Kikoooooooo à tous, je profite du début de mes vacances pour vous faire cette petite histoire, ce n'est pas grand-chose mais je me suis bien amusé en la faisant. Je voulais l'offrir à tout mes lecteurs comme cadeau de noël, normalement c'est un one-shot mais si y'a beaucoup de demande j'essayerai de faire une chtite suite (po comme les terres inconnues cé un truc à ralonge ce machin lol)
Je vais aussi en profiter pour laisser quelques petits mot à certaines personnes qui compte beaucoup pour moi :
Van : Je t'adoooore mon vanou, heureusement que tu es là, sinon y'a longtemps que j'orais tout plaquée sans rien demandé aux autres, et même si tu ne t'en rends pas compte beaucoup de mes idées viennent de ce que tu me racontes sans t'en rendre compte, je t'adooore et te fais plein de bizouuuu pour Noël. J'espère que tu aimeras ce petit cadeau, (vu que tu as plus de cadeau de noel depuis longtemps (tu vois que je t'écoute toujours lol)). Bzouuuuuuu
Mizi AHhhhhh ma mizi à mwa, que te dire sinon que je t'aime autant que j'aime vanou, tu ne peux pas savoir combien je m'amuse quand je parles avec vous, ça me permet un peu de m'amuser. (et j'en é grand besoin en ce moment). En tout cas j'espère que tu vas vite guérir et que tu auras po trop de mal pour tout lire lol allez bzouuuuu et continu à nous faire rêver avec tes merveilleuses fics.
Ptititi et Mumu-Lissie : Ahhh les deux namoureux, j'ai hate d'être au mariage lol. Dans quelques jours c'est Noël et dans d'autre jour le jour de l'an je sens qu'on va bien s'amuser. En tout cas je vous fait de gros bisous à tout les deux et voulais vous dire que je suis très contente de vous avoir rencontré, vous êtes des gens merveilleux.
Sabi : hihihii tu dois être en train de bosser sur tes partiels sans avoir le temps de voir mais je crois que tu sais à quel point tu es importante comme amie pour moi, (surtout depuis que tu arrives à avoir le bus à l'heure). Allez bzouuuuuu
Arathorn: Attention à la nouvelle star, tu vas bientôt faire des tournée dans le monde entier et je pourrais me vanter devant tous que tu lit ma fic lol. En tout cas même si je te connaît pas j'adoooore quand on discute tout les deux, la façon dont chacun se braque pour embeter l'autre me font toujours rire comme une démente. Alllez bonne fête et bzouuuuuuu
Le dragon noir et Serena24 : Ah lalala ça fé longtemps qu'on cé po fait un salon à trois lol, que je puisse t'embeter à fond alex et que tu me lances des Doloris (je suis immunisée maintenant AH AH AH). Et toi Myriam tu passes bcp de temps à corriger les terres inconnues et dieu seul sait combien ça doit être long et pénible vu l'Etat lol. Allez joyeuses fêtes tout les deux bzouuuuu
Tobby: hihihihi toi aussi je voulais te souhaiter de bonnes fêtes et aussi te remercier pour la merveilleuse fic que tu nous fait découvrir tout les mois. Tu dois me trouver chiante de te demander tout le temps des chapter et je te comprends lol même moi je me trouve chiante. Allez passe de bonne fête et soigne toi bien bzouuuuu
Super Ana : Ah la joie de vivre canadienne lol, j'adoore quand tu me fais découvrir les chansons toutes un peu farfelues ça m'amuse beaucoup lol. En tout cas là tu dois être en cour et moi je suis en vacances (qui a dit que j'était sadique lol ???) allez bzouuuuuu
Ptilaby : lol celui qui a découvert comment poster plus de review que son ombre lol. Allez passes de joyeuses fêtes bzouuuuu
Ah mon dieu j'ai oublié ma chrichri alors je fais une modification, je suis impardonnable de t'avoir oublié, tu me pardonnes snif snif. En tout cas à toi aussi je voulais te dire que j'étais super heureuse de t'avoir rencontré, j'aime bien papoté avec toi lol. Allez je te laisse je sais que tu es très occupé avec ta fic (mage de lumière) n'est ce pas ???? lol Bzouuuu ma chrichri bonne année
Je souhaite aussi un joyeux noël à tout ceux qui liront cette fic et ceux aussi qui la liront pas lol. Passez une bonne nouvelle année 2005
Bzouuuuuuuu à tous et vive la magie de noël
Mili
Prophétie nous veux-tu, nous voila !!!
Il pleuvait encore et toujours sur cette bonne vieille Angleterre profonde, pourtant l'été venait à peine de rendre son dernier coup de vent, sa dernière brise et ses derniers rayons. Un train de couleur rouge vif s'arrêta dans un grand bruit de frein, et de la fumée l'engloba presque entièrement avant de finalement rejoindre les cieux. Bien vite de nombreux adolescents de tout ages en descendirent, ils avaient tous entre 11ans et 17 ans, les plus jeunes regardèrent émerveillés le château somptueux que l'on apercevait de loin avant de finalement sursauter en se demandant ce qui allaient leur arrivé pour la suite, pendant que les plus vieux soupiraient de bonheur de retrouver le château qu'ils avaient quitté il y a deux mois. Un homme mesurant plus de quatre mètres de haut regroupa les plus jeunes devant lui et les mena jusqu'au lac. Les autres allèrent se réfugier dans les calèches pour éviter de se faire trop mouiller. Dans l'une d'elle se trouvait un jeune homme, aux yeux assombris de peine, de mélancolie, de solitude. Il venait d'avoir 17ans il avait un mois, et cette année serait sa dernière et peut-être même dans tout les sens du terme. Il regardait le paysage à travers la fenêtre mais il ne voyait rien, il était perdu dans ses pensées, dans ce que serait son avenir, son futur. Il avait appris lors de sa cinquième année que son destin était lié à un mage noir sans scrupule. En effet, le seul moyen pour l'un des deux de mourir serait de périr de la main de l'autre. Cette prophétie datait de presque 18ans maintenant mais elle le tenait toujours tout les deux dans le creux de sa main. Mais pour lui cette prophétie représentait un étau qui se resserrait en éloignant peu à peu tout de lui. Il avait perdu ses parents, son parrain, l'autre meilleur ami à son père qui avait essayé de le sauver l'été avant sa 6ème année. Des larmes commencèrent à couler sur ses joues en repensant à toutes ces morts qu'il voyait dès qu'il fermait les yeux, à toute cette peine qu'il ressentait lorsqu'il entendait les pleurs de ses camarades qui venaient de perdre un parent, un ami ou juste une connaissance. Il ne le supportait, il voulait que tout cela finisse et le plus tôt serait le mieux. Alors il avait décidé de s'éloigner des gens, puis peu à peu il s'était plongé dans une sorte de rage d'étude ne sortant de ses livres que pour prendre une douche et dormir quelques heures. Pour lui, le quidditch représentait un sport à présent lointain, il ne pouvait plus le pratiquer, et cela malgré toute les suppliques de ses camarades. La calèche s'arrêta, c'était la dernière à arriver et il était seul à l'intérieur, il en descendit en séchant ses larmes et en reprenant son visage dur et impassible, où désormais ses yeux brillaient d'une puissance qui faisaient frémir n'importe qui.
Il mit ses mains dans ses poches et sentit sous ses doigts un morceau de métal. Il sortit et vit qu'il s'agissait de son insigne de préfet en chef, ça aussi c'était une perte de temps pour lui, il ne comprenait pas pourquoi le directeur l'avait nommé alors qu'il n'avait été ni préfet ni rien avant. Et son passé regorgeait de règles bafouées, de règlement non suivi, de restrictions ignorées, alors il ne comprenait pas vraiment le pourquoi de cette nomination. Ou du moins il ne voulait pas la comprendre car il savait que Dumbledore l'avait nommé pour en quelque sorte se faire pardonner de toute ces années de mensonges, car en deux ans il ne lui avait jamais pardonné. Chaque fois où il avait été convoqué dans le bureau du directeur, celui-ci essayait toujours en vain de se faire pardonner et d'obtenir son pardon. Mais il ne voulait pas et il ne pouvait pas faire ça, alors il gardait toujours le silence se contentant d'écouter le message de son directeur pour ensuite partir de son bureau toujours en ne disant aucun mot. Les professeurs, et même le professeur de potions, avaient essayé de le faire sortir de son silence et de son indifférence et cela part tout les moyens possibles : colère, douceur, compréhension. Mais aucun n'y étaient parvenu, il était comme ça et le resterait jusqu'à ce que son cœur s'apaise.
Il pénétra en dernier dans la salle attirant ainsi quelques regards et se plaça seul au bout de la table, en mettant l'insigne. Il regarda légèrement ses condisciples avant de faire sortir un livre de nulle part et de se mettre à lire. Il sentait sur lui le regard de ses professeurs mais il les ignora préférant ainsi sa solitude qu'à cette hypocrisie. Il entendit vaguement les premières années rentrées dans la grande salle avec leur expression émerveillée, puis l'appel de leur nom et enfin la répartition. Dumbledore se leva et fit son habituel discours puis présenta les préfets en chef, comme il s'y attendait la préfete de cette année était Hermione Granger son ancienne meilleure amie qu'il avait du éloigné de lui. Puis Il l'appela lui, il vit bien toute les mine perplexes des membres de sa maison mais aussi des grognements de mécontentement venant de la table des verts et argents. Il se leva froid, rigide, le visage impassible, salua d'un bref signe de la tête avant de se rasseoir sans avoir dit le moindre mot. Personne n'avait applaudi, ils étaient tous surpris de la réaction du jeune homme mais aussi de l'aura de froideur qui se dégageait de lui, tout le monde avait eu peur pendant un bref instant quand ils avaient rencontrés ces deux yeux émeraude brillant de puissance. Finalement après un moment de silence pesant Dumbledore reprit la parole pour leur souhaiter un bon appétit. Tout le monde mangea dans la bonne humeur oubliant ce qui c'était passé quelques minutes plus tôt. Le préfet en chef aurait bien voulu partir mais il devait attendre les premières années et tout le charabia habituel pour qu'ils puissent ensuite s'installer correctement. Il du attendre encore une très grosse demi heure avant de pouvoir enfin retourner dans la salle commune, mais il n'avait pas vu le temps passé, il avait appris une dizaine de potions en quelques heures et il n'attendait que les autres se décident enfin à aller se coucher pour pouvoir s'éclipser. Soudain il sentit quelqu'un s'asseoir à coté de lui et vit qu'il s'agissait de Virginia Weasley, il fit mine de l'ignorer mais elle commença à lui parler.
-- Comment tu vas, tu n'as pas l'air très en forme ?
-- Je vais bien merci, mais si tu veux bien m'excuser faut que j'y aille.
Sur ce il se leva et sortit de la salle de classe en coup de vent ne cherchant même pas à savoir combien il avait blessé la jeune fille. Il l'a vit juste, avant de partir, se diriger vers son frère et la préfète en chef en faisant un signe négatif de la tête. Il continua à avancer et pesta contre sa bêtise en se rendant compte qu'il avait oublié son livre de potion. Finalement il souffla en se disant que même si il les aurait eu il n'aurait pas été d'humeur à les tester. Il fit soudainement disparaître son masque d'indifférence pour celui qui désormais était son visage : de la lassitude et de la peine. Il se laissa guider par ses pas qui le menèrent dehors au bord du lac, il pleuvait toujours mais cela ne lui faisait plus rien, il se sentait libre quand il était dehors, il pouvait s'évader n'importe où mais à l'intérieur il se sentait toujours regardé, oppressé par les regards des autres. Il leva les yeux vers le haut quand un éclair zébra le ciel. Soudain il vit sur le sommet de la tour d'astronomie, un vague silhouette debout sur la barrière qui la séparait du vide. N'étant quand même pas sans cœur, il se précipita à l'intérieur et courut aussi vite qu'il le pouvait comme il ne l'avait jamais fais. Il écrasa au passage la chatte de Rusard mais sachant qu'une vie était peut-être en danger il se précipita vers le dernier étage se moquant que la chatte soit blessée. Il arriva au sommet au moment où la silhouette lançait un pied dans le vide, prête à sauter.
- Je ne ferai pas ça si j'étais toi, lança-t-il d'une voix rendue rauque par l'effort.
- Et qu'est ce que tu ferais, lança-t-elle en pleure, tu passerais sous un train ??
- Non je ne sais pas ce que je ferais, j'ai déjà essayé de m'ouvrir les veines mais ça a lamentablement échoué, depuis j'ai revu l'option du suicide et je pense que c'est du gâchis et de la lâcheté. Alors veux-tu bien revenir sur la terre ferme ? confessa-t-il en lui tendant la main.
- Ah oui le grand Harry Potter a essayé de se suicider, tu as tout pour toi alors que moi j'ai rien je n'ai même pas ma liberté.
- Redescends de cette balustrade, s'il te plait, on parlera si tu veux mais ne fais pas ça, reviens, insista-t-il en s'approchant doucement, la main toujours tendue.
- Pourquoi un Gryffondor aiderait une Serpentard, tu devrais être le premier à te réjouir que je saute.
- Pour le moment je ne suis pas un Griffondor et toi une Serpentard, nous somme deux adolescents dont l'un essaye de raisonner l'autre qui veut faire une grosse bêtise alors reviens de se coté là reprit-il toujours de sa voix doucereuse et la main tendue vers la jeune fille.
Elle sembla reprendre un peu contenance et se tourna pour saisir la main du survivant. Malheureusement la pluie avait rendu la pierre glissante et elle dérapa. Harry lui saisit rapidement le deuxième poignet pour ne pas qu'elle glisse et essaya de la remonter pendant qu'elle criait de peur. Il parvint finalement à la remonter et elle s'écrasa sur lui en pleurant. Ne sachant pas trop quoi faire, il l'a pris maladroitement dans ses bras et attendit qu'elle se calme, elle frissonnait de partout, et ce n'était pas étonnant vu qu'elle ne portait qu'une simple chemise de nuit blanche. Il enleva sa cape et la passa autour de ses épaules pour qu'elle se réchauffe. Quand elle se fut calmée il l'aida à se remettre debout, et il pu enfin voir son visage, elle avait de beaux yeux bleus d'un sombre profond, un visage fin et un nez aquilin, Ses lèvres semblaient douces et ne semblaient réclamer que des baisers. Se rendant compte à quoi il pensait il secoua la tête comme pour faire partir ses mauvaises idées. Voyant que la jeune fille avait besoin de parler à quelqu'un il lui demanda doucement :
- Tu veux qu'on aille discuter quelque part ? Pas que je n'aime pas la tour d'astronomie mais quand je t'ai vu d'en bas je suis monter en quatrième vitesse ici et j'ai écrabouillé Miss Teigne donc je pense que Rusard va bientôt monter pour retrouver le michant monsieur qui a fait bobo à son matou, et en plus il pleut comme c'est pas possible et je crois que même mes dessous sont mouillés alors qu'est ce que tu en penses ?
- Tu as vraiment écrabouillé Miss Teigne pour monter ici ? demanda-t-elle avec enfin une lueur de malice dans les yeux.
- Oh oui, on a du entendre son miaulement à l'autre bout du château, je connais une salle assez bien cachée, et personne ne la connaît même Dumbledore, j'en ai en quelques sortes fais ma chambre privée, tu veux venir papoter avec moi, je sais ce que ça fait d'être désespérer.
- Mais tu es un Gryf…
- Ah non tu vas pas recommencer avec cette histoire, je t'expliquerais quelques choses tout à l'heure mais en attendant c'est quoi ton prénom ?
- Morgana Jedusor, dit-elle avec douleur dans la voie et honte aussi.
- Quoi s'écria Harry, tu es la fille de ce fils de pu. ??
- Et oui ce salopard est mon père, je ne sais pas pourquoi Dumbledore m'a accepté mais j'en ai plus qu'assez.
- Suis moi dit-il d'une voix plus froide qu'il ne l'aurait voulu, je crois qu'on a beaucoup de chose à se dire.
La jeune fille ferma les yeux de douleur en percevant la touche de haine dans la voix du jeune homme, elle le suivit à travers les dédales de couloir en faisant attention à chaque intersection. Il la mena dans une aile du château où elle n'avait jamais mit les pieds, finalement ils s'immobilisèrent devant un tableau représentant une cascade d'eau, dans un décor somptueux, elle le vit parler avec un nain qui se trouvait au pied de l'arbre et ils discutèrent ensemble. Soudain il lui saisit le poignet et avec un sourire il la fit passer au travers de la toile. Elle laissa s'échapper une exclamation de surprise qui se transforma en émerveillement quand elle vit la pièce. Il s'agissait d'un salon de taille respectable, un feu bizarre aux flammes bleu clair ronronnait dans l'âtre de la cheminée. Les murs étaient recouverts d'une tapisserie mauve pale avec des étoiles dorée. Elle leva les yeux vers Harry et elle fut surprise de le voir avec un petit sourire sur le coin des lèvres. Elle le connaissait de vue car bien qu'il soit de la même année elle avait toujours tout fait pour ne pas se faire remarquer d'ailleurs tout le monde la connaissait sous le nom d'Abygaël Mastoria. Elle ne savait pas pourquoi mais elle avait immédiatement fait confiance au survivant et lui avait dévoilé ce secret qui lui pesait affreusement sur le coeur. Elle sursauta quand il lui tendit une serviette blanche pour qu'elle essuie ses cheveux dégoulinants et la fit s'asseoir dans un fauteuil pendant qu'il en faisait autant de son coté. Un silence assez pesant s'installa pendant lequel les deux se scrutèrent du regard.
- Pourquoi? demanda faiblement Morgana
- Pourquoi quoi? reprit le survivant avec son masque de froideur en place.
- Pourquoi tu es venu me sauver alors que je suis la fille de ton pire ennemi, de celui qui tue des gens par centaines par plaisir, pourquoi tu m'as empêché de sauter, je ne mérites pas mieux, cria-t-elle en sanglot ses doigts crispés sur les bords du fauteuil.
- Adhères-tu aux idées de ton père d'abord?
- Non je hais cet homme, il a tué ma mère, il veut m'obliger en plus à épouser Malefoy mais moi je veux pas, expliqua-t-elle d'une voix chevrotante des larmes continuant à couler sur ses joues.
Après cette déclaration, elle remonta ses genoux jusqu'à son menton et les entoura de ses bras en fermant les yeux. Une légère lumière l'entoura et Harry su qu'il pouvait lui faire confiance. En effet seule une personne qui n'avait que de bonnes intentions, pouvait passer la toile, il n'était jamais trop prudent, alors il avait rajouté un sort sur la pièce et si la personne mentait une lumière noir l'entourait, sombre de traîtrise, mais si il était honnête et que de bonnes intentions, la lumière était pale et étincelante, exactement comme celle qui venait d'entourer la jeune fille. D'un coup de baguette il fit apparaître deux tasses de chocolat chaud et en tendit une à la jeune fille qui se calmait un petit peu. Elle bu une gorgée se moquant qu'il soit bouillant et frémit de plaisir en sentant un bien être l'envahir. Elle releva les yeux et vit le jeune homme qui la regardait calmement attendant simplement.
- Pourquoi tu m'as sauvé? redemanda-t-elle
- Parce que tu allais faire une grosse bêtise et que j'ai assez de mort sur la conscience sans en avoir une autre, tu aurais choisi un jour où je n'étais pas dehors tu serais sûrement morte, mais je ne laisserais plus jamais personnes mourir sans que j'ai eu le temps de faire quoi que ce soit. Tu sais je ne pense pas que parce que les parents sont des assassins de première et des personnes non recommandable que les enfants deviennent forcement pareille.
- Ah oui et qui par exemple, parce que moi j'en voit pas vraiment comme ça murmura-t-elle
- Sirius Black lança simplement le survivant avec de la douleur dans la voix en pensant à son parrain qui était mort depuis presque deux ans.
- C'est un assassin, il a trahi tes parents comment peux-tu le défendre.
- C'était mon parrain, il n'a jamais trahi mes parents, ni tués les moldus, c'est à cause de Pettigrow, cette sale vermine.
- Pourquoi tu en parles au passé?
- Il est mort il y a de cela deux ans presque, mais bon on est pas là pour parler de moi mais de toi, pourquoi as-tu voulu à ce point mettre fin à ta vie?
- J'en peux plus, mon père m'a ordonné de me marier avec Malefoy mais en même temps je devais vous espionnez toi et Dumbledore, mais on ne peut rien découvrir sur toi, et puis aujourd'hui c'est la rentrée, et pendant ces deux derniers mois, j'ai subit des Doloris presque tout les jours à cause de l'échec de ma mission l'année dernière. J'en peu plus je suis fatiguée.
- Tu devais trouver des infos sur moi, s'étonna le survivant, et qu'est ce que tu as trouvé d'intéressant, juste pour assouvir ma curiosité.
- Bah c'est là justement tout le problème, j'ai absolument rien trouvé et ça fait deux ans que je t'épie dès que je te vois, j'ai rien appris par les professeurs sauf que tu es en de très mauvais termes avec eux, mais autrement tu es aussi mystérieux que la prophétie que cherche mon père. Tu sais c'est pas facile de dénicher les sentiments d'un homme qui parait 24h sur 24 aussi froid que de la pierre.
- C'est le but recherché quand même, mais pourquoi tu as dit parait? Après tout qui te dit que je ne suis pas comme ça
- Tu m'as sauvé la vie, je doute que tu sois aussi sans coeur que tu veux le laisser paraître, et puis pour la première fois depuis 7ans, j'ai vraiment vu tes yeux, ils sont si verts et si puissants que tout le monde doit détourner les yeux en te voyant, mais moi j'y ai vu aussi de la tristesse et de la peine. Tu es un peu comme moi finalement sauf que toi tu ne mérites pas ce qui t'arrive alors que moi si, finit-elle avec des larmes recommençant à couler sur ses joues.
- Et qu'est ce qui te permet de dire ça, dit-il en se levant finalement et en la prenant dans ses bras. Tu sais je crois que ce qui est le plus dur ce n'est pas de se dire que c'est mourir, après tout ce n'est qu'une aventure de plus pour un esprit équilibré, mais le plus dure c'est de continuer à vivre. Tu m'as dit que Voldy avait tué ta mère, tu penses que c'est ce qu'elle voudrait, moi aussi j'ai beaucoup réfléchi après avoir tenté de me suicider, et je me suis dit que je ne pourrais pas mourir avant d'avoir vengé mon parrain, Remus, et mes parents. Alors j'ai fait un choix, je me suis éloigné des autres, j'ai construit mon âme de pierre comme tu dirais, et je me suis mis à étudier. Fais comme moi, si tu le souhaites, étudies devient plus forte et venges là. En mourrant de cette manière tu ne pourras de toute manière jamais avoir l'âme en paix. Un jour on m'a dit que c'était nos choix qui déterminaient ce que l'on devenait dans le futur et non ce qui se trouvait dans notre sang. En plus tu dis que tu ne vaux pas grand chose car tu es une Serpentard et que tu es la fille de Voldemort, mais pense que le survivant a failli se retrouver aussi dans cette maison.
- Quoi s'étonna la jeune fille en écarquillant les yeux de stupeur.
- J'ai juste supplié le choixpeau de me placer à Gryffondor, alors maintenant arrêtes de te dire que tout les Serpentard sont forcément mauvais, c'est juste leur éducation qui est mauvaise lança Harry avant de voir qu'il était déjà 2heures du matin. Tu devrais retourner dans ton dortoir et profiter des quelques heures de sommeil qu'il te reste pour te reposer.
- J'ai pas envie de retourner là bas murmura-t-elle.
- Morgana, il faut que tu sois forte, et si tu as besoin de parler ou de rester un peu loin des Serpentard tu pourras toujours revenir ici tu es la bienvenue.
- Comment peux tu faire autant confiance à la fille de ton ennemi mortel lui demanda-t-elle un peu surprise.
- Si tu m'aurais voulu du mal tu n'aurais jamais pu rentrer dans cette pièce, et j'ai posé ou cas où quelques petits sorts sur la pièce qui t'aurais envoyé à l'autre bout du château si tu m'aurais trompé.
- Merci Harry, tu n'es pas du tout comme tu voudrais que tout le monde te voie.
- C'est le but ma chère, sourit malicieusement Harry, puis dans un élan insoupçonné il posa ses lèvres sur sa joue et lui dit tendrement, prends soin de toi surtout.
- Promis j'essayerais, répondit timidement la jeune en essayant de cacher ses joues rosit, et au fait je m'appelle Abygaël Mastoria, personne ne sait que je suis la fille de Voldemort, Malefoy est complètement déchaîné car son père aussi approuve le mariage et qu'il croit que je suis pas de sang-pur.
Sur ces quelques paroles elle passa la porte et retourna silencieusement dans les sombres cachots qui lui servaient de salle commune. Harry quand à lui, se remit vite fait au travail, il n'avait pas sommeil et il ne devait pas se laisser détourner de son objectif. Néanmoins bien que les sciences contre les forces du mal le passionnaient il ne pouvait pas se sortir de la tête ces doux yeux bleus totalement désespérés. Après une bonne demi-heure à essayer de travailler, il referma le livre et alla prendre une bonne douche pour se détendre. En sortant de la salle de bain il prit dans son armoire pharmacie, une dose de potion de sommeil qu'il bu dès qu'il fut dans son lit.
Le lendemain il se réveilla à 6heure comme il en avait prit l'habitude depuis quelques années, il regarda le plafond un moment en se demandant comment il avait fait pour s'attacher autant à Morgana ou plutôt Abygaël en l'espace d'une soirée. Il avait mit tellement de temps pour s'éloigner de ses amis et des autres, qu'il pensait qu'il ne pourrait plus jamais se rapprocher d'une personne. Et quand même le comble était qu'il s'agissait de la fille de son pire ennemi mais la douleur et la tristesse qu'il avait vue dans ses yeux avaient fait fondre ses barrières comme neige au soleil. Il se promit de ne pas s'éloigner d'elle comme des autres mais il garderait quand même ses distances, il ne pouvait pas permettre de la mettre en danger encore plus qu'elle ne l'était. Il se leva et passa une des ses robes de sorciers qu'il avait demandé à Dobby de lui envoyé dans sa chambre et il sortit dans le couloir en faisant attention à ce que personne ne le voit sortir de la toile car il savait que Dumbledore et les professeurs recherchaient activement l'endroit où il disparaissait les trois quarts du temps. Il prit son livre de métamorphose avancé qu'il lisait la vieille et se dirigea vers la grande salle, ignorant les autres au passage. La routine quotidienne avait repris le dessus. Il s'installa au bout de la table et se mit à manger en silence, soudain il sentit sur lui un regard perçant, il leva furtivement les yeux et un petit sourire étira ses lèvres en voyant qu'il s'agissait de Morgana. Elle aussi portait un masque de froideur, ne laissant aucunement entrapercevoir sa détresse. Bientôt la salle fut pleine et Dumbledore se leva pour faire une annonce.
- Cher élèves, je tiens à vous rappelez qu'il est strictement défendu de se promener la nuit dans les couloirs, dit-il en regardant fixement Harry qui l'ignorait. De plus si vous vous promenez et cela en toute illégalité je tiens aussi à vous dire que même si elle n'est pas très bruyante dans le noir, il ne faut pas écraser Miss Teigne. Je vous dit tout cela car c'est ce qui est arrivé cette nuit, maintenant cette pauvre chatte se trouve à l'infirmerie avec une patte cassée et pas mal de bobo.
A cette annonce tout les élèves regardèrent surpris le directeur puis se mirent à rire mais le plus silencieusement possible pour ne pas se faire réprimander. Cette ambiance fut vite brisée par l'entrée des hiboux pour le courrier matinal. Harry sursauta quand il sentit qu'on lui mordillait l'oreille, il fut surpris de voir qu'il s'agissait d'Hedwige mais il le fut encore plus quand il se rendit compte qu'elle portait un paquet avec elle. D'ailleurs tout le monde devait se demander de quoi il s'agissait car il ne recevait jamais de courrier, les plus prêts de lui s'éloignèrent immédiatement craignant que ce ne soit un message du seigneur des ténèbres mais le survivant s'en moqua comme de sa première chaussette qui d'ailleurs ne lui avait même pas appartenu, et ouvrit son paquet. Un sourit malicieux étira ses lèvres quand il vit qu'il s'agissait de la cape qu'il avait utilisé la vieille pour couvrir Morgana, il trouva un petit papier à l'intérieur et le prit entre ses mains:
Désolée je te l'ai embarqué sans faire exprès, en tout cas on est très bien dedans.
A bientôt
M.J
PS: je viendrais sûrement te rendre visite ce soir.
Il sourit et fit brûler le petit papier, on ne savait jamais en ces temps de guerre, tout pouvait se savoir si on laissait des preuves, alors le mieux était de tout réduire en cendre immédiatement. Il déplia sa cape soigneusement pliée et la passa par dessus sa robe en faisant disparaître les papiers qui l'entouraient. Il se leva en ignorant toujours les regards surpris des autres et alla en direction de Mc Gonnagal pour prendre les emplois du temps. Il les distribua à ses camarades en ignorant leurs questions et prit le sien en sortant de la salle. La semaine commençait assez fort, 4heures de potions classe ASPIC avec les Serpentard, puis l'après midi, métamorphose et SCM. Il fourra l'emploi du temps dans sa poche et fit venir à lui toute ses affaires pour les potions et se rendit dans la salle de classe qui se trouvait encore dans les lugubres cachots de Poudlard. Comme depuis plusieurs années il fut le premier devant la salle de classe, en Gryffondor il fut rejoint par Hermione qui était la seule à Gryffondor, à part lui, à avoir eu ses buses dans cette matière. Un troupeau bruyant arriva, Harry ne prit même pas la peine de lever la tête car il savait qu'il s'agissait des Serpentard. En effet les trois quarts des Serpentard étaient là, le survivant se doutait bien que leurs parents avaient acheté leurs buses dans cette matière mais il s'en moquait. Il nota quand même que sa nouvelle amie était là, et Malefoy la collait comme une sangsue et elle semblait prête à le frapper. Dans un tourbillon de chiffons Rogue arriva et leur ordonna de rentrer dans la salle en silence. Harry se mit devant comme d'habitude, il était devenu extrêmement bon dans cette matière mais il s'en moquait du regard des autres, son seul but était de progresser toujours et encore. Rogue donna les instructions et il se mit au travail mais il sentit sur lui le regard oppressant de son professeur.
En effet ce dernier ce demandait comment un vaurien comme Potter avait pu réussir à devenir aussi bon dans un art aussi délicat qu'était les potions. Quand Dumbledore avait voulu savoir ce qui se passait avec son élève c'était lui qui avait été chargé de la manière brutale. Quand il lui avait demandé ça, il avait savouré ce moment comme si le mage noir était mort mais il n'avait pas réussi à faire réagir le jeune homme et ça l'énervait encore. Mais le pire était que plus il se fâchait contre lui, plus ce garnement progressait, et la puissance qui se dégageait de lui quand il foudroyait les gens du regard le faisait frémir d'une façon effroyable. Il avait peur d'un gosse de 17ans et ça le révoltait, il avait peur qu'il prenne la tête encore plus grosse et qu'il ne devienne un second Voldemort, et alors si il faisait ça le monde sorcier était perdu. Ses points se crispèrent quand il se rendit compte qu'il avait presque finit sa potion et qu'elle avait l'air absolument parfaite. Décidément ce gamin commençait déjà à lui retaper sur le système et il n'en était qu'au premier jour de cour.
Une fois qu'il eut finit sa potion, Harry sortit son livre et continua sa lecture, il devait apprendre encore et toujours, il ne devait pas se relâcher une seule minute sinon ce serait catastrophique. Lorsque la cloche sonna au bout de quatre heures il se leva et se dirigea vers sa chambre, il sentit derrière lui une personne qui le suivait alors il accéléra la cadence, d'abord doucement puis de plus en plus vite, quand il fut sure que personne ne pourrait le voir il se transforma et couru le plus vite qu'il pouvait et traversa en vitesse le tableau. Il lança un sort sur la porte pour voir au travers et quelques minutes plus tard il vit le professeur Rogue continuer tout droit.
- Ainsi ils n'ont toujours pas abandonné à me débusquer dans le château!! Ils peuvent toujours courir avant de me trouver rit-il avec sadisme dans la voix.
Il appela Dobby par la cheminée et lui demanda un plateau de nourriture qui arriva quelques minutes plus tard. L'après midi ne fut pas tellement différente de la matinée, et il la passa dans le silence et dans l'écoute la plus totale, ne répondant même pas aux questions qu'on lui posait, ce qui à chaque fois rendait nerveux ses professeurs. D'ailleurs McGonagall le retint à la fin de son cours pour lui dire que le directeur voulait le voir après le dîner, dans son bureau. Comme d'habitude il s'y rendit mais le professeur parla seul pendant une bonne heure, Harry complètement en train de penser à autre chose plutôt que de l'écouter. Quand il se leva pour partir il ne savait même pas si Dumbledore avait finit ou pas. Il se rendit dans sa chambre et fut surpris de trouver sa nouvelle amie endormie sur le canapé la tête posée sur un livre de défense qu'elle avait du trouver dans la bibliothèque qui se trouvait dans une salle à coté. Il sourit doucement et alla dans sa chambre pour se passer des vêtements beaucoup plus décontractés, il passa un simple jean noir avec un pull à col roulé bien moulant de la même couleur. Il secoua doucement la jeune fille qui se réveilla en sursaut puis quand elle vit Harry elle soupira de soulagement.
- Bonjour tu vas bien dit-elle en lui faisant une bise sur la joue.
- Bien et toi?
- Bah la routine, Malefoy essaye de savoir désespérément qui je suis, j'ai toujours envie de me balancer dans le vide, et puis les cours qu'est ce que c'est chiant, je me demande comment tu fais pour avoir toujours un nez dans les bouquins mais à part ça toi?
- Bah comme toi, les cours, Dumby qui veut savoir où je squatte et la routine. Alors comme ça Malefoy ne sait pas qui tu es? Il doit en être vert de penser qu'il ne va pas épouser une grande renommée, et Parkinson ne doit pas beaucoup t'aimer non plus? Dit-il en s'asseyant par terre devant la cheminée.
- Nan parkinson a déjà essayé de m'intimider, elle croit que j'ai peur d'elle mais elle rêve, je n'aurais jamais peur d'une fille comme elle. Et Malefoy essaye de me draguer mais c'est déplorable.
- Je sais j'ai vu ça ce matin, j'ai failli rigoler mais bon je ne suis pas supposée trop te connaître.
- Tu sais c'est bizarre quand on te voit dans la journée on dirait que tu es dans ta propre bulle, mais tu as l'air de savoir tout ce qui se passe autour de toi, c'est assez bizarre non?
- Peut-être je sais pas, tu sais c'est une habitude que j'ai prise, bon allez racontes moi ton enfance que je te connaisse un peu mieux, car mon coté divinatoire me dit que nous serons à même à nous retrouver souvent dit-il d'une voix mystérieuse en imitant Trelawney.
La jeune fille explosa de rire et se laissa tomber par terre à coté du jeune homme.
- Je suis née le 23 décembre 1980, ma mère s'appelait Gaella Mastoria, et je ne sais pas comment elle s'est retrouvé avec mon père, mais en tout cas dès que je suis née, il a commencé à la mettre sous imperium général, puis quand il a disparu un an après, l'imperium a cessé et elle m'a prise avec elle et on est partit à l'autre bout de l'Angleterre. Mais quelques années plus tard alors que je ne savais pas qui était mon père un homme est arrivé, il bégayait affreusement, j'avais 9ans à l'époque. Puis sans signe avant coureur il a tué ma mère sous mes yeux, j'ai voulu fuir mais il m'a retenu et il m'a endormi artificiellement. Quand je me suis réveillée je me trouvais dans un immense manoir, j'ai appris alors mes origines et il m'a mise aussi sous imperium et il a commencé à m'instruire à la magie noire, lorsque j'ai été en age de rentrer à Poudlard je suis restée sous le nom de ma mère mais Dumbledore savait qui était mon père et pourtant il n'a jamais rien fait. En tout cas avec la puissance de certains élèves comme toi et granger, les barrières de l'école deviennent plus puissantes, l'imperium avait de moins en moins d'effet sur moi, mais je n'avais jamais réussi à ravoir totalement le contrôle sur moi. Mais ça a été encore pire quand il est revenu totalement à la vie, pendant ces vacances il m'a appris que mon destin serait avec Malefoy et que je devais trouver toutes les failles possibles pour te tuer vu que je n'avais pas réussi à les trouver l'année dernière. Cependant ce à quoi il ne s'attendait pas ce fut que dès que j'ai passé le portail du château l'imperium c'est complètement dissipé, alors je me suis dit que je préférerais mourir tant que j'avai le contrôle de moi même avant de faire quelques choses que je regretterais vraiment mais tu es arrivé et tu m'as sauvé acheva-t-elle des larmes ruisselantes sur ses joues.
- Je vois, je comprends pourquoi tu voulais en finir, mais tu sais on peut résister à l'imperium il faut que ta volonté soit supérieur à tout, c'est ça qui m'a sauvé en quatrième année quand Voldy me l'a lancé à moi aussi.
- Merci dit-elle doucement en se calant sur son épaule.
- Pourquoi? s'étonna le survivant.
- Pour m'écouter, me rassurer, je n'aurais jamais pensé trouver quelqu'un comme toi un jour et le pire c'est que je t'ai fait confiance tout de suite et que ça ne me ressemble pas du tout.
- Moi aussi je t'ai fait rapidement confiance, et ça m'a aussi surpris à mon avis. Et puis toi ça te fais du bien de parler mais moi ça me fait du bien d'avoir un peu de compagnie, je sais que je dois devenir plus fort mais quand même à la longue la seule présence des livres devient pesante. Je suis heureux que tu sois venue me voir ce soir, j'ai adoré ton petit mot avec la cape. Je me demandais de qui venait le paquet et j'étais pas le seul.
- Oui quand je me suis réveillée je l'ai vu au pied de mon lit et je me suis dit que si quelqu'un trouvait une cape de Gryffondor chez les Serpentard, j'aurai de très gros risque de me faire tuer par les autres. Ta chouette est très intelligente aussi, on aurait dit qu'elle avait prévu que je viendrai car dès que je me suis approché des hiboux elle s'est présentée devant moi majestueusement.
Quelques secondes passèrent avant qu'elle ne demande timidement.
- Tu pourrais me raconter ton enfance à toi, je connais l'histoire avec un Grand H mais je ne connais pas vraiment ta vie.
Harry réfléchit quelques minutes en regardant les yeux suppliant de son amie et il se mit doucement à lui raconter son passé chez les Dursley, sa vie passé en esclavage, puis sa rentrée à Poudlard avec l'affrontement du Troll, et celui de Quirell qui voulait s'emparer de la pierre philosophale, puis il lui raconta la deuxième année avec Dobby qu'il lui promit de lui présenter et la chambre des secrets. Il s'arrêta après sa seconde année en voyant la jeune fille gardée difficilement ses yeux ouverts. Il sourit et lui conseilla d'aller se coucher. Elle grogna un peu mais abandonna vite en voyant qu'elle ne tenait plus debout. Il lui proposa de la ramener en sachant qu'avec ce qui c'était passé la vieille la surveillance avait doublé dans les couloirs. Il la laissa devant sa salle commune et après l'avoir embrassé sur la joue disparut dans la noirceur des couloirs. Elle sourit rêveusement en regardant le couloir où son seul et unique ami venait de partir et elle passa rêveusement sa main sur sa joue.
Les jours qui suivirent devinrent vite moins ennuyeux pour Harry, la journée il avait les cours et le soir à partir de 10h sa jeune amie le rejoignait et ils discutaient de tout et de rien, ils s'étaient pris de nombreux fou rire ensemble et ça leur faisait du bien. Ils prenaient un peu du courage de l'autre et ils allaient beaucoup mieux moralement. En plus chacun de son coté commençait à ressentir des sentiments de plus en plus fort pour l'autre mais aucun n'osait le dire de peur de briser cette amitié si fragile et si nouvelle mais tellement importante.
Mais plus le temps passaient, plus ils devaient faire attention car maintenant Harry ne retournait plus du tout dans la salle commune des Gryffondor et les professeurs cherchaient à toutes heures du jour et de la nuit où il se trouvait car sa puissance magique devenait de plus en plus importante et il participait de moins en moins aux cours.
En effet sachant déjà tout ce que les professeurs enseignaient Harry trouvait qu'il s'agissait d'une perte de temps, il n'allait même pas aux réunions de préfets en chef. Lors d'une de ses nombreuses convocations dans le bureau du directeur celui-ci l'avait menacé de lui retirer son insigne et il s'était levé l'avait sortit de sa poche et l'avait tendu au directeur, mais celui-ci lui avait laissé en soufflant de mécontentement. Les rares informations qu'il avait, provenaient de sa jeune amie qui lui rendait visite presque tous les soirs.
Aujourd'hui ne faisait pas exception, il était perdu dans son livre de défense au niveau Aspic 4 et il n'avait pas entendu la jeune fille passée par le tableau. Elle profita de son inattention pour prendre son élan et lui sauter dessus, il sursauta en ce demandant ce qui arrivait et il tomba sur les deux yeux bleu rayonnant de malice de Morgana. Elle sautillait de joie et quand elle voulu se redresser elle dérapa à cause du bord de sa robe et tomba par terre aux pieds du survivant. Elle se mit à rire sans pouvoir s'arrêter en se tortillant par terre pendant que le jeune homme se demandait ce qui se passait. Il sourit puis se mit à genoux à coté de la jeune fille avant de lui faire des chatouillis, ce qui la fit hurler de rire en suppliant le jeune homme d'arrêter.
- Arretesssssssss, te plaiiiiiiiiiiis parvint-elle à articuler entre deux rires.
- De quoi que tu as dit j'ai pas tout compris demanda naïvement le jeune homme en continuant ses chatouilles, il adorait l'entendre rire surtout quand il ne reflétait aucun cynisme et juste de la joie.
- Plus … chatouille répéta-t-elle haletante.
Harry sourit et arrêta sa douce torture, il la vit se redresser avec difficultés en essayant de calmer son rire puis elle se jeta sur le jeune homme qui perdit l'équilibre, et elle se mit à lui faire de nombreuses chatouilles aussi. Cela dura cinq bonnes minutes avant qu'elle n'arrête. Quand ils furent tout les deux calmés, ils s'adossèrent au canapé et Harry reprit la parole:
- Alors qu'est ce qui m'honore d'être sorti de mes pensées aussi brutalement.
- J'ai pris une décision importante, et un évènement va m'aider à le concrétiser et je vais avoir besoin de toi mon cher ami dit-elle en souriant malicieusement bien que derrière on pouvait entendre une détermination à toute épreuve.
- Je t'écoutes répondit le survivant en reprenant son habituel masque de réflexion.
- Je vais montrer à mon père que je suis plus sous ses ordres, je veux arrêter de vivre en permanence dans cette peur qu'il me découvre, comme ça si je meurs, je serais morte en m'étant battu pour ce que je crois de juste. Je veux devenir comme toi, une personne qui croit en ce qu'il fait et qui le fait pour montrer aux gens qu'il aime qu'il les venge. Je veux que ma mère soit fière de moi.
Harry dans un élan de tendresse la prit dans ses bras et lui murmura doucement en faisant tendrement des cercles sur son dos.
- Merci Meg, merci pour tout.
- Pourquoi tu me remercies dit-elle en passant ses bras sur sa taille pour savourer cette étreinte, c'est moi qui devrait te remercier, y'a trois mois, c'est toi qui m'a sauvé en m'empêchant de sauter et maintenant je veux profiter au maximum de ma vie et même si elle doit être courte, je veux vivre libre.
- Et en quoi auras-tu besoin de moi pour ça?
La jeune fille s'éloigna de Harry et avec un sourire malicieux déclara:
- Vas y avoir un bal à noël et j'ai un plan pour que ce soit grandiose, personne ne va en revenir et peut-être même qu'il y aura un début de rapprochement entre nos deux maisons.
La soirée qui suivit, Morgana expliqua avec un enthousiasme non dissimulé son plan pour la soirée de noël, Harry d'abord pas très heureux de devoir aller à ce bal, changea vite d'idée quand il entendit le plan diabolique de son amie. Il devait attendre une vingtaine de jour encore pour arriver au bal mais il avait hâte de pouvoir y être.
La première partie du plan était en deux étapes, d'abord Harry devait revenir peu à peu en cour, et il eut droit à un bon paquet de retenu pour ne pas être venu précédemment et beaucoup de convocation dans le bureau du directeur, d'ailleurs pour la première fois de sa vie ce dernier s'était fâché mais Harry n'avait pas bronché et n'avait pas détourné les yeux, il voulait lui montrer qu'il n'était plus le petit garçon complètement abattu qu'il avait manipulé. Le vieux sorcier l'avait alors menacé de l'expulser et Harry s'était levé avec un sourire démoniaque et avait déclaré simplement:
- Puisque je suis renvoyé, je vous dit adieu.
Et après il avait fait mine de s'en aller, bien sur Dumbledore l'avait retenu et s'était excusé mais Harry avait repris son visage de marbre et semblait à nouveau indifférent à ce que disait le directeur. Morgana de son coté, s'occupait des Serpentard, comme elle s'y attendait Drago l'avait invité, car son père l'avait obligé, après tout ils étaient supposés fiancés. En bref tout se mettait en place doucement mais sûrement. Et enfin le jour du bal tant attendu arriva enfin. Harry s'était habillé en moldu avec un simple pantalon blanc et une chemise en soie bordeaux, alors que normalement c'était un bal sorcier mais il s'en moquait des autres, il était fier d'avoir des origines moldues du coté de sa mère et il voulait le montrer à tous. Son entrée se fit remarquer, de un à cause de sa tenue et ensuite car il était tout seul. Beaucoup de filles avaient tentées de l'inviter mais aucune n'avait réussi à le faire dire oui. Il s'installa à une table en compagnie d'autre Gryffondor mais il resta muet se contentant de regarder fixement les doubles portes. Puis soudain il l'a vit arrivé, elle était absolument magnifique, elle portait une robe noir avec des broderies en argent, ses longs cheveux étaient légèrement bouclés, et elle portait un maquillage très sobre qui la mettait admirablement bien en valeur. Mais ce qui inquiéta la plupart des gens fut le sourire démoniaque qu'elle faisait, à coté d'elle Malefoy souriait fièrement de tenir le bras d'une si belle femme. D'ailleurs ce dernier le vit seul, et lui fit un sourire vantard. Le repas se passa doucement dans une bonne ambiance, Harry écouta les conversations de ses camarades et appris ainsi qu'il tenait la tête du championnat de Quidditch, et plusieurs couples aussi s'étaient formés. Bientôt Dumbledore se leva et réclama le silence.
- Je vous demanderai à tous de vous éloigner des tables que l'on puisse les pousser sur les cotés et ainsi vous pourrez danser tranquillement.
Tout le monde s'exécuta et quelques minutes plus tard plus aucunes tables n'encombraient le passage.
- Maintenant je demanderais aux préfets en chef de bien vouloir ouvrir le bal, si il le souhaite bien sur déclara Dumbledore sachant que Harry était venu seul.
Comme attendu Hermione et Ron se rendirent sur la piste et quand tous regardèrent Harry, il fit un sourire diabolique puis se dirigea vers le groupe vert et Argent, Malefoy le vit arriver vers lui et fronça les sourcils mais il ouvrit la bouche de stupeur, comme tout le reste de la salle, en l'entendant s'adresser à sa cavalière.
- Morgana me ferais tu l'honneur d'être ma cavalière, s'il te plait? demanda-t-il en lui présentant sa main.
- Morgana!!!!!! s'exclamèrent tous en même temps.
- Mais avec plaisir mon cher ami répondit-elle en souriant sincèrement.
Elle lui prit la main et ils se dirigèrent ensemble au centre de la piste, ils savaient que tout poudlard et même les professeurs les regardaient de façon extraordinaire mais ils s'en moquaient ils voulaient profiter de la soirée. Un air de valse viennoise retentit et ils se mirent à danser ensemble, yeux dans les yeux, complètement à part, ils étaient conscients de l'effet qu'ils avaient fait sur la salle, puis Harry avec un sourire malicieux déclara à sa compagne.
- Les dés sont lancés te voila au même titre que moi maintenant il va vouloir te tuer, j'espère que j'ai bien fait.
- Harry ne t'en fait pas que je sois amie ou non avec toi, il m'aurait tué un jour ou l'autre alors autant que je le sois en étant libre. Mais je suis déçue marmonna-t-elle la mine boudeuse.
- Pourquoi s'étonna le survivant.
- Je sais pas j'aurai voulu beaucoup plus d'impact ça aurait été plus drôle.
- Moi j'ai une idée si tu veux lui confessa-t-il en ralentissant le mouvement de la valse en la fixant droit dans les yeux.
- Ah oui demanda-t-elle en déglutissant difficilement, les yeux de Harry la faisant frémir d'anticipation.
- Oui chuchota-t-il avant de capturer doucement ses lèvres.
Au moment où leurs lèvres se joignirent ils s'arrêtèrent définitivement de danser, les autres dans la salle ne disaient plus un mot, ils regardaient ahuri un Gryffondor et une Serpentard en train de s'embrasser passionnément au centre de la piste de danse. Le plus choqué fut Malefoy, il venait de se faire ridiculiser devant tout le monde et en plus on lui avait piqué sa fiancée. Sur la piste Morgana soupira de bonheur et elle passa ses bras derrière la nuque du survivant pour le rapprocher un peu plus d'elle. Elle laissa échapper un gémissement de plaisir quand elle reçu en elle la langue chaude de son compagnon qui resserrait par la même occasion son étreinte au niveau de sa taille. A ce moment là plus rien ne pouvait les atteindre ils étaient heureux et ils en profitaient, ils attendaient ce moment depuis tellement longtemps qu'aucun des deux ne voulaient cesser d'embrasser l'autre. Finalement la dure réalité les rattrapa et ils se séparèrent pour reprendre leur souffle mais ils ne se quittèrent pas une seule seconde des yeux. Ils se sourirent doucement avant de se remettre à danser, yeux dans les yeux.
- J'ai un truc super grave à t'avouer Harry, confessa Morgana les joues rosies de plaisir.
- Ah bon demanda-t-il avec un sourire que plus personne à Poudlard ne lui avait vu depuis la fin de sa 5ème année.
- Je crois que je suis raide dingue de toi, purement et simplement lui chuchota-t-elle au creux de l'oreille.
- Mince alors je crois que c'est pareil de mon coté, je crois que nous somme fichus rit-il avant de l'embrasser à nouveau tendrement.
Lorsque la danse fut finie, il n'y eut aucun applaudissement, tous étaient trop choqués par ce qu'ils venaient de voir. Le survivant celui parmi tous qui devrait détester le plus les Serpentard, dansait avec l'une d'entre eux et en plus l'embrassait. Finalement ils sortirent de leur état de choc par un rock'n roll endiablé. Ils se rendirent tous sur la piste pendant que Harry et Morgana s'éclipsaient discrètement de la salle de bal, ils allèrent un moment au bord du lac, mais le froid les rappela assez vite à l'ordre et ils finirent par retourner à l'intérieur. Ils étaient dans le hall et se demandaient quoi faire. Un slow retentit depuis la Grande Salle et Harry avec un sourire enlaça sa compagne et ils se mirent à danser. Ils passèrent le reste de la soirée à s'amuser et à déambuler dans les couloirs, reprenant leur masque de froideur dès qu'ils croisaient quelqu'un. Ils allèrent dans la pièce d'Harry en prenant grand soin de ne pas se faire voir, et dès qu'ils furent en sécurité, ils s'embrassèrent langoureusement voulant rattraper tout le temps qu'ils avaient perdus. Finalement ils s'assirent confortablement sur le divan et s'endormir tendrement enlacés sans même s'en rendre compte.
Le lendemain matin lorsque Morgana se réveilla il lui fallu quelques minutes pour enfin se souvenir où elle était mais aussi pour se remémorer la merveilleuse soirée qu'elle avait passé en compagnie de son compagnon. Elle regarda un peu autour d'elle et vit qu'elle se trouvait dans le lit de Harry dans sa chambre mais il n'y avait aucun signe de lui. Elle entendit dans "l'appartement" une musique étrangement calme, elle se leva et se dirigea vers la source du bruit, elle arriva devant une salle ouverte et elle resta surprise. En effet elle avait essayé plusieurs fois de pénétrer à l'intérieur mais jamais la porte n'avait cédé. Elle passa la tête par l'ouverture et vit le survivant habillé de seulement un pantalon noir ample, il faisait des gestes lents et tellement liés qu'on aurait dit une danse, il suivait les variations de la musique et elle crut avoir une hallucination quand elle distingua une espèce de halo doré autour de lui. Soudain la musique stoppa d'un coup et des dizaines de boulle de dimensions diverses se précipitèrent vers lui, certaines eurent des piques qui sortirent de l'intérieur, d'autre qui s'enflammèrent et d'autres qui semblaient avoir une vie propre à elles. Elle allait crier à son compagnon de faire attention mais elle n'eut pas le temps que le survivant avait sortit sa baguette et attaquait de sorts qu'elle ne connaissait même pas. Des boules furent détruites, d'autre épinglées contre le mur, et d'autre gelées sur place. Toutefois il n'eut pas le temps de voir une aux lames acérées passées derrière lui et lui écorcher vif le dos. Il hurla de douleur avant de se tourner férocement vers la boulle et de l'envoyer au travers du mur où elle explosa. Morgana se précipita vers lui et il fut surpris de la voir à coté de lui.
-- Mon dieu Harry, est-ce que tu vas bien s'inquiéta-t-elle en voyant immédiatement son dos en sang.
- Ne t'en fais pas j'ai déjà vue pire, avec une bonne potion ça passera confessa-t-il en se dirigeant vers une armoire où il prit une potion verte striée de bleu à l'intérieur.
Il la but d'un seul coup en grognant face au goût infect et son dos cicatrisa immédiatement. Morgana s'approcha religieusement de son dos et passa une main dessus comme pour s'assurer que ce n'est pas un mirage. Elle leva les yeux interrogateurs vers son le survivant qui souriait malicieusement.
- C'est une potion que j'ai mise au point, elle est infecte mais remarquablement efficace. Et toi tu as bien dormi, je t'ai mise dans mon lit quand je me suis réveillée, j'ai pensé que tu dormirais mieux comme ça.
- Ça fait une éternité que j'ai pas aussi bien dormi lança-t-elle en s'approchant du jeune homme et en passant ses bras autour de sa taille.
- Alors ça me rassure murmura-t-il en approchant très doucement ses lèvres de celles de la jeune fille qui subissait ça comme une torture.
- Tu vas m'embrasser oui s'impatienta-t-elle avec un sourire malicieux.
- Je sais pas, tout dépend du pourquoi de la chose répondit-il malicieusement en restant à quelques millimètres des lèvres de la jeune fille.
- Sadique minauda-t-elle
- Non réaliste chuchota-t-il pour finalement s'emparer des lèvres sucrées de sa compagne.
Elle gémit de plaisir et se colla encore plus à lui, elle décida d'elle même d'approfondir le baiser, pensant qu'elle devait aussi prendre des initiatives dans leur nouveau couple. Ils ne surent combien de temps ils restèrent ensemble enlacés au milieu de cette pièce regorgeant de choses bizarres, mais ils étaient heureux et ne voulaient pas briser le moment qui pour une fois leur appartenait à eux et à eux seuls. Quand ils daignèrent enfin se décoller l'un de l'autre, ils restèrent en silence un moment puis Harry déclara malicieusement en éloignant la jeune fille de lui et en la faisant tourner sur elle même.
- Cette robe te va vraiment très bien, tu es parfaite comme ça.
- Tu rigole je dois ressembler à une dingue. T'a vu la tête que j'ai rouspeta-t-elle en lui montrant ses cheveux complètement désordonnés.
Le jeune homme sourit malicieusement en se disant que définitivement il n'était pas le mieux placé pour faire des reproches aux autres concernant leurs cheveux, surtout lorsqu'ils étaient désordonnés. Il écouta sa petite amie se plaindre pendant un moment au sujet de ses cheveux complètement loufoques qui la faisait passer pour une détraquée. Finalement il l'embrassa et elle comprit ainsi qu'elle n'avait pas de soucis à se faire et que même si elle ressemblait à une folle elle lui plaisait ainsi. Après un moment à passer yeux dans les yeux, il lui expliqua qu'il avait encore deux trois petits entraînements à finir et qu'ensuite il aurait toute la journée pour eux deux. Elle hocha la tête en signe de compréhension, elle savait qu'en sortant avec elle, Harry avait prit un énorme risque et avait baisser une de ses barrières majeures alors il ne devait plus mettre de frein sur ses entraînements et elle le comprenait amplement. Décidant de le laisser seul pour ne pas le déranger, elle retourna dans la chambre du jeune homme et son regard se porta sur la porte de la salle de bain, elle avait envi d'aller se détendre sous une bonne douche chaude mais il y avait un problème, elle n'avait aucun vêtement de rechange. Souriant avec malice elle s'approcha des affaires de son compagnon et prit une de ses chemises, une fois dans la salle de bain elle se déshabilla et lava à la main ses sous-vêtements avant de les faire sécher avec un sort de séchage. Une fois qu'elle eut finit elle entra avec volupté dans l'eau chaude et se détendit. En effet, non content de posséder un appartement complètement caché dans Poudlard, le survivant avait aussi une des plus luxueuse salle de bain qu'il avait été permis à la jeune fille de voir. Quand elle se rendit compte que ça faisait un moment qu'elle était dans l'eau, elle sortit et se sécha, elle parvint avec quelques difficulté à dresser ses cheveux et les accrocha à l'aide d'un crayon et elle s'habilla avec juste la chemise de Harry par dessus ses sous vêtements, elle soupira de bien être en sentant l'odeur fruité de son compagnon envahir ses sens. Elle se mit à rire légèrement quand elle se rendit compte que la chemise lui arrivait jusqu'aux genoux et qu'elle ne voyait pas le bout de ses mains à l'intérieur. Elle retourna dans la chambre de son compagnon et se rassit calmement sur le lit en se perdant dans ses pensées, soudain son attention fut tirée par un livre sur la table de chevet de son compagnon. Elle le saisit légèrement surprise, non pas car il s'agissait d'un livre ça elle était habituée maintenant mais plus car ce n'était pas un livre de cour. Elle ouvrit à la première page et ce qu'elle vit la toucha, il y avait un couple devant une grande maison et ils serraient tendrement un petit bambin qui essayait désespérément de piquer les lunettes de son père. Elle fut touchée par le bonheur qui irradiait de cette photo et une larme coula sur sa joue en se rendant compte que c'était son père qui avait tout brisé dans la vie du couple. Elle continua à tourner les page précautionneusement et elle reconnu légèrement quelques personnes présentes, elle avait reconnu le père de son amant, James Potter, puis aussi le criminel recherché Sirius Black qui fut le défunt parrain de Harry, puis aussi le Professeur Lupin qui lui aussi était décédé. Elle vit aussi d'autres photos où le survivant se trouvait avec des Gryffondor, puis il y eut une photo seule, et elle fut surprise de voir qu'il s'agissait d'elle. Dessus elle souriait alors que Harry venait de rabrouer avec un talent hors pair son ex-fiancé. Elle était tellement perdue dans sa contemplation des photos qu'elle ne vit pas le jeune Potter la contempler depuis l'entrée de la pièce.
En effet Harry avait finit depuis quelques minutes son entraînement et était parti à la recherche de sa petite amie, il l'avait finalement retrouvé dans sa chambre et plus précisément dans son lit un livre à la main. Il fixa intensément le livre et l'identifia comme étant son album photo. Il se sentit toucher quand il vit une fine larme perlée aux coins de ses yeux.
Il s'approcha doucement d'elle et finit par se rendre compte qu'elle ne portait qu'une simple chemise et pas une simple chemise quelconque, il s'agissait d'une des siennes. Inconsciemment ses hormones reprirent le dessus et il se demanda si elle portait autre chose sous ce bout de tissu. Son regard se posa sur ses fines jambes totalement nue et appelant ses caresses, il voyait ses cuisses de façon exquises et il aurait bien voulu les goûter. Se secouant la tête pour reprendre ses esprits il finit par arriver prêt d'elle, elle était en train de regarder une photo de son père et de sa mère, il s'assit à coté d'elle ce qui la fit sursauter.
- Elle était belle n'est-ce pas? dit-il en ne lâchant pas la photo des yeux.
- Ta mère? Oui et quand on regarde les photos où elle est avec toi et ton père, elle semble rayonner de bonheur. Ses yeux sont comme les tiens sauf que elle on ne peut y lire que de la joie de vivre, mais toi tu as toujours une solitude au fond de toi et une douleur qui ne disparaîtra jamais je pense, tu as la lassitude des gens qui en ont trop vu dans la vie. Je suis désolée pour ça, c'est à cause de mon père.
- Oui tu as raison c'est de la faute de ton père et en aucun cas de la tienne, alors arrêtes de t'en vouloir pour quelques choses dont tu n'es pas responsable. Alors cesses de penser comme ça s'il te plait, lui confessa-t-il en la prenant tendrement dans ses bras.
- La jeune fille fit un signe de tête et reposa doucement le livre à sa place pendant que le jeune homme se levait.
Morgana regarda encore une fois le torse nu de son compagnon, elle n'avait qu'une envie à cet instant précis, laisser ses mains vagabonder et caresser ce doux torse musclé. Elle se redressa aussi et se plaça devant son compagnon, qui lui sourit.
- Voyons miss, comment vous habillez vous, cette tenue est totalement indécente s'exclama-t-il avec un feu air choqué.
- Tu voudrais peut-être que je l'enlève le tenta-t-elle en commençant à déboutonner le haut de la chemise.
- Arrêtes toi autrement je ne crois pas que je pourrais me contrôler souffla le jeune homme les yeux rivés sur la chemise qui glissait dégageant ainsi peu à peu un sein…
- Et si je ne veux pas que tu te contrôles? lâcha-t-elle en faisant sauter le dernier bouton et en se collant à son amant.
- Je ne veux pas qu'on ai...
Il ne put continuer plus loin qu'elle venait de le faire taire par un fougueux baiser. A travers ce simple geste elle lui prouva qu'elle voulait passer le cap, qu'elle voulait ne faire qu'un avec lui. Quand elle s'éloigna de lui, elle le regarda dans les yeux et lui dit avec une conviction inébranlable.
- J'ai 99 pour cent de chance de mourir d'ici peu, laisses moi au moins connaitre les joies de l'amour, surtout que je t'aime, et je veux que ce soit avec toi, et avec personne d'autre lui confessa-t-elle les yeux débordants d'amour.
- Je t'aime aussi répliqua le survivant dont les dernier doutes venaient de s'évaporer aussi vite que la neige fondait au soleil.
Ses yeux délaissèrent son visage angélique pour se fixer sur le crayon qui remplaçait l'habituelle baguette pour retenir ses cheveux, cet accessoire le fit sourire typique de son comportement de bonne élève même si elle ne rivalisait pas avec Hermione, il s'avait que c'était une élève assidus dans le travaille que leur donnait les professeurs. Il leva la main gauche et retira le crayon faisant par la même occasion retomber a l'image d'une cascade ses long cheveux cuivré dans son dos sous un soupire d'exaspération de sa compagne….
- Désoler, je les préfères lâchés confessa-il en lançant le crayon sur le bureau derrière elle.
Il posa sa main droite sur sa joue et la caressa doucement…elle ferma les yeux et posa sa main sur celle d'Harry qui lui prodiguait une telle sensation de douceur par se geste si bénin. Puis doucement il la souleva dans ses bras pour venir la poser délicatement sur le couvre-lit en satin.
D'un geste négligent, Harry se débarrassa des vêtements encombrant, dévoilant son corps finement musclé et son désir conquérant, attisé encore par le regard ardent de la Serpentard qui ne l'avait pas quitté de tout son défeuillage. Il rejoignit alors sa compagne et s'empara de ses lèvres offertes. Morgana s'abandonna alors totalement à cette bouche exigeante qui réclamait la sienne avec ferveur. Harry prenait un vrai plaisir à l'embrasser longuement, explorant ses lèvres, sa bouche, son visage et son cou avec une lenteur presque énervante. C'était une délicieuse torture et elle se mit à frissonner quand il mordilla le lobe de son oreille.
Si ses baisers l'avaient étourdies, ses caresses réveillèrent en elle un feu animale. Le contact de ses mains sur ses seins fut un merveilleux supplice tandis que ses doigts jouaient inlassablement avec son mamelon. Elle ne put empêcher un cri de sortir de sa gorge lorsqu'il emprisonna de ses lèvres le petit bout de chair durci, peu après.
Morgana passa une main tremblante dans ses cheveux noir en bataille, les ébouriffant encore plus, alors qu'elle s'offrait sans retenue à sa bouche et à ses tendres exigences. Il se fit plus pressant, accélérant les mouvements de langue sur son mamelon douloureusement tendu, lui arrachant d'autres gémissements de plaisir. Par moment, ses lèvres quittaient la pointe rose de ses seins pour venir s'unir aux siennes. Elle lui rendait ses baisers, s'accrochant presque désespérément à ses larges épaules comme pour ne pas perdre pieds, effleurant les muscles qui saillaient cette peau étonnamment douce chez un homme. Ce corps chaud et ferme l'enivrait. Elle était toute au bonheur de le découvrir, le visage extasié, les yeux clos. Elle s'enhardit, ses mains s'aventurèrent du dos jusqu'à la taille de son amant avec une lenteur vertigineuse…
Haletant, Harry abandonna sa bouche et, avec une lueur dans son regard émeraude, s'attarda sur sa semi-nudité.
- Je veux tout connaître de toi murmura-t-il je veux voir si ce que tu caches est aussi prometteur que le reste.
D'un geste, il fit glisser son vêtement le long de son corps. A la lueur de la chandelle, celui-ci prenait des reflets dorés, la peau luisait doucement comme du miel au soleil. Le souffle court, Morgana se figea, sa pudeur naturelle se mêlant à un étrange sentiment de provocation. Elle entendit alors la voix de Harry… une voix qu'elle eut du mal à reconnaître.
- Tu es belle… bien plus belle que dans mes rêves…
Aucun obstacle dérangeant ne séparait plus leurs corps nus. Leurs jambes se nouèrent. Elle frémit au contact de ce bout de chair tendu et chaud contre sa hanche. Perdue dans le tourbillon de sensations exquis qui la submergeait, elle répondit aux ardents baisers de Harry. Au plus profond d'elle-même, son désir s'aiguisait, presque douloureux. Les caresses, les baisers ne furent bientôt plus suffisants à la satisfaire. Il lui en fallait plus, beaucoup plus… Elle était brûlante du besoin intense de recevoir son amant au plus profond d'elle-même… là où personne ne s'était encore aventuré…
Harry aussi n'était pas loin de céder à l'envie impérieuse qu'il avait de pénétrer dans cette chaleur tentatrice qui semblait l'appeler. Cependant, il se contrôla ne voulant pas aller trop vite, sachant parfaitement que c'était la première fois pour la serpentard.
Il approfondit leur baiser alors qu'une main audacieuse descendait lentement vers la toison nichée au creux du ventre de son amante. Morgana tressaillit en comprenant les intentions de Harry. Instinctivement elle eut un geste de recul mais le sorcier la rassura.
- Non, mon amour… ne me repousse pas… laisse-moi te donner du plaisir, laisse-moi t'apprendre…
A ces mots la timidité de Morgana s'envola, le cœur gonflé de confiance et d'amour, elle lâcha la main de Harry qui poursuivit sa langoureuse descente. Lorsque ses doigts écartèrent délicatement sa chair chaude et humide, elle ne pu s'empêcher de gémir alors qu'un bonheur merveilleux l'inondait. Harry l'observa, attentif au moindre soupir qu'elle poussait. Sa bouche effleura à nouveau ses seins, agaçant les mamelons fièrement érigés. Mais ce fut la torturante caresse de ses doigts qui dissipa les dernières inhibitions de la jeune fille. Sous ses mains expertes, elle se cambra, laissant libre cours à son émoi, tandis qu'il lui enseignait les secrets de son corps. Avec une douceur infinie, il titilla le petit bourgeon de son désir en un délicieux supplice qui fit perdre la tête à sa compagne.
Bientôt elle succomba à ce délire sublime. Elle gémit, lèvres ouvertes, sous l'effet de cet exquis tourment.
- Oui…
Elle se perdit dans les rivages lointain où seule le bien-être était de mise. Cependant, lorsqu'elle sentit le poids de son amant sur elle, elle revint à la réalité et le serra contre elle, écartant les jambes, lui offrant fièrement ce cadeau qu'elle avait préservé jusqu'à présent des convoitises des autres hommes. Cependant, il ne vint pas tout de vite, bien que le bout de son membre dressé effleurait délicieusement l'entrée de son sexe humide et accueillant. Elle le sentit trembler tout en lui dispensant d'autres caresses. Frémissant d'émotion, elle murmura à l'oreille :
- Viens, Harry… prends-moi, mon amour…
Elle sentit un violent frisson l'ébranler, mais elle ne pouvait deviner l'immense plaisir que ces mots lui procuraient. Harry, le cœur gonflé d'amour, l'embrassa avec passion et ses mains emprisonnèrent ses poignets. Sans plus se retenir, il la pénétra au plus profond de son être. Sous l'exquise torture, sa chair délicate se révolta d'abord. Son corps se raidit sous cette soudaine souffrance qui lui était infligée. Les larmes aux yeux, elle voulut s'écarter de lui, mais Harry resserra son étreinte. Profondément en elle, il resta immobile, lui laissant le temps de s'habituer à sa présence. Avec tendresse, il déposa une pluie de baisers sur ses joues et son cou, voulant l'apaiser.
- Je suis désolé souffla-t-il contre sa bouche.
Il l'embrassa encore, profondément, puisant dans ses dernières ressources pour ne pas assouvir son propre désir. La douce et humide chaleur qui l'entourait étant un véritable supplice pour sa maîtrise de soi. Durant ces instants, ils furent unis comme jamais Morgana n'avait cru qu'il fut possible de l'être. La douleur s'estompait, cédant devant une incontrôlable sensation de plaisir attisée par les lèvres tentatrices de Harry.
C'est seulement lorsqu'il entendit un gémissement roque franchir les lèvres de sa compagne que Harry reprit le rythme, avec une lenteur torturante au début avant que ses mouvements ne se fassent plus puissants. Morgana perdit à nouveau la tête alors que les coups de rein de son amant l'amenaient vers des contrés encore inexploré. C'était fort et doux à la fois, brûlant et froid à la fois, puissant et lent à la fois… c'était bon !
- Encore ! supplia-t-elle, en rejetant sa tête en arrière offrant sa gorge aux lèvres de Harry.
Harry accéléra encore le rythme de ses va et vient, enfouissant son visage dans le cou de sa partenaire, l'enthousiasme de Morgana et sa douceur lui firent perdre le peu de contrôle qu'il avait encore sur lui. Ses mains quittèrent les poignet de la jeune femme pour aller se placer en une longue caresse sur les hanche de celle-ci, les soulevant à chaque vigoureux coup de rein.
Les mains courant le dos de son amant pour aller élire domicile sur les fesses fermes de Harry, elle se mordit sauvagement la lèvre inférieure, sous les puissants assauts de celui-ci. Ils s'embrassèrent à nouveau, avant que la bouche de Harry ne s'égare à nouveau sur le lobe de son oreille. Elle enfouit son visage dans son cou pour respirer son odeur si mâle dans un cri qui ressemblait à un sanglot. Se laissant submerger par la partie la plus primaire de son être, elle mordit sauvagement son épaule sous une poussée plus vigoureuse que les autres. Harry grogna de plaisir, alors que la langue de Morgana léchait lentement sa peau meurtrie comme pour se faire pardonner.
Alors qu'elle ne puisse se dire qu'elle allait mourir sous peu tant le plaisir était intense et fiévreux, la serpentard se sentit basculer dans l'extase en un cri rauque que Harry étouffa d'un baiser impérieux. Sentant les muscles de Morgana se serrer durement autour de lui, Harry ne put se contenir d'avantage et il se libéra dans un râle puissant au plus profond de son amante. Harry retomba lourdement sur elle, elle reçut ce poids avec bonheur, le serrant contre elle avec amour, ses bras et ses jambes noués autour de lui comme des lianes, une partie de son amant gardé précieusement au plus profondément d'elle. La respiration haletante, Harry se fondit dans sa chaleur accueillante sans se faire prier. Jamais il ne s'était sentit aussi bien, aussi vivant. Il avait l'impression d'avoir enfin trouver son port d'attache, son paradis terrestre.
Ils restèrent ainsi pendant un long moment, accroché l'un à l'autre comme si leur vie en dépendait. Puis, Harry se détacha avec douceur de la jeune pour ne pas la brusquer ou lui faire mal. Il s'allongea à son côté et l'attira à lui, la serrant étroitement contre lui. Morgana enfouit son visage dans le cou de son amant, une main sur le cœur de Harry. Elle posa un petit baiser sur l'épaule de celui-ci et souffla dans un murmure :
- Je t'aime.
- Moi aussi, je t'aime lui répondit Harry, avant de lui donner un langoureux baiser qui scella leur déclaration d'amour.
Ils étaient heureux, ils pourraient savoir qu'ils mourraient demain ils seraient quand même heureux, aujourd'hui ils avaient chacun offert à l'autre la chose la plus précieuse au monde, leur amour. Quelques minutes passèrent en silence pendant lequel la jeune fille dessinait de ses doigts fins sur le coeur de son amant, et lui se laissait bercer à cette douce caresse. Finalement il se tourna sur le coté et tendit la main vers sa table de chevet, il en sortit une petite boite qu'il tendit avec un sourire à sa compagne qui le regardait avec des yeux interrogateurs.
- Joyeux noël mon coeur dit-il en lui donnant le présent.
La jeune fille se redressa, se moquant de dévoiler à nouveau sa nudité à son compagnon, et ouvrit le paquet avec des yeux de petite fille. Elle trouva à l'intérieur un magnifique pendentif en forme de coeur, elle voulut le prendre mais il se brisa soudainement en deux. Elle regarda Harry avec des yeux apeurés de peur d'avoir cassé son cadeau mais il sourit et se redressa aussi. Il prit une partie du coeur et elle vie qu'il y avait une chaîne accrochée, et quand il fit pareil avec l'autre c'était le même schéma. Elle retrouva son sourire et prit la moitié du coeur pour elle avant de passer l'autre au cou de son compagnon.
- C'est une coutume chez les jeunes moldus amoureux, chacun garde une partie du coeur comme ça ils ont l'impression d'être toujours l'un avec l'autre confessa Harry en l'embrassant tendrement.
- Mais on sortait pas ensemble avant hier soir rétorqua-t-elle malicieusement.
- Je sais mais j'avait prévu de te le dire aujourd'hui ou tu sais je me serai débrouillé pour trouver une excuse bidon, tu sais je suis très fort pour inventer des bobards murmura-t-il au creux de son oreille.
- J'espère que tu ne m'as pas mentit alors minauda-t-elle.
Le jeune homme sourit et enleva la boite des mains de sa compagne avant de l'allonger délicatement sous lui pour lui montrer à quel point il n'avait jamais été aussi sincère de toute sa vie.
Ce ne fut que quelques heures plus tard qu'ils daignèrent enfin sortir de l'appartement, Harry avait demandé à Dobby de transférer toute les affaire de Morgana dans l'appartement et il s'était empressé de le faire. Ils décidèrent d'aller dans la Grande Salle, et ils ne trouvèrent que quelques personnes présentes. En effet la plupart des élèves étaient rentrés chez eux pour pouvoir profiter des fêtes avec leurs parents et serait de retour dans une petite semaine. Il y avait tout les professeurs de présent, les Weasley, Hermione, quelques autres gryffondors, pouffsouffles, Serdaigles mais bizarrement il n'y avait aucun serpentard excepter Morgana. A peine furent-ils attablés que le professeur Dumbledore se leva et demanda:
- Les enfants s'adressa-t-il à tous les adolescents sauf les deux derniers arrivants, pourriez vous quitter la grande salle un moment, je crois qu'une discussion s'impose avec ces deux jeunes personnes et il vaudrait mieux pour tout le monde qu'aucun de vous n'entende ce que j'ai à leur dire.
- Tu vas devenir une des rares personnes à avoir le droit d'entendre un super serment de Mister Dumby, accroches toi bien sinon tu vas vite t'endormir chuchota Harry à l'oreille de sa compagne pendant que les autres élèves quittaient la salle comme convenue, et si jamais il s'attaque sur qui tu es laisses moi faire s'il te plait, je ne tolérerais pas qu'il te dénigre, okay.
La jeune femme sourit, acquiesça et masqua toute ses émotions, avant de se mettre à manger en ignorant le regard des élèves qui la fixaient avec méfiance et suspicion. Quand il n'y eut plus aucun autre élève dans la salle, Dumbledore se tourna vers eux.
- Déja je voudrais savoir comment vous vous connaissez, ensuite Harry si tu sais qui elle est, et si vous êtes conscient de ce que vous avez provoqué hier soir.
- ...
- Mais répondez par Merlin, je ne comprends pas pourquoi tu te bornes ainsi Harry, tu sais que tu es en train de te détruire en voulant tout faire tout seul.
- C'est bizarre ça, répondit cyniquement le jeune en levant les yeux vers le sorcier. Mais si vous saviez comme je m'en fou de ce que vous pensez Dumbledore, vous m'aviez enlever ma liberté, et je ne vous le pardonnerais pas de si tôt. Et je ne tolérerais en aucun cas que vous vous en preniez à Meg finit-il d'une voix froide qui fit frissonner la plupart des professeurs.
- Pourquoi l'appelez vous Meg ou Morgana comme hier soir demanda suspicieusement McGonagal
- Vous voulez me faire croire que la personne la plus proche de Dumby ne sais pas qui elle est s'extasia Harry avec un grand sourire sur les lèvres.
- Non personne ne le sait.
- Laissez moi savourez ce délicieux moment, soupira Harry de bonheur ce qui fit sourire sa compagne qui se leva à coté de lui, alors je me dois de faire des présentations digne de ce nom, messieurs, mesdames les professeurs, je vous présente ma chère amie Morgana jedusor
Ce fut un coup de fouet de la plupart des inconnues qui avaient enfin fait le lien avec le mage noir. Instinctivement ils firent un pas en arrière pour s'éloigner le plus d'elle et Harry la sentit se raidir à coté de lui. Il foudroya les sorciers du regard et déclara en lui prenant la main.
- Un jour vous m'avez dit professeur que c'était nos choix qui déterminaient ce qu'on deviendrait dans le futur et pas notre sang. Je vous avais cru à cette époque, je commence à penser que finalement vous n'aviez aussi aucune estime pour Sirius, pour vous ça n'a jamais été qu'un pion dont vous aviez besoin. Vous êtes dégueulasse Dumbledore, vous ne méritez pas l'honneur que le peuple sorcier vous porte.
- Potter, arrêtez un peu de vous croire tout permis, cria de colère le professeur Rogue. Black n'était qu'un abruti qui n'a eu que ce qu'il méritait.
Soudain sans que personne n'ait eu le temps de rien faire le professeur Rogue fut expulsé avec une telle puissance qu'il eut beaucoup de mal à se relever. Il voulu foudroyer le jeune homme du regard mais déchanta vite en le voyant baguette en main prêt à lancer les impardonnables sans aucun remord.
- Ne parlez plus jamais de mon parrain comme ça espèce de salopard, complètement incompétent. Je ne tolèrerais plus jamais que vous insultiez une personne de ma famille. Maintenant on se met d'accord, je reste là jusqu'à ce que la prophétie se réalise et je peux vous dire que ça ne tardera pas, et après ça je ne veux plus jamais entendre parler de vous et de vos affaires, plus jamais. Et si je meurs je ne veux en aucun cas que vous touchiez à mon corps, des amis s'occuperont de tous, ils sont parés à toutes les éventualités sur le combat final.
N'attendant rien de plus de la part des adultes, il tourna les talons, sachant qu'il devait se calmer avant de péter un câble. Il traversa la foule d'élève accumulée dans le Hall tentant d'entendre ce qui c'était passé dans la grande salle, puis se dirigea dehors, aujourd'hui encore il pleuvait mais il s'en moquait, il voulait être un peu seul, et même si il adorait Morgana, il avait peur de lui faire du mal en s'emportant inutilement contre elle. La pluie était extrêmement dense et il en était heureux, il put enfin pleurer, pour faire sortir toute sa rancoeur qu'il avait accumulé et sa peine, il jetait des insultes en regardant le ciel et en lançant des cailloux dans lac le plus fortement possible, tout les mangemorts y passèrent, ainsi que Voldemort, avant de finalement s'effondrer par terre et d'implorer le ciel:
- J'en peu plus, je veux en finir rapidement, je ne supporte plus, papa, maman, faites que tout se finisse rapidement, je vous en prie.
Soudain une lumière dorée l'entoura sans qu'il ne sache pourquoi, et se sépara en milliers de filaments qui se répandirent dans le sol. Il émit un sourire et finit par se laisser tomber au sol, la pluie le trempant rapidement de la tête au pied et aussi la boue s'accrochant à sa cape. Après un moment il sentit un regard sur lui, et découvrit sa compagne debout derrière lui, complètement trempée qui vint s'asseoir à coté.
- Il pleuvait aussi ce soir là, quand tu m'as sauvé la vie, lâcha-t-elle simplement. Maintenant c'est à moi de prendre soin de toi, je ne m'en étais pas rendu compte pendant tout ce temps et j'ai agi égoïstement, pardonnes moi s'il te plaît.
- Crois moi ma puce tu m'as fais plus de bien que tu ne pourras jamais imaginé, mais je pense que ce qui est sortit tout à l'heure avait besoin d'être dit si je voulais à nouveau pouvoir aller mieux.
- Rentrons, sinon tu vas prendre froid, à croire que tu aimes te balader dehors quand il fait un temps pourri lança-t-elle en se levant et en lui tirant le bras.
- Je me sens libre quand je suis dehors, et encore plus quand il pleut, j'ai l'impression que ça fait partir tous mes problèmes et ça me permet d'oublier de temps en temps quand même expliqua-t-il en se levant.
- Ouai mais bon en hiver la pluie elle est froide grogna la jeune femme avant de se blottir dans les bras de Harry qui souriait.
Ils finirent par rentrer à l'intérieur et le survivant vit que quelques professeurs les attendaient en les dévisageant intensément. Passant devant eux sans aucunes émotions sur le visage ils s'engouffrèrent dans les couloirs, encore une fois Harry sentit qu'on les suivait alors il pressa son amie de se dépêcher. Elle stoppa alors et lui sourit avant de se transformer en magnifique panthère noire, sous le regard surpris du jeune homme. Finalement il sourit aussi et se transforma en le même animal que la jeune fille. Entendant les pas qui se rapprochaient affreusement vite, ils se mirent à courir et traversèrent le tableau, et comme les dernière fois ils virent à travers la porte de nombreuses personnes passées devant. Ils se transformèrent de nouveau en humain et Harry expliqua à sa compagne qu'il allait prendre une bonne douche, elle lui sourit et s'assit sur le canapé en prenant un livre qui traînait sur la table. Cependant n'étant pas aussi amatrice de livre qu son compagnon, elle se leva et alla dans la salle de bain pour le rejoindre dans le bain chaud. Il l'accueillit avec plaisir et s'amusèrent à faire des batailles d'eau, et de tous les différents produits qui leur passaient sous la main. Harry profitait de ses derniers jours de liberté car maintenant les jours qui les séparaient du combat final devait se compter sur les doigts de la main.
En effet, sur ce point là, Harry ne s'était pas trompé, alors qu'ils étaient tous attablés dans la grande salle, avec les élèves de retour, les portes s'ouvrir à la volée. Les élèves paniqués se dépêchèrent d'aller se placer derrière la table des professeurs tandis que le survivant regardait sa compagne qui même voulait se montrer forte tremblait de peur, face à la situation. Bientôt tous purent enfin voir le mage noir, entré avec à sa suite une véritable armée de mangemort et d'hybride en tout genre. Puis alors qu'il s'apprêtait à avancer plus, Harry se sépara de sa compagne avec un sourire confiant et vint se placer entre lui et les élèves.
- Bonjour Tom déclara-t-il simplement.
- Potter retourna le mage noir.
- Qu'est ce qui t'emmène dans le coin? demanda le jeune homme.
- La lumière dorée ça te dit quelques choses? Je dois t'avouer que sur ce point là tu m'as étonné et tu as bouleversé tous mes plans.
- La lumière dorée, pureté du ciel, et des anges, ça me dit en effet vaguement quelques chose, et ça t'as dérangé, tu me chagrines énormément rétorqua ironiquement Harry.
- Rends moi ma fille et je te laisserai vivre, toi et les élèves ordonna le mage avec une voix froide et coléreuse.
- Ta fille, quelle fille? Je ne la connais pas? Tu es sur de ce que tu avances Tomy, je savais pas que tu étais capable de te reproduire en plus ? demanda Harry avec un air particulièrement d'arriéré.
Morgana sourit dans son coin en se demandant comment il faisait pour ne pas prendre la mouche, elle le ressentait qu'il avait peur mais il faisait confiance à ses efforts et à son destin alors il affrontait les étapes une par une, il gravissait peu à peu les échelons qui lui permettraient de véritablement gagner sa liberté.
Les élèves au fond de la salle ainsi que les professeurs, regardaient ébahis le jeune homme qui tenait tête à l'homme le plus dangereux de tout les temps, et alors véritablement tous réalisèrent qu'ils allaient assisté au moment le plus important du monde magique depuis des milliers d'années. Mais cependant une question persistait Voldemort avait une fille? Et Harry la connaissait ? Inconsciemment tout leur regard se portèrent sur la petite amie du survivant qui se déplaçait pour se mettre à coté de lui et affronter le futur avec lui.
- Oh Harry je t'ai jamais avoué la vérité commença-t-elle avec un faux air de drame shakespearien, je suis la fille de Voldy chéri, comme tu l'appelles.
Harry sourit au comportement de son amie qu'il savait terrifier et rentra dans son jeu.
- Mon dieu pourquoi me l'as tu jamais dit c'est affreux qu'allons nous faire lança-t-il en essayant de pas éclater de rire.
Soudain un sort passa entre eux et alla s'échouer sur un bouclier que le survivant avait levé dès le début de la rencontre. Les deux adolescents tournèrent la tête en direction de Voldemort qui bouillait de rage.
- Morgana reviens ici tout de suite ou tu connaîtras la même mort que ta mère.
- Il en est hors de question, Morgana Jedusor est morte en même temps que Gaella Mastoria. Je ne me ferai plus jamais dicter mes ordres par vous, un monstre sans coeur.
- Malefoy occupes toi d'elle, moi je me charge de Potter ordonna-t-il d'une voix démente qui révélait toute sa folie.
- Ma puce va falloir se battre, si tu te sens en difficulté prend le pendentif dans ta main et pense à l'appartement et tu seras en sécurité. Maintenant y'a plus qu'à espérer que les renforts arrivent vite, termina-t-il pour lui avant de s'élancer sur le mage noir en commençant avec des sorts tous plus diversifiés les uns des autres.
Bientôt les professeurs rentrèrent aussi dans la bataille mais les mangemorts avaient clairement le dessus sur eux et ils perdaient de plus en plus de terrain. Les élèves aussi tentèrent de lancer aussi quelques sorts mais la situation devenait de plus en plus critique au fur et à mesure que le temps passait. Bientôt des dizaines de colombes rentrèrent dans la salle et Harry hurla pendant qu'il se battait:
- C'est pas trop tôt qu't'arrives Mysti.
Une des colombes se transforma en une jeune femme magnifique, avec des oreilles légèrement pointues, elle rentra directement dans la bataille contre les mangemorts tout en répondant au jeune homme:
- Y'avait du monde sur la route.
Les autres colombes se transformèrent aussi et Harry sourit sadiquement, la vraie bataille allait enfin pouvoir commencé.
Il leva la main vers le ciel et des filaments argentés en sortirent pour finalement former un dôme complètement hermétique avec seulement lui et Voldy à l'intérieur. Ce dernier le regarda avec interrogation dans les yeux et tressaillit infimement de peur en voyant la lueur de démence et de haine mélangée dans les yeux du jeune homme, il essaya de reculer mais vit qu'il ne pourrait pas sortir d'ici. Finalement la fin arrivait plus vite qu'il ne l'aurait jamais pensé. Décidant de ne pas se laisser faire, il attaqua à coup de magie noire mais le jeune homme esquivait tout et parfois arrivait même à les contrer.
Harry prenait un malin plaisir à voir la face de Voldy devenir de moins en moins sure d'elle. Il décida d'attaquer, il était parvenu après des heures de travail intensif durant la nuit à faire un mélange de magie elfique que lui avait apprit Mysti et aussi de magie noire et blanche. La bataille sembla durer des heures, chacun des deux répondants aux sort de l'autre sans jamais faiblir et en inventant toujours de nouvelle parade, ils étaient blessés au delà du possible, le visage en sang, Harry avait sûrement uns jambe brisée mais passait outre sa douleur. Et Voldemort avait un bras avec un angle bizarre. Ils n'avaient aucune idée de ce qui se passaient à l'extérieur quels camps avaient gagné, ni le nombre de blessé. Ils étaient dans leur monde en train de réaliser leur destinée, de réaliser la prophétie qui avait gâche la vie de tellement de monde.
Bientôt le combat prit encore une nouvelle dimension, car en effet bien que l'intensité du combat et des sorts utilisés avant étaient assez effroyables, ils passèrent au niveau au dessus en utilisant les impardonnables, des incantations de troisièmes degrés, et tout ce qui leur passaient dans la tête le but étant de faire le plus de mal possible à l'autre. Soudain Voldemort poussa un cri de rage, et il se retrouva entouré d'une aura verte et argent qui représentait toute la traîtrise et la sournoiserie dont il était capable. Harry sourit en voyant qu'il avait fait ça pour en quelques sortes l'intimidé et il fit à son tour apparaître une aura mais elle était blanche, pur et dégageait un bien être apaisant. Tous ceux qui les regardaient de l'extérieur crurent défaillir quand ils entendirent le jeune homme déclaré:
- Maintenant je pense qu'il est temps de passer aux choses sérieuses, l'échauffement est fini. N'est-ce pas Voldy ?
- Parfaitement répondit celui-ci.
Leurs auras devinrent soudainement beaucoup plus brillante et quand ils redevinrent visible, ils étaient comme au début du combat, plus de sang ni de blessure n'était visible. Finalement un vent les entoura et ils disparurent pour réapparaître dehors. Toutes les personnes présentes dans la Grande Salle allèrent dehors surtout les nouveaux venus qui avaient hâte de voir comment le jeune homme avait évolué dans sa magie. De toute manière tout n'était plus qu'une question d'heure avant que tout finisse enfin.
Soudain tout recommença, les deux se remirent en actions, les sorts ressurgirent mais avec une puissance effroyables, tout d'un coup Voldemort lança un avada Kedavra d'une puissance rare et Harry contra par le même sort se moquant qu'il soit impardonnable ou pas. Et comme quelques années auparavant le lien reliant leur baguettes se reformèrent, ils sentirent qu'ils ne touchaient plus le sol mais aucun de s'en souciait chacun mettait ceux en quoi ils croyaient le plus pour ne pas perdre le combat et l'avantage.
Ils étaient tellement pris dans leur concentration qu'ils n'entendirent pas l'exclamation apeurée de quelques mangemorts qui avaient déjà vécu une chose similaire lors de la résurrection du mage noir, ni ceux complètement ébahis des sorciers.
Finalement le lien ne supportant plus cette assaut de puissance explosa en envoyant les deux sorciers s'écrasés avec une force incroyable contre le dôme. Harry se releva avec difficultés, il recracha le sang qu'il avait dans la bouche et son regard se posa sur la fine silhouette de sa compagne qui le regardait en pleur en serrant sa moitié de coeur fortement contre elle. Il passa aussi une main sous son pull et sentit le médaillon. Sachant qu'il ne lui restait plus beaucoup de puissance il décida de tenter le tout pour le tout quitte à y rester. Il se tourna vers les elfes et avec un sourire d'excuse leur déclara:
- Je suis désolé les amis j'ai pas le choix.
Les elfes, dès qu'ils comprirent ce à quoi il pensait se précipitèrent tous contre le dôme pour l'en empêcher, mais ils furent repoussés par la magie du survivant, puis d'un seul coup ils essayèrent tous par divers moyen de passer outre le dôme. Voyant qu'ils n'y arriveraient pas, ils se tournèrent vers les professeurs encore vivant et Mysti les implora:
- Venez nous aider, il peut pas faire ça, il faut l'en empêcher, la dernière il s'en ai sorti de justesse mais là avec toute ses blessures c'est pas sur.
Les professeurs allèrent s'approchés quand un des elfes déclara avec aigreur dans la voix et en prenant Mysti dans ses bras:
- C'est trop tard il a commencé, nous ne sommes plus en mesure de pouvoir l'arrêter. Calmes toi, il faut avoir confiance en lui, il sait ce qu'il fait.
Tous regardèrent le jeune homme qui avait commencé à s'élever dans le ciel sans aucun balai et il leva les paumes vers le ciel en commençant à psalmodier, ses yeux devenant complètement blanc.
Fragment du ciel,
Qui fait trembler la terre,
Qui ravage l'atmosphère
Ô esprit de la foudre
Prêtes moi l'ultime pouvoir
O esprit de la foudre
Parvient à mes mains
Et frappes de ton pouvoir
Des éclairs commencèrent à apparaître dans le ciel qui s'assombrissaient à vu d'oeil, soudain quand les éclairs furent de plus en plus nombreux, un étrange pentagramme apparut au dessus des paumes de Harry, et la foudre se rejoignit au centre. Harry dirigea son regard vers Voldemort qui tremblait de peur sous lui. En effet ce dernier avait peur, peur de cette magie inconnue contre laquelle il n'aurait aucune chance, il savait que cette nuit serait sa dernière. Voulant quand même faire le plus de mal possible au survivant, il lança " sumnilis varis". Un éclair violet sortit de sa baguette et se dirigea vers le jeune homme en même temps que celui ci hurlait "éclairs divin" tout en abaissant ses paumes dans sa direction.
Voldemort hurla quand des dizaines de milliers d'éclairs le foudroyèrent. Quelques minutes plus tard, là où avant se tenait le grand Voldemort, le pire mage noir existant, demeurait maintenant qu'un tas de cendre informe que le vent eut vite fait de faire disparaître
Harry quand à lui se prit aussi le sort de plein fouet, il hurla de douleur alors qu'il était en l'air et il perdit rapidement connaissance, il tomba rudement sur le sol, et son dôme disparut.
Bientôt dans le parc de Poudlard régnait un silence pesant, chacun essayant tous de réaliser que la guerre était finie, le monde allait être libre enfin, Harry Potter les avaient encore tous sauvés. Ils furent sortit de leur état d'hébétude par un cri implorant, ils virent tous Morgana Jedusor s'élancer vers le corps immobile du survivant. Elle le retourna et le vit les yeux fermés respirant avec difficultés, elle se mit à pleurer en l'appelant doucement:
- Harry reviens s'il te plais, cette nuit là tu m'as dit qu'il fallait continuer à vivre, si tu m'as sauvé en m'empêchant de sauter, c'était un signe du destin pour qu'on reste ensemble alors ne m'abandonne pas, je t'en prit.
Les elfes vinrent rapidement prêt d'elle, et la dénommée Mysti, regarda le corps inerte du jeune homme, elle s'agenouilla à coté de lui, demandant à la jeune fille de s'éloigner. Elle fut soulagé de le voir en train de respirer, et fut sortit de ses pensées par son frère qui la pressait:
- Qu'est ce qui lui arrive pourquoi est-ce qu'il ne se réveille pas, ce n'est pas normal.
- Je sais pas on va voir ça tout de suite répondit-elle en le retournant à nouveau sur le ventre.
Une fois qu'elle eut le dos du jeune homme devant elle, elle plaça sa main au dessus et comme si elle attrapait quelques choses avec sa paume elle la retourna soudainement vers le ciel comme si elle tirait quelques choses. Soudain un vent sembla sortir de son dos et un ange apparut, mais un ange aux yeux verts et aux ailes noires. Et même si tous les humains poussèrent des cris de surprise en le voyant ce ne fut pas ça qui inquiéta les elfes mais plutôt les cristaux violets qui sortaient d'un peu partout de sur le corps de l'ange.
- C'est pas normal ça, qu'est ce qui lui est arrivé, je n'ai jamais vu ça. Même les incantations divines ne devraient pas déclancher ça.
- Je sais pas on dirait qu'il est infecté par un sort ou autre chose, mais regardes son coeur tu ne vois rien de soulageant?
L'elfe regarda à l'endroit indiqué et son regard se remit à briller. Il se tourna vers sa soeur puis vers Morgana qui regardait avec un regard apeuré le drôle de truc qui sortait du dos de son compagnon.
- Son coeur hurla-t-il de joie, il a réussi, il a enfin réussi.
- Oui ça fait un problème de moins, mais je crois que je vais avoir besoin de six personnes pour tenter l'incantation qui je pense le soignera. Je la maîtriserai, j'aurais besoin de toi, Morgana aussi nous aidera, vas chercher Skuld et Stan, même si ils sont moldus ils connaissent la situation de Ry, et je ne vois pas pour la sixième personne.
- Je vous aiderais lança une voix venant de nulle part.
Tous levèrent les yeux vers le ciel et une silhouette apparut, c'était un ange mais pas n'importe qui. Elle avait de longs cheveux roux et des yeux verts émeraude, qu'elle avait eut la joie de léguer à son fils. Dès qu'elle eut posé pied à terre elle s'accroupit en souriant à coté de son fils et lui caressa tendrement le visage. Puis elle se tourna vers l'elfe qui souriait comme si c'était tout à fait normal qu'elle soit là.
- Puis-je être la sixième personne je vous prit.
- Avec plaisir madame Potter.
- Je pense que vous tous devriez allez vous reposer continua Lily en regardant tout les élèves à moitié exténués, la journée a été rude, et vous professeurs faites comme vous le pensez. Mysti ne pensez vous pas que nous serions mieux à l'intérieur pour faire l'incantation.
L'elfe acquiesça et d'un geste inverse à ce qu'elle avait fait tout à l'heure et l'ange du jeune homme retourna dans le corps de celui et elle le fit léviter pendant qu'elle se rendait dans la grande salle à moitié détruite. Elle fut suivi par Morgana qui continuait à pleurer en silence et Lily qui souriait confiante dans le destin de son fils. Une fois dans la salle, l'elfe par divers procédé de sa magie forma un pentagramme où elle plaça le survivant au centre et elle indiqua au deux jeunes femmes de se placer dans un des 6 ronds externes. Alors qu'elles attendaient le retour du jeune homme, une armée d'auror déboula dans la grande salle, avec le premier ministre Fudge qui n'attendit même pas pour s'adresser à tout le monde.
- Dumbledore, j'ai appris que Voldemort allaient attaqués Poudlard alors je suis venu vous aider avec tout les aurors possibles déclara-t-il fier de lui.
Dans la salle tous poussèrent un soupir désespérant et Lily s'avança menaçante vers lui. Il la regarda et se mit à trembler, normalement elle était morte.
- C'est pas trop tôt espèce d'incapable, Voldemort est mort depuis presque une demi-heure alors maintenant mêlés vous de vos affaires ont a d'autres affaires urgentes à faire que nous occuper d'incapable comme vous.
Soudain un hurlement de pur douleur déchira le silence, et tous virent le jeune homme secoué de violent spasme et recraché du sang par la bouche. Mysti se dirigea sur lui en vitesse et en faisant de nouveau apparaître l'ange, elle prit peur, les cristaux s'étaient développés à une vitesse vertigineuse. Elle regarda l'entrée de la salle espérant voir son frère arrivé le plus vite possible sinon ils risquaient de perdre le survivant. Un nouveau hurlement surgit des profondeurs du corps du survivant et Morgana n'en pouvant plus se précipita vers lui pour le prendre dans ses bras. Elle regarda avec espoir l'elfe qui semblait autant désemparer qu'elle et soudain un évènement lui revint en mémoire:
- La potion murmura-t-elle.
- Tu as dit quelques chose demanda l'elfe.
- Il a crée une potion qui guérit tout, ça peut le soulager?
- Oui vas-y, vas la chercher, maintenant c'est une course contre la montre, chaque seconde que l'on peu gagné est une victoire sur la mort. Mais dépêches toi.
La jeune femme se leva, et se transforma en panthère avant de s'élancer à toute vitesse dans les couloirs, alors qu'elle était à mi-chemin elle se souvint du médaillon. Elle se retransforma et attrapa son collier, elle se sentit tirer par le nombril et atterri sur le lit de la chambre, elle se leva en 4ème vitesse et alla dans la salle où il gardait toute ces potions, une fois qu'elle eut trouvé la bonne elle sortit et se transforma en panthère pour aller plus vite. Quand elle rentra dans la salle, elle vit les aurors prêts à l'arrêter pour être un animagus illégal mais Dumbledore et les professeurs les empêchèrent d'agir. La jeune fille tendit la potion à l'elfe qui s'empressa de la donner à Harry qui continuait à souffrir. Elle tentait de reprendre son souffle et se remit à sa place dans son rond. Les trois femmes soufflèrent de soulagement en voyant le jeune homme se détendre légèrement.
Lily continuait de tenir le ministre loin d'eux juste à travers son regard perçant. Néanmoins ne voulant quand même pas se faire ridiculiser par un fantôme, il déclara:
- Je demande des explications, Dumbledore, c'est quoi cette histoire, nous devons arrêter cette jeune fille, elle a transgressé la loi, c'est un animagus non déclaré. Et qu'est ce qui lui arrive à ce gamin encore, il nous a encore fait une crise d'hallucination, vous n'allez pas me faire croire que ce malade a détruit Voldemort...
Il fut coupé dans son élan par une gifle effroyable qui le percuta d'une vitesse incroyable. Lily Potter se tenait devant le ministre la main en l'air prête à recommencer à la moindre intervention de l'homme. Dumbledore déclara avec malice dans les yeux.
- A votre place Cornélius, je ne recommencerais pas, les gifles, de Miss Evans ou Mme Potter si vous préférez, sont particulièrement redoutées. De plus je ne tolérerais pas que vous vous comportiez ainsi envers mes élèves.
- Le peuple sorcier va vite découvrir votre trahison Dumbledore, vous me devez allégeance, je suis le ministre de la magie.
Soudain Cornélius se retrouva bâillonné et attaché sur une chaise.
- J'en peu plus de l'entendre geindre cet abruti, grogna Mysti qui essayait de régulariser le pou du jeune homme.
Cela plongea de nouveau la salle dans le silence, néanmoins tous remarquèrent qu'aucun des aurors n'avaient bougés pour libérer le ministre. Ce ne fut qu'une dizaine de minute plus tard que le frère de Mysti réapparut enfin avec à ses cotés deux jeunes personnes qui semblaient un peu perdu. Néanmoins quand ils virent Harry par terre et en sang ils surent qu'ils n'avaient pas été appelés pour rien mais pour la survie de leur ami. Mysti leur ordonna de se mettre dans les ronds et tout fut à nouveau silencieux. Soudainement le dessin au sol se mit à briller et l'elfe commença à incanter en mettant ses mains devant, les autres l'imitant aussi.
Tranchant l'immensité des ténèbres
Balayant le mal de demain
Celui qui fait souffler le vent sur terre
Tous les cercles devinrent lumineux et une colonne de lumière les entoura chacun, pour finir par se relier entre elles et enfin former une bulle autour de Harry qui s'était élevé du sol.
Avec cette lueur d'espoir réunissez passé, présent, futur
Sauvez nous des mains du mal
Et renvoyez le dans les ténèbres
Je vous l'ordonne disparaissez.
Soudain Harry se remit à hurler et tous les cristaux sur le corps de l'ange explosèrent, et ce dernier retourna dans le corps de l'adolescent. Puis ce fut à nouveau le silence qui, cette fois, fut brisé par les tentatives de l'adolescent pour se relever. Alors qu'il était sur ces jambes il faillit retomber si Morgana ne s'était pas précipitée vers lui pour le soutenir. Le dénommé Scott vint aussi aidé la jeune fille à le porter car elle aussi semblait prête à tomber inconsciente d'un moment à l'autre. Harry leva enfin la tête et son regard se posa sur sa mère qui se trouvait devant lui, il lâcha ses compagnons et s'approcha chancelant d'elle. Dès qu'il fut devant Lily il la prit dans ses bras en se mettant à pleurer comme il aurait tant aimé le faire quand il était petit. Elle se mit à chanter doucement et étrangement sa voix apaisa toutes les personnes présentes et Harry commença sérieusement à s'endormir dans les bras de sa mère mais il faisait tout pour rester conscient.
- Rendors toi Harry, ton père, Remus, Sirius et moi sommes fiers de toi, et nous serons toujours avec toi, dors maintenant et profites de la vie qui t'es offerte.
Harry s'endormit et Lily le confia à ses amis pendant qu'elle s'éloignait de tous, elle les salua et après un dernier regard pour son fils déploya de grandes ailes d'anges pour disparaître dans un écho de lumière. Dumbledore ordonna à tous les aurors et à Fudge de quitter poudlard sur le champ si ils ne voulaient pas se faire chasser violemment. Ils s'exécutèrent de mauvaise grâce et il continua son discours en demandant à ses collègues de tous se reposer après être passé à l'infirmerie.
- Je peux vous offrir notre hospitalité pour ce soir demanda-t-il à l'autre groupe.
- Non, nous allons allé à notre village, si Ry veut revenir vous voir, il reviendra de lui même mais en attendant n'essayer en aucun cas de le contacter par quelques moyens que ce soit. En plus je crois qu'il va devoir réapprendre à vivre normalement comme Morgana. Maintenant adieu ou seulement à bientôt
Et sans que Dumbledore n'est pu dire le moindre mot il n'y avait plus personne dans la grande salle. Regardant une dernière fois la grande salle il soupira de désolation en la voyant au trois quart détruites, mais aussi de bonheur, le danger était loin, et il n'y avait presque aucun mort ce qui avait été un miracle. Il monta dans son bureau et envoya à tous les journaux la bonne nouvelle de la mort de Voldemort et l'exploit d'Harry Potter. Il caressa son phœnix et déclara pendant qu'il lâchait un joyeux trémolo.
- Et voila, nous avons eux le privilège d'assister à un combat historique qui ne se déroulera comme aucun autre je pense. La prophétie est enfin réalisée.
