Et voila un nouvel OS complètement différent du dernier et cela n'aura pas de suite je pense que le reste doit garder une part de mystère, c'est ce qui en fait la magie.
Je crois aussi que j'ai un peu abusé en faisant un super ryry mais j'ai bien rit en la faisant.
J'attends impatiemment vos reviews
ATTENTION FIC R
Bzouuuuà tous et à bientot
La mémoire du cœur :
- Tout est blanc autour de moi, je voix des personnes mais elles, elles ne me voient pas. Elles s'éloignent de moi, je les vois de moins en moins, je suis seul. Mais au fait qui suis-je? Je ne sais même plus. Et cet endroit? Je ne le reconnais même pas mais l'ai-je seulement un jour connu. Je ne reconnais plus rien, je ne sais plus rien.
Il ferma les yeux et se laissa porter par la plénitude de cet endroit. Il lui sembla dormir des jours et des jours quand il commença à entendre des voix à coté de lui. Il se sentait extrêmement fatigué mais il fit tout son possible pour comprendre.
- Docteur que pensez vous de son état, ça fait déjà trois semaines qui est dans le coma, vous pensez qu'il va s'en sortir.
- Madame je sais ce que vous devez à ce patient, mais je vous l'ai déjà dit nous ne pouvons nous prononcer sur son état tant qu'il sera endormi. Il a eu un très grave traumatisme au niveau de sa tête et s'il se réveille il se peut qu'il en garde de graves lésions.
Le patient en question, tenta d'ouvrir les yeux mais il n'y parvint pas immédiatement, et quand il bougea imperceptiblement, un onde de douleur déferla soudain du bas de son dos jusqu'à raisonner dans son crâne. Il laissa échappé un cri de douleur qui alerta immédiatement les deux autres personnes présentes. Il entendit le médecin lui ordonner de se détendre et de ne pas bouger mais il n'arrivait pas à se détendre. Il sentit plusieurs personnes entrées dans la pièce et le médecin indiqua à un des nouveaux arrivant de lui faire des injections de Morphine. Peu à peu ne pouvant lutter contre cette envie de dormir il se laissa à nouveau happer par les tendres bras de Morphée.
La fois d'après, il n'eut aucun problème pour ouvrir les paupières, il se redressa en position assise et vit une personne assise à coté de lui. Il tenta de percevoir son visage mais il n'y parvint pas, tout l'environnement qui l'entourait était étrangement flou. Inconsciemment il chercha des lunettes sur la table d'a coté mais il ne trouva rien. Il sentit soudainement quelqu'un mettre quelque chose sur son nez et soudain sa vue devint nette. Il voulu les remonter car elle glissait et vit une de ses mains bandées. Pourquoi était-elle bandée? Et où était-il? Qui étais cette personne qui le regardait avec tellement d'inquiétude? La connaissait-il? Il essaya de parler mais n'y parvint pas la première fois. Après quelques tentatives infructueuses il parvint à demander:
- Qui êtes vous? Où suis-je?
- Je suis Patricia Chapuis, et nous nous trouvons à l'hôpital Édouard Herriot à Lyon (--' dsl je me suis po foulée). Vous êtes restez inconscient pendant presque trois semaines et demi.
- Pourquoi suis je là demanda-t-il perdu? Est- ce que je vous connais? C'est quoi mon prénom? Je n'arrive à me souvenir de rien déclara avec difficulté le patient en commençant à paniquer légèrement.
- C'est de ma faute si vous avez atterri à l'hôpital, je traversais la route et j'ai pas assez regarder: un camion arrivait à fond de ballon. Vous avez couru et m'avez poussé juste à temps mais vous vous n'avez pas eu cette chance et le camion vous a fauché assez gravement jusqu'à il y a deux jours les médecins ne savaient même pas si vous alliez vous en sortir. Je suis désolé à cause de moi vous avez failli perdre la vie sanglota la femme, et en plus vous avez perdu votre mémoire.
- Ce n'est pas si grave que ça, tenta de rassurer le jeune homme, et puis l'important c'est que nous soyons tous les deux vivants. Mais je n'avais pas de papier avec moi qui puisse au moins m'aider à savoir qui je suis et où j'habite?
- Non, j'ai essayé par tout les moyens de découvrir qui vous étiez mais impossible à savoir. Mais je pense que votre léger accent montre que vous êtes étranger. J'essayerai de vous aider à retrouver votre passé, c'est la moindre des choses que je peux faire pour vous après que vous m'ayez sauvé la vie.
- Mais en attendant comment vous allez m'appeler demanda la malade en souriant.
- Je sais pas réfléchit la jeune femme, on va en chercher un qui va bien aller avec votre visage, vous avez une sacré prestance même si vous êtes cloués dans un lit d'hôpital à moitié mort.
- Une prestance, s'étonna l'homme.
- Bon je crois que je me suis égarée lâcha la jeune femme en rougissant légèrement, que pensez vous de David? Ou même Christophe? Ou encore mieux Stéphane, un prénom que j'adore.
- Comme vous voulez, trancha l'homme en se rallongeant sur le lit et en regardant par la fenêtre.
Patricia regarda le jeune homme, il semblait complètement perdu même si il voulait se montrer fort. Elle s'approcha doucement du lit là où se trouvait le visage de l'homme et s'assit sur le lit. Soudain elle vit des larmes coulées de ses beaux yeux verts et ça lui fit mal. Il devait avoir à peu prêt le même age que lui et elle se souviendrait toujours de jour où il l'avait sauvé. Elle n'avait eut le temps que d'entendre le hurlement des passants puis comme un éclair qui aurait déchiré le ciel devant ses yeux elle avait vu deux émeraudes remplies de puissance qui cachait précieusement une peine incroyable. Puis elle avait sentit le choc du béton et enfin bruit d'un corps qui percutait violement un objet. Quand elle s'était relevée, elle avait vu le jeune homme qui l'avait sauvé gisant au sol sa tête baignant dans une flaque de sang. Elle secoua la tête pour faire partir ses mauvais souvenirs et se retourna vers l'homme.
- Vous ne vous souvenez absolument plus de rien, demanda-t-elle, où au moins un indice qui pourrais nous mettre sur la piste de votre identité.
- Non, j'ai juste des flashes mais je sais même pas à quoi ça correspond. Il y a toujours un rire de fou, puis des gens qui pleure, c'est horrible je sais même pas à quoi tout ça correspond. Imaginez ça se trouve je suis un criminel ultra dangereux qui a tué des dizaines de personnes.
- Sans vouloir vous offenser vous vous êtes précipité pour me sauver et cela sans aucunes arrière-pensées vu la vitesse à laquelle tout c'est passé. Alors j'ai de sérieux doutes quant au fait que vous soyez un serial Killer. Mais reprit-elle pensive, peut-être quelques choses de grave c'est passé quand vous étiez plus jeune, quand j'ai vu vos yeux la première fois, ils étaient tellement triste, et plein de peur et d'angoisse que peut être vous fuyiez quelque chose.
- Oui peut-être, je ne sais pas
- Je vais vous laisser vous reposer, vous en avez grand besoin, je repasserai vous voir demain pour prendre de vos nouvelles lâcha la jeune femme en passant sa veste puis avant de passer la porte elle se tourna de nouveau vers lui et lui déclara: Je vous remercie encore une fois pour tout ce que vous avez fait pour moi.
Une fois qu'elle eut passé la porte, il murmura un faible "de rien" puis se rallongea. Il fut à nouveau plonger dans un monde de ténèbres, hanté de rire monstrueux, de pleure mais surtout de deux yeux rouges rayonnants de haine. Comme promis Patricia passa le jour d'après, puis celui aussi d'après et tout les jours suivants. Ils parlaient de tout et de rien tentant de faire connaissance et d'essayer de faire revenir des souvenirs au jeune homme qui avait officiellement été appelé Stéphane. D'ailleurs ce dernier intriguait bon nombre des gens de l'hôpital car il guérissait à une vitesse assez incroyable: de fractures qui devaient mettre 2 à 3 mois pour se ressouder avait mise à peine 4 semaine depuis l'accident. Enfin bref ne pouvant rien faire pour l'empêcher de sortir surtout à cause des surcharges de patients, Stéphane avait été autorisé à quitter l'hôpital. Patricia s'était porté garante de lui en promettant à tous qu'elle prendrait soin de lui jusqu'à ce qu'il retrouve la mémoire. Il emménagea donc chez la jeune femme où il prit possession de la chambre d'ami
Il se retrouva donc dans un petit appartement dans la banlieue de Lyon normalement décoré, mais il semblait habité d'une infinie tristesse et solitude.
- Fais comme chez toi dit Patricia
- Bien mais ou suis-je ? Je ne connais pas cette ville ni le paysage
- Je vais te montrer ta chambre elle est assez petite mais elle te conviendra aisément
- Merci répondit il, mais je ne comprends toujours pas pourquoi vous vous donnez autant de mal pour quelqu'un que vous ne connaissez pas.
- Tout comme moi je n'ai pas compris pourquoi tu avais plongé devant ce camion pour me sauver rétorqua-t-elle en pénétrant dans la chambre d'ami avec un pile de linge propre ainsi que des draps.
Stéphane resta patois pendant quelques secondes face à la réponse stupéfiante de la jeune femme. Puis il souffla d'exaspération surtout face à cette incompréhension de la situation qui bien malgré lui, lui échappait. Il essayait pourtant de comprendre pourquoi une parfaite inconnue avait autant de considération pour un homme dont elle ne connaissait rien. Pour lui, il était totalement normal d'avoir sauvé une jeune femme prête à se faire tuer. Secouant la tête pour faire partir toutes ces interrogations qui demeureraient sûrement un moment sans réponse il pénétra également à la suite de la jeune femme dans la pièce qui serai désormais sa chambre pour les semaines à venir et peut-être même des mois.
Le soir était arrivé assez vite et il était allongé sur son lit en fixant le plafond désespérément vide, il ne représentait rien si ce n'est les souvenirs de son passé si ce n'est ces cris qui lui revenait sans cesse en mémoire. Mais que représentaient-ils, qui les poussaient aussi atrocement ?
Il finit cependant par s'endormir comme si ce plafond bien qu'il représentait le vide présent en lui, lui procurait aussi un bien être apaisant et hypnotique. Cette fois ci, ce ne fut plus des cris qui retentirent dans son esprit mais des scènes où les personnages étaient tous étrangement flous, toujours deux personnes semblaient s'affronter, l'une aux yeux rouges et l'autre aux yeux verts. Peut-être étais-ce lui mais dans ce cas qui pouvait bien être le second ? Et les yeux rouges, aucune personne vivant sur cette terre ne pouvait avoir les yeux d'une telle couleur, ou du moins un tel rouge haineux, qui semblaient presque démoniaque tellement ils étaient envoûtant.
Puis lui revient en mémoire deux personnes un homme et une femme qui semblaient posséder une force intérieure extraordinaire mais ils semblaient par dessus tout liées par un amour surpuissant.
Il s'éveilla en sursaut, il avait tellement prit l'habitude de ce genre de réveil que cela ne l'étonna même plus. Il se leva et vit que dehors il faisait encore noir, il ne devait pas être plus de 5h30 mais pourtant il était en parfaite forme. Il se dirigea dans la cuisine et se demanda que faire car même si la jeune femme lui avait dit de faire comme chez lui il ne pouvait s'empêcher de se trouver comme un étranger. Il opta finalement pour ne rien toucher et alla sur le balcon. Comme la veille son regard se perdit dans les fin fonds des trésors de l'univers, les étoiles étaient magnifiques mais une plus précisément attira son attention. Elle était resplendissante, brillante de mille feux, éblouissant le ciel, il se sentait proche de cette étoile et inconsciemment sans qu'il ne s'en rende compte il murmura :
- Sirius
- Qu'as-tu dit demanda une voix ensommeillée derrière lui.
- Je ne sais pas répondit-il les yeux toujours fixé sur cette étoile comme si c'était le bien le plus précieux qu'il possédait. Je ne sais pas du tout pourquoi j'ai dit ça, mais en la regardant ça m'a fait pensé à Sirius, mais je ne sais pas ce que ça représente.
- Peut-être un de vos parents chuchota la jeune femme qui réfléchissait et qui tentait tant bien que mal de surgir de son sommeil. Ça peut nous donner déjà une bonne base de départ pour nos recherches.
- Ce n'est pas grave soupira Stéphane en se retournant vers la jeune femme en tentant de se défaire de ce prénom, si ça se trouve il s'agit seulement d'une nom que j'ai lu par le passé et qui est resté dans ma mémoire. Mais vous Patricia que faites vous debout aussi tôt ?
- Depuis l'accident j'ai beaucoup de mal à dormir, et toi? retourna-t-elle voulant éviter les questions sur ses cauchemars.
- Beaucoup de mal à dormir depuis que je me suis réveillé, j'ai toujours la sensation peut importe ou je suis que je suis traqué. Et j'ai des images qui me reviennent mais je ne sais pas ce qu'elles veulent dire et je sais que si je tente de trop savoir je sais que je vais commencer à devenir fou. Alors je préfère me lever et regarder les étoiles c'est beaucoup plus reposant, vous ne trouvez pas ?
- Peut-être mais tout ce que je sais pour le moment c'est que j'ai envi de boire une bonne tasse de café noir et après je tenterais de répondre à ta question qui est pourtant très pertinente répondit-elle en se dirigeant telle une morte vivante en direction de la cuisine et plus précisément vers la cafetière.
Stéphane rit doucement en regardant son amie faillir percuter assez brutalement l'angle d'un meuble puis la suivi à l'intérieur. Il se demandait pourquoi il se sentait aussi bien dans cette maison, peut-être parce que la maîtresse de cette demeure était véritablement d'une gentillesse extrême. Il proposa son aide pour faire le café alors qu'elle mettait le marre à café sans filtre. Elle s'assit à la table et de fatigue posa sa tête sur ses bras. Stéphane fit le café et en posa une bonne tasse devant la jeune femme qui le bu avec délice.
- Alors tu veux faire quoi aujourd'hui, j'ai encore quelques jours de congé, mais après la journée je serai obligé de te laisser à la maison demanda Patricia.
- Je ne sais pas répondit Stéphane en tournant son café, je sais même pas si j'ai vraiment connu cette ville, si j'ai un emploi, je n'arrive vraiment à me souvenirs de rien.
- Il faudrait peut-être qu'on aille se renseigner sur ce fameux Sirius, à moins que tu veuilles te détendre un peu? Ces derniers jours n'ont pas du être très drôle pour toi, avec tout ce stress déclara-t-elle en voyant la mine sombre de son nouveau colocataire.
- Mouai, vous avez peut-être raison, il faut savoir se détendre dans la vie admit-il avant de replonger dans ses pensées. Vous savez c'est assez étrange de dire ça, j'ai comme l'impression que je ne me suis jamais vraiment amusé dans la vie. C'est bizarre j'ai tout un tas de sensation assez étrange et parfois je me demande si il y a des choses que je ne savais pas faire avant et que je sais maintenant. Par exemple tout à l'heure quand j'ai fait le café il me semblait pourtant que je n'avais aucune idée de comment tout fonctionnait. Plus le temps passe et plus je me trouve bizarre.
- Mais non et puis qui sait peut-être que tu n'aimais pas le café avant et donc tu n'a jamais appris à te servir d'une cafetière. Il ne faut pas que tu commences à dire des choses comme ça sinon tu vas te rendre fou expliqua-t-elle en tentant de lui rendre le sourire, puis elle se leva tout d'un coup très énergique. Et quand rien ne va plus rien de telle qu'une petit détour du coté de la patinoire pour remonter le morale, mais avant il faudrait qu'on aille faire quelques achats pour te faire une petite garde robe.
- Patricia vous faîtes déjà beaucoup pour moi, gardez votre argent s'il vous plait, ne faites pas tant de folies pour un parfait inconnu supplia Stéphane qui se sentait mal à l'aise face à tant de gentillesse et de générosité.
- Ah non tu ne vas pas recommencer grogna Patricia en se tournant dangereusement vers le malade et en mettant ses mains sur ses hanches comme si elle s'apprêtait à gronder un enfant. Tu m'as sauvé la vie, tu te rends compte si tu n'aurais pas été là, je serais morte. Ce jour là j'ai vraiment cru que j'allais y passer et pourtant je suis toujours vivante. En me sauvant tu as failli perdre ta vie.
- Vous savez de toute manière la mort n'est qu'une grande aventure pour un esprit équilibré tenta le jeune homme comme si il connaissait cette phrase depuis toujours.
- C'est quoi encore ce truc s'emporta la jeune femme qui voulait désespérément faire comprendre à son ôte qu'il ne la dérangeait pas. Je te préviens Stéphane si tu râles encore tu seras de corvée de ménage pendant un moment, si tu ne veux pas que je t'achète des choses prends y comme un cadeau et dit toi qu'au pire tu pourras toujours rembourser quand tu auras retrouvé ta mémoire. J'ai pas mal d'argent du à l'héritage que ma laissé ma grand mère quand elle est décédée alors ne t'en fait pas pour moi.
- Alors allons y si vous y tenez tant que ça finit finalement par dire le jeune homme en se levant.
- Attends je vais pas y aller en robe de chambre s'écria Patricia en s'élançant à toute vitesse vers sa chambre.
Stéphane sourit pour la deuxième fois de la matinée et il s'étala de tout son long dans le divan et il sursauta quand la Télévision se mit en route. Il était sur des informations et plus précisément sur un flash spécial. Le journaliste expliquait qu'une fusillade avait eut lieu dans le centre de Londres et le nombre de morts était assez impressionnant et le bilan ne cessait hélas de s'alourdir. Ils montrèrent des photos du ravage et Stéphane sentit un frisson lui parcourir l'échine. Il s'approcha de l'écran comme hypnotisé par ce qu'il voyait et il posa sa main sur l'écran. Ça aussi ne lui était pas inconnu, son mauvais pressentiment refit surface. Il sursauta quand la voix lasse de Patricia retentit:
- Mon dieu ça ne va jamais cesser!
- Pourquoi dis-tu ça? demanda-t-il sans comprendre.
- On ne sait pas ce qui se passe en Angleterre, cela fait quelques dizaine d'années que presque 2fois par mois il y a de telle accident. Tout les états du monde tentent de trouver qui pourrait faire ça mais ils en ont encore aucune idées. Enfin aucune idée officielle, mais tout le monde sait que toutes les ficelles de ce merdier est tirée par un même homme expliqua-t-elle. En tout cas je me demande comment ça se fait qu'il y est des anglais encore sur cette île. Mais je crois que le pire est à craindre car les accidents comme ceux là commence aussi à s'étendre sur le continent.
- Un monstre lâcha Stéphane toujours devant la TV.
- Certainement répondit-elle avant de prendre sa veste. Bon et si on y allait, la part dieu va bientôt ouvrir, le temps d'y aller tout les magasins de fringues auront levés leur rideau.
- Je vous suit acquiesça-t-il en se levant.
Durant le trajet ils rencontrèrent plusieurs personnes notamment dans l'immeuble de la jeune femme où tous s'étonnèrent de la situation un peu particulière. Patricia se mit aussi à rire devant le visage perplexe de son ami quand ils durent prendre le métro. Ils passèrent leur matinée dans les magasins achetant différents vêtements pour le jeune homme qui semblait au bord de la crise de nerfs d'essayer autant de chose. D'un accord commun ils décidèrent de retourner à l'appartement pour déposer tous leurs sacs. En arrivant aux pieds de l'immeuble ils virent une dame assez âgée porter seul des bagages. Elle salua chaudement Patricia et fit un sourire à Stéphane. Ce dernier voyant la difficulté de la vieille dame à porter tous ses bagages transféra ses sacs sur sa main droite. Il lui demanda quel étage elle habitait et après avoir répondu au quatrième sans savoir pourquoi, il prit son sac à dos et le mit sur son dos et en prenant la valise de l'autre mains et il se mit à monter les escaliers comme si de rien n'était sous le regard ébahis des deux femmes. Elles furent assez étonnées de le voir déjà en haut à peine essoufflé alors qu'elles avaient pris l'ascenseur. La vieille dame insista pour leur offrir une tasse de thé ce qu'ils acceptèrent avec joie. Alors qu'ils étaient tout les trois dans le salon, la vieille dame déclara:
- Il est très mignon ton petit ami Patricia, tu pourrais pas me le prêter de temps en temps pour porter mes courses.
Les deux jeunes gens s'étouffèrent et se mirent à rougir en essayant par tous les moyens d'expliquer la situation à la vieille dame.
- Madame vous vous trompez, je ne....
- Appelez moi Marie, et je crois que j'ai compris que vous n'étiez pas ensemble avec vos vaines tentatives pour vous expliquer interrompit malicieusement la vieille dame.
- En fait il habite bien chez moi expliqua tout de même patricia.
Puis elle lui expliqua ce qu'elle avait faire pour elle et aussi le fait qu'il ne se souvenait absolument de rien. Et ainsi pour le remercier de ce qu'il avait fait, elle lui avait proposé de venir chez elle et comme ça elle l'aiderait à chercher des indices sur son passé. Marie fut horrifiée par ce qui était arrivé à sa jeune voisine.
- Mon dieu ma pauvre, heureusement que tu as un sacré ange gardien qui te protège.
- Non surtout un passant inconscient du danger, prêt à sacrifier sa vie pour sauver celle des autres.
- Et vous Stéphane vous ne dites rien, vous avez quand même sauvé la vie de quelqu'un.
- Oui je sais répondit-il avec son désormais regard absent, mais pour moi je suppose que sur le coup c'est la seule chose qui s'imposait à mon esprit. Je me sens très mal à l'aise quand je vois quelqu'un en danger ou alors qui a besoin d'aide, il me faut à tout prit l'aider
- Je vois, en tout cas merci pour avoir porter toute mes bagages, je reviens d'un voyage au canada et je crains avoir acheter un peu trop de souvenirs. Vous avez une sacrée endurance et de bons muscles, vous portiez beaucoup de sac et on aurait pour vous qu'ils étaient aussi légers qu'un sac de plumes.
- Je suppose que j'ai fait beaucoup de sport dans le passé, je n'en ai aucune idée.
- Le seul indice qu'on a sur son passé, c'est un nom qui lui est revenu ce matin: Sirius. C'est le seul indice que l'ont ai.
- C'est un joli prénom, il s'agit aussi du nom d'une étoile, mais ça me dit aussi autre chose, mais je ne saurais dire quoi.
- Non je suppose qu'il s'agit de l'étoile car je regardait le ciel ce matin quand ce nom m'est venu à l'esprit expliqua Stéphane. Finalement nous en sommes toujours au point de départ.
- Mouai grogna Patricia, pourtant mon instinct me disait que nous allions enfin avoir un indice pour commencer les recherches.
- Je suis désolée d'avoir ruiné vos espoirs pour vos recherches s'excusa la vieille dame.
- Ne vous en faites pas marie, de toute manière comme ça, ça nous évite de chercher pour rien, il faut attendre que d'autres choses me reviennent à l'esprit. Et je pense qu'ils vaudraient qu'on y aille, on ne va non plus abusé de votre hospitalité plus longtemps, vous avez fait un grand voyage, vous devez être fatiguée.
- Il a raison marie, on va te laissez te reposer un peu, le canada c'est pas non plus le pays d'à coté lâcha Patricia en se levant.
- Prenez soin de vous, et toi aussi Stéphane fit la grand mère en embrassant Patricia puis Stéphane qui lui déclara malicieusement dans l'oreille.
- Et si vous avez vraiment besoin de moi pour vos courses je serais heureux de vous aider.
La vieille dame sourit et les deux jeunes s'en allèrent sans oublier leurs sacs. Dès qu'ils arrivèrent chez Patricia, ils se posèrent sur le divan en lâchant leur sac. Le fait d'avoir fait les magasins pendant trois bonnes heures le matin, les avaient complètement exténués. Ils mangèrent un morceaux puis repartirent en direction de la patinoire Charlemagne. Ils payèrent à l'entrée et pénétrèrent dans la patinoire bien qu'ils doivent attendre un moment car pour le moment la piste était occupée. Par contre ils étaient arrivés pour les créneaux horaires où il y aurait des collégiens avec eux. Stéphane assit sur un banc regarda ses patins assez surpris et les posa à ses pieds. Quand il se redressa, il fut surpris de voir qu'il avait le même équilibre qu'avec ses chaussures. Il fit quelques pas et deux trois personnes qui le regardaient furent assez surprises de le voir avec une telle aisance. Patricia elle même le regardait un peu surpris, elle avait fait du patin à glace plus jeune c'est pour ça d'ailleurs qu'elle aimait tant, mais jamais elle n'avait vu quelqu'un avec un tel équilibre.
- Dit Stéphane tu as déjà fait du patin à glace demanda-t-elle complètement éberluée.
- J'en ai absolument aucune idée mais je me sens bien dedans on dirait que je suis dans mes chaussures répondit-il avec un grand sourire en s'amusant à marcher sur le bout des pointes de ses patins. C'est extra ce machin.
- Décidément tu me réserves encore pas mal de surprise soupira la jeune femme.
Bientôt le collège arriva et ils eurent tous l'autorisation d'aller sur la piste. Patricia s'élança avec bonheur sur la piste, mais Stéphane regardait plutôt la glace avec perplexité. La jeune femme vint et lui prit la main pour le tirer sur la piste. Il se sentit glisser et ferma les yeux en attendant le choc face à une chute. Toutefois très vite, il réussit à avancer et n'éprouva aucune réelle difficulté à bouger. Il rejoignit en coup de vent la jeune femme qui était plus loin et essaya de stopper devant elle. Il amorça un dérapage assez séré et parvint à rester jusqu'à s'immobiliser. Puis alors seulement il glissa et se retrouva sur les fesses. Il se mit à rire vite suivit par son amie qui était étonnée de le voir tomber maintenant. Ils se mirent à patiner ensemble et elle s'amusa à lui apprendre différente façon de bouger et il s'éclata comme un gosse en refaisant les figures. Patricia, elle, le regardait avec une mine surprise, c'était incroyable la façon et la vitesse dont son ami apprenait les choses. Ils virent au loin les collégiens s'amusés comme des fous mais ils étaient peu nombreux à rester stable sur leur patin et leur professeur ne semblaient pas mieux se débrouiller qu'eux. Les responsables de la patinoire leur proposèrent leur aide et Stéphane leur proposa son aide même si il n'était qu'un débutant. Les élèves acceptèrent aussi avec joie d'avoir une personne pour les aider. Patricia regardait encore de loin, elle n'avait pas bougé, elle comprenait un peu mieux ce que le jeune homme avait dit le matin. En effet il n'arrivait pas à rester à bayer aux corneilles quand quelqu'un avait besoin d'aide.
Ils passèrent presque l'après midi à patiner en aidant les collégiens, mais alors que certains commençaient à quitter la piste de glace, il y eu une grande secousse et presque tous tombèrent à terre. Stéphane eut soudainement un mauvais pressentiment et il eut juste le temps de pousser Patricia hors de la piste avant qu'un des lustres ne tombent sur la glace pile à l'endroit où ils se tenaient auparavant. Stéphane vit avec horreur que tout les lustres se mettaient à tomber les uns après les autres, il vérifia qu'il n'y avait plus personne sur la piste et ses yeux s'ouvrirent d'effroi en voyant une collégienne assise sur la glace et totalement pétrifiée. Il ne chercha pas plus loin que cette vue et s'élança sur la glace en slalomant entre les débris de verre, il attrapa la jeune fille dans ses bras et la mit sur son dos ne lui disant de s'accrocher. Il fit le chemin inverse en essayant de pas perdre sa concentration à cause des cris aigues que poussait la jeune fille. Son regard fut attiré par la présence d'un homme, totalement en noir, qui semblait d'ailleurs assez furieux face à la situation présente. Stéphane sortit de la piste avec la jeune fille qu'il remit au professeur et s'élança cette fois à toute vitesse à l'autre bout de la piste là où se trouvait l'homme en noir.
- Stéphaaaaaaaaaane reviens c'est dangereux, hurla Patricia quand son ami se précipita à nouveau sur la piste.
Le patineur arriva vite à la barrière de l'autre coté et sauta par dessus comme si c'était tout à fait normale et se retrouva devant l'homme qui le regardait avec un sourire mauvais.
- Pourquoi avez-vous fait ça demanda-t-il d'une voix froide en défiant son ennemi du regard qui déglutit avec difficulté.
- Votre nom est Stéphane, mon maître vous retrouvera et vous tuera pour avoir fait échouer ses plans. Ce monde lui appartiendra cracha l'homme en noir d'une voix snobinarde avant de courir pour s'enfuir.
Stéphane voulu le suivre mais un lustre lui barra le chemin. Il fut rejoins par Patricia qui vérifia qu'il n'avait rien avant de le prendre dans ses bras en lui disant qu'il lui avait fait une peur bleue. Mais il ne répondit pas, il restait stoïque, droit et fixait désespérément du regard le couloir où s'était enfui l'homme en noir. Il ne savait pas non plus pourquoi mais il avait l'impression que cet homme ou même peut-être le "maître" détenait une partie de sa mémoire et de son passé. Il sursauta quand il sentit la main tremblante de la jeune femme sur sa joue.
- Stéphane tu vas bien? Tu es blessé, pourquoi tu ne réponds pas s'inquiéta Patricia.
- Cet homme, cette voix, je le connais j'en suis sur lâcha-t-il, j'en suis sure je l'ai déjà entendu. Mais il est dangereux très dangereux.
- Tu en es sur? s'exclama-t-elle. Bon on va rentrer et on en discutera à la maison, la police va bientôt arriver et si tu connais le coupable il vaut peut-être mieux pas qu'ils te posent trop de question.
- Vous avez sûrement raison lança-t-il.
Ils se dirigèrent vite fait dans les vestiaires pour récupérer leurs affaires et se dépêchèrent de quitter la patinoire. Quand ils arrivèrent chez la jeune fille ils furent surpris de voir quelqu'un devant la porte en train de les attendre. Patricia sourit et alla la prendre dans ses bras pour ensuite expliquer à Stéphane que la jeune fille présente était sa meilleure amie. Ils entrèrent dans l'appartement et prétextant vouloir leur laisser un peu d'intimité à toute les deux pour qu'elles puissent discuter tranquillement il gagna sa chambre où il s'allongea sur le lit. Et sans qu'il ne s'en rende compte il sombra dans un profond sommeil. Dans le salon l'amie de Patricia regardait incrédule l'endroit où avait disparut le jeune homme et se tourna vers la propriétaire du domicile.
- Mon dieu, tu ne m'avais pas dit que ton mystérieux sauveur était un véritable apollon. C'est un véritable canon ce mec, quel dommage qu'on ne sache pas si il est marié ou pas.
- Carine c'est pas possible calmes toi un peu, pourquoi es-tu là? Tu ne m'avais pas dit que tu passerais répliqua Patricia en amenant deux tasses de café.
- Je voulais voir comment était ton nouveau coloc, et je ne regrette pas d'être venu. Vous avez fait quoi aujourd'hui?
Patricia s'assit confortablement sur le fauteuil et expliqua tout à sa meilleure amie, et quand elle s'attarda sur ce qui c'était passé à la patinoire quelques heures plus tôt Carine laissa échapper un gémissement d'horreur. Cela sembla lui rappeler quelques choses car elle expliqua à sa meilleure amie que quelques heures auparavant il y avait eu une explosion de plusieurs voitures dans la banlieue de Marseille et que cela était bizarre parce qu'il s'agissait d'un quartier quand même de gens aisés. Elles en conclure que malheureusement la situation de l'Angleterre s'étendait maintenant à la France hélas. Le cauchemar allait bientôt commencer. Patricia proposa à son amie de rester dîner avec eux et elle commanda des pizzas, étant trop fatiguée pour faire à manger. Elle déclara à son amie qu'elle allait chercher Stéphane et se dirigea vers sa chambre. Elle frappa assez fortement mais n'obtint pourtant aucune réponse. Elle ouvrit doucement la porte et le vit étendu sur son lit mais il semblait faire de sacrés rêves car il était en sueur et son visage reflétait un mélange de haine, de peur et de tristesse absolument incroyable. Elle s'approcha doucement du lit et s'assit sur un des cotés. Elle passa doucement sa main sur sa joue et l'appela doucement pour qu'il se réveille. Il se redressa tellement vite qu'elle poussa un léger cri de surprises, mais très vite tous sons restèrent bloqué dans sa gorge. Son ami avait un regard tellement triste que cela lui serra le coeur. Il regardait partout s'attendant à ce que quelqu'un arrive et l'attaque par surprise. Elle se rapprocha doucement et ne se rendant même pas compte de ce qu'elle faisait, elle le prit dans ses bras et le berça tendrement. Il nicha sa tête dans le cou de la jeune femme et tenta de se calmer.
- Voldemort chuchota-t-il.
- De quoi demanda-t-elle faiblement.
- Les attentats, les fusillades, toutes ces morts, c'est la faute de Voldemort, je le connais, c'est un monstre, il a tué ma famille, c'est lui, c'est lui répéta-t-il tremblant.
- Calmes toi tenta-t-elle doucement pour le calmer, tu vas trop vite je comprends pas tout ce que tu me racontes. Je vais dire à Carine de partir et on discutera après. Mais essayes de te calmer, vas te passer un coup d'eau sur le visage et tu verras tu te sentira mieux après.
Elle se leva et se dirigea tristement vers le salon où l'attendait son amie qui attendait avec un grand sourire. Toutefois son grand sourire s'effaça quand elle vit l'air sombre de son amie.
- Il y un problème? demanda-t-elle inquiète.
- Une partie de ses souvenirs ont l'air de lui être revenus et ça n'a pas l'air très joyeux, je pense que tu pourras revenir un autre jour mais là ce n'est pas vraiment le moment. Je suis vraiment désolée de te mettre à la porte comme ça mais ...
- Ne t'en fais pas je comprends, je vais y aller répondit son amie en souriant. Allez prends soin de lui.
Elle prit ses affaires et sortit pendant que Patricia retournait dans la chambre de Stéphane. Ce dernier était sur le balcon et regardait les étoiles qui commençaient à apparaître. Il était assis en T-Shirt contre le mur et se moquait de la brise qui tombait. Elle prit une couverture et le rejoignit dehors. Elle se cala à coté de lui et mit la couverture sur lui ainsi que sur elle. Quelques minutes passèrent en silence puis pour une fois ce fut lui qui le rompit.
- Je me souviens de quelques fragments de mon passé mais moi même j'aimerai que ce soit de mauvais rêves.
- Tout à l'heure tu as parlé d'un certain Voldemort, et aussi du meurtre de tes parents?
- Oui c'est comme des flash, je sais que ce sont mes parents parce que l'homme me ressemblait énormément et la femme tenait dans ses bras un bébé avec des yeux verts comme les miens, mais le plus étrange c'était l'atmosphère de la scène, et aussi comment il les as tué. Je n'arrive pas à y comprendre, il n'avait pas de revolver y'a eu un éclair vert, et ils sont tombés par terre. C'est tous chamboulé dans ma tête, je vois aussi ma mère supplié cet homme aux yeux rouges pour qu'il m'épargne mais il s'en fou et lui lance aussi un éclair vert.
- C'est bizarre tout ça?
- Je sais au début j'ai cru que je rêvais, mais je sais que c'était réelle je ne sais pas comment je peux le prouver mais je ressens dans mon coeur que tout ça est vrai. Mais en plus je sais même pas qui je suis et comment j'ai fait pour rester vivant alors qu'il a aussi essayé de me tuer.
- Calmes toi d'accord, écoutes, tout ce qui se rapporte à toi à l'air d'être assez mystérieux et si tu crois que c'est vrai alors moi je te crois. Et puis après ce que j'ai vu aujourd'hui je suis prête à croire n'importe quoi, des lustres ne peuvent pas tomber comme ça et puis il existe des milliers de choses, sur cette planète, qui sont encore inconnues pour nous.
- Merci pour tout ce que vous faites, vous avez toujours le bon mot pour me rassurer, je ne sais vraiment pas comment je pourrais jamais vous remerciez.
- Promis un jour si je veux quelques choses je te le demanderai, mais tout d'abord on va rentrer et on va aller au salon parce qu'il commence à faire vraiment frais ici.
- Je vous rejoindrais un peu plus tard si vous voulez bien. J'aimerais rester un peu seul pour essayer de remettre mes idées un peu en ordre.
- Comme tu veux, je vais préparer quelques chocolats chaud ça nous fera un peu du bien, je ne connais rien de tel pour remonter le morale.
Stéphane ne répondit pas il regardait à nouveau la même étoile que dans la matinée, il savait aussi que là également il n'y avait plus d'incertitude à avoir, son passé et ses cauchemars étaient étroitement liés. Donc toutes ces morts qui le hantaient étaient donc véridiques. Il essaya de fermer les yeux mais la scène qu'il avait rêvé plus tôt lui revint en mémoire, après avoir surpasser l'horreur de la situation, son regard fut attiré par un espèce de blason brodé sur une des couvertures du bébé qui avait du tombé. Il l'étudia minutieusement comme si il avait réussi à se téléporter dans la pièce à cette époque mais il sursauta quand pour la première fois depuis son accident il entendit la véritable voix de la femme. Elle criait et suppliait inlassablement l'homme de ne pas lui prendre son bébé et de ne pas le tuer et que si il voulait il n'avait qu'à lui ôter la vie à elle. Il sursauta quand il vit une forte lumière l'éblouir puis aussi lorsqu'il ouvrit les yeux pour retrouver les yeux inquiets de Patricia devant lui. Il essaya de sourire mais ça lui resta bloqué dans la gorge.
- Je commençais à m'inquiéter tu ne venais pas et après tu n'as pas réagit lorsque je t'ai appelé. Je commençais à me dire des choses pas très gaies.
- Ne vous inquiétez pas pour moi, je me suis juste assoupi déclara-t-il en se levant en s'aidant du mur.
- C'est justement ça le problème c'est que je m'inquiète, c'est peut-être absurde de s'inquiéter pour quelqu'un qu'on connaît à peine mais mine de rien je me suis attachée à toi confia-t-elle en baissant la tête.
Stéphane s'approcha d'elle et après un moment ou il se demanda si il faisait bien, il abandonna sa raison et la prit dans ses bras pour lui montrer que lui aussi il se sentait bien avec elle. Ils rentrèrent de nouveau à l'intérieur et s'assirent par terre au salon devant la table basse où reposaient deux chocolats chauds. D'un accord commun silencieux ils optèrent pour remettre la discussion quand aux origines du jeune homme plus tard. Elle alluma la télé et décida de mettre un DVD vu qu'il n'y avait aucun film bien. Inconsciemment ils se posèrent l'un à coté de l'autre dans le canapé et elle se cala confortablement contre lui qui avait décidé de se mettre contre un des accoudoirs. Sans même s'en rendre compte, ils s'endormirent et la télé s'éteignit toute seule comme par magie. Stéphane resserra sa prise sur la jeune femme pendant son sommeil et elle aussi passa ses bras autour du torse musclé du jeune homme.
Le lendemain ils se réveillèrent tout les deux quand des coups furent portés contre la porte. Ils émergèrent doucement se demandant ce qui se passait puis ils virent qu'ils étaient à moitié couchés l'un sur l'autre. Leur visage n'était séparé que de quelques centimètres. Doucement leur visages se rapprochèrent sans même qu'ils ne s'en rende compte mais au moment où leur lèvres allaient se toucher un nouveau coup contre la porte. Cela cassa la magie du moment et Patricia s'éloigna en vitesse et se leva du sofa pour aller ouvrir la porte. Elle fut surprise de voir marie avec une de ses voisines de palier devant la porte. Elle sourit et les fit entrer. en se tournant elle vit l'heure qu'il y avait sur le lecteur DVD et fut surprise de voir qu'il était déjà presque 14h, elle n'avait pas aussi bien dormi depuis l'accident. De loin elle entendit de l'eau coulée et pensa immédiatement que le jeune homme en profitait pour prendre une bonne douche.
- Alors Marie, madame Dupond qu'est-ce qui vous fait venir à la maison?
- Ce matin il y avait la réunion des propriétaires pour savoir ce que nous allons faire cette année pour le repas du printemps, et on s'est demandé ce qui c'est passé quand on ne t'a pas vu. D'habitude tu viens toujours et là on t'a attendu et finalement on l'a fait sans toi.
- Oh mon dieu j'ai complètement oublié, je suis désolée s'excusa-t-elle en allant en vitesse dans sa chambre pour prendre son agenda et pour revenir aussi vite dans le salon. J'ai quelques peu été débordé ces derniers temps et ça m'étais complètement sorti de la tête.
- Oh personne ne t'en veux de t'inquiètes pas dit gentiment Marie en tapotant gentiment la main de la jeune femme.
- C'est bizarre mais je trouve qu'on me le dit un peu trop souvent en ce moment soupira la jeune femme en soufflant un bon coup. Bon en tout cas qu'avez vous décidé de faire cette année, de quoi est-ce que je m'occupe ?
- Déjà on voudrait savoir si on ne compte que toi ou si nous devons aussi compter Stéphane? demanda marie en cherchant le jeune homme du regard.
- Je ne sais pas répondit sincèrement Patricia en se plongeant dans ses pensées, peut-être que d'ici là il aura retrouvé sa mémoire et sera reparti dans sa famille et tout sera comme avant.
- Vous pourrez compter sur moi si vous voulez bien de moi pour cette petite réunion déclara un voix venant de l'encadrement de la porte. De toute manière même si j'aurais retrouvé ma mémoire et ma famille si jamais j'en ai une, ne vous en faite pas je viendrai vous revoir de temps en temps Patricia.
- Voila un problème de régler alors on pensais comme d'habitude si le temps nous le permet de le faire dans le parc.
Le reste de l'après midi, les deux femmes passèrent leur temps à expliquer de quoi ils avaient parlés toute la matinée. Patricia prenait avidement des notes sur tout ce qui se disait et cela donnait l'air de déjà vu à Stéphane qui la regardait faire. Voyant qu'elles étaient restées un bon moment chez la jeune femme les deux étrangères s'apprêtèrent à partir quand Marie sursauta et se mit à fouiller frénétiquement dans son sac. Elle en sortit une coupure de journal et la tendit au jeune homme qui la regardait avec interrogation.
- Quand mon mari était encore vivant, il avait gardé toutes les coupures de journal à propos de cette affaire, il ne m'a jamais expliqué pourquoi mais il était persuadé que ce jeune homme était innocent. Hélas on ne saura jamais pourquoi il pensait ça, une mauvaise grippe nous l'as enlevez il y a quelques années.
Stéphane regarda la coupure de journal, dessus se trouvait un jeune homme aux cheveux sombres et aux yeux de la même couleur. Il ne pu détacher son regard de ce visage qui lui semblait si familier. Il lu ensuite l'article.
Hier après midi en Angleterre un des plus dangereux criminel jamais connu en ce monde s'est évadé de la prison de haute sécurité où il était emprisonné depuis le 2 Novembre 1981. De son nom Sirius Black, il est âgé de seulement 33ans mais a à son actif le meurtre de 16 personnes. Il a tué 14 personnes d'un coup la vieille de son incarcération et personne ne sait exactement qui sont les deux autres personnes. En effet cette histoire semble comporter de nombreux points sombres, ces crimes requièrent des hauts secrets de la hiérarchie Anglaise. Toutefois chers lecteurs nous vous mettons en garde contre ce dangereux individu. Si vous le rencontrer appelez immédiatement la police ou mieux encore le numéro ci-dessous 555-168594
- Sirius murmura Stéphane avec une larme aux bords des yeux. C'est mon parrain souffla-t-il en se souvenant enfin du premier sourire que le prisonnier lui avait fait lorsqu'ils étaient dans la cabane hurlante.
Il s'assit sur le sofa en tentant d'assimiler la nouvelle, c'était clair à présent, il le connaissait bien mais pourquoi avait-il toujours ce poids sur le coeur en repensant à lui? Et pourquoi les autres silhouettes qu'il avait vu dans sa vision étaient encore étrangement floues? Il finit par relever les yeux et croisa les yeux interrogateurs des trois femmes, il se leva et prit Marie dans ses bras en lui disant.
- Merci je ne sais comment je ne pourrais jamais vous remerciez.
- Crois en toi et crois en tes origines et je suis sure que tôt ou tard avec vos recherches tu finiras par aboutir et tu sauras enfin qui tu es confia-t-elle avant de chuchoter pour que lui seul entende, et surtout suis ton coeur c'est ça qui vous sauvera tout les deux.
Sur ces quelques paroles elle s'en alla en compagnie de Miss Dupond et laissa le jeune homme légèrement perplexe. Patricia s'approcha de lui et lui déclara avant d'aller prendre sa douche.
- Hier tu m'as dit qu'hier tu t'étais souvenu d'une emblème, ou d'un blason alors on ira commencé à faire des recherches dessus des demain à la bibliothèque. Je vais aller me coucher tôt, je sais pas pourquoi mais je suis naze, peut-être le stress des derniers jours. Allez passes une bonne nuit Stéphane.
Le jeune homme sourit en se disant qu'il était tombé sur une personne exceptionnelle qui mettait tout en oeuvre pour l'aider alors qu'ils se connaissaient à peine. Les paroles de marie lui revinrent en mémoire ainsi que la première impression qu'il avait eu de l'appartement en arrivant. La jeune femme semblait assez solitaire et elle semblait aussi caché en elle une très grande tristesse. Il se leva en soufflant et décida aussi d'aller se coucher, il posa délicatement la brochure sur la table de chevet et ne mit pas longtemps pour rejoindre les bras de Morphée.
Le lendemain, ils partirent aux alentours de 9h en direction de la bibliothèque municipale. A l'entrée ils spécifièrent qu'ils étaient à la recherche de l'emblème d'une famille mais qu'ils ne connaissaient ni la région ni le pays d'où il venait. Une des bibliothécaires les mena à la section histoire et leur indiqua une centaine de livres qui représentaient tout les blasons des familles connues à ce jour. Ils déchantèrent rapidement en voyant la quantité de livres et de travail qu'ils fallaient abattre en peu de temps. Tout d'abord avant de se plonger dans les livres, Stéphane essaya de dessiner au mieux le blason qu'il avait vu. Patricia sourit en voyant son ami dessiné avec grande difficulté.
- Finalement se dit-elle, il n'est pas aussi parfait que ça.
- Voiiiiila ça ressemble un peu à ça, presque l'intégralité de l'emblème est rouge et or. En tout cas tout à l'air de me ramener à l'Angleterre ou peut-être à la Bretagne je pencherais donc pour commencer de ce coté là. Comme ça, ça fera peut-être un peu moins de livres à feuilleter.
Ils commencèrent ainsi leurs recherches mais ils n'avaient rien trouvé et cela en six heures de recherche. La bibliothécaire venait de temps en temps voir comment se déroulait leur recherche mais en les voyant tellement prit dans les livres, elle faisait toujours demi tour pour ne pas les déranger. Lorsque les 19h sonnèrent marquant ainsi la fermeture de la bibliothèque, Patricia somnolait sur son livre et Stéphane recherchait toujours le blason, détaillant avec expertise chacun des motifs de chaque blason. Ce fut lorsqu'on vint les prévenir qu'ils devaient partir qui revinrent à la réalité. Ils rangèrent en vitesse les livres sachant de toute manière qu'ils reviendraient le lendemain et ils sortirent dehors. Patricia inspira un bon coup l'air frais du soir et elle décida d'emmener manger le jeune homme dans une pizzeria qu'elle adorait du coté cour Charlemagne. Ils eurent de la chance, il n'y avait pas d'attente pour manger. On les mena du coté non fumeur, et chacun commanda une énorme pizza. Alors qu'ils discutaient ardemment au sujet de leurs recherches et peut-être de leur fausse route, le serveur indiqua à un couple les deux places à coté d'eux. Dès qu'elle les vit Patricia devint tout de suite beaucoup moins chaleureuse, ses yeux projetaient des éclairs. Stéphane la voyant comme ça se retourna pour voir le couple qui ne les avait pas encore vu et ne trouva rien de bien étrange chez eux. Quand ils arrivèrent à leur niveau le couple et Patricia se regardèrent en silence puis la jeune femme se leva en disant:
- Je crois qu'il est temps pour nous de partir, on doit se coucher tôt ce soir on a des recherches à finir.
- Euhh si vous voulez répondit Stéphane en se levant aussi.
- Hey patty pourquoi tu dis pas bonjour tu ne nous as pas reconnu s'inquiéta la jeune femme du couple.
- Si Camille je vous ai reconnu et c'est justement pour ça que je veux partir.
- Allez soit pas rabat-joie, fais les présentations avec ton petit copain reprit la dénommé Camille.
- Très bien Stéphane, Camille et Jules voila c'est fait alors ne m'obliger pas à rester une seconde de plus avec vous, je n'en peu plus de vous voir.
- Vous vous connaissez demanda perplexe Stéphane qui ne comprenait pas grand chose.
- C'est une histoire assez longue et assez compliquée en fait, déclara Jules légèrement mal à l'aise.
- Ah oui compliqué s'exclama Patricia avec ironie, alors moi je vais la décompliqué la situation et tu vas voir espèce de pourriture elle va tout de suite devenir beaucoup plus simple. Alors tu vois Stéphane le truc qui ressemble à un homme là, c'était mon ex fiancé, et sa greluche blonde à moitié engrossée ma meilleure amie, je pouvais même la considérer comme ma soeur. Alors avec ce truc on devait se marier, tout était parfait, je pensais que se serai le plus beau jour de ma vie. Mais la vieille du mariage je suis rentrée plus tôt du travail pour lui faire une surprise et je l'ai trouvé au lit avec cette , je dirais même pas le mot que je pense. Alors tu vois elle est pas si compliquée que ça la situation? s'exclama-t-elle ironiquement.
- Écoutes Patty, on ne voulais pas te blesser mais tu .... tenta la blonde avant de se faire interrompre.
- Non je ne veux rien savoir, vous m'avez trahi et je ne vous ai pas pardonnez. Alors maintenant je vais vous laisser parce que en ce moment j'ai autre chose à faire que me souvenir de ces supers souvenirs.
Ce fut les derniers mots qu'elle prononça avant de tourner les talons et d'aller payer la note pour sortir le plus vite possible dehors. Stéphane resta à coté d'elle en la regardant avec inquiétude et ce qu'il attendait arriva. Elle se mit à pleurer, ne pouvant s'empêcher de se rappeler de cette journée ou tout son monde s'était écroulé. Depuis ce jour elle ne s'était plus jamais laissé approché par quiconque et Stéphane avait été le seul à être passer outre ses barrières. Ce dernier d'ailleurs voyant les larmes ruisselées sur les joues de la jeune femme, la prit dans ses bras pour lui montrer que elle aussi elle pouvait compter sur lui de temps en temps.
- Allez venez on va un peu se balader, et puis arrêtez de vous morfondre pour si peu de chose, il ne sait pas ce qu'il a perdu quand il vous a trompé.
- Bah il n'a pas perdu grand chose, je me demande si ça n'aurait pas été mieux si le camion m'avait vraiment fauché. Comme ça je n'aurais plus eu de soucis pleura-t-elle.
- Ne pensez pas à ça, personne ne doit avoir de tel pensés, faut se dire que chaque choses mal qui arrive réserve aussi son lot de bonheur. Prenez exemple sur moi, j'ai failli mourir, ça c'est très négatif mais d'un autre coté j'ai eu la chance de vous rencontrer, et je peux vous l'avouer sans aucune honte, votre ex a fait la plus belle erreur de sa vie en vous laissant. Vous êtes quelqu'un d'exceptionnelle alors ne laissez jamais quiconque vous faire croire le contraire, vous méritez d'être connu, d'être aimé, et d'être respecté. Est-ce que vous m'avez compris?
- Merci Stéphane, merci de m'accepter telle que je suis, de me soutenir confia-t-elle en se laissant allé à cette tendre étreinte.
Ils restèrent un moment l'un contre l'autre jusqu'à ce que Stéphane sente quelque chose de froid sur le bout de son nez. Il regarda sur lui et sourit en se rendant compte qu'il neigeait, il fit signe à la jeune femme qui était nichée dans son cou de regarder le ciel. Elle fit enfin un vrai sourire, et se détacha un tout petit peu du jeune homme qui avait tout de même toujours garder une main dans son dos. Ils rentrèrent vite à l'appartement de la jeune femme se remettant un peu des émotions de la soirée.
Le lendemain et les jours qui suivirent ils allèrent à la bibliothèque épluchant chaque page de chaque livres sur les anciennes familles nobles européennes. Toutefois au début de la deuxième semaine seul Stéphane allait à la bibliothèque, Patricia devant retourner travailler. Elle était assistante dans une école maternelle et dès son retour tout les enfants se jetèrent sur elle pour lui dire à quel point elle leur avait manqué. Elle passa une journée absolument merveilleuse, elle retrouvait enfin son univers. Mais malgré toute sa volonté elle ne pouvait s'empêcher de penser à ce jeune homme aux yeux verts pour qui son coeur s'emballait dès qu'elle croisait son regard. A force de vouloir se voiler la face elle s'était prise sa vérité en pleine figure quand il l'avait prise dans ses bras ce soir là après le restaurant. Désormais elle ne pouvait plus s'empêcher de penser à lui, mais peut-être avait-il une femme qui l'attendait alors elle souffrait en silence et le regardait de loin. Secouant la tête elle s'en alla voir un groupe d'élève qui chahutaient.
A la bibliothèque Stéphane en était déjà à son 5ème livre de la journée et il commençait sérieusement à se décourager de retrouver ce blason quelques part. Il ferma le livre d'un coup sec et s'appuya contre le dossier de sa chaise en laissant sa tête pendre dans le vide. Il ne pouvait s'empêcher de se sentir seul. Il adorait passer du temps avec Patricia, et là elle lui manquait désespérément. Il avait passé une semaine à la regarder discrètement. Il l'avait admiré et avait retenu chacun des gestes qu'elle faisait quand elle était plongée dans ses livres. La manière dont elle remettait ses cheveux derrière ses oreilles et alors le suçotement du bout de son crayon. Il commençait à l'aimer purement et simplement mais il ne pouvait pas se laisser aller comme ça, il ne savait pas il avait une fiancée autre part ou si justement il était célibataire. A sa plus grande stupeur il se surprit à espérer ne jamais retrouver son passé oublié. Peut-être le fait de perdre sa mémoire était un signe du destin pour commencer une nouvelle vie. Il souffla désespérément et regarda la grande horloge de la bibliothèque. Il était presque 4h30. Il se leva, rangea le livre, salua la bibliothécaire et s'en alla en direction de l'école de la jeune femme. Il monta jusqu'à la maternelle en ignorant le regard surpris des parents qui attendait les primaires. Dans le hall de la maternelle, tout le monde était en effervescence. Les enfants racontaient à leur mère tout ce qu'ils avaient fait dans la journée et cela fit sourire discrètement Stéphane qui s'approcha de la classe ouverte et où devait normalement se trouver son amie. La maîtresse en le voyant s'approcher se demanda qui il était, elle tenta de faire le rapprochement avec un de ses élèves mais n'y parvint pas. Quand il ne fut qu'à quelques pas d'elle, elle demanda chaleureusement:
- Oui vous venez chercher qui?
- Je suis venu chercher Patricia, mais elle n'a peut-être pas encore fini.
- Euh...si s'étonna la maîtresse, je vais la chercher de suite.
Sur ces quelques paroles, elle tourna les talons et rentra dans sa classe où Patricia finissait de ranger les quelques pots de peintures qui étaient encore dehors.
- Euh Patricia y'a un véritable canon qui t'attend dehors déclara-t-elle surexcitée. Il m'a dit qu'il était venu te chercher.
- Grand, musclé, yeux verts, cheveux en bataille, lunettes demanda la jeune femme en continuant de ranger.
- Oui tu le connais? demanda la jeune maîtresse.
- Oui répondit Patricia en prenant sa veste et en se dirigeant vers la sortie, il m'a sauvé la vie.
Sans attendre de réaction de sa collègue elle rejoignit le jeune homme dehors qui discutait avec animation avec un petit garçon. Elle lui tapa doucement sur l'épaule et sourit quand elle vit son regard s'illuminer de plaisir. Tous les élèves encore présents se levèrent du banc où ils étaient assis pendant que leurs mères leur accrochaient leurs chaussures. Ils posèrent plein de question à Patricia au sujet du jeune homme et avec une très grande patience elle leur répondit en éludant quand même pas mal de détails. Finalement ils s'en allèrent un sourire collé au coin des lèvres, chacun savourant à nouveau la présence de l'autre à ses cotés. Après un moment Patricia reprit la parole.
- Alors tes recherches ont avancés?
- Pfouuu grogna-t-il, j'ai trouvé que dalle, rien, nada. Je m'attaque aux G demain et j'ai pris peur en voyant l'épaisseur des tomes. Je n'aurais jamais pensé qu'il existait autant de blason rien que pour l'Europe. Et imaginez que celui que j'ai vu correspond à une famille qui ait le nom qui commence par Z je deviens dingue. Je vous jure on a du me prendre pour un fou à la bibliothèque, j'ai du levé le nez une seule fois des livres en 8heures. Et vous votre journée? ça a pas été trop dure de reprendre ce matin?
- Stéphane, s'il te plais quand est-ce que tu feras un effort pour me tutoyer c'est pas possible ça, ça fait presque quatre semaines qu'on se connaît et tu continues toujours à me tutoyer, je vais finir par me prendre pour plus vieille que je suis si ça continue s'exaspéra la jeune femme en faisant les gros yeux.
- Je sais pas, j'arrive pas à m'y faire mais promis j'essayerais de vous... euh te tutoyer répondit-il en se reprenant de justesse. Alors maintenant réponds à ma question s'il te plaît.
- Bah tu sais ça m'a fait très plaisir de retourner au travail, de retrouver les petits, mais je sais pas je trouve que je me suis ennuyée. Je m'étais habituée à ta présence à mes cotés et ça a fait un très grand vide.
Stéphane sourit et lui présenta son bras comme un gentleman. Elle le prit en riant et déambulèrent ainsi dans les rues de Lyon pour se rendre à l'appartement de la jeune femme. Ils saluèrent gaiement toute les personnes de l'immeuble qu'ils croisèrent que ce soit dans le hall et sur les paliers. Maintenant Stéphane faisait parti intégrante de l'immeuble, tous connaissait sa position mais tous aussi avait vu l'amitié et l'amour naissant qui reliait les deux jeunes. Mais ça les deux concernés ne semblaient pas s'en être rendu compte. En pénétrant dans le domicile de la jeune femme, ils s'affalèrent tout les deux dans le divan en poussant un soupir heureux. Ce soir là ce fut le jeune homme qui s'occupa de la préparation du repas. Ils se couchèrent tôt pour reprendre un maximum de force et affronter de plein pied la journée du lendemain.
Deux jours étaient passé et Stéphane commençait franchement à désespérer, il était encore dans les G, cette section là regorgeait d'emblèmes tous plus étrange les uns que les autres. Alors qu'il referma le livre pour le balancer sur le mur le plus proche, ce dernier se rouvrit d'un seul coup et les pages tournèrent d'elle même pour arriver sur l'avant dernière page. D'abord intrigué le jeune homme regarda si aucunes fenêtres n'étaient ouvertes. Il s'approcha craintivement du livre et vit avec surprise que l'emblème, qui ornait la page, ressemblait énormément à celui qu'il avait vu. Sans s'en rendre compte il poussa un cri joyeux et se mit à lire ce qui était écrit dessous:
Gryffondor: Famille de la haute bourgeoisie Anglaise, très peu de chose connue à son sujet. Cette famille est l'une des plus riche et des plus anciennes existant en ce monde. Son implication dans le monde de l'aristocratie outre atlantique est flagrante. Selon les dires des historiens, cette famille serait cependant maudite. Beaucoup de ses membres sont morts assez jeunes sans avoir eu le loisir de vivre pleinement leur vie...
Stéphane continua à lire, le récit sur cette famille était étalée sur deux pages mais semblait rudement incomplète. Il apprit que cette famille possédait de nombreux château mais l'un avait mystérieusement disparu il y avait un peu plus d'un millénaire. Il devrait normalement se situer au Nord du Pays de Galles mais ce n'était que pure supposition de la part des historiens et des géologues. La famille Gryffondor possédait une histoire riche mais aussi triste. Il vit quelques photos et fut surprit par la ressemblance qu'il avait avec ces personnes.
- Peut-être suis-je un Gryffondor finalement.
Il passa prêt de deux heures à se tourmenter au sujet de cette possibilité. Si cette dernière s'avérait exacte il avait alors résolut une bonne parti du mystère de sa vie, mais pourquoi ne ressentait-il pourtant aucune joie. Il sentit un léger picotement au niveau de son coeur et passa sa main dessus en fermant les yeux. Il savait pourquoi il ne se sentait pas euphorique, il voulait rester en France, il ne voulait pas quitter sa tendre amie qu'il aimait tant. Pourquoi était-il si égoïste? Il devait avoir une famille aimante qui l'attendait sûrement en Angleterre et qui s'inquiétait pour lui, il n'avait pas le droit de se comporter comme ça mais c'était plus fort que lui. Il sursauta quand il sentit une main froide sur sa joue. Il ouvrit les yeux et vit qu'il s'agissait de Patricia. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise quand il vit qu'il était presque 18h30.
- Je suis désolé je crois que j'ai pas vu le temps passé s'exclama-t-il.
- C'est pas grave tu te sens bien au moins, tu avais l'air en mauvaise forme quand je suis arrivée s'inquiéta la jeune femme.
- Gryffondor lâcha-t-il soudainement.
- De quoi Gryffondor répéta Patricia qui ne comprenait pas.
- Le blason qui se trouvait sur ma couverture que j'ai rêvé, il appartient à la famille Gryffondor expliqua-t-il le regard dans le vague.
- Tu as finalement trouvé, vas-y fait moi voir ça répliqua-t-elle toute joyeux en posant sans aucune délicatesse ses affaires sur la table et en s'asseyant comme si de rien n'était sur les genoux du jeune homme.
D'abord surpris Stéphane regarda la jeune femme impatiente, et finit par lui tendre le livre qu'elle prit avidement pour en boire les lignes. Il passa ses bras autour de sa taille et posa sa tête contre l'épaule de la jeune femme pour relire avec elle les phrases qu'il avait lu et relu depuis plus de trois heures. Patricia ouvrit les yeux de stupeur en voyant les lettres défiler sous ses yeux. Elle avait la chance d'avoir été sauvé par l'un des hommes les plus nobles existants sur terre mais aussi un des plus mystérieux. Elle tourna la tête et maîtrisant mal sa direction, leurs lèvres s'effleurèrent par pur hasard. Ils s'éloignèrent rapidement l'un de l'autre totalement rouge et le coeur battant rapidement.
- Je suis désolée bredouilla-t-elle extrêmement gênée, je me suis tournée trop vite.
- Ce n'est pas grave tenta Stéphane pour la rassurer.
Mais au fond de lui son coeur battait la chamade, leurs lèvres s'étaient à peine effleurées et il sentait encore sur sa bouche ce doux effluve sucrée et parfumé. Ce contraste de lui donnait qu'une envie, recommencer. A ce moment là il était pareil qu'un petit garçon qui venait de manger un bonbon et qui avait une impatience atroce pour en ravoir d'autres. Il fut sortit assez brutalement de ses pensées par Patricia qui semblait n'avoir nullement été affecté par ce qui venait de se passer.
- Allez je t'invite, on va fêter ça s'exclama-t-elle en lui tirant brutalement le bras pour qu'il se lève.
Finalement, ça n'a pas l'air de bien l'avoir touché pensa-t-il déçu. Bon d'accord ce n'était pas un vrai baiser mais quand même. Bah je me fais trop d'idée elle ne pourra jamais aimé un homme comme moi qui ne sait même pas qui il est. Autant profiter du moment présent.
Sur ces quelques pensés pleine de réflexion Stéphane se leva et suivi la jeune femme qui avait déjà ranger le livre et qui l'attendait à la sortit de la bibliothèque. Elle était aussi excitée qu'une puce, elle ne semblait pas pouvoir garder son calme. Voyant qu'il ne semblait pas très motivé pour aller faire la fête avec elle. Elle souffla bruyamment et vint le prendre par le bras pour ensuite le tirer en riant. Elle le tira pendant un moment avant qu'il ne demande finalement:
- Mais où m'emmènes tu enfin? Tu sais on est même pas encore sur que ce soit vraiment le bon blason alors je crois que faire la fête est un peu prématuré.
- Allez soit pas aussi rabat joie, tu as comme moi à peine 23ans mais il faut profiter un peu de notre jeunesse. Et je t'emmènes dans un endroit très très spéciale tu vas voir. Mais il se trouve dans le quartier des terreaux alors on a un peu de marche à faire.
- Je suppose que je ne peux pas te dissuader souffla le jeune homme.
- Absolument alors maintenant si monsieur grincheux veut bien arrêter de grogner deux petites minutes et me faire un petit sourire en prime alors à ce moment là je daignerais peut-être le lâcher pour qu'il marche tout seul.
Stéphane s'offusqua d'abord de la réponse de la jeune femme, mais en voyant le ton dérisoire qu'elle avait mis dedans il ne pu s'empêcher de sourire et cela bien inconsciemment. Son sourire s'illumina de bonheur quand il vit les yeux de sa jeune amie pétillés de victoire. Elle le lâcha comme promis puis s'accrocha à son bras comme pour se réchauffer. Ils finirent par entrer dans un petit bar dansant complètement isolés des autres clubs ou boite de nuit. Le videur à l'entrée salua chaleureusement la jeune femme en la reconnaissant mais regarda un peu plus suspicieusement le jeune homme qui semblait se faire fusiller du regard. Stéphane découvrit finalement qu'il s'agissait d'un simple club dansant, ils s'installèrent à une table et commandèrent chacun une bonne bière pour lui et la jeune femme préféra un simple wisky-coca. Rapidement l'atmosphère qui s'était imperceptiblement tendue depuis l'épisode du baiser, redevint rapidement comme d'habitude. Ils discutèrent de tout et de rien, ne se rendant même pas compte qu'ils consommaient boisson sur boisson. Ils se levèrent pour aller danser et s'amusèrent comme des fous même si le jeune homme n'était définitivement pas fait pour la danse.
Deux heures étaient passées mais pourtant ils étaient toujours là sur la piste de danse. Ils n'étaient même plus conscient de ce qui se passait autour d'eux, ils étaient complètement ivres, chantant, riant sans même s'en rendre compte. A ce moment là un tendre slow retentit dans la salle de danse. Comme si son esprit primitif avait repris le dessus, Stéphane empoigna possessivité la jeune femme qui gloussa toute seule et la colla contre lui. Elle passa ses bras derrière la nuque du jeune et se cala dans ses bras forts. Elle savait qu'elle n'était pas elle même et qu'elle était sous l'effet de la boisson mais pour une fois elle voulait tout oublier. Plus de morale, plus de regrets, juste des envies qu'elle avait envie d'assouvir jusqu'au plus profond de ses entrailles. Son visage se rapprocha doucement de celui du jeune homme et à son grand plaisir ce fut lui qui s'empara le premier de ses lèvres.
Stéphane à ce moment là était un homme comblé, il poussa un soupir de bonheur quand il sentit les lèvres de la jeune femme contre les siennes. C'était encore meilleur par rapport à ce qu'il s'était imaginé. Il raffermit sa prise autour de la taille de la jeune femme qui gémit de plaisir. Le baiser devint rapidement plus sauvage, comme si chacune de leur langue voulait avoir le dessus sur celle de l'autre. Cela formait un ballet de pure passion et de folie. Ils se désiraient chacun depuis si longtemps qu'ils en avaient mal. Leur sang bouillonnaient à l'intérieur de leur veine comme si il voulait lui aussi savourer ce moment. Quand la musique cessa, leur baiser ne perdura pas longtemps. Chacun regarda les yeux de son compagnon, et ils n'y virent que du désir, purement et simplement. Toutefois aucun ne remarqua que l'état d'ébriété dans lequel ils étaient aurait sûrement de grave conséquence sur leur souvenir de la soirée. Ne voulant pas se surcharger le cerveau avec des questions aussi inutile Patricia tira le jeune homme avec elle dans un coin sombre avant de le plaquer contre le mur et de s'emparer avidement de ses lèvres.
Stéphane voulant quand même en profiter, renversa rapidement les rôles et ce fut elle qui fut plaquée contre le mur. Elle gémit de plaisir et inconsciemment ses jambes vinrent se nouer autour de la taille du jeune homme. Les lèvres de ce dernier quittèrent sa bouche pour embrasser chaque parcelle de son coup. Elle se mit à onduler des hanches sous le plaisir que lui procurait la langue de Stéphane et elle passait sauvagement ses doigts dans les cheveux en bataille du jeune homme pour l'encourager à continuer. Soudain sans qu'ils ne s'en rendent compte un léger vent souffla à même le sol et forma un cercle à leur pied avant de finalement les englober. Quand le vent disparut le couple n'était plus là.
Le lendemain :
POV Stéphane.
- Mon dieu qu'est ce que j'ai mal à la tête, c'est pas possible. Je n'aurais pas du boire autant hier soir pensa le jeune homme en se redressant dans son lit en grognant. C'est le flou le plus total, je me souviens d'être sortie avec Patricia puis on a bu et je me souviens de presque rien d'après. J'entends des cris de plaisir retentir dans ma tête mais n'est-ce pas simplement un des restes de ce merveilleux rêve.
Il souffla bruyamment et se levant de son lit il faillit retomber tellement sa vue devint floue. Il prit quelques vêtements et se dirigea vers la salle de bain en se traînant comme une loque. Il fit couler un bon bain chaud et rentra dedans avec délectation. Il avait mal de partout comme si la vieille il avait fait du sport alors qu'il n'en avait plus fait depuis pas mal de temps. Il se laissa glisser sous l'eau et ressortit la tête de l'eau. Il fut sortit brutalement de ses pensées par la jeune femme qui rentrait dans la salle de bain. Ils se fixèrent un moment et se mirent à rougir brutalement tout les deux sans savoir pourquoi et en bafouillant une excuse elle sortit précipitamment de la salle de bain.
- Je n'arrive pas à la comprendre cette fille, pourquoi elle se met à rougir comme ça s'étonna Stéphane. Mais elle est tellement belle quand elle rougit, comme j'aimerais pouvoir rester toute ma vie avec elle. Je la désire tellement fortement que mon sexe se dresse dès que je la voit. Et cette nuit j'ai fait un rêve merveilleux et il semblait tellement réel et fictif à la fois.
Il ferma les yeux et se souvint de se rêve qu'il avait fait et de toute les sensations qu'il lui semblait avoir ressentit. Quand ses doigts avaient caressé la peau douce et tellement parfumé de la jeune femme, puis quand il avait pu enfin joué avec ses seins se délectant à chaque fois un peu plus de chaque gémissement de plaisir qu'elle poussait. Cela le rendait fou, il entendait ses cris et ses suppliques comme si il lui faisait en ce moment même. Et quand il avait pu la pénétrer, qu'il s'était sentit enserré dans cet étau si chaud, si humide, mais tellement bon, Il avait cru qu'il était l'homme le plus chanceux de la terre. Et finalement elle avait finit par crier son nom férocement avant de basculer dans ce monde extatique où seul le bonheur et l'amour régnaient en maître. Il ne reprit vraiment conscience de tout ce qu'il pensait quand il se sentit se libérer une nouvelle fois. Sa semence se répandit dans tout son bain et il du se lever et faire partir toute l'eau.
Décidément ne comprenant plus rien à ses hormones et à tous les drôles de rêves qu'il faisait il prit le robinet et le tourna au plus froid possible. Quand il se sentait dans cet état la seule chose qu'il est trouvé depuis ses dernières semaines était de prendre une douche froide au possible(probléme)et de tout geler en attendant de comprendre un peu mieux à tout ce qui se passait. Il sortit de la baignoire et se drapa dans une des grandes serviettes blanches. Son regard dériva soudainement sur le miroir et l'image qu'il eut de lui fut pathétique: Il avait des cernes comme si il n'avait pas dormi depuis des jours, ses cheveux en bataille était trempé et semblait toujours aussi indomptable. Et ses yeux brillaient d'une lueur bizarre, ces prunelles vertes semblaient recouvertes d'un voiles opaque qui leur enlevait leur étincellance d'origine. Soufflant de dépit, il sortit de la salle de bain au moment où la jeune femme allait frapper. Mais hélas son poing atterrit sur le torse musclé du jeune homme.
- Je suis désolée rougit-elle, je voulais juste savoir si tu en avais pour longtemps se justifia-t-elle en baissant les yeux.
- Oui je vais finir de m'habiller dans ma chambre je te laisse la salle de bain répondit-il en sortant et en allant dans sa chambre.
Dès qu'il referma la porte, il s'appuya lourdement sur la porte en se laissant glisser sur le sol. Il le savait maintenant il n'y avait plus de doutes à avoir, il l'aimait purement et simplement. Il l'aimait comme une partie de lui. Il l'aimait comme si c'était la plus belle femme du monde. Il aimait la voir rougir. Il aimait la prendre dans ses bras. Enfin bref il l'aimait tout simplement.
Prenant son courage à deux mains, il se leva et se dirigea vers sa penderie d'un air décidé. Il ne ferai rien tant qu'il n'aurait pas retrouvé son passé et si tout semblait le ramener à l'Angleterre alors il irait en Angleterre et il chercherai encore et toujours celui qu'il avait été et comme ça il reviendrait ensuite en France et la première chose qu'il ferait serait d'embrasser tendrement Patricia et cette fois ci ce ne serait pas une trajectoire mal calculée ou un simple rêve. Il sortit de sa chambre et alla s'asseoir sur le canapé, il posa sa tête sur ses bras et se mit à réfléchir.
POV Patricia.
Dès qu'elle fut dans la salle de bain, la française ferma rapidement la porte à clef et laissa s'échapper un souffle contenu.
- Il est encore plus beau à moitié nu, pensa-t-elle. Mon dieu ma pov'fille tu deviens complètement dingue, ce n'est pas possible. Et ce mal de tête qui ne passe pas ça m'énerve.
Elle vérifia que la température de l'eau soit bien chaude et enleva son peignoir pour se plonger avec délice dans l'eau parfumée qui répandait un délicieux parfum de vanille dans toute la salle de bain. Elle se perdit dans ses pensées en tentant désespérément de se souvenir de ce qui c'était passé la vieille et malheureusement elle avait pas mal de moment flous sur tout ce qui s'était passé une fois qu'ils étaient allés dans le bar dansant. Et elle ne savait pas pourquoi mais depuis ce matin dès qu'elle pensait aux yeux verts de son ami son corps était parcouru de purs frissons de désir et de plaisir. Peut-être étais-ce du à ce drôle de rêve qu'elle avait fait pendant la nuit.
Déjà en se réveillant elle avait eut l'impression qu'un marteau piqueur avait élu domicile dans son crâne. Puis à sa grande surprise elle s'était rendue compte qu'elle était complètement nue dans son lit. Non pas qu'elle ne dorme jamais nue mais en hiver c'était extrêmement rare quand même. Puis des images avaient affluées devant ses yeux. Elle s'était mise à rougir toute seule et elle s'était précipitée à la salle de bain pour se rafraîchir les idées. Quand elle avait déboulée dans la salle elle avait vu l'objet de toute ses émotions nu dans la baignoire. Il avait sursauté en l'entendant entré et leurs regards s'étaient à nouveau croisés et elle avait cru défaillir. Elle avait rapidement bafouillé les premiers mots qui lui était venu à l'esprit et avait refermé la porte pour se précipiter dans sa chambre. Elle s'était laissé tomber sur son lit et avait passé un bon moment à réfléchir surtout face à ce rêve assez inhabituel qu'elle avait fait.
Rien qu'en y repensant Patricia se mit à frémir de plaisir, elle passa sa tête sous l'eau en essayant d'éviter toutes ses émotions de reprendre le dessus. Mais cela échoua lamentablement. Elle ne pu s'empêcher de se revoir dans ce rêve demandant grâce à Stéphane de la prendre toujours un peu plus vite et toujours un peu plus fort. Elle sentait sur sa peau l'humidité de la langue du jeune homme qui dessinait des arabesques sur son ventre et ses seins en essayant de l'exciter le plus possible. Elle avait subit ça comme une lente et extatique torture. Et dans ce rêve il l'avait conduit dans des mondes d'amour et de pur bonheur dont elle n'aurait jamais soupçonné l'existence. Rien qu'en repensant au moment où il l'avait fait chavirer, un virulent frisson se répandit dans tout son être. Ciel comme elle aurait voulu que tout cela soit la réalité.
Voyant qu'elle était dans son bain depuis un bon moment, elle se rinça et se sécha pour enfin s'habiller. Elle s'accrocha rapidement les cheveux et souffla un bon coup pour se donner le courage d'affronter le jeune homme en face. Elle se dirigea vers le salon et déchanta rapidement en voyant la mine sombre qui ornait le beau visage du jeune homme.
Fin POV
- Stéphane tu vas bien? demanda-t-elle en le faisant sursauter.
- J'ai prit une décision importante mais je ne sais pas encore si je fais la bonne chose. Même si mon coeur me dit que c'est la seule solution possible, mon corps refuse de l'admettre confia-t-il le regard toujours perdu dans le vide.
- Comment ça? s'exclama-t-elle un peu surprise face à cette confession.
- Je me suis dit que puisque tout me ramenait à l'Angleterre peut-être que le mieux que je puisse faire pour retrouver ma mémoire serai de partir là bas. Je sais que tous les attentats qui s'y passent ont un rapport avec moi. Le pourquoi je ne le sais pas. Le qui je pense que c'est ce fameux Voldemort. Mais je veux à tout prix savoir qui je suis et savoir si j'ai de la famille et après je ferais ce que je pense le plus juste.
- Tu veux partir en Angleterre souffla-t-elle sous le choc en se laissant tomber sur le canapé à ses cotés.
- Oui mais je sais pas comment je....
- Laisses moi t'accompagner l'interrompit elle dans un éclat de voix.
- Mais tu ne peux pas tout ...
- Non je t'en pris supplia-t-elle, laisses moi venir avec toi, je te promets que je ne serais pas un boulet. Laisses moi juste profiter des derniers moments qui me reste à passer avec toi. Je sais que tu vas bientôt retrouver ta famille et après tu t'éloigneras et tu m'oublieras mais laisses moi faire ce dernier voyage avec toi lâcha-t-elle des larmes roulant désespérément sur ses joues.
Devant le silence du jeune homme elle se leva, se précipita dans sa chambre et se jeta en pleur sur son lit. Maintenant elle savait bien que tout ce qu'elle pensait n'était qu'utopie, le jeune homme allait repartir et une fois encore elle aurait le coeur brisé. Pourquoi ce camion ne l'avait-il pas eut. Elle aurait mieux fait de mourir ce jour là plutôt que de continuer dans ce monde ou tout n'était que souffrance et perte. Elle le voulait, elle l'aimait, elle ne voulait pas le laisser partir loin d'elle et ainsi ne plus jamais le revoir. Elle nicha sa tête dans son cousin et ferma les yeux, essayant de repenser à son rêve si beau. Si elle ne pouvait pas l'avoir en vrai alors autant en profiter en rêve. Elle sursauta quand elle sentit une main douce contre sa joue. Elle ouvrit les yeux espérant se réveiller dans son songe mais les yeux tourmentés du jeune homme la ramenèrent durement à la réalité. Il essuya délicatement les larmes qui continuaient de ruisseler sur ses joues.
- Je veux pas que tu partes murmura-t-elle comme une enfant qui ferait un caprice en s'attachant à la taille du jeune homme.
- Et je ne veux pas partir non plus lâcha-t-il d'une voix faible. Je ne veux pas te laisser, crois moi ça me rends malade de partir d'ici mais je n'ai pas le choix, je dois résoudre certains mystères dont celui de mon passé. Ça se trouve je vais découvrir des choses pas très intéressantes et assez loufoques, j'ai de très mauvais pressentiments pour ce voyage c'est pour ça que je ne sais pas si je peux t'amener avec moi. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelques choses, je tiens trop à toi confia-t-il.
- Alors je viens reprit-elle avec un peu d'assurance. Si il y a du danger là où tu te rends alors je vais avec toi, à deux on peut mieux affronter le danger que seul.
La jeune homme ne pu qu'hocher la tête gravement avant de la prendre dans ses bras et de la serrer aussi fortement qu'il le pouvait. Il se sépara d'elle et avec un baiser sur le front il lui déclara.
- Je vais commencer à rassembler mes affaires, à mon avis plus tôt nous partirons mieux se sera. J'ai vraiment un mauvais pressentiment sur tout ce qui va se passer. J'ai l'impression que c'est une course contre le temps.
- Je vais le faire aussi mais si tu penses que nous allons devoir beaucoup bouger peut-être faut-il prendre le moins de choses possible.
Le jeune homme acquiesça et alla dans sa chambre. Il souffla un coup en essayant de reprendre le contrôle de ses émotions. Quand la jeune femme s'était précipitée dans ses bras, ses hormones n'avaient fait qu'un tour avant de se déclencher comme un adolescent en pleine puberté. Il trouva un sac à dos dans la penderie et le sortit avec pas mal de ses affaires. Il décida comme lui avait conseillé la jeune femme de ne pas prendre grand chose. Après un détour par la salle de bain il eut vite fait de tout rassembler il alla dans le salon. Il posa son sac vers l'entrée et alla sur le balcon admirer la vue pour peut-être la dernière fois. Il sursauta encore une fois quand il entendit le téléphone sonner. Patricia déboula dans le salon et décrocha. Il se demanda de qui il s'agissait quand elle la vit grimacer. Elle lui fit signe d'avancer et mit le haut parleur. Soudain une voix criarde retentit dans la pièce et Stéphane laissa aussi échapper une grimace.
- Ma puce qu'est ce que tu deviens, tu devrais revenir un peu à la maison. Et pourquoi tu t'évertues à garder ce SDF chez toi? Donnes lui un billet et fous le à la porte, tu sais ce n'est pas bien pour ta réputation de garder un homme comme ça. On va finir par te prendre pour une fille facile. Je t'avais déjà prévenu avec Jules mais est-ce que tu m'as écoutez non, tu n'en a fais qu'à ta tête. Patty tu m'écoutes?
- Maman je crois que la conversation va couper je t'entends de moins en moins.
Et sans rien ajouter elle raccrocha le combiné d'un coup sec. Puis appela plusieurs personnes. Elle prévint Carine qu'elle partait un moment et qu'elle serait injoignable tout comme elle prévint l'école. Finalement elle prit son sac à dos qui était remplis d'affaire et somma le jeune homme de sortir pour qu'elle puisse fermer à clé l'appartement. En descendant ils rencontrèrent Marie qui fut triste de voir le jeune homme partir mais elle insista pour leur donner quelques sous pour le voyage. Ils prirent le métro et se rendirent à grange blanche, de là bas une navette les amena directement à Saint-Exupéry. Pendant le trajet en bus Stéphane regardait dehors puis sans signe avant coureur il déclara:
- On a pris cette décision dans la précipitation, j'espère que tu ne regretteras pas de me suivre.
- Peu importe où tu iras je te suivrais jusqu'au bout du monde si il le faudrait murmura-t-elle à moitié ensommeillée avant de s'endormir sur l'épaule du jeune homme.
Stéphane, à ces paroles qui lui broyèrent le coeur d'amour, tourna la tête pour ne rencontrer que sa douce complètement endormie. Il bougea légèrement et fit tomber sa tête sur ses genoux et ainsi elle était beaucoup mieux pour dormir. Il remit une de ses mèches de cheveux qui lui barrait le visage et la contempla un long moment. Finalement sachant qu'il ne pourrait pas se concentrer à la regarder comme ça il détourna le visage et s'appuya sur son bras pour prendre appui et regarder le paysage défilé à travers la fenêtre. Alors que lui aussi commençait à somnolé, une explosion pas très loin d'eux les firent tous sursauté. Le Chauffeur s'arrêta et tous descendirent du bus pour voir ce qui se passait.
C'était horrible à quelques pâtés de maison de là où il y avait plusieurs maisons en feu et un immeuble menaçait de s'écrouler sur la rue. Stéphane regarda tout ce spectacle d'un oeil froid il savait qu'il y avait un rapport entre ça et ses mauvais pressentiment. Il fut sortit de ses pensées par une femme qui s'insurgeait:
- Mais que font les pompiers, il y a peut-être des gens à l'intérieur encore.
- Je ne sais pas ils sont peut-être bloqué dans les embouteillages répondit Patricia.
- Laissez moi rentrer cria un homme en essayant de retourner dans le bâtiment.
Toutefois trois personnes le retenaient en lui disant que pénétrer à l'intérieur était de la folie.
- Mon fils est à l'intérieur alors laissez moi aller l'aider supplia-t-il.
Stéphane ne su comment il s'était débrouillé, mais avant que son cerveau ait eut le temps d'assimiler quoi que ce soit, il était déjà à l'intérieur du bâtiment en flamme. Il entendit vaguement des cris lui hurlant de retourner dehors mais il ne voulait pas sortir et laissez un pauvre enfant au milieu de cette fournaise. Et de toute manière il n'aurait pas pu ressortir, une poutrelle enflammée lui barrant désormais le chemin. Il prit son mouchoir et le passa autour de son visage pour éviter de trop respirer de saloperies. Il ne savait pas du tout où il devait aller mais il se laissa guidé par son instinct. Il monta au quatrième et ferma les yeux pour essayer d'entendre le moindre bruit qui pourrait l'aider à retrouver le petit garçon. Il entendit tout d'abord les craquements du bois qui se faisait dévorer peu à peu par la léchouille tendre des flammes, puis comme s'il semblait suffoqué il entendit la voix presque éteinte d'un enfant appelant désespérément son père. Sans attendre autre chose il se précipita dans le couloir et essaya d'ouvrir la porte d'où provenaient les voix. Cependant dès qu'il toucha la poignet il du la relâcher car elle était bouillante. Voyant que la fumée devenait de plus en plus épaisse mais aussi que les flammes arrivaient. Il démolit la porte avec un gros coup de pied et chercha l'enfant dans l'appartement. Il le trouva cacher dans un placard appelant son papa. Il lui fit un sourire et lui tendit la main pour qu'il vienne avec lui. Le petit garçon vint vite se réfugier dans ses bras et Stéphane grimaça en voyant que les plus hautes flammes étaient déjà à l'étage.
- Dit mon bonhomme elle est où la salle de bain demanda le jeune homme.
Le petit garçon l'amena à la salle de bain et Stéphane mit le garçon dans la baignoire avant de l'asperger d'eau. Ce fut lui après qui se mouilla pour éviter de ressentir trop de chaleur. Puis il mouilla une serviette qu'il demanda au garçon de tenir devant sa bouche pendant tout le trajet. Ils allaient descendre mais arrivés à un étage le petit garçon alerta Stéphane en lui disant.
- Monchieur j'entends des pleurs qui viennent de par là.
Le jeune homme le regarda avec interrogation mais il entendit aussi des pleurs. Ils se regardèrent et comme si chacun attendait l'approbation de l'autre ils coururent vers la porte d'où provenaient les bruits. Cette fois ci Stéphane trouva une petite fille de trois ans à peine. Il fit comme avec le garçon en la mouillant, et en se réaspergeant avec l'enfant aussi. Il prit la petite fille dans ses bras et il descendit aussi vite qu'il le pouvait au rez-de-chaussée en évitant le plus possible les escaliers qui cédaient sous leur poids. Soudain Stéphane sentit le sol se dérober sous ses pieds et il sentit tomber. Il jeta les enfants sur une partie qui tenait encore et tenta de s'accrocher là où ils pouvaient Il s'accrocha au sol et essaya de remonter et il bénit à ce moment là d'avoir une aussi bonne musculature. Mais ce qui le surpris le plus fut qu'il n'avais absolument pas peur, comme si il avait passé toute sa vie en danger, sauvant sans cesse des vies. Il sourit aux enfants et leur prit la main en descendant en leur disant.
- Et si on sortait d'ici il fait un peu trop chaud à mon goût.
- Les enfants sourirent et le suivirent tentant de se dépêcher.
Dehors c'était la panique, tous avait vu le jeune homme rentré dans l'immeuble en feu, et maintenant en plus il fallait retenir Patricia en plus du père du jeune garçon prisonnier des flammes. Les pompiers arrivèrent enfin et ils furent très vite mit au courant. Et ils déclarèrent qu'il y avait très peu de chance pour que Stéphane ressorte indemne de l'immeuble et quasiment aucune pour qu'il est trouvé le garçon vivant. Patricia et l'homme prirent la nouvelle comme un boulet de canon. Ils faillirent s'écrouler par terre si on ne les avait pas retenu. Quelques minutes passèrent où tous tentèrent d'assimiler ce que le pompier leur avait dit quand soudain ils virent une chaise enflammée sortir par une des fenêtres d'un appart du rez-de-chaussée. Puis comme revenant de l'au-delà une petite fille passa par la fenêtre avant de courir dehors, puis un petit garçon sortit aussi et l'homme qui était par terre se releva et alla le prendre dans ses bras. Puis comme un héros venu dont ne sais où, Stéphane sortit également mais lui il avait du sauter car au moment ou ses pieds passèrent la chambranle de la fenêtre, une forte explosion retentit et des gerbes de flammes sortirent à sa suite. Il était immobile sur le dos et regarda le ciel. Il fixait une tête de mort verte qui venait d'apparaître au dessus de l'immeuble en feu. Il sursauta quand il reçu sur lui un corps. Il baissa les yeux et vit qu'il s'agissait de Patricia. Elle passa une main sur sa joue comme pour s'assurer que ce n'était pas un mirage puis elle se cala dans ses bras se moquant que tous les regardaient. Il se releva enfin et pu voir qu'elle avait du pleurer.
- Désolé murmura-t-il.
- Pourquoi tu es désolé articula-t-elle avec difficulté en se blottissant contre son torse.
- Parce que je t'ai fait peur répondit-il doucement en la berçant.
- Tu n'as pas à être désolé, tu as sauvé la vie de deux enfants. Le seul truc que tu peux te reprocher c'est ta tactique du fonce dedans mais en aucun cas pour ce que tu as fait déclara-t-elle en relevant pour le regarder dans les yeux.
Et une fois de plus lorsque leurs yeux se rencontrèrent, plus rien ne compta à l'extérieur. Stéphane s'en voulu un petit moment lorsqu'il vit le regard sillonné de larmes de la jeune femme. Sans qu'ils ne s'en rendent compte leurs visages se rapprochèrent peu à peu, ils fermèrent les yeux attendant avec envie ce moment que chacun attendait avec passion. Cependant au moment où leur lèvres allaient enfin se rencontrer, le père du petit garçon arriva en pleur et prit le couple dans ses bras en les serrant aussi fortement qu'il le pouvait.
- Merci, merci, merci, je ne sais pas comment je pourrais jamais vous remercier d'avoir sauver mon petit Jimmy pleura l'homme en secouant la main de Stéphane.
- Oh vous avez pas à me remercier, en plus je suis désolé j'ai à moitié détruit votre salle de bain pour trouver rapidement ce dont j'avais besoin répliqua le jeune homme comme si c'était la chose la plus important au monde.
L'homme le regarda un peu surpris avant de finalement rire. C'était plus un rire nerveux, qu'un rire de joie mais c'était un rire libérateur après tout ce qui c'était passé. Finalement l'homme retourna vers son fils qui était en train de se faire examiné par un des médecins du Samu comme la petite fille. Stéphane se tourna vers la jeune femme qui avait les yeux baissés et un regard assez anxieux. Il suivit son regard et vit qu'elle regardait ses mains, il les examina aussi et vit que l'une d'entre elles semblait assez mal au point vu qu'elle saignait abondamment. Elle traîna de force le jeune homme vers les médecins du Samu qui le soignèrent immédiatement. Le chauffeur du bus qui devait les mener à l'aéroport leur indiqua qu'il devait partir sinon ses clients allaient manquer leur vol. Puis alors que le médecin et Patricia allaient lui dire que le jeune homme avait besoin de soin, ce dernier prit sa veste qui traînait à coté de lui et déclara:
- On arrive ne vous en faites pas, dit-il puis il se tourna vers le médecin qui ne semblait pas d'accord avec le départ du jeune homme. Merci pour le bandage j'ai beaucoup moins mal.
Il s'en alla en direction du bus et Patricia après être rester un moment stupéfaite de la réaction du jeune homme le suivit dans le bus. Elle le regarda avec énervement et colère mais elle ne pu rester avec d'aussi mauvais sentiment envers le jeune homme. Elle en était tout simplement incapable. Elle s'assit à ses coté et se blottit dans ses bras.
- Heureusement qu'il y a des salles de bains à l'aéroport tu es dans un état de cradossité assez importante mon vieux.
- Je sais ne t'en fais répliqua en souriant Stéphane qui était couvert de suie et ses vêtements sentaient le roussit.
- Pourquoi tu n'as pas voulu aller à l'hôpital? demanda-t-elle au bout d'un moment alors que le bus commençait à partir.
- Regardes expliqua-t-il en montrant des camionnettes qui arrivaient sur le lieu de l'accident. Les médias arrivent et plus je serai loin mieux je me porterais. Je n'ai pas envie qu'on dise que je suis une sorte de héros juste parce que j'ai fait le boulot des pompiers.
La jeune femme acquiesça et le reste du voyage se passa dans un profond silence. Dans le bus tous tentaient de voir le jeune homme qui s'était conduit aussi courageusement mais à la longue ils se résolurent vite et se rendirent compte que ce n'était qu'un jeune garçon qui avait fait preuve d'un courage exemplaire. Quand ils arrivèrent à l'aéroport Stéphane se dirigea vers les douches pendant que Patricia s'occupait de réserver des places. Cette fois ci la chance ne fut pas de leur coté car le dernier avion partit pour l'Angleterre avait décollé quelques minutes plus tôt. Elle prit finalement deux places pour le vol qui partait dans 7heures soit 23heures. En regardant les guichet à coté qui demandaient les cartes d'identités pour les passagers elle bénit d'être dans l'union européenne et bénit les dirigeants pour leur politiques d'abaissement des frontières. Regardant l'horloge elle soupira et alla à la terrasse du café pour boire quelques chose de chaud qui pourrait la réchauffer en attendant Stéphane. Au café il y avait un couple sûrement de jeunes mariés qui ne cessaient de s'embrasser et de se faire les yeux doux. Cela lui fit mal au coeur car cela lui rappelait que, elle, l'homme qu'elle aimait, elle ne l'aurait jamais qu'en rêve. Elle sourit quand elle le vit arriver à travers la grande vitre. Il était magnifique, il avait encore les cheveux humides qui partaient dans tout les sens. Elle lui fit signe et il lui rendit son sourire avant de la rejoindre.
- Y'a pas à dire ça fait du bien de prendre une bonne douche s'exclama-t-il en s'asseyant à coté d'elle.
- En tout cas l'avion ne part que dans 6h30 donc on a encore du temps avant d'arriver en Angleterre souffla-t-elle de dépit en s'appuyant la tête contre sa main
- Allez faut pas décourager pour si peu et puis après tout ce sera peut-être mieux de partir de nuit essaya Stéphane pour la faire sourire à nouveau.
Finalement ils passèrent l'après midi à jouer au carte au café tout en riant. Ils rencontrèrent aussi un jeune couple qui attendait aussi le même vol qu'eux. L'heure du départ arriva et Patricia poussa un cri de joie quand elle se leva de sa chaise pour aller embarquer. Elle était tellement pressée qu'elle se comportait comme une petite fille de deux ans qui s'apprêtait à passer le plus beau moment de sa vie. Stéphane la suivait en riant légèrement, elle semblait tellement rayonnante de bonheur que ça lui serrait légèrement le coeur de voir qu'elle était heureuse sans être dans ses bras. Il souffla et pénétra aussi dans le couloir qui menait à l'avion.
Ils s'installèrent confortablement dans deux sièges cote à cote. Peu à peu ils s'endormirent, Patricia posa sa tête sur les genoux du jeune homme et se recroquevilla le plus prêt possible, et Stéphane posa ses bras protecteurs sur elle comme si il voulait que personne d'autre ne puisse le toucher. Lorsqu'une des hôtesses passa elle les trouva très mignon et se demanda si ils étaient mariés.
- C'est dingue quand même déclara une voix à proximité, ils doivent être les seuls à ne pas avoir réaliser qu'ils sont fait l'un pour l'autre. C'est du véritable gâchis.
- Vous les connaissez demanda l'hôtesse en regardant le couple.
- Non on les a rencontré au restaurant de l'aéroport, mais ils sont tout mignon tout les deux répondit la jeune femme.
L'hôtesse sourit et posa une couverture sur le corps de la jeune femme endormie qui semblait frissonner puis elle en proposa deux autres au jeune couple qui somnolait tendrement enlacés.
Stéphane à peine avait-il fermé les yeux sourit en reconnaissant la chambre où il venait de se réveiller. C'était en quelques sortes la chambre de ses fantasmes les plus cachés et surtout les plus dissimulés aux autres depuis quelques temps. L'objet de ses désirs arriva soudainement derrière lui et l'enlaça tendrement en posant sa joue contre son dos. Au bout d'un moment il se tourna pour faire face à Patricia. Tout doucement il se baissa et l'embrassa passionnément. Ils soupirèrent tout les deux d'aise. Comme si c'était le geste qui comptait le plus, ils collèrent leur front l'un à l'autre et se regardèrent dans les yeux.
- Si tu savais comme j'avais envi de t'embrasser aujourd'hui chuchota la jeune femme d'une voix rauque qui attisa un peu plus son désir.
- Moi aussi répondit-il en s'emparant avidement de ses lèvres tentatrices. Je voulais t'embrasser, te toucher et te posséder, ajouta-il tout contre sa bouche en ponctuant chaque mot d'un simple baiser volage…
- Alors prends moi Stéphane supplia-t-elle, prends moi simplement et purement. Je te veux tout contre moi, je te veux à coté de moi, je te veux en moi et je te veux à moi.
Ces simples mots lui firent chavirer le coeur, il embrassa tendrement la jeune femme tandis que ses mains passaient sous son corsage. Sa langue quitta celle choyée pour glisser sur la ligne pure de sa mâchoire et aller se perdre au lobe de son oreille qui semblait être un point particulièrement sensible de la jeune fille, au gémissement étouffer qui franchirent ses lèvres. Cette dernière se laissant allé à ses instincts les plus primaires déchira la chemise du jeune homme pour faire sauter les boutons et lorsqu'il fut torse nu, elle le poussa tout doucement vers le lit. Quand il fut stoppé par cet obstacle elle le fit tomber dessus avec une simple pression de la main.
Stéphane regarda la jeune femme prendre les choses en main, il espéra soudainement que ce rêve devienne aussi passionnant que celui qu'il avait fait la vieille. Mais le fait que tout cela semblait réel le grisait encore plus. Si il ne pouvait pas l'avoir dans la vraie vie il allait la prendre en rêve. Il fut sortit de ses réflexions par la jeune femme qui embrassait son torse musclé, un gémissement de plaisir sortit de sa bouche quand ses lèvres chaudes titillèrent ses téton alors qu'elle ondulait des hanches. N'en pouvant plus, il se redressa prenant légèrement par surprise son amante mais il étouffa le cri qu'elle poussa en l'embrassant sauvagement. Il déboutonna doucement le chemisier de la jeune fille et le fit descendre lentement en effleurant à peine la peau de la jeune femme qui se mit à frissonner d'impatience. Il la contempla un petit instant, elle avait une magnifique poitrine ni trop grosse ni trop petite tout cela finement caché par une prison de dentelle rose. Il déposa une pluie de baiser sur la naissance de sa gorge et quand il fut à la poitrine de la jeune femme il lécha une des pointes rose à travers le tissu. Quand il le sentit durcir sous les assauts de sa langue il alla combler le second.
La jeune femme voulait se laisser tomber en arrière pour profiter un maximum des sensations que lui provoquait le jeune homme mais celui-ci la retenait fermement par la taille. Elle sentit soudainement les mains du jeune homme remonter jusqu'à la fermeture de son soutient gorge. Et presque avec supplice elle attendit qu'il lui enlève cette toile de tissu qui l'empêchait de sentir les lèvres de son amant sur ses seins. Elle soupira d'aise quand elle se sentit libre mais bien vite un frisson lui parcourus l'échine quand les lèvres du jeune homme descendirent vers son intimité. Les mains de Stéphane saisirent fermement les deux globes de chairs de la lyonnaise qui se cambra de plaisir. Elle fit descendre ses mains dans le dos du jeune homme et lorsqu'elle rencontra l'obstacle du pantalon elle glissa habillement dessous en alla caresser les fesses fermes du jeune homme. Puis rapidement elle repassa sur le devant et défit la braguette du pantalon. Elle allait continuer quand un violent frisson la transperça de la pointes des pieds jusqu'en à la pointe des cheveux.
Stéphane se sentait de plus en plus à l'étroit dans son pantalon mais il voulait d'abord faire passer le plaisir de sa compagne avant le sien. Il lui enleva rapidement les derniers vêtements qu'elle avait et il l'observa un moment contemplant sa nudité avec émerveillement. Il ne savait pas depuis combien de temps il était là ni combien de temps était passé depuis le commencement de leur ébat mais une fine pellicule de sueur les recouvrait tout les deux et il trouvait que justement il faisait de plus en plus chaud. Il se pencha sur elle et captura à nouveau un baiser sur ses lèvres avant de suivre le parcours que ses mains avaient si bien su tracer quelques minutes plus tôt. Il se délecta quand il l'entendit l'appeler par son prénom alors qu'il lui donnait le plus intime des baisers. Il laissa sa langue aller jouer avec le bourgeon de la jeune femme et il sentit un goût acide se répandre dans sa bouche quand elle bascula dans une mer de délice. Il se délecta de ce goût et releva la tête pour la voir trembler de plaisir.
Il était tellement perdu dans sa contemplation qu'il ne s'aperçut pas tout de suite que Patricia avait renversé une nouvelle fois les rôles. Elle finit de lui enlever son pantalon et elle fut surprise un petit moment lorsqu'elle vit l'ampleur du désir du jeune homme à travers son boxer. Avec un sourire sadique elle décida de le faire se consumer de plaisir comme il avait fait avec elle. Elle embrassa son torse musclé et descendit peu à peu vers le bas alors que le jeune homme se cambrait de plaisir tout en tentant de se contenir en s'accrochant aux draps du lit. Elle lécha et titilla les quelques poils qui dépassaient du boxer, et qui savait, allaient rejoindre la toison du jeune homme. Doucement elle passa un doigt sous l'élastique du vêtement puis un deuxième et avec la même lenteur dont il avait lui même fait preuve auparavant elle lui enleva le bout de tissu tout en effleurant avec tendresse la peau de ses cuisses et de ses jambes. Quand il se sentit enfin libre de cette prison Stéphane poussa un soupir de soulagement, mais bien vite il du reprendre le contrôle de ses sens et de sa maîtrise de lui quand il sentit la jeune femme empoigner délicatement son membre durci pour le caresser avec amour.
Sentant que le moment où l'orgasme allait le prendre se rapprochait de plus en plus, il lutta contre son plaisir et obligea la jeune femme à stopper son oeuvre. Alors sans qu'il n'ait eu à dire quoi que ce soit elle se colla sur lui pour l'embrasser tendrement et elle passa ses mains derrière sa nuque. Elle se fit tomber sur le coté et redonna le dessus à son amant. Elle ouvrit les cuisses l'invitant ainsi à la pénétrer. Elle fit venir sa tête vers ses lèvres et lui chuchota avec envie.
- Prends moi mon amour.
Cette simple phrase le fit perdre tout le contrôle qui lui restait sur ses hormones. Il se plaça sur elle et dans un coup vif et précis la pénétra. Ils gémirent tout les deux de plaisir et commença alors un ballet entre leur deux corps, chacun reproduisant à sa manière la plus belle danse du monde. Il fit glisser ses mains sur les hanches de la jeune femme et la souleva ainsi à chaque vigoureux coup de rein qu'il poussait. Chaque fois il allait plus vite et plus profondément et soudain Patricia cria son prénom en faisant basculer sa tête en arrière, l'orgasme le prenant pour la seconde fois. Quand il sentit cet étau de chaire se rétracter aussi vivement autour de son membre il fut prit de plusieurs spasmes et se vida en elle, étouffant son nom en l'embrassant voracement. Il se laissa tomber en sueur sur elle et la prit dans ses bras pour la sentir nue contre lui encore un petit moment.
Puis sans qu'il ne sache pourquoi il sentit une vague de fatigue l'emporter sans qu'il ne puisse rien n'y faire. Il effleura une dernière fois les lèvres de sa douce qui semblait s'endormir aussi. Il ferma les yeux et les rouvrit tout de suite. Il mit quelques minutes à se rendre compte qu'il était dans l'avion qui les menaient en Angleterre. Il baissa les yeux et vit son amie endormie. Il la contempla un moment en souriant et en se souvenant du merveilleux rêves qu'il venaient de faire. Puis elle ouvrit rapidement les yeux et lui fit un petit sourire avant de se mettre à rougir furieusement. Elle se redressa vivement comme si elle venait de se brûler au contact du jeune homme et rapidement elle déclara en se levant.
- Je vais aux toilettes.
- Et sans que Stéphane n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit elle se précipita dans les toilettes en se maudissant intérieurement. Elle se regarda dans le miroir qui se trouvait au dessus du lavabo et pu admirer sur ses joues une très jolies couleur rouge. Elle passa sa main sous l'eau avant de s'asperger.
- C'n'est pas possible grogna-t-elle en pensée, comment peut-on désirer un homme au point d'en faire des rêves comme ça. En plus je me fais passer pour une vraie pro. Heureusement que ce n'était que dans un rêves et que rien n'était réel. Mais ça paraissait tellement réel et c'était bon. Elle avait savouré chaque parcelle de son corps, respirant son odeur comme si c'était son oxygène. Et quand il la caressait c'était un délice soupira Patricia en se remettant à frissonner. Et sa peau est si douce, et son se... ô mon dieu faut que je me ressaisisse rouspéta-t-elle en se réaspergeant d'eau, je ne pourrais jamais l'avoir en vrai alors faut que je combatte une fois pour toute cette envie de lui sauter dessus toute les 2 secondes. Faut le faire en douceur faut que je résiste au moins 5secondes et après on avisera. Courage à moi se dit-elle avant de sortir.
Elle croisa l'hôtesse en chemin pour retourner à sa place et celle-ci lui demanda si elle allait bien. Pour éviter de devoir s'expliquer trop longtemps, elle lui expliqua qu'elle n'avait jamais très bien supporté les voyages en avion mais que maintenant elle allait mieux. Elle continua sa route en se disant qu'il fallait qu'elle résiste, mais ses bonnes résolutions s'évaporèrent en quelques secondes quand elle vit ses deux grands yeux verts la fixer avec une étincelle qu'elle ne saurait définir. Elle s'approcha peu à peu avec un sourire contrit et quand elle voulu s'expliquer une violente secousse fit bouger l'appareil et elle serai tombée dieu seul savait où si deux bras fort ne l'avaient pas soutenus.
- A tout les passagers, bouclez vos ceinture et placez votre coussin devant votre tête, nous traversons une zone de turbulence cria une voix dans les hauts parleurs.
Stéphane relâcha Patricia et tout deux s'exécutèrent, soudainement alors qu'il regardait par la fenêtre il vit la même marque verte qu'il avait vue plus tôt dans la journée. Son attention fut captée par un hurlement venant de la cabine. Il se leva en disant à Patricia de rester à sa place et se dirigea vers la source des bruits, il se rendit compte que le jeune homme qu'il avait rencontré plus tôt le suivait aussi. Quand ils pénétrèrent dans la cabine de pilotage il trouvèrent l'hôtesse principale agenouiller au dessus de deux personnes qui semblaient inanimé.
- Mon dieu y'a personne au commande cria Stéphane les secousses devenant de plus en plus importantes.
Il se mit aux commandes mais il se trouva perdu assez vite. Il prit le manche et le poussa voulant déjà le remonter. Cependant il se rendit vite compte que l'avion piquait encore plus alors il tira le manche et prit soudainement peur quand il vit qu'ils apercevaient le sol. Il tira encore plus le manche en disant à l'autre homme de prendre les commandes du co-pilote. Ensemble ils réussirent à remonter et à stabiliser un minimum l'avion. Quand il vit qu'ils avaient une légère maîtrise de l'appareil il tourna légèrement la tête en demandant à l'hôtesse.
- Comment vont-ils?
- Inconscient mais ils ne semblent pas morts, mais impossible à les réveiller. Je ne sais pas comment cela à pu se passer expliqua l'hôtesse.
- Oh fait je suis Georges déclara l'autre homme, autant se présenter, on en a même pas eut le temps depuis tout à l'heure.
- Stéphane répondit-il furtivement son esprit marchant à cent milles à l'heure pour trouver une solution.
Il prit le micro casque et commença à parler.
- Ici le vol en direction de Londres-Heathrow, nous avons un problème grave je répète nous avons un problème grave.
- Ici tour de contrôle je vous écoute.
- Les deux pilotes sont complètement dans les vapes nous n'avons aucune idées de ce qui c'est passé et nous n'avons aucune idée de comment maîtriser cet avion.
George et l'hôtesse qui s'appelait Catherine regardaient le jeune homme avec une mine incrédule, il ne paniquait pas et semblait garder tout son sang froid alors que leur situation était légèrement désespérée. De plus il n'avait aucune connaissance dans les avions et effectuait d'une main de maître, toutes les indications que la tour de contrôle lui indiquait. Soudain il se tourna vers eux et déclara d'une voix calme.
- Allez prévenir les passagers de la situation présente, en plus je crois que la femme de Georges doit être inquiète et Patricia aussi. Vous pouvez les mettre au courant je vous prie demanda-t-il.
Catherine hocha de la tête et se dirigea en cabine pour mettre au courant les passagers. Bien sur elle du faire preuve de beaucoup d'autorité pour éviter que la panique ne gagne les gens. Dans la cabine les deux hommes regardaient le ciel qui s'étendait devant eux en silence.
- C'est beau n'est-ce pas? demanda Georges qui voulait briser le silence qu'il trouvait pesant.
- C'est magnifique, on a l'impression que c'est l'infini qui se présente devant nous répondit Stéphane.
- Je me demande comme tu fais pour garder ton calme dans une situation pareille.
- Je ne sais pas je n'ai pas peur comme si j'avais fait des trucs comme ça depuis que je suis tout petit et je me dit que si on se crache Patricia ne survivra pas alors je peux te dire que je ne laisserai personne mourir sans avoir tout tenter pour les sauver. En plus j'ais encore trop de chose à retrouver en Angleterre, je peux te l'assurer je ne mourrais pas tant que je ne saurais pas qui je suis.
- Comment ça s'étonna le jeune marié un peu perdu.
- Il y a un peu plus d'un mois, j'ai sauté devant un camion pour éviter que Patricia ne se fasse écraser. J'ai bon avoir de bon réflexe quand je l'ai poussé je n'ai pas du avoir assez de temps pour me pousser aussi et j'ai été fauché assez gravement parait-il. Je suis resté trois bonnes semaines dans le coma, les médecins ne savaient même pas si j'allais m'en sortir. Puis finalement je me suis réveillé mais je ne me souvenais de rien. Patricia s'est occupée de moi et on a tenté de faire des recherches pour trouver qui j'étais. D'un accord commun on a dit qu'elle m'appellerait Stéphane pour que se soit plus simple. Depuis j'ai trouvé quelques petites choses sur mon passé, peut-être mon parrain, mais aussi de la famille dont je suis issue. Comme tout me ramenait à l'Angleterre on a décider de venir pour que se soit plus simple expliqua Stéphane le regard toujours fixé sur l'immensité d'étoile qui s'offrait à leur portée.
- Tu l'aimes n'est-ce pas demanda soudainement Georges qui ne se sentait pas à l'aise de commenter ce que lui avait dit l'homme.
- Je n'ai pas le droit de l'aimer, elle mérite mieux qu'un parfait amnésique. Et puis d'un coté ce serait injuste, si ça se trouve j'ai quelqu'un qui m'attend et peut-être même des enfants répondit prudemment Stéphane.
- Ça ne répond pas à ma question, si tu avais un choix à faire, entre ton passé et Patricia tu choisirais qui?
- Je ne peux pas répondre à une question pareille, je dois retrouver mon passé je le sens au plus profond de mes entrailles que quelques choses d'important en découlera répliqua l'homme aux cheveux noirs
- Mais tu n'as pas répondu à me première question est-ce que tu l'aimes, peu importe le passé et les souvenirs retenta Georges.
- Oui souffla-t-il en se détendant sur le fauteuil, je l'aime à en mourir. A chaque fois que je vois ses yeux je n'ai qu'une envie c'est de me perdre dans cette immensité bleue pour toujours. Et ses lèvres j'ai envie de les savourer. Je veux la voir succomber sous mes caresses. Je crois que je suis raide dingue d'elle plus précisément finit-il piteusement.
- C'est beau comme tu parles d'elle. Crois moi que tu retrouves ou non ton passé ne te sépare pas d'elle ou tu le regretteras toute ta vie.
Stéphane allait répondre quand la femme de Georges et Patricia, déboulèrent dans le cockpit paniquées. Il fallu toute la patience du jeune homme pour expliquer que pour le moment ils maîtrisaient la situation et que tout se jouerai lors de l'atterrissage. Patricia s'assit par terre et commença à parler toute seule.
- Comment j'ai fait pour me faire sauver par un type pareil. J'arrive pas à y croire y'a même pas douze heures il sauvait deux enfants d'un immeuble en feu et là il conduit un boeing(un airbus plutôt). Je nage dans un rêve ou même un cauchemar.
Le couple de jeune marié regardait bizarrement les deux autres et Stéphane fit signe à Georges de reprendre les commandes et s'agenouilla devant Patricia qui avait recouvert son visage de ses mains. Il lui prit délicatement les mains et la força à le regarder.
- Patricia tout ce qui se passe, ça se passe à cause de moi! À la patinoire l'homme m'a parfaitement vu et il m'a dit qu'il me ferait payer mon arrogance d'avoir sauver cette fille. Il savait que j'irais dans cet immeuble en feu, il savait que j'étais dans cet avion ce soir. Il en sait plus sur moi que moi j'en connais sur moi. Je te l'avais dit que quelques choses de mauvais nous attendais en Angleterre. Je sais que je peux y faire face maintenant et j'ai toute mes raisons de penser que cette fois-ci je n'aurais plus peur. Comme si par le passé j'avais fuit quelques chose. Mes sentiments reviennent, des flashs aussi d'un petit garçon aux yeux vert devant les cadavres de ses meilleurs amis, je vais me battre cette fois ci que je sois Stéphane Gryffondor ou celui de mon passé. Alors s'il te plait ne craques pas maintenant que j'essaye de me montrer fort sinon je crois que nous sommes perdus. Je n'ai aucune idée de comment faire atterrir un engin pareil alors il ne faut pas que tu t'inquiètes plus sinon je n'y arriverai pas confia Stéphane en regardant toujours la jeune femme.
Patricia se jeta dans ses bras et le serra le plus fortement qu'elle pouvait:
- J'ai tellement peur depuis quelques temps chuchota-t-elle au creux de son oreille.
- Je sais moi aussi je suis pas tranquille mais s'il te plait retournes à ta place et accroches toi solidement, je ferai tout pour poser cet avion sans problème la réconforta-t-il en caressant tendrement ses cheveux.
La jeune femme le regarda dans les yeux avant de déglutir avec difficulté prête à lui révéler quelques choses de très important. Néanmoins un appel venant de la tour de contrôle arriva et Stéphane ressauta sur le siège du pilote pour écouter. On lui apprit qu'il était escorté par l'armée de l'air française et Anglaise et lorsqu'il vit des avions de chasse à coté de lui il leva le pouce à l'autre pilote qui en faisait de même. Il se reconcentra sur toute les instructions que lui donnait la tour de contrôle, il lui expliqua la manoeuvre à faire lorsqu'il devrait se poser. Georges voyant que les choses sérieuses allaient commencer ordonna à sa femme et à Patricia d'aller s'asseoir et de se mettre correctement leur ceinture.
Les minutes passèrent et tous dans l'avion savaient que l'heure de vérité allait arriver. Leur destin à tous reposait entre les mains de deux jeunes hommes qui avaient repris fièrement les commandes du boeing pour leur laisser une chance de survivre. Dans la cabine des passagers, ils s'étaient tous assis au centre, là où il y avait des places vides, et se serraient tous la main pour se donner du courage. Soudain la voix de Stéphane retentit et Patricia eut un moment du mal à la reconnaître. Sa voix était autoritaire comme si il ordonnait ce qu'il disait pour ne pas qu'il y ai de blessé. Cependant il persistait dans le fond de sa voix, cette chaleur suave qui arrivait à lui faire battre le coeur.
- On arrive du coté de l'aéroport je pense qu'on va bientôt essayer de se poser accrochez vous bien et bonne chance termina-t-il avant de couper
Aux commandes Stéphane avait les mains qui tremblaient et il pestait contre cette faiblesse.
- Calmes toi Stéphane, on arrive à l'aéroport, là on est au dessus de Londres. Si toi tu commences à paniquer je crois que nous sommes tous morts.
Ces simples mot lui suffirent à le réconforter et c'est avec conviction qu'il se réempara du manche. Il regarda Georges et ils désactionnèrent les pilotes automatiques. Une secousse les percuta un moment ce qui valu des cris d'horreur chez les passagers. Ils reprirent le contrôle et se dirigèrent droit à l'aéroport. Soudain alors que la tour de contrôle leur disait d'amorcer l'atterrissage, Stéphane eut un mauvais pressentiment. En effet ils effleurèrent à peine la tour de contrôle et ils se dirigeaient trop vite vers le sol. Les deux hommes aux commandes tirèrent de toute leur force le manche et ils parvinrent de justesse à redresser avant de percuter le sol. Ils soufflèrent de soulagement et entreprirent de réessayer. Cette fois ci ils se dirigeaient à bonne vitesse et dans le bon axe d'atterrissage. Stéphane fit sortir le train d'atterrissage et diminua peu à peu la pression des réacteurs, quand le choc leur montrèrent qu'ils avaient bien atterris fut ressentit, ils tirèrent le frein de toute leurs forces et ne sachant comment, une des roues arrière creva et ils se mirent en travers de la piste. Stéphane coupa finalement tout contact et entendit qu'on ouvrait les issus de secours en vitesse pour évacuer. Les deux pilotes improvisés voyaient aussi au loin des gyrophares se rapprochés de plus en plus d'eux. Il tourna la tête vers George qui soufflaient de soulagement et ils se serrèrent la main en souriant. Ils sortirent de la cabine et virent que tous étaient déjà sortis et qu'une légère fumée commençait à monter des soutes. Ils firent quand même un dernier tour pour voir que tout le monde était bien sortit et se dirigèrent vers les toboggans de sortie.
A peine furent-ils en bas que la femme de Georges et Patricia leur sautèrent dessus, les autres passagers les applaudissant et les remerciant avec ferveur. Les responsables de l'aéroport et les pompiers arrivèrent vite. Ces derniers éteignirent le début de feu qui commençait à se former. Le responsable de la tour de contrôle demanda soudainement:
- Qui est Stéphane?
Tous les regards se tournèrent vers le jeune homme qui n'avait rien vu, trop absorbé à rire de son amie. Celle-ci lui reprochait mille et une choses puis se précipita de nouveau dans ses bras. Cependant elle continuait de grogner contre sa folie dans son oreille et il ne pouvait pas s'empêcher de rire devant autant de colère non fondée. George et sa femme les regardaient en souriant et eux non plus n'avaient pas vu le responsable de la tour de contrôle arrivé. Ce dernier s'approcha d'eux et Stéphane comme si il sentait qu'on s'approchait tourna la tête.
- Stéphane je suppose demanda-t-il avec un grand sourire en présentant sa main.
- David si mes souvenirs sont justes répondit-il avec le même sourire en serrant avec assurance la main de l'homme, avant de lui présenter, voila Georges mon fier co-pilote à peine marié et sa femme, et voici mon amie Patricia.
- Enchanté déclara-t-il poliment avant de se retourner vers l'objet de sa curiosité. Je ne vous imaginais pas comme ça, et surtout pas aussi jeune. Vous m'avez beaucoup surpris. Gardez autant votre calme dans une situation aussi désespérée, je me demande comment vous avez fait pour poser cet avion sans plus de difficultés alors que la moitié du tableau de bord ne marchait pas.
- Quoi se mirent à hurler les passagers et Georges.
- Euh ça, fallait pas leur dire dit-il en voyant les yeux meurtriers de son amie.
- Ça veut dire quoi plus précisément que la moitié du tableau de bord ne marchait pas? demanda-t-elle suspicieuse en incendiant le jeune homme du regard et en obligeant le spécialiste à s'expliquer.
- Ça veut dire que ce jeune homme a en fait tout fait un peu au pif comme on dirait. Le tableau de vitesse ne marchait pas et même l'altimètre. Vous avez de sacrés bons réflexes et un instinct à toutes épreuves pour avoir réussi à faire une prouesse comme ça. En plus je suis désolé mais je crois que les médias ont été mis au courant de ce qui c'est passé.
- Toute mes félicitations George tu vas devenir célèbre, mais moi j'ai autre chose à faire qu jouer les héros dans les journaux les salua-t-il en partant du coté des barrières de protection entourant l'aéroport.
Patricia décidément l'aimait de plus en plus, il le trouvait fabuleux, il sauvait des dizaines de vie et n'attendait en retour sinon qu'un peu de paix. Elle salua rapidement tout le monde et se rendit compte que le jeune homme avait aussi embarqué les sacs qu'elle avait pu sortir de l'avion. Elle courut le rejoindre et lui attrapa le bras. Arrivés devant la barrière il soupira de soulagement, elle n'était pas électrifiée. Il tenta de monter et n'eut aucuns problèmes mais ce ne fut pas le cas de Patricia qui semblait perplexe quant à escalader cette grille. Finalement il passa de l'autre coté et trouva des bouts de bois qu'il tenait au travers du grillage pour l'aider à monter.
A coté de l'avion, tous les autres les regardaient faire assez surpris. Dès que le jeune garçon avait entendu média son visage s'était contracté et il était parti aussi vite que ses jambes lui permettaient. Finalement ils rentrèrent dans le Hall de l'aéroport là où leurs familles, qui avaient été mises au courant, les attendaient. Ils furent mitraillés par les flashes et tous demandèrent qui était le jeune homme qui les avait sauvé. Ils répondirent qu'ils étaient trop fatigués pour répondre et continuèrent leur chemin laissant les médias seuls à eux même.
Stéphane et Patricia étaient parvenus à sortir de l'aéroport sans trop de problèmes et maintenant étaient dans un bus en partance direct pour le centre de Londres. Ils sourirent quand ils entendirent à la radio que finalement le Boeing qui avait été dans le pétrin, pendant la soirée, avait maintenant bien atterri et qu'il n'y avait aucun blessé. Quand ils arrivèrent dans Londres ils allèrent immédiatement réserver une chambre au premier hôtel qu'ils trouvèrent, il ne restait qu'une chambre mais ils la prirent quand même, ils étaient épuisés. En rentrant dans la chambre ils jetèrent leur sac par terre et se laissèrent tomber sur le lit et s'endormirent tout les deux sans qu'ils ne se rendent compte qu'ils étaient tendrement enlacés.
Le lendemain ils ne se réveillèrent que vers trois heures de l'après midi mais allèrent tout de même se promener en ville remettant au lendemain les longues recherches qui s'imposaient désormais à eux. Ils rirent doucement quand ils entendirent à la Tv qu'il recherchait activement le jeune pilote d'infortune qui avait sauvé les passagers du vol.
Toutefois la routine avait repris un dessus dès le début de la semaine suivant, ils étaient passés à la bibliothèque de Londres et avaient commencé de nouvelles recherches à propos de la famille Gryffondor. Mais ils eurent beaucoup de difficultés à trouver quoi que se soit sinon que tous les membres étaient extrêmement riches, mais qu'aussi ils avaient tous péris dans des circonstances assez mystérieuses en voulant sauver des gens. Sur ce trait là, Patricia avait frissonné de peur en reconnaissant dans cette description un des traits caractéristiques de Stéphane. Cependant d'après leurs livres le nom de famille Gryffondor n'existait plus à cette époque à cause du mariage de la première fille de la lignée. Et à leur plus grand malheur ils ne trouvèrent en aucun cas le nom de famille du mari de la fille.
- On retourne au point de départ souffla Patricia en laissant tomber sa tête assez durement contre le livre.
- Allez ne désespères pas ri doucement Stéphane qui se trouvait assis en face d'elle, on a encore du temps devant nous pour trouver et puis faut juste trouver la descendance de cette certaine Eléonore Gryffondor.
- Mouais grogna-t-elle mais là je commence à saturer des bouquins, je suis sure que toi quand tu étais jeune tu étais un accro à la bibliothèque. Toujours à rendre tes devoirs à temps, toujours à l'heure, un parfait petit élève modèle.
- Pas du tout, c'est Hermione qui nous tirais Ron et moi à la bibliothèque répondit-il d'un air absent en continuant de lire son livre.
Patricia s'imagina la scène avant de soudainement sursauter et de regarder intensément le jeune homme qui ne semblait même pas conscient de ce qu'il avait dit. Elle se leva et alla s'asseoir à coté de lui, elle posa sa main sur son dos et elle le sentit frissonner vivement avant de se tourner vers elle les yeux interrogateurs.
- Qu'as-tu dit? redemanda-t-elle.
- J'ai dit que c'était Hermione qui nous tirais Ron et moi à la biblio.... répéta-t-il avant de s'arrêter en prenant conscience de ce qu'il venait de dire et de se concentrer comme pour revoir une scène devant ses yeux. Je me souviens de ça, Hermione et Ron, on étaient dans les couloirs d'un château et je la voit nous faire tout les deux la morale parce qu'on a fait des devoirs complètement au pif. Et les examens avançaient alors elle voulait nous traîner à la bibliothèque. Mais on ne voulait pas y aller alors Ron, qui sortait avec elle, l'a pris dans ses bras et l'a plaqué contre un mur pour l'embrasser et moi je me suis esquivé tout doucement. On était jeune à cette époque peut-être 15 ou 16 ans je ne vois pas. Je me souviens pas du reste souffla-t-il en se prenant la tête dans ses mains.
- Ce n'est pas grave déclara-t-elle en passant sa main dans son dos en faisant des ronds pour le calmer, ça nous donne plusieurs indices. Déjà tu étudiais dans un château, ensuite ce certain Ron et cette Hermione, on peut essayer de les retrouver. Avec un peu de chance ils se sont mariés et on va pouvoir enfin savoir qui tu es réellement. Allez courage, tu sais affronter des immeubles en feu, des avions défectueux, des voleurs alors tu vas pas me faire croire que tu as peur de te prendre en pleine face toutes les bêtises que tu as fais jeunot rit-elle.
- D'un certain coté je n'ai pas envi de retrouver mon passé souffla-t-il d'une voix éteinte.
- Pourquoi demanda-t-elle d'un coup surprise.
- Non pour rien oublies ce que je viens de dire reprit vivement Stéphane comme si il venait de se réveiller d'un rêve. J'ai tendance à me faire des films en rêve en ce moment, mais ça me rend complètement dingue confessa-t-il en regardant les prunelles bleues de la jeune femme.
- Me parles pas des rêves rougit-elle. Moi aussi je ne dois pas avoir la conscience tranquille en ce moment, je fais des rêves, j'en ai honte quand je me réveille.
- Ah oui demanda-t-il curieux en s'approchant d'elle, tu peux te confesser, je suis prêt à entendre tout ce que tu as à me dire.
Au fond de lui Stéphane était jaloux, la jeune femme faisait des rêves érotiques et d'autres hommes pouvaient la caresser et la faire gémir de plaisir. Il les haïssait, mais il était aussi curieux de voir quel genre d'homme elle aimait.
- Ah non il est hors de question que je te raconte mes rêves cria-t-elle plus fort qu'elle voulait et qui attira l'attention d'une bonne partie de la salle Elle s'avachit sur la table complètement rouge et reprit plus doucement: il est pas question que je te délivre mes petits secrets.
- Oh tu n'es pas drôle bouda le jeune homme.
- Mais si on est dans les confessions pourquoi toi tu ne me racontes pas tes rêves? demanda-t-elle malicieusement
- Tu as raison c'est trop personnel répliqua-t-il devenant à son tour complètement rouge et ne pouvant la regarder dans les yeux. Et si on allait se balader un peu, de toute manière on ne trouvera plus rien aujourd'hui.
Il se leva et alla ranger les livres pendant que Patricia le regardait en souriant, elle le trouvait mignon quand il rougissait comme un enfant prit en flagrant délit. Elle se leva et alla dehors là où l'attendait le jeune homme extrêmement gêné. Ils finirent par aller au cinéma. En effet une chose qui avait surpris Stéphane au début fut la facilité avec laquelle lui parlait l'Anglais mais aussi à sa surprise le talent de parler Anglo-saxon de Patricia.
Les jours qui suivirent passèrent plus vite que Stéphane ne l'aurait voulu, le mauvais pressentiment qu'il avait ressentit en prenant sa décision de venir en Angleterre revenait et se renforçait au fur et à mesure que le temps passait. Il se sentait traqué peu importe où ils allaient. Il ne relâchait son attention que lorsqu'il fermait à clef la porte de leur chambre d'hôtel. Les longues promenades qu'ils avaient l'habitude de faire pour se détendre le soir avaient aussi été raccourcies au maximum lorsqu'il avait expliqué son mauvais pressentiment à la jeune femme.
Cela faisait aujourd'hui maintenant une vingtaine de jour qu'ils étaient à Londres, et ils sortaient comme à leur habitude de la bibliothèque mais en chemin Stéphane s'arrêta de marcher. Il tourna la tête et vit une silhouette noir les suivre discrètement, il pris la main de Patricia qui semblait perplexe face à son comportement. Il ne lui expliqua rien tentant d'augmenter au fur et à mesure la cadence en espérant semer leurs poursuivants qui étaient désormais plus nombreux. Ils se mirent à courir et pendant qu'il courrait Patricia demanda:
- Qu'est ce qui se passe? Pourquoi on court?
- On nous suit depuis ce matin, je pensais que c'était un coïncidence mais maintenant j'en suis sure ce n'est plus une supposition. On a trois personnes si ce n'est plus qui nous suivent. Et je ne pense pas qu'elles nous suivent pour nous passer le bonjour.
La jeune femme hocha la tête comme signe qu'elle avait compris et continua à courir. Cependant ils se retrouvèrent dans un cul de sac et Stéphane pesta de s'être fait avoir comme ça. Il se plaça devant Patricia pour essayer de la défendre un maximum même si son instinct lui dictait qu'il n'aurait aucune chance face à ce groupe qu'il savait se rapprochait de plus en plus. Patricia tremblait de peur, et pour la première depuis qu'elle était avec Stéphane elle regretta d'être venue en Angleterre.
- Non mais qu'est ce que tu es égoïste ma vieille s'insurgea-t-elle elle même. L'homme que tu aimes secrètement va tout faire pour te protéger et toi tu te dis que tu serais mieux loin d'ici. Je lui ai promis que je venais pour l'aider à affronter les dangers et je ne suis qu'un poids pour lui.
Soudaine 5 silhouettes encapuchonnées de noir arrivèrent. Une voix qui sembla familière à Stéphane retentit.
- Emmenez les, c'est ce moldu qui a fait échoué les plans de notre maître plusieurs fois. Il devoir subir les conséquences de ses actes.
Stéphane reconnut la voix de l'homme de la patinoire. Ainsi donc son instinct ne l'avait pas trompé: tout ce qui se passait étaient liés, et l'instigateur de tout ça il était sur qu'il s'agissait de Voldemort mais il ne dirait rien par rapport à ça, il ne se vendrait pas tout seul. Trop de chose en dépendait. Il s'attendait aux mouvements des hommes, mais à sa grande surprise ils tirèrent un bout de bois de leur grande tunique. Il se mit en garde mais à sa grande surprise ils dirent tout les 5 un mot bizarre et un jet de couleur jaune se dirigea vers lui. Il esquiva mais ils touchèrent Patricia qui tomba immédiatement à terre. Il se releva et se précipita à coté d'elle mais ce manque de vigilance lui fut fatal. Quand il entendu à nouveau les hommes prononcés l'incantation, il n'eut pas le temps de se pousser qu'il eut une grande envie de dormir à laquelle il ne résista pas.
Quand il se réveilla il sentit qu'on le tenait agenouillé la tête baissée devant une espèce de trône. Il regarda dans le coin et vit Patricia réveillée avec la lèvre ensanglantée tenu enjoue par un homme encapuchonné mais avec une main en métal. La vue de tant de beauté abîmé le révulsa et d'un coup vif il fit un croque en jambe aux deux hommes qui le tenait et il se releva en défiant la chose qui se trouvait sur le trône d'un regard froid qui étonna Patricia. En effet ce qui se trouvait sur le trône ne pouvait en aucun cas être qualifié comme un humain, il ressemblait plus à un squelette à la peau délavée. Il avait des yeux rouges flamboyants de haine. Maintenant le jeune homme en était certain c'était cet homme qui hanté ses rêves de temps en temps. Et c'était aussi cet homme qui était responsable de tant de morts et de peines dans le royaume de Grande Bretagne.
- Ainsi donc voila ce cher moldu qui me met autant de bâtons dans les roues, je dois dire que je suis étonné qu'un sous être comme toi à pu venir à bout de certain de mes plans.
-Moi un sous être? Je préfère être encore un sous être plutôt qu'un cadavre délavé au yeux injectés de jus de tomates répliqua au tac au tac Stéphane qui bien qu'il mourrait de peur ne laissait en aucun voir ses sentiments.
- Voila bien longtemps que l'on ne m'avait pas parler comme ça, le dernier scélérat qui a tenté de se lever contre moi, a misérablement perdu sa famille. Et quand j'ai tué son oncle, qui était un véritable sous être impur à cause de sa lycanthropie, il a fuit, et je pense qu'il ne reviendra jamais, il est trop peureux. Il te ressemblait énormément, les mêmes yeux verts, les mêmes cheveux, mais ce n'était qu'un petit gringalet qui se valorisait trop. Avec sa cicatrice en forme d'éclair qui lui barrait le front cela le défigurait totalement s'extasia Voldemort en tournant autour du jeune homme.
Stéphane ne savait pas pourquoi mais il bouillait de rage. D'un coup rapide il se tourna pour frapper le mage noir mais il fut arrêté par une espèce de bouclier. Cependant cette tentative d'attaque déplut visiblement au mage noir qui leva sa baguette et lança avec fureur un doloris. Le jeune homme le prit de plein fouet et s'écroula au sol en hurlant de douleur. Le mage noir sembla se délecter de voir la souffrance sur le visage du jeune homme. Il enchaîna des endoloris et bientôt le jeune homme fut tellement mal au point qu'il n'avait même plus la force de crier.
-Malefoy enfermes les dans les cachot je m'amuserais encore avec eux après, je vais d'abord aller m'emparer de Poudlard et après je les tuerai pour fêter ma victoire cria Voldemort avec ce qui ressemblait de la joie dans sa voix. Mais le jeunot là, accroché le, il semble plein de ressources.
Le dénommé Malefoy fit se déplacer le jeune homme avec un sort ne voulant surtout pas le toucher et ordonna à deux autres mangemorts de s'occuper de la fille qui pleurait en voyant l'état de son ami. On la jeta dans un cachot sans aucuns scrupules pendant qu'on accrochait les bras de Stéphane au mur pour ne pas qu'il puisse bouger lorsqu'il se réveillerait. Quand les mangemorts furent partis de la cellule, elle se précipita vers le jeune homme et déchira le pull de l'homme pour s'assurer de son état de santé. Elle fut surprise elle ne l'avait vu torse nu d'aussi prêt et hors de ses rêves et son corps étaient recouverts de cicatrices de différentes tailles. Elle fut un petit peu rassuré quand elle vit qu'il respirait sans aucunes difficultés.
Elle s'assit non loin du jeune homme et se mit à réfléchir sur tout ce qui c'était passé depuis le début de la journée. Elle avait découvert un nouveau monde aujourd'hui celui de la magie mais pourtant il ne lui plaisait pas. Elle le trouvait horrible, et cet homme ce dénommé Voldemort lui faisait peur. Il l'avait violement giflée quand elle lui avait dit qu'elle n'avait pas peur de lui pour ne pas perde le contrôle de ses émotions. Et il l'avait giflé et ça lui avait ouvert la lèvre et ça lui faisait mal. Soudain son attention fut captée par une lumière dorée et rouge qui entoura Stéphane. Elle s'approcha de lui et vit toutes ses blessures disparaître de son visage. Cependant comme si on la gravait avec un laser doré une légère cicatrice en forme d'éclair apparu sur son front. Et il ouvrit les yeux soudainement comme si un nouveau souffle de vie venait de l'envahir. Il ouvrit les yeux et elle tomba en arrière en voyant la puissance qui sortait de ses prunelles vertes. Il la regarda et sourit tendrement.
- Harry Potter souffla-t-il doucement.
- Hein de quoi demanda-t-elle un peu sonnée.
- Je m'appelle Harry Potter, né le 31 juillet 1981 dans un petit village d'Angleterre appelé Godric's Hollow.
- Tu te souviens de tout Stépha... Euh Harry? s'exclama-t-elle en s'approchant à nouveau de lui.
- Oui je me rappelle de tout et aussi de la mission qui m'a été donnée il y a des années. Je vais tuer Voldemort, je suis né pour ça et je vais le faire. J'ai fuit la première fois mais je ne fuirais plus. Maintenant j'ai des gens à préservé dit-il en regardant passionnément la jeune femme.
Soudain il murmura quelque chose et les verrous qui le retenaient lâchèrent soudainement. Il se leva en grimaçant de douleur suite aux endoloris qu'il avait subis.
- Ces putains de sorts de douleurs auront au moins eu l'avantage d'accélérer le retour de ma mémoire. Je suppose qu'il est à Poudlard je dois y aller expliqua-t-il.
- Je viens avec toi, n'oublies pas je t'ai dit que je te suivrais et je le ferai déclara fermement la jeune femme en s'accrochant à son cou de lui laissant ainsi aucune chance de protester.
De toute manière même si sa conscience lui disait de la laisser à l'abri, son coeur ne pouvait se résoudre à la laisser loin de lui trop longtemps. Il se concentra sur sa puissance comme ses maîtres des différents pays qu'il avait visités lui avait apprit et transplana dans un des coins du parc de Poudlard. Il sourit en voyant le château si cher à son coeur mais déchanta en voyant les deux armées se faire face. Dumbledore semblait vieux et Voldemort déterminé à un point qui ferait peur à n'importe qui. Mais Harry n'avait pas peur, il n'avait plus peur. Il vit que le lac était gelé et grâce à la magie sans baguette qu'il maîtrisait fit apparaître des patins à lui et Patricia. Il lui demanda de se reculer et de fuir si on voulait s'en prendre à elle.
Il s'approcha du milieu du lac et lorsque les deux armées allaient passés à l'attaque. Il incanta les dieux et un éclair s'écrasa entre les deux groupes, une lumière blanche l'entourant intensément. Toutes les têtes se tournèrent vers lui et Voldemort fit une telle tête en reconnaissant le moldu qui était supposé enfermer dans ses cachots.
- Surprise Voldy déclara-t-il d'une voix froide.
- Comment est-ce possible? s'étonna le mage noir.
- C'est étonnant n'est ce pas? Tu ne m'aurais pas lancé tes dizaines de doloris je ne serais sûrement pas là confia Harry avec un sourire sadique
- Pourquoi? suffoqua le mage noir.
- Il y a à peine une heure je n'étais qu'un jeune homme amnésique surnommé Stéphane qui n'avait aucune idée de ce qu'était le monde sorcier et sa seigneurie Voldi de mon coeur. Mais il faut croire que les doloris sont de bons stimulants pour la mémoire. Je crois que le temps d'en finir avec cette histoire est enfin venu. Aussi bien pour toi que pour moi expliqua Harry en fourchelangue à Voldy comme si ce dernier était un demeuré profond ce qui en soit était un peu la vérité.
Voldemort hurla de rage et lança un sort sur le jeune homme qui était maintenant sur la terre ferme. Cette manoeuvre fut le lancement des hostilités dans les deux camps. Tous dégainèrent leurs baguettes et lancèrent tout les sorts qu'ils connaissaient. Harry n'eut aucune difficulté à éviter le sort de Voldy et décida de jouer la seule carte qu'il avait trouvé pour faire tomber le mage noir. Son maître japonais lui avait dit que si il perdait le contrôle de ses émotions alors il perdrait le contrôle de sa magie. Et lorsqu'un sorcier perdait le contrôle de sa magie il n'était rien de plus qu'un enfant incapable de faire le moindre sort.
- Alors tu te crois toujours aussi pur que dans le passé? commença le survivant. Pourtant ton cher popa n'était pas vraiment pur vu qu'il s'agissait d'un simple moldu un sous-être comme tu les appelles si bien.
- Sale môme cria le mage noir ses yeux s'assombrissant légèrement.
- Tom Elvis Jedusor, quel nom bien moldu quand même!
Cette fois ci il ne fut pas autant chanceux et se prit de plein fouet l'endoloris que lui avait réservé Voldemort. Il se releva essayant de masquer sa douleur. En effet même si il s'agissait d'Harry Potter il ne fallait pas non plus oublier qu'il avait subi une bonne série d'endoloris un peu plus tôt.
- En tout cas tu arrives quand même à viser malgré ta vieillesse, tu sais c'est pathétique quand même, un simple moldu qui arrive à faire échouer trois de tes plans si ce n'est plus. Deviendrais-tu un peu rabat-joie.
- Vas en enfer Potter s'étouffa le mage noir.
- J'y étais été pendant presque 7ans en enfer Voldy et c'est la face d'un camion qui m'en a fait sortir. Maintenant je crois que c'est à ton tour de rencontrer le diable souffla Harry la voix rauque et le visage dure.
Il regarda le ciel comme si il entendait quelques choses et soudain tout stoppa, les combats cessèrent, tous regardèrent le jeune homme qui ne bougeait plus. Soudain comme si des étoiles déchiraient la voie lactée, des points blancs se déplacèrent et avancèrent de plus en plus vers le survivant. Voldemort avait peur en voyant la puissance qui se dégageait peu à peu de son ennemi mortel. Quand plus rien ne bougea le ciel était noir comme si on lui avait volé les étoiles et les deux combattants n'étaient plus visibles que par les rayons que le lune voulait bien leur prêter. Harry rebaissa la tête et fixa intensément le mage noir qui semblait pétrifier de peur.
- Il est temps d'en finir avec tout ça déclara simplement Harry d'une voix venue de l'au delà.
Il leva la main et une boule de feu mélangée à de l'électricité apparut dans sa main et au moment où il l'abaissa pour en finir avec tout ça. Il sentit quelqu'un lui bloquer le bras. Il baissa les yeux et vit qu'il s'agissait de Patricia.
- Ne le tues pas ne deviens pas un meurtrier, je t'en prie supplia-t-elle. Ce n'est qu'un homme avide de pouvoir et discriminant au possible mais ne gâches pas ta vie par vengeance, tu le regretteras.
- Je ne peux pas je dois tous les venger, je dois en finir répondit-il.
Et au moment où il allait projeter la boule il vit des larmes perlées des yeux suppliants de la femme qu'il aimait. Il essaya de passer outre mais il ne pouvait pas. Il savait qu'elle avait raison, il ne pouvait pas tuer, il ne pouvait pas tuer quelqu'un et même si c'était le meurtrier de ses parents. Sa mère s'était sacrifiée pour lui, elle avait voulu qu'il vive, mais qu'il vive libre et pas avec des meurtres sur la conscience. Il souffla et resserra la main pour écraser la boule de feu.
Voldemort souffla et voyant la faiblesse dans les yeux d'Harry décida de lancer l'Avada Kedavra. Seulement quand le jet vert se rapprocha du couple Harry su que c'était fini alors il décida de faire ce qu'il rêvait de faire. Il s'empara des lèvres de la jeune femme qui répondit avidement à son baiser à travers ses larmes. Quittent à mourir ce soir, alors ils mourraient sans aucun regret, la conscience tranquille de s'être enfin avoué leur amour respectif. Alors un souffle les entoura et une mélodie dans la langue des anciens se mit à retentir dans le parc pendant que les deux amoureux continuaient de s'embrasser. Tous les sorciers du coté de la lumière voyaient le sort se diriger vers leur héros, leur espoir, quand le sort le toucherait il mourrait et le monde sombrerait dans les ténèbres.
Le sort de la mort n'était plus qu'à trois centimètres, puis deux, puis un et quand tous s'attendait à ce que le sort les fauche et les tue, le sort entra dans leur corps et les deux amoureux se détachèrent l'un de l'autre; le sort fut très vite expulsé par l'amour qui se trouvait dans leur coeur et il ressortit par leur bouche. Ils tournèrent simultanément tout les deux la tête vers l'homme et Harry forma une boule blanche dans sa main. Sa jeune amie s'amusa à souffler doucement et la boule se dirigea vers Voldemort pour lui pénétrer dans le corps. Puis d'une voix simple il murmura:
- Dispalcio
Et Voldemort sembla exploser dans un tourbillon de couleur vert et argent. Tous entendirent les cris ou plutôt les hurlements qu'il poussa et lorsque les lumières disparurent Voldemort était toujours là mais il semblait recroquevillé sur lui-même comme s'il vouait se protéger de quelques choses. Finalement voyant qu'il n'avait rien, ce dernier ce releva et regarda le survivant avec un air narquois.
- Alors Potter on ne sait plus faire les sorts, cette fois-ci je ne te louperai pas se moqua le mage noir.
Ce dernier reempoigna sa baguette et lança un autre Avada, cependant alors que tous attendait l'habituel rayon de lumière vert, il n'y eut cette fois rien, pas même une étincelle. Voldemort fronça, ce qui lui servait de sourcils, de suspicion, et retenta un autre sort mais celui là non plus il ne fonctionna pas. Il regarda le survivant qui avait un sourire malicieux sur les lèvres et sa copine qui se demandait ce qui se passait.
- Qu'est ce que tu m'as fait sale môme? hurla de colère le mage noir.
- Toi qui déteste tant les moldus je me suis dit que la pire chose qui pourrait t'arriver serai de devenir toi même un moldu. Patricia a raison dit-il en enlaçant la jeune femme qui souriait. Je ne suis pas fait pour devenir un meurtrier alors je te laisserai en vie. Mais pour toi je pense que désormais tu es en enfer.
- Enfoiré hurla le mage en se précipitant furieusement sur le couple.
Patricia se détacha des bras du survivant et alla à la rencontre du mage noir. Elle voulait lui faire payer la baffe qu'il lui avait foutue plus tôt. Quand elle fut près de lui, elle lui sourit hypocritement en même temps qu'elle le tint par les épaules. Et soudainement avec toute la force qu'elle possédait elle monta son genou dans les bijoux de famille du Lord noir. Celui-ci eut le souffle coupé par la violence du coup. Patricia le regarda le regard hautain comme pour lui prouver qu'elle ne lui était pas si inférieur que ça et retourna vers son compagnon qui était secoué d'un rire silencieux.
- Dumbledore, appela Harry, je crois que vous devriez l'arrêter et le faire interner dans un endroit bien garder car même si il n'a plus ses pouvoirs il n'en reste pas moins quelqu'un qui a de forte conviction prêt à tout pour parvenir à ses fins.
Deux aurors s'occupèrent de ligoter Voldemort qui avait toujours le souffle coupé. Dumbledore regarda fièrement le jeune homme qui se tenait devant lui, il avait évolué comme jamais il n'aurait cru possible. Ça le soulageait de voir que maintenant en plus de la peine qui ne disparaîtra sans doute jamais, son regard était empreint d'un mélange d'amour, d'espoir et de liberté pour le futur.
Une fois le choc passé, la joie commença à retentir dans les rangs des sorciers, tous scandaient le nom du sorcier qui les avait sauvé et tous voulaient aller le remercier. Patricia de son coté était retournée sur le lac et s'éloignait du sorcier, elle avait finalement fait ce qu'elle lui avait promis. Elle l'avait aidé à retrouver sa mémoire et comme un rêve qui allait prendre fin elle rentrerai chez elle, seule, et lui resterait avec ses amis pour lesquels il s'était battu aussi courageusement. Elle passa ses doigts sur ses lèvres se souvenant avec amertume que plus jamais elles ne rencontreraient les lèvres de l'homme de ses rêves.
Harry était encerclé par des dizaines de sorciers qui le félicitait, ils étaient heureux mais lui il ne l'était pas, il lui manquait quelques choses prêt de lui. Il regarda autour de lui et vit que sa compagne se trouvait sur la glace et qu'elle semblait vouloir s'éloigner de lui. Cela lui fendit le coeur mais maintenant qu'il était à nouveau lui même et libre, il ne laisserait pas de nouveau partir la personne qu'il aimait. Il s'excusa auprès des sorciers et força le passage en courant. Il transforma ses chaussures en patin et rattrapa la jeune femme. Il ne vit même pas en arrière que Dumbledore et certain de ses anciens camarades avaient empêchés les sorciers de les suivre. Il posa sa main sur l'épaule de son amie ce qui la fit s'arrêter mais ce n'est pas pour autant qu'elle se retourna pour le regarder en face. Il la fit doucement pivoter sur elle même et se rendit compte qu'elle pleurait tout ce qu'elle pouvait. Il passa doucement sa main sur sa joue.
- Pourquoi pleures-tu?
- C'est émouvant dit-elle en tentant de sourire même si son coeur pleurait à s'en dessécher, tu as retrouvé tes amis, tu as fini par faire ce que tu devais faire. Je t'avais promis de t'aider et je crois que ma tache est finie essaya-t-elle de dire sa voix devenant de plus en saccadée.
- C'est vrai tout est fini mais je ne te poserais qu'une question pour commencer dit-il avec une voix chaude et suave comme à l'habitude.
Sa gorge étant trop nouée elle ne pu qu'hocher la tête en s'essuyant maladroitement les larmes qu'elle avait avec les manches de sa veste.
- Tu as su accepté dans ta vie un pauvre homme complètement paumé qui s'appelait Stéphane Gryffondor, alors arriveras-tu a accepté Harry Potter?
- Oui murmura-t-elle en se blottissant dans ses bras en les faisant tout les deux tombés à genoux, j'y arriverais, je veux que tu reviennes à Lyon avec moi, je veux que tu restes avec moi, je veux que tu...
Elle ne pu continuer plus loin que le jeune homme venait de la faire taire en l'embrassant tendrement. Elle se serra un peu plus contre lui voulant sentir son torse musclé contre elle. Cette fois-ci ce n'était pas un rêve, c'était la réalité et c'est cela qui rendait le moment encore plus magique qu'il ne l'était avant. Quand ils se séparèrent, ce fut elle qui vint réclamer un autre baiser. Maintenant qu'elle l'avait pour elle seule et en réalité elle ne le lâcherait pas de sitôt.
De la berge tous regardaient la scène avec émotion, ils étaient heureux que le jeune homme trouve enfin un peu de bonheur après tout ce qui c'était passé dans sa vie. Dumbledore ordonna aux aurors d'enfermer Voldemort dans un des cachots du ministère et qu'ensuite ils iraient se reposer ils en avaient tous grand besoin. Le directeur de Poudlard invita l'ordre à dormir au château et rentra à leur suite avec ses collègues pour aller débarrer la grande salle où se trouvaient tous les élèves. Bien vite se fut la joie qui retentit entre les murs de l'ancestral château, les professeurs ne les arrêtant même pas dans leur tapage tellement eux aussi étaient heureux.
Dehors les deux tourtereaux se trouvaient toujours sur la glace s'embrassant sans arrêts sauf pour reprendre leur souffle. Ils voulaient rattraper tout le temps qu'ils avaient lamentablement perdu. Finalement ils quittèrent la glace et pénétrèrent dans le château, en entendant le bruit il se rendit vite compte que les élèves devaient être au courant de leur victoire sur les forces du mal. Ne voulant pas avoir à faire face à une bande d'adolescents complètement euphoriques, il prit en souriant la main de sa nouvelle petite amie et la mena à la salle sur demande. La salle ressembla inconsciemment à la chambre de la jeune femme dans lequel avait eut lieu tous leurs ébats pendant leurs rêves. Ils rougirent tout les deux en pensant à leurs rêves puis ils barricadèrent la porte.
Finalement ils se firent face l'un à l'autre ne sachant pas comment faire ou réagir avec l'autre mais bien vite la passion reprit le dessus sur leur morale. Les vêtements se retrouvèrent très vite au sol laissant les deux amants nus comme un vers. Mais la nudité de l'autre ne les dérangea pas outre mesure, ils l'avaient déjà vu en rêve et cela en fait n'avait du être que la création d'un monde d'un autre paradoxe temporel où chacun des deux avaient pu se laisser allé à sa passion et à l'amour qu'ils représentaient pour l'autre. Bientôt dans la chambre, la température avait du monter en flèche. Les deux amants étaient dans le lit, trempés de sueurs en train de faire l'amour passionnément. On n'entendait que des gémissements de plaisir et des cris suppliants.
Cette nuit là ils firent éperdument l'amour trois fois, et s'endormir tendrement enlacés au levé du soleil le corps repus et satisfait. Ils avaient tout les deux un sourire qu'ils n'avaient plus eut depuis longtemps: la jeune femme depuis la trahison de son ex-fiancé, et lui depuis la mort de son parrain. A ce moment là personne n'aurait pu leur gâcher leur amour et leur passion et pas même un mage noir.
Quand Harry se réveilla il sentit contre lui un corps totalement nu, il ouvrit les yeux et vit sa tendre aimée totalement endormie un sourire extatique sur les lèvres. Il bénit le ciel de lui avoir permis de garder une si belle perle auprès de lui. Il se pencha doucement sur elle sachant qu'ils devaient se lever pour aller voir le directeur, et l'embrassa délicatement. Il ne fallut pas longtemps avant que la jeune femme se réveille pour finalement approfondir le baiser en passant ses mains derrière la nuque du jeune homme pour le rapprocher d'elle.
- J'aimerais me faire réveiller comme ça tout les jour dorénavant.
- Je vais devenir ton réveil privé alors murmura malicieusement Harry avant de capturer à nouveau ses lèvres.
N'ayant pas le choix, ils se levèrent et allèrent se doucher ensemble dans la salle de bain qui se trouvait à coté. Ils en profitèrent pour se caresser tendrement et cédant aux appels urgents de leur hormones, il refirent l'acte déjà commit une bonne partie de la nuit. Ce ne fut que deux heures plus tard qu'ils se dirigèrent vers le bureau du directeur. Patricia regarda bizarrement Harry quand il commença à énumérer toutes les sucreries qu'il connaissait, elle rentra dans le jeu et après une demi-heure ce fut elle qui trouva le bon mot de passe qui était "Skittle". Dans le bureau directorial se trouvait des personnes que Harry ne connaissait pas mais aussi d'autres qu'il connaissait, et pour certain à son plus grand malheur. Mais aujourd'hui rien ne pourrait rien le faire descendre de son petit nuage rose.
- Professeur Dumbledore salua-t-il, professeur Mc Gonagall, Flitwick, Rogue, Sinistra.
- Bonjour Harry comme tu vois le ministre Fudge est arrivé ce matin et il voulait absolument te voir pour faire une conférence à propos de ton retour chez les sorciers et de ton exploit face à Voldemort expliqua Dumbledore les yeux pétillant de malice.
- Déjà je ne suis pas de retour chez les sorciers, je suis plutôt de passage, je repars dès ce soir je pense déclara le survivant en regardant avec amour sa compagne qui souriait. je n'ai plus ma place parmi vous, je suis un sorcier et le resterai sans aucun doute toute ma vie, mais je n'ai plus rien qui me rattache ici, Ron, Hermione, Sirius, Remus, sont tous morts. Ensuite pour la presse Fudge vous faites comme vous voulez, vous pouvez même vous attribuez toute la gloire, mais laissez moi tranquille c'est tout ce que je vous demande.
- Mais Potter vous pouvez devenir encore plus célèbre que vous ne l'êtes s'étonna Fudge dont sa seule préoccupation était sa notoriété publique.
- Pour moi ce n'est pas le plus important, je n'ai pas fais ça pour redevenir Harry Potter le survivant, si vous voulez à tout prix un Harry Potter dites à tous qu'il est mort. Moi de toute manière je suis un peu plus Stéphane que Harry maintenant. Mais je suppose que pour un homme avide de pouvoir et de richesse comme vous cela doit vous passer au dessus du crâne et peut-être même à des miles et des miles du cerveau si bien sur vous en avez un.
Dans le bureau directorial tous riaient sous cape du reproche gros comme une maison qu'avait fait le jeune homme au ministre de la magie. Et celui-ci semblait outré de la manière dont il se faisait injurié.
- Comment osez vous? Je suis le ministre de la magie!! s'insurgea le ministre.
- C'est bien là tout le problème c'est parce que vous êtes le ministre de la magie que tout a autant dérapé. Vous voulez que je sois franc avec vous? Je vais l'être alors. Vous êtes l'être le plus ignoble, le plus vil, le plus abject, le plus misérable, le plus répugnant qui existe sur cette terre, et n'ayant aucun scrupule à faire passer un adolescent pour un dérangé pour ensuite venir le trouver comme une fleur parce que vous avez besoin de lui. Vous ne vous êtes jamais excusé auprès de moi pour tout ce que vous m'aviez fait pendant ma 5ème année. Je les attends encore les excuses d'ailleurs. L'enfer je n'y suis pas resté 7ans, j'y suis resté 10 longues années. 10 longues années de torture, de souffrance psychologique et de mort. Si je dois dire une dernière chose importante au monde sorcier pendant votre conférence de presse serait de vous virer de votre poste de Ministre. Un incapable doublé d'un traître. Voila comment moi je vous vois et encore les mots me manque pour représenter toute la bassesse que vous représenter. Je vous vois plutôt comme un Peter Pettigrow.
- Vous l'avez jamais connu, il est mort vous aviez 1 ans, c'est votre parrain qui l'a tué.
A cette phrase Harry perdit pour la première fois depuis ses formations son contrôle de lui. Il empoigna fermement le ministre et le colla fortement contre le mur. Il le regarda dans les yeux avec des prunelles glaciales.
- Pettigrow n'est pas mort ou du moins il ne l'était pas avait la bataille, et mon parrain est un héros de guerre. Pendant que vous m'injuriez tous, c'est lui qui frôlait de se faire prendre par les autorités pour venir me réconforter. Si je vous reprends encore une fois à injuriez mon parrain je vous jure Voldemort n'aura été qu'un petit mage noir aux tortures gentillettes par rapport à ce que je vous réserverais.
Sur ces quelques menace il le lâcha brutalement et le ministre tomba au sol en tremblant. Maintenant il était sur le jeune homme avait un véritable déséquilibre mental et il était extrêmement dangereux Harry le fusilla du regard et se tourna vers le professeur Dumbledore qu'il avait su pardonner avec les années.
- Puis-je vous emprunter des parchemins et Fumseck pour quelques courriers, s'il vous plait?
- Fais comme chez toi Harry répondit malicieusement le directeur en lui tendant des parchemins, une plume, et un encrier.
Patricia se pencha et fut étonnée de voir une plume comme stylo, mais elle le fut encore plus quand elle vit qu'il écrivait la première lettre en français. Elle sourit et lui fit remarqué en souriant quelques fautes qu'il faisait.
- J'ai appris à le parler mais j'ai encore quelques difficultés pour l'écrire grogna-t-il en Français puis il tourna la tête vers son amie qui souriait, et qu'est ce que tu regardes comme ça petite curieuse ?
- Oh je passais par là et je me suis dit "Tiens qu'est-ce qu'il peut bien écrire ?" alors je me suis approchée et j'ai vu tellement de fautes que je n'ai pas pu m'empêcher de le prévenir.
Il bouda devant ces paroles, puis d'un geste à la fois rapide et doux il la fit s'asseoir sur ses genoux se moquant des autres qui les regardaient. Finalement il prit un autre parchemin et cette fois-ci écrivit en idéogramme japonais. Sa compagne ouvrit les yeux de stupeur en le voyant rédiger sans aucunes difficultés cette langue tellement difficile. Mais sa surprise s'agrandit quand il passa du grec, à l'arabe, à l'espagnol, au néerlandais, et au portugais. Finalement il prit une ultime feuille et se mit à rédiger en Anglais, sa langue natale. Dedans il écrivit pour les journaux ce qui c'était passé pendant la bataille, la mort de Voldemort. Il leur écrivit aussi en lettre capitale que ceux qui tenteraient de le retrouver le paieraient cher. Dans un autre paragraphe il expliqua toute l'histoire de Sirius Black qu'il fallait réhabiliter. Son regard dériva ensuite sur Fudge qui essayait de convaincre un maximum de personne que le survivant était devenu fou à la suite de la bataille avec Voldemort. Finalement il sursauta quand Patricia lui prit la plume pour écrire. Elle raconta tout ce que lui inspirait le ministre et qui visiblement n'était plus apte à gouverner correctement. Bien sur elle l'avait écrit sur un ton assez injurieux avec des termes peu élogieux. Finalement fier d'elle, elle le tendit à Harry qui riait comme un fou. Il signa la lettre et se dirigea vers l'oiseau rouge qui s'était mit à chanter joyeusement. Il le caressa et lui demanda de porter les lettres à ses maîtres et l'autre à la gazette du sorcier. Puis il se tourna vers le directeur.
- Je vous remercie professeur je crois que le temps est venu pour nous de quitter Poudlard déclara Harry en enlaçant sa compagne.
- A qui as-tu écris ces lettres ? demanda Albus.
- Un peu à tout ceux qui m'ont appris quelque chose, puis à la gazette du sorcier mais pour ça vous verrez bien demain. Bon cette fois-ci on va vraiment y aller, si vous voulez me joindre seul Fumseck pourra me trouver. Je vous salue tous et vous dit à bientôt peut-être.
Après avoir saluer ses anciens professeurs, même Rogue, il sortit en compagnie de Patricia. Bien sur il n'avait pas trouvé la moindre obligation de saluer le ministre. Ils transplannèrent à Gringotts même si ils se trouvaient dans l'enceinte de Poudlard et il demanda aux Gobelins de lui faire une sorte de carte de crédit pour qu'il puisse retirer de l'argent et que celui-ci se transforme immédiatement dans la monnaie du pays où ils seraient. Ceux-ci le firent avec plaisir étant donnée qu'il était l'un des plus riches de la banque. Il s'amusa à voir la mine exorbitée de Patricia quand elle découvrait une nouvelle chose sur la magie. Ils finirent par retourner à l'hôtel où étaient leurs affaires, les récupérèrent et allèrent à l'aéroport. Cette fois-ci ils eurent de la chance, le prochain avion partait dans une demi heure. Quand ils embarquèrent, ils retrouvèrent Georges et sa femme, qui revenaient de leur lune de miel, et qui les félicitèrent de s'être enfin trouver. Le voyage de retour se passa sans aucun problème aux grands bonheurs de tous et c'est vers 22heures qu'ils arrivèrent devant l'immeuble de la jeune femme. Ils montèrent en faisant le moins de bruit possible et quand ils pénétrèrent dans l'appartement, Harry pour la première fois depuis longtemps se dit qu'il était enfin de retour chez lui. Ils étaient épuisés par tout ce voyage, ils s'assirent dans le divan et s'endormirent tendrement enlacés.
Ils dormirent aussi toute la journée d'après, et quand enfin ils se réveillèrent ils ne mirent pas longtemps avant de se jeter l'un sur l'autre pour s'embrasser. Finalement se rendant compte qu'ils ne pourraient quand même pas passer de leur vie rester collés l'un à l'autre bien que l'envie ne leur déplaise pas, Harry décida de l'emmener faire les magasins et cette fois ci se serait lui qui lui payerait tout. Ils passèrent une journée magnifique et le soir quand ils rentrèrent Marie les aperçut et lorsqu'elle les vit mains dans la mains elle les félicita en leur disant qu'ils en avaient mis du temps, puis elle reprit avec un ton beaucoup plus sérieux.
- Et pour toi Stéphane? Comment se sont passées tes recherches.
- Harry, dit-il, je m'appelle Harry James Potter, bien que pour quelques uns je resterais toujours Stéphane.
Finalement elle les invita à souper et sachant qu'il s'agissait d'une personne de confiance qui voulait aussi savoir pourquoi son mari avait confiance en Sirius, il lui expliqua absolument tout. Toute son histoire que Patricia entendait aussi pour la première fois, et toute ces années de fuite où il allait de pays en pays pour apprendre et devenir plus fort. Il termina sur la bataille qui l'avait opposé à Voldemort quelques jours avant.
- Si j'ai tout compris, il y a quelques jours tu as bouclé le dernier acte de cette sordide histoire.
- On peut résumer ça comme ça si tu veux.
- En tout cas maintenant vous êtes ensemble, vous êtes de retour et vous êtes heureux c'est le plus important.
Les deux amoureux se regardèrent dans les yeux, et se sourirent, en effet plus rien ne pouvait les empêcher d'être heureux. Les jours qui suivirent furent les plus beaux de leurs vies, plus rien ne comptait. Harry avait appris par Dumbledore que Fudge avait enfin été démis de ses fonctions et que Sirius avait été réhabilité par tous et qu'une pierre tombale avait été érigée en son honneur à coté du tombeau des Potter.
Cependant une nouvelle assez perturbante arriva dans leur vie. D'après les médecins Patricia était enceinte, mais seulement les dates ne correspondaient pas au moment où ils sortaient ensemble. Après avoir chercher pendant des heures Harry avait finalement demandé:
- Tu sais ce qui c'est passé quand nous somme revenus du bar où on avaient un peu trop bu.
- Non je n'ai aucuns souvenirs, je sais juste que le lendemain je me suis réveillée nue avec une gueule de bois à toute épreuve. Et j'avais aussi des images qui me revenaient sans cesse en tête et mon dieu que c'était bien finit-elle toute rouge.
- Alors il ne reste que cette solution il me semble, on a tellement bu que finalement ça a été nos sentiments qui ont repris le dessus sur notre comportement. Et comme ma magie déconnait un peu à cette époque je pense que c'est elle qui nous à ramener à la maison et je crois aussi que c'est à partir de ce jour là qu'on a commencé à faire ces drôles de rêves tout les deux.
- Moui sûrement chuchota-t-elle en se blottissant sur le torse musclé de son compagnon.
- On va être parents, je n'arrive pas à y croire. Moi qui n'aie jamais connu les miens je ne sais pas si je serais un bon père.
- Je suis sure moi que tu seras un père formidable lui confirma-t-elle avant de l'embrasser langoureusement.
- Je t'aime de tout mon coeur mon amour, je t'aime de toute ma magie, et de toute mon âme lui confia-t-il.
- C'est la première fois que tu me le dit dit-elle d'une voix émue.
- Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime répéta-t-il.
- Moi aussi je t'aime retourna-t-elle en l'embrassant encore une fois.
Les jours passèrent se transformant peu à peu en semaines qui se transformèrent elle même en année. Harry et Patricia étaient mariés depuis maintenant 6ans et filaient toujours le parfait amour. Ils avaient eut quatre enfants qui les rendaient encore plus heureux qu'ils ne l'étaient à l'origine. La première grossesse de Patricia avait marqué l'arrivé de jumeaux qui furent appelés Sirius et James en hommage à son père et à son parrain. Ils ressemblaient énormément à leur père mais avaient hérité des yeux de leur mère. La troisième fut une fille qu'ils appelèrent Liliana. Elle, par contre, tenait des deux cotés, elle avait les cheveux blonds de sa mère mais en bataille comme son père. Ses yeux étaient étranges virant du bleu au vert suivant son humeur. Elle était très belle et de nombreux garçons lui couraient après mais ses deux grands frères veillaient et personnes n'osaient la déranger ce qui n'était pas plus mal selon elle. Et enfin le dernier Remus, était comme son père, sa réplique même, tout timide et n'aimant pas se faire remarquer. Cependant il était toujours partant pour faire des blagues avec ses frères et soeurs. Contre toute attente ce n'était pas Harry qui avait proposé les noms mais sa compagne qui voulait honoré la famille de son compagnon. Harry avait reprit des études de médecine et était maintenant un médecin hautement renommé dans toute l'Europe. En grandissant ses enfants avaient peu à peu démontrer de grand talent en matière de magie. Ils avaient bien sur reçu des lettres pour aller à Beauxbatons mais ils avaient préféré rester avec leur parent, leur père se chargeant de leur apprendre. Ainsi ils suivaient tout les quatre des cours de magie parallèlement à leur cours normaux.
Un jour qu'ils étaient tous au salon en train de jouer calmement en famille, le petit Remus demanda à ses parents la question que se posaient les enfants depuis très longtemps:
- Papa comment que tu as rencontré maman ?
- J'ai rencontré votre mère en fait en même temps que le pare-choc d'un camion expliqua Harry en souriant.
- Heinnnn s'exclamèrent les quatre enfants.
- Crétin lâcha Patricia en le tapant légèrement derrière la tête avant de s'adresser à ses enfants. Votre père le jour de notre rencontre a fait l'acte le plus héroïque que je n'aurais jamais cru possible. Je marchais dans la rue quand un camion a failli m'écraser mais votre père m'a poussé à temps et m'a sauvé. Cependant lui n'avait pas eut autant de chance….
Patricia expliqua l'histoire de leur rencontre qui passionna ses enfants. La vie suivait son cours, et le destin aussi.
