Chapitre 6 :

Dans sa douche, Gôjo s'appuya contre la paroi de carrelage, le jet brûlant contre sa peau lui faisait un bien fou. Pendant ce temps, Homura finissait son petit déjeuner. Kôgaiji frappa à la porte. Homura posa le plateau sur la table de chevet et l'invita à s'asseoir sur le lit.

« Homura ! C'est sûrement pas le moment, mais, pour Sanzô, qu'est ce que tu veux faire ? ».

« Vous savez très bien ce que vous voulez faire, alors pourquoi tu me le demande ? ».

« Parce qu'il faut que ton conscient soit d'accord, sinon Sanzô ne pourra rien faire. Et, nous avons vu la cassette… Celle qui est la preuve contre toi ».

« Ah ! Et vous continuez de penser que je suis innocent ? ».

« Oui, Hakkai a déjà subit ce que veux te faire Sanzô, il à découvert que ma belle-mère n'a rien d'un ange ».

« Si Hakkai l'a fait, alors, je peux le faire ».

« Bien, alors, réfléchis-y encore un peu, puis cette après-midi, je reviens avec Sanzô, si tu ne veux plus, on ne fera rien, d'accord ? ».

« D'accord. Merci ».

« C'est bon ».

« Si je peux faire quoique ce soit pour vous aidez, j'en serais vraiment très heureux ».

« Crois-moi, tu as déjà fais le plus beau cadeau à Gôjo ».

Homura sentit le feu lui monter aux joues. Kôgaiji rigola ouvertement lui tapota l'épaule et se leva. Il sortit de la pièce laissant Homura à ses réflexions.

POV Homura :

Ce Sanzô, il peut nous faire revivre une scène passée. Ça veux dire qu'on pourrait y trouver ma liberté… Ou peut être ma perte. Dans tous les cas se sera moi ou Shien qui y passera. Je ne veux pas causer le malheur de qui que se soit. Je ne veux pas plus causer de mal à l'un cas l'autre. Oh ! Si seulement Shien sortait de ce coma. Et si seulement il n'avait pas porté cette plainte… D'ailleurs… Comment a t il pu porter plainte en étant dans le coma ?

Fin POV

Gôjo vint coller son corps humide à celui de Homura. Plonger dans ses pensées, celui-ci sursauta à ce contact. Gôjo fit glisser ses mains sur la nuque de son amant. Homura savait très bien ou tout cela aller mener, aussi, il prit les devants.

« Ok, mon cœur, laisse-moi deux minutes et je m'occupe de toi ».

Gôjo laissa plus de liberté à Homura dans ses mouvements sans pour autant arrêter ses caresses. Le brun attrapa un carnet et un crayon et y inscrivit la question qu'il se posait juste avant l'irruption de Gôjo.

« Qu'est-ce que tu fais ? » Demanda le rouquin.

« Je note quelque chose d'important. Tu as le don de me faire oublier la réalité ».

Gôjo esquissa un large sourire avant d'embrasser son partenaire. Le brun passa ses doigts entre le corps chaud de son amant et sa serviette. Il le toisa du regard.

« Dis-moi, a quoi ça te sert d'emmener tes vêtements dans la salle de bain si c'est pour revenir ici en serviette ? ».

« C'est pour mieux être déshabillé mon enfant. Cela déplairait-il à mon seigneur ? ».

« Du tout, du tout ».

« J'ai eu peur… Y allons-nous ? ».

Homura ne répondit que par sa langue qui se posa sur le torse du rouquin et qui y laissa de longues traînées de feu. S'en suivit des baisers passionnés et les mêmes actions que la veille.

Vers midi, Gôjo sortit de l'appartement pour faire quelques courses au marché situé en bas du bâtiment. Il s'installa ensuite au fourneau pour concocter un plat fort en vitamine. Une piperade avec pleins de poivrons et d'épices.

Il posa comme à son habitude l'assiette bien remplie sur un plateau, et pris ce dernier entre ces mains pour le porter au brun, mais il s'arrêtât en chemin, fit demi-tour, reposa le plateau sur la table. Il entra dans sa chambre ou Homura dormait une fois de plus.

Gôjo fit glisser sa main le long de la joue d'Homura. La main de ce dernier attrapa doucement celle du troubleur de sommeil pour la porter à ses lèvres et l'embrasser. Gôjo le regarda embrasser sa main, les yeux fermés. L'obscurité dans la chambre ne permettait pas de voir la couleur de son œil, mais il le savait bleu. Il s'assit alors à côté de lui, puis de sa main libre il lui caressa le flan, ce qui fit grincer les dents du brun, mais il ne le remarqua pas.

Quand Homura ouvrit les yeux, il fit un beau sourire à son jules.

« Tu viens manger ? C'est prêt ! » Demanda Gôjo.

« Hn, j'arrive, je te rejoins, laisse-moi, juste enfiler quelque chose ».

« Je t'attends ».

« Non, non, vas-y ».

Gôjo fut surpris de voir Homura insister. Il ne protesta pas et sortit de la pièce.

POV Gôjo

Il a quand même pas peur que je vois son corps ? Non, c'est ridicule. Je suis encore en train de me monter la tête pour des conneries sans importance. N'empêche qu'il est bizarre.

Fin POV

Homura arrive dix minutes plus tard dans la cuisine et s'assit en face de Gôjo. Il avait juste posé une chemise sur ses épaules et enfilé un pantalon large.

Gôjo remarqua que Homura faisait la grimace pendant chaque bouché. Il s'en inquiétât.

« Tu n'aime pas ? ».

« Si, si, j'adore ça ».

« Tu aurais du me le dire que tu n'aimais pas les poivrons ».

« Pourquoi ? J'adore ça je te dis ».

Gôjo n'insista pas et continua de trouver le comportement du brun bizarre. Pour détendre l'atmosphère, il décida de faire quelques blagues. Mauvaises idées. Mauvaises idées qui lui montra l'origine de son inquiétude.

À sa première blague, Homura se contenta de sourire, s'empêchant de rire. Mais à la deuxième, il ne pu se retenir, et poussa un hurlement de douleur en même temps. Gôjo se précipita de sa place jusque devant le brun.

« Homura ça va pas ? ».

« Ça va… Ça va, t'alarmes pas ».

« Que je m'alarme pas ? Tu t'es entendu rire ? C'était pas normal ».

« C'est bon, je te dis. J'ai juste… Avalé de travers ».

« Homura ? Je m'inquiète vraiment ».

« T'inquiète pas je te dis ».

Homura avait prononcé sa phrase avec un ton vraiment agacé. Gôjo retourna à sa place et finit son assiette. Il laissa tomber ses couverts et son assiette dans l'évier et partit dans sa chambre s'habiller.

POV Gôjo :

Je vois que quelques chose va pas, alors pourquoi est-ce qu'il s'obstine à me dire que tout va bien ? J'ai l'air si con que ça ? Je ne pensais pas que notre première engueulade se ferait avant que 24 heures ne se soit écoulées dans notre relation. J'entends l'eau de la douche couler. Homura et donc dans la salle de bain. Le téléphone sonne, c'est pour ma pomme.

Fin POV

D'assez mauvaise humeur, Gôjo décrocha le combiné.

« Allô ? ».

« Ça y est Yaone, il a décroché » Hurla une voix dans le combiné.

« Ririn ? » Tenta le rouquin.

« Hai ».

« Qu'est ce que tu veux ? » Continua-t-il.

« Rien, c'est Yaone qui veut te parler ».

« D'accord, alors la prochaine fois, évite d'hurler dans le combiné ».

« D'accord ».

Gojo entendit Yaone rouspéter sur Ririn puis l'échange se faire, enfin il entendit la voix de la brune.

« Excuse-moi Gôjo, je ne pensais pas que tu décrocherais si tôt. A cette heure tu dors encore normalement ».

« Ça fait un bout de temps que je ne vie plus normalement ».

« C'est vrai ».

« Que me vaux l'honneur de ton coup de téléphone ? ».

« Je t'ennuie ? Je t'ai peut être dérangé, je te sens vraiment énervé ».

« Je suis pas énervé, ou du moins pas contre toi, si ça peut et rassurer. Que veux-tu ? ».

« Bon, je ne chercherais pas qui te met d'une humeur si mauvaise tôt dans la matinée et je ne te parlerais pas de lui ».

« Viens en au fait ».

« Tout de suite. Kô est passé me voir tout à l'heure pour me dire que ton cher et tendre avait accepté la confrontation avec Sanzô. Donc, est ce que je peux passer maintenant ou plus tard voir Homura pour voir l'état de ses côtes ? ».

« MERDE ».

« Nani ? ».

« Euh, oui, oui, tu peux passer dès que tu veux, je suis désolé, je dois te laisser, bisous à tout de suite ».

Gôjo raccrocha illico, n'écoutant pas la dernière phrase de Yaone et courut jusqu'à la salle de bain ou il entra sans frapper et tomba nez à nez avec Homura qui sortait de la douche, nu comme un ver. Ce dernier gueula fortement.

« NON, MAIS EST-CE QUE JE RENTRE SANS FRAPPER DANS LA SALLE DE BAIN QUAND TU Y ES ? ».

« Mais » Essaya vainement Gôjo.

« DEHORS ! ».

Gôjo referma prestement la porte et alla s'asseoir dans le canapé. Il attendit que Homura sorte de la salle de bain pour lui parler.

Homura sortit enfin de la salle de bain et regarda dans le salon. Il y vit Gôjo la tête entre ses deux mains qui semblait pleurer. Il s'en approcha et s'assit juste à côté de lui. Gôjo ne releva pas la tête et commença à parler.

« Je suis désolé, je suis qu'un imbécile, je ».

« Excuse-moi Gôjo, je n'aurais pas du te crier dessus dans la salle de bain, c'est que tu m'as juste… Surpris ».

« Je ne parle pas de ça ».

« Alors de quoi ? ».

« Tu… Tu souffres et tu ne me dis rien. J'avais complètement oublié pour tes côtes ».

« Manifestement non, puisque tu m'en parle ».

« Pourquoi est ce que tu ne me l'as pas rappelé ? ».

« Parce que je les avaient oubliés moi aussi ».

« Te fous pas de ma gueule, tu n'arrive pas à manger, pas à rire, et tu as du mal à t'habiller, alors ne me dit pas que tu n'as rien ressentit quand on a… Quand on ».

Gôjo tentait de refouler ses larmes. Homura lui attrapa le menton et posa ses lèvres sur les siennes.

« C'est vrai, j'ai ressentit une vive douleur au départ. Mais elle a vite était dépassée par autre chose. Autre chose qui me l'a carrément fait oublier. Et je pensais que comme tu semblais l'avoir oublié, je n'avais pas à te le rappeler.

« Égoïste ».

« Nani ? ».

« Tu es égoïste, tu n'avais pas le droit de garder cette douleur pour toi tout seul ».

« Peut être mais je n'avais pas le droit de te la faire supporter. Pardonne-moi ».

Gôjo embrassa Homura, lui caressant la nuque.

« Je ne suis vraiment pas observateur, hein ? ».

« Pourquoi ? ».

« Bah avec tous les signes que tu montrais, il a fallu que ce soit le coup de tél de Yaone qui me fasse réagir ».

« Baka ».

« Maieuh ».

Homura allongea Gôjo sur le canapé et posa sa tête sur son torse avant de s'endormir.

À suivre

Réponses aux reviews :

Misao girl : Merci pour la review, voilà le nouveau chapitre. Bonne lecture, bisous.

Shunrya : Alala, ce que t'as review a pu me faire plaisir, tu as réussis à me faire pleurer de joie devant mon écran. C'est la première fois que j'ai d'au si belle review, merci infiniment. Sinon, contente de savoir que cette fic te plait. Voilà le nouveau chapitre alors, bonne lecture, bisous.

Sahad : Tu as vu, il était quand même loin de l'original mais j'étais quand même assez fière de moi, y a juste UCF qui a un peu gueuler, mais j'ai l'habitude '. Bonne lecture, Big kissous.

Gabrielle : Comme pour Shunrya, ta review m'a fait pleurer de joie et de rire, parce que avec tout l'ordi que je fais, ça me bousille tellement les yeux que le moindre rire me fait pleurer. Ma mère s'inquiétait, lol. Merci pour la review et bonne lecture, bisous.

Alia : Salut ! Désolé si Nî n'est pas sympa du tout, mais comme dans toutes les fics il faut un méchant, mais ce n'est pas impossible que Nî retourne sa veste, puis rien n'est encore écris, peut être ne sera-t-il pas aussi méchant qu'on le dit. . Merci pour la review. Bonne lecture, bisous.

Kamara : Désolé pour le manque de détail, mais me croirai tu si je te disais qu'il était écris ce lemon sur mon brouillon et que j'ai pas été capable de le mettre sur le net ? sinon, c'est ma seule fic sur saiyuki, j'évite d'en commencer d'autre je trouve que je les néglige trop sinon. Bonne lecture, kis.

Une Review ? La suite ? La Corde ? Je vais me pendre ?

Dstine