Chapitre 8 :
Dokukakuji ferma les yeux et inspira à fond. Ce que venais de lui dire Kôgaiji était mal passé, mais en plus de ça, il était de mauvaise humeur. Il se leva, ravala son envie de crier sur son frère, pris sa veste et couru dans les escaliers pour rejoindre Kôgaiji en bas.
Gôjo s'avança jusqu'à la baie vitrée, il sortit sur le balcon, et regarda en bas.
POV Gôjo :
Sept étages ! C'est haut, ça doit faire sacrément mal arrivé en bas… Vaux mieux pas se louper… Bon, faut pas que j'oublie pourquoi je suis rentré.
Fin POVGojo retourna dans le salon et s'avança jusqu'à sa chambre. Il hésita un instant devant la porte. Homura et Yaone parlaient. Il prêtât l'oreille.
« Homura, franchement je te comprends pas. Tu penses à toi par moment ? ».
« Justement, c'est ce que je fais, c'est le mieux… Au moins ils auront la paix… Il aura la paix ».
« Mais ».
« Tu peux finir de placer la bande s'il te plait, j'ai mal ».
« Oui, bien sur, mais ».
« Yaone, s'il te plait… N'insiste pas. Je fais ce qui est mieux pour tout le monde. Pour moi, et pour lui ».
Le grincement que fit la porte d'entrée attira son attention. Il tourna la tête dans cette direction.
« Bonjour, excusez-moi de vous déranger, c'est bien ici qu'habite Sa Gôjo ? ».
« Oui, c'est moi ! Et vous êtes ? » Demanda Gôjo.
« Zenon ? L'interrompit une voix ».
« Ano… Salut Yaone ! ».
« Mais entre, enfin, si Gôjo le permet bien sur ! ».
« Euh… Oui, oui, bien sur, entrez, je vous en prie ».
Gôjo s'écarta du passage, permettant au jeune homme de rentrer. Celui-ci lui serra la main puis, pris chaleureusement Yaone dans ses bras.
« Ça fait tellement longtemps. Je suis même étonné de te reconnaître » Déclara cette dernière.
« De même, quoique, tu n'as pas changé, mis à part quelques centimètres en plus… ».
« Toi non plus, si ce n'est… ».
Yaone s'arrêtât. Cela ne se faisait pas de parler comme elle le faisait à un ami qu'elle n'avait pas vu depuis si longtemps. Zenon, remarquant la gêne évidente de son amie, porta la main à son œil.
« Oh ça ! » Déclara-t-il comme si de rien, « Je n'ai qu'une cicatrice. La bande, c'est pour le soleil, et un peu pour les gens aussi ».
« Comment est ce que cela t'es arrivé ? Si ce n'est pas indiscret bien sur ».
« Je… J'ai eu un accident il y a quelques temps avec ma femme et… Mon fils ».
« Mon dieu… Et eux comment vont-ils ? ».
« Ils… Je suis le seul à en être sortie indemne. Ma femme et mon fils son… Décédés dans l'accident ».
« Je… Je suis vraiment désolée ».
« Changeons de sujet veux-tu ? ».
« Euh, oui bien sur ».
« Je ne savais pas vraiment sur qui j'allais tomber en entrant ici, c'est un peu une coïncidence ».
« Oui, mais en même temps, je n'habite pas ici, je suis de passage, pour le malade. Enfin le blessé. Alors, pourquoi es-tu ici ? ».
« Je viens sur ordre de Sanzô ».
« Qu'est ce que se dépravé à a voir dans cette histoire ? » Demanda Gôjo, faisant ainsi remarquer sa présence.
« Je suis son assistant, je venais d'entrer dans le service de crime à la police. C'est plus ou moins dirigé par Nî. Et il est pour le moins, insupportable. Alors j'ai changé de service. Je me suis associé à Sanzô ».
« Ok. Et donc, pourquoi Sanzô t'as-t-il envoyé ici ? » Grogna le rouquin.
« Bah, pour mettre en confiance le gars qui… ».
Il ne pu finir sa phrase, la porte s'ouvrit, et Homura passa la tête dans le couloir.
« Eh, y a une réunion ici, ou quoi ? » Demanda-t-il avant de s'arrêter net devant le roux qui se trouvait en face.
« Homura ! » Fit Gôjo en retournant vivement pour fixer son compagnon.
Homura fixa subitement le sol.
« Homura ! S'étonna Zenon. Homura-Sama ? ».
« Oui Zenon, c'est bien moi ».
Gôjo regarda Yaone. Tous les deux regardaient la scène sans vraiment comprendre. Homura s'approcha de Zenon et le prit dans ses bras.
« Zenon ! Mon dieu ! Ça fais si longtemps ! Je suis vraiment désolé pour ta femme et ton fils. Si tu savais ce que je m'en veux ».
« Ne t'inquiète pas, tu n'y es pour rien. Je suis si heureux de te retrouver moi aussi… ».
« Mais que fais-tu là ? ».
« Je viens pour toi ! Pour ce qu'il s'est passé avec Shien ! Je ne pensais pas que tout ça irait si loin. Je m'en veux de ne pas être venu plus tôt ».
Homura fit un large sourire et reprit Zenon dans ses bras sous l'œil assez jaloux de Gôjo, qui tentait en vain de cacher son humeur massacrante qui reprenait le dessus. Yaone lui prit le bras pour le calmer. Il tourna vers elle un regard froid et énervé. Il mis la main dans sa poche, et sentit ses doigts entrer en contact avec le métal froid de ses clés. Ni une, ni deux, il sortit de l'appartement sans un coup d'œil pour personne et claqua la porte.
Homura paraissait gêné, mais était quand même soulagé.
POV Homura :
Gôjo, puisse-tu me pardonner un jour. C'est pour toi que je le fais, pour toi, ton frère et tous ceux qui m'ont aidés. Et comme il est bon de revoir Zenon. Même si persiste le souvenir de cet accident… Il est bon de le revoir.
Fin POV
Homura tira Zenon dans le salon.
« Alors ? Qu'est ce que tu viens faire par ici ? » L'interrogea Homura.
Yaone s'assit discrètement dans un fauteuil pour ne pas déranger.
« Comme je le disais à Yao-san, je suis là pour te parler de ce qu'on va te faire avec Sanzô-sama ».
« Vous ne me ferez rien ! Je… Je plaide coupable ».
« Tu plaisante là ? » S'étonna Zenon, puis il fixa Yaone qui secoua la tête. Il se retourna vers Homura « Mais… Mais pourquoi ? Je veux dire, tu vas prendre perpette... Alors que tu es innocent ».
« Je suis pas innocent Zenon, je suis accusé de viol… Et rien ne peux le démentir. Tu le sais, je ne veux pas tous vous emmener dans un procès qui n'a qu'une seule sortie. Je ne veux pas prendre de rallongement. Je vais tout de suite au point d'arrivée. Vous gagnerez du temps ».
« Alors, a ce que je vois, tu es toujours aussi négatif » Se désola Zenon.
« Non, simplement réaliste ».
« Homura ! Avec Sanzô dans le procès, tu n'as quasiment aucune chance de perdre. Tu comprends ça ? Tu dois tenter ta chance, car dans tu t'en sortiras indemne ou avec une peine minimum, mais si tu y va battu d'avance, tu n'auras plus que perpette les oies. En plus tu le sais, tu es innocent, tu le sais alors pourquoi ne veux-tu pas l'admettre ? ».
« Je suis désolé, je ne vois pas ce que ça pourra changer ».
« CE QUE ÇA POURRA CHANGER ? CE QUE ÇA POURRA CHANGER ? » S'énerva Zenon « CA POURRA CHANGER BIEN DES CHOSES. OUVRE LES YEUX. Même moi j'ai vu que tu avais des enjeux. Si tu ne peux pas les cacher, alors ne les nies pas. Tu me connais, je l'ai senti, ce Gôjo, il n'est pas simplement celui qui t'héberge, n'est ce pas ? ».
« … ».
« Tu me déçois, vraiment, je ne te reconnais, je ne reconnais pas ce frère qui est venu me voir à l'hôpital il y a six mois pour me convaincre de faire cette opération, ni celui qui m'a soutenu pendant ma rééducation, je ne te reconnais pas ».
« Eh oui ! J'ai changé ! Alors si en 6 mois j'ai tant changé, pourquoi est-ce que tu reste persuadé que je suis innocent de ce dont on m'accuse ? Comment peux-tu être si sur ? Hein ? Dis-le-moi ! ».
Homura s'était énervé, il se leva et se dirigea vers la porte d'entrée.
« Où vas-tu ? ».
« Dehors, prendre l'air, j'étouffe ici ! ».
« Un avis de recherche avec ta photo est placardé dans toute la ville, ils vont te coincer en moins de deux. Tu le sais aussi bien que moi, ça n'arrangera rien ».
Homura s'arrêta devant la porte, la main sur la poignée. L'espace d'un instant, Zenon cru qu'il avait gagné.
« Zenon, dis-moi, pourquoi es-tu revenu ? Tu n'as pas mieux à faire que venir t'emmerder à essayer d'innocenter un coupable ? Où la vois-tu mon innocence ?».
Homura franchit la porte et la laissa se refermer derrière lui.
« Dans ton aura » Déclara doucement Zenon.
OoO
Il parcourait la ville. Sa chemise bien fermée, les mains croisées derrière la tête, faisant se balancer la chaîne dans son dos au niveau de ses fesses. De leurs côtés Kôgaiji et Hakkai étaient en patrouille. Le portable de ce dernier sonna.
« Allô ? ».
/Hakkai, c'est Yao. Homura est sortit de l'immeuble/.
« QUOI ! ».
/Ne crie pas, il a une chemise rouge et un pantalon marron. Il est partit sans rien d'autre. Trouvez-le avant Nî. S'il vous plait/.
« Ne t'inquiète pas » Il raccrocha.
« Que se passe-t-il ? Elle te fait une scène ? ».
« Homura s'est barré de l'appart ».
« QUOI ! ».
« Tu vois ! Faut qu'on le trouve avant Nî. Met le gyrophare ».
« Non, ça va attirer l'attention ».
« Alors accélère ».
« C'est partit ! Et surtout ouvre bien l'œil ! ».
« Tu me dis ça comme si j'avais l'habitude de laisser passer les choses importantes ».
« Comme si ! OUVRE L'ŒIL ! ».
« Nianiania ».
POV Hakkai :
C'est vrai quoi, comme si j'avais souvent laissé passer une proie… Bon d'accord, c'est arrivé une fois, parce que j'étais avec Yaone… Bon d'accord deux fois, parce que j'avais pas dormis de la nuit et que j'étais fatigué, mais là ! Tout est de mon côté ! Alors ! Pantalon marron chemise rouge… Ça doit pas être si dur que ça a trouver ».
Fin POV« Chemise rouge à 3 heures ! » Déclara Hakkai en montrant du doigt une silhouette qui entrait dans un parking. Il se tourna vers Kôgaiji avec un grand sourire « J'ai toujours rêvé de dire ça ! Mais… Mais pourquoi tu t'arrêtes pas ? Il est là ! ».
« Notre homme est brun » Hakkai, pas blond. « Et de plus il a une chaîne ».
« On me dit jamais rien à moi » Ce mit à geindre Hakkai alors que Kôgaiji reprenait la route.
« Baka, tu l'as déjà vu ! ».
« Baka ! » Répéta Hakkai vexé. « Attends, tu me parles du brun qui a deux yeux de couleurs différentes ? ».
« Oui ».
« Ah, bah fallait le dire tout de suite. Ok, maintenant je vois qui s'est ».
« Attends, tu pensais à qui avant ? ».
« A personne, moi je cherchais pantalon marron et chemise rouge ».
« Crétin, allez cherche-le ».
Pendant ce temps là, Homura entrait dans un parc. Il y avait quelques jeux sur lesquels s'amusaient des enfants. Il se posa sur un banc et respira à fond.
« Enfin du véritable air, du vrai Azote, du vrai CO2 et de l'hoxygéneeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuh. Je suis heureux » Laissa-t-il échapper.
« Il vous faut pas grand chose à vous au moins » Lui déclara une voix enfantine pleine de sanglot.
Homura tourna la tête. Une petite fille, aux cheveux châtains clairs, avec de grands yeux bleus, était assise à côté de lui, il ne l'avait pas vu. Elle avait les mains nouées entre les jambes et les balançait dans le vide.
« Et toi ? Tu n'es pas heureuse ? Regarde, tu n'as aucun problème, tu peux jouer sans te soucier de quoi que ce soit ».
« Mais les autres ils veulent pas me laisser monter sur la… Sur la… » La petite fille réprimait ses sanglots. « Sur la balançoireuh ».
Et finalement se remit à pleurer. Ce qu'elle avait déjà du faire peu de temps avant lorsqu'on voyait ses yeux rougit.
Homura fixa le parc où des enfants jouaient aux divers jeux. Il y avait deux balançoires prises par des grands de 14 ou 15 ans. Il regarda de l'autre côté du banc. Il y avait un arbre avec une branche assez basse. Il se leva et tendit la main à la petite fille, ne prêtant aucune attention à sa chaîne.
« Viens, tu vas en faire de la balançoire, comment tu t'appelles ? ».
La petite fille s'essuya les yeux avec le revers de sa manche et pris sa main.
« Nioka, et toi ? » Répondit-elle.
« Homura ».
Le brun exécuta quelques acrobaties sur la branche de l'arbre sous les yeux étonné de Nioka. Enfin il réussit à s'installer correctement sur la branche. Il fit faire deux tours de chaînes à chacun de ses poignets et regarda Nioka.
« Alors Nioka, regarde, je vais me pencher en avant, et tu vas monter sur la chaîne, d'accord ? Ce sera comme une balançoire, ok ? ».
La petite hocha la tête et s'installa sur la chaîne et commença à se balancer, s'étais encore mieux qu'une vraie balançoire.
À suivre
Réponses aux reviews :
Shyriane : Coucou ! Nan, c'est pas que je suis longue à uploader, enfin si, mais… Honte à moi, et moi qui motive a fond Sahad pour qu'elle fasse ses fics… En fait, cette fic est finis sur papier, enfin, était finis parce que j'ai changé la fin, il faut juste que je trouve la motivation pour la taper sur l'ordi… Vraiment désolé. Bonne lecture.
Gabrielle : Lol, et voilà Gab, la suite… J'espere qu'elle te plaira, et comme dis Sanzô ne pose pas trop de question, parce que pour trouver la question c'est TON cerveau qui surchauffe mais pour y repondre, c'est le mien, lol. Bonne lecture.
Kamara : Désolé pour la courtesse (ca se dit ? On dira que oui ) du chapitre. J'espere que celui la te satisfera (on va dire que ca se dit aussi') plus. Bonne lecture. Kissu.
Recif : Lol, voilà la suite, mais pour le couple Ririn/Goku… J'ai des doutes, mais rien n'est impossible puisque j'ai changé toute la fin. On verra si j'en ai l'occasion, et bien sur l'envie. Bonne lecture.
Sahad : Yô! Voilà la suite ! J'ai reussis a my mettre. Et moi j'ai personne pour me motiver, pas comme toi, lol. Le prochain chapitre arrivera dans treeeeeeeeeeees longtemps alors profite bien de celui la, si tu arrive a acceder a ton ordi. Gros bisous.
Une Review ? La suite ? La Corde ? Je vais me pendre ?
Dstine
