Chapitre 15
Cela faisait plusieurs jours maintenant que Hermione et Ginny étaient séquestrées par Voldemort. Combien ? Elles l'ignoraient. Le temps s'était suspendu, brouillant les esprits. Elles vivaient plus ou moins au rythme des repas quand leur apportait. Enfin, repas était un bien grand mot ! Quel autre nom auraient-elles put utiliser pour qualifier quelques pommes de terre trop cuites ? Cela était néanmoins suffisant pour les maintenir en vie et c'était bien là le but. Mais elles s'affaiblissaient considérablement. Leur force diminuait peu à peu.
Elles avaient bien tentées de trouver un moyen pour s'évader, mais cela avait été peine perdue. Leur cage était maintenue fermement au sol par une force invisible. Elles avaient poussé, essayées de soulever, d'écarter les barreaux, mais rien n'avait bougé. Elles s'étaient épuisées inutilement, perdant par là même tout espoir de revoir un jour la lumière douce et rassurante du soleil.
Alors, pour tromper l'ennui, elles dormaient, attendant patiemment que le destin vienne terminer ce qu'il avait commencé. Elles s'étaient résolues au fait que ce cachot resterait à jamais leur dernière demeure.
Parfois elles parlaient, emportées toutes deux dans des demi-délires. Elles perdaient peu à peu la raison, mais elles se comprenaient. Leurs phrases se coupaient parfois de rires idiots et nerveux. En fait elles n'avaient plus aucun secret l'une pour l'autre. Hermione avait même révélé à Ginny que Sirius Black été innocent et qu'il n'était autre que le parrain de Harry. D'un prime abord surprise, la jeune fille n'avait put s'empêcher d'être heureuse que Harry ait près de lui, ou presque, quelqu'un qui, à la fois connaissait ses parents et qui pourrait veiller sur lui.
Et un jour, les deux jeunes filles furent arrachées à leur léthargie par le bruit assourdissant de la porte du cachot s'ouvrant avec fracas. Toutes deux rampèrent précipitamment vers le fond de leur cage.
Sa lourde cape flottant agressivement derrière lui, Lord Voldemort s'approcha d'elles. Ses gestes pointus et violents ne présageaient rien de bon. Cette fois-ci, il ne fit pas apparaître de chaise et resta debout, fermement campé sur ses jambes légèrement écartées. Il posa ses poings fermés sur ses hanches et les toisa chacune à leur tour.
Il nota que la rouquine, tremblante, n'osait le quitter de ses yeux apeurés. L'autre, par contre, la Sang-de-Bourbe, paraissait moins impressionnée que sa copine. Ses sourcils froncés et ses dents serrées montrant toute la détermination dont elle était capable, parurent plaire à Voldemort. Il ne dit rien, cependant, se contentant simplement de porter un sourire sadique.
Le silence pesait lourdement dans le cachot. Aucun son n'allait se répercuter sur les parois. L'immobilité du Mage Noir agaçait et impatientait Hermione. Ginny, elle, retenait sa respiration. Elle était consciente que la peur se lisait sur son visage. Elle avait un très mauvais pressentiment.
Finalement, n'y tenant plus Hermione cassa le silence. « Qu'allez-vous faire de nous ? Si vous avez l'intention de nous tuer, allez-y ! Nous avons tous perdus suffisamment de temps comme ça !
-Du calme, ma belle ! Intima Voldemort avec une douceur forcée. Cela faisait si longtemps que je ne vivais qu'à moitié, j'ai bien le droit de m'amuser un peu maintenant.
-Combien de temps vous faut-il ? Attaqua de nouveau Hermione se levant et s'approchant de Voldemort. Vous nous détenez depuis plusieurs jours déjà ! Il serait peut-être temps que nous sachions ce que vous nous réservez !
-Patience, jeune fille ! » Répliqua Voldemort s'approchant également de Hermione. Leurs visages étaient maintenant très proches l'un de l'autre, seuls les barreaux les séparaient. Les yeux rouges du Seigneur des Ténèbres scrutaient furieusement ceux de Hermione. Elle crut y lire de l'amusement, ce qui eut pour but de la faire frémir. Elle se força pourtant à soutenir le regard plongé dans le sien. Intérieurement, elle se battait désespérément pour ne pas faiblir.
« Tu es forte et courageuse, Granger. J'apprécie énormément ces qualités... Comme tu le sais, l'union fait la force.. As-tu bien réfléchit à ma proposition ? Je peux t'aider à devenir puissante, je peux faire de toi une grande sorcière, tu en as déjà les bases essentielles. Je peux t'élever au rang exclusif et envié des Mages les plus admirés, les plus craints. Tu obtiendras le respect, les autres s'abaisseront sur ton passage, ta voix fera trembler, tes ordres seront exécutés sans la moindre protestation. Joins tes pouvoirs et tes capacités à moi, et tu verras, tous les deux nous réaliserons des choses formidables ; du jamais vu. Nous nous surpasserons, nous referons le monde, nous règnerons comme il se doit sur une terre dépouillée de tous ses déchets. »
Il était entré dans une sorte de transe, enveloppé dans ses visions d'idéal, possédé par sa folie et sa malice. Mais Hermione ne l'avait toujours pas quitté des yeux. Elle avait coincé son visage entre deux barreaux qu'elle agrippait férocement. Elle n'avait rien dit, mais si aucun mot n'était sortit de sa gorge, Ginny entendait sa respiration sifflante et saccadée. Elle voyait la poitrine de son amie se soulever à toute vitesse, et les jointures de ses doigts étaient blanches tant elle était crispée. Plus que tout Ginny craignait que Hermione s'emporte, attisant la colère de Voldemort. Elle ne voulait pas que son amie lui réponde avec insolence, il ne fallait pas. Tout cela allait mal se terminer. L'un et l'autre avaient beaucoup trop de caractère pour se laisser marcher sur les pieds par l'autre. Et Hermione n'était pas en position de force. Voldemort tenait les commandes.
« Je ne reviens pas sur ce que j'ai dis la dernière fois, » déclara Hermione avec un sang-froid exemplaire dès que le Mage Noir se fut calmé. Son regard arrogant le défiait et Ginny crut que la fin venait de s'engouffrer dans le cachot.
Mais au lieu de la colère que les deux jeunes filles avaient anticipées, le visage de Voldemort s'illumina d'un énorme sourire.
« Je suis fier de toi, ma douce, tu es exactement telle que je l'imaginais. J'ai toujours eut beaucoup d'attirance pour les gens bornés.. »
Lentement, ne quittant pas Hermione des yeux, son rictus affreux toujours peint sur les lèvres, il glissa sa baguette hors de sa poche en un geste théâtral. Hermione lâcha les barreaux et recula un peu tandis que Ginny bondissait sur ses pieds, accourant le plus près possible de l'autre cage.
Voldemort pointa vers Hermione. La jeune sorcière avait perdu son arrogance, ses joues étaient devenues livides, ses yeux s'étaient voilés d'angoisse. Son regard brouillé de larmes n'affichait plus que la résolution, il n'y avait plus d'espoir.
Elle s'effondra.
« Hermione ! » Le cri de Ginny fit écho dans tout le cachot, frappant aux parois avec désolation. Il plana encore longtemps au-dessus d'eux, lourd et glaçant.
Les épaules dégagées, la tête haute et le regard étincelant, Voldemort admirait avec satisfaction le fruit de son sort. Il paraissait particulièrement fier de sa réussite.
A sa gauche, les yeux de Ginny passaient inlassablement de lui au corps inerte de Hermione. Sa bouche s'était figée après le cri qu'elle avait poussé et son visage ruisselait de larmes salées et brûlantes. « Vous n'êtes qu'un monstre ! » Hurla t-elle partagée entre le désespoir et la colère.
Voldemort fut brusquement arraché de son autosatisfaction par les cris de la jeune sorcière. Il se tourna vers elle et l'étudia comme s'il venait tout juste de remarquer sa présence. Les traits de son visage se tendirent jusqu'à former une expression mauvaise et malsaine.
« Petite idiote ! Cracha t-il avec dédain. Ton amie est très intelligente et perspicace, mais alors toi, tu frises le ridicule ! Pour ton information, jeune fille, seul l'Avada Kedavra peut tuer lorsqu'on se sert d'une baguette..Or, je ne crois pas l'avoir prononcé. Regardes de plus prêt, bêtasse et tu verras qu'elle respire ! »
Ginny baissa les yeux et perçut le léger mouvement qui soulevait le corps de Hermione. Une vague de soulagement la submergea l'espace de quelques secondes. Mais, et si tout cela faisait partie du jeu qu'avait commencé Voldemort ? Et si son but n'était autre que de torturer petit à petit Hermione et de jouer sournoisement avec les nerfs de Ginny ?
« Que tu es naïve Virginia ! Reprit Voldemort allant et venant devant la cage. Pauvre petite, quel malheur ! Aveuglée toi aussi par les prouesses imaginaires de Harry Potter. Que tu es bête ! Si au lieu de lui tendre les bras avec des regards de « où-tu-veux-quand-tu-veux » tu avais joué la carte de l'indifférence, si tu t'étais montrée tour à tour séduite, puis inintéressée...il serait aujourd'hui à tes pieds ! Dommage qu'il soit trop tard pour cela maintenant.. Me diras-tu seulement où il se cache ?
-Jamais ! Et je crois que vous êtes plutôt mal placé pour me donner des conseils sur la manière de bien gérer ses relations !
-Comme il te plaira, Virginia. Je t'aie donné l'opportunité de sauver ta peau... Tu as pris ta décision et je la respecte. » Il s'approcha d'elle, tel qu'il l'avait fait quelques minutes plus tôt près d'Hermione. Il noya son regard dans celui de la jeune fille. « Mais, il me faut te dire que, malgré ton obstination et ton refus de me guider, je trouverais Potter.. Sois-en assurée ! »
Ginny déglutit avec peine tandis qu'il faisait disparaître la cage d'Hermione. « Wingardium Leviosa ! » Lança t-il. Le corps d'Hermione flotta à quelques centimètres du sol et Voldemort l'attira avec lui vers la sortie du cachot.
« Où l'emmenez-vous ? Cria Ginny, tenant à son tour les barreaux. Qu'allez- vous faire d'elle ? » L'inquiétude faisait vibrer sa voix. Le Seigneur des Ténèbres se retourna et lui fit un clin d'?il.
« Ne t'inquiètes pas elle sera de retour à tes cotés dans peu de temps. Soit patiente. D'ailleurs il faudra aussi que je revienne m'occuper de toi.. En attendant, fais de beaux rêves ! .. Quel dommage, vraiment ! Vous auriez fait un très joli petit couple, Potter et toi... »
Sur ces derniers mots, il disparut, accompagnée d'une Hermione inconsciente. La porte se referma lourdement derrière eux et Ginny se retrouva seule.
***Merci beaucoup beaucoup pour vos reviews, Bouboule 26 et Pam Phenixia Potter, ça me fait très plaisir. Je suis contente que l'histoire vous plaise. Ça a prit du temps avant que l'histoire commence vraiment, mais là on y est..Merci et meilleurs v?ux !***
Cela faisait plusieurs jours maintenant que Hermione et Ginny étaient séquestrées par Voldemort. Combien ? Elles l'ignoraient. Le temps s'était suspendu, brouillant les esprits. Elles vivaient plus ou moins au rythme des repas quand leur apportait. Enfin, repas était un bien grand mot ! Quel autre nom auraient-elles put utiliser pour qualifier quelques pommes de terre trop cuites ? Cela était néanmoins suffisant pour les maintenir en vie et c'était bien là le but. Mais elles s'affaiblissaient considérablement. Leur force diminuait peu à peu.
Elles avaient bien tentées de trouver un moyen pour s'évader, mais cela avait été peine perdue. Leur cage était maintenue fermement au sol par une force invisible. Elles avaient poussé, essayées de soulever, d'écarter les barreaux, mais rien n'avait bougé. Elles s'étaient épuisées inutilement, perdant par là même tout espoir de revoir un jour la lumière douce et rassurante du soleil.
Alors, pour tromper l'ennui, elles dormaient, attendant patiemment que le destin vienne terminer ce qu'il avait commencé. Elles s'étaient résolues au fait que ce cachot resterait à jamais leur dernière demeure.
Parfois elles parlaient, emportées toutes deux dans des demi-délires. Elles perdaient peu à peu la raison, mais elles se comprenaient. Leurs phrases se coupaient parfois de rires idiots et nerveux. En fait elles n'avaient plus aucun secret l'une pour l'autre. Hermione avait même révélé à Ginny que Sirius Black été innocent et qu'il n'était autre que le parrain de Harry. D'un prime abord surprise, la jeune fille n'avait put s'empêcher d'être heureuse que Harry ait près de lui, ou presque, quelqu'un qui, à la fois connaissait ses parents et qui pourrait veiller sur lui.
Et un jour, les deux jeunes filles furent arrachées à leur léthargie par le bruit assourdissant de la porte du cachot s'ouvrant avec fracas. Toutes deux rampèrent précipitamment vers le fond de leur cage.
Sa lourde cape flottant agressivement derrière lui, Lord Voldemort s'approcha d'elles. Ses gestes pointus et violents ne présageaient rien de bon. Cette fois-ci, il ne fit pas apparaître de chaise et resta debout, fermement campé sur ses jambes légèrement écartées. Il posa ses poings fermés sur ses hanches et les toisa chacune à leur tour.
Il nota que la rouquine, tremblante, n'osait le quitter de ses yeux apeurés. L'autre, par contre, la Sang-de-Bourbe, paraissait moins impressionnée que sa copine. Ses sourcils froncés et ses dents serrées montrant toute la détermination dont elle était capable, parurent plaire à Voldemort. Il ne dit rien, cependant, se contentant simplement de porter un sourire sadique.
Le silence pesait lourdement dans le cachot. Aucun son n'allait se répercuter sur les parois. L'immobilité du Mage Noir agaçait et impatientait Hermione. Ginny, elle, retenait sa respiration. Elle était consciente que la peur se lisait sur son visage. Elle avait un très mauvais pressentiment.
Finalement, n'y tenant plus Hermione cassa le silence. « Qu'allez-vous faire de nous ? Si vous avez l'intention de nous tuer, allez-y ! Nous avons tous perdus suffisamment de temps comme ça !
-Du calme, ma belle ! Intima Voldemort avec une douceur forcée. Cela faisait si longtemps que je ne vivais qu'à moitié, j'ai bien le droit de m'amuser un peu maintenant.
-Combien de temps vous faut-il ? Attaqua de nouveau Hermione se levant et s'approchant de Voldemort. Vous nous détenez depuis plusieurs jours déjà ! Il serait peut-être temps que nous sachions ce que vous nous réservez !
-Patience, jeune fille ! » Répliqua Voldemort s'approchant également de Hermione. Leurs visages étaient maintenant très proches l'un de l'autre, seuls les barreaux les séparaient. Les yeux rouges du Seigneur des Ténèbres scrutaient furieusement ceux de Hermione. Elle crut y lire de l'amusement, ce qui eut pour but de la faire frémir. Elle se força pourtant à soutenir le regard plongé dans le sien. Intérieurement, elle se battait désespérément pour ne pas faiblir.
« Tu es forte et courageuse, Granger. J'apprécie énormément ces qualités... Comme tu le sais, l'union fait la force.. As-tu bien réfléchit à ma proposition ? Je peux t'aider à devenir puissante, je peux faire de toi une grande sorcière, tu en as déjà les bases essentielles. Je peux t'élever au rang exclusif et envié des Mages les plus admirés, les plus craints. Tu obtiendras le respect, les autres s'abaisseront sur ton passage, ta voix fera trembler, tes ordres seront exécutés sans la moindre protestation. Joins tes pouvoirs et tes capacités à moi, et tu verras, tous les deux nous réaliserons des choses formidables ; du jamais vu. Nous nous surpasserons, nous referons le monde, nous règnerons comme il se doit sur une terre dépouillée de tous ses déchets. »
Il était entré dans une sorte de transe, enveloppé dans ses visions d'idéal, possédé par sa folie et sa malice. Mais Hermione ne l'avait toujours pas quitté des yeux. Elle avait coincé son visage entre deux barreaux qu'elle agrippait férocement. Elle n'avait rien dit, mais si aucun mot n'était sortit de sa gorge, Ginny entendait sa respiration sifflante et saccadée. Elle voyait la poitrine de son amie se soulever à toute vitesse, et les jointures de ses doigts étaient blanches tant elle était crispée. Plus que tout Ginny craignait que Hermione s'emporte, attisant la colère de Voldemort. Elle ne voulait pas que son amie lui réponde avec insolence, il ne fallait pas. Tout cela allait mal se terminer. L'un et l'autre avaient beaucoup trop de caractère pour se laisser marcher sur les pieds par l'autre. Et Hermione n'était pas en position de force. Voldemort tenait les commandes.
« Je ne reviens pas sur ce que j'ai dis la dernière fois, » déclara Hermione avec un sang-froid exemplaire dès que le Mage Noir se fut calmé. Son regard arrogant le défiait et Ginny crut que la fin venait de s'engouffrer dans le cachot.
Mais au lieu de la colère que les deux jeunes filles avaient anticipées, le visage de Voldemort s'illumina d'un énorme sourire.
« Je suis fier de toi, ma douce, tu es exactement telle que je l'imaginais. J'ai toujours eut beaucoup d'attirance pour les gens bornés.. »
Lentement, ne quittant pas Hermione des yeux, son rictus affreux toujours peint sur les lèvres, il glissa sa baguette hors de sa poche en un geste théâtral. Hermione lâcha les barreaux et recula un peu tandis que Ginny bondissait sur ses pieds, accourant le plus près possible de l'autre cage.
Voldemort pointa vers Hermione. La jeune sorcière avait perdu son arrogance, ses joues étaient devenues livides, ses yeux s'étaient voilés d'angoisse. Son regard brouillé de larmes n'affichait plus que la résolution, il n'y avait plus d'espoir.
Elle s'effondra.
« Hermione ! » Le cri de Ginny fit écho dans tout le cachot, frappant aux parois avec désolation. Il plana encore longtemps au-dessus d'eux, lourd et glaçant.
Les épaules dégagées, la tête haute et le regard étincelant, Voldemort admirait avec satisfaction le fruit de son sort. Il paraissait particulièrement fier de sa réussite.
A sa gauche, les yeux de Ginny passaient inlassablement de lui au corps inerte de Hermione. Sa bouche s'était figée après le cri qu'elle avait poussé et son visage ruisselait de larmes salées et brûlantes. « Vous n'êtes qu'un monstre ! » Hurla t-elle partagée entre le désespoir et la colère.
Voldemort fut brusquement arraché de son autosatisfaction par les cris de la jeune sorcière. Il se tourna vers elle et l'étudia comme s'il venait tout juste de remarquer sa présence. Les traits de son visage se tendirent jusqu'à former une expression mauvaise et malsaine.
« Petite idiote ! Cracha t-il avec dédain. Ton amie est très intelligente et perspicace, mais alors toi, tu frises le ridicule ! Pour ton information, jeune fille, seul l'Avada Kedavra peut tuer lorsqu'on se sert d'une baguette..Or, je ne crois pas l'avoir prononcé. Regardes de plus prêt, bêtasse et tu verras qu'elle respire ! »
Ginny baissa les yeux et perçut le léger mouvement qui soulevait le corps de Hermione. Une vague de soulagement la submergea l'espace de quelques secondes. Mais, et si tout cela faisait partie du jeu qu'avait commencé Voldemort ? Et si son but n'était autre que de torturer petit à petit Hermione et de jouer sournoisement avec les nerfs de Ginny ?
« Que tu es naïve Virginia ! Reprit Voldemort allant et venant devant la cage. Pauvre petite, quel malheur ! Aveuglée toi aussi par les prouesses imaginaires de Harry Potter. Que tu es bête ! Si au lieu de lui tendre les bras avec des regards de « où-tu-veux-quand-tu-veux » tu avais joué la carte de l'indifférence, si tu t'étais montrée tour à tour séduite, puis inintéressée...il serait aujourd'hui à tes pieds ! Dommage qu'il soit trop tard pour cela maintenant.. Me diras-tu seulement où il se cache ?
-Jamais ! Et je crois que vous êtes plutôt mal placé pour me donner des conseils sur la manière de bien gérer ses relations !
-Comme il te plaira, Virginia. Je t'aie donné l'opportunité de sauver ta peau... Tu as pris ta décision et je la respecte. » Il s'approcha d'elle, tel qu'il l'avait fait quelques minutes plus tôt près d'Hermione. Il noya son regard dans celui de la jeune fille. « Mais, il me faut te dire que, malgré ton obstination et ton refus de me guider, je trouverais Potter.. Sois-en assurée ! »
Ginny déglutit avec peine tandis qu'il faisait disparaître la cage d'Hermione. « Wingardium Leviosa ! » Lança t-il. Le corps d'Hermione flotta à quelques centimètres du sol et Voldemort l'attira avec lui vers la sortie du cachot.
« Où l'emmenez-vous ? Cria Ginny, tenant à son tour les barreaux. Qu'allez- vous faire d'elle ? » L'inquiétude faisait vibrer sa voix. Le Seigneur des Ténèbres se retourna et lui fit un clin d'?il.
« Ne t'inquiètes pas elle sera de retour à tes cotés dans peu de temps. Soit patiente. D'ailleurs il faudra aussi que je revienne m'occuper de toi.. En attendant, fais de beaux rêves ! .. Quel dommage, vraiment ! Vous auriez fait un très joli petit couple, Potter et toi... »
Sur ces derniers mots, il disparut, accompagnée d'une Hermione inconsciente. La porte se referma lourdement derrière eux et Ginny se retrouva seule.
***Merci beaucoup beaucoup pour vos reviews, Bouboule 26 et Pam Phenixia Potter, ça me fait très plaisir. Je suis contente que l'histoire vous plaise. Ça a prit du temps avant que l'histoire commence vraiment, mais là on y est..Merci et meilleurs v?ux !***
