Désolé d'avoir été si tardive, ma bêta-correctrice m'a laissé en planque…Sniffou! Donc, elle a juste corrigé aujourd'hui…Ah, sacré Clara! (Merci Gibbs, loll)
Dislcaimer : Je ne fais pas d'argent, tout est à monsieur Ridley! (Méssant messieur! Sniffou!) Laurentia et son bordel sont à moi!
Genre : Alors, ffeu ffeu /paresseuse/ Action/adventure, drama, tragédie (pas trop quand même), violence psychologique des fois, et un peu de fantaisie!
Sur ce, bonne lecture!
Chapitre VII
Tempto invenio
Tente de trouver…
-DEBOUT! Allez bande de chiens crasseux! Réveillez-vous! Hurla férocement la voix de Hagen.
Laurentia ouvrit les yeux péniblement, fatiguée de sa nuit éveillée. Elle n'avait pas bien dormit, comme tous les autres soirs. La peur prenait entièrement place dans son estomac, la compressait, la tordait, la faisait souffrir jusqu'à ce que les larmes ne puissent plus couler. Car, cela faisait longtemps qu'elle ne pouvait plus pleurer. Ou du moins, pleurer réellement. Quelques sanglots pouvaient bien couler, certes, mais ce n'était pas fait avec ses véritables sentiments. Que du faux. C'était tout ce dont elle était capable maintenant. Même avec Maximus, elle ne pouvait pas agir naturellement. Quelque chose l'empêchait au fond d'elle et la rendait plus que nerveuse…et malheureuse.
Tina…Je dois être forte…Encore, une fois…Souhaite-moi bonne chance…
Cela faisait quatre jours qu'elle adressait cette prière imaginaire à Martina, sa cousine. Celle avec qui elle avait passé maintes épreuves, tant de chagrin et de souffrance. Elles s'étaient toujours soutenues, comme deux colonnes supportant le poids du monde. Mais elles s'étaient séparées. Une brillante idée que Laurentia avait eue. Maintenant, elle souffrait et regrettait plus que d'offrir son corps inutile aux chiens de l'enfer.
Elle attendit qu'Hagen passe devant elle, lui crie de se réveiller, la maudire par la même occasion, et aller vers les autres cellules. Elle avait la paix pour quelques minutes.
Soupirant, la jeune femme passa une main dans ses cheveux courts, se releva, grimaçant contre les élancements qui lui déchiraient le dos.
Dans la lumière du jour, elle ne vit pas Maximus qui la regardait. Il secoua la tête et suivit Juba hors de la cellule.
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-Donc, petite chienne, tu as fait tout ce chemin pour un esclave? Proximo éclata de rire. Il prit une pomme et croqua durement, avant de se laisser tomber dans ses divans de draps et de soies. Laurentia, ses ongles s'enfonçant dans ses cuisses, ne le regardait pas. La nuque encore douloureusement, elle ne savait pas quoi lui répondre…Quoi répondre à ce genre de personnage qui vous dégoûte comme la plaie du monde?
Proximo regarda Laurentia une seconde fois, ricana et croqua dans sa pomme, tout en surveillant son Ludi. (1)
-Je…Vous ne comprendrez pas…Proximo haussa un sourcil. Qu'essayait de dire cette petite chienne? Tout ce que les femmes voulaient, c'était toucher ses gladiateurs et de leur faire tendrement l'amour pour qu'elles soient bénites. Ou pour l'argent. Il savait. Savait ce que les femmes voulaient. Elles étaient toutes pourries, comme cette pomme qu'il tenait dans sa main. Il mâcha sa bouchée et jeta le fruit.
-Qu'est-ce que je suis supposé ne pas comprendre dans cette affaire? Dis-moi! Laurentia eut un sourire amer.
-Vous ne comprendrez jamais ce qu'est la loyauté et le respect, dit-elle. L'homme se retourna violement et tout près de la jeune femme, lui empoigna ses cheveux. Il la força à la mettre à genoux et la secoua comme un prunier.
-Le respect? Sale petite pute! Je suis le plus respecté ici, et tu me dis le contraire! POUR QUI TE PRENDS-TU! Les larmes de douleur coulaient maintenant sur les joues de Laurentia. Elle essaya d'enlever la main raide de Proximo mais elle tenait ses cheveux et ne voulait pas lâcher prise. Sous l'emprise de la peur, elle murmura :
-Oui mais…M-mais vous n-n'êtes pas respecté, v-vous êtes craint! Proximo serra sa mâchoire. Comment osait-elle lui dire cela! Il referma sa prise un peu plus sur ses cheveux et elle cria de douleur. Bien, elle allait apprendre qui il était!
-Supplie-moi et j'oublierais ce que tu viens de me dire! Sale chienne! Laurentia se fit à nouveau secouer violemment et avait plus mal que jamais. Mais elle endurait. Comme elle l'avait toujours fait.
-N-nein! Les yeux de Proximo s'écarquillèrent sous la fermeté et la surprise de la réponse.
-Non? Répéta-t-il stupéfait.
-J'ai raison! Vous, vous tout autant que vous êtes, vivez dans le mensonge! Et la vérité vous fait mal, non? C'est pour ça que vous me faites ça, vous avez peur de moi!
Proximo lâcha doucement les mèches de cheveux bruns de la jeune femme. Éberlué, il ne sut quoi répondre. Ses paroles défilaient dans sa tête à toute vitesse. Comment une sale femme avait pu voir en lui d'une telle façon? Était-il si prévisible, si…Dans une colère vive, il la poussa et elle tomba sur le dos dans un petit cri. Il la regarda se redresser, écarter une de ses longues mèches brunes qui cachaient son visage en larmes.
-Avoir peur de toi? Mais de quoi parles-tu? Tu n'es rien, rien!
Ricanant, il se laissa tomba entre les draps de soies. Laurentia, toujours au sol, reprenait son souffle et séchait ses larmes.
-Que veux-tu? Demanda-t-il finalement, après un silence. Elle le regarda un instant, rabaissa ses yeux verts et soupira :
-Je veux que vous libériez Maximus. Proximo eut un rictus. Il voulait bien l'écouter mais ce qu'elle demandait était exagéré! Comme si elle se prenait pour la reine des reines!
-Bien sûr, et tu veux que je te donne deux autres esclaves, un cheval et des tas de provision avec ça? Laurentia eut un petit sourire en coin.
-Pourquoi pas? Proximo sourit à sa remarque. Il avait devant lui une femme forte, qui ne se laissait pas mener. Une femme comme lui, qui se battait dans la vie. Il pourrait l'apprécier, se dit-il, mais si elle était comme lui, il avait une énorme menace. Elle pourrait monter une révolte et prendre le contrôle de son Ludi. Entre ses murs, sa vie palpitait doucement. Il avait versé son propre sang pour parvenir à ce niveau, et il ne voulait pas tout perdre à cause d'une stupide femme.
-Ne me parle pas comme ça! Rugit-il. Je pourrais bien te donner aux lions!...Non, j'ai mieux, pourquoi pas aux hommes? Ils prendraient bien soin de toi, je t'assure…Il ricana en voyant le visage de Laurentia se décomposer.
…Non! Il ne peut pas faire ça! Il ne va pas me faire ça! Je ne me laisserai pas faire! Jamais, jamais plus!
Et entre ses pensées, des bouffées de souvenir vinrent la hanter de nouveau. «Ils» la touchaient, tout le temps, la prenaient, la faisaient souffrir, plus qu'elle n'avait jamais pensé…C'est pour ça que maintenant, Laurentia pouvait endurer mainte douleur, après avoir vécu la pire d'entre toutes…
Blessée, elle ne répondit pas et laissa ses pensées la submerger et l'envahir totalement. Tout n'était que froideur, éclat de sanglot, souffrance, peur, chagrin, perte…
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Laurentia mangeait tranquillement dans son coin, silencieuse. Elle essayait de faire le moins de bruit possible pour ne pas attirer l'attention. Elle avait apprit à ses dépends. Maintenant, elle n'avait aucune aide. Elle était seule. Plus seule que jamais. Seule dans son cauchemar. Seule pour avoir voulut aider un homme bouleversé par le destin. Les dieux devaient les haïr, tous les deux, autant qu'ils étaient…
Maximus regardait en coin la jeune femme manger tranquillement. Elle semblait morte et plus maigre que jamais. L'éclat de ses yeux verts, lui rappelant les vergers qui poussaient sur sa terre, avait disparu depuis longtemps. Mais que pouvait-il faire? Il ne connaissait pas cette fille. Il l'avait aidé, certes, mais il ne lui devait rien. Il ne voulait qu'avoir la paix.
En soupirant, il trempa sa cuiller dans son bol et porta la nourriture à sa bouche.
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Collision forte retentissante. Une autre fois. Mouvement vif du pied. Attaque. Collision. Changement de position. Un but. Un seul but existant : tuer. Ou être tuer. Telle était la règle en ce bas monde. Gouttes de sueur mélangées aux cris de colère. Puis, une voix, une seule voix, celle de la Voie, Celle-Qui-Décide-Tout, retentit fortement :
-Jaune! Hagen hocha la tête vers l'homme qu'il venait d'assister. Celui-ci retourna, penaud, au banc, avant de se faire marquer. Il était rapide, fort, mais sa défensive laissait à désirer. Hagen soupira intérieurement. Un autre qui allait se faire tuer prochainement. Il en avait vu des milliers comme lui, et il n'était sûrement pas le dernier.
-Suivant! Cria fortement la voix de Proximo, assit dans un coin, à l'ombre. Ce fut Juba qui se leva, le chasseur venant de la Numidie. Hagen lui lança le glaive en bois. Il avait hâte de voir comment il se battait. Oui, il voyait un grand gladiateur en lui. Son regard bifurqua inconsciemment vers l'Espagnol. Lui aussi semblait posséder une force rivalisant à celle que possédait Hagen. Celui-ci n'y voyait aucune menace. Il n'était pas ici pour ça. Il était là pour survivre. Simplement pour ça.
Il vit Juba, le glaive en bois en main, se préparer. Puis, sous le signal de Proximo, Hagen l'attaqua. Juba arrêta le coup. Hagen le regarda, puis lui fit subir différentes attaques. Il fit une pause une autre fois, voyant qu'il faudrait plus pour abattre le Numides.
Bien. On va accélérer la cadence, voir si tu es aussi fort que je le pense…
Ils s'échangèrent quelques feintes, mais Juba restait surtout sur la défensive. Hagen essaya de le provoquer, souriant intérieurement. Puis, contre toute attente, sauf celle du testeur, Juba redonna avec violence, les mêmes coups de Hagen. Celui-ci fit une pause, sourit.
-Bien, dit-il simplement.
-Rouge! Fit la voix de Proximo, plus loin. Le Numides le regarda avec honneur, voyant qu'il avait mérité la marque couleur sang. Sans la légère provocation de Hagen, Juba aurait sûrement eu «jaune». Il alla se rasseoir après un long regard échangé. L'homme eut soudain une idée du prochain concurrent.
-L'Espagnol! Appela-t-il fortement. Celui-ci ne lui adressa pas le moindre regard, comme s'il était Jupiter lui-même. Hagen savait qu'il se trouvait devant un homme sur le bord de la mort. Celle intérieure. Il se laissait mourir depuis plusieurs jours. Ne comprenait-il pas que, tous ici, étaient en train de mourir? Que même lui, Hagen, le préféré de Proximo et le plus ancien des gladiateurs, n'en pouvait plus de ce vie de combattant? Qu'il n'avait pas souffert, lui aussi?
Ne te pense pas au-dessus de tout ça, car tu retomberas bien vite…
Il appela une deuxième fois l'Espagnol et lança l'arme de bois à terre, devant lui. Il la regarda avec curiosité mais ne bougea pas et détourna sa tête avec un sourire moqueur aux lèvres. Puis, Hagen aperçut un mouvement dans la seule ombre existante. Deux secondes plus tard, l'ombre devint silhouette, oubliée de tous.
…Quoi!
Hagen fut choqué, et amusé. Il regarda Proximo, pour savoir ce qu'il pensait de tout ça. Celui-ci avait haussé un sourcil, puis, d'une main distraite, lui laissa entendre qu'il le laissait combattre. Il jaugea la personne devant lui une seconde fois, un franc sourire amusé sur ses lèvres.
Laurentia, la Germaine, celle qui avait fait plus de remous que si l'empereur lui-même serait débarqué dans le Ludi, se tenait fièrement devant lui. Elle se pencha et attrapa le glaive à terre. Derrière elle, on voyait les autres hommes se réveiller finalement et s'apercevoir de sa présence. Plusieurs la pointèrent du doigt et ricanèrent. «Voyez la p'tite devant Hagen! Elle est complètement folle!» «Si elle pense le battre, y restera plutôt rien d'elle, même pour les lions!» Mais toutes ces messes basses, contrairement à ce qu'ils pensaient, donnait force et courage à Laurentia.
Hagen fit une petite révérence moqueuse, lui disant qu'elle pouvait commencer la première. Un étrange sourire passa alors sur les lèvres de la jeune fille. Un sourire qui laissa une mauvaise impression au testeur. Celui-ci effaça cette dernière de son esprit, et retourna son attention au duel qui allait débuté d'une seconde à l'autre.
Laurentia prit son élan et attaqua…
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…Je veux mourir.
Cela aurait été la dernière chose qu'elle aurait pensé. Que le vieil homme les divise, en «jaune», pour les plus faibles, et en «rouge», pour les plus forts. Pourquoi? Elle n'en avait aucune idée. Mais cela ne lui plaisait pas du tout. Non, pas du tout. La peur lui tordait maintenant le ventre. Depuis le matin, aucun signe de celle-ci, le déjeuné s'était passé tranquillement et puis, PAF! Des sélections. D'étranges sélections. Et Laurentia n'aimait pas ça. Elle avait l'impression qu'elle allait tomber dans un piège, le piège de la mort.
Elle ne s'en faisait aucune illusion, elle aurait «jaune». Et même si elle leur donnait un bon spectacle, si par un miracle incertain où Diane avait eu pitié d'elle et lui avait procuré la force de battre le géant, elle aurait «jaune». Proximo lui avait déclaré la guerre. Il lui avait dit que, même si elle se montrait forte, même si elle s'opposait à elle, il ne la laisserait jamais gagné et lui ferait enduré mille supplice. L'injustice se révoltait dans son cœur. Pourquoi elle? Pourquoi devait-elle souffrir? Pourquoi…
Laurentia soupira lourdement. Tant de questions emplissaient sa tête, tant de questions auxquelles elle ne pouvait répondre – ne pourra sans doute jamais. Fatalisme. Ses dix-huit printemps passés n'avaient été qu'un grand trou vide, lui semblait-il. Les moments heureux avaient été vite oubliés. Seuls ceux emplis de noirceur flottaient maintenant dans son cœur, dans sa tête, dans son corps.
Venant de loin, elle entendit des coups. Comme deux personnes qui se battaient. Elle leva son regard vide vers Juba et Hagen, en train d'évaluer le Numides. Elle fut impressionnée par la violence des coups. Ils étaient hommes, alors qu'elle n'était qu'une pauvre femme, même une jeune femme, abattue par le destin tragique que les dieux lui avaient donné. Laurentia eut un sourire amer. Elle ne faisait que se plaindre, depuis…depuis «ce temps-là.» Elle n'avait jamais vu le bon côté des choses que les dieux lui apportaient. Oui, peut-être, pendant un instant, avait-elle vu quelque chose de positif dans sa vie. La rencontre avec Maximus lui avait apporté espoir. Et si elle se trouvait ici, en ce moment même, près du général déchu, c'est qu'il y avait encore de l'espoir. Toujours.
«Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir.» Oh oui! Tu avais bien raison Tina…Donne-moi encore la force…Demande à Diane de me venir en aide…De m'apporter la force et de me protéger…Même si je ne le mérite pas…Ou plus…
-L'Espagnol! Ce cri la fit sursauter et ramener à la réalité. Le combat de Juba était terminé depuis quelques secondes, et déjà, Hagen requérrait un autre concurrent.
Il n'est fatigué? Jamais à court de force? Un vrai Titan, par tous les dieux! Il est la réincarnation de Prométhée…Mieux, d'Achille! (2) Comment arriverais-je à le battre? Je n'ai aucune chance…Aucune…
Elle tourna la tête vers Maximus. Celui-ci ne bougea pas d'un pouce et regarda l'épée en bois qu'il lui avait lancé avec amusement. Laurentia soupira. Il n'allait pas se battre, elle le savait. Ce qu'il voulait, c'était simplement être libre pour aller se venger, elle le savait, le voyait et le sentait. L'odeur de la vengeance, une odeur qu'elle avait elle-même portée et qu'elle portait toujours, sans vraiment le savoir…Mais en ce moment, ce n'était pas elle qui comptait mais Maximus. L'homme qui se cachait derrière ce masque qu'elle souhaitait arracher et briser. Cet homme qui lui avait sauvé la vie, il y a un mois de cela, en Germanie. L'homme de ses songes, l'homme qu'elle avait voulu aider, mais n'avait pu…Laurentia éloigna ses images troublantes dans le fond de ses pensées et retourna son attention vers l'ancien général.
Pourquoi ne combats-tu pas Maximus? Je sais que tu es le plus fort, tu es le chef, je l'ai vu, je l'ai senti…Tu es la raison salvatrice de plusieurs âmes. Ne me déçoit pas maintenant, ne baisse pas les bras, je t'en prie!
Mais même la deuxième requête de Hagen n'eut plus d'impact que la première.
Oh non…
Elle avait un étrange pressentiment. Quelque chose de mal allait arriver si on n'arrêtait pas cet affrontement prochain.
Ô Orai, (3) venez ici et arrêtez cette discorde. S'il vous plait, apaisez le cœur de Maximus. Je n'en peux plus. Simplement –
C'était chaud. Agréable. Laurentia en fut étonnée. Au creux de son ventre, quelque chose s'était mis à vivre et à la réchauffer doucement. Elle avait beau passer sa main sur son abdomen, ça venait de l'intérieur. Et ce fut l'explosion. Une joie immense l'envahit soudainement et un rire monta dans sa gorge. Incapable d'expliquer ce phénomène, Laurentia essaya de contenir cette explosion étrange à l'intérieur d'elle-même et cela était aussi dur que d'empêcher Junon d'être jalouse des mortelles que son mari engrossait impunément. Puis, d'autres sentiments naquirent. La puissance et le courage s'infiltraient à travers ses veines.
Au loin, elle entendit des hululements de ce qui lui semblait être une chouette et venir dans sa direction. Elle suivit du regard des flocons de neige qui tombaient du vide, observant l'étrange apparition. Un vent froid mais pourtant chaud vint caresser son corps. Son esprit lui semblait embrouillé, comme l'était ses oreilles, sa conscience et son odorat, oubliant même qu'elle était dans le Ludi. Ayant vécu dans le Nord presque toute sa vie, elle put reconnaître, au plus profond de son subconscient, l'odeur caractéristique des terres gelées et de la neige. Une odeur froide, mais pourtant suave et envoûtante. Et dans la lumière glacée du soleil, elle la vit.
Elle était magnifique, plus magnifique, plus pure que les statues qu'avait achetées autrefois son père, plus grande, plus puissante qu'elle avait pu imaginer. Une chouette apparut devant ses yeux et plana doucement. L'oiseau était aussi blanc que la neige et ses yeux semblaient dévorer tout ce qu'il l'entourait. La pureté semblait régner en maîtresse légitime sur ces terres. La chouette hulula doucement et continua son envol, pourchassant l'invisible. Derrière elle, dans un rayon envoyé par son frère, la Grande Déesse aux Yeux Pers, habillée d'une grande tunique, coiffée d'un casque, tenait vaillamment son bouclier et sa lance d'or. Sa peau était parfaite, claire et le soleil faisait rayonner encore plus sa beauté surnaturelle. Elle marchait lentement sur les flocons qui s'étaient déposés et le temps sembla arrêter sa folle course. Laurentia pouvait admiré sa démarche parfaite, souple et féline, ses vêtements brodés d'or et sa grande silhouette fine.
La jeune fille sentait l'immense pouvoir que détenait la déesse, tellement qu'elle ressentait une pression sur sa poitrine et le soleil d'Apollon lui brûler le front, malgré les flocons qui se déposaient sur elle la faisant frissonner. Elle ne pouvait détacher ses yeux de la déesse ; la seule chose qu'elle voulait était de la contempler encore et encore, jusqu'à la fin de la nuits de Temps.
Minerve, marchant toujours, et Orai semblait avoir suspendu le cours des choses pour cette vision extraordinaire. Alors qu'elle passait devant elle, la déesse détourna les yeux du point qu'elle fixait et jeta un œil vers Laurentia. Celle-ci en fut stupéfaite. Il n'y avait pas de bonté, de pitié ou de colère dans ses yeux. Ses sourcils clairs étaient détendus, ses yeux aussi verts que les siens et n'indiquaient pas à la jeune fille une menace probable. Pour la déesse, elle ne devait sûrement être qu'une mortelle qui avait pu la voir, même si Laurentia doutait que cela soit habituel. Elle ne la quitta cependant pas des yeux et avança vers elle. D'un geste souple, elle déposa sa lance dorée en diagonale devant elle et se releva lentement, défroissant sa longue tunique. Puis, Minerve reprit sa route, les flocons continuant toujours à tomber, sa chouette la rejoignant à l'instant même. Laurentia la suivit du regard jusqu'à ce qu'un rayon immense du soleil la dévore complètement. Alors les particule reprirent leur vitesse initiale, chaque souffle s'enfui, disparaissant dans le vide, laissant ainsi les flocons, qui à leur tour, laissèrent place aux grains de sable. Laurentia était de retour à la réalité, mais quelque chose avait changé.
Je La sens…
Elle regarda ses mains, ébahie.
Elle est en moi…
La respiration de la jeune femme se fit plus vive, comme si quelque chose était emprisonné à l'intérieur de ses poumons et voulait fuir de son corps.
Tout autour…À l'intérieur comme à l'extérieur…
Elle sut dès lors qu'elle était son but. Laurentia se leva, droite comme une flèche et regarda Hagen.
Je comprends enfin pourquoi les dieux m'ont envoyés ces rêves.
Elle se tint face à Hagen et regarda vers le sol. Pendant une fraction de seconde, la lance dorée de Minerve se tenait là et puis, l'image se brouilla pour devenir l'épée de bois que l'homme avait lancé à Maximus. Elle n'avait plus peur de rien à présent. Hagen devant elle ne l'effrayait plus car
J'ai la Puissance. Depuis qu'Elle m'a regardé.
Hagen lui fit une courbette moqueuse, sous-estimant ses capacités et lui lançant le droit de commencer. Il ne comprenait rien. Un homme comme tous les autres, comme «eux», qui se croient les plus forts alors qu'ils étaient très loin de ça. Oh oui! Très loin…
Un sourire franc et moqueur retroussa les lèvres de Laurentia et elle ricana de plaisir à l'intérieur. Ce petit sourire et la grande confiance qui venait de naître inquiétèrent Hagen, il n'avait vu en elle qu'une ombre mourante, mais elle était bien vivante, au contraire…Elle serra l'arme dans sa main droite, enfonça ses sandales dans le sable et avança vers Hagen…
POUR MINERVE!
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Elle ne comprenait plus rien, que s'était-il passé? Pourquoi le silence avait envahit le Ludi soudainement? Pourquoi avait-elle la main d'Hagen qui lui serrait le cou? Pourquoi avait-elle mal?
Laurentia attaquait férocement, sentant le souffle chaud de Hagen sur son bras quelques fois. Elle gémissait de rage à chaque coup qu'elle portait mais cela ne sembla pas affecter pour le moins du monde Hagen. Celui-ci était plutôt sur la défensive et ne faisait qu'arrêter ses attaques pour le moment. Cela enragea Laurentia. Elle voulait se battre, elle voulait abattre l'homme.
-BATS-TOI!
Son cœur battait à la chamade. Elle se sentait complètement perdue, mais surtout menacée pour le moment. Mais cette impression ne disparaissait pas. C'était comme si on lui avait enlevé la vue tout d'un coup et sa mémoire, et puis qu'elle les retrouvait soudainement. Elle sentit quelque chose dans sa main et fut intriguée de voir qu'elle tenait l'arme de bois. Elle essaya de bouger la tête, se détacher du regard terrifiant de Hagen. Mais il y avait autre chose dans son regard. Une certaine crainte… Un regard qu'elle ne lui connaissait pas. Que s'était-il passé pour l'amour de Vénus?
Enragée d'aucune réaction, elle fonça tête première vers lui. Il l'esquiva et prit son bras pour l'arrêter. Un grognement empli la gorge de Laurentia. Il n'avait pas le droit de la toucher! Il fallait qu'il se batte!
-NE ME TOUCHE PAS!
Elle se rendit compte alors qu'elle se trouvait à terre. Au milieu de l'arène d'essaies. Par tous les dieux, qu'avait-elle fait? Qu'avait-elle fait!
Elle l'attaquait encore, sentant la patience de Hagen s'amincir, et puis, il lui redonna ses coups.
Enfin! Tu as compris, un peu lent à mon goût par contre!
Si au début elle put arrêter ses coups, rendu au septième elle sentait son poignet la meurtrir. Il finirait par lui faire échapper son épée, et c'est ce qu'il fit. Mais la bataille n'allait pas terminer là, car Proximo encouragea Hagen à continuer tout de même. Le vieil homme prit une gorgée dans sa coupe de vin qu'il tenait à sa main, rafraîchit par un de ses serviteurs. Il voulait voir au pouvait aller la petite, si elle se croyait aussi forte qu'elle l'était…Ou ne l'était pas.
Alors, Hagen la frappa du côté de son arme sur l'épaule, puis sur le dos, et une autre fois jusqu'à ce qu'elle tombe à terre. Elle avait mal, plus mal que ce qu'elle n'avait pensé mais l'adrénaline qui courait dans ses veines lui fit oublier sa douleur pour l'instant et en se retournant vivement, elle donna un coup de pied sur son genou. Elle toucha le nerf et Hagen tomba brusquement sur le sol en serrant les dents. Laurentia se leva et tituba un peu quand elle se remit sur pied, son dos l'élançait. Mais elle repoussa sa douleur au loin et chercha l'arme. Finalement, elle la trouva et revint vers Hagen mais celui-ci s'était relevé plutôt et, empoignant ses cheveux courts dans son énorme poing, il ramena sa tête vers lui et posa l'arme de bois sur son cou. Laurentia, commençant à être fatiguée après avoir épuisé tant d'énergie, respirait lourdement. Il pensait qu'il avait enfin gagné. Mais la jeune femme n'avait pas dit son dernier mot. Elle se laissa tomber à l'arrière, et l'homme toujours accroché à ses cheveux, la suivit, laissant à Laurentia toute la place pour lui envoyer un bon coup à son poing le plus faible…
Hagen la lâcha en jurant et en se pliant en deux. Elle voulut se relever mais, malgré la douleur, celui-ci était revenu à l'assaut et tenait son poing élevé…Il l'assomma d'un seul coup et elle tomba dans la poussière.
-Sale Germaine…Grogna-t-il. Laurentia était complètement dans les vapes. Elle était épuisée et ne voulait qu'une chose : dormir. Dormir et tout oublier. Dormir et se réveiller à côté de Martina. Dormir et aller cueillir des violettes. Dormir et serrer son frère dans ses bras. Dormir et…
Elle sentit de loin un poids sur ses hanches et confusément, un étau qui se refermait sur sa gorge. L'air se faisait de plus en plus rare, de plus en plus rare…Puis, dans un dernier effort, elle ouvrit les yeux et sentit une chaleur connue réchauffer son ventre. Il n'y avait plus de haine, ni de colère, ni cette rage de combat dans ses yeux. Ni de tristesse, ni de larme, ni de crainte, ni de pitié. Il n'y avait aucun de ces sentiments qui se reflétait dans ses yeux car ce n'était pas les siens. Il appartenait à la déesse aux yeux pers. Et c'est ce qui arrêta Hagen. Il fut saisi par ce regard. Ce regard à la fois beau et monstrueux. À la fois bestiale et pacifique. Il ne pouvait dire ce qu'il voyait dans ses yeux. Simplement pas.
-C'est assez Hagen! Hagen, assez! Intimida la forte voix de Proximo, sur le bord d'une colère prochaine. L'homme obéit à son maître et s'enleva de Laurentia. La jeune fille put à nouveau respirer sans toutefois tousser et se passer la main sur sa gorge. Elle sentait encore l'étau sur sa peau et elle avait du mal à envaler. Elle détestait la pression qui était resté sur sa gorge. Comme s'il était encore là. Pour la tuer. Laurentia sentit les larmes lui venir mais sa raison lui fit rappeler qu'elle était devant toute la familia gladiatoria. (4)
Au fur et à mesure qu'elle reprenait son souffle, les images du combat lui revinrent. Cela avait été un vrai combat, pas comme celui que les autres avait eu. Cependant, son esprit revint vers Minerve, la déesse qui lui était apparu comme en plein rêve. Qu'avait-elle voulu? L'encourager à se battre et à ne passer qu'à deux doigts de la mort? Se montrer en spectacle? Non, la déesse n'était pas comme ça, elle le savait. On l'associait à la guerre, mais pas celle brutale et sanglante des batailles, cela revenait à son frère, Mars. Pourtant, elle avait sentit cette «folie guerrière» prendre son corps. Pourquoi n'avait-elle pas vu le dieu de la Guerre? Pourquoi Minerve lui était apparu?...
Elle se releva finalement et alla à son banc. Elle ne pourrait pas quitter l'entraînement avant la fin de celui-ci. Laurentia se replongeait dans ses pensées quand une voix la réveilla :
-Au fait : Jaune! Cria Proximo. Suivant!
Laurentia n'avait même pas assez de force pour être en colère contre le vieil homme. Il avait gagné, elle le savait, tout comme lui. Elle avait perdu son honneur…Elle laissa enfin les larmes couler sur ses joues sales…
Ce qu'elle voulait faire à l'instant même était d'oublier et disparaître, simplement pour ne plus avoir honte d'elle-même…
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-Alors, je te propose de faire un pari. Si tu réussis à me prouver ta force et à être aussi brave que mes gladiateurs, je te laisserai combattre pour moi et si tu ne meures pas après cela, tu pourras te battre pour gagner ton Maximus…Mais avant, tu dois me promettre que si tu perds, tu quitteras à jamais cet endroit et oubliera l'esclave. Le jures-tu?
-Sur mon honneur. Proximo eut un drôle de sourire. Il s'approcha doucement d'elle et passa une main dans ses cheveux. Laurentia recula un peu et une grimace incertaine fraya son visage. Le vieil homme se pencha et la regarda attentivement.
-Mais avant, il faut arranger quelques petites choses. Je ne laisserai pas de la paille cacher tes si beaux yeux…
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Pfff! Il se retient pas Proximo, non mais! C'est pas de la paille ses cheveux, bon! v.v Méchant! Bon, loll, j'ai commencé le chapitre VIII (oh mon dieu /Maxime/ J'espère arriver au IX, d'habitude, je dépasse jamais le VIII, souhaitez-moi bonne chance!), j'ai quatre pages pis ça va super bien! Maintenant, place aux reviews!
Morena9 : Hihi, merci pour tous ces compliments! Ça fait du bien à entendre/tête qui gonfle /Va se chercher quelque chose à bouffer et tombe sur le cul dans le portique/ Loll, mais nan! J'suis pas comme ça moua /cache ses chevilles/ loll n.n Et pis, écrivaine va bientôt être un mot dans le dictio, on va faire une pétition! C'est du sexisme! Enfin, pour Una, tu la retrouveras peut-être dans le prochain chapitre! Et puis, tu l'aimes-tu encore Superman ou quoi? Ça fait longtemps que je t'ai pas vu le regarder, loll.
Hum, la relation Martina/Una, une suite? Of course ma chère! Mais bon, à ne pas oublier qu'elle est une esclave, et elle la troisième dame de l'Empire! (spoilers subtils, loll) Je vais rien te dire à propos que Coco pogne juste Lucilla par le menton, en tout cas, je vais te dire qu'il aime beaucoup ça le faire! Loll Ohhh! Moi je vois bien Amé se crier après, elle parle bien à son sac brun, donc!...loll Martina/Coco, cé pour le prochain chapitre! Niark, je suis trop méchante. Loll
Heu…De quelle mission top secrète tu parles là? O.O Ça fait poooeurrr! Loll J'ai hâte à demain tout cas! (Art dram, ouaiss!) Arigatô no amiga! La suiteuh de Harry Potter please! Et de L'Autre Monde! (Tu croyais que j'allais pas le dire? Niark!) n.n
Amé Amstrong ''Phoenix'' : Je me demande si tu vas pas changer ton nom pour Amé Amstrong, ou Two Dollars Bill, loll. Naaaaan, je donne de très MAUVAISES idées, je me tais! Fais pas ça, vilaine fille! Ah! Je suis une membre très fière du Club des Mouettes Sanguinaires! (On va dominer le monde, muahahaha!) Je pense aussi au dessin hypra laid que j'ai fait, moi, avec des mouettes qui me volent autour dans une de tes lettres de BCS! Loll (Okay, ç'avait pas rapport!) Et, À BAS MCDONALD!
Oooh! Tu l'as la définition de l'amour si la claque de Coco à Martina est un geste d'amour! Loll, mais je l'ai beaucoup rit! Tu ne penses qu'à Billie, même dans tes reviews! Bouh! Je me sens délaissé! Mais bon, est-ce que Ronny va le remplacer? (En tka, on espère! Loll n.n) Sérieusement, je ne t'aurai jamais vu maladroite et le personnage de Martina est tombé comme ça! Elle a quelques points de ressemblance avec Solène, tu ne trouves pas? (Dans «La clef de la révélation») J'adore les perso comme Martina, j'adore les faire souffrir et compliquer leur vie! Moi, sadique? Maaaais ouiii! Loll /Pense à l'œil en Bio, niark/
Hey Boy! Tu serais prêt à le pardonner toi? En tka, pas moi! Mais je comprends quand même par, et je cite : «c'est un pauvre petit être qui souffre, perturbé à cause de mauvaises expériences qu'il a vécu...» Vi, il fait tu pitié quand même! Loll Pour Una qui se pensait la meilleure, c'est qu'elle voulait juste les impressionner, loll. LULU est MON dieu, le seul et…Non, UN des seuls et uniques, loll. Moi, j'ai toujours et je serai toujours polythéisme, qu'est-ce que tu veux! J'suis comme Coco, j'aime pas qu'une seule femme! Loll
Tu crois que ton idée de Spiderman VS Spiderman ça va intéresser quelqu'un/silence/ Euh…Bon bon bon. On a tous nos rêves chérie /rit bêtement, bonne, ben bonne chance! Le seul point que j'approuve c'est de me donner de l'argent! Loll C'est une excellente idée! Loll (j'ai hâte d'aller voir Constantine!) Yakki! La lasagne c'est dégueux /Mets le chandail anti-Lasagne à côté de anti-Rasmus/ Tu sais quoi? Ben, ma mère m'a donné un CD qu'elle a recu de Ripzone! Ouaisss! Je suis contente! Y'a Rise Against pis New Found Glory dessus /écoutela chansonet hoche la tête au gré de la musique/
Bon, ben, merci beaucoup pour cette review ma chère Maxithéiste première du nom! Entamons la Sainte Prière, allez, ensemble!
Notre Maxime, qui est dans l'école
Que ton corps soit sanctifié
Que ton règne vienne
Que ta volonté soit faite
Sur la Terre comme dans l'école
Donne-nous notre ration de beaux gars
Et pardonne-nous nos désirs bestiaux
Comme nous pardonnons à ceux qui n'en ont pas
Ne nous soumets pas à la Techno
Et délivre-nous de Stéphane
AMEN!
Bon, pour quelqu'un qui l'a entendu trois fois, je suis pas pire! Loll Surtout que je ne suis pas une Maxithéiste /C'est louche…/ Hum, bon ben, euh, j'y vais là! Bye! n.n
Hydra : Talak mi amija! Comé llanavaz ézc? Mi, béné, mieux qu'hier en tout cas! Je sais, je suis méchante avec Martina, mais qui châtie bien, aime bien, non? n.n Là, je suis en train d'écouter Rise Against «Give it all» et j'aime ça! C'est pas si pire que je pensais! Okay, fin de la bubulle pas rapport! Tu viens dans le prochain chapitre, patttience! Je sais qui ont pas rapport (les chapitres), cé un Martina, un Laurentia! Comme ça, pas de chicane! Franchement! Cé pas si mélangeant que ça, si Amé a pu comprendre (oups! Non, je retire ça!) si les revieweurs y'ont ben comprit là! Mais tu vas voir, un moment donné, ça va se rejoindre! Nani di tùtan mi ''histoires'' loll. Bonne chance pour demain en art, j'ai hâteuh! Bye! Merci encore mi kuzo! n.n Viva los bishonen! Vive Frey, et Kyo X 2! Loll
Merci encore, je promets de plus me dépêcher pour le prochain chapitre! Ça prendra pas un mois! Merci encore à Clara qui corrige mes chapitres gentiment. (Même en retard, hum!)
Prochain chapitre : Pax, et finira la belle petite phrase, loll.
Ave!
Cybel
(1) Ludi : Pour ceux qui s'en rappellent pas, c'est l'école de gladiateurs.
(2) Prométhée : Le créateur de la race humaine pour certains, ou faisant parti des Sept Titans selon d'autres, il réussit à voler le feu du Soleil et le donna aux hommes. Zeus, fou de rage, l'enchaîna à une montagne où un vautour venait lui manger le foie tous les jours. Mais comme il était immortel, le foie se reconstituait pendant la nuit, le vautour revenait pour le manger le matin et la souffrance était éternelle…Laurentia invoque ici son grand courage.
(2) Achille : Fils de Thétis (une Néréide) et de Pélée, roi des Myrmidons, il participa à la Guerre de Troie et on le disait immortel jusqu'à ce que Pâris (ou Apollon, selon certaines versions sous les traits de Pâris) le tue d'une flèche dans le talon. Laurentia compare ici sa grande force.
(3) Orai : ou les Heures, en français. Devrais-je m'expliquer plus sur ce point?
(4) Familia Gladiatoria: Famille de gladiateurs, tout simplement. Pourquio ce titre? Ils sont les rebus de la société, personne ne viendra les aider. (Bon, y'a des exceptions /regard noir à Laurentia/) Donc, ils se serrent les coudes!
