Auteure: Vanilly
Titre: Que la lumière soit !
Rating: R
Paring: HP/ RW
Warning: Romance .Cette histoire est un slash, ce qui implique des relations homosexuelles masculines. Si cette idée vous choque ou vous rebute, passez votre chemin, Homophobes, s'abstenir !
Disclaimer: Rien n'est à nous, tout à JKR… (Vous connaissez la suite)
Note de l'auteure : Histoire issue de plusieurs remarques sarcastiques de la part de ma meilleurs amie, sur l'écriture de ma première fic que je publierais un jour…. Toujours un grand merci à Laeti pour sa correction.
POV Harry
Et bien, voilà j'y suis. Moi Harry Potter, 17 ans révolus. Où suis-je ? C'est tellement simplement simple. Je suis dans le parc de Poudlard à 23h14, précises un mardi. Plus exactement le premier mardi du mois de février, un mardi froid et pluvieux.
Et rien n'est normal, je suis là, debout droit comme un « i ». A ma gauche se tient Albus Dumbledore, respecté directeur de Poudlard dit Dumby pour les intimesà ma droite se tient ma meilleure amie, Hermione, celle pour qui et grâce à qui je suis encore là aujourd'hui.
Plus loin se tiennent les aurors du ministère qui se sont mutinés contre le ministère, c'était drôle quand j'y pense. Mais ça fait deux ans que je n'ai plus le cœur à rire. Derrière eux se tiennent la plupart des élèves de septième année. Puis plus devant l'ordre du phénix au grand complet ; et bien sur mes fidèles, tel Neuville prêt à en découdre avec Bellatrix, et Rémus (qui compte bien trouver la sorcière avant son élève).
Et bien entendu la famille Weasley au complet. Non, là je me mens à moi-même, la famille Weasley au complet moins deux de ses membres. Vous croyez qu'ils sont morts ? Vous avez tout faux. Percy est planqué au ministère au bureau des archives, le seul qui est voulu encore de lui après que Fudge ai été destitué de ses fonctions. Et puis …. et puis….. puis…. Lui.
A cause de luiça fait deux ans que je suis vivant, mais mort. Je n'ai jamais aussi bien porté mon surnom de survivant ! Quelle ironie. Moi qui croyais ne pas pouvoir vivre pire après le ministère et la mort de Sirius. Je ne saurais expliquer comment ça c'est passé exactement. Il ne me reste plus que des flash-back monstrueux de ses deux dernières années.
Tout ce que je sais, c'est qu'entre ma cinquième année et ma sixième année, j'ai du rester chez les Dursley. Oh pas que c'est été plus dur qu'autre chose, au contraire, c'était mieux que d'habitude. Une nuit, pourtant, il s'est passé quelque chose, Voldemort est entré en contact pour me montrer la cérémonie d'intronisation d'un nouveau mangemort. Tout de noir vêtu, avec une grande cagoule, je n'ai pas vu qui c'était, pourtant le malaise s'est insinué en moi sûrement. Puis tout à coup, j'ai accroché son regard. Ses yeux. Ses yeux bleus, ils me semblaient si familiers, trop familiers. Si j'avais suà l'époque, peut être que….
Deux mois sans lien avec le monde de la magie, il me tardait de revoir mes amis, mais dans le Poudlard express, je ne vis qu'Hermione. Son regard m'a déchiré. Il s'était passé quelque chose. Elle m'a appris que quelques jours après le début des vacances, il avait fait un esclandre, en disant que nous nous battions pour une cause inutile, qu'on ne pouvait aller contre les lois de la nature. Puis il avait fait ses bagages ai été parti. Depuis, pas de nouvelle de lui. Autant dire que la nouvelle a été rude ! Mais je n'étais pas encore arrivé en enfer, mon enfer.
A l'arrivée à l'école, je l'ai retrouvé, entouré de serpentard et quelques autres. Alors que j'observais la scène, je vis quelque chose qui me fit comprendre, que plus rien ne serait jamais plus comme avant. Malfoy, s'est approché de lui et a voulu lui parler et avec diplomatie en plus ! Mais d'un seul regard dur, froid et sans émotion que je ne lui avais jamais vu, il l'a fait taire Malfoy. Pire, il lui a fait baisser la tête, il lui faisait peur ! J'ai tourné les tallons comme un lâche que j'étais, impossible de lui demander les explications que j'étais en droit d'avoir. J'ai couru et pleuré, jusqu'à notre salle commune, puis jusqu'à notre dortoir. Ton lit n'était plus là !
Plus tard, j'ai appris de la bouche même de Neuville qu'il avait été nommé préfet en chef, et qu'il était devenu un « Malfoy » en pire. Bien sûr, il connaissait tous nos secrets, alors facile de nous blesser. Et il ne s'en ai pas privé à chaque fois que nous nous sommes croisés (tous nos cours étaient en communs). Les insultes pleuvaient, plusieurs Gryffondors et quelques Serdaigles avaient finis à l'infirmerie, salement amochés par lui.
Moi, je n'étais même plus capable d'être en colère contre lui, l'avais je seulement été ? Pourquoi chaque fois que je l'ai croisé, mon cœur était pris dans un étau, mon estomac se nouait, et ma gorge s'asséchait ? Mais surtout, pourquoi à chaque insulte, c'était un coup de couteau que je recevais en plein cœur ? Pourquoi mes seules réponses étaient des larmes ?
Pour lui, nous n'étions plus que le sang mêlé et la sang de bourbe. Il était mangemort et fier de l'être, il nous cracher ses insultes, le regard dégoûté et un rictus méprisant aux lèvres. Alors, je me réfugiais dans la salle sur demande. Hermione, elle était très en colère, un jour, elle a même essayé de lui lancer un sort. Il l'a arrêté avec une facilité déconcertante et l'a pétrifié.
Moi, et bien je serais bien intervenu, mais je m'étais littéralement figé sur place et je suis resté làà le regarder faire, la bouche ouverte comme un idiot. Il a froncé les sourcils, puis m'a collé Hermione dans les bras en me disant :
-Fait attention à ta petite amie, sang mêlé, parce qu'en dehors de ses murs, je serais beaucoup moins indulgent !
Et il est parti sans un regard de plus. La seule chose que j'ai trouvé à faire c'est de donner l'ordre de ne pas le provoquer. Bravo le survivant qui ne peut même pas faire face. Après cette altercation, Hermione est devenue curieuse sur son attitude à lui, mais surtout sur la mienne. Elle a tenue à ce que nous réfléchissions sur le pourquoi de mes réactions. Ca nous a pris plusieurs mois, mais nous avons su ! A partir de là, je n'eu plus envie que d'une chose mourir, ce qu'Hermione m'a formellement interdit, comme si elle savait quelque chose. Mais je savais que tôt ou tard je me retrouverais face à lui baguette en main pendant une bataille. Je ne me défendrais pas. Si la mort est la seule chose qu'il voulait me donner, alors je l'accepterais avec bonheur. Il me hait, c'est ma forme d'existence pour lui et ça me rend malade.
Quelques jours plus tard, après ma découverte, Hermione et moi étions installés dans le parc pour réviser les examens de fin d'année. Nous avons entendu des rires. Il était là avec Blaise Zabini qui avait abandonné Malfoy pour lui. Avec la chaleur, il avait remonté les manches de sa chemise au dessus des coudes. Il tourna la tête vers moi, puis me fit signe, là mon cœur s'est emballé, une chaleur oubliée refit surface dans mon ventre, peut être que tout allait redevenir comme avant ? Mais non, il inclina son bras de telle manière que je la vis. Elle était là, noire sur sa peau tellement blanche. Il me sourit sadiquement. Pour moi ce fut le coup de trop, cette fois ci je ne pu empêcher mes larmes de couler, je me levais donc précipitamment et je couru vers le château.
L'été qui suivit fut meurtrier au possible et je n'arrêtais pas de penser à lui. Que fait il ? Faisait il parti de cette attaque ? Avait il tué ? De plus, Voldemort ne me laissa pas une ombre de répit, je du déménager avec les Dursley au QG, Voldemort ayant découvert où j'étais. Il était évident qu'il avait parlé. L'ordre se demandait jusqu'où il irait, quelques jours plus tard ils urent la réponse avec l'attaque du QG. Heureusement, Rogue l'a su bien avant et nous les attendions de pied ferme.
Après ça, la famille Weasley est venue s'excuser, ils avaient honte de leur fils. Je crois ne pas avoir eu la réaction qu'ils attendaient. Car, en effet je me suis mis en colère contre eux, peut être avions nous chercher cette situation, moi le premier. Il n'étais pas le plus doué, alors, je le laissais souvent derrière, Hermione c'est bien connu est très intelligente, j'ai toujours écouté ce qu'elle me disait en mettant de côté sciemment ce qu'il pouvait penser ! Alors que pendant cinq ans d'affilés, je lui ai fait vivre des choses affreuses où il m'a toujours suivit les yeux fermés. Il a risqué sa vie plusieurs fois, il a affronté sa plus grande peur pour moi, il m'a sauvé la vie. Tout cela pour moi. Je ne l'ai jamais remercié où alors par une mise à distance. Je ne vaux pas mieux qu'un vulgaire serpentard ! Les Weasley n'ont pas trop compris, mais je m'en fous.
Cette année, la rentrée fut un vrai calvaire, bien que l'été n'ai pas été très gai entre les attaques et les entraînements. Mais quand je l'ai vu, le monde s'est arrêté de tourner, apparemment pour lui les vacances avaient été fructueuses. Il avait encore grandi, il ne devait pas être loin des deux mètres ce coup ci. D'après ce que je pouvais voir, lui aussi avait eu droit à un entraînement intensif. Physiquement, il avait beaucoup changé, beaucoup plus viril, beaucoup plus homme avec une musculature affirmée, un visage décidé et ses cheveux mi long.
Le plus choquant pour tous, fut de voir Messieurs, Malfoy, Grabbe, Goyle, Parkinson, Zabini, Nott … Seniors l'accompagner à la gare et s'incliner presque devant lui. Et de le voir s'amuser de la lueur meurtrière dans les yeux de Draco. Il avait du se passer quelque chose, grâce aux renseignements sur moi et l'ordre, il avait pris du gallon auprès de Voldemort.
Une main se posa sur mon épaule et me sorti de mes pensées, c'était Draco, qui avait rejoint nos rangs depuis cette même rentrée. Son regard était fermé, il me désigna quelque chose à la droite de Voldemort, mon cœur manqua un battement ou peut être plus. Là sans capuche découvert aux yeux de tous en ce soir de la bataille finale, il s'affichait aux cotés du mage, un sourire narquois étirant son visage.
D'un geste de la main le mage noir, invita tous ses mangemorts à retirer leur capuche. C'était le dernier soir, nous allions nous battre à visage découvert.
-Alors Albus, crois tu vraiment que ton protégé pourra me vaincre ? N'a-t-il pas trop mal à la tête ? Demanda t il en posant sa main décharnée sur Lui, qui n'avait pas bougé.
Mais de quoi parlait ce psychopathe, cela faisait trois semaines que tout était calme. Dumbledore bougea et cela attira mon attention, il s'était avancé d'un pas.
-Tom, comment as-tu pu oublier le pouvoir de l'amour ? Puis il leva sa main et dit haut et fort : Que la lumière soit !
Décidément, je ne comprendrais jamais mon mentor, c'est le moment de faire de l'humour. Peut être après tout.
-Crois tu vraiment que tu as de l'avance sur nous, Tom ? Que les combattants de la lumière se regroupent.
Mais qu'est ce qu'il nous fait. On peut pas être plus regroupé. Je fixais mes chaussures pour me concentrer, essayant de ne pas écouter les inepties que disait Dumbledore. Mais un cri de rage me fit lever les yeux. Voldemort criait. Peut être que quelqu'un voulait prendre ma place ?
Et c'est là que je le vis, Lui, là entre moi et Dumby, plus loin Blaise Zabini souriait timidement à Draco qui le regardait les yeux écarquillaient, je priais pour ne pas avoir cette tête là. Severus Rogue et plein d'autres avaient transplanés. Non, ce n'est pas possible ! Mais il me confirma mes pensées en prenant la parole.
-Désolé de te décevoir, oh grande face de serpent aplati ! Dit il sarcastiquement. Mais tu as quand même pas cru que j'étais de ton côté si ! J'ai toujours pris mes ordres d'Albus Dumbledore. Il ricana pendant que Voldemort le regardait avec une rage difficilement contenue. Comment as-tu pu croire que je trahirais la personne que j'aime le plus au monde. Oh fait, petite info, je me suis arranger pour qu'Harry n'ai pas mal à la tête, qu'il a fort jolie d'ailleurs.
La personne qu'il aimait le plus au monde, cette phrase tournait en rond dans mon esprit. Je n'avais même pas remarqué que la bataille avait commencé. Mais un sort de couleur rose me grilla quelques cheveux, je revins sur terre immédiatement. Mon regard le rechercha instinctivement, maintenant c'était à moi de le protéger !
Je le vis plus loin, aux prises avec Grabbe Senior, je m'élançais pour lui prêter main forte, mais en trois coup de baguette, Grabbe tomba mort sur le sol. Je m'étais arrêté de courir, pour l'observer faire, ses gestes étaient précis, il a du sentir que quelqu'un le regardait puisqu'il a levé les yeux vers moi. J'ai cru mourir sur place, ce regard ! Bleuétincelant de vie, et ce que j'y vis me bouleversa.
Perdu dans mes pensées, je ne l'entendis pas crier et se précipiter vers moi. Je ressenti juste une brûlure assez vive à l'abdomen. Je m'effondrais à terre, en une seconde, il fut à mes côtés, ouvrit ma cape, moi je me senti rougir comme un idiot. Il sorti deux fiole d'une de ses poches, il me versa le contenu de la première sur le ventre, la douleur fut atroce, j'ouvris en grand les yeux, quand je les rouvrit, il me regardait inquiet en me tenant la main. Je me mordillais la lèvre inférieure, là il sourit, puis porta le deuxième fiole à ma bouche, je bus son contenu avec confiance.
-Harry me dit il de sa voix douce et vibrante que je n'avais plus entendu depuis presque deux ans. Cette potion, va te rebouster à fond pendant à peu prêt une heure, puis après tout va retomber comme les soufflets que fait Ginny. Et tu auras sans doute besoin de soins, ce que j'ai fait ne sera que provisoire. OK ? J'hochais la tête incapable d'aligner deux mots. Ce fut Blaise qui rompit ce moment
-Dites donc les mec c'est pas le moment de boire le thé !
Il se releva en m'entraînant avec lui, je ne voulais plus le lâcher. Mais je pris mon courage à deux mains et je parti en courant vers Voldemort que j'apercevais au loin. Je l'entendis pester en me suivant. Il courait et me dégageait le chemin de toutes les embûches. Quelques temps après, nous furent entourés de détraqueurs. Alors que je lançais mon patronus, je vis le sien, un gros lion foncer sur eux et mordre et griffer sans relâche. Je ne pris pas la peine de le regarder bien que l'envie était grande et je m'engouffrais dans la brèche pour faire face au seigneur des ténèbres. Il n'avait pas pu me suivre occupé entre les détraqueurs et les mangemorts.
Voldemort était dans une rage folle, plusieurs de ses meilleurs mangemorts avaient déserté dans l'autre camp. Il attaqua d'entrée. Mais pas de chance pour lui, je venais de retrouver la seule personne pour qui je voulais vivre. Et puis il fallait bien dire que cette potion faisait bien effet, j'étais en forme. Je me défendais bec et ongles dehors, et je l'attaquais avec la ferme intention de le réduire à néant pour de bon cette fois ci ! Mais les choses ne sont jamais faciles, plus le temps passé, plus je me sentais devenir faible, la chose positive, c'est qu'apparemment Voldemort aussi.
Il me fallait quelque chose pour le distraire et ainsi pouvoir lancer mon ultime attaque avant qu'il ne soit trop tard. Et bien je n'eu même pas à me retourner la tête pour le trouver, que le lion patronus apparu et fonça sur le mage. C'est vrai que désincarné et habillé en noir, il pouvait passé pour un détraqueur. Mais je ne me laissais pas aller à mes pensées bizarres et je profitais de ce que Voldemort détruise le patronus pour le viser.
Bingo ! En plein dans la pastèque. Je crois que cette potion a des effets secondaires. Je me sens euphorique. Quoi que, je regarde, il y a de quoi, Voldemort et à terre. Il bouge ! Ah non ! Je m'approche en titubant. Il gémit, il a l'air de souffrir, le silence est pesant autour de nous, je crois que quand les autres ont vu que nous nous battions, ils se sont arrêtés pour nous regarder.
Et voilà je suis encore parti dans mes pensées et c'est encore sa voix horrifiée qui me fait sursauter, mais cette fois je reprends mes réflexes et j'analyse la situation à la vitesse de l'éclair, le seigneur des ténèbres a pointé sa baguette sur moi. Sans réfléchir, je lui assène un avada en pleine tête, il a du être puissant, car le mage prend feu en même temps.
Mais moi, je me sens bizarre tout à coup, je suis tout mou, mes jambes se dérobent sous mon poids. Mais je ne tombe pas par terre c'est étrange, je suis soulevé. C'est Lui j'en suis sûr, je peut me reposer en paix maintenant qu'il est revenu.
Je me réveille au Terrier, Hermione est à mes côtés et me regarde en souriant, devant mon regard inquiet, elle me rassure, en me disant que je n'ai pas rêvé, Il est bien là. Enfin, elle se reprend en me disant que c'est lui qui m'a rattrapé, m'explique qu'il m'a porté à travers tout le champs en fusillant du regard ce qui voulait me récupérer parce qu'ils ne lui faisaient pas confiance. Il m'a emmené jusqu'à l'infirmerie avant de disparaître auprès du professeur Rogue et des autres espions. Depuis lors, j'avais été soigné et ramené au Terrier pour être plus tranquille. Elle m'expliqua que lui était au ministère pour faire sa déposition, elle n'avait pas d'autres nouvelles.
A que la magie a du bon ! Quelques heures après la fin de la bataille, me revoilà sur pied et le cœur léger, enfin pas tout à fait. Il faut que je le vois au plus vite, il faut que je sache. Il a dit à haute voix qu'il m'aimait. C'est bien joli, mais comment ? Je vais pas demander quand il arrive, sinon, les autres vont trouver ça louche. Surtout que je l'ai déjà fait une fois quand je suis descendu. Mais je sais pas s'ils ont compris ma question, trop occupé qu'ils étaient à m'embrasser et à me féliciter.
Nous sommes installés dans le salon. Dumbledore est arrivé depuis quelques minutes, il nous a annoncé la mort officielle, psifff comme si je le savais pas, j'étais aux premières loges ! Puis, il me fixe depuis un moment, ses yeux malicieux. RRRAAHHHH, je n'aime pas quand il fait ça. Je sais, qu'il sait ce que je voudrais savoir. Mouais ! Mais je ne lui ferais pas ce plaisir là de lui demander.
La porte du Terrier s'ouvre brusquement, mon cœur se serre, le voilà je le sais, je le sens. Mais je me force à rester dans mon fauteuil. Tous les autres se sont levés d'un seul mouvement. Que vont-ils faire d'abord le serrer dans leur bras, lui dire que c'est un héros. Oui, c'est vrai mais c'est mon héros. Car c'est pour moi qu'il a fait ça. Pour moi qu'il a du subir l'enfer et seul. Car moi j'avais Hermione et vice versa. Il savait que si nous étions au courant où même que si nous avions le moindre doute nous serions en danger, encore plus. Je n'oublie pas ce que je pensais plus tôt. Si je lui avais donné un rôle plus important, il n'aurait pas chercher un moyen de m'aider aussi … aussi je sais pas comment le qualifier.
Peut être s'il ne s'était pas passé ça, aujourd'hui je ne saurais pas que je l'aime. Oui, moi Harry Potter ex Survivant affirme à haute et intelligible voix que je suis amoureux de lui. Enfin pas devant tout le monde, mais dès que j'aurais trouvé le courage de me lever je le prend par la main et je l'entraîne dans un endroit tranquille et je lui dit que je ne lui laisse pas le choix je lui roule la pelle de sa vie et oups ! Ouais bon, peut être pas la pelle de sa vie étant donné qu'il a eu une clairielle de petites amies et que moi je n'ai jamais embrassé quelqu'un comme ça, mais bon, c'est qu'un détail.
Bon, courage, c'est quand tu veux ! Allez à trois : 1 … 2… 3. Là, c'est pas ma faute, ce sont mes jambes qui ne se sont pas levées. Ou, vilaines, vilaines jamjambes à Harry ! Tiens, les embrassades ne sont pas très chaleureuses. Et ça m'irrite je dois bien le dire. J'ai envie de leur clouer le bec, ils sont agaçants, il se sacrifie pour eux et encore ils sont pas content. Tiens, le courage est de retour. Tiens, en fait je suis déjà face à lui. Tout le monde nous regarde.
Lui, il me fixe, ses yeux bleus sont inquiets, je crois qu'il a peur. Mon dieu, il est super craquant. Je le regarde durement, je veux jouer. Il baisse la tête. Et voilà Harry l'artichaut est de retour. De le voir comme cela me brise le cœur, et me donne envie de le prendre dans mes bras. Je me mens encore, je veux qu'il me prenne dans ses bras, pour être franc, je ne sais même pas si mes bras spaghettis peuvent faire le tour de son torse.
-Ron.
C'est la première fois en deux ans que je prononce son prénom, ma voix est éraillée par l'émotion. Aller, je vais me mettre à pleurer, je le sens. Je soupire fortement, lui a levé sa tête et me regarde, ses yeux sont aussi remplis de larmes. Alors, ni une, ni deux je me jette dans ses bras. Il me serra contre lui et enfouit son visage dans mes cheveux. Moi, je me retrouve aplati contre son torse et pour info… j'en fais le tour. Je respire fortement son odeur. Mon dieu qu'est ce qu'il m'a manqué !
-Tu m'as manqué toi aussi, me dit il.
J'ai apparemment parlé tout haut, tant mieux. Puisqu'il a encore resserré sa prise sur moi comme si j'allais partir. Me viens alors une idée, généralement elles sont fouareuses, je verrais bien. Puisqu'il s'est penché pour bien me tenir, j'en profite pour enrouler mes bras autour de son cou. Lui il a eu peur quand j'ai retiré mes bras de lui, alors il a desserré son étreinte, j'en ai profité. J'ai pris appuis sur lui pour me pendre à son cou et j'ai enroulé mes jambes autour de sa taille. Bien sur, en ayant le visage dans son cou. Pas folle la guêpe je ne me sentais pas le courage de voir son visage.
J'entends des murmures, les Weasley se demande si je ne suis pas taré, Hermione doit soupirer avec un gros sourire sur le visage, Dumbledore, je pari qu'il sait déjà comment ça va se finir. Mais je me fous de leur réaction à tous, seule la sienne m'importe. Je me détache de son cou, bientôt je verrais ses yeux. Les voilà, il me regarde, le bleu et plus foncé, il est en colère. Je baisse la tête. Au moment où j'allais descendre de mon perchoir, ses bras s'enroulent autour de ma taille et m'empêchent de glisser. Je relève la tête, il me souri tendrement et dépose un baiser sur mon front. Je soupire d'aise, et je sens ses lèvres sur ma peau qui étirent un sourire.
Je déroule mes jambes et je me laisse glisser au sol, ses bras ne m'ont pas quitté. Nos yeux non plus d'ailleurs. Je vais avoir mal au cou d'ailleurs.
-Bon, Harry t'es sympa, mais moi aussi je veux un câlin ! S'écria Hermione en s'élançant vers nous et en nous serrant tous les deux contre elle. Ron lui embrassa le haut du crâne et chuchota un pardon. Hermione lui assena une claque derrière la tête et lui répondit que pour elle il était toujours un crétin de première, et donc elle n'avait rien à lui pardonner. Puis sur un simple regard, nous éclatâmes de rire comme au bon vieux temps. Hermione nous lâcha et soupira de soulagement, nous étions réuni. Enfin.
Sans le lâcher je le conduisis vers le fauteuil que j'occupais quand il est arrivé, et je l'y fis basculer avant de m'installer tranquillement sur lui. Il avait écarquillé les yeux, je me suis tendu, mais il m'a attiré vers lui. Ma tête sur son épaule. J'ai du m'endormir. Mais a un moment il y a eu de l'agitation : Dumbledore et le professeur Rogue rentraient à Poudlard. Je me suis levé en essayant de ne pas lui faire mal, puis je me suis lentement étiré, je voulais voir si ses yeux allaient courir sur mon corps, et ça a marché !
Puis je lui ai tendu la main en lui demandant, s'il voulait bien rentrer à la maison, il n'y avait que lui pour comprendre ce que je voulais dire. Il m'a sourit, a attrapé ma main et s'est levé en me disant que ce serait avec plaisir. Puis nous sommes allé vers Dumbledore, Herm a préféré rester là. Tout le monde nous a regardé, Molly a essayé de protester, mais finalement nous sommes rentrés à Poudlard, en se tenant par la main et en riant comme des fous !
Nous sommes passés en cuisine, Dobby avait l'air super content, il nous donna assez de nourriture pour un régiment. L'école était vide et nos pas raisonnaient dans le couloir. Nous sommes allés dans sa chambre de préfet. Je n'en cru pas mes yeux, elle était superbe, merveilleuse, rouge et or, bien sur. Tout d'un coup, je rougis, Ron n'a pas l'air à l'aise lui non plus.
-Ron dis je en m'approchant de lui. Je vais le faire alors si tu as une objection elle est pour maintenant.
Il ne dit rien, il ouvrit juste ses bras, où je me réfugiais avec joie. Avec un peu trop de joie puisque nous avons basculé sur le lit. Je pris une teinte encore plus rouge et fit une grimace. Ron éclata de rire, me disant que j'avais une moue adorale. Je me redressais, j'étais assis sur ses cuisses, et lui était allongé en travers du lit.
-Ron ? Lui demandais je doucement.
-Oui, me répondit il avec une voix rauque, et une lueur dans les yeux.
-Tu comptes attendre longtemps avant de m'embrasser ? Et oui Monsieur courage c'était refait la malle aussi vite qu'il était arrivé.
Il s'est relevé brusquement, tellement vite que s'il ne m'avait pas retenu avec ses mains je me serais retrouvé les quatre fers en l'air. Plus sexy tu meurs. Il appuya son front sur le mien. Un éclair de peur me transperça.
-Tu le veux toi aussi hein ?
Il sourit d'une façon tellement douce, j'adore cette douceur qu'il y avait entre nous, merveilleux. De nouveau, il m'embrasse le front, puis il descends sur l'arrête du nez. Je ferme les yeux heureux. Sans que je m'en rende compte ses lèvres sont sur les miennes. Douces et humides. J'adore littéralement. Sans m'en rendre compte je gémis, il en profite pour suçoter ma lèvre supérieure Je voulu prendre l'initiative, mais la seule chose que je fut capable de faire c'est de rapprocher son visage du mien en caressant ses cheveux. Et puis après mure réflexion c'était mon premier baiser à moi alors, il a qu'à s'occuper de tout.
Quand il lécha sensuellement ma lèvre, je voulu protester mais que faisait il donc ! Je me raidi et j'ouvris les yeux. Il fit de même ; nous nous sommes regardé, il a éloigné son visage du mien.
-Non murmurais je d'une vois frustrée. C'est juste que … enfin…. . Bravo je ne sais même plus faire une phrase.
-Harry, je sais. Il déposa un léger baiser sur mes lèvres, je me surpris à passer ma langue là où ses lèvres m'avaient touché dans l'espoir de capter leur saveur.
-RRROOONNNN dis je, impatient, refaisant la petite moue qu'il trouve adorable. Non, mais vous vous rendez compte à quoi j'en suis réduit.
Il arqua ses sourcils de façon sarcastique. Ah, non ! Pas de ça mon cœur, tu m'enlèves cette expression de vainqueur
J'entreprends donc de suivre mon instinct, après tout jusqu'à maintenant, il ne m'a pas mal servi. Alors, je le saisi par son col de chemise et je l'attire à moi. J'emprisonne ses lèvres en les effleurant avec le bout de ma langue. Oups, il a l'air d'apprécier, il me serre fort contre lui et entrouvre ses lèvres, c'est le moment où jamais. Tout doucement sans se presser. C'est frustrant n'est ce pas ? Mais je n'ai pas le temps de me réjouir, que sa langue vient au contact de la mienne et je déconnecte rapidement. Lentement, elle frôle la mienne, la caresse l'entoure. Il attrape mon visage entre ses mains et incline ma tête. En effet c'est beaucoup mieux comme ça. Vvvviiiiiiii !
Petit à petit, je me prends au jeu et lui réponds, m'enhardissant à chaque petit bruit que nous poussons. Le manque d'air nous fait rompre le baiser, mais il continu à déposer des petits bisous de ci de là sur mon visage.
J'ai son menton à la hauteur de mes yeux, une envie soudaine de voir plus bas, je baisse la tête et aperçois son cou. Comment peut on avoir un cou qui dit aux gens : s'il te plait embrasse moi ! Ca n'existe pas, et si bien si, le sien. Et je m'empresse d'exécuter cette demande. Mais j'abandonne vite les petits bisous, j'ai besoin de le goûter. Ma langue glisse sur sa pomme d'adam, il dégluti, j'adore quand il fait ça. Je nous sens tomber, bien nous serons mieux installés ainsi. Cela me permet de poursuivre mes investigations : coucou petite oreille, moi c'est Harry.
Oh, oh, mais ses mains, elles sont où là ? Sur mes fesses ! Non de Merlin, qu'elles y restent ! Je prends appui sur ses épaules pour me relever, je veux l'admirer, là sous moià moi. Il a un sourire étincelant, ses yeux sont mis clos et ses pommettes virent au rose. Je n'avais jamais imaginé la luxure, mais si j'avais eu à le faire cette image se serait imposée à moi. Ses mains s'immobilisèrent sur le rebondit de mes fesses, il ouvrit les yeux. Des yeux qui m'interrogèrent et pour m'encourager à répondre, il repris ses caresses d'une main. Je me cambre, mes mains sur ses abdos. D'après ce que je vois ce mouvement de mon bassin, lui fait de l'effet. Je me rallonge sur lui en faisant remonter mes mains le long de son torse, cela me rappelle qu'il est plus que bien fait, pourquoi pas moi !
J'ouvre les premiers boutons de sa chemise et je fixe mon regard dans le sien en me mordillant la lèvre. Il a une réaction que je n'attendais pas, du tout, mais alors rien du tout, il attrape les rebords de sa chemise et les tire. Les boutons sautent, comme autorisation de le tripoter, je ne pouvais pas mieux avoir. A l'attaque ! Miam, un petite clavicule, délicieuse, je ne vois plus qu'elle, il grogne, gémit, se tortille sous moi. Je suçote la peau, je la mordille, je l'aspire. Son torse se soulève rapidement, ses mains font des aller retours frénétiques dans mon dos.
-Harry… halète t il.
Je le lâche, mais avant, je m'applique à lécher consciencieusement le carnage que j'ai fait pour le marquer comme mien. Je culpabilise un peu en voyant la couleur que la peau prend. Tout d'un coup, je sens sa poigne se raffermir sur ma taille, d'un coup de bassin, il nous fait changer de position, je suis sur le dos, et il est agenouillé entre mes jambes. Les cheveux en pagaille, la chemise débraillée. Je me lèche les lèvres.
-Ep ! Doucement espèce de carnivore ! Me dit il.
Je fais semblant de bouder, il se penche sur moi, les mains de chaque côté de ma tête, et il m'embrasse, un baiser entier, prenant et passionnant qui me laissa pantelant. Mes mains se faufilent sous sa chemise et je caresse ses flancs, je le sens frissonner, je remonte jusqu'à ses épaules et je fais tomber le tissu. Passant mes mains le long de ses bras puissantsà la peau douce. Il se laisse faire, il me laisse le découvrir lentement, profitant des sensations que mains lui procurent.
Puis, je sens ses mains effleurer mes hanches, elles remontent, attrapant mon pull au passage et le remonte, docilement, je lève les bras pour qu'il me le retire. Mon pauvre pull se retrouve bazardé à l'autre bout de la pièce, je frisonne d'anticipation. Je sais qu'il va maintenant s'attaquer à ma chemise. Et en effet, mais il choisi de défaire les boutons un par un. Je croise son regard, il rougit, je lui souri timidement en lui caressant le bas du dos. Il pose sa main à la base de mon cou et descend sa main, paume à plat, contre mon torse, jusqu'à la ceinture de mon pantalon.
Pantalon qui était déjà serré, mais qui est maintenant beaucoup trop petit. Il défait le bouton de mon pantalon, tire les pans de mla chemise et passe son bras autour de moi et me soulève, de l'autre main il vire ma chemise. Pendant ce temps sa bouche découvre mon cou, mes pectoraux. Il dessine mon torse imberbe, je me tortille sous ses caresses, ne sachant comment gérer toutes ses nouvelles sensations.
Sans la contrôler, ma jambe remonte et touche son entrejambe. Il n'y a pas que moi qui suis au bord de la jouissance.
Je sens un souffle chaud et humide où il ne devrait pas être. Je suis en boxer, Merlin ! Il s'est arrête. C'est sur que là, on devrait prendre notre temps et discuter de nos sentiments avant. Non, mais ça va pas, il est à moi un point c'est tout ! Je soulève mes hanches et il fait glisser mon pantalon sur mes cuisses. Il est trop mimi, il me donne la possibilité de tout arrêter. Mais mon petit rouquin tu as tout fauxça va être ta fête !
Mes mains sont reparties en exploration, ses mamelons sont déjà dur de plaisir, c'est la première fois que je touche quelqu'un aussi intimement. Il a la chair de poule. Je suis obligé d'arrêter, car sa main vient de se poser sur ma verge. Je laisse échapper un jappement, mais je n'en ai pas honte. Je pose ma main sur la sienne et je la presse encore plus. J'adore, il souri en m'embrassant la peau autour du nombril, s'il continu comme ça, je vais avoir un suçon et ça je suis pas d'accord, pour l'instant, il n'y a que moi qui suis autorisé à la marquer.
D'autorité je reprends le dessus, il grogne, mais gémit bien vite sous les caresses de ma langue sur son torse, je prends mon temps pour le goûter, mais je sens qu'il est à bout. Moi je veux aller plus loin que lui n'a été sur mon corps. Arrivé à son nombril, je ne résiste pas à y glisser ma langue, il se cambre contre moi, en emprisonnant ma tête dans ses mains. Puis, je passe ma langue, sur la ligne de poils qui disparaît dans son pantalon. Je défais les attaches de ce dernier, il m'aide à le faire glisser. Son boxer est vraiment déformé, le pauvre petit, il doit souffrir.
Ce n'est pas ma main, que je pose sur cette bosse qui m'hypnotise. C'est ma bouche que je pose sur le tissu. Je ne me pose plus de questions, tout ce que je sais c'est que j'ai une emprise sur lui. Il répète mon nom, d'une voix voilée de désir. Je veux l'entendre crier, c'est décidé, alors je pose mes mains sur l'élastique que je commence à rouler l'élastique, son souffle s'accélère, quand je réussi à lui enlever et que mon regard se pose sur son sexe dressé, j'en ai le souffle coupé. Je ne pensais pas que cette vision allait être aussi érotique. Je me baisse et je lui souffle dessus, il frémi, c'est amusant, il est crispé. Je suis méchant là. Moi je sais pas si j'aurais eu le sang froid de ne pas me libérer. A cette pensée, je me rends compte que je veux qu'il jouisse sous mes caresses.
Je prends mon courage à deux mains et je pose mes lèvres sur l'extrémité, je l'embrasse. Tout doucement je darde ma langue, il est salé. Je remonte doucement, je vois ses abdos se contracter.
-Hhhharrrrryyyyy, stop, je vais pas tenir, et je veux pas venir comme ça me supplia t il. J'en fus étonné. Dans ses yeux de larmes.
Je pris peur, en une demi seconde je fut à sa hauteur, je lui pris le visage entre les mains et je parseme on visage de petits bisous papillon.
-Je …
-Harry, fais moi l'amour, s'il te plait j'ai besoin de te sentir en moi, te t'appartenir. S'il te plait.
Je fus bouleversé, par cette déclaration. Il attrape sa baguette et lança un accio. Un petit pot atterri sur l'oreiller. Je le prend entre mes mains et je le regarde, je ne peut m'empêcher de penser aux personnes avec qui il avait déjà peut être utilisé ce pot. Il du percevoir mon trouble car il me dit
-Harry, il est encore serti. Il peinte pivoine et rajoute, depuis deux ans j'attends ce moment, je veux que ce soit toi et personne d'autre.
La joie me submerge, je l'embrasse fougueusement. Je le sens soupirer contre moi, je suis bêtement heureux. Il pointe sa baguette sur moi et me retire le dernier rempart de tissu qu'il me reste. Tant mieux. Je me remets à l'embrasser, il me rend au centuple tous mes baisers. Il plie sa jambe droite, ce qui me permet d'avoir un accès libre à ses fesses. Il est tellement doux. Nos érections pulsent l'une contre l'autre ce qui nous envoie des petites décharges. Le pot fut débouché entre deux baisers, j'y plonge trois doigts les uns après les autres en le regardant droit dans les yeux. Je voulais le faire languir d'anticipation. Mais je crois que je me languis plus que lui. Il est sur de lui, je le vois dans ses yeux.
Alors que ma main reprend les caresses sur sa verge tendue, l'autre poursuit son chemin un peu plus bas. Dans ma précipitation, j'ai failli aller trop loin. J'y suis allé doucement, la sensation était bizarre, mais je me dis que pour lui cela devait être encore pire. Alors que mon premier doigt est en lui, je me sens un peu gauche. Je le fait tourner, je sens ses muscles se tendrent et se détendre.
-Ca va ?
Il me fait signe que oui, il n'a pas l'air de souffrir, je mets un deuxième, là il grimace et son anneau se resserre autour de mes doigts. Je fais bouger mes doigts, enchaînement de petits mouvements, finalement, il s'habitue, sans lui laisser le temps de réfléchir, j'ajoute le dernier, et je continu ma manœuvreà mon avis il a mal, je le sens même s'il fait ce qu'il peut pour me le cacher. Je dois ralentir mes caresses avec mon autre main. Je retire mes doigts, doucement, il comprend ce que je vais faire et remonte sa deuxième jambe. Cette vision de lui offert de la façon la plus indécente possible, restera gravée au fond de moi pour toute ma vie. Je remonte pour l'embrasser, il me glisse à l'oreille d'y aller doucement.
Mes mains amènent ses hanches vers moi, je ne suis pas sur de pouvoir rentrer en lui. Il est si étroit, je dois pousser, il cri, je m'arrête, mais je ne suis pas sur de tenir longtemps. Il respire fort, ses larmes coulent. Tout d'un coup, je pense que j'ai arrêté de le caresser. Je recommence, il se détend et bouge un peu et me fait glisser un peu plus en lui, je stoppe, il a encore mal, d'un regard il me remercie, je dépose un baiser sur son front humide. Il noue ses jambes autour de ma taille et je suis en lui totalement, j'ai un vertige. Mon sexe est totalement compressé, tellement à l'étroit, tellement chaud, je suis bien.
-Euh, mon ange, s'il te plait ne t'endort pas maintenant dit il nerveusement.
-Comment m'as-tu appelé ?
-Mon ange répète t il incertain
-Redit le !
-Mon ange
A peine a-t-il répété, que je commence à bouger, il sourit, mais rapidement, sa tête tourne de droite à gauche. Moi-même je dois me contrôler, je veux, qu'il ai le plus de plaisir possible, car, maintenant tout ce que je ferais sera pour lui, je le sais. Mes mouvements sont de plus en plus rapides, il accompagne mes mouvements. Dans un dernier mouvement de poignet, il se libère entre nous. Je pars alors dans un rythme effréné, sans savoir où je trouve cette énergie. Dans un souffle de plaisir je me libère à mon tour, et je tombeépuisé sur lui.
Il m'emprisonne dans ses bras et me donne un autre de ses baisers dont il a le secret. Je me retire mais je reste sur lui. Il ne s'en plaint pas. Mais j'ai un goût d'inachevé. Lui aussi il doit l'avoir, alors qu'il mordille le lobe de mon oreille, il me glisse
-Je t'aime mon ange.
Je me redresse et plonge mes pupilles dans les siennes, je souris, ma vie ne peut pas être plus belle.
-Moi aussi, je t'aime mon cœur, mais je te préviens c'est la dernière fois que je suis dessus, c'est trop fatiguant !
Bien installé l'un contre l'autre nous nous endormons comblés.
