Zazan : merci de m'être toujours fidèle !! Pis c'est vrai que ce Drago.... NIARF ! Mais c'est pas sa faute..... Ouaf ouaf !
Celine s. : Qui te dit que c'était un bon chemin ?? niark niark niark !
L'ange de m'Apocalypse : Lui faire bouffer la tente, évidemment !
SNAPESLOVE : Merci d'avoir lu, voilà une suite !!
J'éspère qu'elle vous plaira !
VII. Quel enfer !
Quelques heures plus tard, Harry se réveilla tout en sueur, ses lunettes encore sur son nez... Ses maux de têtes étaient manifestement revenus durant son sommeil car ils le lacéraient avec force. Il était visiblement dans la tente de Hagrid. L'odeur rance de la transpiration mélangée à l'eau de Cologne que portait habituellement le demi-géant, ainsi que la taille monumentale de la toile ne laissaient aucun doute. Il avait l'impression de peser 10 kilos de plus.
-Ca sent le bouc ce truc ! s'exclama t'il en retirant la grande couverture que lui avait mis Hagrid, de toute évidence.
Il émit soudain un hoquet de surprise, ses vêtements étaient tout débraillés et, seul son pantalon était intact, tout près de lui, vers le nombril du jeune brun, régnait une énorme tache rouge.
-Putain, qu'est ce...
-AH !!! TU ES REVEILLE HARRY !!! hurla Hagrid tout en pénétrant dans la tente (si si...)
-Qu'est ce qui s'est passé ? demanda Harry tout en cachant la marque du suçon avec sa chemise.
-Oh... Tu as été trouvé, gisant dans la forêt, la chemise défaite et la cape non loin d'elle.
-Par qui ?
-Oh ! Ca j'en sais rien, je ne connais aucune créature vivant ici susceptible de défaire aussi bien une chemise !
-Mais non ! Qui m'a trouvé !!!
-Ah ! Drago Malfoy me semble t'il ! D'ailleurs, j'ai décidé que vous ne seriez plus dans la même tente !
-MAIS POURQUOI ??!! hurla Harry
-Je le soupçonne d'avoir appelé une harpie....
-Une Harpie ?
-Mais oui ! Je... je suis sûr qu'il veut t'exterminer Harry ! bougonna le demi-géant.
-Il n'y a pas de Harpie en Irlande...
-Bien sûr que si !
-Non...
-Si ! Je le sais quand même, je suis professeur...
-Et moi je suis élève, et il n'y a pas de Harpie en Irlande !
-Si !! C'est juste qu'elles se cachent !!
-Elles se cachent ?
-Oui !
Harry soupira.
-C'est donc... Malfoy qui m'a trouvé ?
-Oui. D'ailleurs, le coup du coquard était bien trouvé...
-Quel coquard ?
-Il est revenu ici avec un coquard, accusant la « bête » qui vous aurait attaqué...
-Quelle Bête ?
-Justement, il dit qu'il ne l'a pas vu... trop furtive...Donc, je te laisserai un bout de ma tente, elle est largement assez grande pour deux ! Et Drago dormira dans votre ancienne tente ! Par contre euh... Je suis professeur, donc on limitera les soirées chamalows...
Harry se frappa le visage.
-Oh mon dieu...
-Bon, pas plus de deux par semaine hein !
Harry regardait Hagrid d'un air désespéré.
Je vais me jeter...
-Et... et... mes... valises ? dit il, la voix tremblante d'irritation.
-Elles sont toutes là !!! D'ailleurs tu peux te mettre en pyjama, il est l'heure d'aller dormir !
C'est à peine alors qu'Harry remarqua l'allure grotesque de Hagrid. Il s'était fait une grosse tresse avec sa barbe, nouée d'un affreux chouchou vert à poix blancs. Il portait un pyjama trop petit pour lui, rayé bleu clair et blanc avec des petits canards dessinés dessus et un bonnet rouge pour couronner le tout. Le demi-géant enfila alors un immonde peignoir de soie orange criard avant de sortir.
-Je vais faire une ronde Harry !
Il sorti. Les yeux grands ouverts, la bouche aussi, Harry tomba sur le postérieur.
-Mais... Où j'suis tombé ? Je préférais encore drago...
Son cul surtout...
Hagrid revient peu tard, mais voyant que Harry était couché, il se coucha à son tour, avant de se mettre à flatuler et ronfler bruyamment.
Nan mais... je vais le tuer...
Harry souffrait encore de ses maux de tête qu'il massait avec délicatesse, faisant courir ses doigts sur ses tempes mais il ne se posa pas de question, il avait totalement oublié l'affaire entre lui et Malfoy en pleine forêt et du attendre quelques heures avant de se rendormir.
Deux mois passèrent, ainsi, entre un Hagrid totalement hystérique et de nombreuses masturbations à la pensée du jeune Serpentard pour se défouler des journées qu'il passait à l'écart de lui, en le voyant, de temps à autre, sans jamais pouvoir le toucher, ou se faire toucher. D'ailleurs, le jeune homme l'ignorait, excepté quand les autres avaient le dos tourné. Il prenait plaisir à sa toucher ou à passer innocemment sa langue sur ses lèvres.
