Bon comme certains reviewer l'on demandé j'ai essayé de faire une suite, et je pense m'en être assez bien sorti. Il n'y a pas de scène R à l'intérieur de cette partie alors dsl pour les (a)mateurs lol

Je vous dit à tous bonne Année 2005 et meilleurs vœux.

Bzouuuu

Milii

PS : je vous en prie laissez moi quelques review pour que je sache o moins si c'est bien ou pas !!!!

Prophétie nous veux-tu nous voila : Partie 2

Trois mois passèrent depuis la mort du mage noir, le peuple sorcier après avoir fait la fête des jours et des jours, était pour la plupart partis à la recherche de leur Héros et cela malgré l'interdiction formel d'Albus Dumbledore. Fudge avait perdu son poste quelques jours après la bataille en raison de sa détermination à vouloir recevoir le mérite de cette victoire. Mais bon nombre des personnes présentes ce soir là à Poudlard avaient par divers moyen réussi à faire connaître la vraie vérité mais aussi la couardise, et la lâcheté de leur ministre. Résultat il avait été viré de son poste de la manière la plus simple possible, les sorciers le réclamaient et le menaçait si il ne partait pas. Maintenant le monde sorcier avait un nouveau ministre qui dès qu'il prit son poste entre les mains commença la longue tache de reconstruire leur pays et de relevé la nation Anglaise au même rang et à la même puissance qu'elle était quelques années plus tôt. La chasse aux mangemorts avait aussi été beaucoup plus serrée et beaucoup moins indulgente que la première fois et maintenant les trois quarts des serviteurs du sorcier des ténèbres étaient sous les verrous à vie. Et le quart restant était activement recherché par les autorités.

Toutefois après ces trois mois, une question persistait dans les têtes des sorciers: Qu'étais devenu Harry Potter après la bataille. En effet tous avait abandonné leur recherche après avoir remuer de fond en comble l'Angleterre et les îles environnantes. Ils ne savaient même pas si il était encore en vie. D'après le récit de la bataille qu'ils avaient eut, ils savaient tous que le survivant avait été très grièvement blessé mais il ne savaient rien d'autre sur la situation. Dumbledore lui même avait fait une annonce dans un journal ou cas ou Harry lise les journaux, il lui avait demandé d'au moins le rassurer qu'il allait bien mais aucune réponse n'était jamais revenu. Désormais ce jour du 29 décembre, était jour national de commémoration du survivant et cela même si le principal concerné ne le savait pas.

Les années passèrent ainsi, Harry Potter devint un mythe, certains cherchèrent encore à trouver le jeune homme mais leurs espoirs étaient vains. Tous pensaient qu'ils ne le reverraient jamais mais ils ne savaient pas à quel point ils se trompaient. Et cela tous autant qu'ils étaient.

A des miles et des miles de Londres, dans un petit collège du nord de l'Italie, se déroulait un étrange spectacle. En effet une centaine d'élèves se tenaient euphoriques devant deux des plus grandes stars de la chanson, du moment, et leur professeur semblait complètement dépité par ce spectacle qui s'offrait à lui. Les deux stars il les connaissait très bien, c'était ses deux meilleurs amis. Il s'approcha d'eux et dès qu'ils le virent ils s'approchèrent et l'étreignirent comme un frère.

- Qu'est ce qui vous amène par ici, je croyais que vous étiez en concert ce soir à New York.

- Ah en concert, tu plaisantes, on n'aurait manqué l'anniversaire de notre filleul pour rien au monde et surtout pas pour un concert, je te dis pas le tollé que ça a fait quand on leur a dit qu'il fallait décommandé la réservation du, ah zut c'est quoi déjà le nom de ce truc lança la jeune femme.

- Je sais qui y'a Garden dedans et que c'est un truc de foot et de base-ball enfin un truc de sport mais je ne sais rien d'autre expliqua simplement l'autre homme qui souriait de voir le professeur proche de les tuer.

- Ce serais pas le Madison Square Garden par hasard lâcha piteusement le professeur. Vous êtes malade, c'est un truc de fou ce stade et vous vous décommandez. Mon dieu comment j'ai fait pour me retrouver avec des amis pareils.

- Tu veux qu'on te rappelle lança malicieusement la jeune femme.

- Non c'est bon mes élèves n'ont pas vraiment besoin de savoir ça, et puis pourquoi vous êtes venus ici plutôt que d'aller directement à la maison? Demanda-t-il suspicieusement.

- Professeur nous on veux bien savoir comment vous les avez rencontré demanda malicieusement un des élèves.

- Mario je crois pas que ce soit une bonne idée, en plus il est temps de retourner en cour, les vacances ce n'est que ce soir alors au boulot, et c'est pas très gaie comme rencontre interrompit le professeur

- Il a raison on sera mieux à l'intérieur pour discuter lâcha un des nouveaux arrivants en suivant les élèves dans les locaux tout en riant de la mine déconfite du professeur.

Les élèves se mirent à rirent tout en rentrant pendant que le professeur restait dehors complètement ébahi par ce qui se passait. Il fut sorti de ses pensées par son ami qui sortait la tête par la fenêtre et qui criait:

- Allez Harry viens, on commence sans toi, et puis arrêtes de bouder dans ton coin, tu vas pas les faire travailler juste avant les vacances.

Harry sourit en se disant qu'ils avaient raison, qu'il n'aurait pas fait cour un jour avant les vacances mais il ne les laisserait pas raconté la rencontre sinon ses élèves ne les respecteraient plus jamais. Il se mit à courir en souriant et déboula dans sa salle de classe au moment où son amie Skuld allait commencer. Il la bâillonna avec sa main pendant que les enfants riaient dans leur coin.

Décidément il avait de la chance d'avoir un tel professeur, le professeur Potter, était la personne la plus respectée dans l'établissement mais également la plus aimé. Il traitait tous les élèves avec justice et égalité, personne n'était supérieur à un autre dans sa classe. Il organisait lui même des cours de soutien pour les élèves en difficultés se moquant de faire des heures supplémentaires mais aussi que se ne soit pas sa matière. Chaque début d'année dans l'établissement les enfants hurlaient de joie quand ils apprenaient qu'il serait leur professeur principal. Tous ses collègues l'appréciaient, bien que certains manifestaient une certaine jalousie face au respect qu'il avait réussi à avoir des élèves. Et chaque cours qu'il faisait, étaient différents des autres, les élèves voyaient à peine les heures passé et chaque fois qu'il y avait un inspecteur, celui-ci aussi était captivé par la manière du jeune homme de faire ses cours. En effet quiconque l'aurait vu de l'extérieur aurait pensé qu'un jeune homme de 25ans à peine était trop jeune pour avoir la responsabilité d'élève, mais tout cela était vite démenti quand il voyait justement le trop plein de responsabilité dont le jeune homme faisait preuve.

- Alors notre cher Harry, on l'a rencontré dans le centre ville de Londres, il y a presque 10ans commença Skuld.

- Et on peut dire que ça a été assez explosif continua Stan avec un sourire rêveur en se souvenant du jour en question.

- Mon dieu lâcha Harry avant de laisser tomber sa tête sur sa table dans un gros boum sonore.

- En fait pour faire simple on s'était rentré dedans puis on a commencé à se battre tout les deux et finalement après un moment on s'est arrêté et on a discuté après et finalement après on a sympathisé. Mais tu m'avais bien refait le portrait cette nuit là expliqua Stan

Les deux chanteurs se tournèrent vers Harry se souvenant avec mélancolie de ce qui s'était vraiment passé, néanmoins ne pouvant pas vraiment raconter la vérité aux élèves, ils continuèrent leur récit en zappant quelques morceaux.

Harry, lui, avait fermé les yeux comme si de nouveau la scène se déroulait sous ses yeux.

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Le soleil venait à peine de se coucher et deux adolescents courraient comme des fous en slalomant entre les passants de peur qu'ils arrivent en retard à leur séance de cinéma. Soudainement Stan rentra dans quelques uns et ils furent tout les deux propulser par terre. Quand il leva les yeux il vit qu'il s'agissait d'un jeune homme du même age que lui. Ce dernier le foudroya du regard en le regardant méchamment, n'ayant pas pour habitude de se faire démonter aussi facilement par les autres, il regarda aussi fixement son interlocuteur et fut toucher par la tristesse qu'il voyait dans les yeux verts émeraude de son interlocuteur. Il sut aussi qu'il ne devait pas être bien sobre vu le voile qui recouvrait ses yeux.

- Qu'est ce qu'ta à me regarder comme ça, espèce d'abruti lança l'autre garçon d'une voix rauque.

- Y'a pas un panneau qui indique qu'il est interdit de te regarder aux dernières nouvelles lâcha Stan avec la même dureté dans la voix.

- C'est ça dégage espèce de crétin grogna Harry en continuant sa route.

- Je ne te permets pas de m'insulter comme ça s'insurgea le jeune homme en se retournant pour de nouveau le fixer.

- Que tu le permettes ou pas j'en ai fichtrement rien à faire se moqua le survivant.

Stan grogna et se jeta sur le jeune homme pour lui donner un coup de point bien placé. Le sorcier grogna et répondit pareil à l'autre. Sans suivi alors une véritable bataille où aucun ne faisait de cadeau. Bientôt les deux s'écroulèrent par terre, l'un complètement à bout de souffle et l'autre regardant les étoiles comme si il n'y avait rien de bizarre dans la situation présente. Soudain les deux se regardèrent puis se mirent à rire sous le regard incrédule de la jeune fille qui n'avait pas bougé pétrifiée de peur depuis le début de la bataille. Harry se leva avec difficulté, et partit sans regard derrière lui. L'autre homme le regarda d'un air ébahis et se releva en grimaçant de douleur, sa camarade venant l'aider.

- Tu vas bien Stan? C'est un malade ce type? s'écria la jeune fille.

- Non Skuld ça va ne t'inquiètes pas, il est pas malade, il est juste particulier, c'est bizarre ses yeux.

Soudain son regard se posa sur le sol et il vit une flaque de sang, c'était impossible que cela provienne de son adversaire, il ne lui avait pas fait une blessure pareille. Il se baissa un peu et vit que le sang était frais, alors il ne restait qu'une solution possible, le sang provenait bien du jeune homme qui devait être affreusement blessé. Il se tourna vers Skuld qui semblait avoir la même réflexion que lui. Oubliant totalement le cinéma qu'ils avaient d'ailleurs manqué, ils se précipitèrent dans la direction où était partit le jeune homme. Ils suivirent les traces de sang pendant un moment et avec la quantité qu'il avait perdu ils se demandèrent si il serait toujours vivant. Ils finirent par le retrouver dans le parc adjacent au centre ville et ils n'osèrent aux premiers abords à s'approcher, il était inconscient, au sol et tellement blanc que la lumière de la lune le rendait presque lumineux. Stan s'approcha pendant que Skuld sortait son portable et appelait le Samu. Stan s'agenouilla à coté du corps immobile et voulu prendre le pouls du jeune homme, mais il sentit entre ses doigts un liquide chaud et poisseux, il écarquilla les yeux de peur en se rendant compte qu'il s'agissait de sang. Il releva immédiatement la manche du survivant et vit son poignet saigné abondamment, le premier réflexe qui lui prit fut de faire un garrot pour arrêter l'hémorragie. Tenant le poignet droit fermement, il vérifia quand même le second et souffla de soulagement quand il vit qu'il n'y avait rien d'inquiétant. Il tourna la tête vers sa copine qui tremblait de la tête aux pieds en voyant le corps presque sans vie. Ils soufflèrent de soulagement quand ils entendirent les sonneries du Samu arrivé. Les médecins s'occupèrent immédiatement de l'emmener en disant que son cas était très préoccupant.

Ils regardèrent de loin le camion du Samu puis coururent pour sauter dans le premier bus qui pourrait les mener à l'hôpital. Quand ils arrivèrent à l'hôpital, ils demandèrent à voir le jeune homme mais il était dans un tel état qu'il était sous respiration artificielle avec des transfusions sanguines assez importante. Enfin bref son état était très critique. Ils le regardèrent à travers une fenêtre et il semblait aussi blanc que les draps de son lit. Soudain sans signe avant coureur, le jeune homme comateux se releva d'un coup, le tuyau de respiration étouffant son propre hurlement. Il semblait complètement paniquer, il regarda à droite et à gauche puis la fenêtre qui donnait sur l'extérieur, il enleva le tuyau qu'il avait dans la gorge puis sauta de son lit au moment ou une ribambelle de flèches venaient s'y planter. Le bruit fit accourir les infirmières et les agents de sécurité, qui restèrent patois devant la dizaine de flèche planter dans le lit là où devait normalement se trouver le jeune homme. Ce dernier se leva se dirigea vers la fenêtre et se mit à hurler:

- Salopard essayes encore, c'est pas tes sous fifres qui arriveront à me tuer.

Il se tourna vers les autres et se dirigea vers la sortie en marmonnant toutes les insultes qu'il connaissait, et en enlevant toute les perfusions qu'il avait sur le corps. Les agents de sécurité allèrent l'arrêter quand il franchit le pas de la porte mais ils s'arrêtèrent dans leur élan en voyant le regard vert métallique du jeune homme qui les foudroyait du regard.

- Il vaut mieux que je parte, sinon la prochaine fois ce n'est pas des flèches qu'ils utiliseront pour m'avoir déclara-t-il avant de sortir dehors et de se mettre à courir pour sortir le plus vite possible de l'hôpital.

Il sauta le plus vite possible dans le premier bus qui arrivait et par chance il était direct pour Privet Drive, il s'assit dans le bus en soufflant de soulagement que cette fois aussi il avait réussi à éviter la mort mais aussi à tromper les membres de l'ordre du phoenix, maintenant plus rien n'avait d'importance, il en pouvait plus d'abord Sirius était parti puis maintenant Remus il y avait quelques jours. Désormais il était seul toute sa famille était morte et toute assassinée par ces même personnes qui idolâtraient un prétentieux de première, égoïste et complètement dingue. Soudain il sentit le bus s'arrêter, il se mit sur ses gardes immédiatement car ce n'était pas pour un arrêt officiel, il leva un sourcil en signe d'incompréhension quand il reconnu les deux jeunes qui l'avait bousculé dans la rue. Il essaya de se souvenir et rapidement il su que c'était grâce à eux qu'il était toujours vivant. Il essaya de détourner le regard mais les deux s'approchèrent et s'assirent juste devant lui.

- Salut je suis Stan et voici ma meilleure amie Skuld déclara le jeune homme avec un grand sourire en lui tendant sa main.

Harry la regarda suspicieusement avant de la serrer et de marmonner en grognant:

- Harry Potter.

Voyant qu'il n'avait pas très envie de parler mais voulant quand même en savoir plus sur lui, Stan reprit la conversation en main essayant ainsi d'éviter les blancs très désagréables.

- Oh fait ta un sacré crochet du droit, si je n'étais pas habituer à prendre des coups à cause du collège tu m'aurais étalé par terre sans aucune difficultés. Tu fais de la boxe?

- Non on va dire que je me suis un peu laisser aller à mes instincts, je ne suis pas du genre à cogner sur tout ce qui passe mais on va dire qu'avec les circonstances de ces deux derniers mois, j'ai un peu saturé au niveau des nerfs et j'ai pété un câble avoua Harry.

Il fut surpris par ce qu'il venait de dire, il n'aurait jamais pu penser se confesser autant à des étrangers mais il se sentait bien en leur présence. Il les salua, et descendit à Privet Drive et juste avant de franchir la dernière marche il entendit Skuld lui crier du fond du bus.

- On espère te revoir bientôt, on va dans le parc de Londres tout les soirs presque pour regarder les étoiles, si tu veux venir avec nous tu es la bienvenue.

Bientôt les jours passèrent et Harry avait pris l'habitude de rejoindre les deux moldus dans le parc Londonien, il ne savait pas ce qui l'avait poussé à se rapprocher de ces deux adolescents mais il se sentait mieux ainsi. Il parlait peu et souvent les écoutait raconter leurs anecdotes du collège. Mais un soir alors qu'ils regardaient calmement les étoiles, il sentit des mauvaises ondes se rapprochées d'eux, il se leva en quatrième vitesse du banc où ils se trouvaient et se mit à regarder frénétiquement dans tout les sens. Ce comportement étrange alerta ses amis qui se levèrent aussi, Stan s'approcha prudemment du jeune homme et demanda doucement:

- Harry qu'est ce qui se passe?

- Ils m'ont retrouvé, partez avant qu'ils ne vous voient, car si ils vous voient proche de moi, vous avez de grande chances de mourir, allez vous cachez vite les pressa-t-il en les poussant vers un massif important de buisson.

Il eut juste le temps de s'éloigner de la cachette de ses amis avant d'être encerclé par une dizaine d'ombre noir venu de nulle part.

- Alors Potter on se promène lança un des mangemorts.

- Alors bande de vers de terre, votre maître en avait assez de voir vos tronches d'arriérés.

- Tu sais que c'est pas bien de se balader seul le soir, on peut t'attaquer par inadvertance et tu pourrais mourir répliqua le même mangemort en lançant un doloris que le survivant évita sans grande peine.

- Alors Malefoy ce petit mois en prison n'a pas été très bénéfique pour ta vision se moqua Harry.

- Tu finiras comme tes parents, sale morveux, et on se délectera de ta mort, comme Bellatrix s'est réjoui de la mort de Black et comme j'ai adoré torturé cet avorton de Lupin avant de l'achever grogna Malefoy.

- Salopard hurla Harry de rage.

Il sortit sa baguette et de fureur lança sur les mangemorts tout les sorts qui lui passaient par la tête. Étant titulaire de ses buses il n'avait désormais plus aucune restrictions au niveau de l'utilisation de la magie en dehors de Poudlard. Sa colère ajouter à sa puissance déjà présente en lui décupla les sorts et envoya les mangemorts aux quatre coins du parcs en leur faisant plus ou moins mal. Voyant qu'ils ne réussiraient à rien, les mangemorts transplanèrent et Harry tomba assis par terre. Il vit soudain des larmes tombées sur sa main, passant une main sur son visage il se rendit compte que son visage était sillonné de larme. Il renifla un bon coup en essayant d'oublier le sourire rempli de gentillesse de Remus, du regard bleu foncé de son parrain et de l'amour et de ses parents, et releva la tête. Il rencontra le visages interrogateurs de ses amis et su que cette fois ci ils en avaient trop vu, il devait leur raconter l'histoire, son histoire, et celle d'un homme qui autrefois s'appelait Tom Elvis Jedusor.

::::::::::: Retour au présent :::::::::::::

Depuis ce jour là ils avaient toujours été là pour lui, ils n'avaient pas fui en entendant le récit du survivant, se contentant de quelques exclamation de temps en temps mais respectant le besoin du survivant de se confier. Il releva la tête et vit ses amies en train de faire les pitres devant ses élèves, se souvenant d'une question qu'il avait posé auparavant mais auquel ils n'avaient pas répondu, il les interrompit et demanda.

- Dites vous m'avez toujours pas dit pourquoi vous êtes venus m'embêter ici plutôt que d'être aller à la maison.

Soudain Stan reprit un air sérieux, ce qui lui était extrêmement rare, il se tourna vers Harry et regarda à nouveau les élèves avant de refixer le survivant.

- Mysti m'a envoyé un courrier, on a finalement arrêté Pettigrow, il ne s'est pas laissé faire mais il est bouclé.

Harry se leva comme si il venait de prendre un électrochoc et regarda ses deux amis, il ne sentit même pas qu'inconsciemment une larme s'était échappée de ses yeux.

- Et pour Sirius, demanda-t-il d'une voix nouée par l'émotion se moquant que ses élèves le voient pleurer.

- Un jugement est en cour pour le réhabiliter, Mysti se charge de le défendre pour qu'enfin son âme repose en paix. Néanmoins elle nous a dit que ton aide ne serai pas de trop tenta Stan craignant la réaction du jeune homme de devoir retourner dans le monde sorcier, y'a des détails que seul toi connaît et que même ....

Il fut interrompu par Harry qui prenait en va vite sa veste, et qui en sortant précipitamment de la salle de la salle leur cria:

- Occupez vous des classes restantes, dites à Meg que je rentre dès que j'en aurais fini avec cette histoire et que je les embrasse tout les trois.

Sans attendre de réponse il couru le plus vite possible dehors en alertant ainsi tout l'établissement, ignorant les regards surpris de ses collègues et aussi de leur appel, il se planqua dans un coin et apparu dans le palais de justice sorcier de Londres et se changea pour la première fois depuis des années en sorciers. Il remonta sa capuche pour que ça le cache totalement et se mit devant la porte où était indiqué le procès de Sirius Black. Il reprit sa respiration qu'il avait retenue tout au long de sa venue et se concentra mentalement sur Mysti. En effet depuis de nombreuses années, il pouvait parler télépathiquement avec chaque elfe dans un périmètre de 5kilomètres.

- Mysti je suis là, appelles moi à la barre, j'ai un anniversaire à fêter ce soir et aussi une réhabilitation. En plus je suis parti comme un dingue, j'ai confié mes élèves à Stan et Skuld et je me demande si je n'ai pas fait une grosse merde sur ce coup.

- hihihihi comme tu veux Harry mais sache qu'après ça tout le monde croira que tu reviens dans le monde de la magie.

- J'en ai rien à foutre de ce qu'il pense, je suis pas là pour eux mais pour mon parrain alors appelle moi à cette foutu barre et ne t'en fait pas j'ai le visage caché.

Soudain il coupa la connections qui les reliaient et entendit à travers la porte:

- Je demanderais enfin à la personne derrière la porte de venir témoigner.

Harry sourit et ouvrit la porte, il sut que beaucoup de personnes furent surprises qu'il soit ainsi couvert mais aucun ne réussit à voir son visage. Il se rendit compte de la présence de tout l'ordre du phoenix, et de la famille Weasly, d'Hermione, de Dumbledore et quelques autres personnes qu'il ne connaissait pas. Il s'approcha de Mysti et après lui avoir fait la bise alla s'asseoir derrière la barre. Le juge assez surpris par cette personne ne sut quoi faire, alors soufflant désespérément en se disant que les sorciers étaient toujours les même, il allait se relever quand Mysti bougea pour détendre l'atmosphère. Elle lui fit prêter serment et un halo de couleur verte l'entoura.

- J'aime pas le vert grogna-t-il pour lui.

- Pourquoi, à cause de Voldy? demanda télépathiquement Mysti en riant légèrement.

- Non mes élèves, ils m'ont coincé dans un coin de la salle de cour ce matin et m'ont teint les cheveux en vert et ils ont du prendre une version vachement résistante parce que j'ai pas réussi à m'en défaire. Alors j'ai les cheveux verts en ce moment même grogna-t-il dans sa tête.

Dans la salle tous regardaient bizarrement l'avocat de la défense ainsi que le nouveau témoignant qui se regardaient droit dans les yeux comme s'ils n'avaient pas besoin de mot quand soudain l'elfe se mit à rire tellement fortement qu'elle du se retenir aux bords du bureau pendant que l'autre semblait désespérer. Toutefois le juge sembla reprendre contenance et fit claqué sa baguette pour ramener l'ordre. L'elfe se calma immédiatement.

- Excusez-moi, mais c'était trop drôle expliqua Mysti.

- D'accord même si je ne vois pas de quoi vous parlez, bon recommençons. Que le témoin se lève.

Harry se leva et se tint droit ce qui démontra à une bonne partie de la salle qu'il avait une grande confiance en lui mais aussi qu'il ne fallait mieux pas lui chercher des cross.

- Votre nom et votre prénom.

- Je ne pense pas que vous en ayez besoin répondit calmement Harry pendant que Mysti continuait à sourire.

- Votre lien de parenté avec l'accusé

- Je ne pense pas que vous en ayez besoin aussi rétorqua une nouvelle fois le survivant.

- Je ne tolèrerais pas que l'on se moque aussi impunément de moi commença à crier le juge qui s'énervait.

- Je ne me moque pas de vous, moi je n'ai rien à me reprocher, ce n'est pas moi qui ai enfermé un innocent pendant douze ans à Azkaban, moi j'ai un travail et je l'ai fait, je n'ai rien à me reprocher. Le seul truc qui peut me déranger est que j'ai laissé mes élèves avec deux timbrés pour me remplacer alors s'il vous plait dépêchez vous, je n'ai pas que ça à faire expliqua toujours calmement le jeune homme.

- Oh mon dieu alors ils sont venus directement dans ta classe?? s'exclama Mysti qui semblait comprendre quelques choses.

- Ouais, mais je crains le pire, de toute manière ils vont pas bosser ça c'est sure.

- Dans quoi travaillez vous, demanda le juge avec dureté dans la voix.

De toute évidence ce vieil homme avait horreur d'être mit en dehors de la conversation et cela semblait l'horripiler quand il n'était pas au courant de tout.

- Il me semble que je l'ai déjà dit, je suis professeur.

- De quoi et où.

- Je ne sais pas si cela va vous apportez quelques choses mais je suis professeur d'anglais, dans un collège.

Dans la salle tout le monde cria d'incrédulité. Cet homme était-il un moldu?

- Vous êtes moldu demanda suspicieusement le juge.

- Bon et si on commençait le jugement de Sirius détourna Harry qui sentait la conversation trop aller sur lui.

- Alors quand avez vous rencontré Sirius? commença Mysti sans demander l'aval du juge.

- Rencontré ou entendu parler?

- On va commencer par parler! expliqua Mysti avant de reprendre télépathiquement, de toute manière ils vont vite savoir qui tu es quand je serai obligé de demander le lien et ils feront aussi les relations.

- Bah pas grave à ce moment là j'enlèverai la capuche, je partirais après le jugement ils me retrouveront pas répondit-il en pensée avant de reprendre par voix. J'en ai entendu parler au début de l'année scolaire 1993, certains disaient qu'il voulait me tuer et moi-même à ce moment là j'en étais persuadé.

Il regarda le visage de quelques personnes dans la salle qui semblait comprendre qui il était et qui se levaient avant de se rasseoir en percevant le regard fusillant de l'homme caché puis confiant Harry continua son récit.

- J'ai appris par la suite que cet homme était mon parrain et qu'il avait tué 12moldus dans Londres ainsi que cette vermine de Pettigrow après avoir trahis mes parents en dévoilant leur cachette à Voldemort (tressaillement général dans la salle).

- Ne prononcez pas son nom cria de colère le juge.

- Je suis désolé mais moi j'appelle les choses par leur nom rétorqua Harry qui pour la première fois depuis le début montait le ton. Vous êtes comme les moldu maintenant vous refuser d'appeler les choses telles qu'elles sont, les aveugles sont des aveugles et non pas des non voyants, les sourds sont sourds et pas non entendants. Bon dieu appeler ces choses par leur noms il n'y a rien de plus idiot que ça, il ne faut pas en avoir honte, c'est dingue ça. Donc je reprends dit-il en reprenant son calme, il était soit disant le bras droit de Voldemort, se remémora-t-il en insistant sur le nom du mage noir. Quand j'ai appris moi -même qu'il avait trahis mes parents, je voulais le tuer de mes propres mains, je voulais lui faire mal mais surtout je voulais comprendre comment on pouvait trahir ses amis.

Harry continua ainsi pendant un moment, expliquant dans les moindres détails tout ce qui c'était passé lors de sa troisième année, de l'aide même inconsciente qu'il avait eu venant de son parrain quand il avait eu besoin de réconfort pendant sa quatrième année, du sentiment de culpabilité qui avait rongé son parrain pendant des années, de son envie d'aider les autres face aux mages noirs et enfin il conclut en expliquant comment il était passé au travers du voile à la fin de sa cinquième année. Voyant que certains des jurés semblaient perplexe, il avait expliqué toute les lettres qu'ils avaient échangés tout les deux, tout les liens très forts qui les reliaient, tout l'amour qu'ils éprouvaient l'un envers l'autre.

Dans la salle tous fixaient le témoin avec des yeux émerveillés, il s'agissait bel et bien d'Harry Potter, leur héros qui avait sauvé leur monde.

Dumbledore regardait les moindres gestes de son ancien élève, en le voyant ainsi même si il ne voyait pas son visage il pouvait voir qu'il avait tourné la page sur son passé. Et le fait qu'il soit ici ne démontrait en aucun cas de son envie de revenir dans le monde sorcier mais plutôt de rendre enfin le repos à Sirius, pour arrêter ses tourments. Mais il avait trop à perdre si il revenait chez les sorciers et il ne le ferait en aucun cas. Il baissa les yeux et écouta le reste en silence.

Quand Harry finit enfin de parler, il regarda son amie qui avait mis énormément d'énergie dans la défense de son parrain, mais il vit aussi qu'elle arborait une mine soucieuse en le regardant. Il lui sourit et lui dit télépathiquement:

- J'ai choisi de venir ici par moi-même, mon parrain à donner sa vie pour me sauver alors peu m'importe le reste je devait venir ici. Et cela à n'importe quel prix, je voulais lui rendre enfin l'hommage auquel il avait droit depuis des années.

- Tu as toujours un aussi grand coeur, il n'est pas étonnant que tes élèves aient autant de respect pour toi. Tu es un grand homme de coeur.

Le juge regarda lui aussi l'homme qui était à quelques pas de lui, il tendit le bras pour lui enlever sa capuche mais au moment où il allait y arriver, Harry fit un pas de coté et fixa l'homme durement. Et même si celui-ci ne le voyait pas, il sentit en lui une grande honte l'envahir.

- Pourquoi ne pas le demander au lieu de l'exiger? demanda Harry. Vous ne vous conduisez pas comme un homme de justice mais exactement comme Voldemort, il ne demandait rien, il exigeait tout. Je croyais que l'on était dans un nouveau monde sorcier où tous étaient égaux.

- Pouvez vous enlever votre capuche s'il vous plait demanda Dumbledore en se levant.

Harry souffla désespérément puis enleva sa capuche, toute les personnes dans la salle poussèrent des exclamations d'incrédulité en reconnaissant le jeune garçon qui les avaient sauvé tant de fois, mais maintenant c'était un homme, ses traits étaient durs, son corps semblaient musclés et prêt à tout encaisser. Ils furent sortis de leur torpeur par le rire de l'elfe.

- Mon dieu, ils ne t'ont vraiment pas loupé ce matin rit-elle.

- N'est-ce pas? répondit-il en prenant dans ses mains une de ses mèches vertes. Et le pire c'est que Stan et Skuld ne s'en sont même pas rendu compte, ils étaient trop occupés à mettre le boxon dans ma classe qu'autre chose. Donc je suis assez pressé vous ne pouvez pas le rendre bientôt votre verdict j'ai un autre cour qui commence dans 20 minutes et j'ai un anniversaire ce soir.

- Euh oui tout de suite monsieur Potter déclara le président des jurés en se levant et en allant dans la salle d'à coté avec ses collègues.

Alors que plus personnes ne bougeaient dans la salle, Harry alla prendre Mysti dans ses bras en déclarant:

- Mon dieu ça fait longtemps qu'on t'as pas vu! Tu allais venir ce soir au moins.

- Mais bien sur, et je suis désolée mais on cherchait Pettigrow tout le temps et on a plus eut trop de temps pour nous.

Soudain les grandes portes s'ouvrirent, et une jeune femme toute échevelée rentra dans la salle à bout de souffle avant de se précipiter vers l'elfe et Harry, elle embrassa langoureusement le survivant et prit l'elfe dans ses bras. Reprenant difficilement son souffle.

- Alors il est réhabilité ou pas? Skuld est venu me prévenir que tu étais venu ici, alors je lui ai confié les enfants et je suis venue aussi vite que j'ai pu. Mais je crois qu'elle est allée retrouver Stan.

- On sait pas on attends le verdict expliqua joyeusement l'elfe.

- Tu as laissé les enfants à Skuld, mon dieu si elle a rejoint Stan ils sont tout les deux à l'école, ils vont retourner tout le collège.

- Harry, souffla-t-elle soudain les yeux écarquillés de stupeur, tu as les cheveux verts?

Mysti se remit à rire pendant que le survivant se mettait à grogner.

- Ce matin, ils voulaient fêter les vacances et le mieux qu'ils ont trouvé c'est me teindre les cheveux en verts.

- Attend laisses moi deviner, la 3ème3?

- Ouais, j'aurais du m'en douter qu'il me préparait un mauvais coup ceux là. Et avec un peu de chance je vais pouvoir prendre ma revanche, j'ai pendant les deux dernières heures la classe en demi groupe pour les cours de soutien de math, je sens que je vais bien m'amuser rit Harry en préparant déjà sa revanche.

Harry prit sa compagne dans ses bras et continua à discuter un moment avec Mysti, ils savaient pertinemment tous les trois que si ils cessaient une seule seconde de parler, des journalistes ou autres sorciers en profiteraient pour venir poser toute une ribambelle de questions auxquelles aucun des trois n'avaient envi de répondre. Soudain une douce mélodie venu d'on ne sait où retentit et il fallu quelques minutes au survivant pour se rendre compte qu'il s'agissait de son téléphone portable. Il chercha dans toutes les poches de ses vêtements avant de finalement trouver. Il décrocha et du immédiatement éloigné le mobile de son oreille.

- Potter où êtes vous, c'est quoi ce bazar dans votre classe.

- Monsieur le proviseur j'ai eu un imprévu, je suis au palais de justice, je devrais pouvoir assurer mes derniers cours, je vous expliquerais à ce moment là.

- Mais y'a les goddess dans votre classe et y'a aussi deux gamins hurla à nouveau l'autre voix, et pourquoi au palais de justice, vous avez un problème? Vous voulez un coup de main?

- Ne vous en faites pas pour les goddess, ils sont un peu dingues mais on peu leur faire confiance, et les enfants ce sont les miens, je vous expliquerais le reste plus tard les jurés reviennent. A tout à l'heure finit Harry en raccrochant.

- Heureusement que je suis aimé sinon je crois qu'avec cette journée je n'aurais plus de travail confessa Harry après avoir raccroché.

- Silence dans la salle ordonna le juge.

Harry et Meg se placèrent derrière Mysti, dans le public, à coté de Dumbledore sans lui adresser la moindre parole. Le juge reprit la parole en se tournant vers le président des jurés.

-Avez vous prit une décision?

- Oui monsieur, nous déclarons le suspect Sirius Orion Black, innocent de toute les charges portées contre lui, et en compensation de tout les services rendus dans la guerre contre le mage noir, nous lui décernons à titre posthume l'ordre de merlin et confions une somme d'une milliard de galion à son filleul Harry James Potter ainsi que toute ses possessions.

- Non utilisez cet argent pour créer un orphelinat pour les enfants sorciers maltraités ou alors des cracmols, ou même des nés de moldus non acceptés dans leur monde paternel et maternel. C'est ce que Sirius aurait toujours voulu avec le reste des maraudeurs conclut Harry en prenant la main de Meg et en sortant de la salle en laissant la salle dans un silence total.

Mysti sourit en voyant le couple sortir, de toute façon elle leur raconterait tout le reste ce soir.

Une fois dehors Harry se retransforma dans ses vêtements moldus avec un sourire magnifique, et des yeux rayonnants de bonheur. Ils transplannèrent à quelques mètres de l'école et prirent peur en rentrant dans les locaux, les salles étaient vides sans exceptions et un bruit assourdissant envahissait les couloirs. Ils se dirigèrent alors en direction du gymnase et virent tout les élèves assis pendant que ses deux amis divertissaient tout le monde en chantant. Ses deux enfants étaient contre le mur au fond et regardaient en souriant, ils virent tout de suite leurs parents et leur sautèrent dans les bras pendant que tous continuaient de regarder le spectacle. Son garçon Andrew fêtait aujourd'hui ses 8ans et sa petite Miliana avait 6ans depuis quelques mois déjà. Il se souviendrait toute sa vie du moment où il avait rouvert les yeux après la bataille contre Voldy.

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Cela faisait trois mois que Voldemort était mort, trois mois que les elfes leur avaient offert leur hospitalité et trois mois qu'Harry dormait profondément sans s'être réveillée une seule fois. Le fait d'avoir utilisé une incantation divine lors de cette rencontre l'avait complètement vidé, il fallait qu'il se régénère et lorsqu'il pourra enfin se relever, il sera normalement encore anormalement fatigué mais rien de bien grave. Morgana passait son temps à ses cotés, se contentant de le regarder dormir ou alors elle allait aider Mysti dans les papiers qu'elle tenait à jour surtout concernant les mangemorts. De plus une chose assez importante était survenue entre temps et elle avait hâte que son bel amant se réveille enfin. Pour qu'il puisse à nouveau la prendre dans ses bras et l'embrasser tendrement comme elle aimait tant. Malheureusement les dieux ne semblaient jamais entendre sa supplique car il restait toujours immobile dans ce lit blanc, seul le fait que sa poitrine montait et descendait montrait qu'il était toujours vivant et parmi eux.

Enfin alors que mourrait le mois de mars et naissait le mois d'avril, Meg qui comme à son habitude était à coté de son bien aimé, sentit une légère pression sur sa main. Elle releva les yeux de bonheur et s'assit sur le coté du lit du jeune homme et caressa tendrement sa joue pour savoir si il était vraiment prêt à se réveiller. Elle le vit battre des paupières doucement comme si la lumière extérieure le faisait souffrir atrocement. Elle ferma les rideaux de la fenêtre d'un simple regard comme lui avait appris l'elfe, et reposa son regard sur le survivant. Elle sourit avec des larmes de joie coulant le long de ses joues. Il lui sourit en retour et elle se cala dans ses bras comme elle en avait rêver pendant près de trois mois. Doucement et avec amour, il essuya tendrement les larmes qui inondaient ses beaux yeux bleus et l'embrassa comme la dernière mais peut-être avec encore plus d'amour. Il sourit quand il l'entendit soupirer de bonheur et inconsciemment il la fit basculer sur le bord du lit et elle se retrouva à ses cotés alors qu'il continuait de l'embrasser. Cependant alors qu'il passait une main sur son ventre il sentit comme un coup au travers de la peau de sa compagne. Il se détacha de ses lèvres et sourit en l'entendant lâcher une légère plainte. Il regarda là où se trouvait sa main et vit que sa compagne avait un ventre assez rond qu'elle n'avait pas avant qu'il ne dorme, il la regarda avec des yeux écarquillés de stupeur, son cerveau refusant d'assimiler ce que cela pourrait dire. Il releva les yeux en direction de sa compagne qui le regardait toujours en souriant.

- Dit moi que c'est ce que je pense supplia-t-il son regard se reposant sur le ventre rond de sa compagne.

- Tout dépend à quoi tu penses sourit-elle en se laissant retomber sur l'oreiller du lit.

- Toi, moi, le jour de noël souffla-t-il en passant doucement sa main sur ce ventre hypnotisant.

- Alors c'est bien ce que tu penses mon amour, en plus ce jour là je n'avais pas prévu de cadeau adéquate expliqua-t-elle sans se départir de son expression de bonheur.

- Tu te trompes ma puce, tu m'as offert le plus beau cadeaux que tu n'aurais jamais pu m'offrir, et là tu es en train de m'offrir un autre cadeau des plus magnifique. Oh mon dieu qu'est ce que je t'aime.

Sur ce il s'empara avidement de ses lèvres comme si il voulait être sur qu'il était bien vivant et que tout ce qu'il vivait était bien vrai. Ils sursautèrent quand Skuld rentra dans la pièce la tête plonger dans une feuille et qu'elle demanda sans lever les yeux de sa feuille.

- Meg on a besoin de toi, ou plutôt Mysti a besoin de toi.

- Non pas aujourd'hui grogna la jeune femme avant de recapturer les lèvres de son amant qui lui avait tant manqué.

- Hein, quoi, s'étonna l'autre fille en levant enfin la tête.

Quand elle s'aperçut enfin que le jeune homme était réveillé, elle poussa un cri tellement aigu que tout le village l'entendit. Elle se précipita vers le jeune home et le prit férocement dans ses bras se moquant de lui couper toute les voix respiratoires, elle le serra le plus fortement qu'elle pu dans ses bras et lui disant combien il avait été imprudent et combien tout le monde s'inquiétait pour lui. Soudain pénétrèrent dans la pièce, un Stan inquiet et une Mysti toujours aussi souriante que d'habitude. Stan eut à peu prêt la même réaction que Skuld quand il le vit éveillé. Néanmoins, avec son poids en plus, le lit céda et tous se retrouvèrent par terre en train de rigoler. L'elfe s'approcha du survivant qui se remettait debout mais qui tanguait dangereusement. Elle l'aida à se diriger ver le fauteuil pour qu'il puisse s'asseoir et le prit dans ses bras aussi.

- L'incantation divine que tu as fais, était une merveille, mais pourquoi n'as-tu pas utilisé le feu ? C'est pourtant ton élément de prédilection? demanda Mysti avant de voir le visage du jeune homme un peu perdu. Désolé tu veux peut-être pas parler de ça maintenant tu viens juste de te réveiller. Aujourd'hui c'est jour de fête...

- En plus notre ti ry va devenir papa s'exclama Stan avec un grand sourire avant de rajouter malicieusement, faudra qu'on est une discussion entre homme.

- Oh pitié s'exclamèrent en même Skuld et harry.

- Épargnes moi de tes pensées salaces dès le début de matinée, ça ne te concerne en aucun cas ce qui c'est passé répliqua Harry.

- Mais Harry je voulais juste savoir si tu t'en étais bien tiré avec tout les petits conseils que je t'avais donné supplia-t-il avec des yeux de chiens battus mais révélant sans grande difficulté son coté légèrement pervers.

- Calmes tes ardeurs Stan prévint Skuld, et c'est quoi cette histoire de conseils. Me dit pas que tous les petits mots que tu insistais pour mettre derrière les lettres qu'on lui envoyait c'étaient ça?

- Bah il lui fallait bien de temps en temps avoir d'autre idée que la guerre, et puis merde c'est un mec et même si c'est Harry Potter ça n'en reste pas moins un adolescent avide de découvertes pas vrai. Et la plus belle des découvertes c'est le sexe.

A ces mots tous poussèrent des mines faussement écoeurés, surtout en voyant la passion que mettait le jeune homme en racontant tout ça, comme si son cerveau n'était envahi que par des scène hautement déconseillé au personne de moins de 18ans. Cependant Harry devint rapidement rouge en se souvenant de certains trucs qu'il lui avait écrit et qui l'avait vraiment surpris.

- Bah tu sais Skuld faut pas t'enflammer comme ça, y'avait des trucs vachement utile quand même murmura Harry avec un sourire malicieux.

- Mon dieu, s'exclamèrent en même temps les trois femmes présentes.

- Ah ouai quoi? demanda intéressé Stan.

- Non mais tu vas quand même pas lui raconter? s'offusqua Meg en regardant sévèrement le jeune homme assis, les joues commençant à rougir dangereusement.

- Mais c'était pas mon intention expliqua-t-il en l'attirant sur ses genoux pour la serrer tendrement dans ses bras.

- Ah t'es pas drôle, bouda le jeune homme en allant chercher du réconfort auprès de Skuld qui manque de chance le foudroya du regard.

- Que comptes-tu faire pour la suite? demanda doucement Mysti en sachant que le sujet du futur était délicat pour Harry.

- Je ne sais pas, mais ce que je voudrais c'est partir loin de l'Angleterre, mais d'abord je pense que je vais épouser Meg et quand notre fils ou notre fille sera là on partira. Je ne veux plus retourner dans le monde sorcier, je veux vivre libre purement et simplement. Je vais continuer les études par correspondances que j'avais commencé et je me trouverais un bon emploi. De toute manière l'argent n'est pas un problème, ça fait déjà quelques temps que tout mon coffre à Gringotts est vide, tout est dans un compte moldu en suisse, comme ça impossible de me trouver. Et l'argent qui sera posé dans mon coffre à Gringotts sera immédiatement transféré là bas. Alors que penses-tu de mon programme ma puce, tu veux bien devenir ma femme?

- Avec grand plaisir monsieur Potter souffla-t-elle avant de l'embrasser tendrement.

Ainsi un mois plus tard alors qu'il allait beaucoup mieux, ils se marièrent, Skuld et Stan étant les témoins et Mysti les mariant avec un grand sourire. Ce fut la plus belle journée de sa vie ou du moins c'est ce qu'il pensa jusqu'à ce que son fils vienne au monde le 26 Octobre en cette année 1998. Il avait procuré beaucoup de soucis à tout le monde car il était arrivé avec un bon mois de retard mais quand Meg avait hurlé lors d'un repas que les contractions arrivaient bizarrement leur premier réflexe avait été de soupirer de soulagement puis après seulement Harry avait commencé à paniquer. Vers trois heures du matin le lendemain alors qu'il attendait depuis près de 6heures dehors avec Stan, il avait entendu le bruit d'un nouveau né. Skuld, Mysti et l'elfe s'occupant des naissances étaient ensuite sortit de la pièce et avait permis enfin à Harry de rentrer à l'intérieur. Il avait trouvé sa femme légèrement redressé dans son lit tenant contre elle un petit tas de couverture et semblait complètement obnubilé par le petit être qu'elle tenait dans ses bras. Quand Harry vint prêt d'elle, il l'embrassa tendrement sur le front et regarda pour la première fois, celui qui un jour l'appellerait papa. Meg lui avait tendu le bébé et il l'avait prit avec énormément de délicatesse. Il se leva et le berça tendrement, et quand pour la première fois de sa vie le bébé ouvrit les yeux Harry crut défaillir, il avait les yeux bleu clair reflétant une malice certaine.

- Andrew lâcha soudainement Meg.

- De quoi demanda Harry en essayant de sortir de son rêve.

- Je pensais l'appeler Andrew Sirius Potter qu'est ce que tu en penses.

- C'est magnifique pleura harry.

Il savait que sa compagne avec mit en deuxième prénom le nom de son parrain pour lui rendre hommage et il avait trouvé ça absolument magnifique. Il regarda à nouveau son bébé qui le regardait avec émerveillement.

- Bonjour toi, je suis Harry, je suis ton papa, et la dame là c'est ta maman Morgana, elle est belle hein. Et toi mon poussin tu t'appelle Andrew Sirius Potter, soit fier de ton deuxième prénom mon bonhomme, il appartenait à un être exceptionnelle qui hélas est disparu maintenant. Perpétue la ligné des Potter et deviens notre rayon de soleil.

Le petit se mit à gazouiller pour lui montrer à son papa qu'il ferait tout pour leur faire plaisir. Harry sourit et le berça tendrement pour le rendormir, pendant que Morgana elle aussi se laissait aller dans les bras de Morphée. Quand les deux personnes les plus cher à son coeur furent endormis, il s'assit sur le fauteuil prêt de sa bien aimé et les regarda dormir tout les deux.

La vie avait suivit son cour, ainsi deux ans plus tard ce fut l'arrivée de la petite Miliana qui éblouit à nouveau la vie de ses parents. Ils étaient finalement partis en Italie où il devint professeur d'Anglais dans un collège. Et ses deux meilleurs amis, qui avaient toujours été passionnés de musique devinrent très vite populaire auprès des jeunes de chaque pays. Harry les avait pas mal aidé dans leur début en se découvrant un talent de musicien jusqu'alors inconnu et à force de chanter des berceuses à ses enfants, il s'était rendu compte que sa voix était douce et très agréable.

::::::::::: Retour au présent :::::::::::::

- Dit papa tu as les cheveux verts c'est normal, chuchota Andrew à son père pendant que Miliana riait aux éclats.

- Ne t'en fais pas, alors tu as passé une bonne journée à l'école, vous avez finit à midi c'est ça?

- Ouai pour fêter les vacances, dit tu trouves pas que Parain et Marraine sont bizarres quand même, ils sont trop drôles s'enthousiasma Andrew qui redevint sérieux en regardant son père. Papa tout est okay à propos de tonton sirius.

- Oui mon fils tout est okay maintenant alors ne tant fait pas. Son âme pourra enfin trouver le repos qu'elle a tant recherché et pour parrain et marraine, je crois que je vais un peu devoir calmer leur ardeurs expliqua Harry en reposant son fils, qui riait, par terre.

Harry se fraya un chemin parmi tout les élèves et dès qu'il fut vers le disjoncteur de la salle coupa tout avant de remettre le courant. Tous les regards se tournèrent vers lui, alors qu'il s'approchait menaçant des goddess.

- Mais vous pensiez faire quoi, c'est pas possible ça, vous aviez préparer votre coup, vous saviez pertinemment que je partirais en quatrième vitesse au palais de justice ou quoi cria-t-il

- Bah c'est à dire que, on voulait aussi un peu s'amuser, et ... euhhh... dit Harry tu as vu tu as les cheveux verts essaya Stan qui déglutit difficilement en voyant le regard meurtrier du jeune homme à propos de ses cheveux. Je crois que je vais me taire.

- Et finalement pour Sirius on peut savoir tenta Skuld.

Harry allait répondre quand il vit tout les autres professeurs et les élèves suspendus à leurs lèvres. En effet bien que Harry soit le professeur le plus aimé personne ne connaissait sa vie privée, et encore moins son passé. Il y avait quelques heures rares étaient ceux qui savait qu'il avait des enfants et qu'il était marié. Se moquant royalement finalement de ce qu'ils pourraient dire, il déclara avec lassitude:

- Il est réhabilité, il pourra enfin reposer en paix et son nom a été lavé de tout soupçon, on lui a décerné la légion d'honneur à titre posthume pour service rendu pendant la guerre.

- Et toi qu'on dit les autres en te voyant?

- Bah déjà j'avais mit une capuche, mais bon après ç'est vite redevenu normal, leur héros de guerre était de retour, et j'hérite de tout, mais tout l'argent je leur ai laissé en leur disant de construire un orphelinat, je suis sure que Sirius aurait fait pareil, il aurait tellement voulu grandir dans un orphelinat plutôt que chez lui, comme moi, il aurait voulu que je sois dans un orphelinat plutôt que chez ces abrutis. Voila vous savez tout et maintenant tout le monde sait tout.

- D'accord lâcha Skuld.

Puis après quelques minutes de silence où chacun tentait d'assimiler ce qu'il venait de découvrir, Stan lâcha débilement à Harry en lui tendant une basse:

- Une ptite chanson???

- Je suis prof d'anglais et pas de musique, demandez à Eleanor, c'est elle la prof de musique pas moi, rétorqua harry.

- Quoi s'écria Stan puis il se tourna vers les élèves, vous l'avez jamais entendu chanter???

- Non ils ne m'ont jamais entendu chanter, mais ce n'est pas vrai qu'est ce qui vous arrive aujourd'hui, vous ne tenez pas en place ou alors ... commença Harry qui s'horrifia.

- Je vois que tu te souviens finalement de la promesse que l'ont t'avait faite ce soir là sourit démoniaquement Stan.

- Vous faites ça et je détruis votre carrière en dévoilant tout vos vices dans les journaux et cela depuis dix ans rétorqua Harry pendant que Skuld partait rejoindre Meg.

- Moi aussi je peux dire tes choses à tes élèves qui pourront pas mal te ruiner la vie.

- Ah oui mais moi je peux changer de pays, et vous vous ne pouvez pas tout recommencer.

- C'est pas vrai c'est reparti, où est passé le Harry toujours sérieux que l'on a connu c'est pas possible ça, ça dégénère toujours quand c'est comme ça soupira Skuld pendant que Meg acquiesçait.

Cette dernière posa sa fille par terre et après un dernier regard avec Skuld elles sourirent diaboliquement et rangèrent précieusement les instruments loin des deux hommes qui continuaient leurs joutes verbales. Puis chacune empoigna une lance à eau pendant que les élèves et les professeurs commençaient à rire. Meg se tourna vers ses enfants et leur dit:

- Si je vous prends à faire ça à la maison ça va barder, et vous là dit-elle aux élèves, c'est pareil pour vous.

Puis d'un accord commun, elles allumèrent les lances et deux jets d'eaux se précipitèrent sur les hommes pour s'écraser sur le mur en face.

Soudain un rire retentit au dessus d'elles et elles virent Harry suspendu à l'une des cordes utilisé en gymnastique tenant par la main Stan qui pendouillait aussi dans les airs.

- C'est bon vous êtes calmé? demanda calmement Meg.

- Ça fait un bail que j'ai pas fait de sport déclara Stan, il est toujours aussi costaud ton mari Meg.

- Tu sais que je peux aussi te laisser tomber Stan lança malicieusement Harry en entourant discrètement la corde à son pied.

- Non tu vas pas faire ça, tu oserais pas craignit soudainement le chanteur.

Harry sourit démoniaquement, et lâcha la corde et ils partirent tout les deux en arrière, Stan hurla de peur en fermant les yeux et en attendant le choc qui bizarrement ne vint jamais, il rouvrit les yeux et vit le sol à 10 centimètres de son nez, il regarda au dessus et vit Harry se tenant à la corde par les pieds et la tête en bas. Il le lâcha et tomba durement sur le sol sur le ventre pendant qu'Harry reprenait la corde en main pour se laisser tomber gracieusement sur le sol en souriant.

- Bon comme je pense que vous voulez foutre le Bronx tout les deux ici, vous allez vous amusez à faire chanter les élèves, je pense qu'ils ne seront pas contre, et moi je crois que quelques discussions s'imposent avec le proviseur. N'est ce pas Monsieur.

Ce dernier acquiesça en souriant puis affirma d'un signe de tête que les élèves pouvaient rester, il demanda quand même aux autres professeurs de bien veiller au bon déroulement de toute l'activité. Harry se dirigea vers sa femme et lui demanda de veiller sur les enfants et aussi de surveiller les deux chanteurs. Elle acquiesça et prit les mains de ses enfants qu'elle mena devant avec les autres élèves, autant qu'ils s'amusent aussi. Harry et le proviseur sortirent et rentrèrent dans une des salles de classe qui se trouvait à proximité du gymnase.

- Que voulez vous savoir, bien que sur certains points je suis tenu au secret et je ne pourrais rien vous dire dit-il en s'asseyant sur la chaise d'un des élèves

- Qui êtes vous exactement et pourquoi n'étiez vous pas là cette après midi?

- Je suis Harry James Potter, et cet après midi, j'ai été appelé d'urgence en Angleterre au palais de justice de Londres. Pour le transport, le jet privé des Goddess est pas mal, je suis arrivé à Londres en 30 minutes à peine, c'est dingue non? Et là avait lieu le procès de Sirius Black, qui s'était échappé de prison en 93, je sais pas si en Italie vous en aviez entendu parlé mais il était supposé très dangereux, mais il était innocent.

- Oui ça remonte mais je m'en souviens, mais pourquoi était-il innocent?

- C'était mon parrain et tout le monde disait qu'il voulait me tuer, encore un autre, et qu'il avait trahis mes parents en vendant leur cachette à un terroriste qui les a tuer, puis il a été accusé du meurtre de 13 autres personnes. Mais tout avais été un complot des plus rudement ficelé pour le faire inculper mais il avait réussi à s'évader, mais en voulant me protéger du terroriste qui a tué mes parents et qui voulait aussi m'avoir, il est mort. Alors cette après midi j'ai tout fait pour rendre son honneur qu'on lui avait si injustement volé.

- Vos parents ont été assassinés? Un terroriste? s'étonna le proviseur en prenant appuie sur le bureau du professeur.

- Quand j'avais un an, il est arrivé chez moi, il a tué mon père d'une balle et a poursuivit ma mère qui tentait de me sauver. A elle aussi il a tiré une balle et je sais pas comment j'ai fait moi je suis resté en vie et le terroriste a disparu quelques années. Mais à 11ans je suis rentré dans un collège spécial de formation, et le terroriste est réapparu et à partir de là il a tenté par divers moyen de me tuer. Il a vite vu que de front il pourrait pas m'avoir donc il a commencé par des amis à moi, Cédric un ami, Sirius, Remus un homme que je considère comme mon oncle, et en même temps il posait des bombes dans l'Angleterre et provoquait des fusillades. Vous en avez entendu parler y'a quelques années de toute ces morts. Je peux vous dire qu'à l'époque je ne parlais plus à personne et j'ai rencontré Meg, qui était la fille du terroriste en question mais elle était contre lui. Un jour on s'est finalement retrouvé face à face moi et lui et après une bonne heure de combat j'ai réussi à le tuer, et tous ceux qui se battait contre lui m'ont un peu mit au grade de Héros parce que si il aurait continué sa progression, très vite l'Europe serait devenu un chaos des plus total. Enfin bref j'ai jamais trop aimé être le centre d'intérêt alors je suis parti et je n'y étais jamais retourner en 8ans.

- Mon dieu c'est, je sais même pas comment qualifier ça, marmonna le proviseur n'osant même plus regarder le jeune homme.

- Depuis cette époque j'ai essayé de tout oublié mais c'est impossible, alors je fais du mieux que je peux pour continuer. C'est pour ça que je parle rarement de ma vie et de mon passé, mais maintenant peu importe le passé je suis des plus heureux. J'ai une femme merveilleuse, des enfants fabuleux, des amis un peu dingues mais sur qui on peut compter sans aucun problème dans les moments dures.

- Ils ont quels ages vos enfants, demanda le proviseur essayant de changer le sujet.

- Andrew a 8 ans aujourd'hui et Miliana a eut 6ans au mois d'Avril répondit Harry avec un grand sourire en pensant à ses enfants merveilleux.

- 8ans mais alors vous aviez combien quand vous les avez eu? s'étonna le vieil homme

- Andrew est arrivé j'avais à peine 18ans et Meg avait encore 17ans, mais lorsqu'on s'est marié j'en avais 17 aussi. Allez vaut mieux retourner au gymnase mais avant je vais chercher les bombes à cheveux que j'ai acheté en revenant.

- C'est vrai que vous avez les cheveux verts, c'est assez humoristique, ce sont les 3ème3 n'est ce pas?

- Ouais mais foi d'Harry Potter, je me vengerais.

Harry sourit et alla dans sa salle pour faire apparaître trois bombes de couleur argenté et rouge et bleu. Il retrouva tout le monde dans le gymnase où prenait forme une chorale peu à peu. Il sourit en se disant que se serait finalement plus facile que prévu car les troisième étant les plus grands, étaient derrière les autres. Sifflotant l'air de rien, l'air que la prof de chant, Meg et les Goddess tentaient de leur apprendre, Harry passa derrière tous et rapidement et efficacement teinta les cheveux des élèves qui ne s'aperçurent de rien. Il fit un clin d'oeil au proviseur qui le regardait en souriant. Il se demandait comment un jeune homme qui avait vu autant d'horreur dans sa vie pouvait encore s'amuser comme ça. Mais d'un coté maintenant il comprenait pourquoi ce fabuleux professeur agissait avec une telle justice et une telle droiture avec ses élèves. Le survivant passa devant les chanteurs qui s'arrêtèrent immédiatement en le voyant. Il sourit malicieusement en regardant ses 3ème3 et déclara avec humour:

- Vous savez que votre look est absolument super au fond, vous allez me piquer la vedette.

Les troisième se regardèrent puis écarquillèrent de stupeur en voyant les cheveux des voisins, ils passèrent tous leurs mains sur leurs têtes pour savoir quelle couleur ils avaient et ils déchantèrent quand ils virent sur leur mains trois couleurs différentes. Finalement ils se mirent à rire en se disant que cette fois ci c'était leur professeur qui avait gagné la manche mais foi des 3ème3, ils auraient leur revanche.

- Alors je vois que vous chantez bien ça me rappelle les début des Goddess, bon je ne veux pas vous ennuyez mais ça sonne dans trois minutes vous devriez aller faire vos affaires pour partir finit Harry avant de s'asseoir et de prendre avec lui un violoncelle.

Sa femme sourit et prit pareil pendant que Stan se mettait derrière le piano avec Skuld à coté de lui, qui avait posé sa tête sur son épaule. Ils savaient tout les quatre ce qu'ils allaient jouer, c'était une des rares chansons qu'Harry avait écrite lui même et elle était absolument magnifique. Les Goddess avaient toujours refusé de la chanter sur leur CD car selon eux seul Harry savait parfaitement la chanter. Ce dernier commença seul avec le violoncelle puis sa femme l'accompagna et enfin le piano, et finalement sa voix chaude et magnifique retentit avec puissance dans le gymnase et bien malgré lui hors du gymnase et donc dans les couloirs où se trouvaient les élèves et les professeurs.

When I am down and, oh my soul, so weary;
When troubles come and my heart burdened be;
Then, I am still and wait here in the silence,
Until you come and sit awhile with me.

You raise me up, so I can stand on mountains;
You raise me up, to walk on stormy seas;
I am strong, when I am on your shoulders;
You raise me up: To more than I can be.

You raise me up, so I can stand on mountains;
You raise me up, to walk on stormy seas;
I am strong, when I am on your shoulders;
You raise me up: To more than I can be.

There is no life - no life without its hunger;
Each restless heart beats so imperfectly;
But when you come and I am filled with wonder,
Sometimes, I think I glimpse eternity.

You raise me up, so I can stand on mountains;
You raise me up, to walk on stormy seas;
I am strong, when I am on your shoulders;
You raise me up: To more than I can be.

You raise me up, so I can stand on mountains;
You raise me up, to walk on stormy seas;
I am strong, when I am on your shoulders;
You raise me up: To more than I can be.

(you raise me up / Josh Groban)

Harry finit seul en lâchant la dernière note en une belle et tendre plainte qu'il tira avec émerveillement de son instrument. Les quatre se regardèrent puis Harry sourit. Il reposa son instrument et prit sa fille à moitié endormie dans ses bras en disant.

- Et si on rentrait tous à la maison maintenant?

- Ouai on a une fête à faire s'exclama Stan en prenant son filleul dans ses bras. Notre chtit Andy à maintenant 8ans, c'est dingue comme le temps passe vite.

Ils sortirent tout les quatre en ligne et traversèrent les couloirs où les profs et les élèves regardaient avec ahurissement le jeune professeur. Ils sortirent du collège et eurent vite fait de se retrouver à la maison Potter. Mysti arriva quelques minutes plus tard expliquant que le peuple sorcier était en émoi face à l'apparition du survivant mais très vite la place devint une fête pour le jeune potter.

Finalement après cette journée des plus animés le calme revint parmi le quotidien des Potter, à la rentrée les élèves assommèrent de question Harry à propos de la musique et des Goddess, rien n'avait changé. Tout était comme avant et cela pour le plus grand plaisir de tout le monde. Néanmoins ne disait-on pas que le calme était un signe précurseur d'une prochaine tempête?

En effet, au mois de Mai, alors que Harry se trouvait en cour, il fut interrompu, en plein dans une histoire qu'il racontait, par des coup frappés à la porte. Regardant avec interrogation ses élèves qui se demandaient aussi ce qui se passait, il donna la permission à la personne de derrière la porte d'entrer. Il s'assit d'incrédulité quand il vit le proviseur suivit du professeur Mc Gonnagal et Mysti qui avait changé d'apparence pour l'occasion. Ce qui le troubla ne fut pas spécialement la présence de son ancien professeur mais plutôt des visages graves qu'elle et l'elfe arboraient. Il regarda ses élèves qui attendaient visiblement qu'on leur explique la situation.

- Les enfants le cour est terminé allez dehors s'il vous plait demanda-t-il sa voix tremblant légèrement bien malgré lui.

- Mais professeur, qu'est ce qui se passe?

- Professeur pourquoi êtes vous venu ici, pourquoi l'as-tu emmené ici Mysti? supplia Harry qui ne vit pas que ses élèves n'avaient pas bougé.

- Albus a fait une attaque, il ne lui reste plus longtemps à vivre, les médecins sont formels cette fois-ci il ne se relèvera pas.

- Professeur qui est cet homme ?

Harry, lui, était pétrifié par la nouvelle, Dumbledore allait mourir, mais pourquoi le prévenir lui, alors qu'il n'avait plus rien à voir avec le monde sorcier depuis des années. Il leva les yeux et croisa le regard de Minerva, soudain il la vit pleurer. Cela le toucha au plus profond de son coeur, jamais il n'avait vu la stricte professeur de métamorphose montrer autant ses sentiments.

- Pourquoi êtes vous venus ici supplia Harry voulant comprendre.

- Harry, il a besoin de votre pardon, il ne partira pas tant qu'il ne l'aura pas. Il ne voulait même pas que l'on vous retrouve, il a dit qu'il vous faisait confiance et que vous avez toujours fait les bons choix dans votre vie. Il sait pertinemment qu'il n'aura jamais le pardon d'Harry Potter le survivant, mais il a besoin du pardon de courageux Gryffondor qui est en vous. S'il vous plait, je sais que vous avez déjà fait énormément de choses pour notre peuple en tuant Voldemort mais cette fois faîtes le pour un vieil homme rongé de culpabilité.

- Je ne sais pas quoi faire professeur Mc Gonagall. J'ai tourné une page sur ces moments là de ma vie, je ne sais pas du tout professeur faut que je réfléchisse. Je ne veux pas vraiment lui accordé mon pardon comme ça, je ne peux pas, il m'avait caché des choses trop importantes à l'époque, j'avais peut-être mal réagit mais ça m'a sauvé la vie alors que j'avais failli la perdre à cause de lui s'exclama Harry en prenant sa tête entre ses mains et en s'appuyant sur son bureau.

- Les enfants allés dehors, ordonna le proviseur en faisant évacuer la salle de classe. Je crois que Harry a besoin d'être un peu seul et ne peut pas assurer ses cours pour le moment, et peut-être pour la suite alors sortez.

Les enfants s'exécutèrent en jetant à la dérobée des regards inquiet vers leur professeur qu'ils aimaient tant. En sortant de la salle ils se tournèrent tous vers le professeur et lui déclarèrent d'une voix suppliante:

- S'il vous plait professeur ne nous abandonnez pas, on tient trop à vous dans ce collège, c'est grâce à vous que l'on fait autant de progrès alors revenez vite s'il vous plait.

Une fois qu'ils ne furent que tout les trois dans la salle de classe Mysti s'approcha du survivant et lui parla doucement.

- Harry une fois, tu m'a dit que tu avais le droit d'avoir un peu de bonheur et même si tu étais un Potter. Je suis d'accord avec toi, si tu as besoin d'amour c'est que tu es humain et que tu gardes bien précieusement cette partie dans ton coeur. Mais penses aussi que le pardon fait partie de l'humain tout comme les erreurs. Dumbledore aussi grand sorcier soit-il n'en demeure pas moins un homme, seul, qui n'a pas eut le coeur plus jeune d'envoyer paître les autres et il a sacrifié son propre bonheur pour celui des autres. Mais il a fait des erreurs il les reconnaît et ça le tue peu à peu, il ne pourra pas partir en paix tant que ce démon interne le dévorera. Apaise ses souffrances. Tu connais le pardon, alors pardonnes lui, et je sais que tu as beaucoup évolué mentalement surtout depuis la venu au monde d'Andy alors fais le point et fais ce que ton coeur te dira de faire. N'oublies pas la magie la plus forte n'est pas celle des pouvoirs ni de la puissance, c'est celle du coeur. Prends le temps qu'il te faudra je reste à Poudlard de toute manière. A bientôt j'espère Harry.

Sur ce les deux femmes sortirent, attirant ainsi le regard des élèves qui tentèrent de voir le professeur. Harry passa prêt de 20minutes sans bouger tentant enfin de remettre de l'ordre dans ses pensées. Il savait qu'il aurait du tout réglé il y a des années mais il n'avait pas pu, il avait été lâche, il avait voulu fuir la réalité mais aujourd'hui elle le rattrapait. Il se leva enfin, prit ses affaires, alla prévenir le proviseur qu'il serait hélas absent pour un moment indéterminé, et le salua. Il rentra chez lui le visage sombre, ce qui alerta immédiatement sa femme. Il lui expliqua en détail toute la situation et elle lui répondit avec compassion, que peu importait son choix elle le suivrait avec les enfants jusqu'au bout du monde. C'est ainsi que le lendemain toute la famille Potter se trouvait à l'aéroport de Milan en partance pour Londres où il prendrait le magicobus toujours incognito jusqu'à Pré-au-lard. Harry en attendant l'avion regarda son fils qui dormait dans ses bras et sa fille qui, elle, somnolait dans les bras de Meg. Ils arrivèrent à Londres avec deux heures de retard, ils se rassasièrent et les parents réexpliquèrent une dernière fois aux enfants que dans le magicobus ils ne devraient dire à personne leurs noms de famille, ni qui étaient leurs parents.

Ils finirent enfin par arriver au village sorcier vers 18h30 et les enfants étaient exténués. Les deux adultes regardèrent le château rêveusement de loin, puis en même temps après un dernier soupir pour se donner du courage, franchirent les portes de Poudlard, le collège de sorcellerie. Quand ils pénétrèrent dans le hall ils ne virent personne et ils se doutèrent assez rapidement que tous étaient dans la grande salle. Se demandant quoi faire, ils finirent néanmoins par pousser les deux grandes portes et pénétrèrent dans la dernière salle de Poudlard qu'ils avaient foulé pour la dernière fois. A leur entrée le silence se fit, Harry remarqua que le siège du directeur était vide et inconsciemment cela lui fit mal au coeur. Faisant un tour de table, il reconnu son ancien professeur de potion, Hagrid, mais aussi Hermione, et les autres lui rappelait vaguement mais ayant tout fait pour tout oublier il avait finalement réussi à moitié.

- Professeur je suis là, mais je crois que nous allons d'abord coucher les enfants, ils sont épuisés, le chemin et le voyage ont été longs déclara Harry en regardant sa fille blottit dans ses bras.

Il prit son fils dans son deuxième bras et sortit de la salle voulant encore éviter les autres sorciers, il ne pouvait pas tout affronter d'un coup. Meg, quand à elle, alla s'asseoir à coté de Mysti qui avait de nouveau un grand sourire.

- Les enfants sont épuisés, les pauvres vous ne pouviez pas les confier à Stan et Skuld déclara l'elfe.

- T'es dingue s'exclama Meg, je veux les garder vivants et toujours aussi bien éduqués, ce qui ne risque pas d'être le cas avec eux. Ne t'en fais pas tout ira bien, enfin j'espère, car hier je sais pas ce que vous lui avez dit mais je l'avais pas vu comme ça depuis...

- Le 29 décembre après qu'il se soit réveillé déclara sombrement l'elfe se souvenant aussi de ce jour où ils n'avaient rien pu faire pour aider Harry qui avait sombré dans une peine et une dépression incroyable.

- Heureusement que les enfants sont là sinon la vie n'aurait jamais été telle que nous l'a connaissons aujourd'hui. Tout le monde se fait du souci pour lui, hier quand il est partit du collège, tous les élèves se sont inquiétés et ils ont obligés le proviseur à appeler à la maison pour savoir si il allait bien. Ils ne veulent pas qu'il parte, et je les comprends bien. Espérons que tout se passe bien souffla-t-elle.

- Ne t'en fait pas, il y arrivera, mais où est-il allé coucher les enfants? demanda Mysti.

- Là où il renferme ce qui lui est de plus cher, je ne pense pas qu'il redescendra ce soir, je vais monter le rejoindre et si vous avez à nous contacter, bah envoi un hibou je crois que c'est ce qui y'aurait de plus simple. Allez à demain Mysti.

L'elfe eut juste le temps de faire un signe de main à la jeune femme qui disparut en courant au coin d'un couloir. Dans la salle c'était toujours le silence total, Minerva assurant temporairement les fonctions de Directeur se leva et déclara sèchement en regardant les élèves:

- C'est bien Harry Potter que vous avez vu, mais si je prends un seul d'entre vous à l'embêter ou même lui demander un autographe ou même questionner ses enfants, 100points seront retirés à votre maison, et une retenue d'un mois vous sera donné. Et cela marche aussi pour les professeurs rajouta-t-elle en regardant le maître des potions sévèrement, mais eux ce sont leurs postes qu'ils mettent en jeu.

Meg arriva devant le tableau où pendant quatre mois elle venait rejoindre Harry en cachette après qu'il l'eut sauvé. Elle pénétra après avoir saluer joyeusement le tableau, elle retrouva son mari dans l'ancienne salle de combat qu'il avait en quelques coups de magie totalement métamorphosé en chambre d'enfants, et là il était assis sur le bord du lit de sa fille et lui chantait une douce berceuse pour l'endormir. Elle s'approcha et fit une bise sur le front de son fils qui dormait et remonta ses couvertures qui commençaient déjà à tomber. Elle fit de même à sa fille qui réclama en plus un gros câlin qu'elle s'empressa de lui faire avec un petit sourire. Une fois les deux enfants profondément endormis Harry se leva et se dirigea vers l'armoire à potions qui était dans un fouillis assez incroyable. Sa femme le regarda un peu gênée et déclara en voulant se justifier.

- Le temps pressait tu risquais de mourir alors j'ai un peu tout envoyé valser pour trouver la bonne potion.

- Ne t'en fais pas c'est pas grave, je les avais toutes soumises à un sort d'incassabilité, donc on ne pouvait pas briser les fioles expliqua-t-il en rangeant la dernière et en bouclant fermement l'armoire. Allez viens te coucher, demain sera une grande journée.

Meg sourit en se disant que finalement Harry avait l'air moins touché qu'elle ne le croyait par son retour dans le monde de la magie. Quand ils pénétrèrent dans la chambre à coucher cela leur rappela plein de bon souvenir comme leur première fois. Tout était exactement comme ils l'avaient laissé avant de partir, même la boite du cadeau que Harry avait offert à Meg, elle caressa tendrement son demi-coeur qu'elle n'avait jamais enlevé pendant toutes ces années, et alla s'allonger sur le lit moelleux. Son mari vint la rejoindre et l'enlaça tendrement. Ils s'endormirent ainsi, ne se rendant même pas compte qu'ils étaient encore tout habillés, mais ils étaient heureux, et tellement serein que le reste ils s'en moquaient.

Le lendemain ils furent réveillés par les enfants qui avaient décidés de venir leur sauter dessus. Ils mirent quelques temps pour se souvenir où ils étaient et se sourirent tendrement avant d'attraper leur enfants et de les soumettre au pire des châtiments existants: les chatouilles. Rapidement ils furent tous dans la salle de bain, Andrew avait finit de se laver seul et était reparti à la recherche de vêtements, Miliana sortie également rapidement de la pièce pendant que les deux adultes profitaient. Ils prenaient leur temps et se détendaient autant qu'ils le pouvaient. Soudain ils virent Mili rentrée dans la salle avec une robe trois fois trop grande pour elle sur le dos.

- Regardes Maman j'ai trouvé cette robe dans votre chambre, elle est belle hein.

Meg sourit en se souvenant de cette robe, c'était celle qu'elle avait portée lors du bal de noël lors de leur septième année. Elle attrapa une des grandes serviettes et se drapa dedans pour rejoindre sa fille qui continuait à s'admirer dans le miroir.

- Allez viens ma puce on va trouver une robe un peu plus adaptée à ta taille, tu pourras mettre celle-là quand tu seras plus grande.

- Mais ze suis zolie avec, pas vrai papa? demanda la petite fille toute triste d'enlever la robe de bal.

- Tu es aussi belle que ta mère, allez va te changer ma puce on va bientôt aller manger et vous pourrez découvrir le château.

La petite s'en alla en gambadant joyeusement mais en évitant de justesse de tomber plusieurs fois en trébuchant sur la robe. Finalement elle passa une petite salopette en jean avec un nounours rose sur le devant, un petit pull bleu pale en dessous, et sa maman lui fit deux petites tresses. Une fois prête elle s'en alla jouer avec son frère pour laisser le temps à leurs parents de s'habiller aussi. Dix minutes plus tard toute la famille Potter était prête et ils s'en allèrent en direction de la Grande Salle. Les enfants s'amusaient à parler activement avec tous les tableaux qu'ils rencontraient. Cependant dès qu'ils rencontraient des élèves ces derniers défiguraient la petite famille puis s'en allaient en courant. Mili s'amusait comme une folle quand soudain elle rentra dans quelqu'un et tomba rudement au sol. Elle leva les yeux et rencontra un homme sombre, qui la foudroyait du regard. Elle se releva et ne baissa pas les yeux. Son père leur avait toujours dit qu'il ne fallait jamais montrer aux autres que l'on avait peur, surtout si on ne les connaissait pas.

- Potter vous feriez mieux de mieux éduquer vos marmots, déclara l'homme d'une voix froide.

- Je n'ai pas d'ordre à recevoir de vous, mes enfants sont très bien éduqués, c'est vous qui ne savez pas vivre avec les autres rétorqua calmement Harry en prenant sa fille dans ses bras.

- Que je ne reprenne pas un de vos enfants en train de courir dans les couloirs...

- Est-ce une menace professeur Rogue intervint cette fois rudement Meg.

- Je n'aurais jamais cru qu'une Serpentard tomberait un jour aussi bas, vous n'avez décidément pas fait le bon choix avec lui.

- Vous, vous êtes le bâtard graisseux qui avez toujours embêté papa grogna Andrew en s'approchant, Papa et maman sont très bien comme ils sont et ce sont des parents merveilleux alors ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas.

- Vouais il a raison, moi z'aime mon papa et ma maman comme ils sont na rajouta Mili en tirant la langue.

- Sales mômes, après tout c'est comme leurs parents grogna le maître des potions en continuant sa route.

Mili se fit poser à terre par son père et tendit sa main en direction de Severus, et soudain ce dernier se retrouva avec les cheveux rose fluo et Andy fit de même et sur l'arrière de sa cape s'inscrivit: je suis un bâtard graisseux. Meg les gronda quelques peu, mais l'amusement qui se lisait dans ses yeux montraient bien qu'elle ne les grondait juste pour les apparences. Harry lui, sifflotait un air comme si il n'avait rien vu. Ils finirent par aller dans la grande salle qui n'était pas encore pleine et s'assirent à la table des professeurs où quatre places avaient été rajoutées. Mili dès qu'elle vit Mysti se précipita dans ses bras pour lui faire un gros câlin. Et après sans reprendre son souffle, elle se mit à lui raconter à un débit effroyable toutes les choses qu'elle avait vues dans les couloirs et aussi toutes les conversations qu'elle avait eu avec les tableaux. Sans s'en rendre compte elle parlait à moitié en Anglais, à moitié en Italien et aussi parfois en elfique ce qui ne manqua pas de surprendre les gens. Harry sursauta quand le professeur à coté de lui, lui adressa la parole.

- Ta fille est vraiment mignonne.

- Merci Hermione, alors finalement tu es devenue professeur aussi, tu n'enseignes pas les défenses contre les forces du mal au moins? s'étonna Harry en essayant de pas paraître trop froid avec son ancienne meilleure amie.

- Non, moi je suis dans l'étude de runes, le poste est vacant, mais Ron va peut-être le prendre il ne sais pas encore, tout dépendra si il réussira son certificat ou pas.

- Vous êtes encore ensemble?

- Nous sommes mariés depuis peu, et nous envisageons peut-être des enfants. Mais toi tu n'as pas attendu, il a quel age ton fils, 6,7 ans non?

- Non Andrew a 8ans et va sur ses 9 et Mili a 7ans depuis peu.

- 9ans mais alors? s'exclama Hermione en regardant Meg qui tentait de faire manger sa fille qui continuait de parler.

- Ça a été un sacré choc quand je me suis réveillé et que j'ai vu Meg enceinte de presque trois mois, mais ça a été l'un des jours les plus beaux de ma vie, et je les trouve merveilleux, j'adore les enfants.

- Je sais au procès de Sirius tu as dit que tu étais devenu professeur dans le monde moldu.

- Oui, je suis professeur d'anglais dans un collège, y'a des classes assez turbulentes mais avec moi il n'y a aucun problème .Mais seulement je crois que les professeurs parfois n'essayent pas de comprendre les élèves, ni leurs difficultés. Moi j'essaye de les écouter quand ils ont besoin d'aide et par dessus tout j'essaye de rendre les cours un minimum intéressant, je ne fais pas de barrière professeur/élève, sinon ça ne passe pas. En tout cas voila et même les par.....

Harry et toute les personnes dans la salle furent coupés dans leur discussion par un retentissant POTTER puis par l'entrée fracassante d'une Severus Rogue aux cheveux rose, dans la grande salle. Hermione prit vite sa serviette pour étouffer son rire et les élèves firent de même. Morgana regarda ses enfants et se mit à rire, tout comme Andy, Milli et Mysti. Seul Harry restait imperturbable et attendait calmement que l'homme arrive vers lui.

- Laissez moi deviner ce que vous voulez dire déclara malicieusement Harry avant de reprendre en criant, POTTER EN RETENU POUR VOTRE COMPORTEMENT INSUPPORTABLE ET 50 POINTS EN MOINS A GRYFFONDOR, Vous êtes vraiment comme votre père à vouloir jouer les petits rigolos pour amuser la galerie. Mais je suis désolé mais ce qui arrive à vos cheveux est totalement indépendant de ma volonté. Et je ne suis plus étudiant si je peux vous le rappeler aussi alors veuillez je vous prie mesurer vos paroles face à des enfants.

- Comment osez vous Potter s'étouffa le professeur de Potion.

- N'en avez vous pas assez professeur d'aboyer après tout ce qui bouge, savez vous pourquoi aussi peu d'élève apprécie votre matière?

- Je me moque de l'avis des autres je suis payer pour enseigner et j'enseigne.

- En une journée je suis sur que je pourrais apprendre plus à vos élèves en potions que vous ne leur avez apprit en 7ans pour certains. Votre matière il faut la faire vivre, si elle est vivante elle passionnera les élèves mais si vous continuez ainsi vous n'éprouverez jamais la joie de voir des élèves venir vous remerciez à la fin de leur études car grâce à vous ils auront eut leur examens avec brio. Je peux vous dire en tant que professeur que l'on n'éprouve jamais aussi grande fierté que lorsqu'ils nous apprennent qu'ils ont été acceptés dans de grandes écoles.

- Vous me lancez un pari alors Potter? demanda avec scepticisme le professeur de potions.

- Je vous lance un pari affirma Harry en présentant sa main

Severus Rogue regarda la main de son élève tant détesté et finit par la serrer. Une lumière blanche les entoura scellant ainsi leur pacte. Mysti sourit et déclara.

- Vous allez vous faire avoir monsieur Rogue, Harry a de grand talents en matières de potions et encore plus en matière de pédagogie, c'est un professeur merveilleux qui fera je pense des merveilles et cela même le pire de vos élèves.

- On va être zentil avec vous monsieur dit en souriant Mili en bougeant la main et en rendant la véritable couleur de cheveux au professeur.

Tous regardaient avec ébahissement la petite fille faire de la magie sans baguette mais aussi d'un niveau assez impressionnant.

- Finalement aujourd'hui aussi je suis bon pour aller en cour souffla Harry en embrassant doucement sa femme sur le front.

- N'oublies pas non plus pourquoi on est là, lui rappela-t-elle alors qu'il sortait de la salle.

Il fit un signe de la main avant de disparaître dans les couloirs. Mysti et Meg se regardèrent et soufflèrent de dépit en même temps. Harry tentait d'éviter l'échéance le plus possible. Finalement elles se levèrent et entreprirent de faire visiter le château aux enfants en leur racontant par la même occasion toute les légendes qui se rapportaient au lieu. Harry se dirigea dans les cachots qu'ils avaient tant détesté étant enfants, quand il pénétra dans la salle de classe il poussa un soupir désespéré. Il faisait trop noir là dedans, et en plus l'ambiance n'était vraiment pas super pour étudier. Il fit le tour de la salle de classe et découvrit avec stupeur que bien qu'il soit dans les cachots il y avait tout de même des vitres. Il les nettoya d'un coup vite fait de la main et rapidement la salle devint plus accueillante et plus chaleureuse. Il enleva un peu la poussière qui recouvrait tout les murs et les étagères et regarda un peu le travail que lui avait communiqué Severus et qu'il devait effectuer. Il commençait avec les 7èmes années Gryffondor/Serpentard. Soufflant légèrement d'anxiété lorsque la cloche sonna il fit rentrer les élèves qui restèrent stupéfaits devant les changements subis par la classe. Ils s'installèrent comme d'habitude Serpentard d'un coté et Gryffondor de l'autre. Soufflant désespérément Harry commença finalement le cours.

- Bon je crois que je n'ai pas besoin de me présenter, j'espère que vous apprécier la salle de classe telle qu'elle est maintenant, j'ai pensé que se serait beaucoup plus agréable comme ça, N'est-ce pas?

Il eut de faibles réponses, il savait parfaitement que les élèves étaient intimités par lui et par son passé et ça le révulsait du plus profond de son être. Reprenant courage, il ne mit pas moins de 5 minutes pour finalement mettre ses élèves à l'aise avec quelques petites anecdotes sur ses propres élèves et finalement il obligea les élèves à se mélanger en leur disant:

- Si vous ne tentez jamais de nouvelles expériences, vous n'évoluerez jamais, vous n'avez jamais pensé ce que vous pourrez apprendre les uns des autres.

- Mais monsieur, nous sommes dans des maisons ennemies tenta un Gryffondor soutenu par le reste de la classe.

- Blablabla que nini, vous êtes des adolescents avant tout et regardez vous, vous êtes déjà d'accord sur un point. La différence vous ne la faite que par un blason. Vos deux maisons ne sont ennemies que parce que les élèves en ont fait des ennemies, vous ne pensez pas que cela puisse enfin cesser. On dit que les Serpentard sont les mauvais et les Gryffondor les gentils mais ça aussi c'est n'importe quoi, vous ne pensez pas. Ce n'est pas parce qu'on est un Gryffondor qu'on ne sera jamais mauvais, par exemple prenez ce salo enfin prenez Pettigrow, c'était un Gryffondor et n'en demeure pas moins un traître qui n'a pas eut le moindre scrupule à vendre ses meilleures amis à Voldemort. Et ma femme est une pure Serpentard et pourtant elle n'est pas maléfique. Il faut que vous brisiez enfin ces barrières qui vous détruisent et vous enferment. Si le blason vous dérange enlevez le, moi les derniers mois où j'étudiais ici je ne portais même plus l'uniforme. Mais à cette époque personne ne s'est rendu compte de l'importance de ce geste, vous êtes les grands de l'école c'est à vous de montrer l'exemple aux autres expliqua Harry qui souriait de bonheur en voyant enfin les élèves comprendre leur comportement. Bon maintenant au boulot parce que j'ai envi de montrer à tous qu'avec un bon professeur chaque activité faites et chaque matière enseignée devient intéressante.

Pendant les trois heures qui suivirent il aida tout les élèves en leur expliquant miles et unes fois les démarches à suivre et si un élève ne comprenait pas, il lui réexpliquait d'une manière différente. Peu à peu Harry fut heureux de voir la glace se brisée entre les maisons, chacun demandant à ses voisins si ils pouvaient le renseigner ou l'aider. Finalement et cela pour la première fois depuis 7ans, tout le monde avait réussi à la perfection la potion qu'il y avait à faire, mais en plus ils avaient tout compris. Et cela était extrêmement rare dans cette matière. Ils saluèrent le survivant et sortirent de la salle en parlant tous entre eux activement du cours qui venait de se dérouler. A ce moment là, ils n'y avaient plus de barrières entre eux, seulement de l'enthousiasme et de l'envie de partager ce moment avec les autres. Harry s'assit et fit s'ouvrir les portes fenêtres pour respirer un peu le bon air de dehors. Il sourit quand il vit au loin son fils tenir dans ses bras sa petite soeur, tout en courant, car elle tentait d'attraper un oiseau. Il fit rentrer la classe de première année encore une fois des verts argents, et rouge et or. Il tint a peu prêt le même discours que précédemment et ce fut encore plus facile car étant les plus jeune ils n'avaient pas derrière eux des années d'affrontements. Il parvint à les motiver et à leur faire apprendre en une petite demi-heure tout un tas de bases qui leur manquait. Quand la cloche sonna Harry rangea un peu la salle et se dirigea dans la grande salle où sa fille vint lui sauter dans les bras. Et comme elle avait fait le matin avec Mysti elle lui raconta tout ce qu'elle avait fait. Et après dix minutes où elle parla sans discontinuité, elle demanda:

- Et toi papa, ch'était bien? Ils étaient comme les 3chième3?

- Oh non ma puce, ils ne peuvent pas être comme les 3ème3, eux se sont des démons, rien ne peut les arrêter quand ils ont une idée derrière la tête.

- Moi ze t'aimais bien avec tes cheveux verts, ch'étais zolie déclara-t-elle en s'endormant peu à peu dans les bras de son père qui la berçait tendrement.

- Je crois qu'elle est un peu fatigué rit doucement Harry en regardant sa fille dormir. Je vais aller la coucher, elle sera mieux dans son lit que sur une chaise et après je vais en cour, tu monteras en haut après?

Sa femme sourit pour lui montrer qu'elle les rejoindrait bientôt, et après l'avoir embrasser Harry sortit de la salle en tenant tendrement sa fille dans ses bras. Toute l'après midi passa aussi rapidement que la matinée et bientôt la fin des cours arriva, les élèves pour la première fois depuis des années grognèrent lorsqu'ils furent obligés de sortir de la salle. Quand il arriva dans la grande salle tous les professeurs le regardait bizarrement, puis Mc Gonagall demanda avec incrédulité:

- Comment avez vous réussi à faire ça?

- Faire quoi?

- Mais regardez Potter les élèves se sont mélangés ils mangent tous ensemble, même les Gryffondor et les Serpentard, et tout ça est parti avec les classes que vous aviez aujourd'hui. Qu'est ce que vous leur avez dit, comment avez-vous réussi à faire ce prodige en quelques heures alors que depuis des années nous avons tenté de rapprocher les élèves en vain.

- Ça c'est la méthode Harry Potter, s'exclama Mysti, tout ses collègues au collège aussi se demande comment il fait avec les élèves et personnes n'arrivent à le faire. Je suppose que tu leur a dis les mots justes.

- Je leur ai juste dit de laisser un peu leur blason de leur maison au placard et ainsi il n'y aurait plus de différence majeure entre eux. Il faut un peu arrêter de toujours aussi les opposés, ce sont avant tout des élèves. Il faut leur montrer que la vie n'est pas programmé il faut se battre pour être libre et pour vivre ce que l'on souhaite.

- En fait vous leur parler comme vous auriez voulu que l'on vous parle à vous lorsque vous étiez adolescent souffla Minerva.

- Ne me parler plus jamais de cette époque, c'est révolu, ça ne représente plus rien pour moi siffla Harry en se levant et en quittant la pièce qui était devenue silencieuse.

Il déambula dans les couloirs déserts à cette heure et arriva sans même s'en rendre compte devant les portes de l'infirmerie. Il posa sa main à plat sur la porte mais ne tenta pas de l'ouvrir, d'un certain coté il ne voulait pas ouvrir, car l'ouvrir signifierait rouvrir la boite de pandore qui l'avait tellement fait souffrir. Il ferma les yeux et appuya lourdement sa tête contre la porte, il sentit soudainement un vent passé derrière lui et le faire frissonner, et il entendu comme dans un murmure furtif ces quelques paroles.

- Courage mon fils, nous sommes avec toi.

Il respira un bon coup et poussa la porte, il avait toujours avancé droit devant dans la vie, et il continuerait. Plus jamais il ne resterait prisonnier de ce passé d'épouvante et là il allait enfin saisir la chance de briser la dernière chaîne qui le retenait. Il fallait qu'il se vide de cette rancoeur, qui d'ailleurs était presque disparu mais lui aussi au fond avait besoin de pardonner à ce vieil homme qu'il avait longtemps considéré comme son grand père et un membre de sa famille. Il fit signe à Madame Pomfreh qu'il était là et avec peine elle lui indiqua le fond de la pièce avec un mouvement las de la tête. Il la remercia et poursuivit sa route, il pénétra dans une salle au fond de la pièce et vit le directeur de l'école respirant avec difficulté complètement immobile dans un grand lit blanc. Il s'approcha doucement de peur de le brusquer et il sursauta quand il entendit la voix faible du vieil homme.

- Approches Harry que je puisse te voir une dernière fois.

Le jeune homme s'exécuta et s'assit sur la chaise près du lit du mourrant, et là toute sa rancoeur et sa colère contre le directeur partirent quand il le vit pleurer en tendant une main vers son visage. Le vieil homme posa une main sur la joue du survivant comme pour s'assurer que ce n'était pas un mirage sortit tout droit de son esprit tourmenté.

- Oh Harry comme je suis désolé, je n'ai jamais voulu te faire autant souffrir, je pensais que tu souffrirais moins en sachant le moins de chose possible sur toute cette prophétie et ces liens qui te gardaient férocement attaché à Voldemort. Je suis désolé de la mort de Sirius, c'était un homme admirable et ne pense jamais que je ne le considérais pas. Je suis désolé pour tout ce que tu as du endurer étant étudiant à Poudlard. Je suis désolé de ne pas t'avoir moi-même enseigné la magie pour te défendre. Je suis désolé de t'avoir envoyer chez ton oncle et ta tante chaque années...

Sans suivi encore une longue liste d'excuse de la part de l'homme, il sembla à Harry que le vieil homme avait autant besoin de se confier que lui avait eu besoin auparavant. Il finit par interrompre le vieil homme en lui posant un doigt sur la bouche.

- Je crois, que puisque nous sommes dans les excuses, celui qui doit en dire le plus à l'autre c'est moi. Malgré les apparences, j'étais jeune et je n'avais pas pris conscience de mes actes, le seul acte lâche qui m'était passé par la tête avait été de tout mettre sur le dos des autres personnes. Je ne nierais pas que le fais que vous m'ayez mentit ne m'ai pas fait mal, mais dans tout ce qui c'est passé j'avais aussi ma part de responsabilité. C'est moi qui partait chaque années à la recherche de nouvelles aventures, et c'est de ma faute si Sirius est mort. Je suis responsable de sa mort comme j'ai été responsable de la mort de Cédric, mais je pense que j'ai quand même pu expier en partit mes fautes en me rachetant auprès de leur âmes en les vengeant expliqua Harry qui commençait aussi à pleurer, la dernière barrière cédant. Je ne voulais pas vous posez d'ennui mais je voulais aussi un peu la paix, vous savez comme se mettre au coin du feu et lire des histoires à ses enfants pour les endormir, leur chanter de tendres berceuses, ou simplement prendre la femme que l'on aime dans ses bras. Je sais même pas ce que je veux vous dire, tellement tout est embrouillé dans ma tête mais je ne voulais pas finir super héros du monde sorcier, je voulais rester moi-même. Et malgré tout ce que j'ai voulu me faire croire, bien que nous soyons des supers sorciers, nous n'en restons pas moins des hommes et il est dans la nature humaine de faire des erreurs et c'est de là que réside notre plus grande force.

- Tu as admirablement grandi Harry, je suis sur que ta femme et tes enfants ont de la chance de t'avoir avec eux. D'un certain coté tu as eu le courage de faire ce que je n'ai jamais eu l'audace de faire moi même. Tu as suivi ton destin droit devant, tu as tourné le dos à tous en leur montrant que toi tu pouvais continuer et que c'était à eux de se débrouiller un peu par eux même. Minerva est venu me parler du pari que tu as fais avec Severus et des prodiges que tu avais fais. Ton humanité va sauver le futur de la communauté sorcière et cela même si tu n'en fais plus parti activement. Je voulais te demander de prendre ma relève en tant que directeur mais je ne le ferai pas.

- Pourquoi demanda Harry en essayant de sécher ses larmes face aux révélations du vieil homme.

- Tu aimes enseigner dans le monde moldu ça se voit, alors profites et un jour peut-être tu reviendras à Poudlard mais profites de ce présent de bonheur que tu as mis tant de temps à construire et à trouver finit-il sa respiration devenant de plus en plus dure. Adieu Harry je crois que c'est fini.

- Adieu monsieur le directeur souffla Harry en l'embrasant sur le front, je vous pardonne pour tout ce qui c'est passé, vous avez toujours été le grand père que je n'ai jamais connu.

Le vieil homme sourit et ferma les yeux pour ne plus jamais se rouvrir, sa poitrine se leva et s'abaissa une dernière fois et cela pour toujours. En cette soirée du 31 mai venait de s'éteindre le sorcier le plus aimé du monde sorcier, le Grand Albus Dumbledore n'était plus. Harry souffla la bougie qui restait allumée en permanence dans la salle à coté du lit et sortit. Dans l'infirmerie tout le corps enseignant attendait ainsi que sa femme, il déclara d'une voix faible:

- Albus vient de rendre son dernier soupir.

Sans rien attendre il sortit dehors pour se trouver un coin calme, il s'assis sur le bord du lac et se mit à penser à tout ce qui s'était dit dans cette chambre close. Il ne vit pas la nuit tombé, ni le jour se levé, il ne sentit pas le froid s'insinuer dans chaque parcelle de son corps, ni le vent lui caresser la peau. Il était dans ses pensées, il n'était pas conscient de tout le reste, pas conscient que le peuple sorcier était en deuil, ni le château qui se trouvait derrière lui. Il resta ainsi encore une nouvelle journée, personne ne vint le déranger pendant tout ce temps. Tous avaient compris son besoin silencieux de rester seul. Il fut sortit de ses pensées par une personne qui s'assit à coté de lui. Il pensa d'abord à sa femme mais ce n'était pas la même énergie qu'elle, il regarda sur le coté et vit le professeur de potion sans son habituel masque de froideur. Il sembla plus humain d'un coup aux yeux du survivant.

- Il va vous manquer énormément n'est ce pas? demanda Harry en brisant ainsi le silence.

- Plus que vous ne pourrez jamais l'imaginer, sans lui je serais mort depuis longtemps, ou alors en train de pourrir au fond d'Azkaban. C'est un peu le père que je n'ai jamais eu.

- Je suis sur que si vous rester toujours aussi humain que vous l'êtes en ce moment, vos élèves vous adorerons et vous respecterons à juste titre. Bien que vous vouliez prouver le contraire vous êtes quelqu'un de bien Severus Rogue maintenant excusez moi mais je pense que je vais rejoindre ma famille, je l'ai un peu délaissé ces quelques jours déclara Harry en se levant et en se dirigeant vers le château.

Les jours qui suivirent furent assez triste dans le château, Harry avait chargé Mysti d'aller expliquer le plus rapidement possible la situation au proviseur du collège pour son absence prolongée. En effet il avait décidé avec sa femme qu'ils assisteraient aux funérailles avant de repartir en italie. Il voulait rendre un dernier hommage à Albus Dumbledore.

Le jour on l'on enterra le vieux sorciers les dieux semblèrent partager la peine du peuple sorcier car il s'était mis à pleuvoir sans pouvoir s'arrêter sur l'Angleterre. L'église où avait lieu les obsèques, était bondée, mais la priorité à l'entrée avait été donnée aux Potter, aux Weasley ainsi que tout les enseignants ayant travailler avec lui, et l'ordre du phoenix. Les hauts représentants du ministère se trouvaient là aussi et quelques autres milliers de personnes s'étaient rassemblés dans les endroits principaux du monde sorcier: chemin de traverse, pré-au-lard,... Les uns après les autres les gens défilèrent pour rendre hommage au vieux sorcier, expliquant ce qu'il avait toujours fait pour le monde sorcier. Soudain on appela Harry qui après un dernier regard pour sa famille monta vers le cercueil où reposait le vieux mage.

- Si je suis là aujourd'hui ce n'est pas pour rendre hommage au directeur de Poudlard, ni au vainqueur de Grindelwald, ni au leader de la résistance contre Voldemort commença Harry pendant que dans le public tous le regardaient interdit en se demandant ce qu'il disait. Je suis ici pour dire adieu à un vieil homme absolument extraordinaire, j'ai nommé Albus Dumbledore, un homme ô combien humain qui a toujours fait ce que lui dictait son coeur qui je pense équivalait à peu prêt à la grandeur de Poudlard et personne ne sait exactement où sont ses limites. Je voulais dire une dernière fois à cet homme pardon et merci. Pardon pour tout le soucis que j'ai pu vous procurez, et merci pour tout ce que vous m'avez apporté. La dernière fois où nous avons parlé vous m'avez confié que vous m'aviez admiré quand j'avais tourné le dos au monde sorcier pour gagner ma liberté alors que vous vous ne l'aviez jamais eu ce courage. Moi j'ai gagné ma famille mais vous aussi vous n'avez pas tout perdu, vous avez retrouvé une famille en vos élèves, en vos collègues. Severus vous considérait comme son père, moi comme mon grand père. Nous formions finalement tous une grande famille au milieu des tourments de l'époque et comme dans toute bonnes familles qui se respectent les querelles font parti du quotidien. J'espère du fond du coeur que maintenant que vous nous avez laissé vous trouverez ce que vous avez toujours cherché. La mort est une grande aventure vous m'aviez confiée il y a quelques années alors je vous souhaite de bonnes aventures mais aussi bonnes chances pour la suite. La mort n'est que le commencement, adieu grand père, je vous retrouverais dans quelques vingtaines d'années. Veillez sur nous de là haut comme vous l'avez toujours fait.

Après ce tendre discours personne n'osa prendre la parole surtout que tous venait de comprendre que leur désirs avaient étouffés ceux du directeur de Poudlard qui avait toujours tout sacrifier pour eux. La fin de cérémonie se termina un moment après et il fut enterré dans un cimetière spécial relié à Poudlard là où reposait tous les anciens directeurs de Poudlard ainsi que les fondateurs.

La vie suivit son cour Severus changea du tout au tout ses cours qui passionnèrent très vite les élèves. Hermione malgré son jeune age fut nommée directrice provisoire de Poudlard en raison de ses grande facultés intellectuelles. Mais tous savaient que le poste était réservé au survivant mais que ce dernier avait encore des choses à faire avant de revenir dans le monde sorcier. Ils retournèrent en Italie quelques jours après, Harry se sentait mieux, il avait enfin réussit à briser en lui cette chaîne qui par tout les moyens essayait de le maintenir dans le passé.

Le jour où il reprit ses cours, il fut accueilli par une véritable ovation de la part des élèves qui craignaient au fond de leur coeur que leur professeur préféré de s'en aille pour de bon dans un pays si loin d'eux. Quand il commença ses premiers cours il vit par le regard brûlant d'envi de ses élèves qu'il leur devait quelques petites explications à propos de ce qui c'était passé durant les deux dernière semaine.

- J'ai du refaire un peu le tri dans mon passé, un homme que je peux considérer comme mon grand père nous as quitté, et il va manquer à énormément de gens, il a sauvé la vie de milliers de personnes au cours de sa vie expliqua Harry.

C'est ainsi que sa classe apprit quel grand homme était Albus Dumbledore, et même si aucun ne su jamais qu'il s'agissait d'un sorcier, ils purent l'apprécier comme le vieil homme aurait toujours voulu qu'on le voit. C'est à dire comme un grand homme au coeur immense qui avait sacrifié en quelques sortes sa vie pour que d'autre la continue paisiblement.