Alors que le soleil se levait, Faëlan aperçut la lisière de la Lothlorien se dressait devant elle. Emue de voir pour la première fois un si bel endroit, elle descendit de Pelori et lui caressa tendrement l'encolure tout en laissant ses yeux contempler la grande forêt. Elle y pénétra pas à pas, les sens aux aguets devant ces arbres à la fois élancés et robustes qui s'élevaient et la surveillaient. Un grand silence régnait ce qui étonna la jeune elfe ; personne ne vena l'accueillir et la Lorien paraissait étrangement déserte. Elle continua sa traversée et quand elle arriva au cœur de la forêt, elle ne vit aucun habitat. De l'inquiétude se lisait dans ses yeux ; depuis quand un royaume habité par les elfes et par la grande dame de la Lorien était-il désert ?
Pelori lui donna un petit coup de museau dans le dos et Faëlan se tourna pour apercevoir un grand elfe face à elle. Elle le regardait avec étonnement ; c'était la première fois depuis qu'elle avait vu la Communauté de l'Anneau passer à Fangorn qu'elle voyait un elfe. Il était grand, pâle, et avait de longs cheveux dorés. Faëlan en resta sans voix quand celui-ci lui adressa la parole d'une voix douce mais sévère.
-Que faites-vous ici jeune elfe ?demanda-il avec prestance ; vous êtes sur le territoire de la Lorien, quel est votre nom ?
-Je me nomme Faëlan, commença-elle hésitante ; Je viens de la forêt de Fangorn et je suis à la recherche de territoires elfes…
Le jeune homme leva un sourcil perplexe.
-Personne ne vit dans la vieille forêt… souffla-il ; Il y a seulement des Ents…
-J'ai été élevée par Sylvebarbe et je cherche à côtoyer des gens comme vous…, rétorqua-elle se sentant agressée.
L'elfe la détailla des pieds à la tête, méfiant, puis l'expression sévère de son visage se changea pour laisser place à une mine sereine.
-Je me nomme Eldis, enchaîna-il tout en commençant la marche ; je garde la Lothlorien en attendant que des elfes viennent l'habiter… Depuis le départ de la dame de la Lorien et de Céléborn, tous les elfes qui vivaient ici sont partis vers Rivendell. J'ai le devoir de veiller au respect de la forêt et à sa quiétude.
-Vous êtes seul dans cet endroit ? s'étonna-elle ; comment pouvez-vous…
-J'ai une mission, l'interrompit-il d'une voix grave ; je dois l'accomplir jusqu'au bout. Ensuite, je pourrais me rendre sur les Terres Immortelles quand un autre prendra la relève…
-Quelles sont ces Terres Immortelles ? demanda-elle, hésitante ; J'ai entendu dire que le magicien blanc de la Communauté de l'Anneau était parti là-bas aussi…
Eldis la regarda, étonné.
-Mais… souffla-il ; vous n'avez jamais entendu parler des Terres Immortelles ?? C'est donc vrai que vous viviez à Fangorn jusqu'à maintenant… C'est ce qui explique votre ignorance.
Faëlan, rougit légèrement, se sentant honteuse de ne rien connaître de ce monde.
-Ce sont les Terres où tous les elfes se rendent pour atteindre la paix et la sérénité intérieure ; enchaîna-il sentant la gêne qui s'était installé entre eux ; C'est l'équivalent de la mort chez les hommes…
La jeune femme baissa les yeux, voyant qu'elle ne pourrait jamais voir Gandalf le Blanc et la magnifique Galadriel. Ne sachant pas où se rendre maintenant qu'elle était en Lorien, elle se laissa tomber au sol sous les yeux surpris d'Eldis.
-Hum, commença-il ; vous pouvez vous rendre à Rivendell où vous trouverez des elfes ayant vécus ici. En partant d'ici, ils ont suivi la route des Mont Brumeux, mais à cette période de l'année, c'est trop risqué car vous êtes trop peu équipée pour affronter les neiges. Le seul autre chemin est de passer en dessous de la montagne et donc par la Moria mais personne n'y habite et donc les orques et autres créatures maléfiques doivent s'y cacher. La troisième région isolée où vivent les elfes est Mirkwood qui se trouve à l'ouest. Legolas, ayant fait partie de la Communauté, est le fils du Roi Thranduil de Mirkwood. Enfin bon, c'est à vous de choisir mais vous me rendrez un fier service si vous choisissez d'aller à Rivendell ; j'ai un certain message à faire passer…
Faëlan soupira et se releva.
-Quel est-il ? demanda-elle en montant lestement sur Pelori.
-Cela fait deux jours que les oiseaux ne chantent plus, enchaîna-il ; c'est fort inquiétant et cela annonce un mauvais présage pour la Lorien et ses alentours.
-J'irais à Rivendell, déclara-elle, requinquée ; après tout, j'ai bien quitter Fangorn pour voir le monde ! Merci beaucoup Eldis, j'irais porter votre message ; faites attention à vous !
C'est ainsi que se quittèrent les deux elfes, Faëlan ayant le cœur serré pour Eldis qui resterait seul longtemps dans cet endroit. En haut de la colline qui surplombait la Lothlorien, Faëlan lança un dernier regard vers la belle et mélancolique forêt…
Deor pénétra en trombe à Edoras et cavala jusqu'à l'entrée du château où se trouvait la belle Eowyn et son époux, Faramir. Son cheval, poussant les lourdes portes, se rua dans l'antre et arrêta sa course à quelques mètres devant le trône. Un long frisson parcourut son échine souillée de sang alors que Deor, sautait déjà à terre. Il salua rapidement, les deux genoux à terre et leva son regard vers les souverains du Rohan. Eowyn, surprise, était debout alors que son époux lui serrait tendrement la main. Deor dégagea une mèche de ses cheveux qui restait coller à son visage et posa ses yeux verts sur eux. La jeune femme fut très surprise de voir ce cavalier aux cheveux bruns pénétrer dans la salle et elle mit quelques secondes avant de reconnaître Deor, le meilleur cavalier du Rohan.
-Que se passe-il ?? s'écria-elle d'une voix inquiète en se dirigeant rapidement vers le semi-elfe.
Deor mit quelques instants avant de reprendre son souffle.
-Le village a été attaqué ! réussit-il à prononcer ; Des Uruk-hais, des orques, des loups d'Isengard et pleins d'autres… J'ai quitté le village durant un moment critique…
Faramir se leva et passa une main dans ses cheveux.
-Il avait donc dit vrai…, souffla-il de telle façon que Deor n'entende pas.
-Que tous les rohirrims se rassemblent ! cria Eowyn, complètement submergée ; il faut essayer de sauver les survivants !!
Tous se mirent à s'agiter autour de Deor et celui-ci sentit sa tête tourner. Quand il s'exclama qu'il y allait aussi, la jeune femme le saisit par les épaules.
-Deor…, chuchota-elle ; tu as fait un long voyage et il te faut des soins immédiats. Ne t'en fais pas ; la troupe des Uruk Haïs sera arrêtée le plus tôt possible…
Puis elle s'éloigna à pas pressés en dehors du château. Deor jeta un œil autour de lui puis monta sur Giliath ; Faramir saisit la bride de son cheval et le regarda avec un regard implorant.
-Je sais que même si l'on t'en empêche tu iras, n'est-ce pas ? demanda-il en caressant le museau de l'étalon.
Deor ne répondit pas et celui-ci comprit la raison de son silence.
-Tu as vu des choses Deor c'est ça ? enchaîna-il, un air interrogateur peint sur son visage.
Face à l'impassibilité du semi-elfe, Faramir soupira puis lâcha la bride.
-Tu ne pourras rien faire de plus, ajouta-il tout en regardant son ami ; si tu veux rendre un service, vas porter le message de ces mauvais présages au Gondor… Vas voir Aragorn ; seulement lui pourra nous porter l'aide nécessaire…
Deor plongea son regard dans celui de Faramir et repensa à tout ce que celui-ci avait fait pour lui depuis qu'il était au Rohan. En effet, il l'avait aidé à faire sa place en tant que semi-elfe parmi les rohirrims. Etant né ici, caché par son père, homme, qui l'avait élevé après la mort de sa mère, une elfe au cœur meurtri.
Malgré son cœur qui lui contait d'aller dans son village, les paroles de Faramir raisonnèrent dans sa tête. Il donna un léger coup de talon dans les flancs de Giliath et celui-ci bondit en dehors de la salle, laissant seul Faramir. Après avoir quitté la forteresse d'Edoras, Deor continua de chevaucher vers l'Est, en direction du Gondor…
Faëlan arriva face au tunnel qui prenait forme sous la roche et menait dans la Moria. C'était ce passage qu'avait emprunté la Communauté de l'Anneau pour déboucher ici. A présent qu'elle était face au danger, elle souhaitait reculer plus que tout au monde. Elle descendit de Pelori et soupira longuement tout en attachant ces longs cheveux blonds. Cet endroit avait l'air sinistre et Faëlan n'osait rentré. Elle avait déjà combattu contre quelques orques mais ce n'était rien par rapport à ce qui devait se trouver dans les mines. Alors qu'elle s'assit sur un rocher rugueux, son attention fut saisie par la petite pierre noire qu'elle gardait dans sa poche. Pendant son voyage, elle avait essayait mainte fois de s'en séparer, mais en vain ; sa volonté semblait se dissoudre à chaque fois qu'elle avait cette idée en tête. Elle fut tirée de sa rêverie par un bruit étrange qui retentit au fond de la Moria. La jeune elfe se leva, les sens aux aguets, et posa sa main sur son arc mais rien ne sortit de l'antre. Ses yeux inquiets étaient toujours rivés sur la cloison et elle ne put s'empêcher de faire quelques pas en arrière.
-« Je suis stupide » se dit-elle intérieurement alors qu'elle retournait vers Pelori. « je n'ai aucune connaissance sur la carte de la Terre du Milieu et voilà que je m'aventure sans savoir si cela en vaut la peine ! ». C'était sûr, elle ne pouvait pas traverser la Moria ; c'était de le folie pure et simple étant donné qu'elle ne connaissait rien en dehors de la forêt de Fangorn. Elle monta prestement sur son étalon blanc et jeta un dernier regard vers le tunnel sombre. Un long frisson parcourut le long de son dos alors qu'elle semblait entendre un étrange sifflement venant des profondeurs. Elle commença à regretter d'être allée au Nord. En effet, elle aurait pu partir du Sud de Fangorn pour se rendre au Gondor ou vers l'Est au Rohan, royaumes le plus prés de la forêt. La jeune femme maudit son esprit pendant quelques secondes avant de se remettre en route vers l'Est. A Mirkwood, pôle où vivent des elfes, elle pourrait trouver des habits et un équipement pour attaquer les Monts Brumeux.
Cela faisait trois heures déjà que Deor longeait les Montagnes Blanches. Il devrait y passer la nuit car Minas Tirith était à l'autre bout de la chaîne montagneuse qui reliait Edoras de la Cité Blanche. Il se sentait épuisé mais continua sa route, laissant Giliath aller au pas. Le semi-elfe sentait la brûlure qu'il avait eu à l'épaule se faire plus intense et il serra les dents pour ne pas crier de douleur. Le soleil était haut dans le ciel et Deor sentait sa peau transpirer à grosses gouttes.
Alors que le soleil se couchait, il restait à Deor la moitié du chemin à parcourir. Il fit une halte prés d'un petit ruisseau pour se rassasier alors que Giliath se posa à terre quelques secondes. De grandes plaines verdoyantes s'étendaient autour de lui et c'est plus au Nord que se trouvaient de grands marécages mal famés. Ce qui était bien là où il était, c'est que comme tout était plat, il avait une vue d'ensemble et verrait si on voulait l'attaquer. Mais l'inconvénient était qu'il était lui-même à découvert et cela pouvait être dangereux ; surtout en pleine nuit. Il scruta les alentours déjà plongés dans le noir et s'accroupit prés de Giliath qui flairait l'air. Deor voulut continuer la route mais il retomba à terre, complètement épuisé ; en tant que semi-elfe, il n'avait pas la chance des elfes de ne pas sentir la fatigue et la faim. Assis contre Giliath, il observa les grandes Montagnes Blanches qui s'élevaient à sa droite et plongea son regard dans le ciel étoilé. Doucement, baissant sa vigilance peu à peu, il ferma ses paupières si lourdes et fut pris dans un long sommeil sans rêves…
Faëlan aperçut la lisière de la forêt de Mirkwood et elle fut réjouie de voir qu'elle était plus accueillante que l'entrée de la mine. Elle y pénétra sans crainte, les yeux rivés vers le chemin de terre qui s'enfonçait au plus profond de la végétation. Elle arriva bientôt à un grand portail de bois qui lui barrait la route, suivi d'une grande muraille qui encerclait le Royaume de Mirkwood. Cette muraille avait été élevée alors que les créatures maléfiques avaient pénétré dans la forêt. Les elfes avaient dû sacrifiés d'urgence quelques uns de leur arbres pour repousser l'attaques des araignées géantes et des écureuils noirs. Faëlan se posta face au portail, aussi haut que la cime des arbres et attendit quelques secondes espérant voir un elfe venir l'accueillir.
-Que voulez-vous ? demanda une voix grave provenant de derrière la jeune femme.
Elle se retourna vivement et vit une silhouette revêtue d'un long vêtement qui cachait son visage.
-Je voudrais trouver ici logis pour la nuit… souffla-elle en essayant de discerner les traits de l'inconnus.
-Déclinez votre nom et votre origine, enchaîna l'inconnu, méfiant.
La jeune elfe jeta un œil à la muraille et regarda autour d'elle.
-Comment se fait-il que vous êtes seul ici ? demanda-elle, perplexe ; je ne vous fait pas confiance ; vous pouvez de me faire croire que vous surveiller, seul, cette muraille mais qui me dit que vous n'êtes pas un brigand ! Montrez-moi votre visage et je vous suivrez…
A la posture que la silhouette avait adopté, Faëlan comprit qu'elle avait vexé la personne ainsi vêtue.
-Je ne préfère pas… reprit-il d'une sombre voix ; les gens aiment très peu voir mon visage… Pour le fait que je sois seul ici, c'est un grand pouvoir que je possède qui m'a donné ce poste.
Faëlan attrapa la bride de Pelori.
-Vraiment ? demanda-elle ; et quel est-il ?
-Notre gardien a un pouvoir qui ne doit être révélé qu'à celui qui doit en subir les conséquences… lança une voix claire qui semblait venir du haut de la muraille.
La jeune elfe leva les yeux et vit une elfe qu'elle reconnut de suite.
-Vous êtes Legolas… souffla-elle à demi-mots ; celui qui a fait partie de la Communauté de l'Anneau ?
L'elfe s'accrocha à un tronc et descendit lestement jusqu'à elle.
-Nous sommes nous déjà rencontrés ? demanda-il, perplexe.
-J'ai été élevé à Fangorn par Sylvebarbe et vous ai vu passer dans la forêt… lança-elle en surveillant l'étrange gardien qui semblait ne plus bouger.
Legolas détailla la jeune femme des pieds à la tête et un sourire se dessina sur ses lèvres.
-Hum… enchaîna-il ; je ne savais pas qu'une elfe vivait dans cette forêt. Veuillez excuser l'accueil que vous a réservé le gardien. Il ne fait que son travail ; c'est un fervent acolyte. Il adressa un simple geste de la tête au concerné et celui-ci disparut dans les feuillages. Quelques secondes plus tard, le grand portail de bois s'ouvrit pour faire place à une voie qui menait vers des bâtisses.
-Que venez-vous chercher en notre humble forêt ? demanda Legolas d'une voix sereine.
-Je souhaiterais m'équiper pour traverser les Monts Brumeux, enchaîna Faëlan ; J'ai un message de la Lorien à transmettre à Rivendell.
Legolas tourna un regard inquiet vers la jeune femme, l'interrogeant silencieusement.
-La Lothlorien est troublée, enchaîna-elle ; l'elfe qui a le devoir de la garder m'a dit que les oiseaux ne chantaient plus ; il en perçoit de mauvais présages…
Legolas fronça les sourcils.
-Cela n'en finira donc jamais… souffla-il tristement…
Deor émergea soudainement de son repos ; en effet, une légère secousse le fit tressaillir. Giliath l'avait aussi senti car il s'était relevé et avait secoué son encolure, signe d'un mauvais présage. Le semi-elfe s'agenouilla au sol et posa ses mains sur la terre fraîche. Il sentait une drôle de force, qu'il ne pouvait pas définir. Soudain, une vague de tremblements ébranla la terre en profondeur et Deor sentit de puissantes secousses. Ne voulant pas s'attarder et ignorant la cause de ses tremblements, il bondit sur Giliath et chevaucha pour arriver le plus rapidement possible à Minas Tirith…
Faëlan s'assit quelques instants. Legolas lui avait fait parcourir la carte de la Terre du Milieu et elle avait pris connaissance de tous les Royaumes. Il lui avait dit que le chemin le plus sûr pour aller à Rivendell était de passer par la percée du Rohan, au sud ouest, mais elle trouvait le chemin trop long ; elle préférait s'aventurer par les Monts Brumeux, même si Legolas lui avait déconseillé par cette saison. Elle avait rassemblé du matériel et était prête au départ.
-J'aurais aimé vous accompagné dans votre tâche, lança-il ; mais trop de responsabilités m'attendent ici depuis la fin de la guerre de l'anneau. Je dois aider mon père…
-Ne vous en faites pas… souffla-elle ; je ne peux que vous souhaiter de mener à bien votre Royaume…
Alors qu'il la reconduisait à la lisière de Mirkwood, l'acolyte masqué de Legolas se présenta, tenant un cheval par la bride.
-Maïno va vous accompagner, enchaîna Legolas ; il vous faut un minimum de protection pendant votre traversée ; il saura vous protéger…
Faëlan rétorqua violemment qu'elle pouvait sans sortir seule mais elle dû se résigner à être accompagnée. Elle quitta ainsi la forêt de Mirkwood pour faire route dans les Monts Brumeux.
Elle sentit les premières neiges comme des phénomènes étranges ; Sylvebarbe lui en avait parlé mais elle en avait jamais vu. Maïno, ne dit pas un mot pendant leur ascension ; Faëlan, le dévisageait certaine fois, mais ne pouvait pas percevoir son visage. Elle se demandait souvent que pouvait être son pouvoir. Le voyage fut dur et long, mais ils ne rencontrèrent aucunes bêtes qui osaient s'aventurer sur les Montagnes en cette saison…
Deor arriva aux premières lueurs du matin. La grande ville blanche était majestueuse et s'élever face à lui, impressionnante. Il arriva rapidement à l'entrée de la battisse où siégeaient Aragorn et Arwen. Ils l'accueillirent de suite ; Deor, haletant et épuisé, pénétra dans la grande salle du trône et salua humblement. Aragorn le rejoint à terre et lui demanda de se relever.
-J'amène des nouvelles du Rohan, Elessar… souffla le semi-elfe ; Mon village a été attaqué et décimé par des troupes d'orques, d'Uruk Haïs et autres créatures ; ma Reine s'inquiète de ce mauvais présage…
Aragorn soupira ; son visage avait l'air meurtri par les années contrairement à sa femme qui restait belle et jeune.
-Je reçois des plaintes de tout le Royaume, enchaîna le Roi du Gondor ; je suis déjà au courant. Un messager venu de loin m'a déjà porté des nouvelles.
Il se tourna vers une grande personne qui se dirigeait vers eux. Un jeune homme aux traits sévères, avec des yeux aussi sombres que sa longue chevelure noire. Il s'appuyait sur un grand bâton en bois de chêne et munit de gravures et une petite boule d'ambre ornait l'extrémité. Autant de prestance et de sagesse ne pouvait que provenir d'un magicien. L'homme s'approcha tout en entortillant les poils de son bouc.
-Voici Belengol, un magicien venu du Sud du pays, enchaîna Aragorn. Il m'a prévenu des attaques multiples, des villages décimés… De l'avancée du Mal sur nos terres… Et du réveil des dragons noirs…
NB : Et voilà le 2nde chapitre !! J'espère qu'il vous plaira et qu'il n'est pas très ennuyeux :s c'est vrai que les personnages bougent beaucoup et pas pour faire des choses passionnantes. J'ai essayé de raccourcir les voyages mais bon… J'espère que ça tient la route ;)
Réponse aux reviews : Merci beaucoup tout le monde pour vos messages Contente que ça vous plaise !! Aventurine, c'est vrai que j'aurais dû dés le début décrire un peu les personnages :s j'essaierais au fil de l'histoire de mettre plus de descriptions Encore merciiiiii
