N/A : Dernier chapitre... snifff !
Utopie
Enterrement de vie de fille, deuxième partie
Ginny et Jordan, qui partageaient maintenant le même divanétaient enlacées simplement, attendant que leurs amies reprennent leurs sens. On aurait dit une scène clichée d'un film à l'eau de rose. Une assemblée de femmes, des petits cœurs dans les yeux, le cœur battant la chamade, le regard dans le vague. Et que dire des soupirs à fendre l'âme qu'elles poussaient. Le récit de la grande séduction de Jordan et Ginny en avait fait rêver plus d'une et elles faisaient sans aucun doute, l'envie de toutes, même les plus heureuses en ménage.
Après quelques secondes, Samantha revint sur terre et éclaircit sa gorge avant de reprendre la parole :
« Oui bon… Si vous pensiez que cette histoire fleur bleue vous sauverait de notre liste de questions, vous vous trompiez… »
Soudainement, l'ambiance changea du tout au tout. Les femmes présentes revenaient en mode « potinage ». Les questions qui allaient suivre seraient sans aucun doute de nature osée et personnelle. Après une telle cours, il était normal de croire que le reste de leur relation était dans la même veine et cela laissait rêveuses les dames présentes.
« Alors… Qui a eu l'initiative du premier baiser » demanda Samantha qui ressemblait maintenant à un prédateur guettant sa proie.
« C'est Ginny » répondit tout simplement Jordan. « Après tout, c'était à elle de décider comment elle voulait me récompenser pour ma séduction… »
« On veut des détails » s'exclama Hermione soudainement curieuse.
« Et bien, cela a eu lieu le matin suivant notre huitième rendez-vous… » commença Ginny.
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Ginny s'éveilla la première ce matin-là et observa longuement celle qui avec qui elle avait partagé un lit pour la première fois en plusieurs mois de séduction intensive. Sans doute à cause de la potion de guérison qu'elle devait continuer à prendre suite à son accident, Jordan ne s'éveilla pas lorsque Ginny traça d'un doigt hésitant, les contours de son visage endormi.
La rouquine se régala longuement de la vue de sa compagne qui semblait si vulnérable et si forte à la fois. Son doigt mémorisait le grain de sa peau, caressant la rondeur de ses joues, s'attardant sur le contour de ses lèvres si invitantes. L'esprit de Ginny se demanda si ces dites lèvres étaient aussi douces qu'elles semblaient l'être. Quel goût pouvaient-elles avoir ? Est-ce que Jordan était de celles qui embrassent tendrement ou encore de celles qui y mettent toute leur passion ?
N'y tenant plus, elle se pencha et prit possession de cette bouche si invitante et tentante. Elle sentit Jordan s'éveiller soudainement sous elle, puisque après tout, elle venait de lui couper son accès à l'oxygène nécessaire à la respiration. Remise de sa surprise et ayant inspiré un bon coup par le nez, Jordan se prêta au jeu et embarqua dans la danse. Leurs lèvres, d'abord simplement déposées sur celles de l'autres, raffermirent leur position. Ginny inclina légèrement la tête pour avoir un meilleur accès et Jordan leva lentement une main qui alla se perdre dans la chevelure rousse du matin de sa compagne. Timidement, nerveusement, la langue de Ginny traça le pourtour des lèvres de sa copine, demandant subtilement l'autorisation d'approfondir le baiser.
Elle n'eut pas à attendre longtemps, déjà Jordan entrouvrait les lèvres pour laisser libre accès à la langue curieuse et exploratrice de Ginny. Cette dernière invita rapidement celle de sa copine à se joindre à la danse. Elles s'embrassèrent jusqu'à ce que le manque d'oxygène soit un problème. Se retirant à contrecoeur, Ginny observa Jordan toujours sous elle, garder les yeux clos mais sourire bêtement en s'étirant comme un chat au soleil.
« Je crois que je n'ai jamais été aussi heureuse de me réveiller… » déclara Jordan, la voix encore embrouillée par le sommeil. Puis ouvrant lentement les yeux pour tomber dans le regard tendre et empli de désir de Ginny, elle ajouta « Bon matin. Que me vaut ce merveilleux réveil »
« N'est-ce pas la coutume que de réveiller sa belle endormie d'un baiser » demanda narquoisement Ginny en faisant la plus adorable des moues qu'il avait été donné de voir à Jordan.
« En déduirais-je que j'ai réussi mon défi ? Aurais-je réussi à attirer suffisamment votre attention, mademoiselle, pour que vous envisagiez me laisser libre accès à votre cœur »
« Tu n'avais pas besoin de huit rendez-vous pour mériter ce droit. Dès le premier, j'étais totalement sous le charme… »
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« Ok… J'imagine qu'après tout ce temps d'abstinence, vous vous êtes sautées dessus comme les lapins sur vos pyjamas… » rigola Ann.
« Non » répondit Ginny. « Jordan était toujours convalescente et quel genre de médicomage j'aurais été si j'avais abusé de la situation ? Mais je t'accorde que sortir du lit ce matin-là fut la chose la plus difficile que j'ai jamais fait dans ma vie »
« Il vient un temps où même la douche la plus froide n'arrive pas à vous calmer » s'exclama Jordan, ce qui fit rire ses amies.
« Alors, qui a eu l'initiative de votre première relation sexuelle » demanda Samantha la lueur curieuse toujours présente dans ses yeux.
« Moi » avoua simplement Jordan sans rien ajouter d'autre, ce qui sembla frustrer quelques femmes présentes.
« Allez… Des détails Ça devait être tendre, doux, romantique à souhait avec tout ce que vous venez de nous dire… » demanda une des belles-sœurs de Ginny qui avait noyé sa gêne dans l'alcool parce qu'en temps normal, jamais elle n'aurait eu l'audace de demander.
La demande mit quelque peu mal à l'aise Jordan qui échangea un regard avec Ginny, cette dernière avait un petit sourire en coin et avait relevé un sourcil. Le tout était un langage qu'elles seules comprenaient, parfois, entre amants, les paroles sont futiles.
« C'était loin d'être romantique et tendre comme tu dis. En fait c'était brusque et urgent… » débuta Jordan.
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Jordan était en arrêt de travail et de retour à la maison depuis plusieurs jours maintenant. Ginny avait dû retourner travailler depuis quelques jours mais elle revenait toujours le soir dans le petit appartement de sa compagne pour s'assurer qu'elle allait bien et que sa réhabilitation se passait bien.
D'un commun accord, elles avaient décidé que Ginny rentrait coucher chez elle, question de réduire les tentations déjà très grandes. En plus, elles évitaient de se toucher ou d'être trop près l'une de l'autre. À quelques reprises, les jours précédents, elles avaient passé à un cheveux de pousser trop loin leurs explorations qu'elles voulaient en accord avec l'état de santé de Jordan. À tout coup, elles se séparaient, haletantes et encore plus frustrées.
Ce soir-là par contre, Jordan était bien décidée à aller jusqu'au bout. Ce n'était plus seulement un désir, c'était devenu un besoin ! Quand Ginny entra dans l'appartement, les bras chargés de sacs de provisions, Jordan suivit chacun de ses mouvements. Lorsque la rouquine déposa les sacs sur le comptoir en racontant sa journée à une Jordan qui n'écoutait pas du tout, cette dernière passa à l'attaque. Elle alla se positionner derrière Ginny et l'enlaça avec force, collant ce corps tant désirer contre le sien. Sa bouche trouva immédiatement la nuque de Ginny qui glapit de surprise. Lorsque Jordan s'empara du lobe de son oreille droite le mordant puis léchant du bout de sa langue jusqu'à son point de pulsation, la rouquine se retourna dans l'étreinte de sa compagne, la forçant à arrêter momentanément :
« Jordan, on doit pas… »
Mais ses protestations moururent sur ses lèvres, Jordan l'embrassant passionnément, lui coupant le souffle. Ses genoux flanchèrent et heureusement que sa compagne la maintenait toujours dans une étreinte serrée, sinon elle se serait retrouvée sur le plancher.
« Gin, je t'en prie… Je ne suis qu'une femme… Pas une vestale… J'en peux plus… » lui murmura Jordan d'une voix rauque à l'oreille avant de reprendre possession de sa bouche en un baiser qui trahissait toute l'urgence de la situation.
Le peu de son esprit lucide qui lui restait et sa raison dictaient à Ginny de repousser la jeune femme, théoriquement elles ne devaient pas prendre de risques avec la santé de Jordan. Cependant, sa raison avait bien peu de poids dans la balance contre tout le reste de son être qui criait ENFIN !
Les mains de Jordan se firent insistantes, impatientes. Alors qu'elle mordillait la peau tendre de la gorge de la rouquine, sa main gauche s'était déjà frayée un chemin sous la chemise de Ginny et caressait avidement un de ses seins. L'autre main maintenait solidement la tête de la plus jeune des Weasley. Bien vite, ce ne fut plus suffisant. Sa bouche remonta vers celle de la rouquine et un duel lingual s'entama alors que les mains de Jordan se débattaient avec les boutons de la chemise. Finalement, abandonnant l'idée, elle passa d'un mouvement vif, la chemise par-dessus la tête de sa copine. Aussitôt sa bouche trouva un nouveau terrain de jeu, la poitrine invitante de Ginny.
À partir de ce moment, la rouquine ne put plus formuler une seule phrase complète. Elle se contenta de serrer les dents pour ne pas gémir trop bruyamment suite à l'assaut que subissaient ses seins de la part d'une bouche affamée. Le souffle lui manqua momentanément lorsque Jordan passa une cuisse entre ses jambes, créant une pression sur son intimité. Rajustant sa position, Jordan ne quitta pourtant pas la poitrine de Ginny qui avait finalement été délivrée de son soutien-gorge. S'emparant des fesses de la rouquine, elle la releva quelque peu, replaça sa jambe pour offrir un meilleur angle et appuya Ginny contre le comptoir. Maintenant, la rouquine pouvait bouger ses hanches à son rythme et profiter de la pression de la cuisse qui donnait juste au niveau de son clitoris.
Les mains de Jordan pétrissaient les rondes fesses de sa compagne malgré le denim qui les recouvrait toujours. Elle abandonnait parfois la pointe dressée de ses seins pour réclamer la bouche de Ginny, qui lui offrait sans la moindre protestation. Ginny approchait de plus en plus de son point de non-retour et Jordan le sentait. Sans même une seconde pensée, sa main droite abandonna le postérieur de la rouquine et vint détacher le bouton de son pantalon. La main de Jordan glissa rapidement entre les cuisses de sa compagne, sous la futile barrière qu'offrait le sous-vêtement de la rouquine. Il ne fallut pas longtemps pour que Ginny arque le dos et pousse l'ultime gémissement.
Loin de la satisfaire pour autant, Jordan continua de sa bouche et de ses mains à explorer avidement le corps de Ginny qui avait de la difficulté à reprendre son souffle. Aucune des deux ne pouvait déclarer avec exactitude, comment elles s'étaient rendues sur le divan mais une fois-là, la rouquine prit la direction des opérations, désirant rendre la noise de son gallion à son amante.
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Évidement, Jordan avait donné la version PG-13 de la chose à son auditoire, gardant pour elle les détails de cette première fois. Longtemps elle s'en était voulue de ne pas avoir su se maîtriser et offrir une première fois tendre et douce à Ginny. La rouquine avait beau lui répéter encore et encore qu'elle ne pouvait rêver d'une meilleure première fois, le sujet restait sensible pour l'assistante aux Relations Extérieures.
Maintenant qu'elles avaient partagé ce moment d'intimité avec leurs amies, ces dernières en voulaient plus. C'est ainsi que Samantha passa à la question suivante sur sa liste :
« Qui a dit la première les trois mots magiques : Je t'aime »
« C'est moi… » déclara Ginny avec un petit sourire gêné.
« Des détails » l'urgèrent plusieurs en rigolant maintenant, l'alcool poussant à l'indiscrétion.
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Une semaine s'était écoulée depuis leur première fois dans la cuisine. Depuis, elles s'étaient reprises et elles apprenaient toujours à se connaître intimement physiquement. Parfois, Ginny était submergée par une vague d'émotions sans précédent, la troublant comme jamais. Jordan était tout ce qu'elle avait toujours désiré. Elle était douce, attentionnée, tendre mais possédait aussi un tout autre côté qui ne déplaisait pas tant que cela à la rouquine qui appréciait un peu de spontanéité dans la vie.
Une nuit où elle était rentrée tard du travail, Ginny trouva Jordan endormie devant la télévision. Doucement, elle la réveilla et l'intima de se rendre à son lit et de s'y rendormir pendant qu'elle prenait une douche rapide. Cependant, cette douche ne fut pas aussi rapide que Ginny l'avait d'abord pensé. L'eau chaude coulant sur son corps fatigué lui faisait du bien, elle resta donc un plus long moment que prévu dans la douche.
Appuyée contre une des parois de céramique de la cabine de douche, elle sursauta lorsqu'elle sentit Jordan se glisser avec elle sous l'eau. Rapidement, elles se sourirent et Ginny se colla sensuellement au corps de son amante. Elles échangèrent un long et passionné baiser, laissant leur corps frictionner l'un contre l'autre.
Puis, se séparant presque à contrecoeur, Jordan poussa un peu Ginny, l'invitant à prendre appuis contre le mur avec ses bras. Se glissant derrière elle, la jeune femme commença à explorer lentement et sensuellement le corps couvert de gouttelettes d'eau de la rouquine qui en frissonna d'anticipation. Ginny ferma les yeux, laissant Jordan la caresser d'un doigt, un simple doigt. Graduellementà mesure que le corps de Ginny en demandait toujours plus, le doigt et l'eau accueillaient d'autres complices, d'autres doigts, une main. Traçant des arabesques complexes sur l'entièreté de l'épiderme de la jeune femme, cette main menait Ginny au désespoir, refusant de la toucher là où elle désirait le plus être touchée.
L'eau chaude commençant à manquer, Jordan guida doucement le corps de Ginny jusqu'à sa chambre où elle l'étendit langoureusement sur son lit. Ginny était toujours nue et à la merci de cette main, maintenant rejointe par une deuxième. Toujours en refusant de toucher les endroits névralgiques, ces deux mains arrachaient frissons et tremblements de plaisir et de délectation à la jeune femme.
Puis, tout à coup, tout cessa. Plus de main, plus de doigt, seulement un souffle, chaud et enivrant. Un souffle qui prenait naissance derrière son oreille et qui lentement, délicatement, se frayait un chemin, s'arrêtant un bref instant au-dessus de la pointe de ses seins puis continuant son chemin vers le sud, s'attardant à nouveau au niveau du nombril. Au moment, où Ginny aurait vendu son âme à Lucifer lui-même pour sentir ce doux souffle sur son intimité, le tout cessa de nouveau, la laissant au bord du désespoir, complètement haletante et insatisfaite.
Et vint ensuite une mielleuse tirade d'une voix sensuelle et chaude chuchotant à son oreille. Jordan la gavait de mots doux et enivrants. Ginny ferma les yeux pour mieux apprécier toute la douceur des paroles, se laissa bercer par cette voix si apaisante, si mélodieuse.
Alors que Jordan se décidait enfin à se saisir d'un téton entre ses dents pour le taquiner du bout de sa langue, Ginny la repoussa presque violement. Confuse, la jeune femme observa un moment la rouquine qui soudainement avait l'air effrayée, apeurée. Une gamme d'émotions passa sur son visage mais Jordan ne sut la décrire.
« Gin » demanda-t-elle soudainement inquiète d'avoir fait quelque chose de mal.
« C'est toi » fut la seule réponse qu'elle reçut, la laissant encore plus confuse, comme si cela était possible. « C'est toi » continua Ginny en fixant intensément la jeune femme à la chevelure noire. « C'est toi » répéta de nouveau la rouquine, les larmes aux yeux, la gorge serrée.
Hésitant sur ce qu'elle devait penser ou faire, Jordan tenta tout de même d'approcher Ginny qui se laissa faire. Mieux, elle se précipita vers son amante, l'enserrant fortement. Jordan la berça doucement, flatta tendrement ses cheveux, tenta de consoler sa copine qui pleurait maintenant à chaudes larmes dans ses bras. Après un long moment, la jeune femme tenta de nouveau :
« Gin »
Cette fois Ginny releva le visage et sourit à travers ses larmes à son amante qui avait dépassé depuis longtemps le stade de la confusion.
« C'est toi ! La femme de mon rêve… C'est toi » Voyant que Jordan ne comprenait toujours pas, Ginny expliqua « Voilà quelques années, alors que je me cherchais, que je refusais de m'accepter, je faisais continuellement ce même rêve. Toujours une femme inconnue m'amenait au bord de l'extase. Cette femme c'est toi ! Ce que l'on vient de faire, c'est exactement comme dans mon rêve. Les mêmes gestes, les mêmes paroles, la même douceur. C'est toi ! Celle que j'attends depuis toujours, celle à qui je suis destinée, celle que mon cœur aime… C'est toi… »
Sans voix, Jordan fixa bêtement Ginny pendant un moment. Que pouvait-elle répondre à une telle déclaration ? Elle ouvrit et referma plusieurs fois la bouche, cherchant quelque chose d'intelligent à dire mais tout ce qu'elle put formuler fut :
« Tu m'aimes »
Hochant simplement la tête en guise de réponse, les yeux de Ginny ne quittèrent pas un instant son amante. Son cœur fut soulagé lorsqu'elle vit un sourire étirer lentement les lèvres de celle qu'elle aimait. Le regard de Jordan avait pris une teinte qui lui était jusqu'alors inconnue et elle sut instantanément qu'il s'agissait d'amour, pur et vrai.
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Évidement, de nouveau, les femmes présentes à cet enterrement de vie de fille, n'eurent que la version racontable de l'événement. Tout au long du récit, la main de Ginny n'avait pas quitté celle de Jordan.
« Tu avais rêvé, des années auparavant, d'un tel moment » demanda Hermione ébahie. Jamais elle n'avait été femme à croire aux signes divinatoires de quelque sorte mais le récit de sa meilleure amie la forçait à revoir sa position sur le sujet.
« Oui. Pendant des semaines, je faisais et refaisais ce même rêve… » confirma la rouquine avec un petit sourire pour son amie dont elle avait déduit les pensées.
« Eh bien, toute une histoire » concéda Samantha avant de reprendre sa liste de questions indiscrètes. « Alors, que nous reste-t-il sur cette feuille… Ah oui ! Je tiens à spécifier que ceci est une question proposée par Padma la coquine. Quel est l'endroit le plus inusité où vous avez eu un acte de nature sexuelle mesdemoiselles »
« Tu veux dire Ginny et moi… Ou… » demanda narquoisement Jordan ce qui taquinait ouvertement son amie. Visiblement, il y avait un sous-entendu dans cette question puisque Samantha était rouge pivoine à l'instant.
« Évidement toi et Ginny, idiote… » tenta de se reprendre Samantha pitoyablement et gratifiant son amie d'un regard noir de la mort qui tue !
Jordan eut du mal à cacher son amusement alors que Ginny fronçait les sourcils. S'approchant de l'oreille de sa fiancée elle demanda à voix basse :
« Y'aurait-il quelque chose que je devrais savoir »
« Disons simplement que mademoiselle Winter ne tolère pas très bien les vins espagnols et se montre plutôt curieuse dans les celliers lorsqu'elle se retrouve seule avec sa meilleure amie lesbienne… » répondit Jordan avec un petit sourire narquois aux coins des lèvres.
« Fallait que tu le racontes » s'exclama Samantha en se prenant la tête entre les mains.
« Prends-le comme un avertissement Sammiechou… S'il y a des questions sur ta liste que tu crois que je n'apprécierai pas… »
« C'est pas du jeu… Nous on veut savoir » s'exclama Padma soudainement très curieuse et intéressée.
« J'ai pitié de toi Winter… Je vais répondre à ta question… » déclara Jordan en se calant confortablement contre Ginny dans le divan.
« Merci Hawkins »
Un moment passa sans que ni Ginny ni Jordan ne réponde. Elles semblaient peser le pour et le contre de leur réponse. Finalement, Ann les pressa de répondre.
« C'est que j'hésite… » avoua Ginny.
« Moi aussi… » concéda Jordan. « Est-ce là où j'ai dépensé la moitié de ma paie mensuelle dans l'achat de… Ou encore lors de ce voyage d'affaire dans les îles vierges »
« Le Jardin des Délices » demanda Ginny en guise d'éclaircissement. « Ah, tu vois moi j'ajouterais là où nous avons été surprise… »
Un immense sourire et un petit rire suivirent la déclaration de la rouquine qui elle aussi souriait à ce souvenir.
« Racontez les trois alors… » dit tout simplement Padma en haussant les épaules.
« Ah non. Seulement un » répondit Ginny, puis en s'adressant à son ex « Tu ne nous voleras pas nos idées aussi facilement très chère. » ce qui fit rire Padma. « Bon allons-y pour la fois où ça t'a coûté une bonne partie de tes économies… » décida la rouquine en s'adressant cette fois à sa conjointe.
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Jordan et Ginny étaient en vacances dans le sud-est de la Chine. La position de Jordan leur permettant de voyager à peu de frais et de profiter de certains avantages. Elles marchaient donc dans les rues d'une ville sorcière importante du pays, profitant du beau temps pour faire un peu de lèche-vitrine. S'arrêtant devant une devanture de lingeries fines, Ginny questionna sa compagne du regard. Pour toute réponse, cette dernière lui fit une petite moue mais accepta de suivre tout de même sa copine à l'intérieur. Ni l'une ni l'autre n'était vraiment portée sur la lingerie fine ou les froufrous de dentelles, les accessoires de fantaisie, etc. Elles jetèrent tout de même un œil aux créations, une petite vendeuseà peine plus grande que les rayons, se précipita directement sur Ginny en lui parlant dans sa langue natale, rendant la rouquine confuse.
« Elle dit qu'elle a exactement ce qu'il te faut… » traduisit Jordan. « Ce qui te faut pour … Oh Merlin, je sais même pas si ce terme à un synonyme dans notre langue » finit par dire Jordan le rouge aux joues.
Ginny tenta de faire comprendre à la vendeuse qu'elle n'était pas vraiment intéressée mais la petite chinoise insistait beaucoup et poussa la rouquine jusque dans une cabine d'essayage, l'intimant de se dévêtir. La vendeuse quitta pour l'arrière-boutique et revint avec une grande boîte rectangulaire.
« Elle dit qu'à l'intérieur de la boite se trouvent des créations uniques et exceptionnelles faites en soie de la meilleure qualité. La coutière qui les a fait, a parait-il, spécifié qu'une seule et unique personne devait les porter et que la vendeuse saurait lorsque cette personne se présenterait à elle. » traduisit de nouveau Jordan en prenant place sur une petite chaise droite devant la cabine.
La cloche au dessus de la porte d'entrée se fit entendre et aussitôt une dizaine d'adolescentes entrèrent et commencèrent à s'extasier sur tout ce que le magasin présentait. Elles occuperaient sans aucun doute la vendeuse pendant un bon moment se dit Jordan qui se demandait ce qu'elle faisait dans cet endroit.
« Par Merlin, je ne sais vraiment pas pourquoi j'essaie ça » déclara la voix étouffée de Ginny depuis la cabine. « Jordan… est-ce que tu sais comment… Ah laisse tomber, je crois que j'ai compris… »
Intriguée Jordan se leva et cogna discrètement à la porte de la cabine d'essayage de sa compagne. Ginny lui entrouvrit la porte et ne voyant que sa complice, la laissa entrer. Une fois à l'intérieur, Jordan crut que sa mâchoire s'était retrouvée par terre. Ses yeux ronds n'arrivaient pas à se satisfaire pleinement de la vision devant elle. Aucun mot ne pouvait décrire la perfection dont elle était témoin. Jamais auparavant elle n'avait fantasmé nécessairement sur la lingerie comme plusieurs le faisait. C'est certain, elle aimait bien quand Ginny portait des sous-vêtements plus sexy mais ce n'était pas une nécessité pour elle. Jordan aimait sa rouquine en culottes de dentelle ou en boxer, peu lui importait, Ginny était toujours belle à ses yeux. Mais de la voir dans cette création de soie chinoise, bleu royal, la renversait entièrement. Il s'agissait d'une brassière qui soutenait bien en place les ronds globes de sa poitrine d'ivoire et d'une petite culotte qui semblait avoir été cousue sur Ginny à l'origine. Le tout était complété par des porte-jarretelles dans le même tissu. Le contraste de la peau de lait de la rouquine sous la soie bleue était plus qu'invitant.
La gorge serrée, les yeux lui brûlant tellement elle la fixait, Jordan tenta de formuler quelques mots pour faire part de son appréciation à sa compagne, bien que son air traduisait très bien ce qu'elle pensait. Comprenant qu'aucun mot ne rendrait justice à la beauté de sa conjointe, Jordan décida de lui démontrer son sentiment autrement.
D'abord mal à l'aise de faire cela dans un lieu aussi fréquenté, Ginny se laissa finalement aller au plaisir que lui procurait Jordan, qui s'était donnée comme mission de vénérer cette déesse vêtue légèrement de soie. Après avoir obligé Ginny à se mordre la main fortement pour étouffer ses gémissements, Jordan décida de jeter un regard au contenu restant dans la boite. Après seulement un bref regard, la jeune femme avait déjà décidé qu'elle rapportait le tout chez elles ! Elle demanda à Ginny de garder ses nouveaux sous-vêtements en place, elle voulait les vénérer à nouveau une fois de retour à leur chambre d'hôtel. Puis après une profonde inspiration, sortit de la cabine, la boite sous le bras et alla payer le tout à la petite vendeuse qui lui souriait victorieusement, ce genre de petit sourire qui vous dit : je sais !
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« Dans une cabine d'essayage de lingerie fine en Chine ? D'accord, j'avoue, c'est difficile à battre… » concéda Padma avec un petit rire entendu.
« Et les autres morceaux » demanda narquoisement Samantha.
« Disons simplement qu'ils lui vont tout aussi bien et qu'ils provoquent le même genre de réaction chez moi… » répondit Jordan en haussant ses sourcils.
« D'accord, d'accord… question de nous démontrer que vous n'êtes qu'humaines et que parfois les choses ne sont toujours pas aussi belles… Racontez-nous votre pire expérience à caractère sexuel… » déclara Hermione qui elle aussi commençait à ressentir les effets de cette soirée bien arrosée.
« Oh non» soupira dramatiquement Jordan en se prenant la tête entre les mains.
Ginny à sa droite riait franchement de voir sa compagne réagir ainsi. Intriguées, les invitées les poussèrent à raconter l'anecdote malgré les protestations de Jordan qui voulait renter sous le plancher.
« La pire fois, c'est sans aucun doute la fois où Jordan s'est endormie… » commença Ginny en poussant sa conjointe d'un doigt accusateur.
« Pitié» fut la réponse qu'offrit Jordan qui se cachait toujours la tête entre ses mains.
« Tu veux dire qu'elle s'est endormie pendant que… Pendant que vous faisiez l'acte » demanda Gwen visiblement surprise d'une telle réponse. « Il m'est arrivée d'expérimenter un amant s'endormant tout de suite après l'acte mais pendant… JAMAIS »
« Et pourtant » déclara Ginny qui se régalait de voir son amante aussi défaite.
« J'avais des circonstances atténuantes… » tenta Jordan mais elle ne fit qu'augmenter les rires de ses amies. « Je rentrais de cinq jours de tournée de relations publiques avec le Ministre. Cela a mal été dès le départ et je me suis brûlée à la tâche. Lorsque je rentre finalement à la maison, Ginny avait préparé un petit souper romantique et une soirée en têteà-tête pour célébrer notre deuxième anniversaire qui avait eu lieu pendant que j'étais à l'extérieur du pays. Malgré ma fatigue, je ne pouvais pas refuser ce souper et cette soirée. J'ai combattu mon épuisement, tentant d'être le plus alerte possible pour ma douce… »
« Mais alors que je tente de conclure notre fête d'anniversaire en lui faisant l'amour, je me rends bien compte que soudainement, j'ai plus autant de réaction en sa provenance. Alors je me mets à douter de moi… Aurais-je perdu la main ? Serais-je devenue empotée ? Ne saurais-je plus comment satisfaire mon amour ? NON ! Je ne suis tout simplement pas assez distrayante… Jordan Hawkins me trompait, sous mon nez, avec Morphée »
Toutes riaient aux éclats sauf la pauvre Jordan qui semblait complètement défaite. Ginny prit finalement pitié de sa conjointe et l'attira vers elle pour l'embrasser tendrement.
« Tu sais que je t'aime tout de même non » demanda Ginny.
« Une chance… » lui répondit Jordan en faisait une adorable moue à son amante qui la gratifia d'un autre baiser.
« J'espère qu'elle a su se faire pardonner » demanda Ann en rigolant.
« Oh oui » répondit simplement Ginny avec un large sourire en guise de réponse. « Le lendemain matinà la première heure, me mettant même en retard pour le travail. » expliqua-t-elle en riant.
« D'accord… Maintenant, dites-nous donc qui a eu l'idée de demander l'autre en mariage… » demanda Samantha en essuyant le coin de ses yeux, ayant pleuré de rire suite à la déconfiture de sa meilleure amie.
« Ah ça, c'est difficile à dire… » commença Ginny.
« En effet… c'est pas évident » déclara Hermione qui avait été témoin de la scène avec ses autres belles-sœurs qui s'entendirent toutes pour dire que c'était une demande en commun.
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Il y avait une tradition chez les Weasley depuis que tous avaient terminé leurs études. Toute la famille, enfants, conjointes et petits-enfants, devaient passer quelques jours à la demeure de Molly et Arthur pendant le temps des festivités hivernales. La veille de Noël, tous ce réunissaient pour un réveillon en bonne et due forme. Après un repas digne de sustenter une horde d'ogres affamés, on montait se coucher pour être levé aux aurores pour observer les plus jeunes déballer leurs présents la journée de Noël. Par la suite suivait un brunch toujours en famille et en après-midi, les adultes s'échangeaient leurs cadeaux pendant que les plus jeunes jouaient avec ce qu'ils avaient reçu un peu plus tôt.
Ce Noël-là, tout le monde était réuni dans la demeure familiale Weasley et s'apprêtait à passer à table pour le réveillon. Seule Ginny resta dans le salon à fixer par la fenêtre, un point à l'extérieur, attendant visiblement quelqu'un. Hermione, vint chercher son amie pour qu'elle passe à table avec les autres :
« Vient Ginny, elle va finir par arriver. Elle t'a dit qu'elle serait ici non ? T'a-t-elle déjà menti »
Nonévidement, Jordan ne lui avait jamais menti mais dernièrement, le travail de cette dernière l'accaparait beaucoup trop au goût de la rouquine. Sa complice se donnait corps et âme à un projet qui lui tenait à cœur, en oubliant parfois l'heure et le temps qui passait. Après un soupir à fendre l'âme, Ginny suivit son amie et alla rejoindre le reste de sa famille ainsi qu'Harry et Brandon qui lui avait gardé une place près de lui. La fin du repas arriva et Jordan n'était toujours pas arrivée. Percy n'aidait pas avec son monologue sur les bénéfices que le Ministère retirerait du projet que proposait la conjointe de Ginny. La jeune femme aida sa mère à ranger pendant que les hommes passèrent au salon pour déguster un digestif qu'avait rapporté Ron d'un de ses tournois international. Les enfants étant couchés, la maison ne proposait plus que le doux bruit des conversations des adultes.
Finalement, Ginny entendit les salutations de ses frères et belles-sœurs à une nouvelle venue, ce qui ne pouvait signifier que finalement Jordan s'était souvenue de la date et de l'importance du jour. Molly jeta un regard de biais à sa fille, s'inquiétant du fait qu'elle n'aille pas accueillir sa copine. Préférant ne pas se mêler des histoires de couple de ses enfants, la mère Weasley garda le silence. Après avoir salué tout ce beau monde et s'être déchargée de son manteau couvert de la fine neige qui tombait, Jordan fut guidée vers la cuisine où Molly et Ginny terminaient la vaisselle.
Jordan salua Molly chaudement qui en fit tout autant. Puis l'aînée alla chercher une assiette qu'elle avait mise de côté pour la retardataire, emplie de tout ce qu'il y avait eu sur la table un peu plus tôt. Voyant que sa fille ne s'était toujours pas retournée pour saluer sa compagne, Molly s'éclipsa rapidement, laissant les deux jeunes femmes entre-elles.
Jordan savait que trop bien que Ginny lui en voulait d'être en retard. Elle tenta tout de même une approche physique. Elle se glissa derrière la rouquine et l'enlaça de ses bras, enfouissant son nez tout froid dans le creux du cou de son amante. Ginny se défit de l'étreinte et s'éloigna avec une pile d'assiettes propres.
« Gin, je peux comprendre que tu … » commença Jordan en se rapprochant de la rouquine qui l'interrompit immédiatement.
«Pas ici, pas devant toute ma famille » déclara-t-elle les dents serrés, tentant de contenir sa colère.
« Alors dehors » déclara Jordan qui devait également se tempérer. Les Weasley n'étant pas les seuls à avoir du caractère.
Les deux jeunes femmes allèrent chercher leur manteau et sortirent en silence, n'ayant pas conscience des mines longues de Molly et Arthur qui n'aimaient jamais voir l'un de leurs enfants ainsi. Jordan et Ginny n'avaient pas fréquemment des disputes malgré leurs deux forts caractères. Elles arrivaient toujours à trouver une façon de verbaliser et de trouver un terrain d'entente avant que la situation ne dégénère trop. Cependant cette fois, les émotions jouaient un grand rôle dans leur querelle. Ginny avait prévu un cadeau très spécial pour sa compagne et maintenant se demandait si le moment était opportun. Sans le savoir, Jordan avait le même problème.
Cette dernière savait très bien qu'elle avait beaucoup des tords dans ce conflit. Elle avait travaillé sans relâche, négligeant quelque peu sa vie de couple depuis quelques semaines. Cependant, elle avait de bonnes raisons d'agir ainsi, ce n'était pas de gaîté de cœur qu'elle restait très tard au Ministère et partait le matin avant même que Ginny ne soit éveillée. Elle se battait pour une importante promotion qui lui assurait une foule d'avantages non négligeables, surtout si on tenait en compte la demande qu'elle comptait faire à Ginny. Puisqu'elle avait voulu que tout soit une surprise, elle n'avait pas avoué la véritable raison de ce surplus de travail à sa compagne, voulant lui faire sa demande officielle le matin de Noël. Seule Hermione était au courant de son projet et elle lui avait fait jurer de ne rien dire à Ginny. La meilleure amie de la rouquine avait été émue d'avoir été demandé comme conseillère dans l'achat des bagues de fiançailles et se réjouissait de l'événement à venir.
Pour l'instant Ginny et Jordan avait une discussion musclée où tout et n'importe quoi revint sur le tapis, comme c'est souvent le cas dans ce genre de conflit. Ni l'une ni l'autre n'avait conscience de la présence d'Hermione à la fenêtre de la cuisine qui observait tristement la confrontation. À un moment, Molly vint à son côté et d'une voix déçue déclara :
« J'imagine que si elles ne règlent pas cela rapidement, je peux oublier le gâteau de fiançailles de demain… »
Hermione se retourna vivement pour regarder sa belle-mère. Jordan avait bien dit que personne n'était au courant de son projet. Comment Molly À moins que… La lumière se fit dans l'esprit de l'ancienne préfète en chef. Au même moment, Molly sembla comprendre également, ayant vu l'expression de sa belle-fille.
« Jordan aussi »
« Ginny également »
« C'est deux-là sont définitivement faites l'une pour l'autre… » conclut Molly soudainement moins inquiète. « Je crois que finalement, le gâteau sera de mise »
Dans leur joute verbale, les deux jeunes femmes en étaient venues à parler en même temps, ne faisant qu'augmenter leur niveau de colère envers l'autre. Désespérée, Ginny s'était écriée qu'elle regrettait soudainement d'avoir dépenser autant sur une bague de fiançailles. Au même moment, Jordan grinchait des dents en disant que ça valait bien la peine de suer eau et sang dans le but de pouvoir décrocher un poste qui lui permettrait de pouvoir être plus souvent près d'elle puisqu'elle voulait officialiser leur union. Cela leur pris un moment avant que leur cerveau assimile les paroles presque crachées par l'autre.
Ginny se contenta de fixer Jordan comme un poisson hors de l'eau, si on lui avait dit à l'instant même qu'un ogre dansait le ballet sur le toit, elle n'aurait pas réagit autrement. Jordan, pour sa part, ouvrit grand les yeux puis se mit à rire doucement du pathétique de leur situation. Bien vite Ginny l'accompagna, s'en suivit un grand fou rire commun. La rouquine attira à elle Jordan et l'enlaça tendrement par la taille alors que sa compagne passait ses bras derrière son cou.
« Vrai »
« Vrai. Vrai » répondit et demanda Jordan.
« Vrai. » répondit Ginny.
« J'avoue que dans ma tête, ma demande était un peu plus romantique que cela… » commença Jordan en posant son front sur celui de sa douce.
« Quoi ? Tu veux dire que tu voulais me demander en mariage autrement qu'en me le criant par la tête » demanda narquoisement Ginny, le regard pétillant…
« J'imagine que c'est finalement mieux ainsi » déclara Jordan. « Nous n'avons rien fait comme les autres jusqu'à maintenant, alors pourquoi avoir pensé que nos demandes seraient « normales ». »
Ginny sourit tendrement à sa conjointe, puis regarda au ciel. La lune éclairant doucement les gros flocons tombant irrégulièrement, procurait un atmosphère romantique.
« C'est la plus belle demande en mariage possible… » déclara Ginny certaine qu'il ne pouvait y avoir mieux.
« Ça le sera lorsque tu auras dit oui… » murmura à son oreille Jordan.
« Seulement si tu dis oui également… » lui répondit Ginny en l'approchant pour un baiser passionné, porteur de promesses éternelles.
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C'est par une belle journée du mois d'août que Ginny Weasley et Jordan Hawkins, s'unirent symboliquement devant leurs familles et amis. Leur union n'était pas « officielle » aux yeux des autorités du Ministère de la Magie. Même si le monde sorcier était habituellement assez ouvert, les mariages de couple du même sexe n'avaient toujours pas été autorisés légalement bien que tolérés par la communauté.
Évidement, le quotidien et la vie de Ginny et Jordan ne fut pas un parfait conte de fées que l'on raconte aux petits enfants avant qu'ils ne s'endorment. On ne pouvait dire dans leur cas : Elles vécurent heureuses et eurent beaucoup d'enfants… Non, leur petite vie commune eut ses hauts et ses bas, comme tous les couples. Elles eurent leur lot de querelles, de prises de bec, de réconciliations et d'arguments. Mais n'est-ce pas cela qui que la vie et l'amour sont de si belles choses ? La perfection en plus d'être lassante, amène la routine. Qui sait de quoi demain sera fait ? Après tout, l'homme n'est pas parfait, alors pourquoi l'amour ou la vie le serait ? L'idée de l'amour parfait n'est qu'une utopie !
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Voilà, cette histoire est terminée… Du moins pour cette partie puisque l'on m'a demandé une suite qui mettrait en scène diverses problématiques que rencontrent généralement les couples homosexuels dans notre société contemporaine. C'est une demande à laquelle je vais réfléchir sérieusement, je le promets. Qui sait, peut-être qu'Utopie aura une fic sœur qui mettra en scène cette fois non pas l'acceptation d'un individu visà-vis son orientation sexuel mais plutôt l'acceptation d'une société (communauté) en entier visà-vis les homosexuels. Gênez-vous pas pour me dire ce que vous pensez de cette idée…
Sur ce, je remercie tous ceux qui ont lu cette histoire, plus particulièrement, ceux qui ont pris le temps de laisser des reviews. En espérant vous revoir éventuellement !
Merci spécial à Bubble pour m'avoir soutenu dans ce projet. S'lut la vieille !
RAR :
Minerve : Bah non, pas de mariage… qui sait, si je fais la suite, sans doute en parlerais-je. Merci d'avoir lu et d'avoir laisser des reviewsça fait toujours très plaisir !
Cordelune : Oui, oui je comprends. Je sais que ces deux chapitres n'étaient pas très centrés sur l'introspection ou la psychologie humaine, les relations interpersonnelles, bref, pas comme les autres. Je voulais cependant une fin plus « smooth », plus douce, j'espère que tu n'es pas trop déçue. Pour répondre à ta questionà savoir si c'est basée sur des expériences personnelles, je te réponds simplement que mon entourage est très, très gay ! loll Nah, sérieusement, mon adresse e-mail est dans ma bio, si tu veux savoir ce qui est du vécu et ce qui en n'est pas, tu sais comment me contacter ! lol.
Link9 : Bah tu l'as eu en avant-première celui-là Batman ! Quoi que j'ai fait quelques modifications par la suite… Bah y'en a eu du cul ! Contente ? loll Pour ta copine, envoie-moi là quelques semaines, je ferai son éducation, satisfaction garantie ! loll
Max l'exilée : Moi faire ce genre de chose ? Mais où as-tu pêcher une telle idée ? loll Merci d'être passé la vieille !
Kaorulabelle : Merci pour ta review. Un chapitre par pétale aurait sans aucun doute été trop long pour rien. Contente que l'idée du flashback t'ait plue.
Hedwige33 : hey ! tu l'as eu en avant-première toi aussi ! lol J'ai tout de même ajouté quelques paragraphes comme mentionné et l'idée d'une suite mûrie dans ma tête à une vitesse folle… T'en auras bientôt des nouvelles, promis !
Alixe : toi aussi tu joues les Cupidon ? loll Merci de nouveau pour ta review, c'est très gentil. Merci également à Louise qui semble vouloir faire ses nuits, maman et papa doivent être contents !
Nymphelane : Voilà, tu as eu tes lemons, est-ce que la guimauve est passée ? lol. Merci d'avoir lu cette histoire et d'avoir pris le temps de laisser des reviews, c'est toujours grandement apprécié.
