Chapitre 7 :

A force de regarder Homura dormir, Gôjo se sentit peu à peu partir lui aussi au pays des rêves. Seulement, ce n'était pas là que se trouvait le brun. Dokukakuji entra dans l'appartement, pestant dans sa barbe contre ce cretin-de-frere-qui-branle-rien-de-la-journée-et-qui-en-plus-dort-au-milieu-du-salon. Il s'approcha du nouveau couple. Il les observa avant de se rendre compte que l'attitude d'Homura n'était pas normale. Ce dernier avait de bref sursaut par moment. Doku s'approcha encore plus prés et posa sa main sur son épaule. Le brun fit un bond qui lui fit pousser un juron de douleur à l'encontre de ces côtes.

« Homura ? Ca va ? ».

« Nani ? ».

« Est-ce que ça va ? Tu veux que j'appelle Yaone ? ».

« Ne… Pas besoin. Je… Tu m'as fais peur c'est tout. Je… » Il baillât « Je suis fatigué. C'est tout ».

« Tu es sur que ça va ? ».

« Oui, pourquoi cette question ? ».

« Et bien, sur 24 heures, tu dois bien en passer 18 à dormir, tu es comme les nouveau-nés ».

« Ah ! . . . Je ne m'en étais pas rendu compte ».

« Tu as faim ? ».

« Un peu ».

« Viens, on va pas réveiller ce gros cafard ».

Homura se redressa brusquement ce qui lui fit un gros trou noir dans la tête, il porta sa main à sa tempe, et se laissa tomber sur le canapé.

« Tu es sur que ça va ? ».

« Ha… Hai, je me suis relevé trop vite ».

« Faut que tu fasses attention ».

« Hai… T'inquiète pas ».

Homura vint s'asseoir dans la cuisine. Doku lui tendit une tasse de chocolat chaud et un paquet de petit prince. Il s'installa face à lui et trempa ses petits princes dans son verre de lait froid. Il regarda le brun qui fixait sa tasse.

« C'est bizarre tes yeux ».

« Nani ? ».

« Désolé, je t'ai coupé dans tes pensées ? ».

« Y a pas de problème. Tu disais ? Mes yeux, c'est ça ? ».

« Hai ».

« Ouais, je sais, c'est bizarre. Normalement ils sont bleus. Mais quand j'étais petit, je jouais avec un tendeur et… PAF ».

« Paf ? » Répétât le brun en grimaçant.

« Oui, PAF ».

« Hmmmmm » Grimaça encore une fois le brun « Ça doit pas faire du bien ».

« L'opération à était encore plus douloureuse. Ils sont réussis à me sauver la vue de cet œil. Il est juste à 5 sur dix maintenant. Normalement j'ai des lentilles ».

« Tu ne l'es as plus ? ».

« J'ai pas vraiment pu retourner chez moi, tu sais ? ».

« Oh excuse-moi ! J'avais zappé ».

« Ça doit être de famille ».

« De quoi ? ».

« De zapper ».

« Oh non ! Gôjo zappe tout, moi seulement les choses les plus évidentes ».

« Et t'en es fier ? ».

« Assez oui ! Tout le monde ne peut pas se vanter d'être aussi… ».

« Zappeur ? ».

« Mouais, bon, on va arrêter mon éloge, sinon après tu vas te sentir tout ridicule à côté de moi. Pour Sanzô, tu as décidé quelques choses ? ».

« Je… Je sais pas trop, y a pas mal de conséquence ».

« Dont celle d'en sortir libre ».

« Je… Je n'en sais rien, qu'est ce qu'encourt Shien ? ».

« Tu crois pas que tu pourrais d'abord penser à toi ? Shien est dans le coma. Dans tous les cas, lui, il s'en sort peinard. C'est lui celui qui à été 'violé' ».

« Je ne l'ai pas violé ».

« Non, bien sur, mais ça, faut le prouver ».

« Où est Kogaiji ? ».

« Il va arriver avec Ririn ».

« Il faut que je parle avec lui ».

Sur ces derniers mots, Homura se leva. Il s'appuya contre le mur pour avancer jusqu'à sa chambre. Dokukakuji restait dans la cuisine, il observa son verre et avala d'un trait le contenu. Il retourna dans le salon, balança un coussin sur Gôjo.

« Agnah ! » Tenta la loque.

« Debout, j'veux mater la téloche ».

« L'es où Homura ? ».

« Dans ta chambre ».

Gôjo se gratta la tête l'esprit complètement embrumé. Il allait partir pour rejoindre Homura quand une tornade lui sauta dessus.

« Gôjo, tu joue avec moi au 'fou du volant' ? Hein, dis, dis, dis ? ».

« Hn, pas maintenant Ririn ».

« J'vais demander à Homura alors, il est ou ? ».

« Bon, okay, je vais jouer avec toi ».

Ririn sauta de joie sur place, pendant que Gôjo, lui, pestait.

« Faut pas te laisser faire Gôjo, après tu pourras plus jamais y couper » Le plaignit Kogaiji.

« Si tu t'en occupais un peu plus, toi, hein ? Qu'est ce que tu en dis ? C'est pas la peine de la prendre avec toi si tu t'en occupe pas ».

Gôjo lâcha la manette, prit ses clés sur le meuble à l'entrée de l'appartement et sortit.

« Qu'est ce qu'il a ? » S'inquiétât Kogaiji « J'ai dit une connerie ? ».

« Nop. Je penses pas que ce soit toi. Au passage, y a Homura qui veut te parler, il est dans la chambre de Gôjo. Je peux te faire confiance ? » Rigola Doku.

« Tu sais bien que oui ».

Kôgaiji déposa ses lèvres sur celles de Doku et les retira aussitôt, ennuyé par le perpétuel « Beeeeeeeeeeeeeeerrk » que Ririn ne manquait pas d'émettre chaque fois qu'elle voyait un couple s'embrasser. Le rouquin partit dans la chambre de Gôjo. Doku se leva flegmatiquement du canapé et vint attraper Ririn par la taille pour la balancer dans le canapé.

« A nous deux mademoiselle-je-fais-chier-mon-monde, est ce que tu as un problème ? ».

« Non ».

« Alors laisse-nous tranquille, ton frère et moi. Sinon t'auras jamais de neveu ou de nièce ».

« Nani ? Pourquoi tu dis ça ? Je risque pas d'en avoir à moins que vous n'en adoptiez un ».

« Je parlais pas de nous ».

« Ano ? Yaone ? ».

« Oui, si tu nous embête, Kôgaiji, il viendra plus dormir à la maison, et dans ce cas, Yaone ne sera plus seule avec Hakkai, et là… Pas de neveu ».

« Mais c'est pas ma fauteuh ».

« Non, c'est vrai c'est de la mienne ».

« Bon, si tu le reconnais c'est bien. J'y peux rien moi, si c'est dégoûtant ».

« Quoi donc ? ».

« Bah quand les gens ils s'embrassent, c'est… C'est… C'est tout… Beuuuuuuuuuuuuuuuuurk ».

« Tu devras passer par-là toi aussi ».

« Jamais ».

« On en reparle dès que tu as un copain, ok ? ».

« Nianianianianianianiania ».

« Qu'est ce que tu l'emmerde encore ? » Rugit une voix.

« Oh Yaone ! » Sourit Dokukakuji. « Je l'embête pas. Je la taquine ».

« Mouais, Homura est là ? ».

« Dans la chambre avec mon Kô ».

« Ok ».

Yaone vint s'asseoir dans le canapé et observa la partie de Dokukakuji et Ririn. Elle tourna la tête à la recherche de quelque chose.

« Qu'est ce que tu cherche ? ».

« Gôjo ».

« Il est sortit. Je sais pas ce qu'il a, normalement quand je le fais chier, il réplique, mais là… Il s'est barré ».

« Aaaaaaaaaaaaaaah, les mecs, vous êtes bien des chieurs, on ne sera jamais comment vous fonctionnez, et vous, vous êtes même pas foutu de vous comprendre entre vous. Où va-t-on ? ».

« Où on va, j'en sais rien, mais je sais ou toi tu vas, Yaone » Déclara Kôgaiji. « Dans la chambre de Gôjo. Y a Homura ».

« Je vous laisse… En amoureux ».

« Va donc t'occuper de Homura… ».

« Bien ».

« Ca lui changera les idées » Continua doucement Kôgaiji.

« Nani ? » S'étonna son amant. « Il y a un problème ? ».

« Eh bien, Homura m'a demandé combien d'année il encourrait pour viol, s'il plaidait coupable ».

« Et ? ».

« Bah je lui ai dit qu'il prendrait pour à peu prés cinq à sept ans ».

« Et . . . ? ».

« Et, il veut plaider coupable ».

« Il a tant peur que ça de devoir retourner en arrière ? C'est cette histoire d'hypnose qui lui fait peur ? ».

« Non, je pense pas que ce soit par rapport à Sanzô, mais plutôt par rapport à… ».

VLAM

La porte venait brusquement d'entrer en contact avec le mur, ce qui fit crier Dokukakuji, qui fit tomber Kôgaiji qui était sur ses genoux, en se levant.

« MAIS C'EST PAS VRAI, SI T'ES MAL LUNE, RETOURNE TE COUCHER, PAS BESOIN DE TOUT CASSER ».

« Ton frère » Termina doucement Kôgaiji.

« Tu disais ? » Demanda Doku.

« Nan, laisse tomber, j'y vais, Ririn prends tes affaires ».

La rouquine ne se le fit pas dire deux fois, elle avait remarqué au ton de son frère qu'il n'était pas de bonne humeur. Kôgaiji passa à côté de Gôjo et s'arrêtât juste derrière lui. Il regarda Dokukakuji qui avait baissé la tête pas dépit, puis il referma la porte derrière sa sœur, laissant un lourd silence entre les deux frères.

À suivre

Réponses aux reviews :

Shunrya : Coucou ! Voilà, un nouveau chapitre. Je ne sais pas s'il te plaira, j'espere qu'il ne te decevra pas trop. Bonne lecture et encore merci pour les review. Bisous.

Gabrielle : Et voilà un nouveau chapitre, merdique à souhait, mais j'espere te plaira quand même, ne t'inquiète pas, j'essaye juste de me berçer d'illusion. Bonne lecture, si c'est possible. Bisous.

Kamara : Voici la suite, mais il n'y a rien à en attendre, dsl. Bonne lecture. Bisous.

Alia : Dsl de te décevoir mais le chapitre 6 était unique en son genre. Je ne sais pas si tu en trouvera d'autre du même genre chez moi. Je lis bcp de lemon, mais je suis incapable d'en faire, tu as déjà vu ce que ca donnais… Bon, sur ceux, je te laisse à la lecture de ce nouveau chapitre. Bonne lecture. Bisous.

Une Review ? La suite ? La Corde ? Je vais me pendre ?

Dstine