Nouveau One shot disponible, attention c'est encore un R lol.

Je suis désolé pour tout les reviewer mais je n'ai pas encore pu récupéré mes chapters et pourraient surement po. Don ça me fane en plus je me fais opéré des noeil la semaine prochaine donc interdiction de se mettre sur l'ordi et après cé les révisions qui commencent donc attendez po trop bcp de chapter des Terres inconnues voila.

Alors bizouuu à tous et merci de rewiewer.

A pluche

Mili

Un nouveau monde, une nouvelle vie, un nouveau destin…

Il s'en voulait tout était de sa faute. Il avait beau être un enchanteur des plus renommé, il s'était fait berner par les simples demandes et supplications de ce monstre. Il n'avait su résister à la demande d'apprentissage tellement sincère que lui avait fait il y avait quelques années de cela un jeune homme qui s'appelait alors Tom Elvis Jedusor. Et il lui avait tout appris. Tout... Non pas exactement. Au bout de quelques temps il s'était vite aperçu que son apprenti prenait le mauvais chemin. Il recherchait tout le temps dans la magie de plus en plus sombre, des sorts qui faisait de plus en plus souffrir. Le mal l'extasiait et le rendait heureux. Alors peu à peu le vieux mage s'était éloigné de lui, imperceptiblement d'abord puis de plus en plus. Quand Tom s'en était rendu compte il avait réussi grâce à une vieux sort de magie noire à briser la magie du vieil homme et l'avait emprisonné à jamais dans un livre qu'il avait laisser sur le bureau du vieux manoir de son maître puis il était parti à la recherche de l'obscurité. Et il avait réussi à développer sa magie et ses pouvoirs d'une façon incroyable: Voldemort était né. Pendant des années il avait fait régner la terreur sur terre faisant souffrir les gens et se délectant de leur peine et de leur peur.

Mais aujourd'hui le vieil homme était libre, il pouvait enfin respirer librement, Voldemort venait de disparaître. Sa magie venait d'être brisée par un bambin d'à peine un an. Il lui devait dorénavant sa liberté. Mais malgré sa disparition il sentait au fond de lui que Voldemort reviendra plus puissant et plus dangereux qu'avant. Quand il ne le savait pas ! Comment non plus ! Mais il savait qu'il reviendrait. Alors vu qu'il n'était plus assez puissant pour se battre contre lui il formerait quelqu'un d'autre. Et cette personne ne serait ni plus ni moins qui celui qui l'avait fait tomber il y a quelques heures à peine. De plus ce petit aurait toujours une raison de se battre contre les forces obscures et si son intuition d'ancien ne le trompait pas, le petit était aussi protégé par une des plus puissante barrière existant sur cette planète: celle de l'amour. Soufflant désespérément contre la vie brisée de ce jeune garçon, il empoigna son bâton orné de diamant et après l'avoir taper deux fois contre le sol disparut dans un plop sonore.

Il réapparut dans une petite ruelle sombre plus un seul des réverbères étaient allumés. Il vit au loin devant le numéro 4 de la rue, un homme gigantesque qui semblait essuyer avec un vieux mouchoir des larmes qui perlaient sur ses joues pour finir dans sa barbe broussailleuse. A coté de ce géant se trouvait une vieille femme qui malgré son air strict semblait en proie à une très grande méfiance et inquiétude sur un sujet et elle expliquait véhément son point de vue au vieil homme qui tenait entre ses bras un petit tas de couverture. Mais celui-ci avait l'air opposé aux décisions de la vieille femme et semblait catégorique. Il se dirigea d'un pas rapide vers la porte de la maisonnette et déposa le petit tas de couverture devant la porte en posant une lettre avec. Puis avec une voix qui ne laissait place à aucunes réclamations, il ordonna aux deux autres personne de partir avant de lui même le faire après avoir remis de la lumière dans chaque réverbères de la ruelle.

Le vieux mage s'approcha de la porte et prit le bambin entre ses bras alors qu'il commençait à se réveiller légèrement à cause d'un flocon de neige qui lui était arrivé sur le bout du nez. Le vieil homme glissa la lettre dans sa poche en promettant de la montrer au bébé lorsqu'il serait plus grand. Il sourit au bébé quand ce dernier ouvrit les yeux pour le regarder avec curiosité et lui sourire avec malice.

- Bonjour Harry, c'est moi qui prendrais soin de toi à partir de maintenant. Je serais ta nouvelle famille, je suis le vieux mage Oxion Marica. Une grande destinée t'attends et je t'aiderais à la réaliser murmura solennellement le vieux mage puis dans un éclair de lumière ils disparurent tout les deux.

Les années passèrent rapidement Harry grandit et avait développé ses pouvoirs de façon extraordinaire qui rendait Oxion extrêmement fier de lui. Mais il était encore plus fier quand il voyait que son jeune protégé ne se servait de ses pouvoirs que pour faire le bien. Il ne les utilisait aussi que lorsqu'il en avait absolument besoin sinon il faisait tout à la moldu.

Toutefois aujourd'hui était un jour sinistre, du haut de ses neuf ans Harry avait vu le retour de Voldemort dans un cimetière perdu au coeur de la forêt Albanienne. Mais le pire était que le sortilège que le mage noir avait invoqué devait avoir pour offrande le sang de l'ennemi et du serviteur. Il avait ainsi vu la mise à mort de deux personnes qui furent de sa famille: Sirius qui avait été innocenté il y a quelques années, mais aussi Remus son meilleur ami et le traître Peter Pettigrow avait offert son bras à son maître. C'était affreux maintenant il ne lui restait que son maître et ami. Le jeune survivant était sur son lit en train de pleurer face aux images de mort qui défilaient devant ses yeux. Il était fort d'habitude mais là c'était trop pour lui, il avait mal à son front à cette horrible cicatrice. Soudain Oxion arriva en coup de vent le visage impassible, mais Harry le connaissait bien maintenant il savait que son maître était paniqué à propos de quelques choses et il voulait savoir quoi.

- Prends des affaires Harry, on part chez les Elwings expliqua rapidement le mage en fourrant des affaires dans un sac.

- Les Elwings? s'étonna le garçon. Mais pourquoi?

- Voldemort est revenu mais il est puissant beaucoup trop puissant pour que toi tu puisses l'affronter et moi je me fais trop vieux. Le chef de la tribu des Elwings est un vieil ami à moi. Là bas nous serons en sécurité pour un moment. Le temps pour moi de finir ton apprentissage.

- Mais pourquoi partir de cette maison? Tu es puissant tu arriveras à le repousser? s'exclama le garçon.

Le vieil homme souffla un bon coup le moment de révéler tout ces secrets à son jeune apprentis était arrivé. Il se tourna vers le garçon dont ses yeux brillaient d'une très grande envie de comprendre. Il posa tout ce qu'il tenait dans ses mains et s'approcha du jeune garçon.

- Ecoutes Harry je ne t'ais pas tout raconté au sujet de moi, de Voldemort et de toi. Nous sommes en quelques sortes reliés tout les trois. Lorsqu'il était jeune et avide de pouvoir et de connaissance il a fait appelle à moi pour que je lui apprenne tout ce que je sais. Moi j'étais un peu naïf et je l'ai écouté et je l'ai formé. Mais il a rapidement sombré du mauvais coté de la magie. Alors j'ai tout stoppé et j'ai essayé de l'arrêter mais il avait développé ses pouvoirs de façon irréelle et moi je me faisais vieux. Il m'a enfermé dans le livre des Damnés et pendant que j'étais prisonnier il a commencé à faire régner la terreur sur le monde sorcier et même moldu. Mais seulement un jour il a entendu parlé d'une prophétie au sujet d'un jeune sorcier qui naîtrait à la fin du 7ème mois comme toi. Et bien que cette prophétie aurait pu convenir à d'autre personne il a crut que c'était toi car tes parents étaient farouchement opposés à toutes ses convictions et ils n'avaient pas peur de le proclamer haut et fort. Alors sachant que ce jeune sorcier pourrait le conduire à sa perte, il est allé chez toi le soir d'Halloween 1981 et il a tué tes parents avant d'essayer de t'avoir toi aussi. Mais lorsqu'il t'a lancé l'avadra le sort s'est retourné contre lui et il a disparut de la circulation. Mais cette nuit là il t'a en quelques sortes, marqué comme son égal. Toutefois je savais qu'il reviendrait et qu'alors à ce moment là il essaierait de t'avoir à nouveau et moi aussi bien que je doute qu'il sache que je ne suis plus dans le livre.

- Pourquoi est-ce que le sort n'a pas marché demanda le petit garçon qui ne comprenait pas tout mais qui inconsciemment passait ses doigts sur la fine cicatrice en forme d'éclair qu'il avait sur le front.

Le vieil homme souffla une nouvelle fois en essayant de voir si son jeune protégé était apte à pouvoir encaisser la réalité.

- Voldemort cette nuit là n'avait dans l'idée que de te tuer toi et ton père parce que le sang des Potter recèle de bien des pouvoirs mystérieux. Cependant après avoir tuer ton père il a voulu te tuer aussi mais il avait oublié ta mère. Elle t'a défendu de tout son amour de toute son âme. Et si il y a bien quelques choses que Voldemort ne comprend pas c'est l'amour, hors en tuant ta mère cette dernière à laisser sa marque sur toi. Tu es imprégné de l'amour de tes parents et contre ça Voldemort ne peut absolument rien faire.

- Alors ma mère est morte à cause de moi murmura le jeune homme en essuyant les larmes qui coulaient sur ses joues.

- Mais non mon petit déclara Oxion en le prenant dans ses bras. Ta mère est morte parce qu'elle t'aimait et qu'elle voulait que tu vives.

Soudain ils entendirent des coups extrêmement forts sur la porte qu'elle semblait trembler sur ses gonds. Oxion releva la tête empoigna son bâton prit la main du jeune homme et lui déclara d'une voix empressée.

- Plus le temps de prendre les affaires, il arrive.

Ils disparurent ainsi tout les deux dans un plop sonore au moment même où un homme aux yeux rouges démoniaques pénétrait dans la salle. Quelques minutes plus tard ils arrivèrent en plein milieu d'un village magnifique. Les maisons semblaient faites de cristal, l'eau du petit lac était translucide et l'on voyait des joyaux qui ornaient le fond. Soudain ils virent arriver assez vite un homme grand à la silhouette élancée. Il avait des yeux bleus pétillant de malice et de longs cheveux noirs. Mais le plus étrange chez lui étaient sa peau étrangement blanche et ses oreilles pointues. C'était un Elwings, c'était un elfe. En effet un Elwings était un elfe avant tout mais cette communauté un peu particulière était moralement différente des autres elfes. Ces derniers prônaient la neutralité la plus complète au sujet des sorciers, des moldus. Ils vivaient dans leurs propres monde ne se souciant aucunement des humains et des autres peuples hybrides. Les Elwings étaient quant à eux fondamentalement différents. Certes ils restaient discret ne se mélangeant que rarement aux humains mais ils restaient ouverts à tous et oeuvraient souvent dans l'ombre lorsque les temps orageux se proclamaient à l'horizon. Comme en ces temps-ci. En tout cas qu'ils soient Elwings ou elfes, peu nombreux étaient les humains qui avaient eut la chance d'en apercevoir juste un. Alors comme pour beaucoup de peuple il était devenu une légende, une simple histoire que l'on racontait aux petits sorciers pour les endormir. Harry fut sortit brutalement de ses pensées et de son observation lorsque Oxion lui prit la main lui disant qu'il fallait suivre le vieil elfe chez lui.

Lorsqu'ils arrivèrent devant sa maison, ou plutôt palais, même le vieux mage fut un moment surpris par tant de beauté. Tout était blanc et aucune impureté ne venait salir ce chef d'oeuvre.

- Mon dieu je ne me souvenais même plus du palais, comment ai-je fait pour oublier cette merveille? souffla piteusement Oxion.

- C'est parce que tu n'es pas revenu au village depuis des années mon vieil ami. Maintenant suivez moi nous allons nous restaurer un peu pendant que tu m'expliqueras ce qui t'emmènes par ici même si je pense que cela à avoir avec ton ancien disciple expliqua l'Elwings.

La mine du vieux mage se décomposa un peu plus et Harry lui serra un peu la main pour lui montrer que peu importe les erreurs qu'il avait fait dans le passé il resterait avec lui quoi qu'il en soit. Ils arrivèrent dans une grande salle où se trouvait une table rempli de victuaille qui semblait toute plus bonne les unes que les autres. L'elfe qui s'appelait au passage: Goldram, présenta sa fille Saralina. Ce nom était d'origine égyptienne car sa mère venait d'une des tribus Elwings du pays du Nil. Elle s'appelait Soraya. Après tout un tas de présentation Harry ne sachant pas trop ou s'asseoir, se mit à coté de la jeune elfe qui devait avoir à peu prêt son age. Tout le repas ils parlèrent activement de tout ce qu'ils connaissaient en oubliant complètement les adultes qui parlaient de choses extrêmement grave à coté d'eux. Finalement ils sursautèrent tout les deux quand Goldram reprit la parole d'une voix forte.

- Les temps vont devenir de plus en plus sombres, Voldemort a choisi deux victimes extrêmement puissantes pour revenir. Il ne faudra pas longtemps pour qu'il redevienne aussi puissant qu'il ne l'était auparavant et voir même plus. Harry, je vais t'enseigner la magie elfique que nous pratiquons mais il faudra aussi que tu accroisse tes pouvoirs avec Oxion et je vais tenter de prendre contact avec quelques créatures de la forêt. Mais avait tout ça, il faut que tu sache que ce sera un long et pénible apprentissage qui t'attends. Alors es-tu prêt à affronter tout ça?

- Oui je vais le faire, je vais pas le laisser détruire les gens comme il a détruit ma famille répondit Harry d'une voix froide qui étonna Saralina qui ne le croyait pas capable de devenir aussi froid.

Commença alors une longue période d'apprentissage pour le survivant et même pour la fille de Goldram qui voulait à tout prix apprendre elle aussi. Des peuples telles que les nymphes, les nains, quelques vampires et quelques dryades, les aidèrent aussi. Il apprit ainsi tous les peuples qui se trouvaient dans la forêt et s'en fit des amis, des confidents, surtout les licornes. Dès le début leur pureté réciproque les avait beaucoup rapproché. Mais il fallait beaucoup de temps pour apprendre, il passait des fois des nuits a travaillé sur un texte à traduire en langue des anciens ou alors après les transfigurer en runes. Plus d'une fois le survivant avait failli craquer et abandonner mais dès qu'il fermait les yeux et qui voyait Lord Voldemort commettre des massacres en étant à chaque fois un peu plus cruelle et chaque fois un peu plus puissant, cela lui redonnait de la force de se battre et de tout faire pour pouvoir un jour se débarrasser de lui. En plus il savait que Voldemort le recherchait activement ne lésinant pas sur les moyens. Il tuait et tuait sans relâche pour trouver ne serais-ce qu'un petit détails qui le mettrait sur sa voie.

Cependant malgré tout le travail qu'il avait à accomplir Harry se trouvait seul, il avait bien sur Saralina comme très bonne amie mais il n'avait aucun autre ami, les autres Elwings l'évitant comme la peste à cause de sa différence de race. Et c'est ainsi qu'un jour alors qu'il se baladait sans but notoire dans les couloirs, il avait entendu derrière une porte une étrange mélodie. Il avait pénétré à l'intérieur et avait vu Soraya assise devant un piano en train de jouer une petite litanie joyeuse qui lui mit du baume au coeur. Il s'était approché un peu plus et très vite l'Elwings s'était rendue compte de sa présence. Elle lui avait alors proposé de lui apprendre à jouer car elle se désolait chaque jour un peu plus que sa fille n'avait aucunement l'oreille musicale et que malgré toute ses tentatives sa fille restait hermétique à tout apprentissage en musique. C'est ainsi que très vite il appris à jouer de la musique qui fut pour lui un défouloir et une sensation de bien être vis-à-vis de tout ses cauchemars et de la rudesse de son entraînement.

Les années passèrent à une vitesse hallucinante pour tous, Harry grandit et devint vite un grand jeune homme robuste. Aujourd'hui il était âgé de 18ans et avait été convoqué d'urgence par tout ses maîtres. Il savait que quelques choses de grave se passaient en rapport avec Voldemort. Pendant la nuit il avait ressentit que le mage noir bouillonnait d'impatience et il savait qu'il était comme ça que lorsqu'il prévoyait une grosse attaque ou alors un très mauvais plan. Rajustant sa cape pour paraître plus présentable, il pénétra dans la pièce avec un grand sourire. En effet pour beaucoup le visage d'impassibilité permettait de ne rien voir des sentiments de son adversaire mais Harry lui reflétait le plus souvent un sourire. Mais tout ceux qui le connaissaient bien savaient qu'il mettait ce faux sourire en place pour cacher sa tristesse et sa solitude.

- Bonjour grands chefs déclara-t-il solennellement avant de reprendre avec humour ce qui fit souffler les gens présents, bonjour à toi aussi grand papa!

- Harry quand vas-tu donc cesser de tous faire passer au dérisoire s'exclama piteusement Oxion.

Quand je mourrais sans aucun doute rétorqua-t-il avec un grand sourire.

- Bon d'habitude je ne dis rien mais là Harry le moment est grave, je suppose que tu l'as ressentit comme nous Voldemort a préparé un gros coup, et pour le connaître je t'assure que c'est un très gros coup même repris sérieusement Goldram.

- Je sais j'en ai rêvé repris le jeune homme d'une voix sans plus aucune malice et seulement de la lassitude. Mais je ne sais pas exactement ce que c'est. Mais y'a un truc qui me chagrine, c'est que je sais que c'est en rapport avec mes parents mais mes parents sont morts. Donc une idée farfelue m'est venue à l'esprit mais c'est impossible.

- Je ne pense pas que tu sois loin de la vérité souffla Soraya, il sait que tu es responsable de beaucoup de ses pertes et de ses échecs. Il est partit dans l'idée de tuer tes parents pour que tu ne viennes pas au monde et qu'ainsi il puisse faire main basse sur toute la planète, tout les pays, tout les peuples sans aucune résistance.

- Putain, de salopard de Tom cracha Harry avant de relever les yeux vers ses aïeuls et de reprendre son sang froid. Désolé. J'aimerai si ç'est possible que vous m'envoyiez à la même époque qu'il est parti je me débrouillerai pour me faire embaucher auprès de Dumbledore qui doit encore être vivant à cette époque comme ça je pourrais protéger mes parents et tout les autres.

- C'était notre idée mais tu sais qu'en allant là bas tout ce que tu connais de cette époque-ci sera révolu ? demanda Goldram.

- Je sais mais nous n'avons pas le choix, vous vous rendez compte des dégâts que cela va faire: deux Voldemord à la même époque. Tomi ne va pas tarder à aller voir sa copie conforme et ensemble ils ne vont pas mettre longtemps avant de tout détruire. Là bas Poudlard est toujours debout nous ne pouvons pas nous permettre de laisser passer une telle chance expliqua véhément Harry.

- Très bien tu partiras ce soir Harry, prépares tes affaires, tu arriveras la vieille de la rentrée et je te remettrais une lettre que tu donneras à Dumbledore. Elle fera état de toutes tes connaissances et tes compétences, bien que le strict minimum lui sera révéler. Une fois que tu seras là bas faudra te faire un minimum discret pour une période la plus longue que tu pourras expliqua Oxion. Vas te préparer et rejoins nous ce soir dans la salle des incantations à 21heures.

Harry baissa la tête respectueusement et se dirigea vers sa chambre qu'il occupait depuis maintenant 9ans. En faisant ses bagages il ressentit au fond de lui une curiosité monstre: il allait enfon voir à quoi ressemblait ses parents. Il ne savait même pas à quoi il ressemblait ou du moins en temps normal. La seule fois où il les avait vu avait été lorsqu'il s'était retrouvé en présence des détraqueurs. A bien se souvenir ce fut le pire moment de tout son apprentissage. Jamais il n'avait autant été atteint moralement qu'en voyant la mort de ses parents. Certes il avait un famille avec les Elwings, Oxion, les licornes, mais là il allait rencontré sa famille, sa vraie famille, celle avec qui il partageait le même sang. Soufflant désespérément il fourra un pantalon en cuir dans son sac et après avoir tout emballé se laissa tomber sur son lit qui lui manquerait. Son regard dériva du plafond à sur la table de nuit ou se trouvaient plusieurs photos. Se tournant sur lui-même, il rampa plus prêt de sa table de chevet et prit les cadres en mains. La première photo le représentait lui au milieu de toute sa pseudo famille. Puis plusieurs se succédèrent ainsi, certaine plus ridicule que d'autre. Puis quand il prit la dernière en main il eut un imperceptible pincement au coeur, il se trouvait dans le jardin du palais par un beau jour d'été et tenait tendrement Saralina dans ses bras en tendant le bras vers le ciel pour lui montrer les formes bizarres qu'il y avait dans le ciel avec les nuages. Il prit ce seul cadre parmi tous et le mis dans son sac où se trouvait déjà celle où il était avec les autres. Il se leva vérifia une dernière fois l'heure et partis à la recherche de sa meilleure amie. Il l'a retrouva sur la berge du lac en train de regarder les enfants plus jeunes se baigner. Il s'assit doucement à coté d'elle. Et après un moment de silence ce fut elle qui brisa le silence.

- Tu vas partir n'est-ce pas?

- Je n'ai pas le choix Sara, il faut que je fasse ce pour quoi je suis né. J'ai repoussé le moment trop longtemps en restant les trois quarts du temps protégés par tes parents et par mon grand père à l'intérieur de l'enceinte du village. J'espère que je serai à la hauteur au moins.

- Bien sur que tu seras à la hauteur, tu as déjoué beaucoup de ses plans à toi tout seul. Bon c'est sur tu as souvent failli te faire avoir mais tu es puissant. Moi je crois en toi je sais que tu pourras tous les affronter sans soucis mais toi aussi tu dois croire en toi.

- J'aimerais tant que tu viennes avec moi souffla-t-il en la prenant dans ses bras.

- Moi aussi j'aimerais mais je ne peux pas. Mais je sais que papa va te prêter Philys, et comme ça on pourra parler par lettre. En plus je n'ai pas envie que tu partes! Qui c'est que je pourrais embêter en venant réveiller à trois heures du matin pour regarder les étoiles? Qui est-ce qui me jouera de belles mélodies au piano? Qui est-ce qui restera avec moi à tout heure de la nuit et du jour quand je ne me sentirais pas bien?

- Je suis sur que Alec sera là si tu lui demandes! répondit-il avec aigreur dans la voix.

- Ah me parles pas de cet imbécile! grogna la jeune elfe.

- Quoi c'est déjà finit? J'ai cru que c'était le grand amour tout les deux! s'étonna le survivant.

- Bah non et heureusement que c'était pas pour toujours, ce n'est qu'un coureur de jupon. J'allais le voir tout à l'heure et je l'ai vu en train de compter fleurette avec Crissla.

- Ne t'en fais pas il ne te méritais pas!

- Merci Ry, tu vas me manquer déclara-t-elle en le serrant un peu plus contre elle, des larmes coulant silencieusement sur ses joues.

- Toi aussi tu vas me manquer, mais c'est juste un au revoir on se reverra je le sais je le sens dit-il avec un sourire.

- Tu parles t'es nul en divination mon pote, alors si je fais confiance à tes prédictions ça voudra dire qu'on se reverra jamais ironisa la jeune elfe.

Le survivant sourit et se leva en levant également son amie au passage. Ils se regardèrent yeux dans les yeux chacun voulant conserver le visage et les yeux de l'autre précieusement dans leur coeur.

- Il est presque l'heure, je vais devoir y aller, autrement ils vont m'attendre et je vais encore en prendre pour mon grade. Prends soin de toi surtout et si y'a le moindre problème n'hésite pas à m'écrire, je t'envoie une lettre dès que j'arrive déclara Harry en l'embrassant sur le front et en commençant à partir.

Il marcha droit devant sachant que si il se retournait il ne pourrait plus partir. Il ne voulait pas laisser Sara ici.

- Harry entendit-il de loin.

A ce cri désespéré il se retourna et n'eut juste le temps de sentir les lèvres de Sara sur les siennes. Finalement se moquant d'être en retard il passa ses bras autour de la taille de l'elfe en fermant les yeux. Chacun savoura ce baiser comme si c'était la dernière chose qu'ils ne pourraient jamais faire tout les deux. Finalement ils se séparèrent l'un de l'autre, et Sara déclara subitement:

- Je t'aime Harry, je t'ai toujours aimé, et je t'aimerai toujours.

Puis sans attendre la moindre réponse elle se mit à courir en direction de sa chambre. Le survivant le premier moment de surprise passé s'apprêta à courir la rejoindre mais il fut interrompu par une voix dans son dos. Il se tourna et vit qu'il s'agissait de son grand père.

- Viens Harry il est l'heure de partir déclara-t-il doucement.

La route jusqu'à la salle d'incantation se fit dans le silence, Harry ressassant sans cesse les dernières paroles que lui avait dit sa bien aimée. Il avait attendu ce moment depuis tellement longtemps qu'il s'était résigné à l'aimer pour toujours de loin sans aucunes chances. Finalement il se tourna désespérément vers celui qui le connaissait mieux et qui lui manquerait énormément: son grand père.

- Grand Père pourquoi faut-il toujours que les sentiments nous tues et nous détruisent ainsi? Ça nous détruits quand on les garde enfouit à l'intérieur de nous et quand enfin on se les révèles ça nous tue peu à peu parce qu'on ne peut pas rester avec l'être aimé.

- C'est la vie mon garçon, mais il est vraie que sur ce coup Saralina et toi n'avez pas été très vif. On commençait tous à se demander si finalement vous oseriez vous avouez vos sentiments un jour.

- Ça se voyait tant que ça demanda finalement piteusement le jeune homme.

- A un point que tu n'imagines même pas répondit en souriant le vieux mage en rentrant finalement dans un salle.

Harry regarda de partout pour voir si son aimée était là mais il n'y avait aucun signe d'elle. Soufflant de désespoir il mit son sac sur son dos en prenant l'autre dans sa main. Il s'approcha de toutes les personnes présentes et leur fit ses adieux. Quand il arriva à son grand père ils eurent tout les deux, le plus grand mal à ne pas se mettre à pleurer. Jamais en 18ans ils ne s'étaient séparés pour une durée aussi longue.

- Et voila il est temps pour toi de voler de tes propres ailes. Je te confie mon bâton, je pense qu'il te sera plus utile à toi qu'à moi. Je me fais trop vieux je ne suis même plus en mesure de l'utiliser confia-t-il en lui tendant le bâton. J'espère que tu n'as pas oublié ta baguette même si tu n'en as pas besoin, et que tu n'as rien oublié. Tu vas me manquer fiston finit-il.

- Toi aussi tu vas me manquer grand père murmura-t-il en se jetant dans ses bras.

Finalement ils se séparèrent et Goldram confia au jeune homme un phoenix argenté et blanc nommé Philys. Il leur promit que dès qu'il serait embauché et installé il leur enverrait un message pour les rassurer. Il rentra au coeur d'un pentagramme et tous se mirent à réciter une longue litanie et peu à peu la salle fut rempli d'un vent de luminosité assez incroyable. Et juste avant de disparaître Harry aperçut Sara dans l'entrebâillement de la porte en train de pleurer. Puis dans la salle il n'y eut plus rien, plus personne ne se trouvait à l'intérieur du pentagramme, Harry Potter ne se trouvait plus à cette époque.

Le survivant réapparut devant une vielle maison délabrée qu'il identifia comme la cabane hurlante qui était excentrée du village de pré-au-lard, le village exclusivement peuplé de sorciers. Il se remémora un peu tout ce que son grand père lui avait expliqué. Il se trouvait donc en 1977, ses parents avaient donc 17ans et rentraient en 7ème année. Il allait se présenter comme professeur de Défenses contre les forces du mal. Il savait par la source de son grand père que cette année là le professeur Dumbledore n'avait trouvé aucun professeur ou du moins aucun avant la rentrée. Il rentra dans les trois balais, Bar-hôtel qui n'existait plus à son époque, bien sur son phoenix étonna la plupart des clients mais il s'en moqua et demanda à une certaine Rosmerta une chambre. Dès qu'il fut installé, il vit qu'il n'était que 16h ici alors il s'assit à son bureau et se mit à rédiger une lettre pour le professeur Dumbledore pour avoir une audience. Il confia à Philys le soin d'aller déposer le message et se mit à grignoter quelques petits gâteaux elfiques que Soraya lui avait fait avant de partir. La réponse arriva une demi heure plus tard et le convoquait le plus rapidement possible. Souriant il accrocha ses longs cheveux en queue de cheval, prit sa baguette factice, donna quelques gâteaux à Philys et se mit en route. Quand il arriva à Poudlard il fut un moment surpris par la beauté du château, mais sachant qu'il avait une mission à accomplir, il traversa le parc en voyant au loin un homme gigantesque et frappa la grande porte avec force. Il fut reçu par une dame d'une cinquantaine d'année à l'allure sévère.

- Harry Marica? demanda-t-elle en le toisant du regard.

- Exact répondit-il le plus poliment possible, j'ai écrit au professeur Dumbledore pour avoir une entrevue au sujet du poste de DCFM vacant. Il m'a dit de venir le plus rapidement possible et comme je suis à Pré au lard je n'en ai pas eu pour bien longtemps.

- Très bien suivez moi, le directeur vous attend dans son bureau.

C'est ainsi qu'elle tourna les talon ne vérifiant même pas si il la suivait ou pas. Il fut un moment surpris par la beauté des lieux. Il n'y avait pas à dire Poudlard était très différent à son époque. Enfin ce n'était pas très objectif car la seule fois ou il avait été dans le château, c'était après une attaque dévastatrice de Voldemort. Le château était en flamme et il n'avait vu que des morts qui jonchaient le sol. A cette époque là il n'avait que 12ans et il s'était retrouvé nez à nez avec un basilic. C'était lui qui avait tué la moitié des élèves de l'école. Mais heureusement il avait réussit à le tuer et il s'était aperçu à sa plus grande stupeur qu'il parlait fourchelangue. Son grand père lui avait alors expliqué que lorsqu'il avait essayer de le tuer, Voldemort avait du lui transmettre quelques unes de ses facultés. Il sursauta quand il vit la vieille dame dire "sorbet au citron" et que la gargouille se poussa pour les laisser passer.

- Montez, il vous attends en haut dit-elle en tournant les talons et en partant dans une autre direction.

- Bah dis donc j'aurais pas voulu l'avoir en prof celle-là, elle a l'air encore plus strict que celle vieille harpie Liane.

Soufflant une dernière fois, Harry monta les marche quatre par quatre, et frappa doucement à la porte, il attendit un moment qu'on lui dise d'entrer et pénétra dans la pièce. Ainsi pour la première fois de sa vie, il vit celui que beaucoup avait considéré comme plus grand sorcier du monde avant que celui-ci ne fusse tuer par Voldemort: Albus Dumbledore. Ils se fixèrent un moment l'un l'autre et le jeune homme sentit rapidement que le directeur essayait de rentrer dans ses pensées, mais son grand père lui avait appris l'occlumencie en craignant que Tomi de vienne lui rendre de mauvaise visite. Et maintenant son esprit était aussi hermétique qu'une boite. Il sourit quand il vit la mine étonnée du directeur quand il l'expulsa de son esprit et lui présenta sa main en disant:

- Je suis Harry Marica, je vous ai prévenu un peu plus tôt que j'aimerais postuler pour devenir professeur de défense contre les forces du mal.

- Je ne vous imaginais pas comme ça rétorqua avec un sourire le vieil homme en lui serrant la main.

- Plus vieux je suppose demanda Harry en s'asseyant comme lui indiquait le directeur.

- Légèrement, j'avoue me demander si vous êtes aptes à venir enseigner, vous paressez trop jeune.

- Jeunesse n'est pas signe d'inexpérience il me semble reprit Harry avant de sortir la lettre que son grand père lui avait donné pour la remettre au professeur. Mon grand-.., enfin plutôt mon maître m'a dit de vous remettre ceci.

Le vieil homme prit la lettre, défit le sceau et se mit à lire. Pendant ce temps Harry laissa vagabonder son regard dans la pièce. Il y avait des dizaines de tableaux représentant les anciens directeurs de Poudlard qui le regardait de façon surprise. Puis soudain il rencontra les yeux ambre d'un phoenix, ils se fixèrent un moment, puis dans un joyeux trémolo, l'oiseau prit son envol et vint se poser sur le rebord du fauteuil de Harry qui s'empressa de le caresser. Il murmura quelques mots au phoenix et ne vit le regard surprit du directeur qui le regardait par dessus la lettre qu'il lisait. Décidemment plus il regardait le jeune homme, plus il lui rappelait quelqu'un.

- Vous avez l'air de bien vous entendre avec les phoenix, c'est extrêmement rare, ils n'accordent leur confiance qu'en très peu de personne.

- Je ne sais pas j'ai toujours été très prêt des animaux, je crois même plus prêt qu'avec les humains. Alors que pensez vous de mes connaissances demanda-t-il finalement pour détourner la conversation.

- Il n'y a pas à dire, si tout ce que votre maître a écrit est vrai, alors j'ai rarement vu un jeune homme avec autant de connaissance à votre age. Il est écrit que vous avez à peine 18ans, cela voudra dire que vous aurez le même age que les plus âgés de vos élèves.

- Cela veut-il dire que j'ai le poste? demanda malicieusement le jeune homme.

- Oui, et si mon phœnix vous fait confiance je vous fait aussi confiance même si je trouve que votre passé est assez nébuleux. Vous devez me comprendre, nous somme en période de guerre, Voldemort répand la mort, et essayes d'introduire par tous les moyens des espions de parti.

- Ne vous en faites pas je ne travaille pas pour Voldemort et ne travaillerais jamais pour lui. Tomi à gagner peut-être une manche sur moi mais il ne gagnera pas la guerre répliqua sombrement Harry, ses yeux émeraudes devenant de glaces.

- Décidemment j'ai l'impression que vous me réservez pas mal de surprise Harry, déjà vous êtres peut-être la deuxième personne que je connaisse qui n'est pas peur de prononcer le nom de Voldemort mais en plus vous avez l'air d'en savoir énormément sur la vraie personnalité de celui-ci.

- Mon grand père me disait que la peur d'un nom ne faisait qu'accroître la peur de l'objet en lui même répliqua philosophiquement Harry.

- Votre grand- père est sage.

Harry sourit et ils passèrent deux heures à parler des règlements de l'école et de son fonctionnement en général. Albus expliqua au jeune homme que certains professeurs devaient assurer la sécurité dans le Poudlard Express et il avait vu dans le fait que le jeune homme soit jeune et presque inconnu de tous qu'il se faufilerait dans un compartiment. Il lui montra aussi ses appartements qu'il occuperait dès le lendemain soir et il finit par retourner dans sa chambre aux trois balais sachant que beaucoup de choses l'attendaient le lendemain. Cependant avant de se coucher il gribouilla une longue lettre pour Sara et une petite pour les autres, pour leur expliquer que tout allait bien pour le moment et il les envoya grâce à Philys.

Le lendemain, il s'habilla simplement avec un pantalon noir et un pull identique. Il rétrécit toutes ses affaires, les mit dans sa poche et transplana sur le chemin de traverse. Cela le surprenait toujours autant, chez lui tout le monde était en proie à une peur dès qu'ils sortaient de chez eux, et tout était détruit, mais là bien qu'une tension constante soit palpable, tout respirait la joie de vivre. Soupirant, il alla dans le magasins de livres et acheta ceux qui avaient été demandé aux élèves d'achetés pour les DCFM, puis quelques autres qui attirèrent son regard. Finalement voyant qu'il se faisait tard il transplana sur le quai 9 3/4, où se trouvait peu de personne. Il vit un groupe de personne et parmi elles il reconnut la vieille dame qui l'avait accueilli au château la vielle. Il s'approcha et la vieille dame lui fit un sourire et se présenta.

- Je suis Minerva McGonnagall, j'enseigne la métamorphose, et je suppose que si vous êtes là c'est que Albus vous a confié le poste.

Harry sourit trouvant tout de suite sa nouvelle collègue plus aimable et il fut présenté à tous. Finalement ils se séparèrent tous pour prendre leur poste, et lui alla se mettre dans un des wagons et s'assit en regardant les élèves qui commençaient à arriver. Cela lui fit mal au coeur quand il vit un couple s'embrasser juste sous la fenêtre. Cela ne lui fit qu'un peu plus penser à Sara.

- Mais quel con j'ai été, pourquoi j'ai jamais osé lui dire avant, je suis qu'un imbécile, je l'a reverrai peut-être jamais.

Soufflant désespérément il sortit de sa besace un lecteur CD qu'il avait acheté étant jeune quand il était du coté moldu. Il l'avait ensorcelé et ne s'en séparait presque plus maintenant. Il lança un CD qu'il aimait particulièrement et appuya sa tête contre la vitre. Rapidement il se mit à somnoler, puis à dormir. Il savait que si il y avait un danger son instinct se mettrai en alerte et se réveillerai. Il ne vit, ni entendit un groupe rentrer dans son compartiment et lui demander si ils pouvaient venir. Il rouvrit les yeux que lorsqu'il sentit quelqu'un le secouer. Il regarda un peu dans le vague, enleva ses écouteurs et regarda le jeune homme qui l'avait réveillé.

- Il y a un problème demanda-t-il encore un peu dans ses songes.

- Bah il est déjà midi passé et comme on sait que la vieille dame va bientôt passée avec des confiseries on se demandait si tu n'aurais pas faim répondit avec sourire un des autres garçons.

- Ah euh oui merci dit-il avant d'éteindre son baladeur et de le ranger. Je ne m'étais même pas rendu compte que je m'étais endormi.

- Bah c'est rien, personne ne le sait sauf nous, alors tu es nouveau on ne t'as jamais vu à Poudlard? demanda le même garçon qui l'avait réveillé.

- Oui on peu dire ça comme ça, je suis Harry Marica, et vous êtes? demanda Harry qui était maintenant sortir totalement de son sommeil.

- Moi je suis le beau gosse de Poudlard, je suis Sirius Black, membres des infâmes maraudeurs, en septième année à Gryffondor. J'ai à mon actif 2000 heures de colles déclara orgueilleusement celui qui l'avait réveillé avec un sourire de trois mètres de long.

- Bah dit donc avec ça tu reste pas un peu prétentieux tenta Harry ce qui fit rire les trois autres et bouder Sirius.

- Moi je suis James Potter répondit un garçon aux cheveux en bataille et avec des lunettes avant de montrer un autre garçon à moitié endormi et un autre un peu timide, et voici Remus Lupin et Peter Pettigrow.

Harry ne répondit rien, il se contentait de fixer James, ainsi donc voila à quoi ressemblait son père. Si il ne portait pas de lunettes et aurait les cheveux plus longs et moins en bataille on aurait pu les confondre.

- Ah ben enchanté dit-il après un moment.

Ils furent dérangés par la vieille dame qui vendait des sucreries, Harry ne prit que des chocogrenouilles mais les autres se servirent abondamment de tout. Les quatre garçons passèrent le reste de l'après midi à expliquer à Harry le principe des 4 maisons. Et après un moment il sortit du compartiment pour retrouver les professeurs et leur expliquer que de son coté il n'y avait rien à dire. Il alla aussi à l'avait de la machine et demanda au conducteur dans combien de temps il comptait arriver. Il bénit le seigneur quand il su qu'il n'avait plus qu'une petite heure à patienter. Il avait tellement pris l'habitude d'être à l'extérieur à l'air frais qu'il s'habituait très mal aux espaces confinés. Il croisa en retournant au compartiment un groupe de vert et argents qui voulurent s'en prendre a lui mais il les mitrailla du regard et ils se turent et continuèrent leurs chemins. Il retrouva les maraudeurs explosés de rire et il su ainsi que ce groupe d'élèves furieux qu'il avait croisé était venu ici. Il avait reconnu le grand blond, à son époque c'était un des plus dangereux mangemorts qui existaient. Finalement ils arrivèrent et les autres rirent quand ils entendirent Harry pousser un grand "hallelujah". Il descendit rapidement du train sans mettre d'uniforme ce qui étonnèrent les autres élèves et alla vers les calèches où celle des professeurs l'attendait. Quand il arriva dans la grande salle encore vide il siffla un coup ce qui fit rire le directeur qui était déjà attablé. Il alla s'asseoir à gauche du directeur comme celui-ci lui indiquait et ils attendirent que les élèves arrivent. Harry se mit à rire quand il entendit les exclamations d'incrédulité des maraudeurs quand ils le virent attablé à la table des professeurs. Finalement il y eut la répartition des premières années, puis certaines recommandations de la part du directeur qui continua après un silence pesant.

- Cette année nous avons la joie d'accueillir un nouveau professeur de DCFM, il me parait tout à fait normal et espérons qu'il tienne jusqu'à la fin de l'année celui là expliqua joyeusement Albus ce qui fit rire les élèves. Je vous présente à tous Harry Marica.

Pendant tout le banquet Harry parla avec le professeur Flitwick qui se chargeait des enchantements. Et ils s'entendaient à merveille. Le petit professeur avait tenté de surprendre son jeune collègue en lui posant certaines questions de plus en plus dures sur ses matières et il avait réussi à répondre à toutes sans aucune erreur. Le petit professeur le regarda un moment incrédule avant de lui demander:

- Vous avez quel age déjà?

- J'ai eu 18ans y'a un mois et un jour pour être exact pourquoi? demanda Harry en engloutissant voracement ses frites.

- Albus couina le petit professeur en appelant le directeur qui se tourna avec interrogation vers lui, ce gamin arrive à répondre à des questions Aspic +8, et il a à peine 18ans, vous l'avez trouvé où?

- Bah c'est plutôt lui qui m'as trouvé, c'est lui qui m'a écrit hier soir! expliqua étonné le directeur.

- Vous savez je n'excelle pas particulièrement en enchantements expliqua Harry un peu surpris, je préfères la DCFM c'est beaucoup plus passionnant, sans vouloir vous offenser bien sur.

A ces simples mots tout le corps enseignants se mit à rire alors que les élèves les regardaient bizarrement ne comprenant pas le pourquoi de cette soudaine hilarité. Harry quant à lui continuait de manger, il regardait au passage un peu tous ses élèves et il se mit à espérer voir Sara traverser la grande salle pour le rejoindre. Mais il savait que c'était absolument impossible. Finalement il fut sorti de ses pensées par le directeur qui riant encore envoya les élèves se couchés pour être en pleine forme le lendemain. Le survivant se leva et sortit de la grande salle pour rejoindre ses appartements. Il se changea d'un simple mouvement du poignet et se laissa tomber sur son lit pour dormir. il ne savait pas si c'était du au changement temporel ou à de la fatigue pure et dure mais il était exténué.

Le lendemain il se réveilla sur les coups de 4heures comme à son habitude. Il s'habilla assez chaudement et sortit dehors. Il s'assit au bord du lac comme il en avait souvent l'habitude quand il était chez les Elwings et il se mit à penser. A tout ce qu'avait été sa vie par le passé et à tout ce qu'il voudrait qu'elle soit par le futur. Il regrettait maintenant, non pas d'être venu dans le passé car cela était absolument nécessaire, mais de n'avoir eu aucunement le courage de s'être déclaré avant à sara. Il n'avait pas voulu briser l'amitié qui les liait tout les deux, mais dès qu'il l'avait vu assise à cette table en train de discuter avec sa mère, il était tout de suite tombé sous son charme. Et jamais il n'avait eu une once de courage de lui avouer. Il se maudissait intérieurement là-dessus. Il sursauta quand il vit le directeur s'asseoir à ses cotés.

- Alors Harry vous êtes debout bien tôt! s'étonna le vieux mage.

- Bah pas plus que d'habitude, mais je commence à me demander si j'ai bien fait de postuler pour ce poste, je m'en suis rendu compte hier soir lors du banquet. Je n'ai jamais été dans une institution avec des programmes c'est mon grand père qui m'a tout appris. Les cinq dernières années j'ai surtout appris à utiliser mes connaissances lors de vrais combats mais là je commence à me poser des tas de questions.

- Mais non et puis au pire coller leur une interro pour savoir où en sont leurs connaissances, je dois dire à regret que ces dernières années nous n'avons pas eu de très bon professeur expliqua piteusement le directeur. Mais il y a autres choses qui vous chagrine n'est-ce pas?

- Comment vous arrivez à voir autant de choses chez les gens? demanda Harry en se laissant tomber sur le dos.

- Et bien déjà j'avoue que chez vous c'est assez difficile vous êtes un très bon occlument. Vous êtes le premier que je rencontre qui connaisse cette magie! Mais là et même si vous êtes très doué pour cacher vos sentiments, on le ressent quand nous sommes à coté de vous. Alors qu'est-ce qui vous chagrine autant?

- Je me suis conduis comme un parfait imbécile, il a fallu qu'on nous dise qu'on allait peut-être jamais se revoir avant qu'on réalise et qu'on se l'avoue. J'aurais du lui dire avant, et j'aurais du l'emmener avec moi s'enerva-t-il en regardant une étoile filante.

- Ah l'amour, c'est beau la jeunesse. Ça me rappelle le bon vieux temps sauf que moi je n'étais pas aussi timide que vous. Je m'en souviendrais toute ma vie rit doucement le directeur perdu dans ses souvenirs.

- Qu'est-ce que vous avez fait? demanda Harry en se relevant et en regardant le professeur qui riait tout seul.

- J'étais en septième et elle en sixième et un jour je suis descendu dans la salle commune sans rien dire à personne, je l'ai prise dans mes bras et je l'ai embrassé. La pauvre elle se demandait ce qui lui arrivait. Je me suis pris la baffe la plus monumentale au monde.

Le survivant dévisagea le vieil homme et se mit à rire en imaginant la scène. Il remercia du fond de son coeur le vieil homme de le faire rire en se disant qu'il en aurait bien besoin pour la suite surtout avec voldy dans les parages.

- Mais ne vous en faites pas Harry, l'amour c'est la magie la plus belle et aussi la plus puissante, si vos sentiments l'un pour l'autre sont purs vous vous retrouverez. Maintenant vous devriez aller vous changez vous êtes tout mouillé, et le petit déjeuner va bientôt être servi. En plus vous commencez avec les septièmes Gryffondor-Serpentard accrochez vous bien. En plus ce sont ceux en options donc 4heures à la suite.

- Merci professeur ça fait du bien de rire de temps en temps et puis vous avez raison je doute qu'elle serait heureuse en me voyant tirer une telle tête déclara Harry avant de se lever et de retourner dans sa chambre.

Après une bonne douche chaude et une petite lecture du manuel des septièmes années, il rejoignit la grande salle en souriant joyeusement à tous ceux qu'il rencontrait. Quand il vit le petit déjeuner, il regretta la nourriture des elfes, il adorait manger les petits gâteaux que Soraya lui faisait de temps en temps. Il se résigna finalement à ne plus être chez lui, prit le pichet de café et se servit une bonne tasse qu'il but cul sec devant ses collèges surpris. Il leva la tête quand il vit le courrier arrivé pour apporter des lettres aux élèves et lui même arbora un sourire joyeux en voyant son phoenix se poser devant lui. Dans la salle tous regardait cette oiseau majestueux se posé devant leur professeur de DCFM. L'oiseau portait un petit paquet et deux lettres.

Harry caressa un moment Philys puis se décida enfin à ouvrir le paquet, il soupira d'aise en voyant qu'il s'agissait de gâteaux, il en prit un et le mangea avec délice avant d'en proposé un au directeur qui lorgnait dangereusement dedans. Finalement il ouvrit la première lettre et vit qu'elle venait de son grand père qui se plaignait d'avoir eu une lettre moins longue que Saralina, mais qu'il s'inquiétait pour le jeune homme et que si il avait le moindre problème il devait lui en faire part. Et il lui avait aussi envoyé un texte en rune qu'il devait traduire en anglais, en ancien, et en elfique pour ne pas perdre la main. Et il attendait ça pour le lendemain. En lisant la lettre Harry faisait des drôles de grimaces en dandinant la tête de droite à gauche en poussant des soupirs d'exaspération ce qui fit rire ses élèves. Puis il la posa sur le paquet en prenant l'autre lettre qui semblait beaucoup plus épaisse que l'autre. Les mains tremblantes il défit le sceau mais alors qu'il allait commencé, il vit que tout le monde le regardait.

- Bah quoi dit-il en rougissant.

- Absolument excellents ces gâteaux s'exclama le directeur en regardant le jeune professeur se lever pour aller lire sa dernière lettre ailleurs.

- N'est ce pas, ils viennent de chez les Elwings répliqua Harry sans se retourner en passant la porte pour aller dans sa classe.

- Il a bien dit Elwings s'étonna le directeur en fixant étrangement l'endroit où était sortit le jeune homme.

- Qu'est-ce les Elwings? demanda Minerva.

- Une légende répliqua simplement Albus en se remettant à déjeuner montrant ainsi à tous de faire de même.

Harry, lui, était attablé à son bureau et ouvrait religieusement la lettre de sa bien aimée.

Oh Harry comme tu me manques c'est affreux,

A ce moment même je déteste papa et Oxion parce qu'ils t'ont envoyé loin de moi et je déteste encore plus Voldemort car c'est à cause de lui que tu as du partir loin de moi. Cela fait deux jours que tu es parti, deux jours de pures tortures sans voir tes magnifiques yeux émeraude, ton sourire malicieux. Tu me manques à un point inimaginable, comme j'ai été stupide de mettre comporter comme ça pendant tant d'années. Je me disais que si je sortais avec d'autres garçons tu serais jaloux et tu serais tout à moi après, mais je n'ai été qu'une idiote de penser ça. Tu penses toujours au bonheur des autres avant le tien et j'aurais du savoir que si tu me voyais heureuse tu n'aurais jamais pris le risque de m'enlever mon bonheur. Tant de temps à passer où chacun nous nous morfondions sur l'autre chacun de notre coté, que de temps perdu. Je n'arrive plus à dormir c'est affreux j'ai envie de te rejoindre mais papa et Oxion me l'ont interdit en disant que pour le moment il ne fallait pas tout de suite briser ton anonymat face à Voldy. Alors j'attends, j'attends de pouvoir venir car je viendrais tu peux en être sur et à ce moment là nous rattraperons le moment perdu.

Hier je suis allée dans ta chambre et j'ai vu avec surprise que tu avais gardé chaque présent que nous t'avions offert, chaque chose qui un jour t'a appartenu. Et j'ai même réussit à esquisser un sourire quand j'ai vu que tu avait même conserver les débris du vase de maman que nous avions brisé. Ce fut l'une des premières bêtises que nous avons faites après notre rencontre et sûrement pas la dernière. Comme tu me manques, j'aurais du me jetez dans tes bras et t'embrasser bien avant l'autre jour. J'ai l'impression en relisant le début de ma lettre que tout cela ne veut absolument rien dire. Elle reflète un peu l'état d'esprit dans lequel je me trouve. J'essaye de me montrer forte mais maman a bien vu que je n'allais pas bien alors elle m'a dit qu'on allait toute les deux te faire tes gâteaux que tu aimes temps en espérant que tu penses à moi en les mangeant.

J'ai réalisé seulement hier que tu allais donner des cours à des gens de ton age presque et surtout des filles. Et voila que je deviens jalouse! Je devrais avoir honte d'écrire ceci alors que toi tu as souffert en silence en me voyant avec des autres hommes mais je ne veux pas te perdre alors que j'ai eu tant de mal à te trouver. Je suis heureuse d'avoir eut l'audace de te rattraper ce jour là et de t'avoir rattraper, je n'aurais pas du partir comme ça mais je savais que si je restais auprès de toi je ne pourrais en aucun cas te laisser partir après. J'étais devant la porte quand le tourbillon t'a encerclé pour te faire disparaître! Si tu savais à quel point j'ai eut envi de m'y précipiter dedans pour te retenir c'est affreux. Je suppose que je dois te laisser maintenant tu dois sûrement avoir des tas de choses à faire comme préparer des cours, j'aimerais bien te voir en professeur ça me ferai bizarre, mais comme tu excelles en défense je ne doute pas que tu seras un professeur super mais n'oublies pas il faut que tu es confiance en toi.

Je t'aime Harry, il me tarde de te revoir le plus vite possible.

Au revoir

Ta Sara

Harry sourit tendrement en passant sa main sur l'écriture tant aimée comme ci ce simple geste lui permettrait d'être un peu plus prêt d'elle. Il sursauta quand il vit les maraudeurs jetés des regards à l'intérieur de la salle comme pour savoir si ils pouvaient pénétré à l'intérieur. Il rangea dans un tiroir la boite de gâteaux avec les deux lettres et le scella d'un sort de verrouillage. Il se leva et sourit aux élèves.

- Entrez si vous voulez, vous pouvez vous asseoir où vous voulez parce que je sais pas si vous avez des places précises à respecter, j'ai jamais été à l'école alors je ne sais pas vraiment comment tout le système éducatif marche expliqua Harry tout sourire en ignorant la mine effarée de ses élèves.

- Harry enfin professeur s'exclama Sirius, vous n'êtes jamais allé à l'école?

- Non jamais! La seule fois où j'ai mis les pieds dans une école c'était hier soir! Ou la deuxième fois mais bon la première on ne peut pas dire que c'est un très bon souvenir d'ailleurs, mais non je n'ai jamais suivi d'instruction dans une école ou dans un collège.

- Mais comment avez vous appris la magie alors ? demanda james.

- Mon grand père, ou du moins l'homme que je considère comme mon grand père, m'a absolument tout appris, il m'a appris à marcher tout comme il m'a appris à tuer et à me battre dit-il d'une voix neutre.

- Mais et vos parents dans tout ça demanda un élève de Serpantard au nez crochu.

- Pour que vos parents aient leurs mots à dire, il faut encore que vous en ayez, Mr...

- Rogue.

- Monsieur Rogue.

- Vous ne connaissez pas vos parents demanda une jeune fille rousse de chez Gryffondor et aux yeux verts magnifique

- Si je les ai connu, je les ai connu un an puis ils se sont fait tuer. Ils sont morts pour que moi je reste en vie et que je puisse un jour les venger. Je ne suis pas heureux que mes parents soient morts, loin de moi cette idée mais je peux vous dire que ma vraie famille m'a fait le plus beau cadeau que personne ne pourra jamais faire. Elle s'est sacrifiée par amour pour moi expliqua-t-il alors qu'il n'y avait aucun bruit dans la salle tous le regardant ébahi. Bon dit il en tapant des mains en faisant sursauter tout le monde. Et si vous vous présentiez avec ce que vous avez appris les dernières années, je n'avais pas prévu de commencer comme ça mais bon je suppose que vous préfériez ça plutôt qu'un test?

Les deux heures qui suivirent chaque élève se présentèrent, bien sur au départ il y eut quelques moqueries des Serpentard vis-à-vis des Gryffondor et vice versa mais chaque petit plaisantin fut remis à sa place par un Harry glacial. Bien sur tous au début l'ignorèrent se disant que parce que le professeur était aussi jeune qu'eux ils n'avaient rien à perdre et il n'oserait rien dire. Mais quand Harry à bout de patience leur avait collé une interro pour l'heure qui suivait, ils s'étaient tous rapidement calmés. Et même les maraudeurs pourtant réputés comme étant intenables, lui avait obéit aux doigts et à l'oeil. Quand il eut toutes les copies en main et un peu plus d'assurance, Harry se leva pour la première fois depuis le début du cours et repris la parole.

- J'espère que ce que vous venez de subir vous aura servi de leçon. Sachez messieurs et mesdemoiselles que dehors ce ne sera pas une partie de plaisir, ni un terrain de jeu. Vous êtes en guerre, c'est à dire que lorsque vous sortirez d'ici vous serez confronté à des morts, à des trahisons, et des batailles. Je suis ici pour vous permettre de pouvoir faire face à ce futur, j'ai malheureusement entendu parler de mes prédécesseurs et je peux vous affirmer que votre niveau me fait peur. Il est médiocre et se rapproche même de l'inexistant.

- Parlez pour ces mauviettes de Gryffondor cria de rage Lucius Malefoy.

Avant que personne n'ait eut le temps de dire quoique ce soit, le jeune homme blond se vit soulevé dans les airs et porter vers le professeur sans qu'il ne puisse rien n'y faire. Harry le reposa au sol et lui déclara avec un grand sourire hypocrite.

- C'est si gentiment demandé Monsieur Malefoy que je ne peux résister à votre demande. Il me fallait un exemple réel pour prouver votre médiocrité et vous vous êtes gentiment proposé, vous êtes d'une servitude exemplaire.

- Que sous entendez vous demanda Malefoy en essayant de garder son sang froid.

- Je ne sous entends rien mais si après vous même vous vous sentez blessé sur un quelconque point c'est votre problème. Alors je pense que pour montrer votre niveau exécrable je vais déjà commencer par le sortilège, humm, de désarmement.

- Pffuu trop facile snoba Malefoy.

- Très bien alors je vous demanderais à tous de vous levez.

Les élèves s'exécutèrent, puis Harry empila les bureaux sur les cotés avant de recouvrir les murs de coussins amortisseurs.

- Alors monsieur Malefoy vous allez vous mettre face à vos camarades et essayer d'en désarmer le plus possible et je vous appellerais ensuite tous tour à tour pour que vous fassiez la même chose.

Une fois tous en place Malefoy lança le sort et fit venir à lui sept baguettes, il regarda le professeur d'un regard hautain mais celui ci se contenta d'envoyer un autre élève. Les élèves se succédèrent, mais rapidement ce petit exercice avait officieusement tourné au combat entre les deux maisons. Alors que tous s'attendaient à ce que se soient les maraudeurs qui gagnent avec leurs 8 baguettes, ce fut une frêle jeune fille toute timide de Gryffondor qui parvint à en faire venir plus d'une quinzaine à elle tout en renversant deux des propriétaires. Harry remit les bureaux en place et demanda d'une voie forte aux élèves de se rasseoir. Il alla lui même s'asseoir sur son propre bureau, reprit ses notes, regarda une dernière fois et regarda ses élèves. Certains élèves souriaient fièrement de leurs exploits. Parmi ces derniers se trouvaient les maraudeurs, et Malefoy, et Rogue.

- C'est encore pire que ce que je pensais à l'origine, à part Miss Evans votre niveau est déplorable, voir quasi inexistant. Et même elle je trouve qu'elle a le niveau que devrait avoir les premières années. Donc les autres imaginez un peu. Pendant votre exercice aucun parmi vous n'a malaxé sa magie pour la préparer à sortir. Aucun n'a su lui dicter aussi ce qu'elle devait faire. Je suis désolé mais je vais devoir demander au professeur Dumbledore de m'octroyer plusieurs autres heures de cours avec vous. Je vous apprendrais à connaître votre magie, à la comprendre, à la malaxer et aussi à l'utiliser à bon escient.

- Et vous, vous vous croyez meilleur que nous peut-être grogna Malefoy en colère de s'être fait traiter d'incapable.

- Non je ne le crois pas Monsieur Malefoy, j'en suis sur. A l'age de 7ans je parvenais à envoyer valser une dizaine de personnes contre les murs de notre manoir et je recevais toutes leurs baguettes. Maintenant j'en ai 18 à vous de vous imaginez le résultat. Mais je vous prierais quand même d'être un peu plus poli avec votre professeur, 5 points en moins pour Serpentard.

La cloche retentit et juste avant que les élèves ne partent il leur déclara en tournant le dos.

- Demain je veux un essai de plus de 60 lignes sur l'astria magicus, je pense que vous trouverez ceci dans la bibliothèque. Si ce devoir n'est pas fait, je vous pointe un zéro dans votre bulletin et vous expulse de mon cours pour une semaine.

Aucun des élèves ne tenta de dire quoi que ce soit et sortirent de la salle. Il s'assit sur son fauteuil pour souffler un coup et sourit en entendant la voix qu'il supposa de Sirius.

- Il est trop cool ce prof, il a complètement ridiculisé Malefoy.

- Mouai si tu le dis répondit James, mais je te rappelle qu'il nous a aussi ridiculisé en prime. Et le devoir qu'il nous a donné pour demain je ne sais même pas ce que représente le sujet qu'il nous a donné rétorqua avec acidité James.

- En plus il veut nous coller des heures de cours en plus couina Peter.

- Tu es fort Peter en quelques mots tu as réussi à placer deux fois en plus se moqua Sirius

- Patmol arrêtes un peu ou je t'assomme, tu me donne mal à la tête grogna Remus.

Harry se leva quand il n'entendit plus les voix, et se dirigea dans la grande salle. Une fois rendu là bas il fut dévisagé par la moitié de l'école et de quelques professeurs aussi. Ayant l'habitude pour avoir été méprisé pendant des années par les trois quarts des Elwings, il garda son sourire de neutralité et alla s'asseoir à la même place que le matin et la vieille. Il passa le repas à penser à la lettre que sa belle lui avait envoyé et se souvint aussi du jour où ils avaient brisés le vase de Soraya. Elle était rentrée dans une colère noir et ils s'étaient fait remontés les bretelles assez fortement. Et derrière eux Goldram et Oxion semblaient aussi un peu surpris par la fureur de la belle égyptienne. Il lui avait alors timidement proposé de lui réparer avec de la magie mais son vase était fais de métaux très spéciaux et il n'y avait aucun moyen de le réparer par la magie. Il fut sortit de ses pensées par le directeur qui l'appelait doucement.

- Alors Harry ces premiers cours!

- Pathétique je n'ai jamais vu des gens avec des niveaux aussi médiocres, ils n'ont absolument aucune notion pour maîtriser et contrôler leur magie. Je vais devoir leur mettre des heures en supp expliqua-t-il complètement blasé par cette dure réalité.

- Vous êtes peut-être un peu sévère non? demanda le directeur les yeux pétillants de malice.

- J'ai même pas osé leur demander si ils savaient faire le patronus mais vu leur difficulté avec leur magie je doute qu'il y arrive reprit véhément harry.

- Et vous arrivez à en faire vous? demanda rudement un certain John Ruggert directeur des sserpentard.

- J'ai appris à le faire lorsque j'avais treize ans, j'ai rencontré des détraqueurs et je me suis rendu compte à ce moment que des pires choses qui existaient sur Terre c'étaient ça. Je me souviendrais toute ma vie des images qui m'étaient revenu en tête, heureusement qu'Oxion était là sinon je crois que j'aurais trépassé à ce moment là.

A ces quelques paroles, cela plongea la salle dans un silence troublant et ce fut le directeur qui reprit malicieusement.

- Ce matin vous avez parlé des Elwings?

- Exact

- Vous en avez déjà aperçu? demanda le professeur surpris.

- Non, je ne pense pas que l'ont puisse dire ça comme ça répliqua Harry les yeux rêveur en pensant à Sara.

- Je crois que je commence à comprendre certaine partie de ce que vous êtes Harry Marica et aussi de ce que vous m'avez parlé ce matin. Vous me surprenez de plus en plus. En tout cas vous pourrez dire à votre chère et tendre amie que ses gâteaux étaient des plus succulents.

- Je ne manquerais pas de lui en faire part murmura Harry virant soudainement au rouge au sous entendu des plus gros qu'avait fait le directeur en riant légèrement. Bon je crois pour moi que je dois y aller, je n'ai pas cour cette après-midi et j'ai un achat des plus importants à faire et je ne sais même pas si je ne vais pas devoir aller du coté moldu pour faire tout ça.

- Et qu'allez vous achetez?

- Si je vous le dit il n'y aura plus aucune part de surprise chez moi lança Harry malicieusement en se levant.

Il entendit légèrement le rire du professeur derrière lui mais s'en moqua, d'un mouvement de la main il se retrouva habillé en moldu. Il transplana dans le Londres moldu avec quelques livres qu'il avait emmené du futur en espérant qu'il n'y ait pas du changement au niveau des billets. Il déambula pendant plusieurs heures sans retrouver ce qu'il voulait puis soudainement trouva la petite ruelle qui avait bien changé dans son futur. Il passa devant quelques magasins et se retrouva devant celui qu'il aimait tant. Il poussa la porte et un joli tintement retentit. Il sourit en voyant le même vendeur que chez lui mais bien plus jeune. Il se dirigea vers l'endroit qui l'intéressait et soupira d'aise en voyant qu'il y en avait plein. Il déambula au milieu de tous appuyant sur quelques touches de temps en temps. Finalement il arriva devant un grand piano à queue, blanc, qui était magnifique. Il s'assit derrière et se revit tout jeune assit à coté de Soraya en train de lui apprendre différentes mélodies. Car bien que cette dernière soit une elfe, elle n'en demeurait pas moi une grande connaisseuse de la musique classique moldu mais aussi de son pays natal qu'était l'Egypte. Dès qu'il toucha les premières touches il su que c'était le bon instrument, il se sentait en parfaite harmonie avec l'instrument. Il se tourna finalement vers le vendeur qui le regardait en souriant et lui déclara avec un sourire.

- Je vous le prends.

Il l'installa en plein milieu du salon de sa salle commune et sourit fier de lui. Il avait tenté de rendre la pièce un peu plus accueillante comme elle l'était dans le village des Elwings. Il souffla et testa les accords de son piano. Voyant qu'il était déjà tard, il grignota quelques gâteaux, alla prendre une bonne douche et au moment où il allait s'attaqué au texte que son grand père lui avait envoyé. Un coup à ses appartements fut frappé et l'empêcha de se plonger dans ses ouvrages. Il enfila rapidement une chemise qu'il attrapa au vol et ouvrit la porte. Il fut surpris de trouver Narcissa Black des septièmes années de Serpentard et Liliane Evans, une septième année de Gryffondor.

- Professeur on a un problème pour le devoir que vous nous avez donné commença de suite Liliane

- Ah oui et lequel mesdemoiselles? demanda Harry un peu surpris.

- On ne l'a trouvé dans aucun ouvrage de la bibliothèque, il faudrait qu'on ait accès à la section interdite, mais on n'a pas votre autorisation et madame Pince ne veut pas nous laisser y aller.

- Grr c'est pas vrai grogna Harry qui fit entré les filles en leur disant. Entrez deux minutes je vais chercher deux trois trucs que j'ai besoin et je viendrais avec vous.

Timides les deux jeunes filles entrèrent et furent stupéfaites par la décoration assez inhabituelle de l'appartement mais surtout du grand piano blanc qui tenait tout une partie du salon devant la cheminée avec seulement une photo dessus. En regardant bien fixement elles parvinrent à distinguer leur professeur en train de rire joyeusement en enlaçant une jeune femme. Elles n'arrivèrent pas à voir les traits de la femme en question mais elle semblait exceptionnellement belle. Elles le virent revenir un gâteau dans la bouche, avec de gros livres dans les bras et plusieurs dizaines de parchemins. Il leur fit signe de le mener jusqu'à la bibliothèque qu'il ne connaissait pas et quand ils arrivèrent ce fut pour trouver tout ses élèves de septièmes des deux maisons ennemies harceler cette pauvre madame Pince de leur laisser l'accès à la réserve. Il trouva une place de libre sur les tables toutes occupées et alla vers la responsable de bibliothèque.

- Madame Pince, veuillez leur débloquer la section défense de la section interdite sinon je crains qu'il ne puisse faire leur devoir et que je doive les coller. Je resterais dans la salle d'étude comme cela au moindre problème venez me chercher et je me chargerais de punir celui qui aura troublé le silence de la bibliothèque.

- Je m'en moque si il y a le moindre problème, toute les responsabilités vous reviendront grimaça la vieille femme acariâtre en lançant un sort qui débloqua la section désirée.

Harry ignora la menace déguisée de la bibliothécaire et se tourna vers ses élèves.

- Le moindre problème et vous aurez les pires ennuis que vous ne pourrez jamais imaginer, et je peux vous assurez que vous préférerez être en présence de Voldemort que de moi menaça-t-il en ignorant les soubresauts de ses élèves quand il prononça le nom de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom.

- Oui professeur répondirent-ils tous en cœur

- Allez au boulot alors! s'exclama-t-il en allant s'asseoir à sa place.

Il regarda un moment ses élèves chercher frénétiquement le moindre indice qui pourrait les aider sur ce qu'était l'astria magicus. Il sourit sadiquement en se disant qu'ils seraient fous de rage quand ils se rendraient compte qu'il ne s'agissait que du nom latin de la représentation magique. Finalement voyant qu'ils avaient pris sa menace au sérieux, il ouvrit ses propres ouvrages sur le langage runique et étala les nombreux parchemins que son grand père lui avait envoyés. Il plissa les yeux en voyant que Oxion n'y était pas allé de main morte en utilisant le langage des plus complexes des runes. Soufflant et maudissant son grand père, il prit le parchemin vierge et commença à dégrossir le texte en ressortant tout ce qu'il comprenait. Il ne vit pas le temps défilé tellement il était pris dans son étude de texte. Il sursauta juste quand il vit au dessus d'un de ses livres Sirius qui essayait de comprendre.

- Je peux vous aider Monsieur Black? proposa Harry en souriant en posant sa tête sur son bras.

- Si vous le proposez aussi gentiment c'est vrai que ce ne serait pas de refus répondit James Potter à la place.

- Je suis désolé mais je ne peux pas mais je verrais bien ce que vous avez fait demain répliqua Harry.

- Et vous vous faites quoi professeur? demanda Sirius qui regardait toujours les livres et les parchemins du jeune prof.

- Mes devoirs, mon grand père ne veut pas que je perde la main, et que je m'améliore encore en runes alors il m'a envoyé un texte que je dois traduire et je vais devoir lui renvoyer en plusieurs langages différents. En plus au début j'ai cru que c'était encore un truc barbant qu'il m'avait envoyé mais il m'a plutôt envoyé une espèce de programme qui pourrait convenir à mes différents élèves. J'ai presque traduit la totalité en Anglais mais il me reste encore deux traductions à faire.

- Et pourquoi vous le faite, vous êtes assez âgé pour savoir ce que vous faites tout seul. Et il n'est pas là pour vérifier si vous faites bien vos devoirs.

- Vous savez monsieur Black, si vous ne vous donnez jamais les moyens vous n'arriverez jamais à rien dans la vie. Je travaille car j'ai besoin de connaissance j'ai beaucoup de chose à faire. Vous savez vous m'avez peut-être trouver immonde de parler comme ça tout à l'heure mais ce n'est que la pure vérité. Vous vivez tous dans votre petit cocon à Poudlard, mais votre bulle protectrice se brisera à la fin de votre septième année et vous vous ferez avoir. Je dois avouez que j'ai eu vent de vos nombreuses farces, elles sont excessivement bien faites mais si vous mettriez autant d'ardeur dans votre scolarité que dans vos blagues je peux vous assurez que vous êtes voué à avoir tous de grande destinée. Vous aussi monsieur Pettigrow. Vous êtes souvent dans l'ombre de vos amis mais vous ne valez pas moins qu'eux. Maintenant allez vous couchez si vous êtes fatigué, j'ai encore beaucoup de travail à faire. En tout cas je ne reviens pas sur ce que j'ai dit en cour, vous n'êtes pas de brillants sorciers, j'avais votre niveau à 6ans.

Sur ces quelques paroles il se remit à traduire son texte en espérant que ses quelques paroles arriveraient à faire réfléchir ses élèves. Car bien qu'il ne l'avait fait qu'à un petit groupe il semblait bien que ce petit groupe soit énormément influent sur tout les autres. Quand il releva la tête une demi heure plus tard en ayant finit sa première traduction il vit la bibliothèque déserte sauf à une table. Il restait encore une élève qui semblait d'ailleurs sur le point de s'endormir mais qui ne voulait pas lâcher ses devoirs avant d'avoir fini. Il se leva et alla s'asseoir à coté d'elle. Elle avait l'air d'avoir fini tout son devoir mais quelque chose ne semblait pas lui convenir non plus.

- Et bien Miss Evans qu'est ce que vous faites là encore toute seule? demanda Harry.

En effet Harry s'était vite rendu compte que cette élève aussi brillante soit-elle semblait souvent être mise à l'écart des autres groupes. Donc elle mangeait seule, travaillait seule, et les autres ne semblait se rendre compte de sa présence seulement quand ils avaient besoin d'elle.

- Je travaille je n'ai pas encore finit votre devoir il me manque une dizaine de lignes pour arriver à la fin. C'est absolument passionnant ce que vous nous avez demandé de chercher, commença-t-elle enthousiasme. Je suis une née de moldu et je n'aurais jamais pensé qu'il existait une telle facette pour tester notre magie. Mais comme les autres le dises je pense que moi mon astria magicus sera risible. Je ne suis pas très forte.

- Pourquoi dites vous ça ? demanda perplexe harry.

- Je suis une sang de bourbe comme ils disent et je ne suis pas aussi puissante que les maraudeurs, je ne vaux rien en magie. Chaque année je me dis que je ne veux pas revenir l'année d'après mais je sais que je ne pourrais pas me passer de ce château, je m'y sens comme chez moi. Mais j'en ai un peu marre, chez moi je suis détestée par ma soeur qui me hurle des insultes toute la journée et quand je reviens ici ça devient comme si je faisais parti du décor.

- Et vous croyez ce que ces "autres" disent ? Et sans vouloir me mettre ma Sara à dos vous êtes très belle, vos yeux reflètent une lassitude que vous ne devriez pas avoir à votre âge.

- Je ne sais plus ce que je dois croire, je ne sais pas ce que je vaux mais je ne sais pas ce que je veux non plus. Et puis monsieur sans vouloir être impertinente je ne suis pas aussi belle que vous semblez le penser, j'ai des affreux cheveux rouges tout raides, et puis avec mes yeux trop grands je ressemble à une vieille taupe avec des lunettes.

- Et moi, vous croyez que c'est mieux, j'ai des cheveux si en désordre que même mon maître n'a rien pu faire pour les dresser un peu. C'est une vraie jungle. Vous savez on va faire un petit pari demain je me coupe les cheveux en espérant qu'il ne vont pas trop m'embêter sourit Harry en voyant la jeune fille faire pareille. Et vous, vous essayez de prendre soin de vous. Maquillez vous un peu, mais pas trop, si vos cheveux sont trop lisses il doit bien y avoir un sort qui fasse un peu changer cette rigidité? Je sais que vous êtes brillante en enchantement alors ce ne sera qu'une partie de plaisir pour vous, j'en suis sur.

- Mais monsieur le fait d'être un peu moins moche ne réglera pas mon problème et je n'ai pas fini mon devoir insista Lily.

- Lily votre niveau en magie est plus que respectable, votre aura de pouvoir est important même plus que certain qui se prétende sang pur. Quand vous aurez appris à la contrôler, vous serez une des sorcières les plus brillantes. Mais ça vous verrez demain, je vais vous faire faire un exercice important et vous comprendrez. Maintenant ne faites plus attention à ce devoir car sinon vous aurez un arrêt cardiaque demain pour ce que je vais faire. Allez maintenant vous allez vous levez et vous allez vous coucher car vous êtes épuisés et si vous ne pouvez plus faire le moindre sort en défenses demain, je vais être intraitable déclara malicieusement Harry ce qui fit doucement rire la jeune fille. Voila vous êtes bien mieux quand vous souriez.

- Merci professeur, vous avez réussi à me redonner du courage, et dieu seul sait combien j'en avais besoin.

Ils se séparèrent et Harry rangea deux trois livres qui traînaient et qu'il avait promis à Lily de ranger. Une fois que tout fut remis en place, il fit un sourire hypocrite à Mme Pince, prit ses affaires et quitta la bibliothèque. Quand il arriva dans ses appartements il ouvrit la fenêtre, il aimait sentir la douceur de la nuit, il enleva sa chemise et se remit au travail. Quand il eut tout fais il écrivit une lettre à son grand-père lui demandant comment était sa mère mais aussi comment elle s'appelait. Car avec toute les sangsues qui tournaient autour de James Potter il n'espérait pas que sa mère en face partie. Ensuite il écrivit à Sara pour la remercier de ses gâteaux, mais aussi pour lui raconter tout ce qui c'était passé lors de sa première journée de cours, y compris la réputation de tortionnaire qui commençait à lui collé à la peau. Il continua en lui expliquant qu'il avait aidé une de ses élèves mais qu'il devait se couper les cheveux. Il finit en lui disant qu'il l'aimait et envoya le tout avec Philys. Il finit par aller se coucher sachant que son horloge interne le réveillerait encore une fois sur les coups de 4h du matin. Cette nuit là, ce ne fut pas des cauchemars en rapport avec Voldemort qui vint le perturber mais plutôt le souvenir de la bêtise qu'il avait fait avec Sara lorsqu'il avait cassé le vase de Soraya.

Le lendemain quand il se réveilla il grimaça en voyant qu'il était 4heures pile. Il sourit en se disant que vraiment il ne pourrait jamais dormir plus. Comme la vieille il alla dehors et s'assit sur le bord du lac, il s'amusa à faire des ricochets et soudainement il déclara.

- Bonjour professeur Dumbledore, décidément vous aimez vous levez tôt.

- Je peux vous retournez la question rit doucement le directeur.

Ils parlèrent ainsi de choses et d'autres et alors qu'ils allaient se séparer Harry lui demanda soudainement:

- Professeur vous savez couper les cheveux?

Le directeur éclata de rire à cette demande des plus étranges et Harry lui expliqua pourquoi il devait faire ça. Albus lui expliqua qu'il n'était pas un très grand coiffeur mais qu'il parviendrai bien à lui couper un peu sa tignasse. C'est ainsi qu'une demi heure plus tard il se retrouva avec les cheveux noirs en pagaille.

- Vous ressemblez énormément à James Potter, je me demandais à qui vous me faisiez penser mais maintenant je crois que j'ai trouvé, il ne manque plus que les lunettes et je suis sur que l'ont peu vous prendre pour des jumeaux. Bien que vous soyez un peu plus musclé que lui.

- Ah bon je ne sais pas je n'avais pas remarqué feinta Harry qui devait à tout prix préserver sa couverture le plus longtemps possible. Bon il est presque 6h30, je crois que je vais vraiment retomber en enfance aujourd'hui, j'ai envi de tester deux trois petits trucs.

- Pourquoi est-ce que j'ai de plus en plus l'impression que vous êtes comme James s'exclama Albus en souriant et en s'asseyant derrière son bureau. En tout cas faites comme bon vous semble moi je ne suis absolument au courant de rien. Mais les cuisines se trouvent au sous sol sous la grande salle derrière un tableau qui représente une coupe de fruit faudra chatouiller la poire.

Harry le regarda comme si il était fou et se mit à rire en partant vers le sorcier.

- Vous êtes un bien étrange directeur.

- Mais je ne vois pas de quoi vous voulez parler.

Harry sortit du bureau en souriant, décidément plus il connaissait le vieil et plus il regrettait de ne pas avoir eu l'occasion d'avoir fait sa scolarité à Poudlard. Il se sentait un peu plus à l'aise dans le monde de la magie mais il gardait toujours au fond de son coeur la présence de sa famille qui lui manquait. Il suivit les directions que lui avait indiqué Albus. Il fut accueillit dans les cuisines par des dizaines d'elfes et après s'en être débarrassé gentiment, il dispersa dans les boissons une potion, tandis qu'il répandait sur les aliments une drôle de poudre. Il sourit aux elfes en leur disant que le directeur était au courant et que c'était une farce. Il remonta dans sa chambre se changea en optant pour des vêtements moldus. Il fut l'un des derniers à arriver dans la Grande Salle et ce fut un silence total où tous le dévisageaient à cause de sa nouvelle coupe de cheveux. Il s'assit et fit comme si de rien n'était. Il regarda un peu ses élèves et vit au fond de la table de Gryffondor Lily les cheveux élégamment relevés et bouclés. Elle le regardait surprise comme si elle avait pensé la veille qu'il n'avait fait ça que pour lui remonter le moral.

Finalement le petit déjeuner reprit dans le silence mais Harry parlait avec Albus qui voulait à tout prix savoir ce qu'il avait fait. Alors Harry sortit sa baguette et murmura un léger revelatium. Très vite tous, y compris les professeurs et lui-même, se retrouvèrent avec les cheveux roux et les yeux d'un vert brillant bien que pour lui ce soit déjà sa couleur naturel des yeux. Lily Evans vit qu'elle était l'une des seuls à ne pas être touchée étant donné qu'elle était déjà rousse aux yeux verts à l'origine. Elle fit un sourire reconnaissant à son professeur de DCFM. Elle éclata de rire quand elle vit que Malefoy avait viré aux cheveux orange à cause de la blondeur de ses cheveux d'origine. Tous mitraillaient du regard les maraudeurs qui semblaient aussi perdu que tout les autres blagueurs potentiels. Bientôt la cloche retentit indiquant l'heure de se dépêcher pour rejoindre les salles de cours.

Harry arriva dans sa salle de classe alors qu'il y avait des élèves qui attendaient déjà devant la porte. Il leur sourit malicieusement et les fit entrer à sa suite. Cependant cette fois-ci il déclara de but en blanc.

- Ne vous asseyez pas! J'ai vu quelques petites choses hier, je vais moi même vous placer et cela pour le bien de tous et bien sur il est interdit de me contredire s'empressa-t-il de dire en voyant un Malefoy déjà bouillant de rage prêt à lâcher son venin.

Une fois que tous les élèves furent rentrés dans la salle, il les plaça. Il fit un sourire à Lily quand il la plaça au premier rang avec James Potter. Il plaça aussi devant lui Malefoy et Narcissa Black. Une fois qu'ils furent tous placés il reprit la parole avec un air démoniaque qui fit frissonner ses élèves.

- Je suis allez voir le professeur Dumbledore ce matin, il m'a dit que vos deux classes n'avaient pas cour le mercredi après midi, alors après s'être arrangé avec l'emploi du temps des autres professeur j'ai pu transféré tout vos cours habituel du lundi après midi, le mercredi et comme ça je vous prendrais 5heure l'après midi. Cela m'ouvre de nombreuses portes pour vous apprendre certaines choses plus importantes que d'autres. Et là dessus aussi Monsieur Malefoy vous n'avez pas votre mot à dire.

- Mon père est au conseil d'administration cracha Malefoy.

- Exact il est au conseil d'administration et pas en cour, et je suis sur que si il voyait votre niveau plus que médiocre, il m'appuierait pour que je vous rajoute encore plus d'heure de cours. Maintenant je vais ramasser vos travaux que vous deviez faire hier soir pour aujourd'hui. Mettez les sur vos bureau ordonna-t-il à ses élèves en les faisant voleter jusqu'à lui. Bien maintenant qu'est donc l'astria magicus ? Et comment fait-on appelle à lui ? demanda-t-il à ses élèves.

Tout les Serpentard se regardèrent, pour leur devoir ils s'étaient contentés juste de recopier le livre sans faire attention à ce qu'il écrivait. Et les Gryffondor aussi ne semblaient pas très chaud pour répondre.

- Pourquoi aucun d'entre vous ne répond? demanda Harry d'une voix froide.

Aucun n'élève n'osa répondre, personne n'avait compris le sujet ou du moins ce qu'il représentait.

- Très bien déclara-t-il en faisant brûler les devoirs de tous les élèves sous leurs exclamations outrées. Il n'y a que les imbéciles qui ne réécrivent que ce qu'ils ne comprennent pas. Vous avez tous un zéro, si par la suite vous travaillez avec plus de patience je l'enlèverais mais là il n'en ait pas question. Décidément on dirait que vous ne faites pas grand chose pour remonter dans mon estime. Mademoiselle Evans veuillez s'il vous plait expliquer à tout vos camarades ce qu'est l'astria magicus.

Lily se mit à rougir en voyant tout les regards convergés vers elle. Elle détourna la tête et se mit à regarder un point fixe tout en commençant à ressortir ce qu'elle avait lu la veille.

- L'astria magicus est en fait le nom latin de ce que les sorciers appellent la représentation de l'âme et de la magie. Elle permet de voir des traits cachés de certains sorciers mais un des traits les plus voyant est la puissance du sorcier. Plus la couleur et l'aura de la représentation est forte plus le sorcier est puissant. En plus beaucoup de couleurs sont représentés dans cette représentation, il y a le plus souvent le rouge, le bleu, le jaune et le noir et le blanc aussi. Très peu de personne savent dirent avec exactitude ce que veut dire les astria magicus des sorciers. Pour la faire apparaître, il suffit de placé sa main que l'ont utilise habituellement sur son centre de magie et ensuite penser à qui nous sommes et à ce que la magie représente pour nous. Il faut savoir ressentir sa magie pour pouvoir la faire apparaître. Voila monsieur finit-elle d'une petite voix.

- Très bien, voila ce qu'est donc l'astria magicus, je n'aurais pas mieux dit moi même. 10 points pour Gryffondor. Maintenant venez devant et montrer à vos amis comment on doit s'y prendre pour la faire apparaître.

- Mais professeur je ne sais pas le faire supplia Lily.

- Ce n'est qu'une vulgaire sang de bourbe railla Malefoy ce qui la fit baisser la tête encore un peu plus.

Avant que Harry n'ait pu répondre, James s'était levé et menaçait le Serpentard du regard.

- Tu peux l'insulter de sang de bourbe si tu veux Malefoy mais ça ne fera que démontrer que tu es encore pire qu'un sang de bourbe toi aussi. Avoues tu es jaloux car elle est meilleure que toi en magie. Elle est la seule à avoir travailler hier soir, alors c'est normal qu'elle soit la seule à avoir le droit à des félicitations. Et si tu n'es pas content tu n'as qu'à rejoindre Voldemort au lieu de faire chier les autres.

- En plus tu ressembles à une véritable carotte avec tes cheveux orange continua Sirius qui se trouvait derrière James, sauf que toi ça ne t'a pas rendu aimable.

- Hum hum fit Harry en se grattant la gorge pour se faire rappeler à l'ordre. Monsieur Malfoy, cela fait déjà deux fois dans ce cours et trois fois en deux jours que vous insultez vos camarades. Et je ne tolérerais pas cela, je ne veux plus vous voir dans mon cours. Je ne suis pas ici pour arbitrez vos stupides batailles enfantines. Vous ne voulez pas travailler libre à vous, mais ne venez pas perturber mon cours. Maintenant dehors ou vous fermez votre clapet jusqu'à la fin du cours.

Malefoy le défia un moment du regard mais ne pu le soutenir, il prit ses affaires et quitta la salle de classe en marmonnant des insultes et des choses qu'il dirait à son père. Harry s'en moqua et se tourna vers les autres élèves.

- Si d'autres veulent le suivre qu'il parte maintenant, où se taisent à jamais.

A cette phrase il y eut un faible éclat de rire, et tous virent Lily Evans, le modèle pure de l'élève modèle en train d'essayer de cacher son fou rire. Quand elle vit que le professeur la regardait en souriant, elle rougit et s'excusa d'une petite voix.

- Bon ainsi vous restez tous, donc Miss Evans venez par là que je vous explique exactement comment vous devez vous y prendre pour faire apparaître votre magie. Heureusement que votre professeur d'enchantement vous a déjà fait chercher vos point vitaux sinon j'aurais été désespéré. Allez Miss Evans venez.

Lily voyant qu'elle n'avait pas le choix se leva et s'avança doucement vers le professeur la tête penchée.

- Alors vous être droitière ou gauchère et savez vous où se trouve votre point vitale?

- Je suis ambidextre je prends laquelle? demanda-t-elle doucement.

Harry la regarda en riant un petit moment, lui aussi connaissait ce problème, sa Sara aussi était comme elle mais comme ils ne l'avaient pas su dès le départ lui et son grand père s'étaient arrachés les cheveux en se demandant pourquoi elle n'y arrivait pas.

- Où est votre point vital?

- Mon ventre dit-elle toujours aussi doucement.

- Très bien mettez votre main droite sur votre point vital et le dessus de la main gauche dans votre dos à peu près au même niveau que la main droite expliqua-t-il en la regardant faire. Puis maintenant détendez vous, essayer de voir ce fluide qui coule dans vos veines, chercher la source de votre puissance et essayer de la représenter.

Harry regardait sa jeune élève l'écouter, toute la timidité semblait être partie de son visage et elle arborait un air déterminé et serein. Soudain elle fut entourée d'un voile rosée, et une rose naquit au niveau de son ventre avec des pétales de différentes couleurs. Puis comme une tornade qui l'enveloppa et des dizaines de pétales de lys se mirent à tourbillonner autour d'elle faisant voleter légèrement ses cheveux. Ceux qui étaient au premier et deuxième rang ressentirent aussi ce vent tiède, et chargé de joie de vivre et de bonheur. Quand elle rouvrit les yeux tout le monde l'applaudit aussi bien Serpentard que Gryffondor. Elle regarda suppliante le professeur qui d'un sourire lui permit de reprendre sa place. Harry fit ensuite passé tout les autres élèves, chacun ayant à sa façon quelques choses d'extraordinaire.

- Bon le cour est fini je demanderai à... commença Harry d'être coupé par Severus Rogue le regard dégoûté.

- Et vous pourquoi vous ne nous montrer pas votre représentation de votre magie?

- Vous voulez absolument voir à quoi ressemble mon astria magicus demanda Harry à ses élèves.

Puis les voyant acquiescer, il souffla et se leva. Il se plaça debout devant eux. Il posa sa main droite sur son front et sur une petite cicatrice en forme d'éclair que personne n'avait encore remarqué. Il se plongea dans son être intérieur, devenant sensible aux moindres bruit l'entourant puis il entendit soudainement des exclamations de pure surprise de ses élèves. En effet sous ses pieds s'était formé un pentagramme bleu brillant. Un vent avait rempli la salle en même temps qu'un chant mélodieux dans un langage qu'aucun de comprit mais le plus stupéfiant fut la luminosité qui entoura le professeur, elle était lumineuse mais d'une pureté rare. Et elle semblait contenu par un liseré de noirceur à faire peur. Mais même ses vêtements semblèrent avoir changer, il semblait prêt à n'importe quel combat. Finalement sachant que le spectacle avait assez duré, il ouvrit les yeux faisant ainsi sursauté tout les élèves. Il n'avait pas matérialisé toute sa magie voulant rester un minimum discret sur ses pouvoirs.

- Donc je reprends, pour les deux heures de théorie de vendredi après midi vous n'avez rien à faire, mais monsieur Black et monsieur Potter et mademoiselle Evans vous pouvez rester un peu s'il vous plait. Les autres vous pouvez partir.

Les trois élèves s'approchèrent et Harry prit la parole quand plus personne d'autre ne fut dans la salle.

- Déjà vous deux messieurs Black et Potter, quand vous voulez prendre la défense d'une de vos camarades ceci est très noble mais ce serait bien aussi de mesurer quelques peu vos paroles. Je ne vais pas vous retirer de points cette fois ci ni mettre en retenu car Monsieur Malefoy avait dépassé largement les bornes. Mais la prochaine fois tenter de garder votre sang froid cela est primordiale. En tout cas j'ai tenu à vous parler tout les trois car vous avez en vous un potentiel assez important et même vous Miss Evans même si vous pensez le contraire. Alors faites des efforts et vous arriverez très vite à remonter votre niveau. Maintenant les garçons allez-y je dois encore parler avec Miss Evans.

- Professeur vous vous êtes vraiment couper les cheveux constata la jeune rousse quand les garçons furent partis.

- Ne vous l'avais-je pas promit hier soir. Vous voyez aujourd'hui vous venez de prouvez aux "autres" que vous êtes une brillante sorcière. Vous êtes parvenu à faire apparaître votre magie très vite. En plus je pense que votre petit changement au niveau de vos cheveux vous va très bien, je ne semblais d'ailleurs pas être le seul à l'avoir remarqué. En tout cas maintenant vous pouvez le dire à tout le monde que cette couleur de cheveux vous va à ravir, en tout cas elle vous va bien mieux qu'à monsieur Malefoy. Alors s'il vous plait maintenant Lily, prenez votre courage et votre audace en main et affrontez les autres. Maintenant allez manger vous devez être affamé.

- Merci professeur dit-elle pleine de reconnaissance puis elle partit mais en chemin elle s'arrêta et demanda. Euh professeur…

- Oui miss Evans l'encouragea Harry

- Non rien... finit-elle dans un murmure.

- Allez y miss Evans prenez votre audace en main et demander.

- Bon d'accord alors hier quand vous m'avez parlé vous avez parlé d'une certaine Sara, et tout à l'heure on a entendu un chant d'une femme et le rire de deux enfants dont l'une appelait Harry et l'autre Sara. Alors j'aurais juste voulu savoir qui elle était pour vous.

- Son nom entier est Saralina, d'origine égyptienne comme celui de sa mère. Je pense que je peux la décrire comme ma confidente, ma meilleure amie, ma seule amie d'ailleurs à bien y penser, mais aussi ma petite amie. Je pense que j'ai répondu à votre question Miss Evans expliqua Harry avec un sourire rêveur.

La jeune fille sortit de la salle de cours et se rendit compte que les deux maraudeurs l'avaient attendu. Sans que personne ne s'en rende compte, le destin venait de prendre une nouvelle tournure.

Les semaines s'écoulèrent ainsi peu à peu, plus personne ne s'étonnait de voir le phoenix du professeur Marica traverser la Grande Salle le matin au petit déjeuner avec toujours une boite de gâteaux. Très vite il devint aussi un des professeurs préférés de tous les élèves et même des septièmes qui souffraient affreusement le lundi avec lui comme prof toute la journée. Car après leur avoir dit que pour avoir un très bon niveau magique il fallait une très bonne condition physique, il les avait mis au sport et les faisait suer sang et eaux. Et désormais les maraudeurs comptaient un cinquième membre, en effet les garçons avaient décidé de prendre sous leurs ailes Lily qui ne cessait de s'épanouir. Maintenant elle riait, et n'hésitait plus à dire ce qu'elle pensait aux Serpentard qui l'insultaient. Harry lui se sentait bien seul, sa famille lui manquait heureusement qu'ils pouvaient correspondre par lettre sinon il deviendrait fou. Il passait des soirées à faire des devoirs et des exercices que lui envoyait son grand père, et il prenait aussi le temps de continuer à jouer du piano pour se défouler. Toutefois cette belle vie, comportait aussi ses ténèbres, les attaques de Voldemort prenaient de plus en plus d'ampleur et s'étendaient à toute l'Europe.

Le soir d'halloween alors qu'ils étaient tous en train de discuter joyeusement autour du banquet annuel de la fête des morts. Harry sentit une douleur fulgurante à sa cicatrice qu'il laissa échapper un cri de douleur qui alerta le directeur. Les sens aux aguets il fit confiance à son instinct et se leva en disant au directeur.

- Tomi rapplique faut absolument évacuer les élèves le plus vite possible.

Cependant le directeur ne donna aucunes instructions se contentant de jauger du regard le jeune sorciers. A ce moment là une légère aura de puissance se dégageait de lui. Il sursauta quand Harry reprit la parole.

- Trop tard ils sont déjà là il faut que les élèves viennent se mettre à l'abris le plus loin possible de l'entrée. Albus faites moi confiance, si je vous dis qu'il arrive c'est qu'il arrive.

Le directeur sembla le croire et demanda d'une voix forte à tous les élèves de se placer derrière la table des professeurs. Les plus petits au fond et les septièmes devant. Tous les élèves s'exécutèrent et lorsque Harry descendit de l'estrade des profs, la double porte fut détruite par une puissance phénoménale. Maintenant dans l'entrée se trouvait deux êtres au yeux rouges sang injectés de haine et de mort. Albus regarda les deux Voldemort un peu surpris et se tourna vers son jeune collègue qui ne semblait pas troubler outre mesure. Un des Voldemort regarda aussi Harry et aussi haussa ce qui lui servait de sourcils avant de rire, d'un rire qui révélait toute sa folie.

- Harry, Harry, Harry, tu es donc venu! Je te croyais encore dans les jupons de ton cher Oxion, ayant trop peur pour te battre.

- Tomi pas la peine de sortir le grand jeu, qu'es-tu venu faire ici.

- Je suis venu tuer ton père, et aussi ta mère, pour faire payer à cette chienne le sacrifice qu'elle a fait et qui m'a fait disparaître. Ainsi je ne disparaîtrais pas et le monde m'appartiendra.

Dans la salle tous les professeurs regardaient Harry en se disant que si ils survivaient le jeune homme aurait beaucoup de chose à expliquer. Les élèves aussi regardaient bizarrement le professeur, normalement ses parents étaient morts il y avait 18ans alors comment cela se faisait-il que Voldemort veuille les tuer.

- Et tu crois que je vais te laisser faire espèce de dingue, je me suis levé plusieurs fois contre toi, et ce n'est pas parce que cette fois ci il n'y a ni Oxion ni Sara, ni les Elwings à mes cotés que je vais me laisser avoir. La dernière fois je n'avais que 14ans quand on s'est fais face j'ai bien grandi depuis ce moment là cracha Harry qui surprit encore plus les élèves qui ne pensaient pas que c'était possible de répondre avec autant d'impertinence au mage noir.

- Potter cria le mage noir en furie et faisant ainsi sursauter toute l'assistance.

- Jedusor répliqua simplement harry.

- Je vais te tuer, je vais t'éviscérer, pour toute ton impertinence et ces années de rébellion, grogna Voldemort avant de prononcer une drôle d'incantation.

Et soudain dans un flash de couleur noir, il n'y avait plus deux Voldemort mais un seul qui semblait plus puissant que jamais. Harry le jaugea du regard, il n'était pas apte à le vaincre aujourd'hui, la situation n'était pas en sa faveur, trop de vie était en jeu. Sachant que tout allait se jouer bientôt, il répliqua simplement:

- Peut-être mais pas aujourd'hui lança rapidement harry. La prophétie se réalisera bientôt mais ce n'est ni le lieu ni l'heure.

Il s'entailla profondément la main, la posa à plat sur le sol et psalmodia plusieurs phrases.

Toi antre du futur et de la pureté,
Rejette de chez toi ce damné
Prends mon sang
Prends ma puissance
Je te la laisse en offrande
Faits disparaître ce démon
Qu'il ne puisse remettre pied en ton sein.

Soudainement un dragon sortit des entrailles de la grande salle et fonça sur Voldemort qui ne pu l'éviter et l'expulsa au fin fond de la forêt interdite. Harry fit appelle au bâton de puissance de son maître et se dirigea sur les mangemorts avant que personne n'est pu faire le moindre geste. Avec un expelliarmus il parvint à désarmer une bonne vingtaine de mangemorts en les assommant au passage. Il se tourna ensuite l'air menaçant vers les autres mangemorts dont les plus courageux se lancèrent à son assaut pendant que les autres fuyaient à toutes jambes. Usant de combat Moldu et de sorts oubliés depuis longtemps il parvint à les immobiliser et quand il s'élança à la poursuite des autres, il les vit depuis le parc de Poudlard sortir rapidement des protections et transplanner le plus loin possible de lui. Finalement il retourna dans la grande salle où les professeurs s'occupaient de neutraliser des mangemorts qui venaient de reprendre leurs esprits. Il regarda les élèves au fond de la salle et vit le regard interrogateur de James Potter sur lui. Il esquissa un sourire blasé et alla s'asseoir à une des quatre grandes tables. Il sortit d'une de ses poches un stylo et écrivit sur une des serviettes.

" Ma chérie je suis grillé, j'ai plus de couverture, Voldi a fait des siennes".

Il siffla pour appeler Philys, et lui ordonna d'aller le plus vite possible pour rapporter ce message aux Elwings. Il finit par relever le nez pour rencontrer le regard interrogateur du directeur.

- Qui êtes vous?

- Je crois que Voldy l'a dit, il me semble répliqua-t-il simplement.

- Comment est-ce possible, et de quand venez vous?

- 1998, et magie elfique ça vous dit quelques choses? répliqua ironiquement Harry.

- C'est quand on croit savoir tout sur la magie que l'ont se rend compte que l'ont ne sait rien souffla Albus en s'asseyant en face du jeune homme.

- Et oui, vous voulez un verre de jus de citrouille pour faire passer le morceau proposa Harry en s'en servant un.

- Ce ne sera pas de refus.

Dans la salle tous regardaient deux puissants sorciers boirent un jus de citrouille discutant par pures énigmes pour eux. Finalement le directeur ordonna aux élèves d'aller se coucher, et aussi à Harry qui semblait fatiguer. Lui même envoya par portoloin tout les mangemorts en direction du ministère et des aurors. Il monta ensuite dans son bureau et s'y rendit par poudre cheminette. Cette nuit là peu d'élèves parvinrent à trouver le sommeil et malgré ce qu'ils venaient de vivre ils ne pouvaient s'empêcher de penser qu'ils avaient gagné une bataille.

Le lendemain toute l'Angleterre était au courant de la déroute du mage noir la vieille par le jeune professeur de défenses. Pour la première fois depuis plus de trois ans, de nombreux mangemorts avaient été arrêtés et à la surprise de beaucoup de gens, de nombreuse personnes de familles hautement renommées en faisait parti. Lorsque Harry se réveilla il fut surpris de voir qu'il était presque 8heures et bénit les dieux qu'il soit en vacances. Il se décida d'aller prendre une douche et de s'habiller, pour finalement rejoindre la grande salle pleine à cette heure-là. Il savait que tous se posaient des questions mais il y répondrait plus tard, là il était encore trop énervé contre Voldemort pour ne pas envoyer bouler tout le monde. Il se posa comme d'habitude à sa place à coté du directeur qui l'accueillit avec un grand sourire.

- Voila enfin notre Héros, toute l'Angleterre est au courant de votre exploit pour hier soir lui signala le vieil homme.

- Youpi il me manquait plus que ça ironisa le jeune homme en buvant cul sec sa tasse de café avant d'engloutir un croissant en se resservant une autre tasse de café. Maintenant en plus d'avoir Voldy en pétard sur le dos je vais en plus me retrouver avec les médias sur le dos. Ça ne me manquait pas ça ici.

- Il faut dire que tu n'as pas fait dans la discrétion non plus intervint une voix forte.

Tous levèrent la tête et virent une jeune femme magnifique, appuyé nonchalamment sur l'un des pants de la porte de la grande salle.

- Tu sais bien que je n'ai jamais aimé faire dans la discrétion répliqua avec un immense sourire Harry en s'approchant de la jeune femme. Mais tu es l'une des plus mal placées pour me dire ça n'est ce pas, vu tes talents au niveau discrétion?

- Oui mais ce n'est pas moi qui est fait tourné en bourrique Mister Voldy hier soir lança mine de rien la jeune femme en s'approchant aussi de harry. Quand j'ai reçu Philys je l'ai dit à papa qui a crié de partout pour mettre au courant Oxion, ils se sont mit à boire jusqu'à l'aube c'est pour ça que je n'arrive que maintenant. Ton grand père est fier de toi mais il a dit un truc du genre "c'est quand même un petit imbécile, même pas capable de garder sa couverture plus de 2mois", mais je crois qu'il avait un peu trop abusé sur le Corma.

- Plus il vieillit et moins il le supporte.

- En plus tu as dit que tu avais plus de couvertures alors je voulais t'en amener pour ne pas que tu prenne froid mais maman c'est moquer de moi et je sais pas pourquoi s'exclama-t-elle d'un voix de petite fille

- T'as pas changé se mit à rire Harry mais hier Voldy, lui, semblait un peu bizarre par rapport à d'habitude.

- Pourquoi il était moins psychopathe que d'habitude? demanda-t-elle alors qu'elle s'arrêtait juste devant lui.

- C'est pas urgent dans l'immédiat, je t'expliquerais ça plus tard souffla-t-il.

Soudain il l'attrapa par la taille de l'embrasser passionnément sous les sifflements des élèves. Puis se rappelant tout de même qu'ils étaient en présence d'adolescent, ils séparèrent l'un de l'autre

- Si tu savais comme tu m'as manqué lâcha-t-il

- Toi aussi, en partant j'ai posé discrètement les morceaux du vase à maman sur son lit ça lui fera une belle surprise en souvenir de nous deux expliqua-t-elle malicieusement.

Harry se mit à rire de franc coeur, prit la main de sa compagne et la mena devant le directeur qui la regardait suspicieusement. Surtout qu'elle avait le visage à la moitié couvert par une grande capuche reliée à sa cape.

- Professeur Dumbledore je vous présente mon amie Saralina, Sara voici le professeur Dumbledore, le directeur de Poudlard.

- Enchanté déclara Sara en baissant un peu la tête, mais quand elle se redressa, la capuche qu'elle avait glissa, et tout son visage fut à découvert.

- Vous êtes une elfe s'exclama Mc Gonagall.

- Une Elwings je dirais plutôt et c'est très différent, répliqua avec un sourire Sara avant de se tourner vers son compagnon. Oxion m'a remit une lettre pour toi. Mais on verra ça plus tard, si tu me faisais découvrir le château, tu m'as tant parlé de Poudlard que je n'avais qu'une envie: venir le visiter s'exclama-t-elle enthousiaste.

Harry regarda le directeur car ils devaient parler tout les deux au sujet de certaines choses mais le vieil homme lui retourna un sourire en lui disant que ça pouvait se remettre à plus tard.

- Viens Sara je vais déjà te montrer le parc c'est pas comme l'elisti bloi mais c'est quand même assez joli déclara Harry en prenant la main de sa compagne en l'entraînant dehors.

Ils ne virent pas la moitié des élèves se lever pour les regarder discrètement depuis les grandes fenêtres de la Grande Salle. Et ce ne fut que lorsque Dumbledore intervint qu'ils daignèrent laisser un peu d'intimité à leur professeur de DCFM. Dès qu'ils furent dehors Harry sentit les regards des élèves derrière lui alors il entraîna sa compagne, qui riait, dans un coin à part. Quand il fut sur que plus personne ne pourrait les épier, il embrassa fougueusement la femme qu'il aimait depuis tellement longtemps. Elle-même passa ses bras autour de son cou pour le sentir encore plus prêt d'elle. Pendant plus de dix minutes ils s'embrassèrent sans discontinuité, sauf quelques millièmes de secondes pour reprendre un peu d'air. Finalement quand ils se détachèrent ils se sourirent et se regardèrent un moment yeux dans les yeux. Il la prit soudainement par la taille et la fit tournoyer dans les airs en criant comme un bienheureux

- Si tu savais comme je me suis maudit de ma débilité, pendant 9ans, neuf longues années où je te regardais de loin en t'aimant chaque jour un peu plus fort et il a fallu qu'on soit séparés pour qu'on s'en rende enfin compte. Et surtout que tu te jettes dans mes bras pour me le dire.

- C'est moi qui me suis conduite comme la plus imbécile des imbéciles, j'ai joué avec le feu et je me suis brûlée. Tu as des sentiments bien trop pure pour qu'une stupidité du genre marche sur toi murmura-t-elle piteusement avant de reprendre d'une voix joyeuse. Et si tu me l'as faisait visiter cette école.

- Y'a rien de bien à voir dit-il en la serrant encore un peu plus près d'elle peu désireux de se séparer d'un iota d'elle.

- Et ta chambre alors minauda-t-elle d'une voix rempli de désir.

- Vu sous cet angle là, je suis sure que ça peut se faire susurra-t-il à son oreille.

Un rire cristallin franchit les lèvres de la jeune femme tandis qu'elle lui prenait la main pour qu'il la conduise. Finalement Harry bien que désireux de faire visiter sa chambre à sa compagne, opta pour lui faire une visite rapide du château du moins pour préserver les apparences face aux élèves et aux autres professeurs. Ils passèrent devant la bibliothèque et Harry vit tous ses élèves de dernières années faire les recherches sur les projets qu'ils devaient menés à bien. Un de ses élèves leva la tête et dès qu'il vit le professeur devant la bibliothèque se mit à courir pour le rattraper.

- Professeur Marica ou peut importe qui vous êtes cria-t-il pour le faire stopper dans sa marche.

Harry se tourna et grimaça en voyant de qui il s'agissait. C'était bien l'une des dernières personnes qu'il voulait affronter pour le moment mais quand il vit ses prunelles marron brillant de curiosité et de désir de comprendre il n'eut pas le choix. Il vit au loin ses quatre amis arrivés au pas de course aussi.

- Suivez moi monsieur Potter, je crois que nous allons voir le professeur Dumbledore. Finalement je n'aurais pas pu repousser un maximum cette conversation. Heureusement que t'es là Sara parce que tout raconter tout seul serait trop ardu. Et monsieur Potter appelez moi Harry si vous voulez ça c'est bien mon prénom d'origine. Bien sur vos amis pourront venir aussi.

Sur ces quelques paroles Harry partit en direction du bureau du directeur avec à sa suite les cinq adolescents tout en tenant encore la main à sa compagne qui riait en voyant son ami grogner contre Voldy en elfique avec des termes très peu élogieux. Ils arrivèrent devant la gargouille et se rendit compte qu'il ne connaissait pas le mot de passe, il se tourna vers les maraudeurs et Lily mais eux aussi n'avaient pas l'air d'en savoir plus. Grognant un peu plus, il se décida de ne pas se prendre la tête à chercher un mot de passe. Il fit une marque invisible en l'air et d'une langue qu'aucun des adolescents ne reconnut, déclara quelque chose. La gargouille finalement céda le passage et Harry avec un sourire malicieux se tourna vers Sirius et lui déclara:

- Voyez monsieur Black, les runes servent aussi à briser les mots de passe.

- Mouai la dernière fois qu'on a fait ça, on s'est fait jeté par Liane parce qu'on avait fouillé dans sa chambre, elle m'avait foutu une de ces peurs ce jour là lâcha Sara en regardant la rune qui brillait sur la gargouille.

Harry rigola légèrement, mais déchanta vite en voyant deux personnes déjà présentes dans le bureau du professeur Dumbledore bien qu'il lui ait dit de rentrer. Il afficha une mine un peu plus abattue quand James voyant les deux personnes s'avança vers eux en disant.

- Papa, maman qu'est ce que vous faites là?

- C'est moi qui les ait fait venir répondit à la place Dumbledore le sourire malicieux en voyant Harry se laisser tomber en soufflant allègrement sur une chaise. Cela ne vous dérange pas harry.

- Bah plus rien ne peut me déranger maintenant, je suis à nouveau poursuivit par les médias, j'ai Voldy 2en1 collé à mes basques bien décidé à en finir avec moi et je sens que ce n'est que le début des emmerd... euh des problèmes.

- Nous avons d'ailleurs entendu, comme tout le monde d'ailleurs, de ce que vous avez fait déclara le père de James en s'approchant de lui avec un sourire pendant que Harry se levait. Je suis le chef de la brigade des aurors, je suis Maximilien Potter, le père de James.

- Harry Marica présenta-t-il en lui serrant la main.

- Harry s'insurgea Sara le visage sévère, tu n'as plus rien à perdre maintenant dis leur la vérité, si il y a bien des gens qui ont le droit de savoir qui tu es ce sont bien eux. Ils ont le droit de comprendre.

- Harry James Potter grogna-t-il d'une voix faible en regardant un point fixe dans le mur.

- Harryyyyyyy insista durement Sara.

- Je m'appelle Harry James Potter de mon nom de naissance. Voila tu es contente Sara dit-il en se tournant comme un enfant qui venait de s'excuser.

- Très répondit-elle avec un sourire.

- Vous… vous aviez bien dit Potter alors hier bégaya James en le regardant les yeux ronds.

- Non c'est pas moi qui l'est dit c'est Tomi répliqua Harry

- Qui! s'exclama Eléonore Potter.

- Tom Elvis Jedusor, ou Voldemort, ou le-parasite-qui-se-prends-pour-dieu, ou le-psychopathe-complètement-dégénéré, ou celui-qui-se-prends-pour-un-sang-pur-mais-qui-l'est-pas expliqua Harry en faisant légèrement sourire l'assistance face à tout ces surnoms des plus originaux.

- Mais comment se fait-il que vous soyez un Potter? reprit sérieusement Maximilien en le jaugeant du regard

- Comment se faisait-il qu'il y avait deux Voldemort? lança simplement Harry.

- Comment avez vous pu expulser Voldemort du château?

- Pourquoi n'aurais-je pas pu?

- Vous vous foutez de moi ou quoi demanda finalement en souriant l'auror tandis que les autres riaient légèrement.

- Je ne dirais pas ça comme ça rétorqua Harry.

- Bon Harry je pense qu'il est temps de cesser ces jeux d'enfants et que vous nous expliquiez tout reprit sérieusement Dumbledore.

- Bien capitula Harry en se levant et en allant vers la fenêtre pour regarder la quiétude du parc.

Sara se leva et verrouilla fermement la porte en lançant des sorts elfiques, puis elle posa un puissant sortilège de silence pour que personne ne puisse entendre et cela même pas les tableaux. Tous regardèrent ensuite le jeune homme qui n'avait pas bougé puis alors qu'Albus allait dire quelque chose, Harry se mit à parler.

- Je ne pourrais pas tout vous dire car certaines choses ne concernent que moi et Voldemort, et d'autres ce sera à Sara de le faire car je ne suis pas un Elwings et je ne peux rien révéler sur cette civilisation. Donc déjà comme je l'ai dit je m'appelle Harry James Potter commença-t-il en se retournant pour les regarder de face mais restant toujours appuyé à la fenêtre. Je suis né ou plutôt je naîtrais le 31 juillet 1980, mes parents seront James Potter et ma mère je ne sais pas. Je ne sais pas parce que comme je vous l'ai expliqué pour la majorité en cour je n'ai vécu qu'une seule année avec eux. Le soir d'Halloween 1981, Voldemort est arrivé chez nous, il voulait tué mon père car il était un Potter et moi aussi pour une seconde raison que je ne peux vous dire. Ce que je sais de cette soirée là ou le peu c'est des flash qui me sont revenus en présence des détraqueurs c'est pour ça que je trouve ces créatures horribles. Ma mère ne voulait pas me laisser, alors elle s'est mit en travers de la route du sort de Voldy et par ce geste à poser sur moi un sort de magie ancienne liée à son amour qu'elle avait pour moi. C'est pour ça que lorsque je suis en présence de Voldemort celui-ci à beaucoup de difficulté à me toucher physiquement car l'amour est une chose qu'il ne comprend pas. En tout cas cette soirée là il m'a en quelques sortes marqué en faisant de moi son pire ennemi en me marquant de cette cicatrice, mais aussi de celui qui serait capable de le rayer de la surface de cette planète expliqua-t-il en montrant l'éclair sur ce front. En fait cette marque représente aussi ce que les gens appellent à mon époque la fin de son premier car après avoir tuer ma mère il a tenté de me tuer avec un avadra et il a en quelques sortes rebondit sur moi grâce à la protection de ma mère. Dès lors j'étais devenu le survivant, celui qui a fait tomber Voldemort. Pour mon bien professeur Dumbledore vous avez demandé à quelqu'un de confiance de me sortir des décombres de la maison où j'étais et ensuite vous m'avez laissé devant la porte de chez ma tante moldu bien que Minerva semblait contre d'après mon grand père. D'ailleurs c'est là qu'il rentre en scène, il a attendu que vous repartiez et ensuite il m'a prit sous son aile. Il m'a emmené dans son manoir et il m'a appris tout ce qu'il connaissait sur la magie. Mais cette paix n'était qu'éphémère, Voldemort est revenu à la vie lorsque j'ai eu 9ans. Il a utilisé un très vieux rituel, qui demandait le sang de l'ennemi et il a sacrifié les trois meilleurs amis à mon père Sirius black, Remus Lupin, et Peter Pettigrow expliqua Harry en enlevant le sang du serviteur pour Peter pour essayer de le changer et de ne pas briser leur amitié de maintenant. Remus, de part sa condition de lycanthrope, avait toujours été rejeté par les autres, et Sirius lui a été accusé d'avoir trahi les Potter car tous pensait qu'il était leur gardien du secret. Alors il a été condamné à perpétuité à Azkaban, mais professeur Dumbledore un jour vous avez revu par hasard une personne qui normalement devait avoir été tué par Sirius juste avant de se faire arrêter. Alors vous avez commencé à douter et vous avez fait appel à Remus pour faire une recherche et vous avez réussi à le faire libérer. Donc pour reprendre où j'en étais, lorsque Voldemort est revenu son premier désir avait été de retrouvé sa puissance d'entant, donc il s'est précipité chez son ancien maître en voulant l'obliger de se soumettre à ses idées et à l'aider. Mais ce maître en question était aussi le mien, et au moment où Voldemort rentrait dans la maison on disparaissait tout les deux en direction du village des Elwings. Mon grand père s'en voulait énormément pour tout ça mais je lui ai dit que j'arriverai à force de dur labeur à vaincre Voldemort. C'est alors que Goldram est arrivé et après cette partie c'est à Sara de vous l'expliquer finit Harry en se retournant vers le parc pour ne pas voir le visage baigné de larmes de Eléonore et des adolescents et des visages de pitié d'Albus et de Maximilien.

- Donc le jour où ils sont arrivés, Oxion et lui, mon père Goldram s'est tout de suite chargé de les accueillir étant donné qu'Oxion était un très vieil ami. Je ne peux pas vous dire exactement ce qu'ils se sont dits ce jour là car je commençais à sympathiser avec mon nouveau camarade. En tout cas très vite ma mère Soraya, Oxion et mon père se sont vite dits qu'il fallait passer au niveau supérieur. On a subit pendant prêt de 4ans des apprentissages dans les différentes magies: Nains, Dryades, Vampires, Elfes dans le cas de Harry, et aussi Nymphes. Mais parallèlement à ces années tout allait de mal en pire pour le monde sorcier, Albus Dumdledore n'avait pas survécu à une attaque contre Poudlard en 92, et Voldy utilisait de plus en plus de stratagème terrible. Ainsi en début 93, Poudlard tomba définitivement par les assauts d'un Basilic, je n'avais pas eut le droit d'y aller mais je sais qu'Oxion, mon père, Harry et un groupe de combattant du village étaient allés voir pour essayer de trouver des survivants. Et Harry s'était retrouvé seul face au basilic et c'est lui qui c'était chargé alors de le tuer mais il avait eut beaucoup de mal. Je m'en souviendrais toute ma vie quand tous étaient rentrés au village, ils allaient tous bien sauf Harry. C'est Oxion qui le portait et il était tout ensanglanté. Il est resté pendant deux longues semaines dans le coma et quand il s'est réveillé la première chose qu'il a dit avait été "je tuerais Voldy, je le ferai souffrir comme il me fait souffrir". Dès lors l'apprentissage dit de base presque que théorique se transforma, nous partions en infiltration dans les camps ennemis, et déjouions un paquet des attaques de Voldy et ça n'a fait qu'accroître sa haine contre Harry. Cela a duré cinq ans et il y a deux moi, Voldemort ne pouvant plus nous contrôler suffisamment a décidé de partir dans le passé pour tuer les parents de Harry pour qu'ainsi il ne naisse pas et tout serais plus facile pour lui. Il n'aurait pas disparut et il n'y aurait plus personne pour se mettre en travers de sa route. Donc tout les chefs des peuples qui nous avaient appris leurs magies et Oxion ont décidé de l'envoyer dans le passer sous le nom de son grand père pour pouvoir protéger ses parents et le maximum de personnes. Il devait garder sa couverture le plus longtemps possible mais hier tout a griller à cause de cette face de psychopathe. Voila je crois que je n'ai rien oublié finit Sara en regardant toute les personnes à moitié abattue dans la pièce alors elle rajouta juste. En tout cas maintenant les trois quarts de ce futur sont révolus, maintenant il faut se battre.

- Vous avez raison répliqua Albus, il faut pas se laisser abattre nous avons plusieurs atouts en main maintenant, Harry a fait beaucoup de sacrifice pour venir nous aider et il n'est pas question de gâcher cette aide providentielle.

- Harry commença Eléonore en s'approchant doucement du jeune homme, si j'ai tout compris à votre récit tu es le fils de mon fils donc je suis ta grand mère.

Le survivant se retourna avec un faible sourire sur les lèvres, le premier depuis qu'il avait été arrêté par James dans le couloir. Alors dans un élan de fibre maternel la femme le prit dans ses bras pour le serrer contre elle. D'abord surpris, Harry se laissa allé à cette douce sensation, jamais il n'avait ressentit ça, car même si il aimait énormément Oxion, il n'avait pas su remplacer le rôle féminin que tenait une mère. Seul Soraya venait le consoler jeune lorsque Voldemort le harcelait d'image ténébreuse. Ils sursautèrent quand Maximilien reprit la parole.

- Je ne veux pas gâcher ce moment mais il y a du souci à se faire au point ou nous en sommes. Si le voldemort de votre époque et le notre ont fusionné d'après ce que j'ai compris sa puissance doit être considérable. Et je n'ose l'imaginer, surtout que vous venez de nous dire que Voldemort avait surtout réussi à éliminer Albus à votre époque. Et en plus si il a des basilics. Ça devient très très grave.

- Vous rigolez c'est maintenant où jamais que l'ont a une chance de le battre interrompit Sara, rien que dans cette salle se trouve 4 des bêtes noirs à abattre pour Voldemort: Maximilien Potter l'auror en chef, Albus Dumbledore le directeur de Poudlard, Moi l'héritière du savoir des Elwings d'Angleterre et d'Egypte, et Harry Potter le survivant celui qui l'a fait tombé lors du premier règne de terreur.

- Mais qu'est ce que vous voulez faire? gémit Lily qui ouvrit la bouche pour la première fois.

- Elle a raison, vous ne pourrez à quatre déjoués les plans de centaines de personnes tordu n'ayant aucune conscience de ce qu'ils font rajouta Sirius qui avait encore du mal à se remettre de ce qu'il venait d'apprendre le concernant.

- J'ai une idée mais je ne sais pas si ce sera réalisable! intervint Eléonore.

- Au point où nous en sommes, il n'y a que les idées qui peuvent nous sortir de ce bourbier lâcha Remus complètement blasé.

- Mr Lupin a raison maintenant il faut réagir, mieux vaut avoir des regrets que des remords acquiesça Albus. Eléonore dites votre idée.

- Entraîner les forces spéciales des aurors mais seulement ceux en qui nous avons le plus confiance et les élèves faut mieux leur apprendre à se défendre en cas d'attaque.

- Il faudrait virer les cours d'astronomie, de divination, enfin tout ce qui est optionnel expliqua Harry. Moi j'ai déjà trouvé que mes septièmes ont fait beaucoup de progrès mais ce n'est pas suffisant. Il faut augmenter la cadence. Je pense que vous cinq dit-il en se tournant vers les adolescents, il faudrait vous faire faire un entraînement spécial. Je pensais charger Sara de cette charge elle en sait autant que moi. Maintenant c'est une course contre la montre que l'ont fait. Je pense que Éléonore à raison Maximilien vous devriez ramener au château une vingtaine d'homme en lesquels vous avez le plus confiance et on les entraînerais, le professeur Dumbledore le fera. Et les autres aurors auront des formations moins poussées mais aussi accélérées. Eléonore vous êtes une bonne médicomage d'après mes sources alors recrutez et faites aussi des formations. Mais il faut que ces personnes choisies soient cent pour cent sures sinon y'aurait des risques de fuites et Voldemort s'en servirait expliqua Harry avant de reprendre en elfique en se tournant vers Sara, penses-tu pouvoir contacter le Goldram et la Soraya de cette époque, si ils n'ont pas changés ils n'hésiteront pas à nous aider. Faudrait les joindre le plus rapidement possible.

- Je vais déjà envoyé un message à mon père répondit Sara dans la même langue, il nous aidera de là-bas à convaincre son double. Professeur reprit-elle en reprenant en anglais, je peux vous emprunter votre phoenix.

- Faites donc déclara le vieil homme encore surpris par l'échange.

Sara se leva fit apparaître un parchemin et rédigea une courte note qu'elle envoya vite fais. Puis ce fut le silence, Sara rejoignit Harry qui était toujours appuyé contre la fenêtre. Dans son regard brillait toujours cette tristesse et cette détermination qui faisait faiblir beaucoup de personnes. Finalement le silence fut rompus par Harry qui voulait dès à présent mettre son plan à exécution.

- Je pense Professeur Dumbledore que vous devriez convoquer vos professeurs au sujet des changements de cours, mais ne mettez que ceux en qui vous avez réellement confiance la vérité sur tout ça. Moins de personnes seront au courant moins de risque de fuite il y aura. James, Sirius, Remus, Peter, Lily vous aussi vous allez devoir faire très attention à vous, les Serpentard du moins de 7èmes sont beaucoup engagés du coté de Voldy ils vont vous prendre pour cible, protégez vous les uns, les autres. Demain on est peut-être dimanche et nous sommes peut-être en vacances mais vous commencerez tout de suite votre entraînement et je peux vous dire que ce sera encore plus ardu que mes cours.

Les adultes esquissèrent de brefs sourires en entendant les étudiants protestés vaguement contre les tortionnaires mais ils savaient bien qu'ils n'avaient pas le choix. Les deux Potter adultes partirent finalement en promettant au jeune Harry de revenir le voir pour discuter avec lui ce qu'il répondit par un grand sourire. Les cinq adolescents furent renvoyés dans la salle commune de Gryffondor et le directeur grâce aux tableaux appela tous les professeurs. Harry et Sara ne bougèrent pas en restant adossé contre le mur de la fenêtre, ou du moins Harry car Sara était adossée à Harry, les bras de ce dernier la tenant fermement contre lui. Les professeurs arrivèrent et regardèrent suspicieusement les deux amoureux mais Albus ne tarda pas à ramener l'ordre à lui. Il expliqua les décisions qu'il avait pris au niveau des cours et informa les professeurs qu'ils auraient des nouveaux emplois du temps dès le lendemain. Les profs bien sur jetèrent des regards insistants sur le jeune homme pour bien montrer au professeur Dumbledore qu'ils voulaient des explications sur ce qui c'était passé la veille. Mais Albus ne leur expliqua absolument rien et leur donna l'autorisation de sortir de son bureau. Harry et Sara furent les premiers à sortir et entendirent que dès leur départ des questions assommèrent le directeur mais Harry lui faisait confiance pour garder tous ses secrets.

Il guida sa compagne jusqu'à sa chambre et elle éclata de rire en voyant que c'était le style qu'il y avait dans le palais du village. Et quand elle vit le piano blanc elle se dit que décidément peu importe où il serai, il serait un Elwings et cela même si il n'avait pas de sang elfique. Elle verrouilla fermement la porte juste au cas ou, et avança un peu plus dans la pièce, elle respira l'odeur fruité qui emplissait la pièce et qui collait si souvent à la peau de son compagnon. Elle le vit s'asseoir au piano et se mettre à jouer doucement. Elle savait qu'il faisait ça pour évacuer un peu toute la tension qu'il avait accumulé depuis la veille. Elle vint s'asseoir sur un tabouret qui se trouvait autour de piano et se mit à l'écouter. Elle ne s'en était pas rendue compte mais ça lui avait énormément manqué de l'écouter. Sa mère jouait aussi très bien mais les deux musiciens étaient fondamentalement différents. Soraya jouait des airs enjoués, rieur, toujours très maternel avec douceur. Tandis que Harry était parfois plus brusque pour repasser dans la douceur, il abordait tous les thèmes, la joie, la peine tout y passait et c'est ce qu'elle adorait.

Finalement il arrêta de jouer et se releva enfin, il sourit à Sara qui le regardait le regard rêveur. Puis elle aussi se leva et s'avança sensuellement de lui. Ils s'embrassèrent passionnément, le baiser devenant de plus en plus langoureux et les caresses de plus en plus osées. Sara regarda un moment les yeux si verts de son compagnon et y vit du désir, du pur désir et ça la faisait rougir que ce soit elle qui lui procure autant de sensation. Elle même sentait un feu prendre peu à peu au fond de son ventre. Elle revint l'embrasser et vite ses lèvres partirent vers le lobe de l'oreille de Harry qui se sentait peu à peu fondre. Elle lui chuchota finalement d'une voix sensuelle qui attisa un peu plus son désir.

- Et si tu me l'as faisait finalement découvrir cette chambre, j'ai hâte de voir ça.

Il lui sourit et la souleva d'un coup sec et elle passa ses jambes autour de sa taille en riant.

- Je voudrais pas te perdre en route et je...

Elle le fit taire en l'embrassant, et ils montèrent ainsi jusque dans la chambre du jeune homme. Loin de s'attarder sur la décoration de la salle Harry posa doucement sa compagne sur le lit et ils se regardèrent un moment en silence puis ce fut elle qui attira le jeune homme sur le lit tout en lui glissant.

- Nous avons déjà attendu trop longtemps, la machine infernale s'enclenche, ne pensons plus à la guerre et seulement à nous.

Ne pouvant résister à ces deux yeux bleus si implorants, Harry s'empara voracement de la bouche de sa compagne et de toute manière rien ne les empêcherait de s'arrêter au dernier moment. Leurs langues se mêlèrent en mile et un baiser qui finalement n'en formaient qu'un seul qui aurait pu faire s'enflammer n'importe quel foret tellement il était passionné. La bouche de Harry quitta sa tendre moitié et glissa le long des traits fins de l'elfe, et quand il arriva dans le creux de son cou il passa si doucement sa langue que Sara ne pu s'empêcher de laisser passer un gémissement de plaisir tout en appuyant sur la tête de son amant pour qu'il continu sa douce torture. Doucement sans la brusquer Harry passa ses mains sous la longue robe en voile de la jeune femme pour la débarrasser de ce vêtement encombrant et le lancer par terre. Il prit le temps de la contempler du regard, il l'avait déjà vu en maillot de bains mais là, la voir à moitié nue sous lui ne faisait que rendre la bosse qu'il avait dans son pantalon un peu plus dur.

Sara sentait sur elle le regard désireux de son compagnon et elle se cambra légèrement et elle sentit l'érection de son amant au travers de son pantalon. Elle embrassa une nouvelle fois Harry en même temps qu'elle défaisait les boutons de sa chemise et que lui, la faisait frémir de passion en la caressant amoureusement. Elle lui enleva sa chemise qui rejoignit vite fait sa robe. Elle passa ses mains dans le dos de son amant et d'un coup sec du bassin le fit passer sous elle. Maintenant c'était elle qui dominait la situation et il semblait l'avoir très bien compris car il lui maintenait fermement sa taille. Elle l'embrassa fougueusement avant de descendre avec sa langue sur son torse. Elle titilla quelques peu les tétons du survivant qui ne pu s'empêcher de gémir de plaisir. Sa langue poursuivit alors son escapade et elle se retrouva bloquer par le pantalon du jeune homme. Souriant malicieusement elle fit descendre la braguette de Harry et le débarrassa de son pantalon qui atterrit à un coin de la chambre. Elle en profita aussi pour enlever le boxer du jeune homme qui était tendu au maximum. Elle regarda un moment le membre durci de son compagnon.

- Mon ange les dieux t'ont béni à ta naissance minauda-t-elle en lui redonnant la domination.

- Maintenant voyons voir si ils ont été aussi généreux pour toi répliqua-t-il d'une voix rendu rauque par le désir.

Rapidement il lui enleva ses sous vêtements et ils se retrouvèrent tout les deux complètement nus. Ils s'embrassèrent passionnément, en se collant le plus possible et leur désir monta d'un cran. Finalement la langue de Harry reprit le même chemin qu'elle avait su tracé plus tôt et embrassa passionnément son sein gauche pendant que sa main pétrissait fermement le second. Il s'amusa à titiller le téton durci de sa compagne, le léchant, le caressant le mordillant sensuellement. Il se sentait vibrer quand il l'entendait gémir de plus en plus fortement. Sa langue quitta son sein et rejoignit l'autre auquel il réserva la même passion. Voyant que sa compagne ne tiendrait plus longtemps et lui non plus. Il laissa ses seins et continua son chemin de plus en plus bas la faisant se cambrer de plus en plus. Il sentait le bout de son sexe caresser doucement celui de la jeune femme sans pour autant oser la pénétrer et cela le rendait fou. Quand ses lèvres furent juste en dessous de son nombril il rentra un doigt en elle et elle cria son plaisir. Il rentra un deuxième et peu à peu fit des mouvement de vas et vient. L'elfe se sentit soudainement explosé de l'intérieur, elle cria le nom de son compagnon en même temps qu'elle basculait dans un monde qu'elle avait tellement rêvé depuis quelques années et qu'elle ne croyait jamais pouvoir rejoindre. Harry retira sa main et la remplaça par sa bouche.

Sara ne pu s'empêcher de recommencer à trembler de plaisir lorsqu'elle sentit la langue de Harry au plus profond d'elle. Puis il remonta l'embrasser pour lui faire partager le goût de son propre plaisir, il la regarda alors dans les yeux. Ses yeux d'habitude si verts étaient assombris par son désir de plus en plus violent.

- Sara on peu encore tout stopper si tu ne te sens pas prête articula-t-il difficilement.

- Je suis prête, je veux que tu continues Harry, je t'aime alors vas-y ne t'inquiètes pas répondit-elle entre deux baiser sur son torse. Et si tu ne me fais pas l'amour tout de suite je te violerais moi même.

Un rire rauque franchit les lèvres de Harry alors que l'elfe écartait un peu plus les jambes pour lui permettre de la prendre plus facilement. Il se plaça entre ses cuisses et la pénétra doucement en même temps qu'il l'embrassait. Soudain il sentit une résistance et il su que c'était l'hymen de la jeune femme. Il poussa un peu plus fort et le sentit céder ravissant ainsi la virginité de Sara. La jeune femme ressentit soudainement une vive douleur et mordit la lèvre inférieur du jeune homme qui stoppa tout de suite tout mouvement de peur de lui faire encore plus mal. Finalement ce fut elle qui après un moment relança le mouvement en se cambrant légèrement. Peu à peu les mouvements de va et vient s'intensifièrent et lorsque Harry sentait qu'il allait se libérer il ralentissait un peu voulant donner le maximum de plaisir à sa compagne qui était en sueur et qui gémissait de plaisir en frissonnant de plaisir. Toutefois après un moment la tension de son corps atteignit son paroxysme et il ne pu se retenir et se vida en elle en criant son nom violement alors qu'elle aussi le rejoignait dans l'extase.

Il se décolla un peu d'elle et remit les mèches de cheveux collés sur son front en sueur derrière ses oreilles pendant qu'elle faisait pareille avec lui. Il se retira complètement d'elle et se coucha à coté d'elle en la serrant fortement dans ses bras.

- Je t'aime ma Sara déclara-t-il en se tenant sur le coté sa mains gauche tenant sa tête pendant que sa main droite dessinait sur le ventre de l'elfe.

- Moi aussi je t'aime et merci pour ce moment exceptionnel, c'était whaouu souffla-t-elle.

Un rire s'échappa de ses lèvres avant qu'il n'embrasse passionnément sa compagne. Ils restèrent un moment collés l'un à l'autre ne voulant absolument pas briser ce moment magique qui resterait pour toujours gravé dans leurs mémoires. Voyant qu'il était presque l'heure du dîner, ils allèrent prendre une bonne douche et se rhabillèrent. Si leurs estomacs ne se seraient pas fait rappelé à l'ordre, ils seraient restés dans la chambre. Quand ils arrivèrent les derniers dans la grande salle, des tas de rumeurs se mirent à courir en même temps que des rires salaces mais ils s'en moquèrent. Harry s'assit à sa place et Sara a coté avec une chaise rajoutée pour elle.

- Alors les jeunes bon après-midi ? demanda Albus malicieusement.

- Que sous entendez vous Albus? répliqua Harry imperturbable.

- Absolument rien souffla-t-il avec un faux air angélique avant d'exploser de rire.

- C'est bien ce qui me semblait vous être trop pur pour avoir de telles pensées le soir pendant le dîner exposa simplement Harry avec un sourire. Mais si cela peut vous rassurer nous avons passé un très bon après midi.

- Le château de Poudlard est absolument magnifique sauf lorsque l'on a un aussi piètre guide, on s'est paumé dans l'aile est au troisième, on a trouvé des trappes et curieux comme nous sommes on y est allé mais on s'est vite repaumé rajouta Sara pour rajouter un argument au mensonge de son compagnon.

- Vous avez vraiment visité le château demanda étonné le directeur.

- Bien sur Albus pourquoi demanda candidement Sara qui savait très bien où il voulait en venir mais qui voulait rire un peu.

- Bah deux amoureux de votre age qui se retrouve après avoir été séparé, suivez mes pensées murmura malicieusement Albus pour ne pas que les élèves et les autres professeur de l'entende.

- Albus s'offusqua faussement Harry comme choqué en faisant sursauter la moitié de la salle. Mais pour qui nous prenez vous voyons!

- Pour les chenapans que vous avez l'air d'être rétorqua simplement le directeur.

- On dirait que notre réputation nous précède condamna Sara en souriant, après tout c'est nous qui avions fait brûler la barbe de Oxion, qui avions brisé le vase de maman, qui ont fait explosé la cuisine en voulant préparer des cookies, qui avions fait fuir la moitié du village en faisant croire que voldy rappliquait...

- Qui avions aussi farfouiller dans les dossiers de Liane, elle m'a traumatisé ce jour la continua Harry

- Et aussi la fois où nous avons piqué le bâton d'Oxion pour tester nos sorts et que ça a fait un cratère dans le jardin.

- Et quand on a congelé le sol du grand couloir du palais pour faire du patin,

- Ouai mais quand maître Vispy s'est pété la jambe, on a dérouillé comme jamais.

- Tu parles ils nous en a tellement fait baver à l'entraiment que c'est moi qui ait du te porter tellement tu étais crevée pour finir l'épreuve.

- Et tu te souviens quand on avait 10ans et qu'on était parti à la chasse aux crocodiles...

A ce souvenir Harry explosa de rire alors que tous regardaient les deux amoureux débiter comme de vieux souvenirs les pires blagues qu'ils semblaient avoir fait. Les élèves n'en revenaient pas qu'un professeur aussi strict était presque pire que les maraudeurs.

- Et l'autre Alec il nous avait suivit et finalement on a fait sa chasse à lui. Le pov il est allé pleurer dans les jupes de sa maman après.

- Non vous étiez des démons finalement finit Albus avec un sourire. Vous avez du en faire voir de toute les couleurs à votre village.

- A oui pour avoir vu des couleurs ils en ont vu déclara Sara avec diabolisme.

- Ah ça fait du bien de rire comme ça, les temps à venir seront peu propice à ça murmura harry.

Là dessus Harry s'était pas trompé, dès le lendemain les entraînements commencèrent pendant que Sara allait cherché de l'aide chez les Elwings. Les jours se transformèrent peu à peu en semaines puis en mois. Peu à peu les bruits de douleurs du aux exercices difficiles se transformèrent en cris de joie de réussite. Les élèves travaillaient durs, sauf les Serpentard qui se rebellaient et qui avait été chassé des cours de DCFM. Les pauvres collégiens eurent une semaine de repos bien mérité pour noël et pendant cette semaine là le directeur avait organisé des jeux pour les après midi et le réveillon de Noel, avait eut lieu un bal où devait avoir l'élection du roi et de la reine. Bizarrement deux couples étaient arrivés ex-aequo, mais l'un était chez les professeurs en tant que Sara et Harry et chez les élèves avec Lily et James que les évènements avaient peu à peu rapprochés. Ils sortaient ensembles depuis plus de deux semaines et ils semblaient rayonnés de bonheur comme jamais. Grâce à ça Harry se rendit compte que sa mère était Lily et se maudit pour sa bêtise en se rendant compte qu'il avait les mêmes yeux mais ça seul Sara le savait.

Le survivant continuait sa vie peu à peu, il se sentait mieux que jamais avec Sara à ses cotés, ils étaient heureux ensemble et tout le monde s'en rendait compte. Le couple Potter était revenu le voir et il avait beaucoup discuté et le survivant les appréciait autant que son grand père adoptif. Il avait beaucoup de point commun avec Maximilien et ça les deux femmes s'en était rendu compte rapidement. Voldemort devenait de plus en plus puissant dans cette époque mais Albus disait à la communauté sorcière de rester calme et de surtout ne pas paniquer. Harry sentait au fond de lui que le combat se rapprochait de plus en plus, et il commençait à avoir peur. Peur de perdre Sara, peur de perdre son bonheur si durement acquis. C'est pour ça qu'il n'avait absolument rien dit à personne. Il correspondait beaucoup avec Oxion et ce dernier ne cessait de lui répéter qu'il devait avoir confiance en lui et qua lorsque le moment serait venu alors il devrait laisser Harry Potter de coté et devenir le survivant, le puissant sorcier.

Un jour du mois de mars il jouait du piano alors que maya dormait tendrement bercer sur le divan. Dehors il ne faisait pas beau, l'eau tombait si rudement que l'ont craignait des inondations. Il regarda par la fenêtre et sentit au fond de lui comme un appel, ne sachant pas pourquoi, il monta dans sa chambre et se changea en tenue de combat, le moment était venue il le savait la prophétie allait se réaliser. Ce soir un seul sera encore vivant et c'est de cet être que dépendra le destin du monde. Il fit un message pour sa compagne en lui expliquant tout et en lui disant qu'elle ne devait en aucun cas le rejoindre et défendre Poudlard. Il ne fallait en aucun cas que le château ne tombe. Il croisa au passage Maximilien qui rien qu'en le voyant compris et il ne prit pas la peine de s'arrêter. Il envoya un message aux Elwings pour les mettre au courant et partit en courant dans la forêt interdite.

Il se transforma en léopard comme lui avait appris Orion, et courut le plus vite possible, évitant tous les animaux qu'il rencontrait. Il ne savait pas où il allait mais il faisait confiance à cet instinct qui ne l'avait jamais trahis. Il déboucha dans une grande prairie qui semblait irréelle avec la lumière qui s'échappait des végétaux environnants. Il vit arriver en face de lui, Voldemort. Lui aussi avait du sentir l'appel. L'appel du destin. L'appel du combat. Ils s'avancèrent un peu l'un de l'autre et se fixèrent un moment. Ils ne disaient rien mais leurs auras de puissance qui s'échappaient d'eux semblaient livré le duel pour eux, du moins pour l'instant. Elles s'affrontaient, s'entremêlaient pour mieux se repousser l'autre l'autre, se rencontraient et se bousculaient, essayant d'atteindre l'adversaire.

Finalement ce fut Voldemort qui sortit en premier sa baguette. Harry attendait, il avait finalement trouvé après de nombreuse recherches comment faire disparaître Voldemort de la surface de la terre mais pour cela il lui faudra du temps et surtout de la résistance. Le mage noir lança un expelliarmus et Harry se baissa de justesse et en profita pour marquer un signe au sol. Il se releva bienheureux que Tom n'est rien vu et contre attaqua avec un expulso. Mais le sort rebondit sur un bouclier de retour à l'envoyeur et Harry plongea au sol en marquant un autre signe mais en se relevant il ne fit pas attention et se prit un Doloris qui lui fit plier les genoux. Voldemort augmenta un peu la dose et il serra les dents un peu plus fort. Il parvint à lever la main et a lancé un expelliarmus qui envoya le mage noir contre un arbre au loin. Il du attendre deux bonnes minutes avant de pouvoir se relever. Voldemort lui était déjà sur pied et jeta un regard dédaigneux au jeune homme.

- De toute manière tu as tout perdue, mes mangemorts attaquent en ce moment même Poudlard ils vont tous mourir expliqua-t-il sadiquement.

Harry inconsciemment tourna la tête dans la direction du château et se fut une nouvelle erreur pour lui car Voldemort en profita pour l'envoyé boulé plus loin. Le survivant sentit son arcade sourcilière s'ouvrir et regarda où il était et dessina un autre signe au sol. Plus que 5. N'aimant pas se faire maltraité de la sorte et surtout sa fierté, il se remit debout et envoya un sortilège d'allégresse à Voldemort qui n'ayant pas l'habitude de se sentir heureux arborait un air niaiseux particulièrement risible. Harry fit appel au bâton de son maître et en profita pour donner un coup dans le ventre du mage noir qui du poser genoux au sol et Harry n'ayant aucune pitié donna un coup de genoux vers le haut dans sa mâchoire. Il s'éloigna du mage noir et en profita pour tracer deux nouveaux signes au sol.

Tom plus énervé que jamais lança une série de sort que Harry parvint à éviter avec difficulté mais certains passèrent si prêt de lui qu'il avait son pull déchiré au niveau du bras et une grande entaille sur la joue. Il envoya un sort sur Voldemort qui se le prit de plein fouet et se mit à saigner abondamment de la tête.

Le combat continua un moment, les sorts devenant de plus en plus dangereux et les blessures de plus en plus importantes. Harry avait pu marqué deux nouveaux symboles au sol mais il lui en manquait encore un et il n'arrivait pas à le faire. Il essayait vainement depuis plus de dix minutes mais n'y arrivaient pas. Alors qu'il allait essayer un nouveau stratagème, il entendit une voix qu'il ne connaissait que trop bien venant de sa droite. Il tourna la tête et vit son grand père, l'air plus vieux qu'il ne l'était.

- Oh est-ce une réunion de famille vieux fou lâcha ironiquement Tom.

- Non Tom je suis là pour célébrer la fin de ta vie, et le début d'une nouvelle ère, et je te signale au passage que le plus fou de nous deux c'est toi.

- Ah oui et qui pourrait me battre rigola Tom d'une voix ironique.

- Moi cracha Harry qui avait profité que son maître détournait l'attention pour faire son symbole manquant.

Il jeta le bâton au loin et regarda froidement son adversaire, Voldemort commençait à devenir anxieux face à ce que lui réservait le jeune homme. Il pointa le vieux mage de sa baguette et déclara d'une voix mauvaise.

- Potter si tu fais quoi que se soit je lance un doloris à ce chez Orion, mal au point comme il en a l'air, ça le fera crevé à coup sur avertit Tom un sourire mauvais collé aux lèvres.

Harry à ce moment là se mit à réfléchir à toute vitesse, il n'en voyait aucune et il ne pouvait pas sacrifier l'homme qui l'avait élevé, qui l'avait formé. Il regarda son grand père qui le regardait durement lui disant de ne pas hésiter et de saisir sa chance. Mais il ne pouvait pas, il ne voulait pas. Il sursauta quand il entendit son grand père hurler.

- Harry James Potter si tu ne lances pas ton attaque je le ferai à ta place.

- Mais tenta Harry

- Il n'y a pas de Mais tu le fais oui ou non! De toute manière tout le monde meurt un jour et je dois payer pour mes erreurs alors lance ce putain de sort Harry.

Le jeune Potter regarda son grand père et une larme coula sur sa joue quand il se mit à psalmonier en faisant des signes de la main. Sa voix trembla doucement quand il entendit la voix de Voldemort lancer un doloris et les cris de douleur de son grand père. Puis les signes au sol semblèrent s'animer, ils marquèrent le début d'une longue ligne de runes identiques qui après un moment se mirent à glisser peu à peu vers Voldemort qui ne pouvait plus bouger. Les signes ne s'arrêtèrent pas aux pieds du mage mais semblèrent couler sur sa peau pour rejoindre le coeur ou ils formèrent un cercle. Alors à ce moment là Harry finit de parler et Voldemort sentit une douleur de plus en plus atroce lui bloqué ses mouvements et ses muscles. Finalement n'en pouvant plus il tomba au sol en hurlant de douleur et un éclair de luminosité envahi la clairière. Quand la lumière redevint normale, Voldemort n'était plus qu'une statue de pierre hideuse. Harry tomba au sol et leva dans un dernier effort la main et prononça clairement destructum. La statue vola en éclat et la marque de Voldemort apparut haut dans le ciel pour que tous puisse la voir de loin et elle explosa elle aussi quand un éclair rouge et or le percuta. Le survivant puisa dans ses dernière ressources et se dirigea aussi vite qu'il le pouvait vers son grand père qui était au sol et qui ne bougeait plus. La pluie tombait encore et ils étaient dans un sal état. Harry prit la tête de son grand père et la posa sur ses genoux en essayant de ranimer le vieil homme qui respirait difficilement.

- Grand père tiens le coup je t'en prie supplia Harry entre ses sanglots.

- Non il est trop tard, je suis trop vieux, alors et Voldemort?

- Il est mort j'ai mêlé les magies à travers les runes, mais accroches toi je vais te ramener à Poudlard et là bas on te soigneras.

- C'est bien Harry tu as fais ton combat et un autre t'attends encore, le futur, moi j'ai achevé mes combats. Je n'ai plus de raison de rester sur Terre.

- Et moi alors? murmura Harry

- Arrêtes de pleurer Harry ou je vais me mettre à pleurer aussi prévint le vieil qui commençait malgré tout à pleurer. Tu as été pendant 17ans une vraie source de joie, je t'ai élevé comme j'aurais élevé mes enfants, mais tu as Saralina à présent alors ne pleures pas et vit ta vie pleinement.

Soudainement il se mit à tousser et recracha à coté du sang. Harry était désespéré, il ne voulait pas rester seul sans lui.

- Il est temps pour toi de grandir Harry murmura Oxion ses yeux se fermant et sa respiration devenant de plus en plus difficile, tu as vécu beaucoup de chose mais sans vraiment vivre alors profites de la vie, ne pense plus à la guerre. Tu vas rentrer à Poudlard te faire soigner et redevenir le jeune homme tout timide que l'ont connaît si bien et après tu demanderas Sara en mariage. Vous vous marierez et vous aurez des enfants qui vous rendront chèvre comme vous l'avez fait avec nous. Adieu mon fils.

Oxion cessa de respirer il venait de rendre son dernier soupir. Harry secoua le corps sans vie de son grand père et se mit à hurler de douleur quand il vit qu'il ne se réveillerait plus et cela pour toujours. Finalement après un moment il ne sentait même plus la pluie coulée à flot sur lui, il ne ressentait que de la douleur. Encore une fois il avait perdu quelqu'un qu'il aimait. Soudain il sentit une main sur son épaule, il tourna la tête et vit qu'il s'agissait de Goldram, de son Goldram de son époque.

- Il est parti sans que je ne m'en rende compte tenta-t-il de se justifier, je suis désolé Harry, si j'aurais su je l'aurais arrêté.

- Vous ne pouvez pas vous en vouloir, il est mort heureux qu'il m'a dit et fier de moi. Mais il va tellement me manquer sanglota Harry sur le corps de son grand père.

- Moi aussi c'est un très bon ami, on a vécu des choses inoubliables ensemble. Viens maintenant il faut retourner à Poudlard. Tu te sens d'attaque pour marcher.

- Oui mais pouvez vous portez le corps de mon grand père, j'ai plus du tout de magie pour le moment j'ai tout dépensé.

- Bien sur mon garçon compatit Goldram en mettant le corps du défunt sur un brancard et en aidant le jeune homme à se relever.

Bien sur il tenait à peine debout mais il ne se laisserait pas faire par la vie alors il puisa encore dans ses forces et se mit à suivre Goldram qui partait. Il jeta un dernier regard à la prairie et vit qu'à l'endroit où son grand père avait rendu l'âme, un petit arbuste commençait à pousser. Dans la forêt tous les animaux qu'ils croisèrent se baissèrent en signe de respect devant Harry.

Quand ils furent arrivés dans le parc de Poudlard, ils virent quelques corps de mangemorts morts par terre, la cabane de Hagrid avait été détruite. Et quelques murs de Poudlard avaient été endommagés assez gravement. Ils prièrent pour ne retrouver aucune de leur connaissance morte et pénétrèrent dans le château. Se doutant qu'ils étaient tous dans la Grande Salle, ils y pénétrèrent. Toutes les personnes présentes sursautèrent en croyant à un nouvel assaut. Puis ils virent Sara se lever et se précipiter dans les bras de Harry qui la serra aussi fortement que possible. Puis elle regarda avec interrogation son père et son regard dériva vers le cops mort qui était toujours derrière eux. Elle tomba à genoux à coté et craintivement prit le pouls et se tourna avec espoir vers son père et son compagnon mais quand elle vit les larmes recoulées sur les joues de harry. Elle se mit à parler frénétiquement tout en se mettant à pleurer.

- Orion peut pas mourir, Papa c'est pas possible, dis moi que c'est une mauvaise blague je t'en prie.

- Il s'est sacrifié pour que je puisse apposé le dernier symbole souffla Harry ses dernières forces cédant.

Il entendit vaguement des cris puissants à coté de lui mais il ne savait pas de qui il provenait, il sentait son corps devenir de plus en plus lourds et l'air devenir de plus en plus bienfaisant. Il finit après un moment par rouvrir les yeux mais il ne trouvait pas dans la grande salle. Dans un endroit blanc immaculé, au loin il voyait quelque chose qui l'attirait irrésistiblement. Il allait passé un petit pond mais fut arrêté par un cri.

- Harry non!

Sursautant Hary se retourna pour faire face à une femme rousse et à un homme lui ressemblant étrangement.

- James, Lily? demanda-t-il. Papa, Maman?

- Oui c'est nous acquiesça la femme, tu ne dois pas aller là bas, tu ne peux pas baisser les bras face à la vie après tant de sacrifices. Sinon cela voudra dire que Voldemort aura réussi à te gâcher la totalité de ta vie.

- Tu as une femme magnifique qui t'attends sur terre, ne vas pas la rendre malheureuse.

- Mais je jette juste un coup d'oeil et je reviens insista harry.

- Non là bas c'est le royaume des morts, si tu y vas tu n'y reviendras pas, si tu vas là bas tu ne verras plus jamais la femme que tu aimes, ni tes enfants. Ne sacrifies pas tout ce que tu as si durement acquis juste par curiosité.

- Je… Je… hésita Harry avant de finalement reprendre d'une voix forte, je veux retourner sur terre, je veux épouser Sara et je veux avoir des enfants avec elle.

- Seules tes convictions pourront t'aider maintenant lâcha malicieusement Lily en devenant de plus en plus transparente avant de disparaître totalement comme son mari.

- Au revoir papa, maman, murmura Harry avant de se mettre à hurler de toute sa voix. JE VEUX RENTRER CHEZ MOI JE VEUX RETROUVER LA FEMME DE MA VIE FAITES MOI RENTREZ CHEZ MOI TOUT DE SUITE.

Soudainement il fut entouré de lumière et quand il rouvrit les yeux, il reconnu l'infirmerie de Poudlard. Il voulu bouger mais un poids sur lui l'en empêcha, il baissa les yeux et sourit en voyant sa bien-aimé endormie, la tête sur son ventre. Il regarda un peu autour de lui, il semblait y avoir pas mal de blesser dont son grand père naturel qui était allongé non loin de lui. Il vit au loin Remus dans un lit blanc avec Sirius, James et Lily endormi sur les cotés du lit. Pourtant il manquait un maraudeur, peut-être était-il autre part. Il caressa doucement la joue de sa compagne qui mit un moment pour se réveiller. Quand elle vit les yeux verts émeraude de son compagnon elle poussa un cri tellement aigu qu'elle réveilla toute l'infirmerie mais elle s'en moqua.

- Tu es enfin réveillé, tu m'as fait peur sanglota-t-elle alors qu'il se redressait en position assise. Tu as vidé totalement ta magie, papa sait à peu prêt ce que tu as fait mais on ne sait pas ce qui à pu te vider autant.

- Chut du calme, c'est fini la rassura-t-il en la prenant dans ses bras. Voldemort est mort, il ne fera plus de mal à personne, alors ne t'en fait pas, je suis là et je ne compte pas te laisser comme ça. Alors calmes toi je t'en prie. Alors qu'est ce qui c'est passé au château?

- J'ai eu peur, des milliers de mangemorts ont attaqué le château, les septièmes et les sixièmes se sont battus très courageusement. Tout les mangemorts ont été tué ou arrêtés et nous avons eut que très peu de mort. Mais nous avons eu très peu de mort surtout grâce aux Elwings.

L'infirmière arriva et après que Harry l'ait harcelé elle le laissa finalement filé mais juste parce qu'il était sous bonne garde avec Sara. Les jours passèrent un peu plus calmement les élèves après la bataille étaient rentrés chez eux pour fêter ça en famille. Dumbledore avait annulé les examens. Mais dans un geste de solidarité tout les élèves, sauf la majorité des Serpentard qui avaient retourné leurs vestes dans la bataille et mourut, étaient revenus pour rendre hommage à tous les élèves décédés en se battant. Harry appris ainsi que Peter était mort en sauvant Lily d'un Avadra, mais aussi une 20aine d'autre d'élèves était mort en plus de quelques elfes et aurors. Harry enterra son grand père dans le tombeau de la famille Potter avec l'autorisation de toute la famille car Eléonore avait dit.

- Un homme aussi brave ne doit pas être enterré seul, et comme il a élevé un Potter c'est un Potter lui aussi.

Et il avait été enterré, bizarrement Harry ne pleura pas, à croire que trop de larmes avaient déjà coulé et qu'il n'en avait plus. Et puis un soir qu'ils étaient à Poudlard avec Sara il lui avait préparé un dîner aux chandelles, qui l'avait d'abord étonnée, puis à la fin, il s'était agenouillé devant elle et l'avait demandé en mariage et elle s'était empressée d'accepter. Le jour du mariage tous les élèves de l'école étaient présents et les médias qui ne lâchaient plus Harry furent interdits d'entrer. La cérémonie fut célébrée par Albus et Goldram et ce fut le plus beau jour de la vie à Harry. Quelques jours plus tard c'était Lily et James qui s'unissaient. La vie prenait une nouvelle tournure, le poste maudit revint finalement à Harry qui avait par sa détermination réussit à briser la malédiction car il ne s'était pas laissé allé par le destin, il l'avait combattu et il avait gagné, il était libre maintenant. Libre, heureux, marié! Et bientôt père?