Je n'ai que quatre mots mes chers lecteurs : JE VOUS AIME et MERCI ! Le pire c'est que c'est foutrement sincère... ;)
Corbeille à Fruit
Chapitre III : Où ils cherchent et où ils trouvent...
James Potter se retint de balancer l'imprimante dans la tête du sorcier qui lui faisait face. Ce gnome en costard trop grand, savait-il à qui il s'adressait ?
« Comment ça vous n'avez plus de jeune filles ! » rugit-il en se levant.
« Voyons monsieur, minauda l'homme d'un air pincé, nous sommes en juillet, toutes nos filles de ménages ont été engagées… Monsieur… reposez l'imprimante s'il vous plait… Monsieur… Aaaaaaaah sécurité ! Sécuritéééé !"
Quelques minutes plus tard, trois molosses jetaient le valeureux, le parfait, l'ingénieux James Potter sur le trottoir. Sans ménagement.
« Imbéciles ! vociférait-il devant la porte fermée, vous n'êtes qu'une bande d'incapable ! Revenez vous battre si vous voulez ! Allez je vous attends ! Allez ! Oh-oh… »
Un sceau d'eau glacé lancé de la fenêtre, finit par le calmer et le sceau qui atterrit sur sa tête acheva de le faire taire. Il ouvrit la bouche, la referma et finalement se laissa tomber sur le bord du trottoir, en jurant qu'il ne retournerait pas chez lui. Enfin il crû bon d'enlever le sceau de sa tête.
Une quadragénaire passa devant lui en traînant sa petite fille derrière elle tout en chuchotant furieusement :
« Ne regardes pas Lucie, ne regarde pas ! »
James eu soudain une folle envie de rhum, ou de vodka. Ou d'un truc qui lui permettrait d'oublier… Ca tombait bien, il y avait une épicerie juste en face.
Lily Evans était à bien des égards, la fille parfaite. Elle était serviable, jolie, gentille, douce et prête à tous les sacrifices. Et s'était justement parce que Lily était une fille parfaite, que les commerçants avaient bien du mal à lui dire…
« Non. Je suis désolé ma fille, mais on est complet. Il n'y a pas de place pour toi ici… Mais tu veux acheter quelques chose ? »
Et Lily Evans ne pouvait répondre que…« Oui… Je vais vous prendre une barquette de fraise. »
Un grand sourire illumina le visage dodue de la commerçante tandis que la jeune fille sortait de ses poches, quelques misérables pièces.
« Cela fera trois mornilles, ma fille »
Lily Evans retint une grimace et ressorti une pièce qu'elle déposa sur le comptoir parfaitement astiqué.
« Parfait ! se réjouit la vendeuse en fourrant dans les mains de la rousse une barquette de fraise douteuse. Au suivant ! »
« Martine ! s'indigna un homme qui semblait être le mari de la femme, il venait de sortir de l'arrière salle et son visage semblait réprobateur. Veuillez l'excuser ma petite demoiselle, avec le temps elle ne sait plus se tenir… »
« Pedro ! »
Mais le commerçant ne fit pas attention au couinement de sa mégère de femme et adressa à Lily un sourire bienveillant.
« Moi je peux vous aidez ! »
« Oh merci monsieur Pedro ! » s'exclama Lily les larmes aux yeux.
« Suivant ! » grogna la commerçante, aussitôt un beau jeune homme humide se plaça à côté de Lily et déposa d'un air las une bouteille sur la comptoir.
« Me remerciez pas mademoiselle, c'est tout naturel… Voyez vous mon cousin Phil est responsable d'une clinique. Et ils ont diablement besoin de dame de ménage là bas et… »
« Vous êtes dame de ménage ! hurla littéralement Le jeune homme en suspendant son geste pour payer la mégère. Il venait de se retourner vers Lily les yeux grands ouverts, et la regardait comme si elle était son salut. Son dernier espoir…
Lily qui avait un bond d'un mètre bégaya.
« Oui, oui ! Je cherche un employé ! »
« Je cherche un employeur ! »
Durant un instant Lily vit les yeux du grand brun scintiller alors qu'un énorme sourire s'étalait doucement sur son visage.
« Alors ça c'est gé-ni-al ! s'exclama t-il en prenant la main de la jeune fille dans la sienne et en l'emmenant dehors sous les exclamations outrées de l'épicière. ' Et la vodka qui va la payer !' 'Voyons Martine !'.
« Quand pouvez vous commencez ?
- Euh et bien tout de suite !
- Super ! Vous travaillerez chez nous !
- Nous ? le coupa Lily Evans
- Ah oui, quel Serpentard je fais ! Je ne me suis pas présentez ! James Potter pour vous servir. »
Lily faillit s'étrangler. James Potter ! Le James Potter ! Comment avait-elle fait pour ne pas le reconnaître ? Il avait vraiment changé depuis Poudlard, Lily se souvenait bien de lui, quand elle était en première année il en était déjà à sa quatrième et un nombre record de bêtises en tout genre. Il avait finit – lui et ses meilleurs amis – par quitter Poudlard trois ans plus tard. Lily se rappelait à quel point le château était devenu triste sans eux…
Ils avaient été lui, Sirius Black, Peter Pettigrow et Remus Lupin, les garçons les plus prisés de tout Poudlard ! Et elle Lily Evans la petite timide de Gryffondor tenait la main de J-A-M-E-S -P-O-T-T-E-R ! Il sortit une carte avec sa photo et au-dessus étai inscrit James Henry Potter.
« Voilà ça c'est moi, les autres colocataire – et pas les moindre si tu veux mon avis – se nomment Sirius Black, Remus Lupin et… »
BAAM !
Lily venait de s'étaler de tout son long à terre.
« Oula, ça va aller ? s'inquiéta James
« Oui je crois, c'est le choc c'est tout… » sourit-elle maladroitement.
« Le choc ? »
« Façon de parler… » grimaça Lily en se relevant à l'aide de ses coudes.
« Au fait comment tu t'appelles ? » demanda t-il en s'accroupissant près d'elle.
« Lily, Lily Evans »
James Potter sourit en penchant légèrement la tête sur le côté.
« C'est un très jolie prénom ! »affirma t-il .
Lily rougit en frotta l'arrière de son crâne pour dissimuler sa gêne.
« Alors ma chère petite Lily, s'exclama t-il en la relevant, tu travailleras chez nous et en échange tu seras nourrit loger et tu recevras disons dix Gallions par semaine. Ca te va ? »
« Mais … mais c'est beaucoup trop » s'alarma Lily en gesticulant.
« Tututu, tu changeras d'avis quand tu verras l'état de notre appartement ! » gloussa James en lui faisant un clin d'œil.
Lily rie doucement tandis que l'ex Maraudeurs lui reprenait la main et la menait à travers la ville de Pré-Au-Lard. Elle n'arrivait pas à y croire… James Potter - James Potter – marchait devant elle en parlant joyeusement et faisant de grands moulinets avec ses mains. Le sourire de Lily atteignit ses oreilles : elle était vraiment une grande chanceuse.