Série :Toujours Gundam Wing !
Auteur : Toujours moi !
Genre : Toujours angst, POV d'un autre perso, je vous laisse deviner qui !
Disclaimers : Toujours pas à moi… snif.
Petit blabla : J'ai faim. Et veux po aller dodo ! Veux continuer à écrire ! Mais ma maman veut pas snif snif.
Chapitre 02 : La flûte.
Je suis entré sans savoir ce qui m'attendait.
Je ne peux plus bouger.
Je le regarde.
Je regarde son dos.
Ses épaules.
Tendues.
Ses hanches.
Fines.
Je reviens à ses épaules.
Sa nuque.
Attirante.
Depuis toujours.
J'ai écouté.
Son morceau.
J'ai compris.
J'ai toujours eu l'oreille musicale.
Je sais reconnaître les sentiments dans les notes.
Derrière les notes.
Tristesse.
Doute.
Hésitation.
Peine.
Rage.
Résolution.
Détermination.
La musique.
Si pure.
Si touchante.
Si émotionnelle.
Il a su m'atteindre avec elle.
Elle a parlé pour lui.
Elle a chanté pour lui.
Elle lui a obéi.
Elle m'a parlé pour lui.
Elle m'a chanté pour lui.
Et le silence qui règne à présent dans la pièce est pesant.
En attente.
D'une réponse.
Il n'y a pas eu de question dans la mélodie.
Il y en a une dans le silence.
La réponse sera dans la mélodie.
Un art étrange.
J'ignore pourquoi.
Mais je l'ai.
Je l'ai prise avant de venir.
Pourquoi ?
Une intuition, peut-être.
Une envie.
Un besoin.
Je me baisse.
Je la sors de son étui que je laisse par terre.
La musique.
Un art hypnotique.
Un art troublant.
Profond.
Touchant.
Rapide.
Je la porte à mes lèvres.
Mes doigts trouvent leurs emplacements.
Mon souffle la pénètre.
La mélodie sort.
Rapide.
Mes doigts touchent.
Appuient.
Relâchent.
Jouent.
Rapidement.
Légèrement.
Comme toi.
Si calme.
Si maître de toi.
Malgré les évènements rapides qui s'enchaînent.
Comme les sons produits par mes doigts.
Et mon souffle.
Lent.
Mes doigts continuent.
Rapides.
Mais mon souffle est lent.
Calme.
Serein.
Et puis
Je ralentis.
Mes doigts prennent leur temps.
Laissent parfois une unique note chanter.
Parfois plusieurs.
Douces.
Lentes.
Sauvages.
Comme moi.
Chaud.
Les sons deviennent rapides à nouveau.
Plus aigus.
Plus longs.
Plus chaud.
La chaleur de la mélodie.
Volatile.
Sereine.
Mélancolique.
La comprends-tu ?
Je l'espère.
Un vent chaud.
Agréable.
Doux comme mon regard envers toi.
Serein comme mon attitude envers toi.
Ce que je ressens.
Pour toi.
De l'envie.
De l'attirance.
De la douceur.
De la chaleur.
Froid.
Le rythme ralentit.
Mes doigts courent sur la longueur de mon instrument.
Je reprends mon souffle.
Les notes sont courtes.
Elles repartent.
Torrent.
Ouragan.
Tornade.
Cyclone.
L'air qui sort envoûte.
Exprime sa colère.
Sa peur.
Sa rage.
Son doute.
Avec douceur.
Avec charme.
Volonté de faire comprendre.
Sans agresser.
Volonté de se confesser.
Sans honte.
Un vent mélodieux.
Mais dangereux.
Violent.
Rapide.
Tourbillon.
Ce que je ressens quand je te vois.
Du regret.
De l'envie.
Un regard poli.
Indifférent.
Serein.
Calme.
Ce que je montre.
Ce que je joue.
Un peu comme moi en fait.
Mes doigts s'immobilisent.
Sauf deux.
Qui s'alternent.
Rapidement.
Créant un tourbillon.
Entre deux notes.
Alternées.
Mélangées.
Enlacées.
Le chaud et le froid.
Ensembles.
L'eau et le vent.
Ensembles.
L'eau de ton instrument.
Le vent du mien.
Ensembles.
De l'envie.
De l'hésitation.
Du chaud.
Du froid.
Des doutes.
Du désir.
De la peur.
Du courage.
Un vent qui glisse vers l'eau.
Qui souhaite la toucher.
Mais qui n'ose même pas l'effleurer.
Comme mon souffle dans l'instrument.
Comme mes lèvres sur l'instrument.
Comme la mélodie qui se posent dans la pièce.
Un peu comme toi.
Qui attend.
Qui m'écoute.
Qui ne me regarde pas.
Comprends-tu mon propre message ?
Je l'ignore.
Ces notes me décrivent.
Et te décrivent.
Tel que je te vois.
Chaud.
Doux.
Généreux.
Déterminé.
Froid.
Air de glace.
Indifférence.
Fuite.
Des mélodies aux notes changeantes.
Je continue.
Mes doigts volent tout le long de l'instrument.
Rapides.
Furtifs.
Mais jamais secs.
L'eau qui disparaît sous la terre.
Fuyant le vent.
Avec douceur.
Mais fermeté.
Peine.
Tristesse.
Résignation.
Aux notes différentes selon la manière de les jouer.
Un morceau rapide.
Qu'on peut jouer lentement.
Les notes sont les mêmes.
La manière de les jouer non.
Une manière triste.
Une manière joyeuse.
Belle.
Envoûtante.
Triste.
Sombre.
Dépendant de l'état d'esprit du joueur.
J'ai joué cette mélodie de plusieurs manières.
Aux notes discrètes.
Je l'ai jouée lente.
Souple.
Légère.
Imperceptible.
Aux notes légères.
Je l'ai jouée douce.
Profonde.
Songeuse.
Blessée.
Aux notes imposantes.
Je l'ai joué sèche.
Trop sèche.
Souffle enragé.
Aux notes volatiles.
Je l'ai joué léger.
Trop léger.
Souffle désespéré.
Indéchiffrables.
Je l'ai jouée mélangée.
Tristesse.
Peine.
Rage.
Joie.
Douleur.
Je l'ai jouée avec tout cela.
Emotions mélangées.
Tourbillon de confusion.
Indéchiffrable.
Toujours.
Au début, c'était ainsi.
A la fin, ça le sera encore.
Toujours comme ça.
Tourbillon d'émotions.
Pour que personne ne sache.
Pour que personne ne comprenne.
Ce que je ressens vraiment.
Je l'ai toujours joué ainsi.
Je le jouerai toujours comme cela.
Face aux autres.
Mais pas face à toi.
Mais plus face à toi.
Plus depuis que j'ai entendu ton message.
Ta mélodie.
Si semblable à la mienne.
Pourtant, j'ai appris à les comprendre.
C'était toujours confusion.
Mais j'ai changé.
J'ai appris.
Mon souffle pouvait changer la mélodie.
J'ai expérimenté.
Dès que j'avais un moment de libre.
Je jouais.
Dès que je ressentais une seule émotion.
Je jouais.
Quand j'étais seul.
Quand j'étais triste.
Quand j'étais heureux.
Quand j'avais peur.
Quand j'avais mal.
Et j'ai compris.
Tout était différent.
En fonction de mon souffle.
En fonction du tremblement de mes doigts.
Mais il n'y avait pas que ça.
Le son dépendait de moi.
Pas de mes doigts.
Pas de mon souffle.
De moi.
Il s'accordait.
Avec mon cœur.
J'ai appris à les deviner.
J'ai voulu comprendre.
Savoir.
Connaître.
Comment cela était-il possible ?
J'ai cherché dans les notes.
Elles étaient en harmonie avec moi.
Elles me connaissaient.
Elles exprimaient mes sentiments.
Comment ?
A les lire.
Je voulais tout savoir.
Tout comprendre.
J'ai appris.
A les déchiffrer.
A les deviner.
A les écrire.
A les changer.
A les jouer.
Différemment.
Avec un souffle plus fort.
Plus léger.
Hésitant.
Sûr.
Et j'ai compris.
Lorsque j'ai laissé tomber.
Lorsque j'ai pris mon instrument.
Lorsque j'ai fermé les yeux.
Abandonnant la partition.
Abandonnant les notes écrites.
M'abandonnant aux notes vivantes.
Aux notes vibrantes.
A les créer.
C'était merveilleux.
Et effrayant.
Un trop grand pouvoir sur moi.
Il fallait le contrôler.
Le manipuler.
Le diriger.
Le créer.
Le détruire.
J'ai essayé.
J'ai échoué.
C'est lui qui m'a vaincu.
Qui me contrôle.
Qui me dirige.
Le pouvoir des notes.
Il sait tout de moi.
Il me lit.
Il me joue.
Je le crée.
Sous ses directives.
Sous ses ordres.
Pour qu'il m'apprenne.
A me comprendre.
A me connaître.
A m'accepter.
A m'ouvrir.
Tout comme j'ai appris à te connaître.
Je suis ses ordres.
Qui sont aussi les miens.
Nous avons voulu te comprendre.
Te connaître.
Savoir qui tu es.
Savoir qui tu veux.
J'ai cherché.
J'ai demandé aux notes.
Aux sons.
Aux mélodies.
Qui répondent à mon cœur.
T'observer.
Toujours caché.
Toujours dissimulé.
Sous cette indifférence.
Sous les notes.
Te comprendre.
T'écouter.
T'entendre.
Te voir.
Comprendre les notes que tu joues.
Te lire.
Comprendre ce que tu montres.
Comprendre ce que tu ne montres pas.
Mais pas te jouer.
Je ne pensais pas que tu accepterais mes notes.
Solitaire.
Renfermé.
Fuyant.
Mais j'ai eu tort.
Tu me l'as montré.
Tu me l'as joué.
Ni te créer.
Tu es comme les notes.
Si j'essaye de te créer
Si j'essaye de te manipuler
Si j'essaye de te diriger
Je tomberai sous ton contrôle.
Cela, je ne peux pas le faire.
Tout comme je ne peux créer les notes.
Tout comme je ne peux échapper aux notes.
Cela, je ne veux pas le faire.
Je ne veux pas tomber sous ton pouvoir de cette manière.
Je ne veux pas être vaincu en ayant voulu te dominer.
Je ne veux pas que les notes soient fausses.
Mais c'est trop tard.
Sans avoir chercher à t'avoir
Toi tu m'as eu.
Cependant, je ne peux plus attendre.
Je dois te répondre.
Te le dire.
Tu m'as déjà.
Je dois te le dire.
Te le jouer.
Te le faire comprendre.
Je ne peux pas le taire.
Je ne peux plus le taire.
Plus maintenant.
Je le savais déjà.
Je ne voulais pas le dire.
Je ne voulais pas te le dire.
Mais c'est trop tard.
J'ai essayé de me passer de toi.
De ta présence.
Froide.
Et chaude à la fois.
Impossible.
Je ne veux plus attendre.
Après ce que tu m'as dis.
Après ce que tu m'as avoué.
Après ce que je me suis avoué.
Si j'attends encore.
Le son mourra.
Je veux te parler.
Mais les mots sont trop maladroits.
Trop fragiles.
Trop faibles.
Trop vides.
Te montrer.
Les gestes sont trop encombrants.
Trop maladroits.
Trop hésitants.
Trop tremblants.
Te faire comprendre.
Te faire sentir ma peine.
Te faire sentir mes regrets.
Ma détermination.
Ma certitude.
Alors…
Je ferme les yeux.
Mes doigts effleurent à peine l'instrument.
Douce mélodie.
Volatile.
Rapide.
Lente.
Rapide.
Elle ne stoppe jamais.
Mes doigts courent avec légèreté.
Toujours doux.
Mon souffle varie.
Léger.
Violent.
Mais toujours imperceptible.
Jusqu'à.
La dernière note.
Qui se finit avec le tourbillon de confusion.
Tourbillon changeant.
Tourbillon mourrant.
La mélodie va commencer.
Je laisse mon souffle mourir.
Puis retire mes lèvres de l'instrument.
Je m'agenouille et le range dans son étui.
Puis me redresse.
Il me tourne toujours le dos.
Il ne dit rien.
Tout a déjà été dit.
Je m'approche de lui.
Je pose mes mains sur ses épaules.
Il ne bouge pas.
Je me penche en avant.
Mon souffle lui chatouille la nuque.
Ma mélodie en réponse à la sienne est finie.
Celle de mon cœur a commencé.
¤¤¤¤
Ooka : Bon soit je fais le lemon, soit je passe à la suite ! Dans tous les cas, j'attends demain : ma mère se couche, donc me vire du pc snif snif.
Duo : C'est pas plus mal !
Ooka : Prout toi. Alors je fais quoi ? Le lemon ou directement la suite prévue ? ¤a une petite idée sur la réponse à sa question mais préfère demander au cas où¤
Quatre : Et aussi pour avoir des reviews…
Ooka : Fais gaf, j'ai encore les doigts sur le clavier.
Quatre : …
