Note de l'auteur :Bon, je sait, j'ai pas mal de retard, et je viens de finir ce chapitre en ce jour béni du 31 janvier à 3 h 04 exactement. Je ne sait pas du tout quand le prochain chapitre arrivera (plus vite j'espère). Mais j'ai un gros devoir et donc, je ne pense avoir beacoup le temps de m'en occuper. Sigh...

Réponses aux rewiews :

CyCyLupin : Hello toi ! Bon alors déjà, merci ! Pour Mcgo, ben, en fait, j'avait un peu la flemme de l'écrire et il ne m'apparaissait pas très important pour la suite de l'histoire...quand à Elizabeth...héhé...je la fermerait. Bises.

Erika : Merci, t'as raison, c'est bien bon d'être remis à sa place de tant à autre ! J'espère que la suite te plaira, Bzou.

Moi-même : Merci, ça me très plaisir ! J'espère que la suite plaira ! Kiss.

Chapitre 4 : Padfoot et Prongs.

En l'espace d'un laps de temps, les mœurs s'étaient calmés pour presque tout le monde. Et je dit bien 'presque'. James et Sirius n'en finissaient pas avec leurs blague toutes plus stupides les unes que les autres. Bon, j'avoue, j'avait participé à certaines…mais je n'était pas Maraudeur pour rien tout de même ! Personne n'était un ange. Combien même je pariait que Mcgonnagal n'avait pas eu une seule fois eu l'envie de cracher des boules de papier machées sur un de ses profs dans sa jeunesse ! Mes pulsions sauvages s'étaient calmées le lendemain de la visite d'Elizabeth à l'infirmerie. Diable que cette fille était intriguante. C'est ainsi que fini le mois d'Octobre. Dans la joie et la bonne humeur, sans aucun soucis. Chaque soir, je me tapait des délires fous avec mes amis, des blagues à la con, et tout le baba qui va avec. Je parlait un peu plus avec Elizabeth, la saluait dans les couloirs, comme un bon camarade de classe. Mais le sentiment que j'avait éprouvé l'autre jour n'avait fait que m'enfincer encore un petit peu plus dans ma coquille.

Sinon, j'était plutôt heureux. Je vivait le plus normalement possible, et mes résultats scolaires étaient raisonnables. Trop selon Sirius ; ah celui-là! Lui et James étaient plus que jamais au sommet des conneries les plus folles, et Peter et moi y participions souvent, mais c'était eux les les boss, comme on dit. Une fois, ils n'avait pas chômé en changeant par je-ne-sait quel moyen la nourriture des Slytherin en plastoc pur et simple. Écoeurant. Et d'ailleurs, un jour, comme ils trouvaient que je ne participait plus autant qu'avant, j'ai été pour la première fois victime de ma propre bande d'amis. Alors que j'entrait dans la Salle Commune, j'ai senti un liquide visqueux me couler dessus. Du chewing-gum. Sales traîtres…j'ai appris par la suite que c'est Peter qui avait suggéré cette plaisanterie. Traître. Tandis que tout le monde riait comme des bossus, j'ai aperçu Elizabeth qui me fixait avec un sourire. Tendre, mais pas moqueur. Et moi, pauvre idiot avec une horrible pâte verdâtre sur le crâne, je n'ai fait que la fixer avec étonnement, légèrement courbé en avant sous l'effet du choc. Heureusement, personne n'a rien remarqué. Trop occupés à rire. Traîtres…

Mais quelque chose me tracassait. James et Sirius étaient plus que jamais sur mon dos pour ce qui était d'Elizabeth. Ils me posaient sans cesse des questions, auxquelles je ne voulu répondre. Sirius à même tenté de la séduire pour vérifier que je n'était pas amoureux d'elle. Et je ne l'était pas. Elle l'a gentiment envoyé baladé je m'y attendait. Quant à James…eh bien il courait toujours après sa rouquine, et ce n'était pas gagné. Il lui en faudrait de la patience, mais, plus ça va et plus j'avait l'impression qu'elle commençait à céder. Le lendemain matin de la dernière pleine lune qui s'est déroulée, mes sens étaient plus développés que jamais, et j'avait pu ressentir, alors qu'il la draguait devant nous, qu'elle n'était pas en colère. Mais plutôt…gênée ; et avec beaucoup plus de sympathie pour lui qu'auparavant. Bien sûr, elle n'en avait rien laissé paraître. Et James n'avait rien remarqué…et je ne lui avait rien dit. Je sait, c'était sadique, mais je préférait attendre qu'il soit…plus mûr. Si je lui disait tout cela, il essaierait de nouveau de sauter sur l'occasion, et ça ne ferait, en définitive, qu'empirer les choses. C'était la meilleure aide que je pouvait lui offrir. Et tandis que Peter se faisait draguer pas un sixième année gay, Sirius s'amusait comme à son habitude à se servir des filles comme des mouchoirs. On les use et on les jettent. Mais attention, il n'a jamais couché avec aucune d'entre elles, je tient à le préciser. Bien qu'il y ait certaines nymphomanes, lui, il n'était pas comme ça et les repoussait gentiment. Mine de rien, ce n'était pas un coureur de jupon comme beaucoup le pensait. Il s'arrangeait toujours pour ne pas faire de mal à chaque fille qu'il larguait. Et il les larguait lorsqu'il sentait que ça allait être sérieux….parce qu'il avait peur. Peur de l'amour.

Je sait que ça peut paraître bidon, mais il avait peur de vivre une histoire sérieuse, de souffrir. Car lui-même n'a jamais reçu d'amour de la part de personne. Oh bien sûr, nous étions là, James, Peter, et moi ; mais ça ne suffisait pas à rattraper toute une enfance. Sa famille l'avait reniée comme un moins que rien, et il en avait beaucoup souffert. Trop de différences entre eux. Et de ce fait, il répercutait en quelque sorte ce qui lui arrivait, sans pour autant faire du mal aux gens qui ne le méritent pas. Mais il ne le faisait par exprès, et parfois, il avait des regrets. Il a toujours été le plus proche de James. Rien n'aurait pu bouleverser leur profonde amitié, à part la mort. Sérieusement, il fallait le voir pour le croire. De toute leur vie, il ne se sont disputés qu'une seule fois, et tout c'est arrangé en un jour. Ce qui pourrait paraître impossible…et pourtant.


Halloween. Joyeuse fête que voilà. La Grande Salle avait été décorée merveilleusement bien. Comme toujours…cela aurait pu être une joie pour tout le monde si il n'y avait pas eu ce petit incident qui a humilié Snape. Oui, encore…cette fois-ci, je n'était au courant de rien du tout, Peter non plus et…les deux autres bien sûr…j'en viendrait plus tard.

Cette année d'Halloween était particulière étant donné que Dumbledore avait organisé une grande fiesta après le repas. Ce n'était pas un bal, mais plutôt…une « boum » comme dirait les moldus. Et le thème avait été bien choisi : costume de créatures légendaires obligatoire. Donc, tout variait ; vampires, dragon, sirène…loup-garou…bizarre vêtements que voilà pour représenter ce que moi-même j'étais. Je me demandait si il n'y aurait pas un vampire qui étudierait ici…après tout, Dumbledore m'avait bien accepté, pourquoi pas un vampire ? Mais je l'aurait senti…enfin, je crois, ça se sent ces choses là entre animaux, non ?

Quoiqu'il en soit, il été clair que je n'aurait jamais porté un déguisement tel que…enfin voilà quoi. Donc, j'avait opté pour Dracula…je sait, c'était ridicule. Mais il aurait fallu voir Sirius en pirate ou encore James en Diable. Peter était plutôt chic en spectre de la mort. La soirée avait bien commencée. L'humeur était joyeuse, tout le monde s'éclatait, autant avec la musique qu'avec le punch. Lily Evans, elle, était particulièrement remarquée pour son habit, euh…je ne sait pas comment vous dire ça ; Mais ça se résume en trois mots : beauté, formes, et danger. Danger de mort. Oui, vous m'aurez compris, je parle de James. Mais on va sauter ce passage, qui, je n'en doute pas, est fortement ennuyeux.

Ensuite…je n'ai pas très envie d'en venir à la suite. En fait, je ne veux pas du tout en venir à la suite…mais…je veut en venir quand même. Et puis zut ! Tant qu'on y est ! Le sujet à un nom et un prénom : Elizabeth Turner. Il ne s'agit en aucun cas des sentiments que j'éprouvait à son égard. Non. En fait…elle ne m'avait pas parler. Nan, ce n'est pas la bonne formule. La vérité, c'est qu'elle m'avait complètement ignorée ! Pas un regard, pas un signe qui aurait laissé suggéré qu'on s'étaient à jamais adressé la parole. J'en fût véritablement troublé. Je ne sait pas comment elle a fait, mais elle avait réussi à m'eviter. En beauté. Moi qui est pratiquement dur à trouver, ça l'est plus de m'eviter lorsque je me trouve dans le coin, et que je veut parler à quelqu'un. Parce que je voulais lui parler. Pour…ben, bavarder un peu. « Hey salut, ça va ? ». Nan. Je ne pouvais décidément pas engagé une conversation comme ça, c'est pourquoi à chaque fois que je la perdait de vue, j'en profitait pour trouver mes mots. Qui ne venaient jamais…j'ai fini par laisser tomber, décidant de voir si le lendemain, elle aurait changé de comportement à mon égard. Parce que, et ça me coûtait de l'avouer, j'était plutôt triste qu'elle ne me parle plus. Enfin, non, pas triste, mais j'avait l'impression qu'il y avait un vide sidéral flottant dans ma tête. Pour une soirée. Une soirée où la fille la plus toquée que j'ai jamais connue ne me parlait plus. Une soirée où la fille qui m'avait si promptement parler m'ignorait. Bref, une soirée qui n'était pas des plus amusantes à mon gout parce que Elizabeth Turner semblait m'avoir ignoré! J'en fus le premier surpris. Le premier parce qu'après, bien sûr, mes très chers amis n'ont pas manquer de remarquer tout le bordel. Je me sius encore fait taquiner, mais leur échapper est assez facile au milieu d'une foule de plus d'une centaines d'élèves.

En clair, la soirée fut assez paisible, mis à part le petit « truc » bien sûr…Sirius et James étaient les stars, comme toujours, mis en avant. Ils étaient d'une énergie à raser les pelouses, mais cela était peut-être dû aux verres réguliers du punch….moué…remarque…ils ont pas vraiment besoin de punch. En tout cas, la soirée aurait pu finir en beauté si, comme je l'ai dit, il n'y avait pas eu l'incident. Je m'explique : trouvant qu'ils ne s'amusaient pas assez, James et Sirius son allés joyeusement trouver Snape dans son coin (quand j'y pense…pauvre garçon), et ont commencés, comme leur habitude, à le charrier. Au bout du compte, il à fini par s'en aller à l'autre bout de la salle, et c'est là que j'ai vu James exposer je-ne-sait-quoi à son complice. Tandis que je les regardaient d'un œil perçant, ils m'ont gentiment secoué la main au loin. Falsificateurs…

Après quoi, ils sont sortis de la Grande Salle pendant 30 bonnes minutes. J'ai donc fini par arrêter de me préoccuper d'eux, pensant que, finalement, ils n'allaient rien faire. Grossière erreur…

J'était tranquillement assis sur un banc, tournant le dos à la table des professeurs, en train de lire un bouquin sur l'alchimie, quand une chose non identifiée me tomba en plein sur la tête, m'aveuglant. Tout en reprenant mes esprits, je m'aperçus avec une certaine réticence qu'il s'agissait d'un pantalon…et pas n'importe lequel ; celui de Severus Snape si on se référait à l'étiquette. Horrifié, j'éjectait le tissu le plus loin possible de moi, puis me retournait pour confirmer mes doutes : Saverus Snape, appartenant à la maison Slytherin, était ci-présent en train de nous offrir un superbe strip-tease.

La foule était en train de se tordre de rire, et Mcgonnagal avait l'air, non pas outrée, mais choquée. Ben, il faut dire que c'était pas courant de voir un élève se déhancher sur une table, faisant virvoleter sa chemise par-dessus sa tête. Et c'est là que j'aperçu, à un mètre de moi, Sirius et James, se maintenant, l'un et l'autre pour ne pas tomber, tellement ils riaient. Il ne faisait aucun doute que ces deux bambins étaient les responsables. J'allait m'approcher pour demander confirmation, quand j'entendit lors un cri strident de rire. Je tournait la tête pour me rendre compte que Mcgonnagal était montée sur la table en question (fortiche la vieille chouette), et essayait de faire descendre Snape de sa « scène ». Mais le truc comique était surtout que, malgré tout les efforts de la prof de métamorphose, le Slytherin refusait à tout prix de se retirer de son perchoir. Tandis qu'elle essayait de le tirer par la taille, lui s'accrochait de toutes ses forces à ce qui paraissait être une citrouille flottant dans l'air. Je ne saurait dire si c'était vraiment cela vu que, Snape avait entouré la chose de tout ses bras comme s'il s'accrochait à un doudou. Digne d'une BD molude. Tout ceci avait encore plus amusé James et Sirius, qui étaient maintenant bel et bien par terre, dos à dos, riant comme jamais.

Au final, ce fut Dumbledore qui intervint, avec un sort, et le strip-teaseur tomba comme une pierre dans un ruisseau, sur le petit tas que ses vêtements avaient formé. Il dormait…en caleçon, mais on ne peut l'en blâmer…il fut transporté à l'infirmerie (non sans mal), après quoi, Mcgonnagal s'avança vers Sirius et James, qui étaient maintenant les derniers à rire encore, toujours assis par terre, l'un contre l'autre. Elle leur demanda, le plus poliment possible, si ils étaient les auteurs de cette vilaine farce. Ils répondrent le plus innocemment du monde que non. De toute façon, il n'y avait aucune preuve.

La soirée reprit alors, non sans les rondes de sécurité des professeurs. Je ne put aller voir les deux fautifs de la honte que s'était infligée Sape ; trop occupés à danser avec toutes les filles qui étaient à leur portée de main. Sûrement pour m'échapper, vu les sourires narquois qu'ils me lançaient. Alors, je me mis à emettre les différentes possibilités de la raison du pourquoi du comment. Sortilège ? Nah, trop voyant…obligation par menace ? Non plus…potions ? Nan, trop…hé! Mais nan ! C'était possible ! J'avait un doute quand à la mixture qui aurait pu empoisonné Snape, aussi je décidai d'aller voir le contenu du verre du Slytherin.

Voyons, où avait-il déposé sa boisson déjà? Ah oui, à côté du saucisson ! Je me dirigeait donc vers la charcuterie, et aperçu enfin l'indice. Je pris le verre d'une main et l'examinait. Je senti alors quelque chose…une odeur pour le moins…bizarre…mélangant du chèvrefeuille avec de l'intestin de bouc. Seul un odorat particulièrement fin aurait pu le découvrir. Celui d'un loup-garou par exemple…bref ; je reconnu donc la chose : une potion d'inhibitions. Ou un truc dans le genre…les effets se font ressentir comme tel : se débarrasser physiquement de ses inhibitions mentales…bon, en plus clair, Snape s'est débarrasser physiquement de quelque chose qui le rongait de l'interieur : l'effecement. Toujours seul, à l'écart des autres, il aurait sans doute voulu se faire remarquer un peu plus. C'est comme ça que j'intèrprête son show…pauvre garçon.

On ne sait jamais à quoi s'attendre lorsque l'on boit une potion d'inhibitions. Les réactions peuvent être diverses. J'imagine que James et Sirius avaient essayé cela sur Snape pour voir ce qu'il avait dans l'esprit. Eh bien ils avaient pas dû être déçus !

Tandis que je reposait le verre, je senti quelque chose dans mon dos. Je n'eu pas le temps de me retourner que j'entendait déjà une voix.

« Tu joues aux détectives ? »

WOUAH ! Elle m'adressait la parole finalement ! Et c'est donc avec un demi-sourire que je me retournait pour lui faire face.

« Elizabeth…

-Remus.

-Quel plaisir de te voir en ce saint lieu, à mes côtés. »

Uh ? « quel plaisir de te voir en ce saint lieu »? Je crois que j'ai trop bu également.

« Dis-moi, tu t'es saoulé avec quoi exactement ? Me demanda le brune qui se tenait devant moi en riant.

-Pfff…je n'en sait rien moi-même, dis-je en me tourant à nouveau vers le buffet de la charcuterie pour m'appuyer dessus de mes deux bras.

-Peut-être que tu as tout simplement peur de quelque chose…me susurra alors la douce voix d'Elizabeth dans mon oreille.

Haussant un sourcil, je me retournait vivement pour…voir qu'elle avait encore une fois disparue à la vitesse de le lumière. Décidemment, c'est à n'y rien comprendre. Bah, j'avait trop mal au crâne pour délibérer la-dessus maintenant. Et c'est donc avec une importante inconscience que je pris un verre de jus de pomme traînant par là, et en bus le contenu cul sec.


Le lendemain, ce fut les rayons du soleil qui me réveillèrent ; avec un cri strident signé Sirius Black…y a des fois où les envies de meurtre pèsent vraiment sur vous. Tandis que je m'adossait contre mon oreiller le temps de reprendre contenance, je m'apercevais de la quantité impressionante de plumes dans la pièce.

« À mort Potter ! ».

Ben tiens…

« Je savait bien qu'entre nous deux, c'était à la vie, à la mort ! s'exclama James joyeusement.

-Par contre, on s'est pas passé la bague au doigt, répondis l'autre faussement triste.

-Il faudra y penser un jour…dit son pote sur le même ton.

-Faut vous faire soigner, dis-je en replongant sous mes couvertures.

-Moony ! Enfin sorti de son profond sommeil après avoir avalé un bon verre de Whisky, s'écria Sirius.

…Cétait pas du jus de pomme !

-Enfin, on t'excuse, ajouta James.

-De quoi? Fis-je.

-Laisse tomber, que dirais-tu d'aller prendre un bon petit déjeuner ?

-Pas faim, grognais-je.

-Oh fait pas ta tête de turc, dit Sirius, viens et dépêche-toi ! Peter est déjà en bas !

-J'arrive, descendez en premier, répondis-je, la tête sous l'oreiller.

-Si tu veux, mais si dans 5-10minutes, t'es pas là, on vient te chercher par la peau du cul, compris ?

-Humpf…

Deux secondes plus tard, les deux fauteurs de trouble étaient partis. Je me leva péniblement, et alla faire un tour dans la salle de bain pour dieu sait quoi. Soudainement, comme par miracle, le souvenir de mon rêve me revint en mémoire. Quelle en était la signification ? Pourquoi cela me hantait-il ? Pourquoi avait-je l'impression que j'était lié à cette mascarade ? Pfff…mieux valait laisser cela de côté. Par contre, Elizabeth me préoccupait (encore et toujours) bien plus. Tandis que je m'appuyait contre le lavbo numéro 1, j'essayait de décrypter sa phrase de l'autre soir ; peut-être que tu as tout simplement peut de quelque chose…ouais…c'était peu dire très chère. Si elle savait comme j'était terrifié…

La journée sa passa relativement bien. J'avait très vite désaoulé, vous comprendrez pourquoi ; plusieurs fois, j'avait vu Elizabeth, et j'aurait voulu aller lui demander des explications pour sa phrase pour le moins…mystérieuse mais je compris bien vite que c'était peine perdue : elle aurait refusé, comme chaque fois qu'elle me faisait le coup. J'essayait tant bien que mal de refoulé mes sentiments à son égard, si l'on peut se permettre d'appeler ça « sentiments » je n'était même pas amoureux d'elle, c'était ça le pire ! J'avait l'impression d'être un espèce de nympho qui profite de ses heures de libre pour aller jouer au coureur de jupon. C'était quelque chose de très désagréable, parce que, je ne suis pas comme ça…hein ?

Et donc, comme ce n'était pas le vrai moi, je me disait que c'était peut-être le loup en moi qui ressentait ça, mais pas le vrai moi. Ou alors c'était le vrai moi, parce qu'il fallait aussi prendre en compte que j'était un adolescent de 16 ans normalement consitiué, et qui donc aurait peut-être bien eu tendance à loucher sur quelques filles. Normal quoi. Mais là, ce n'était pas DES filles, c'était UNE fille. Donc, c'était pas normal et le loup se jouait forcément de moi. Mais alors, je n'était pas normalement constitué? N'importe quoi…vraiment.

Aujourd'hui Elizabeth est venue me voir d'elle-même. J'était en train de remonter à ma tour, quand, au détour d'un couloir, elle avait surgit devant moi dans un joyeux « salut ! ».

« Salut, répondis-je, d'un ton tout ce qu'il y avait de plus normal.

-Comment vas-tu ?

-Ben, ça peut aller…et toi ?

-Mhmm…et bien en fait, j'ai un devoir en Potions que je n'arrive pas à cerner…et comme j'ai pu voir que tu étais assez calé dans cett matière, je me demandait si tu ne pouvait pas m'aider, répondis-t-elle en se mordant la lèvre.

-Heu… »

Oui ou non ? Non ou oui ?

« Je serait ravi de t'aider. »

…j'avait pas réfléchi…

« Merci, dit-elle avec un sourire.

-Et c'est pour quand ?

-Hum, demain matin…mais je comprendrais que tu sois trop débordé ce soir.

-Nan, t'inquiète, on s'y met maintenant d'ailleurs si tu veux. »

Wooaa, c'est moi qui ai ça ? Et visiblement, Elizabeth s'en étonna également mais elle eu un petit sourire franc et me dit qu'avant elle devait mettre un peu d'ordre dans ses affaires et qu'elle me rejoindrait dans la salle commune. Elle parti à l'opposé de la tour de Griffindor tandis que moi, j'en prenait la route.

Alors que je pénétrait dans la pièce rouge et or, je vit Sirius et James assis sur un canapé, jouant une partie d'echecs version sorciers. Dès qu'ils m'aperçurent, ils me lancèrent un regard interrogateur.

« Quoi ? J'ai la cravate de travers ou quoi ?

-Juste un sourire dans le vent, dit Sirius moqueur, t'as vu ton destin ?

-Hein ? »

Je me rendis compte alors, qu'en effet, j'avait un sourire bêtement scotché sur les lèvres. Je devait avoir un tête vraiment comique parce qu'il se mettent à rire comme des bossus en renversant l'echequier.

« Alors, dis-nous play boy ce qui te rend si heureux, fit joyeusement Sirius en essayant de reprendre son calme.

-Play boy ? Pff…je suis content c'est tout…

-On avait remarqué mais, pourquoi ? Demande James encore riant.

-Heu…je sait pas…dis-je d'une toute petite voix étouffée. »

C'était vrai en plus, je savais pas pourquoi !

« Donc, soudainement, il te prend l'envie de sourire ? Se moqua Sirius qui semblait sur le point d'exploser à nouveau.

-Apparement, lui répondis James. »

Ils se regardèrent un instant, puis repartirent dans un fou rire des plus enervant.

« Bouffons, crachais-je avant de me laisser tomber dans un fauteuil. »

C'est alors que le tableau de l'entrée pivota et laissa entrer Elizabeth chargée de bon nombre de livres et de parchemin si bien que j'avait du mal à la voir entièrement.

« J'arrive, dit-elle à mon attention, à moitié étouffée par le poids.

-Ok, dis-je avec un rire. »

Elle disparut ensuite dans son dortoir. James et Sirius s'étaient arrêtés de rire et me fixaient avec curiosité.

« Alors c'est elle qui t'as encore mis dans cet état, lâcha Sirius avec un sourire.

-Mais nan. Je dois juste l'aider pour un devoir.

-Et ça te met heureux, fit très innocemment James.

-Mais non ! Enfin, je veut dire, ça me fait plaisir de l'aider, mais je ne souriait pas pour ça tout à l'heure.

-Alors qu'elle en était la raison ?

-Eh bien, je pensait au cours de métamorphose d'aujourd'hui, les animagus, et je ressassait tout ce que Peter et vous deux avait fait pour moi. C'est tout, d'ailleurs je vous remercie encore une fois, vraiment, finis-je sur un ton dégagé tout en prenant un livre qui traînait par là. »

Il y eu un silence d'environ une minute, lorsque je décidait de relever la tête de mon bouquin. Sirius me fixait d'un air suspicieux en levant un sourcil et James était tout simplement bouche bée.

« Mhmm…mouais. On va dire qu'on te crois, même si tu nous remercie pour la enième fois environ...

-Et puis, ajouta James d'un air naturel, on voit pas pourquoi tu nous mentirais. »

Fourbes. Ils essayaient de me faire culpabiliser pour que je leur dise la vérité. Fichtre, je ne la connaissait pas moi-même ! C'était perdu d'avance.

-Allez, moi je vais monter dormir, dit alors Sirius en se levant.

-Je te rejoint, reprit James, d'autant plus qu'Elizabeth va bientôt arriver… »

C'est quoi ce sous-entendu de mémé? Imbécile.

Sirius approuva tout aussi bêtement et ils se dirigèrent vers le dortoir et rencontrèrent Elizabeth qu'ils saluèrent. Cellec-ci se dirigea vers moi, s'assis sur le canapé, et sorti ses affaires de son sac.

« Bon, voilà, en fait c'est avec la potion d'inhibition…tu sais, on doit rédiger tout un parchemin la-dessus mais…je ne comprend pas vraiment en quoi elle consiste…faut dire que c'est pas ma tasse de thé, finit-elle avec un sourire.

-Ah, eh bien…c'est psychologique. En fait, la potion montre ce que l'on ressent en quelque sorte, par exemple : admettons que tu es timide, mais tu voudrais te montrer bien plus au monde. Seulement tu n'ose pas. La potion t'y oblige physiquement. Et c'est parfois très humiliant…

-Donc, la potion ne te debarasse pas de tes inhibitions à proprement parlé?

-Non, seulement les inhibitions psychologiques, c'est d'ailleurs parfois bien plus ridiculisant que tes inhibitions physique.

-Comme ce cher Sape ?

-…

-Te bile pas, je sait que ce sont James et Sirius qui ont fait le coup, dit-elle avec un sourire.

-Humpf…je m'en serait bien passé. Heureusement que Dumbledore l'a maîtrisé avant qu'il n'enlève son caleçon ! »

Elle éclata de rire, puis finalement je ne put me retenir et me joignit également à elle. Parce que, quand on y pense, on aime se foutre de la poire de Snape parfois. Enfin, en ce qui me concerne. James et Sirius, eux, ne se gènent pas pour le ridiculiser lorsqu'ils en ont l'occasion. D'ailleurs…je sentis soudainement une odeur. Non. Des odeurs. Quelqu'un était dans la pièce, enfin, plusieurs personnes. Je m'immobilisait, et regardait tout autour de moi. Personne. Et alors je compris ; c'était l'odeur de mes chers compagnons, censés allés se coucher. Sous la cape d'invisibilité bien sûr. Mais ils ne me foutrons donc jamais la paix ! Heureusement que Peter est moins curieux. « ça ne me regarde pas » qu'il avait dit lorsque Sirius et James étaient encore à parler sur moi et Elizabeth. Brave petit. Toujours est-il qu'ils étaient là! Je ne pouvait décement pas continuer à parler comme si de rien n'était.

« Tu vas bien ?

-Hein ? Oui…oui…je rêvassait.

-J'ai remarqué que c'était assez fréquent d'ailleurs… »

Je haussait les épaules. Franchement, je n'était pas du tout à l'aise. Les savoir à quelques mètres de moi…rââââh !

« Bien, merci pour la potion, je vais aller rédiger tout cela dans mon dortoir, dit Elizabeth en se levant. »

C'est une sage décision.

« Oui c'est….d'accord, moi je vais rester un petit peu (on devine pourquoi). A demain…

-Oui…à demain, fit-elle d'un air dégager avant de tourner les talons et de s'en aller à ses appartements. »

Je ne put m'empêcher de la regarder monter les étages. Soudainement, elle s'arrêta dans la marche d'escalier, et me toisa intensément comme un prédateur observe sa proie. Et je soutint son regard tout aussi fortement. C'est alors qu'elle sembla reprendre contenance et moi aussi. Elle poursuivit rapidement son chemin et claqua la porte. Je restait sur le cul comme on dit ! Et je repris alors conscience.

« Vous pouvez sortir de sous cette cape vous savez !

-On n'arrivera jamais à te tromper, dit la voix de James en enlevant la cape laissant le voir ainsi que Sirius.

-Jamais je confirme, dis-je mécontent, et maintenant, expliquez-moi ce que vous foutez ici !

-Calme Moony, dit Sirius, on voulait juste savoir de quoi retournait la situation…

-Ah ouais ? Fit-je hargneux, si je vous explique toute l'ampleur de la chose, vous ne comprendrez pas.

-Essaie, dit James. »

Je fit un peu le capricieux, mais leur demanda finalement de s'asseoir. Je pris une grande, très grande inspiration et finit par tout leur raconter, de A à Z. Mon attirance, le rendez-vous, ces attitudes bizarres, enfin, sauf celles que je jugeai préférable de ne rien dire comme sa gentille phrase lors de la soirée. Je ne leur fit pas non plus part de mon ressentiment envers moi-même en ce qui concernait ma lycanthropie…ne dit-on pas que la plus grande des sagesses est le silence ?

« On comprend mieux maintenant, dit Sirius lorsque j'eut terminer, cette fille est…

-…

-…

-C'est impossible de la califier, dis-je, elle est dure à cerner.

-C'est peut-être bien pour ça que…enfin, tu vois.

-Je sait pas…je sait plus…

-Personne ne sait rien mon loulou, fit faussement triste, Sirius en me posant une main sur l'épaule.

-Allez, ça ira tu verras, d'ailleurs, vous entendez plutôt bien non ? Je suis sûr que vous serez très bon amis.

-Mouais…si tu le dit…

-Mais oui ! Allez, pour le moment, il faut aller se coucher.

-C'est que tu deviendrais sage toi ! S'écria alors Sirius au bord du choc.

-En fait, c'est juste que je me suis aperçu que certaines choses doivent être limités. Mais il est pas question d'arrêter les blagues pour autant : Et demain, c'est reparti pour une expédition !

-Tape-là mon frère !

Ils se firent un tape m'en cinq, rigolant joyeusement. On pouvait vraiment dire qu'ils étaient frère ces deux-là. On les qualifieraient de meilleurs amis du monde ! Toujours fourrés ensemble, je ne voyait pas ce qui aurait pu les opposés l'un à l'autre un jour. C'était une chance d'avoir de tels gars pour amis. Aussi une malédiction mais…on fait avec !

Avec Peter, ils ont vraiment fait ce que l'on pourrait appeler un miracle. Beaucoup voit leurs défauts mais pas assez leurs qualité, et ça c'est vraiment dommage…

« James, Sirius…merci… »