Chers lecteurs, me voici de retour. J'ai été un peu longue mais les chapitres qui viennent sont assez délicats. Enfin, nous rentrons dans le vif du sujet. Pour ceux qui se seraient ennuyés depuis quelques chapitres (ou depuis le début), soyez rassurés. Un peu d'action arrive. De plus, j'ai encore un gros problème. Après m'être acheté outre la série Kenshin (soit les 28 tomes en moins d'une semaine) et les guides books, je suis attirée par une nouvelle série : 'Gundam wing'. Je vais tout de fois essayer d'être un peu plus raisonnable que précédemment.

Titre : Otome no tsuchi to kaze – La fille de la terre et des vents

Auteur : Elizabeth.

Disclaimer : Tout ce que vous allez lire ne m'appartient pas (sauf peut-être l'histoire, ce qui n'est que peu de choses). Ayant décidé d'écrire sur le monde de Kenshin, je tiens à préciser qu'il appartient au mangaka Nobuhiro Watsuki Je ne touche donc aucun droit d'auteur et le travail que je fournis n'est pas dans un but lucratif. Je vous prie donc de ne pas me poursuivre.

Avertissement : PG-13 (pas pour le chapitre en lui-même mais pour les idées développées dans l'histoire, les scènes de violences et autres).

Résumé général de l'histoire : Une jeune fille qui cache un profond secret s'enfuit pour protéger celui qui lui a autrefois sauvé la vie. Au cours de ses recherches, elle échoue à Tokyo où elle va rencontrer Kenshin. Pour l'aider, ce dernier replongera dans les méandres de son passé.

Remerciements : Je remercie les personnes qui prendront le temps de lire cette histoire et de me laisser un message. Sachez que cela est toujours encourageant. Vous pouvez aussi me faire part de vos remarques et critiques à l'adresse suivante : avec comme objet "fanfiction kenshin". Merci et bonne lecture.

LAFILLE DE LA TERRE ET DES VENTS

Chapitre 5 : UN PONT AU BORD DE L'EAU.

Hisuiro se faufila le long du mur de la battisse dans l'ombre du toit. La rue était calme contrairement à toute la ville car les festivités se déroulaient dans le vieux quartier. Voilà déjà une demi-heure qu'elle le filait. Elle avait d'ailleurs failli être reconnue lors du concert. Heureusement que les mouvements de ma foule lui avaient permis de disparaître. L'homme marchait d'une cadence lente, comme s'il ne s'intéressait pas de là où ses pas le menaient. La jeune fille ferma les yeux et entrevit pour quelques instants la silhouette haute et athlétique qu'elle aurait reconnu entre mille. Et pourtant, il était dur de croire que cet homme avait été un des plus grands samouraïs de son temps. Mais six ans étaient passés depuis cette sinistre nuit d'été où leurs destins respectifs s'étaient brisés à cause d'elle.

L'homme ralentit encore le pas et força ainsi la jeune fille à rester tapie dans l'obscurité, guettant le moindre de ses mouvements. Un pont apparut à la lueur de la lune, enjambant la rivière aux eaux tumultueuses. L'homme s'y attarda et s'appuya contre le rebord. Ses cheveux noirs voletaient dans le vent et son regard restait vague. Il poussa un soupir de tristesse et laissa retomber la tête contre sa poitrine. Hisuiro s'approcha à son tour, tout en prenant soin de ne pas pénétrer dans la clarté blafarde qui teintait les planches de bois. La jeune fille eut tout à coup un pressentiment, tout était trop calme. Rien ne venait troubler l'air sauf le vent dans les feuillages de bambous et les chuintements de la rivière.

« Alors, jeune guerrier ? Aurais-tu perdu ton ouï ? »

La voix retentit à ses oreilles et Hisuiro se figea sur place. C'était bien à elle qu'on parlait. Sur le pont, il n'y avait plus personne. L'homme qu'elle filait avait disparu dans les ténèbres. Sa peur grandit sans qu'elle puisse la contrôler. Elle fit glisser l'étui devant elle et dégaina son sabre droit, des lueurs miroitantes brillant sur la lame. Ses mains ne suivirent pourtant pas sa détermination, glissant sur le manche. Elle déglutit et se campa solidement sur ses jambes, les fléchissant légèrement.

Et de l'ombre sortirent deux silhouettes de même corpulence. La jeune fille recula jusqu'à se trouver sur le pont, dans la raie de lumière lunaire. Les deux hommes se ressemblaient comme deux gouttes d'eau. Assez grands, ils s'approchèrent lentement d'elle avec leurs sabres à la main.

« Ce n'est pas prudent... »

« De se promener seul... »

« Le soir... Surtout pour une jeune fille... »

Hisuiro, totalement déboussolée, serra un peu plus fermement son sabre pour se redonner de la contenance et esquissa une lente courbe du bras droite pour se mettre en position d'attaque.

« Je ne vois pas de quoi vous parler, lança t'elle d'un ton acerbe. »

« Allons, ton père serait très attristé... »

« de savoir que tu voyages tel un brigand sur les routes... »

« Surtout pour une jeune fille de ton rang... »

L'homme de droite sourit de façon machiavélique tandis que l'autre se redressa de toute sa hauteur. Hisuiro allait passer à l'attaque quand les paroles la figèrent sur place.

« Il est en effet inacceptable que vous soyez dehors à cette heure ci, Hisuiro Kizoku. »

Le dernier feu d'artifice explosa en un panache de couleurs et un tonnerre d'applaudissements le suivit. Misao était époustouflée par la prestance du spectacle. Elle avait passé la moitié de la soirée pendue au bras d'Aoshi. Sanosuké, peu intéressé par le décor, semblait s'ennuyer et Kaoru lui donna un nouveau coup qui le fit une fois de plus grimacer. Yahiko était pressé de rentrer et de dormir, doucement bercé par la quantité de boisson qu'il avait bue au restaurant. Peu après, le petit groupe se mit en route vers le dojo. Il était déjà tard, ou plutôt tôt. Les festivités ne devaient pourtant ne se terminer qu'à l'aube pour recommencer dans un an. Mais d'ici là, de nombreuses fêtes se dérouleraient et les saisons passeraient, ramenant indéniablement l'été. Ils longèrent la grande avenue sur laquelle de nombreux passants se pressaient encore puis se faufilèrent à travers les petites ruelles.

Chacun plaisantait bruyamment jusqu'au tournant devant eux où ils parvinrent aux abords d'une rivière.

« Il y a un pont un peu plus haut, lança Sano. »

Ils le suivirent donc mais arrivés aux abords du pont, ils virent trois silhouettes se mouvoir. La plus petite se trouvait au milieu alors que deux hautes se dirigeaient inexorablement vers elle. Le petit groupe s'approcha un peu plus, et comprenant que ce n'était pas seulement une querelle mais bel et bien un affrontement au sabre se scinda en deux parties.

Kaoru attrapa Misao par le bras tandis que Mégumi tenaient par le col Yahiko, qui étaient tous deux prêts à se jeter dans la bataille. Sano franchit les premiers mètres du pont et poussa un cri.

« C'est lui ! »

« Qui ça lui, demanda Misao qui ne comprenait comme tous les autres ? »

« Cet homme au milieu, c'est lui qui m'a agressé. »

« Ça ne nous dit pas qui est l'attaquant ? »

« Je crois que c'est clair, lâcha Aoshi en désignant les deux hommes qui venaient de se jeter sur celui du milieu. »

Kenshin s'avança pour tenter de parler mais l'un des adversaires se retourna et lui décocha un coup de sabre qu'il évita d'un bond sur le coté. Face à face, les deux hommes se fixèrent longuement.

« Vous m'obligez à sortir mon sabre car je me dois de protéger les faibles et les opprimés. Bien que cet homme soit coupable d'agression et d'effraction, vous n'avez pas à faire justice vous-même. »

« Mais ce n'est pas justice que nous cherchons, lança l'autre d'une voix moqueuse. Nous ne faisions que notre travail et notre bon plaisir. »

« Et moi, mon devoir ! »

Kenshin dégaina son sabre et attendit que l'autre l'attaque. Pendant ce temps, l'autre homme acculait toujours plus le petit guerrier à a rambarde mais celui-ci se défendait sauvagement. Tout à coup, sa lame pivota alors qu'il la prenait à deux mains et effectuait un saut en l'air qui le ramena debout sur la rambarde en un équilibre parfait. L'autre continua néanmoins à abattre des coups toujours plus violents. Malgré l'adresse du jeune garçon, ce dernier devait être plus faible car il se laissa déstabiliser et manqua de tomber. Une autre pirouette le ramenant en position de combat, et jambe fléchie, assena un coup de pied à son adverse. L'autre, ne prenant pas la peine de parer le coup, perdu dans as folie violente et sentant que l'autre était presque au bout de son sabre, reçut le coup en pleine mâchoire. Il cracha par terre et se mit à rire. Et brusquement, l'homme tendit la main et l'attrapa à la gorge. Il souleva le jeune homme qui se débattit et dont l'épée tomba sur le sol en un tintement métallique. Kaoru poussa un cri et tout combat cessa. L'adversaire de Kenshin se mouva prestement à côté de son partenaire et continua de fixer le petit groupe qui s'était immobilisé. Celui qui tenait le jeune homme au-dessus du vide leva son sabre et effleura la gorge de son prisonnier. D'un geste sec, il sectionna le cordon retenant le chapeau qui tomba dans les remous de la rivière. Sano s'apprêtait à s'élancer mais le deuxième pointa son sabre vers lui.

« Un pas de plus et la fin sera dans la rivière. »

Sano ragea mais se retint. Pendant ce temps, l'autre secoua le jeune homme et lui adressa la parole.

« Allons, dis-nous où tu l'as caché ? »

« Je ne l'ai pas, souffla l'autre en tentant de garder son calme. »

« Ha bon, ce serait alors embêtant que tu finisses ta vie par une chute mortelle dans la rivière. »

« Je l'ai... Brûlé, s'exclama t'il soudain. Je savais qu'il chercherait à se l'approprier mais ce livre n'appartient à personne. Il n'a aucune raison d'exister aujourd'hui. A cause de votre maître, je paris que c'est lui qui vous envoie, celui qui aurait du devenir l'héritier est mort. »

Et il lui cracha au visage. L'autre s'essuya du revers de la manche, essuyant au passage le sang qui coulait de sa bouche sur son menton.

« Vous êtes bine mal élevé pour une personne de voter rang. Mais puisque tu dis que tu l'as brûlé, même si tu mens, ça n'a plus d'importance. Rien n'a d'importance pour quelqu'un qui va mourir.

Et il écarta ses doigts du col rouge de la veste noire du jeune homme. Le visage du jeune homme se crispa de stupeur mais aucun cri ne sortit de sa bouche. Son corps s'arque gracieusement dans l'air puis commença sa chute vertigineuse d'une dizaine de mètres.

Arrachant sa veste, Aoshi se précipita à la rambarde l'enjamba et sauta à son tour dans le vide en un souple saut de l'ange. Il disparut dans les remous du fleuve et l'écume recouvrit les deux corps. Misao poussa un hurlement et se précipita à son tour de l'endroit où l'okashira avait plongé. Elle se dirigea rageusement vers les deux hommes qui s'apprêtaient à s'en aller.

« Ça ne sert à rien

« De pleurer, il est ... »

« Mort, souffla l'homme cyniquement. »

Et sans qu'on puisse les rattraper, ils disparurent dans la nuit. Kaoru était tombé à genoux tandis que Misao commençait à sangloter. Sano s'approcha d'elle et mit sa main sur son épaule. Kenshin se pencha vers l'eau et vit tout à coup une tête en jaillir. Aoshi refaisait surface et soutenait le corps inanimé du guerrier. Aussitôt, Sano abandonna Misao à son chagrin inutile et se dépêcha de le remonter. Aoshi totalement mouillé épongea son front et allongea le corps sur le sol. Un léger souffle ébranlait lentement la poitrine du noyé. Aoshi s'apprêtait à lui arracher sa veste quand un homme arriva devant eux. Il était vêtu assez pauvrement, sa veste élimée rayée de bleu battant son flanc.

« Elle est vivante ! Laissez-moi vous aider. »

« Qui êtes-vous, demanda Kaoru d'un air soupçonneux. »

Mais d'autres avaient reporté leur attention sur les paroles du nouveau venu.

« Elle ! Vous avez dit 'elle', s'exclama Yahiko. »

« Mais alors, c'est une..., rajouta Sano perplexe. »

« Oui, une fille, lâcha l'homme. »

Mégumi referma la porte de la chambre en soupirant et ôta son foulard de ses cheveux. Les autres la regardaient anxieux, surtout l'homme nouveau. Le docteur glissa ses doigts dans sa chevelure pour lisser quelques mèches puis sourit doucement.

« Elle est hors de danger. »

Un murmure général eut lieu mais retomba rapidement. Trop d choses s'étaient déroulées et étaient sans réponses. Trop de mystères, d'identités secrètes et d'énigmes. Kaoru invita tout le monde dans une grande pièce puis leur servit du thé pour se remettre des émotions. Aoshi ne cessait de fixer du regard l'homme qui baissa la tête en s'en rendant copte. Les froids du ninja le dévisageaient avec insistance et Kenshin s'en aperçut rapidement. Cependant, ce fut Sano qui posa le premier la question.

« Qui êtes-vous et qui est cette file, lança t'il agressivement. »

L'homme releva la tête et les fixa du regard.

« Je vous dois en effet quelques explications sur ce qui s'est passé ce soir. »

« Je crois aussi, ajouta Kaoru »

Brusquement, les traits du visage de l'homme se modifièrent comme sou l'effet d'un effort. La langueur le quitta et il parut tout de suite plus jeune. Son visage austère se déforma en u masque noble et cynique. Seuls ses yeux gardèrent leur noirceur glacée.

« Tout commença il me semble, il y a une éternité. C'était la fin de l'Ere Edo... »

= fin du chapitre 5 =

P.S (note aux lecteurs qui voudraient soit me rassurer ou me désespérer sur ma santé mentale) :

Je commence à me poser des questions, il est très tard donc je peux douter de ce que je voie. Je suis folle ou Trowa porte un uniforme allemand de la seconde guerre mondiale sur certains images ????