Chapitre 4 :

Gôjo contempla un long moment l'évadé, qui dans son sommeil se retourna et se lova contre lui. D'abord surpris, Gôjo posa ses mains sur ses épaules pour le repousser, puis sentant la chaleur qu'il dégageait, il lui caressa simplement le dos se disant que se serait vraiment stupide de le réveiller.

Gôjo aimait beaucoup Homura, c'est pourquoi il n'attendait qu'une chose, qu'il soit déclaré innocent. Il était si mignon. Gôjo s'en voulu d'avoir de tel pensées alors que son voisin dormait. Il s'endormit quelques minutes plus tard, après avoir resserrer son étreinte sur le brun.

Lorsque le soleil entra brusquement dans la pièce, Gôjo, complètement éblouis, se défit de sa position fœtale qu'il arborait pour dormir et rechercha, en grognant, le fauteur de trouble qui l'avait réveillé. Devant la fenêtre, en contre jour, se tenait une silhouette, large vers le milieu du corps. Gôjo se redressa et secoua la tête. Il attendit un instant que ses yeux se fassent à la violente lumière présente. La silhouette se déplaça, monta à genoux sur le lit et arriva au niveau de Gôjo. C'est alors, que ce dernier reconnu la personne comme Homura, du moins, au son des chaînes. Homura posa donc un plateau sur les jambes de Gôjo, où se trouvait un bol de chocolat fumant et un croissant.

« Qu'est ce que s'est ? ».

« Ton p'tit déj, c'est Ririn qui l'a fait, mais elle a insisté pour que ce soit moi qui te l'apporte, elle dit que tu es très violent au réveil, moi je dirais plutôt lent ».

« Hm… Dis-moi, il est qu'elle heure ? ».

« 8h30 ».

« MERDE ».

Gôjo posa le plateau à côté de lui.

« RIRIN, T'AURAIS DU ME REVEILLER PLUS TOT, C'EST MOI QUI T'EMMENE CE MATIN. DEPECHE-TOI DE PRENDRE TES AFFAIRES ET VA ENLEVER L'ANTIVOL DE LA MOTO. ET QUE ÇA SAUTE ».

Tout en s'égosillant, Gôjo enfilait son jean de la veille et un sweet. Dans le couloir il mit ses chaussures, et faisant ses lacets, il vit les pieds d'Homura se poser devant lui. Il prit le casque posé à terre, se releva, il posa un instant ses lèvres sur celles du brun qui surprit ne bougea pas, puis lui tourna le dos en courant, faisant claquer la porte derrière lui.

POV Gôjo :

Mon Dieu ! My Gog ! Kami-Sama ! Par Allah ! Qu'est-ce que j'ai fait ? Je ne vais plus pouvoir le regarder en face ! Par Allah ! Kami-Sama ! My God ! Mon Dieu !

Fin POV

Gôjo tout en pensant à ce qu'il venait de faire, avait envoyé le casque à Ririn, et était parti en trombes jusqu'à son collège. Il s'arrêtât devant le grand bâtiment qui lui avait servi de bahut, bien des années au par avant. Ririn courut dans l'enceinte, croisant le proviseur qui s'approchait du rouquin.

« Mais qui voilà donc ! » S'extasia l'homme.

« Monsieur le proviseur, vous ici ? Je n'en crois pas mes yeux, je vous aurais cru à la retraite ».

« Pas encore, jeune kappa pervers ! ».

« Je vous ai déjà dit que ce n'était pas moi ».

« Bien sur ! Alors ? Qu'est ce que tu fais ici ? Tu n'as quand même pas l'intention de draguer une pauvre petite collégienne sans défense ? Hein ? Cafard rouge ! ».

« Pitié, arrêter avec tous ces surnoms ! Je ne les aie jamais aimés. Je viens d'emmener Ririn. C'est pour ça que je suis là ».

« Il me semblait bien l'avoir vu courir, mais, ôte-moi d'un doute, Ririn, c'est bien la petite sœur de Kôgaiji, non ? ».

« Sa demi, mais il l'aime comme sa petite sœur ».

« Mais vous étiez les pires rivaux dans ce collège ».

« Eh ! On a grandis ! ».

« Je vois ça, PEUT ETRE MAINTENANT PENSEREZ-VOUS AVEC VOTRE TETE ET NON AVEC VOTRE QUE… » Haussa-t-il la voix.

« Monsieur le proviseur » S'offusqua Gôjo.

« Excusez-moi, mais je reçois tellement de petit pervers dans mon bureau en une semaine que… ».

« Des pervers ? ».

« Oui, des troisièmes qui essaye d'agresser des sixièmes dans les toilettes. Des sixièmes qui… Enfin, y en a partout, pire que toi ».

« Je suis innocent de ce que vous m'accusez. Mais Ririn, n'a pas de problème, n'est ce pas ? ».

« Ne t'inquiète pas, elle, elle est sous très bonne garde. Goku s'occupe d'elle, il la protège de tout, personne ne peut faire de déclaration à miss surexcitée sans que Goku ne pique une crise ».

« J'en suis rassuré. Bon, je dois y aller, j'ai un ami à la maison ».

« Bien, moi, je dois déjà avoir la queue devant mon bureau, les enseignants son d'une humeur exécrable ces derniers temps, qu'ils renvoient les élèves pour un rien ».

« C'est sympathique. Si Ririn a un problème quelconque, dites-le-moi s'il vous plait, elle est comme ma petite sœur ».

« J'y penserais. A bientôt jeune kappa ».

« A plus vieux rabougris ».

Gôjo ne laissa pas le temps à son ex-proviseur de réagir qu'il avait déjà appuyé sur l'embrayage et était parti. Le proviseur resta devant les portes un instant, puis un éclair passa dans ses yeux, il se demanda alors ce qu'il faisait ici, il haussa les épaules et retourna à son bureau où il serait très demandé.

En chemin, Gôjo pris de grands détours, contrairement à ce qu'il avait dit au proviseur, il n'était pas pressé de rentrer à son appart. Pas près à rencontrer le regard de Homura. Il était vrai que ses conquêtes féminines n'étaient pas des réussites… Peut être était-il fait pour aller avec les hommes. Une voiture le klaxonna. Dans le rétroviseur, il reconnut Hakkai au volant de la voiture de la brigade de police. Il se rangea sur le bas-côté et regarda le jeune homme venir vers lui.

« Bonjour Gôjo » Sourit Hakkai. « Quel beau temps, n'est ce pas ? ».

« Salut, oui, c'est vrai qu'il fait particulièrement beau ».

« Je comprends que tu veuilles rouler sans casque avec un temps pareil ».

« Merde… J'avais complètement oublié, c'est Ririn qui l'a ».

« Mais bien sûr ! Donc absence du port de casque, plus tentative de corruption » Écrivit Hakkai sur un papier.

« Depuis quand tu fais la circulation ? » S'étonna Gôjo.

« Depuis que je suis de mauvais poil et que j'ai dit à mon patron d'aller se faire foutre ! ».

« T'as dit ça à Nî ? ».

« Oui ».

« T'as de la chance, t'es pas viré au moins ».

« Ça dépendra du nombre de contravention donné. Donc on rajoute tente de noyer le poisson ».

« Aller Hakkai, arrête tes conneries. »

OoO

Gôjo claqua violemment la porte, enleva ses chaussures, et se laissa tomber sur le canapé. Il tourna la tête à droite, puis à gauche, personne !

POV Gôjo

Homura doit sûrement être en train de dormir.

Fin POV

Gôjo avança vers la cuisine, fit réchauffer son chocolat et l'avala tout rond avec son croissant. Il entendit la porte de la salle de bain s'ouvrir, et il vit Homura, se frottant énergiquement la tête avec une serviette, se diriger vers la chambre. Gôjo pris alors possession de la douche.

Gôjo sortit de la douche et trouva des affaires propres dans l'armoire au dessus du radiateur, il les enfila et retourna dans le salon, ou il se laissa une fois de plus tomber sur le canapé. Il entendit la porte de sa chambre s'ouvrir puis les pas d'Homura se dirigeant vers le salon, il ferma alors les yeux, feignant le sommeil.

POV Homura :

Je sais bien que tu ne dors pas, mais, moi comme toi, ça m'arrange.

Fin POV

POV Gôjo :

Désolé de faire semblant Homura, mais je ne sais pas trop quoi te dire après ce que j'ai fais ce matin.

Fin POV

A feindre le sommeil, Gôjo s'endormit réellement, il ne se réveilla que lorsqu'il reçut un coussin dans la figure.

« T'abuse Gôjo » Grogna Doku « Non seulement tu fous rien de ta journée, mais en plus de ça, t'arrive à choper des contraventions, tu le fais exprès ou quoi ? ».

« Hn ».

« Gôjo ? » S'inquiéta Doku, venant mettre la main sur le front de son frère « Ça va pas ? Normalement tu m'aurais déjà renvoyé le coussin ».

« Pas envie. Ou est Homura ? ».

« Avec Kô ».

« Doku, on peut parler ? ».

« Toi, t'as vraiment un problème ».

Doku se posa à côté de son frère et attendit que celui-ci veuille bien prendre la parole.

« L'homosexualité, c'est mal ? ».

« Hein ? » S'exclama son frère virant au rouge « Pourquoi tu me demandes ça ? ».

« Pour savoir, pas besoin de crier, pour… Pourquoi t'es tout rouge ? ».

« Pour rien, un… Un coup de chaud… Non, je ne pense pas que l'homosexualité soit mal… Disons que beaucoup de gens n'arrivent pas à concevoir deux personnes du même sexe ensemble… Du moment que tu aime sincèrement cette personne et que elle aussi ».

« Ok ».

« C'est Homura ? ».

« NANI ? » Gôjo fut pris de cour.

« La question te travaille à cause d'Homura ? ».

« Mais… Mais pas du tout ».

« Alors pourquoi cette question ? ».

« Bon d'accord, peut être que s'est Homura ».

« Alors… Est-ce que ça te dérangerait de voir deux mecs sortir ensemble ? ».

« Non… Enfin, je ne pense pas ».

"Ok... KÔ !" Cria Doku.

« NANI ?" Répondit l'intéressé sur le même ton.

« TU PEUX VENIR S'IL TE PLAIT ? ».

« J'ARRIVE ».

« Dok… Doku, tu vas pas raconter ça à tout le monde quand même ? » Paniqua le rouquin.

« Mais non, je veux juste te montrer quelque chose ».

Kâgaiji entra dans le salon et regarda son amant, celui-ci lui fit signe du doigt pour qu'il s'approche plus, il avança de quelques pas. Dokukakuji lui fit signe d'avancer encore, Kôgaiji s'exécuta jusqu'à ce que Doku lui attrape la main et le tire vers lui, jusqu'à l'asseoir sur ses genoux. Il lui roula alors le patin de sa vie sous les yeux exorbités de Gôjo.

Doku lâcha un instant les lèvres de Kôgaiji pour regarder son frère complètement étonné.

« Gôjo… Kô et moi, on est ensemble » Dit-il normalement.

« Je… C'est ce que j'avais cru comprendre ».

« Doku ? » L'appela doucement Kôgaiji.

« Nani ? » Demanda Doku en se retournant.

Kôgaiji attrapa Doku, le plaqua contre le canapé et l'embrassa avidement.

« Eh ! S'écria Gôjo, c'est pas parce que je suis au courant que vous devez rester en apnée ».

POV Gôjo :

Ils ne manquent pas d'air… Et c'est le cas de le dire. Ils ont pas l'air décider à se décoller. N'empêche ça explique bien des choses. Mais mon problème est toujours là. Hakkai me regarde et souris.

Fin POV

« Nani ? » Demanda le rouquin à l'encontre du brun.

« Rien, je me demandais juste quand est-ce qu'ils te le diraient ».

« Tu le savais ? ».

« Oui, c'est Yaone qui me l'a dit, elle les a surpris dans le canapé une fois ».

« C'est vrai que ça carbure avec elle en ce moment, ne ? ».

« Ecrase ».

« C'est pas moi, c'est Ririn qui a vendu la mèche ».

« Note 1 : Penser à taper Ririn. Note 2 : Décoller les deux pieuvres avant qu'elles nous fassent un mioche ».

Gôjo esquissa un sourire et se leva. Il était 12h.

« Bon, je vais aller chercher Ririn ».

Gôjo pris son manteau et ouvris la porte et fonça dans un gus. Il le regarda avec un regard glacial.

« Genjô Sanzo ». S'exclama-t-il froidement.

« Sâ Gôjo ! » Répondit-il aussi impassiblement.

À suivre

Réponses aux reviews :

Syr : Coucou ! La suite à tardé, mais la voilà. Désolée pour les fautes, mais je suis une merde en français, et ma pote qui me corrige les fautes à pas encore internet'.

Pour les dialogues, en general il n'y a que deux personnages. Je précise parfois lesquels parlent, mais là, j'ai pas le temps. Dsl pour les descriptions. Bonne lecture.

Shunrya : Coucou ! Voilà la suite, avec beaucoup de retard, mais je pense que tu vas être contente. Un nouveau personnage arrive, et je pense que vu ton adresse tu ne dois pas le detester. Sinon merci pour le review, et crois moi, elle ne sert pas à rien, ça fait tjs plaisir. Bonne lecture.

Une Review ? La suite ? La Corde ? Je vais me pendre ?

Dstine