Chapitre 5 :
« Toujours aussi pressé Gôjo » S'exclama le blond « Je te ramène Ririn ».
« Trop gentil. Entre tant que tu es là, ça fera peut-être réagir les deux autres ».
« Mais j'en avais bien l'intention… C'est Kogaiji qui m'a demandé de venir ».
« Décidément il manque vraiment pas d'air ».
« C'est pour une histoire de crime je crois ».
« Je re tire ce que j'ai dit, allé le dépravé, rentre. Vous aussi les deux gremlins ».
« Tu traite pas Ririn de gremlins sale Kappa » Grogna Goku.
« Bon, il rentre le ouistiti ou je ferme la porte ? ».
Goku franchit la porte aux côtés de Ririn. Gojo referma la porte et reposa son manteau et ses clés. Il ouvrit la porte de sa chambre et chercha Homura des yeux. Celui-ci était encore une fois sur la fenêtre entrain de parcourir un livre. Le monde de Sophie de Jostein Gaarder.
« Descend de là, tu me fais peur, on est au troisième étage je te rappelle ».
« Aucun risque que je tombe ».
Homura montra sa chaîne qui était de chaque côté de la tringle de rideau au-dessus de la fenêtre. Gôjo le regarda en secouant la tête. Puis portant sa main à son cou.
« Crois-moi, elle n'est pas solide, j'ai déjà fais l'expérience. Bon, descend, y a quelqu'un pour toi dans le salon ».
« Pou… Pour moi ? ».
« Ouais, pour régler ce problème d'évadé, dépêche-toi. Allez Hop ».
Gôjo tourna les talons et retourna dans le salon. Homura fit passer une fois de plus la chaîne hors de la tringle, descendit de la fenêtre posa son livre et pénétra à son tour dans le salon, où il y avait, lui semblait-il un rassemblement. Ririn jouait avec un gamin de son âge à la dreamcast, Dokukakuji semblait occupé avec Kôgaiji, et Gôjo ne desserrait pas les lèvres, fixant froidement le blond. Son entrée attira l'attention de tout le monde.
En entrant plus dans la pièce, il reconnu Hakkai et pris place à son côté pour ne pas gêner Gôjo qui se tenait distant depuis l'affaire du matin.
« Homura ! » Commença Kôgaiji « Je te présente Sanzô. Sanzô, voici Homura ».
Les deux hommes se saluèrent de la tête, les yeux de Sanzô fixé sur la chaîne d'Homura et les yeux de ce dernier fixé sur le point à son front.
« Homura, c'est de lui que je t'ai parlé. Maintenant, si tu es d'accord bien sur, il peut essayer de te faire revivre ce qu'il s'est passé, il y a… À peu près une semaine et demi. Et peut-être nous permettre de trouver des preuves ».
« Je… Je peux poser une question ? » Demanda le concerné.
« Bien sûr ».
« Comment… Je veux dire, que je vous suis très reconnaissant pour tout ce que vous faites pour moi, mais, je veux… Comment pouvez vous être certain que je sois innocent ? ».
« Pourquoi un homme qui a tout ce qu'il veut, irait violer son colocataire alors qu'il suffisait de lui demander ? ».
Gôjo releva la tête à ses mots.
« Vous savez beaucoup de chose comme ça sur ma vie ? ».
« Assez, mais ce que nous savons, c'est ce que Shien à réussis à nous dire. Ça faisait deux ans ».
« Pourtant, il n'a pas tout dit, ça faisait deux ans en effet, mais si vous avez bien regardé dans la pièce… Il y avait des valises… Shien partait… Il devait partir… Nous avions rompu trois jours auparavant ».
« Homura… Tu cherches quoi ? On essaye de te sortir la tête de l'eau et toi tu te la renfonces tout seul ».
« Je… On pourra voir ça plus tard ? ».
« Euh ! Oui, bien sûr, mais pourquoi ? ».
« Je… Je me sens pas très bien… Je vais dans ma… Dans la chambre ».
Homura se leva et s'enferma dans la chambre de Gôjo. Les adultes se regardèrent. Kôgaiji rompu le silence.
« Je n'aurais peut être pas du parler de ça, devant tout le monde ».
« Je ne pense pas que le problème vienne de là, Kô » Le rassura Hakkai.
« Bon, Ririn, prend tes affaires, je te ramène à la maison, c'est Yaone qui s'occupe de toi ce soir ».
« Tu pars ? » S'inquiétât Dokukakuji.
« Oui, on a encore pas mal de chose à régler avec Hakkai, tu peux venir si tu veux. De plus Ririn a des examens à passer avec Yaone demain matin ».
« Vas-y Doku, y a pas de problème, moi je reste ici, de toutes façons ».
« T'as raison, pourquoi me soucier de toi. Profite bien de la baraque, parce que je te rappelle que tu dois me la laisser pour une semaine ».
« Ok, pas de problème, je m'en souviens. Le dépravé, tu les accompagne bien sûr ».
« Pour rien au monde je resterais ici seul avec toi. Kappa ».
« Heureusement tout est réciproque. Sale bonze ».
« Bon, quand vous aurez fini vos échanges de mot d'amour, on pourra y aller » S'impatienta Hakka « Au fait Gôjo, je t'ai fais sauter la contravention ».
« Merci c'est cool. Bonne soirée ».
« Bonne soirée ».
POV Gôjo :
Bon, je me retrouve tout seul avec Homura. Super. De toutes façons je ne vais pas pouvoir l'éviter toute ma vie. J'ai fais quelque chose, j'assume. Bon, pour le moment, j'ai surtout faim, alors qu'est ce qu'il y a dans le frigo ? Du steak ? Non, Des pattes ? Non, Ah ! Des tomates.
Fin POVGôjo coupa les tomates, fit de même avec un concombre. Il mit la moitié des effectifs dans une assiette sur un plateau avec du pain et un morceau de gâteau au chocolat.
Il se dirigea vers la chambre d'Homura. Frappa. Personne ne répondit, il ouvrit doucement la porte et regarda en direction de la fenêtre. Personne, Homura était couché sur le lit et dormait. Gôjo déposa le plateau sur la table de chevet et sortit doucement de la pièce. Il prit son assiette et se posa devant la télé.
OoO
Gôjo critiquait mentalement Battle Royal, sur les acteurs, le sang et se voyait encourager certains élèves. Il faisait beaucoup plus attention au film lorsque le volontaire, vraiment volontaire était présent.
La porte de sa chambre s'ouvrit, Gôjo su alors que Homura s'était réveillé et qu'il allait dans la cuisine déposer son plateau. Comme il était allongé, il ferma simplement les yeux. Homura s'approcha du rouquin, le regarda un instant, puis coupa le film et déposa doucement ses lèvres sur les siennes. Puis comme il était venu, il partit.
Gôjo resta un instant pensif, entre l'idée d'aller lui passer un savon et l'autre de continuer son film. Finalement il se leva pour prendre la télécommande, se ravisa et se dirigea vers sa chambre. Il ouvrit vivement la porte et regarda Homura assis en tailleur sur son lit, les pieds joints, qui observait Gôjo assez surpris.
« Plus jamais d'homme dans mon lit… » Grogna Gôjo.
Gôjo observait Homura. Bien que ses yeux ouverts grands comme des soucoupes le fixaient, il voyait bien que Homura ne le regardait pas. Il semblait perdu dans ses pensées. Gôjo avança jusqu'à lui, monta à genoux sur le lit, s'approcha doucement du brun qui le fixait toujours sans pouvoir réagir, s'attendant à se prendre un poing dans la gueule. Le brun ferma les yeux, il inspira lentement. Gôjo se décida alors à finir sa phrase.
« Autre que toi avec moi ».
Malgré tout l'air qu'Homura venait d'inspirer, il n'arrivait plus à respirer. Gôjo déposa ses lèvres sur les siennes. Passant sa main sur sa nuque, l'autre lui caressant les épaules, dénudées par sa chemise qu'il ne fermait jamais.
Homura quant à lui, tentait de défaire le rouquin de sa chemise qui elle était bien fermée. Gôjo renversa Homura sur le dos contre le matelas, l'embrassant, faisant glisser ses mains le long de son torse jusqu'à son pantalon. Ses doigts passèrent sur les boutons de la braguette, et les fit sauter. Il fit entrer lentement sa main dans le pantalon de l'homme à la chaîne, lui embrassant toujours le torse, le cou et les parcelles de son visage. L'enchaîné, sentait la main de son amant longer son boxer, puis il décida lui aussi de passer aux choses sérieuses. Il aida comme il pu son partenaire à retirer son pantalon, puis passa sa chaîne dans son dos, l'attirant ainsi à lui, inversant ainsi les rôles. Lui rendant la monnaie de sa pièce. Qu'il est bon d'attribuer de telles tortures à son partenaire ! Gôjo savourait le contact des lèvres d'Homura sur sa peau, tellement différent de celui de la chaîne. Gôjo se redressa sur ses coudes pour aider Homura, qui la chaîne, bloquée par son dos ne lui laissait pas un libre mouvement de ses bras. Le brun réussit tout de même à atteindre son but et fit voler le pantalon de son coéquipier dans la chambre.
Les étreintes se faisaient plus nombreuses, moins espacées, plus douces et moins négligées. Gôjo attrapa une fois encore le brun par la taille pour inverser une fois de plus les positions. Il caressa son visage de ses lèvres, embrassa ses mèches, ses yeux fermés. Il fit passer ses doigts justes sous l'élastique du boxer, donnant simplement à Homura des frissons. Ce dernier, enroula doucement sa chaîne autour de ses poignets pour rapprocher Gôjo de lui. Celui-ci ne portait plus rien sur lui, à part son foulard bleu qui retenait ses cheveux. Le rouquin retira le dernier rempart de son amant sans qu'il ne s'en rende réellement compte. Homura paru surpris par l'initiative de Gôjo qui se laissait doucement glisser autour de lui. Ne laissant paraître aucun sentiment de douleur. Homura libéra alors la chaîne de ses poignets pour lui laisser plus de liberté. Il observa
Un instant puis se redressa pour l'embrasser.
La nuit fut longue. Avant de s'endormir, Gôjo regarda son bien-aimé dans les yeux, lui caressa le visage de sa main droite, les côtes de l'autre.
« Tu semble si heureux » Laissa échapper Gôjo.
« Pourquoi sembler ? Je le suis ».
Gôjo esquissa un sourire puis se boudina dans les bras de son aîné pour s'endormir. Homura sentit le rouquin s'endormir contre lui. Il joua quelques minutes avec ses mèches de cheveux.
le lendemain matin
Dokukakuji entra vers 9 heures dans son appartement, suivi par Kôgaiji. Il lui lâcha la main, fit plusieurs fois le tour du canapé, regarda dessous. Releva la tête assez étonné.
« Tu cherche quoi ? » Lui demanda son amant.
« Les vêtements, mais apparemment, y a pas eu d'orgies. Ils sont raisonnables. Il fut un temps où tu ne pouvais laisser la maison à Gôjo que 1 à 2 heures maximums, sinon après, tu risquais de ne plus la reconnaître ».
« Peut être que c'est la chambre que tu ne pourras plus reconnaître ».
« Je peux pas dire, j'y suis jamais entré ».
Les deux adultes s'échangèrent un sourire avant de se laisser tomber sur le canapé pour une séance câlin.
Dans la chambre
Homura ouvrit difficilement les yeux, rencontrant deux boules de feux au-dessus de lui. Gôjo plus ou moins allongé à ses côtés l'observait.
« T'es réveillé depuis longtemps ? ».
« A peu près 1heure et demi ».
« T'attendais que je me réveille ? ».
« Oui ».
« T'es trop mignon, mais t'aurais pas du, je suis une vrai marmotte en temps normal, alors là, ça doit être pire ».
« Il n'est que 10 heures ».
« Seulement ? Je m'étonne moi-même. T'aurais quand même du te lever ».
« C'est sympa, mais il y a trois raisons pour lesquelles je ne me suis pas levé ».
« Lesquelles ? ».
« Petit 1, la flemme, petit 2 Doku et Kô sont arrivés et petit 3… ».
Gôjo tira sur la chaîne du brun qui lui encerclait le corps. Homura esquissa un sourire avant d'éclater de rire. Gôjo l'embrassa puis se leva.
« Je vais faire un petit déjeuner, t'as cas continuer à dormir ».
Homura acquiesça et attrapa son livre sur la chaise à côté du lit, ne voyant pas la grimace que tira Gôjo en faisant le premier pas.
Gôjo enfila tant bien que mal un pantalon, sans rien dessous et sortit de la chambre, essayant de cacher la douleur qui le parcourait à chaque pas. Il entra dans la cuisine et regarda Kôgaiji assis sur les genoux de son frère qui lui faisaient tous deux un grand sourire, limite je-me-fous-de-ta-gueule.
« Quoi ? » Leur demanda-t-il.
« On a du mal à marcher au début, mais après on s'habitue » Lâcha Dokukakuji.
« Doku ! » S'offusqua Gôjo le visage aussi rouge que ses cheveux.
« Je confirme Gôjo ». L'enfonça Kogaiji.
Gôjo leur tira la langue, prit un bol et prépara le petit déjeuner, maudissant intérieurement les deux crétins derrière lui qui se fendaient la gueule.
Il apporta le plateau dans la chambre, pris ses affaires, et après avoir embrassé Homura, il fila à sa douche.
« Tu déjeune pas ? » S'inquiétât Homura.
« Jamais ».
« Tu vas être malade si tu mange pas ».
« Ça fais 14 ou 15 ans que ne mange plus le matin, et je ne suis pas encore mort, donc y a pas encore de quoi s'alarmer ».
À suivre
Réponses aux reviews :
misao girl : Coucou ! J'espere que ce chapitre va te plaire. Y a pas mal de note d'un copain qui n'a pas pu s'en empecher, mais bon. . . Bonne lecture. Bisous.
Shunrya : Kikoo à toi, j'adore tes reviews, elles sont super longues, ça fait super plaisir. Dans ce chapitre tu vas savoir qui est Sanzo. Sinon, le proviseur, n'est qu'un personnage comme ça, je voulais me triper un peu '. Bisous et bonne lecture.
Gabrielle : Coucou ! Ah bah ça, les ventres à pattes vont ensemble, c'est sur que s'est obligé, lol. Voilà la suite, bonne lecture.
Sam : Coucou ! T'as de la chance, à une journée près, je répondais pas à ta review '. Merci, tu viens de m'apprendre quelques choses sur la vie des pieuvres. . . Ca m'a tellement choquée, que j'ai décidée de ne plus sortir de chez moi jusqu'à ce que je connaisse leur vie par cœur afin de ne plus commetre de telles erreurs. J'espere que tu pardonnera cette grossière erreur que j'ai eu d'avoir cru que les enfants se faisaient comme ça. lol. Le vieux directeur c'est juste un vieux direceteur '. Bonne lecture. Bisous.
Marionhoo : Merci pour ton mail. J'espere que la suite va te plaire. Bisous.
Un Crétin finis : Aussi appellé UCF, merci pour les commentaires. Bisous.
Une Review ? La suite ? La Corde ? Je vais me pendre ?
Dstine
