Note de l'auteur : Bon, alors là je lance un appel au secours. J'ai fait une découverte récemment. Alors que je me baladait par hasard sur la site, j'ai visité la bio de quelqu'un et, par curiosité, j'ai découvert dans ses fics favorites la mienne. Mais jamais je n'ai eu de rewiews de sa part. Alors j'en convient que certaines personnes lisent ma fic sans rewiewer. Hinhin. Je proteste ! C'est pourquoi je demande à tous ceux qui ne laissent pas de rewiews d'en laisser. Pourquoi ? Tout simplement pour savoir au moins qu'on est lu. Ceci m'agace franchement, ça m'encouragerait bien plus si vous laissiez des rewiews. Au moins pour signaler que vous la lisez. C'est frustrant, sincèrement...quelques petits mots au minimum, c'est tout ce que je demande. Vous voyez, un truc du genre "Ouhou ! Je lis ta fic moi, je l'aime bien". Après, j'aimerait savoir pourquoi bien entendu...mais déjà, montrez-moi que vous existez. Ce geste ne prendra que quelques minutes, s'il-vous-plaiiiiiiiiiit ! Merci d'avance,

Ccilia7.

Ps : étant donné que je ne connait pas la date exacte de l'époque des Maraudeurs, je l'ai située à 1975.

RAR :

CyCyLupin : Mdr. Il a les sens très developpés alors il pourrait identifer n'importe quel parfum. Ben oui, pour James et Sirius, en fait, je leur prévoit également quelque chose d'autre...mais d'un peu plus sérieux. Et pour Elizabeth, heu...oui je sait qu'elle peut paraître tarée, mais elle va moins te le paraître dans ce chapitre-ci (du moins je l'espère, glups, parce qu'elle ne l'ai pas du tout.). Néanmoins, je peut comprendre que tu te pose des questions, lol.Au fait, excuse-moi de ne pas encore avoir fini de lire ta fic, je suis prise partout, et on me demandede lire les fics de tout le monde, lol mais je me rattraperait. Mais ça risque de prendre du temps, bouhouhou...à bientôt.Bzou.

Afroty : Laisse-moi deviner : tu lisais ma fic sans laisser de rewiews ? Ben, tu sais, ça me fait plaisir que tu en ai laissé une, ça m'indique que tu la lis...enfin, reporte-toi plutôt à ma note. Et merci beaucoup, heureuse de t'avoir pemis de rire, lol. Bzou.

Polin' : Pauline, ma tite puce ! Tu me fait énormément plaisir. Heureuse que le strip-tease t'es plu, lol. Et t'en fait pas pour les deux autres...bientôt va. Bzou.

Chapitre 5 : La vie est imprévisible.

Vraiment, la vie est parfois bien étrange…on peut avoir quelques fois des surprises et d'autres fois…bref. Il est des jours où on espère avoir la paix. C'est ainsi que les choses avaient commencées. Mais j'ai oublié un point important. Un point qui m'en a fait voir de toutes les couleurs, hé hé, mais qui m'a aussi aidé. Je n'en ai pas encore parlé, mais je ne peut pas rester muet. Tout d'abord, il faut savoir que James avait une cousine. Elle était également à Griffindor. Durant toute ma scolarité, elle est celle qui m'a sûrement le plus aidé avec Elizabeth. En fait, elle m'a vraiment beaucoup aidé tout court. Elle s'appelait Katherine. Katherine Parker.

Et cette fille était plutôt siphonnée… je veut dire, c'était quelqu'un de très…dynamique. Toujours joyeuse, ou en train de raconter des conneries. Avec Sirius, ils s'éclataient bien ensemble, et c'était peu dire ; Katherine n'était pas toujours avec nous, le plus souvent, elle se baladait seule, ou avec une ou deux copines. C'était quelqu'un d'assez solitaire, mais ça ne l'empêchait pas de l'ouvrir ; elle n'avait pas le moins du monde sa langue dans sa poche. Dieu sait combien elle en avait payé les pots cassés. Il faut aussi savoir qu'elle avait un talent fou pour le dessin, d'ailleurs, moi et les autres Maraudeurs étions ses sujets préférés. Elle avait au moins trente dessins de nous, et vraiment très réaliste.

Au départ, on ne s'étaient pas aperçu de cela. Ce n'est qu'en 4ème année que nous l'avons découvert alors que Sirius la poursuivait à travers le parc pour s'être pris de sa part un très beau coup dans le ventre (une simple plaisanterie…hum) ; bref, un de ses croquis est tombé de sa poche et Sirius a hurlé « nous sommes des modèles ! ». Ensuite, elle avait passé la plus grande partie du reste de l'après-midi sur son dos a essayer de récupérer son dessin. Si, si, c'est la vérité, elle était très acrobatique, elle savait parfaitement se battre d'ailleurs ; c'est Sirius qui en était la preuve vivante…

Ensuite, il est important de préciser que Katherine était généreuse. Enfin, ça dépendait en fait. Elle avait beau être une fille complètement loufoque, elle n'en était pas moins très orgueilleuse et caractérielle à ses heures. Quant à moi, je l'aimait beaucoup. Elle a découvert mon secret en 3ème année, un an après que James, Sirius et Peter l'ai découvert eux-mêmes. Elle a été très gentille, et a tout fait pour m'aider, mais n'a pas, comme les trois autres, décidé de devenir un animagi. D'abord parce qu'elle considère que ce serait trop ; et que elle n'était pas une amie comme l'étaient Sirius et compagnie…et puis ensuite, c'est moi qui n'avait pas voulu. Pour ne pas lui faire de tort.

Je me rappelle le soir où nous avons éclaircis tout cela. J'était seul avec elle dans la Salle Commune ; nous avons beaucoup parlé ce soir-là…je me rappelle ses paroles a un moment…

« personne ne choisi certaines choses. Elles arrivent et il faut les accepter comme elles viennent. Tu ne changera pas ce que tu es, mais crois bien que tu n'est pas seul. Et je le prend très bien. » Certes, elle me soutenait, mais mon opinion sur moi-même n'avait pas vraiment changée pour autant.

« Hey ! Remuuuus !

-Kath.

-Comment va ?

-On fait aller…et toi ?

-Idem ! Et les autres ? Ils ont bien dû s'amuser en ridiculisant Snape. Personne ne peut dire qu'ils n'y sont pour rien dans l'histoire…mais tu n'y a pas participer à mon avis. Je me trompe ?

-Non, je pense que ce genre de plaisanterie est tout de même exagéré.

-C'est ce que je pense aussi…quoique je me fous pas mal de la vie de Snape.

-Tout le monde se fous de la vie de Snape. »

Nous riâmes un instant de ce pauvre Slytherin abandonné, tout en nous dirigeant vers la bibliothèque. Nous entrâmes en silence et nous asseyâmes dans un coin isolé.

« Alors, comment se passe…ta vie ? »

Je suis lança un regard interrogateur. Elle avait parlé sur un ton hésitant, presque désintéressé.

« Ok, me dit-elle, Sirius et James m'ont parlé de la nouvelle et ta relation avec elle ; enfin, si on peut appellé ça « relation », ils ne m'ont pas dit grand-chose à part que tu coinces un peu.

-Hmpf…mais il ne se passe rien, elle est un peu étrange c'est tout !

-Vraiment ? C'est pas ce que j'ai cru voir.

-Pardon ?

-Laisse tomber. Je pourrais la dessiner à l'occasion.

-D'où vient cette manie de toujours vouloir tout dessiner ?

-Ne change pas de sujet veux-tu ?

-J'aurait essayé…

-Bien, je ne t'obligerait pas à m'en parler mais juste pour te dire que si tu veux me parler de quelque chose par rapport à ça, je suis toute ouïe. Je te dis ça parce que, je connaît la délicatesse de James et Sirius…

-Oui t'as raison, fis-je en riant, je n'y manquerait pas.

-Bien, mais j'aimerait aussi en revenir à Snape…

-Snape ?

-Oui…je sait qu'il n'a pas beaucoup d'estime vis-à-vis des autres mais néanmoins, je ne peut m'empêcher de penser à tout ce qu'il subit. Il semble tellement malheureux. Et toi aussi tu aurais dû t'en apercevoir et… »

Elle s'interrompit. Sûrement à cause de la tête que je devais tirer. Oui je savais ce qu'il ressentais…et quand bien même. Tellement de haine et de souffrance.

« Par ceci, j'en conclu que tu penses également comme moi…parle-moi de lui… »

Je soupirait un bref instant.

« Severus Snape, se sent depuis ses premiers jours ici, isolé ; il n'a jamais eu d'amis, et Dieu seul sait pourquoi…les tourments de sa vie l'emprisonne dans un monde noir où tout n'est que misère et destruction. Et pourtant, personne ne s'en aperçoit. À part moi…et je n'ai jamais rien fait…ce n'est que l'année dernière que je me suis à peu prêt réveillé.J'ai empêché James de commettre LA faute.

-Je m'en souvient…j'ai été véritablement dégoûtée par son comportement à lui et Sirius également.

-Oui mais l'erreur est humaine, il ne faut pas juger uniquement une personne sur les erreurs du passé.

-Ce n'est pas ce que je fait…sinon, je ne serait pas là à te parler encore…maintenant que je sait. Je t'aurait littéralement expulsé de ma vie.

-Oui c'est vrai…

-…pourquoi tu n'as jamais eu le cran de stopper James et Sirius quand ils dépassaient les limites avec lui ? Mis à part l'épisode de l'année dernière…

-Peut-être…parce que…j'ai peur…je n'ose pas les contredires, avec Peter, ils m'ont apportés beaucoup.

-Je m'en serait douté…nous en reparlerons ! J'ai cours. À plus tard. »

Elle pris ses affaires et partit d'un trait. Je restait un instant planté sur ma chaise, puis me leva à mon tour, et me dirigea vers le prochain cours. Étrange la vie…je vous le dis.


# UNE ATTAQUE A PRE-AU-LARD.

Hier soir, à 21 h 00 précise, un couple de jeunes personnes a été sauvagement agressé par quelque chose ressemblant à un canidé, selon quelques témoins. Mais il faisait trop nuit pour en tenir réellement compte. Cependant, l'examination des corps est formelle : la créature qui a agressée les deux pauvres innocents est sans aucun doute une créature très puissante. Une grande morsure dans le cou de la jeune femme a été décelée et une longe griffure sur le torse de l'homme nous laisse à supposer que la chose pourrait être la célèbre Bête du Gevaudan, mythe qui, nous pensons, existerait. Elle aurait ainsi remonter la Lozère jusqu'à nous ; cependant, nous ne connaissons pas la raison. Espérons que le ministère règlera bientôt cette sombre affaire.#

Tel était l'article qui faisait la une de La Gazette du Sorcier ce matin-là du 5 Novembre 1975. Je ne savait vraiment pas quoi en penser. Mais une chose était sûre : ce n'était certainement pas la Bête du Gevaudan qui avait fait ça.

« Non, ce n'est qu'un prétexte, me répondis une voix. »

J'avait apparement pensé à voix haute…je relevait la tête vers la personne qui avait parlé. Bien que je savait pertinemment qui c'était.

-Expliques-toi Katherine, incita Sirius à côté de moi face à elle.

-Croyez-vous réellement au mythe de la Bête du Gevaudan ?se moqua-t-elle, tandis que la plupart des Griffindor attablé tout autour étaient suspendus à ses lèvres. C'est une invention. Moi ce que j'en dit c'est que…c'est un loup-garou qui a fait cela.

-Quoi ! Dis-je au comble de l'évanouissement.

-Comment peux-tu être aussi sûre de toi ! Fis Hélèna Kowlaski, une élève de 7ème année.

-Il n'y a qu'a voir la description des corps ! Morsure, griffure…

-Les chats aussi mordent et griffent et pourtant on ne les traitent pas d'assassins !

-Une minute, fis alors la voix d'Elizabeth. Il y a quelque chose qui ne colle pas. »

Tout le monde se tourna vers elle.

« Hier, ce n'était pas la pleine lune.

-C'est vrai, intervint James, il est impossible que ce soit donc un loup-garou qui ai fait ça.

-J'y ai pensé justement, dit Katherine. C'est pas si impossible que ça en fait…

Tout le monde se tourna vers elle, moi le premier.

-Je te demande pardon ! S'écria Elizabeth.

-Oui…au risque de paraître pour une dingue, je pense..que…il existe plusieurs races disons…de loup-garou. »

Silence total. Je sentis mon cœur tomber jusqu'en bas de mon estomac. Que signifiait donc tout ceci ? Elle devait se foutre de nous, c'était impossible.

« Dis-moi que c'est une blague, fis-je alors, tu ne pense tout de même pas…

-Selon certains dires, il existerait une race de loup-garou qui…enfin, dont le pouvoir de la lune ne les affecterait plus…qu'ils…pourraient se transformer à volonté.

-Foutaises, cria presque Sirius, tu te fous du monde !

-Attendez ! »

De nouveau, tout le monde se tourna vers Elizabeth.

« C'est peut-être pas si stupide que cela…en fait, c'est même presque une certitude. »

Sirius voulu à nouveau protester mais elle le fit taire d'un geste ; puis elle se tourna vers Katherine.

« Laisse-moi deviner…tu ne ferait pas le lien avec le carnage qui aurait eu lieu il y a de cela 15 ans maintenant ?

-Effectivement, répondit Katherine.

-Quoi ? Quelle histoire ! s'emporta Sirius.

-Celle qui a fait un vrai remue-ménage alors que tu portais encore des couches.

-…

-En 1960, repris Katherine, plusieurs personnes étaient agressées aux villages voisins de Hogwarts. Toutes les descriptions de la créature fautive était identifiée comme étant celle du loup-garou. Seulement, ce n'était pas que lors des pleines lunes. Alors ont a abandonné cette hypothèse. Mais il y eu beaucoup de dires selon lesquels une des créatures s'était transformée en homme…

-C'est stupide, dit alors Peter, pourquoi le Ministère cacherait-il cela au peuple ?

-Pour la simple et bonne raison que ça aurait déclenché une grosse vague de terreur et de remue-ménage, répondit Elizabeth calmement. Tu imagine voir la une du journal avec en gros titre : « Nouvelle espèce de loup-garou » ! C'est tout bonnement impensable pour le Ministère, et ils ont préférés étouffer l'affaire pour ne pas avoir a donner d'explications puisque eux-même ne savaient pas de quoi ils en retournaient. Cela dit, ce n'a toujours été qu'une rumeur…aucun document ne la confirme. On pourrait donc facilement la qualifier de…mythe.

-Bon alors la conversation est close, fis Sirius en attrapant le journal et le fourrant dans sa poche. Ce n'était que l'attaque d'une bête quelconque et les choses vont sûrement s'arragner, en fait j'en suis presque persuadé. »

Mouais…je ne savait pas trop bien réagir face à cela. J'était plutôt secoué mais je décidait malgré tout de laisser ceci de côté. Après tout, on ne savait vraiment rien du tout. Si ça se trouve, c'était un tueur fou…………qui griffait et mordait ses victimes. Brrrrr…n'importe quoi. C'est dans ses moments-là qu'on se demande se qu'on fous sur Terre et pourquoi. Question existentielle, masi est-ce que tout le monde se la posait ?

« Remus ? »

Peut-être…

« Huhum..oui Elizabeth ?

-Tu vas bien ? Me demanda-t-ele en me regardant d'un œil critique.

-Hum…oui, pourquoi ?

-Oh non rien…tu m'as juste l'air un peu…dans la lune, acheva-t-elle avec un sourire joyeux. »

Je rit puis me tourna vers les autres tables. Bien évidemment, tous étaient attablés autour d'un autre exemplaire de la Gazette. Je soupira et mes yeux se perdirent dans le vague…sur un point invisible de l'espace-temps. Mon cerveau se mit à fonctionner à toute vitesse, et plusieurs flashs me vinrent alors. Ceux qui correspondaient au rêve que j'avait fait lors de la dernière pleine lune. Je me pris la tête entre les mains tellement elle me faisait mal. Ce qui n'échappa guère à une certaine brunette…

« Hum…finalement, tu n'as pas l'air d'aller si bien que cela, fis Elizabeth suspicieusement.

-Si je t'assure.

-Des fois tu ne sait pas mentir, se moqua-t-elle, allez viens.

-Hein !

-Viens te dis-je. »

Elle me pris par le poignet et m'entraîna alors hors de la Grande Salle, pour me traîner de force jusqu'à une salle de classe vide. Elle m'obligea à m'asseoir en indien sur la table du professeur puis elle s'installa en face de moi.

-Uh ?

-C'est quelque chose que j'ai appris dans un village pache. Ou indien autrement dit. C'est une sorte de rituel pour apaiser toute douleur, physique ou morale. En général, ça marche plutôt bien. Prends mes mains… »

Un peu hésitant au début, je me laissa finalement faire et posa mes mains sur les siennes. Elles étaient douces et je ne sait pourquoi, ce contact me fit un peu peur…une peur que je laissa de côté.

« Ferme les yeux… »

Je m'executa donc et attendit.

« Vide ton esprit…dis-toi que tu es léger…que rien ne peut t'atteindre. Laisse ta vois intérieure te guider. Elle te dictera tes actes et tes pensées. Elle vit en toi, comme une flamme. Fait-en ta force…concentre-toi sur tes sentiments les plus enfouis, les plus secrets…et écoute. »

Tandis que le temps passait, j'eu un frisson soudainainement. Elizabeth me dit de ne pas m'en faire…d'écouter. Puis, effectivement, il me sembla entendre des murmures…faibles mais présents. Et je sentit toute peur, tout peine, ou tout mal s'envoler de moi comme un claquement de doigts…Elizabeth resserra la pression sur mes mains.

« Tu les entend ?

-Oui…c'est…, dis-je d'une voix doucereuse

-Je sait, répondit Elizabeth sur le même ton. Laisse-les s'insinuer encore plus en toi. »

Plusieurs minutes passèrent ainsi, sans que l'un de nous ne prononce aucun mot. En l'espace d'un instant, je m'était senti bien mieux ; et les images que j'avait eu me sortirent complètement de l'esprit, alors qu'Elizabeth exerçait toujours se pression sur mes mains…


« Oh Roméoooo…pourquoi es-tu Roméo ? »

Voilà près d'une demi-heure que Sirius et James nous font un remake de Roméo et Juliette, la célèbre pièce de théâtre de William Shakespeare, dans le dortoir des garçons de 6ème année de Gryffindor.

« Mais pourquoi diable leur as-tu prêté ton bouquin, Katherine ?

-Va savoir, répondit la concernée. Je m'en veut déjà bien…

-Au moins ils s'éclatent, dit Peter, las. »

Il faut dire que c'était plutôt assomant, mais malgré tout hilarnt de les entendre se dire des jolis mots d'amour.

« Ô fleur délicate de Romarin, fit James en battant des paupières, me feras-tu l'honneur de me laissez guider jusqu'à ta chambre ?

-Je ne saurait te dire non, répondit Sirius d'une voix exagérément haut perchée.

-Tiens-toi bien clé de mon cœur, j'arrive, dit l'autre en feignant de monter sur une corde imaginaire. »

-Ooooooooooooh… »

Pas mal les roucoulements. Même si ça manque de féminité, mouarf ! Non, sincèrement, c'est quand même tordant. On se refait pas…

« Le bisou ! Le bisou ! Le bisou !

-Certainement très chère, répondit Sirius à Katherine, toujours de sa voix haut perchée. »

Il se dirigea vers Katherine, qui comprit, alors qu'il n'était plus qu'à un mètre d'elle. Elle sauta par-dessus sa chaise en criant.

« Allez, un gros poutou bien baveux, cria également Sirius en la poursuivant à travers la pièce.

-NAOOOOOOOOONNNNNN ! »

Nous étions tous morts de rire. Il aurait fallu voir quand même le tableau, digne d'une BD moldue, je le dit. Ils montèrent même sur les lits.


C'était le lendemain matin de la parution de la gazette. Les vacances avaient commencées le premier Novembre, c'est-à-dire le jour d'Halloween quoi…la neige avait déjà commencée à tomber sur la région et je partagais parfois quelques batailles de petites boules avec Peter, James, et Sirius, mais j'était la majeure partie du temps à la bibliothèque. Ce jour-ci, pourtant, j'avait les neurones trop embrumées pour travailler sur quoi que ce fut. Allez savoir pourquoi….

« J'ai pensé à un truc.

-Pardon ! Toi, tu penses Sirius ?

-Très drôle Porc-epic. Sache que je sait parfois être sérieux, regarde bien mon visage, ai-je l'air d'un illuminé humoristique ! »

James observa un instant son ami avant de dire :

« Excusez-moi, il faut que je lave mes lunettes.

-Va donc, va donc, fit Sirius avec un geste de la main désintéressé.

-Si tu nous disait plutôt de quoi il en retroune, suggéra Katherine.

-Eh bien, vous n'avez jamais pensé que les animaux pourraient nous surpasser niveau population ?

-Uh ? »

Plusieurs regards de la table des Gryffindor se tournèrent vers Sirius affichant un air déboussolé.

« Eh bien quoi !

-Pour une fois qu'il parle d'autre chose que des coups qu'il prépare…dit Katherine en posant ses couverts. Mais bon, il n'a pas tout à fait tort.

-Et quel genre d'animal pourraient nous surpasser ? Demanda vaguement Peter. »

Katherine le regarda fixement puis…

« Les rats, mon ami…les rats ! »

Fou rire de la part de James, Sirius, et moi.

« Arrêtez, c'est la vérité !

-On…n'en…doute p…pas, réussi à articuler Sirius tant il se tordait de rire.

-L'invasion a déjà commencée, sécria James tout aussi hilare.

-Hey ! Fit Peter. »

Nouveau fou rire. Personne ne compris à part moi et les quatre autres, mais il s'en retournèrent bien vite à leur poulet. Et sous le regard assassin de Katherine, nous nous arrêtâmes finalement de rire (avec beaucoup de peine cela étant…) et tendions l'oreille.

« Bien…vous savez sans doute qu'il existe pas mal de rats sur Terre ?

-Hihi…oui.

-Sirius…

-Excuse-moi…continue.

-Oui donc, les rats sont assez nombreux, autant que les humains.

-Quoi !

-Oui. Ou un peut moins mais le nombre est quasi pareil.

-Ils auraient pris le pouvoir sur nous depuis longtemps si c'était le cas.

-Pas s'ils n'y ont pas pensés.

-Ils sont trop bête pour ça, dit philosophiquement James. »

Et c'était reparti pour une crise de rire parmi le « Hey ! » sourd de Peter. En matière de conversation inutile, je croit que la palme revient souvent à Sirius et Katherine.

« Et niveau humanitaire ? Demandais-je l'air de rien.

-Les chintoks ! »

Et voilà…comment ne pas rire lorsque l'un des dit chintoks se tourne vers nous, outré par un tel propos.

« Hihi…hum…désolée, s'excuse maladroitement Katherine. Ce n'était pas méchant…ajouta-elle avec un sourire. »

Vexé malgré tout, le « chintok » s'en retourna vers son assiète, rouge comme une écrevisse.

« Je disait…dans environ une cinquantaine d'années, les chinois nous auront tous battus.

-Vive le jaune !

-Et vive l'abrutisme…

-Bonjour à toi aussi Turner, répondit Sirius d'un air innocent. »

Elizabeth s'assit non loin de Katherine et commença à bavarder avec Lily Evans. D'ailleurs…

« Hey ! Evans ! Tu n'en à pas marre de sucer le cerveau des autres avec ton incroyable intelligence ? Lâcha ironiquement James.

-Et toi tu n'en à pas marre de l'ouvrir sans cesse ?

-Pas si c'est pour tes beaux yeux…

-…

-Allo la Terre, j'appelle la fleur de lys !

-Ve te faire voir !

-Avec toi alors. »

Rouge comme une pivoine, Lily Evans se leva et sortit le plus vite possible de la Grande Salle.

« Je l'aurait, affirma James avec un sourire.

-Oui bien, en attendant, c'est pas demain la veille qu'on l'entendra crier ton prénom dans son sommeil. D'une voix sensuelle il en convient selon tes désires.

-Dit tout de suite que je suis un pervers !

-D'accord : t'es un pervers. Vous m'excuserez, mais je doit y aller, à plus. Et toi, ajouta-telle à l'adresse de Sirius, Don Juan, ne brise pas trop de cœurs aujourd'hui…

-Roméo.

-Pardon !

-Je suis Roméo, fit-il sur un ton de gamin.

-…si ça peut te faire plaisir…à plus tard tout le monde. »

Sur ce, elle se leva à son tour, et quitta la Grande Salle…laissant un grand vide entre moi et Elizabeth de 3 places au moins…

« Lizzie ! S'exclama Sirius. Pourquoi ne te joindrais-tu pas à nous ?

-Heu…Lizzie ? C'est pas mal…

-Et oui je sait, c'est moi ! Alors maintenant, vient donc t'installer à côté de Mumus, je t'assure qu'il ne mord pas (hum, hum) mais tu dois déjà le savoir, ajouta-t-il d'un œil brillant.

-Mhm…pourquoi pas ? »

Elle vint donc se placer à mes côtés sous le grand sourire de Sirius. Je te déteste ! Je te déteste ! Je te déteste !

« Alors, raconte-nous ta vie.

-Elle n'en est que trop courte…pourquoi pas la tienne ?

-Les potins vont vite à mon propos…

-J'ai remarqué.

-Et c'est toi la nouvelle ! À toi de commencer !

-Il n'y a pas grand-chose à en dire…je suis…tout ce qu'il y a de plus normal.

-Moui…c'est ça, et moi je suis Cendrillon ! Allons, parle.

-Eh bien, j'ai vécu comme tout le monde je suppose…dans une bonne famille. Je suis née en Californie, mes parents sont sorciers mais exercent un travail moldu.

-Pas de frères ou de sœurs ?

-Heu… »

Elizabeth me jeta un regard en coin avant de finalement lâcher dans un souffle…

« Nan, heu…fille unique. »

Elle n'avait pas envie d'en parler. C'était normal. Et à première vu, il n'y a qu'à moi seulement qu'elle en avait parlé. Uniquement moi…(quelle taille la tête monsieur ?) moi qu'elle connaissait à peine depuis quelques mois…

« D'accord, alors que dirais-tu de venir ce soir dans le parc près du grand chêne ? On y va souvent tout les quatre et il y aura Katherine également. Cela nous permettrait de faire plus ample connaissance, proposa Sirius. »

Comme c'était gentil. Je te déteste ! Je te déteste ! Je déteste ! Je te déteste !

« Je ne voit aucune raison de refuser, admit Elizabeth.

-Exactement, fit Sirius. Ce soir, 19 h 00. On doit aller en cours maintenant. Debout tout le monde ! »

Nous nous dépêchâmes de sortir de la Grande Salle pour nous diriger vers l'horrible cachot où notre professeur de potions donnait ses cours. Nous repérâmes Katherine rapidement dans la salle et allions la rejoindre immédiatement, tandis qu'Elizabeth s'en retournait vers ses propres amis et que Sirius avait à nouveau un grand sourire à s'en écorcher les lèvres. Je te déteste ! Je te déteste ! Je te déteste ! Je te déteste !


À 19 h 00 précise ce soir, nous étions déjà là tout les 4. Il ne manquait plus que Katherine et Elizabeth à l'appel. Sirius s'en impatientait déjà.

« Mais que font-elles !

-Calme, Padfoot, dit James, elle vont arriver.

-En attendant, tu ne voudrait pas nous montrer ta dernière trouvaille ? Proposa Peter. »

Sirius nous avait en effet parlé d'une quelconque découverte d'il y avait quelques jours.

« Ah oui ! Eh bien, c'est une perle ! La crème des crèmes. En fait, il s'agit d'une salle.

-Une salle ?

-Ouais Prongs, un superbe salle !

-Meuh…et t'es parti à l'aventure sans moi ?

-En fait, j'été en retenue…

-Tu veux dire que tu t'es baladé pendant ta retenue ?

-Hum…oui…mais là n'est pas la question. Voilà, bref ; la salle se situe au dernier étage de l'aile ouest.

-Et à quoi elle ressemble ?

-A toutes les autres salles normales sauf que !

-Sauf que ?

-Elle a la particuliarité d'être... invisible.

-Hein ?

-En fait, pour qu'elle nous apparaisse, il faut appuyer sur trois pierres en même temps qui se trouvent dans le mur.

-Comment se fait-il que tu aies appuyer sur trois pierres en même temps ?

-Faut pas chercher à comprendre, fit soudain une voix derrière nous. C'est Sirius alors moi, perso, ça ne m'étonne pas vraiment.

-Ma petite Kath, sache seulement que je te souhaite les pires atrocités de l'Enfer, répondit le concerné.

-Moi aussi je t'aime…de quoi parliez-vous ?

-D'une salle qui, selon Sirius, serait une bénédiction, répondit Peter.

-Ooooh, je voit ; et qu'à-t-elle de si particulié pour être ainsi qualifiée ?

-Personne ne peut la voir, c'est à cela que je faisait référence avant que tu n'arrive : elle ne peut s'ouvrir que lorsque l'on appuie sur trois pierres précises du mur.

-Et, par le plus grand des hasards, tu as pressé cet « interrupteur » ?

-C'est la vie ! N'est pas Sirius qui veut !

-Tu m'étonne…

-Quoi !

-Rien, rien…marmonna Katherine.

-Tiens, Elizabeth arrive, dis-je soudainement pour couper court à une nouvelle dispute sur le point d'exploser. Je vais…l'accueillir. »

Sur ce, je me levait précipitamment et marcha droit vers Elizabeth tout en entendant un petit « 'pouvez pas la mettre en veilleuse des fois ! ».

« Heu…

-Salut, fis-je vivementen me plantant devant elle.

-Salut… »

Silence……………………….

« Heu…tu sais, Sirius et Katherine…ils s'engueulent souvent…faut pas faire attention dans ces cas-là, dis-je avec un demi-sourire gêné.

-Oh…bien sûr. Ne t'en fait pas…ça ira…fit-elle en acquiescant d'un geste de la tête.

-Hey vous deux ! nous cria soudain la voix de Sirius. Vous attendez qu'il pleuve ou quoi !

-On arrive ! Bon, vient, il ne faut pas faire attendre monseigneur, dis-je en roulant des yeux. »

Elle rit. Joli rire que voilà d'ailleurs…mhm…

« Aaaah, enfin…

-Ça va ? Demanda James avec un gentil sourire.

-Très bien, merci, répondit-elle sur le même ton.

-On a pas beaucoup eu l'occasion de se connaître, dit Katherine d'un ton doux.

-Non en effet…

-Katherine Parker, se présenta donc celle-ci.

-Je suppose que tu connais déjà mon nom à moi, fit Elisabeth avec un petit sourire.

-Oui, tout le monde le connaît d'ailleurs, ria l'autre fille. »

Silence parmi le groupe. Au bout d'un moment, Peter sortit ses devoirs et se mit au travail tandis que James et Sirius entamaient une partie de cartes explosives ; quant à Katherine, on peut s'en douter, elle commença un nouveau dessin. Elizabeth et moi leur tournions le dos, de telle sorte que si on parlait, ils ne pourraient nous entendre ; adossés contre le grand chêne sous lequel nous aimions tant nous poser…

« Tu viens souvent ici ?

-Heu…oui…avec James et les autres, on aime bien s'isoler de temps en temps, répondis-je. C'est paisible. On s'est en quelque sorte…aproprié cet arbre.

-Je voit…il est comme un signe de liberté…

-Tout à fait…

-Et…pourquoi aimes-tu tant t'isoler ?

-Parce qu'il n'y a pas assez de gens en ce monde pour comprendre à quel point il peut être cruel…

-Tu veux dire que les gens devraient plus souvent réfléchir sur la vie ?

-Oui…

-C'est la preuve d'une grande sagesse…

-Beaucoup de personnes me le répètent.

-Ils ont raison…

-Et pourtant, j'aimerait qu'ils aient tort.

-Pourquoi ?

-Parce que ce n'est pas toujours signe que ça va bien pour le dénommé sage.

-En clair, tu n'aimerais pas avoir autant de maturité parce que tu en as souffert.

-Oui…

-La vie n'est pas toujours juste avec nous…elle ne l'a pas toujours été pour moi non plus, comme elle ne l'a peut-être pas été pour toi. Et j'aimerait justement que tu me dise, Rémus…casse un peu cette coquille que tu t'es faite, ouvre-toi plus au monde.

-Je ne peut pas. Je…je suis comme ça.

-Mensonge…lâcha-t-elle en se mettant face à moi.

-Prends-le comme tu veux, dis-je en détournant le regard. Je suis comme je suis et il en sera toujours ainsi.

-…

-… »

Trop de malheurs…trop de peine…j'en avait assez vu pour tirer mes propres conclusions. Je n'allait pas refaire le topo de ma vie à une étrangère…Elizabeth s'installa à nouveau contre l'arbre, quoique un peu plus loin de moi. Et voilà, ça devait finir comme ça. J'avait encore endossé ma coquille comme elle le disait. C'est toujours ainsi que ça devait se passer. Et le temps passa…en silence…parfois accompagné de quelques explosions et de cris de guerres mais sinon, tout était calme et paisible…peut-être même un peu trop…

« Hey, vous avez vu l'heure qu'il est ? Fis soudain James en se levant. Il faut y aller, il commence vraiment à être tard et j'ai un entraînement de Quidditch tôt demain.

-Oh, tu m'en donne des péripéties à faire, se plaignit Sirius.

-Allez, dépêche-toi un peu gros lourdo, dit James en lui offrant sa main en signe d'aide.

-Moi ? Lourd ? C'est la meilleure…répondit son interlocuteur en acceptant la main que lui tendait son meilleur ami.

-Tu as dessiné quoi Kath ? Demanda Peter tandis que nous nous dirigions vers le château.

-Oh…hum…c'est pas quelque chose de…précis.

-C'est-à-dire ?

-Jugez par vous-mêmes, répondit Katherine en nous tendant son dessin que James prit volontiers pour nous l'exposer. »

La pleine lune…dans la nuit noire…au-dessus de l'océan…c'était d'une beauté à couper le souffle…mais elle ne faisait qu'approfondir la blessure que je portait en moi.

« C'est juste un croquis…rien de bien…spectaculaire, hésita Katherine. »

Je levait la tête et rencontrait son regard. Visiblement, elle s'en voulait et me demandait pardon. Je lui fit signe d'oublier, et recommença à avancer vers le château. Mes sens se mirent alors en alerte et je out nettement distingué à quel point tout les autres étaient tendus. Sauf une personne…elle ne pouvait pas savoir…et il en valait mieux ainsi…