Titre : Question d'amour...
Auteur : Attention, à la demande générale, je vais expliquer les différentes origines de nos pseudos à moi et à mes bêta- et gamma- lectrices ! Euh, sans vouloir te vexer, personne n'a demandé d'explications... Mais euh ! Je sais mais fallait que je trouve un bon prétexte ! Bah, t'aurais pu trouver mieux ! Vous vous êtes liguées contre moi ou quoi ! Je disais donc, les origines. Je vais commencer par moi (c'est pas très poli ! Oui, mais c'est parce que moi, je sais exactement comment ça m'est venu alors que pour vous, faut que vous me le réexpliquez !)
Kyralya : En fait, ma mère a gardé une petite un jour qui venait de jesaisplusquelpays (et tu dis que tu sais exactement comment ça t'es venu !) qui s'appelait Kyra. J'ai adoré ce prénom (pas la gosse, vous auriez dû voir la peste que c'était !) et je me suis promise de le donner à ma fille (quand j'en aurais une, ce qui implique d'avoir un mec -pas gagné ça !-, une situation stable -un peu moins dur à avoir- et que le mec soit d'accord pour ce prénom -encore plus facile parce que je ne lui laisserais pas le choix !). Un jour, alors que je me cherchais un nouveau pseudo, j'ai discuté avec une copine qui avait un pseudo se finissant par -lya et j'ai tout de suite pensé à Kyra auquel j'ai rajouté -lya pour faire plus pseudo et voilà comment est né Kyralya ! Alors ça, c'était de l'histoire intéressante ! T'es sûre que c'est toi qui écrit la fic ou tu l'as piquée à quelqu'un et tu te l'attribues ? C'que vous pouvez être méchantes avec moi ! La fic est de moi et ça personne ne pourra me l'enlever, pas même vous ! Na ! Je boude... Chouette, on a le clavier pour nous toutes seules ! Bon, continuons quand même son truc débile parce que nous, nos pseudos ont de VRAIES origines !
Mara : Mara est une divinité boudhiste symbolisant à la fois le désir et la mort. Ça en jette quand on sait ce que ça veut dire ! C'est pas comme "Kyralya" ! Mais euh ! Avec un pseudo comme ça, on comprend mieux ton état d'esprit légèrement dérangé... Pas dérangé ! Spécial, ça te va mieux ? Viii !!!
Calliclès : Quéceucé ??? En fait, c'est un personnage du livre "Gorgias" de Platon. Et c'est aussi un homme, mais chez les grecs, la notion de mâle est très subjective ! D'ailleurs, Calliclès est amoureux de Démos, fils de Jesaisplustropqui, mais ça c'est pas trop important... Dans "Gorgias", y a la présentation de 3 débats entre Socrate et successivement Gorgias, Polos et enfin Calliclès. Ce sont tous les 3 des rhéteurs qui ont existé vraiment (sauf Calliclès, vraisemblablement inventé par Platon). Bon, un rhéteur, quéceucé ? C'est quelqu'un qui fait de la rhétorique. La rhétorique, quéceucé ? C'est l'art de faire des discours visant à convaincre. Les dicussions avec Socrate ont pour thème la définition exacte de la rhétorique (avec Gorgias), de la notion de puissance (avec Polos) et de la notion de beau et du juste (avec Calliclès). Bon, là, je vais pas entrer dans les détails philosophiques super chiants et complètement superflus, mais c'est juste pour planter le décors et pour bien vous faire comprendre ce qui me plaît chez Calliclès. Nous allons donc nous intéresser au débat Socrate-Calliclès (Ouaw, j'ai l'impression de faire une dissert de français... faut que j'arrète les oraux à Paris moi ! ) : Socrate, pour faire simple, est à fond dans la philosophie. Pour lui, une vie heureuse est une vie mesurée, de tempérence, et d'absence de désirs et de plaisirs autres ceux obtenus par des actions et mesurées visant à rendre son âme plus juste et raisonnable et même là, il en faudrait pas trop. Juste pour mieux comprendre, il dit qu'il vaut mieux subir une injustice que la commettre parce que la commettre, c'est avoir une âme mauvaise, et c'est le pire des maux parce qu'il vaut mieux privilégier la santé de l'âme que celle du corps : donc tout plaisir physique quel qu'il soit est prohibé. Bon, là, on se dit "Bah ! Socrate ! Vois le rabat-joie ! Il doit trop mettre l'ambiance dans une fête !!! C'est quoi ce naze !!!" Et vous n'avez pas tout à fait tort ! Sauf que Socrate ne va pas dans des fêtes parce que c'est un lieu de plaisirs du corps donc de perdition de l'âme, et c'est pas bien et bla et bla... Calliclès ose s'opposer à Socrate. Lui, il pense tout le contraire, il dit qu'une vie heureuse, c'est une vie où on accomplit ses désirs les plus ambitieux, où on profite de ce qu'on peut avoir (la jeunesse, l'argent...), et qu'il est stupide de préférer subir une injustice ou d'être heureux d'être puni pour une faute qu'on a commise. Et on le comprend... Voilà pourquoi j'aime Calliclès ! Je suis à peu près d'accord avec sa façon de pensée (bien que parfois elle -je croyais que c'était un mec ! Oui mais bon, arrête de chipoter sur les détails, ok?- aille un peu dans les extrèmes, comme Socrate mais dans l'autre sens... Mais on est pas obligé d'être OK à 100% non plus ! On est capable d'établir son propre jugement et de réfléchir par soi-même, diantre !!!! Oh l'expression pourave ! Ça vaut tes "Saperlipopette" ! Mais euh !) Et y a autre chose qui m'a plu dans ce personnage, c'est que c'est le seul qui assume ses opinions, qui n'en ait pas honte, et qui tient tête à Socrate jusqu'au bout. En effet, les 2 premiers débats se sont soldés par la victoire de Socrate. Ils n'ont pas osé aller au bout de leur raisonnement, et se sont avoués vaincus (bouh les nuls !). Mais pas Calliclès !!!!! À la fin, pour pas perdre la face, et voyant qu'il n'arriverait pas à gagner contre Calliclès, Socrate s'en sort par une pirouette : il dit que si Calliclès n'est pas convaincu par son raisonnement, c'est qu'il aime trop la ville d'Athènes (où est le rapport là ?), et que son jugement et son cœur s'en trouvent altérés. Vois l'excuse minable !!! Et après avoir sorti son excuse bidon, Socrate dit que c'est important de vivre dans la raison et la tempérence (et le juste et l'ordre et blablabla), parce que quand on sera mort, l'âme va être jugée toute nue (comme elle est vraiment quoi ! Pas masquée derrière des fausses apparences), et que les juges vont envoyer ceux comme Socrate au paradis, et les autre comme Calliclès en enfer. Là, tu te dis "Ah bé si c'est juste pour une très hypothétique vie après la mort qu'il faut que je me fasse chier pendant toute ma très réelle vie, je vais m'abstenir d'une vie à la Socrate !" Je pense que sur ce point-là au moins, tu seras d'accord avec moi Kyralya... Entièrement d'accord ! Bon, je pense que j'en ai dit un peu trop sur Calliclès, mais un peu de culture ne fait jamais de mal (Alors pourquoi on a toutes mal à la tête ?) Une dernière chose sur Calliclès (Oh non !), je rappelle que Calliclès est un perso créé par Platon (qui fut l'élève de Socrate), certains auteurs pensent que Calliclès est la face noire de Platon, qui n'a jamais été convaincu par les principes strictes de Socrate (On le comprend ! Mortelle la vie à la Socrate !) Bon, t'as fini ? J'peux récupérer mon clavier ? C'est pas qu'on a des lectrices qui attendent la suite mais presque !
Disclaimer : Toujours pas à moi, mais je ne désespère pas, mon anniv' approche ! Comme je connais déjà le cadeau que va me faire Mara, je ne sais pas moi, qui reste-t-il ? Calliclès ! Si tu sais pas quoi m'offrir, j'ai une 'tite idée moi...
Couples : Je vais faire court, j'ai pas envie de me creuser la tête à vous pondre un truc qui sera pas forcément bien... 03x04x03 et 02x01(x02 ?)
J'hallucine le nombre de reviews ! Je suis aimée !!! Ça, c'est ce qu'elle croit mais en fait, c'est juste la fic qu'on aime ! Bouh ! Je vous boude de toute façon alors vous pouvez vous défouler : "la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe" ! Qui est le crapaud ? Suis mon regard... Mais euh ! Qu'est-ce que vous avez contre moi aujourd'hui ?
Réponses aux reviews :
Ah, au fait, pendant que j'y pense (Parce que tu penses toi ? Ok ! C'est la guerre, vous l'aurez voulue !), ce n'est plus la peine à mes 'tites "habituées" des reviews de me remettre votre e-mail à chaque fois, je l'ai enregistré ! Mais pour toutes les autres, n'oubliez pas de me le signaler que je puisse vous répondre personnellement !
- Drusilla02 :
Acide acétylsalicylique ! Quels souvenirs cela nous évoque ! C'est le genre de titre qui prouve que j'étais attentive en cours de chimie ! Toi... attentive... en chimie... Y aurait pas comme une contradiction dans la phrase ? Bon, ok ! J'avoue, je me suis tapée 04 de moyenne en terminale mais c'était pas de ma faute ! (Tu t'es tapée Quatre en Terminale ? Non ! T'as vraiment du mal toi ! 04 de moyenne !) En fait, si, c'était de ma faute si j'avais ces notes-là mais c'était surtout pour faire chier "Ficelle" (c'était le surnom du prof parce qu'il était adepte aux strings ! Beurk ! Ça m'a toujours choqué ! Faut dire que quand tu vois l'bestiau...) ! C'est vrai que tu lui avais déclaré la guerre... Et il l'a perdue ! J'ai eu mon bac S et avec 10 en physique-chimie ! Ne jamais provoquer Kyralya ! Elle est du genre à tout faire pour que le prof craque, du style : arriver avec systématiquement 5 minutes de retard... Quand c'était pas 1 heure ! Ne pas lui laisser le temps de la foutre dehors qu'elle était déjà installée... Papoter pendant tout le cours alors qu'elle était au premier rang et n'absolument pas tenir compte des "Euh les filles là, un peu de silence !" lancés à la limite désespérés par le prof ! Ouais mais là, c'est de votre faute à toutes les deux ! Parce que même si on ne parlait pas avec C. (ma meilleure amie !), vous, vous parliez tout le temps entre vous et le prof me prenait toujours en bouc émissaire ! Ouais, c'est vrai que c'est vrai ! Mais bon... Quand on sait que le prof entendait tout ce qu'on disait ("Il m'énerve à toujours dire "équilib'", c'est "équilibre" !" "... donc équiliBRE..." "Oups, je crois qu'il m'a entendu..."), tu m'étonnes qu'il t'aimait pas ! Pourquoi ? Tu crois qu'il a pas aimé les petits commentaires que je faisais sur sa tenue vestimentaire (souvenirs des petites chaussures à pompons ! Et du pantalon de clown à carreaux comme on en fait plus !) ? Ni sur le fait que sa mère avait dû être frustrée ou apeurée à sa naissance ? Sur la grande question des couches en string ? Oui, je crois qu'il n'a pas aimé... Ah bon ! Alors, il a pas dû aimer non plus quand on a fait la fiche signalitique du Roudoudou en plein cours... Ça non plus, il a pas aimé ! Et quand on a chanté la chanson du Roudoudou pendant tout un cours... Quand j'y repense, je crois bien que c'était pendant plus d'un cours que le Roudoudou était notre sujet de conversation... Faudra que je demande à C.. Et après tu oses demander comment t'as gagné la guerre ! T'étais horrible avec lui ! Viii ! Attends ! Y a pire ! Le coup de la lumière en TP ! Quoi ? J'étais pas en TP avec vous, qu'est-ce qui s'est passé ? Bah, Kyralya a carrément traité le prof de con ! NON, c'est pas vrai, je l'ai pas dit ! Juste pensé si fort que tout le monde l'a compris ! Bon allez, raconte ! C'était un jeudi matin (Kyralya, on s'en fout de ça !) et il y a avait de l'orage (c'est la spécialité de la région !) et en plus, on était en hiver ! Enfin tout ça pour dire qu'il faisait super sombre dans la salle de TP. Et le prof (c'te débile) a allumé la lumière du tableau mais que elle ! Donc pour voir au tableau ce qu'il écrivait (dont j'avais rien à foutre) c'était nickel sauf qu'on voyait pas nos feuilles et donc on pouvait pas prendre de notes. En plus, comme pour les TP avec C. on était au fond de la salle, autant te dire qu'on nageait dans de la purée de petits pois ! Je lui ai juste demandé gentiment d'allumer les autres lumières... Alors, là, je prends le relais parce que tu ne lui as pas demandé "gentiment" mais tu l'as agressé ! Mouais... Comment ça mouais ? Parce que : "La lumière, M'sieur !" émergeant du fond de la salle avec ta voix de quand tu es exaspérée c'est pas agressif ? Bof... Et quand il a eu le malheur de demander : "Celles du fond ?" et que tu lui as répondu comme si c'était le dernier des imbéciles : "Bah oui !" avec un gros soupir que tout le monde a entendu, c'était pas agressif ? Viii ! Mais, faut dire que c'était très con comme question ! La lumière de devant était déjà allumée ! Oui mais quand même ! C'était un prof ! Tu lui devais le respect ! Mais c'était "Ficelle" ! C'est vrai que t'as fait fort sur ce coup-là ! Mais j'aurais voulu être là pour t'entendre et voir sa tête après ! Déconfite, j'te dis ! Le pauv' ! Houla, va pas le plaindre non plus !
(Je tiens à nous excuser pour ce délire ! On a un peu dévié de la conversation initiale là ! Ça sera "la plus longue réponse de review qui n'a aucun rapport avec la review" de l'Histoire ! Pardon !)
- Yuna Chan 02 :
Vive Heero ! En fait, c'est un tendre sous son apparence de dur ! Je l'aimeuhhh ! Ton impatience de la suite va être un instant rassasiée parce qu'il s'en passe des choses dans ce sous-chapitre ! En plus, on a commencé un nouveau chapitre !
- Misao Maxwell :
Kikou ma first reviewer ! Je m'éclate toujours autant sur le net avec toi ! Tu m'fais rire ! Et puis de savoir qu'on a une alliée (même aliénée) (rooooh, le jeu de mot pourave !) dans ce monde cruel de la fanfiction est toujours rassurant ! Tu es la seule qui m'a promise de ne pas me trucider quoi que j'écrirais ! Allez, je compte sur toi pour faire grimper mon "baromètre de la review" ! À bientôt ! Kisu !
- Ireth Elanesse :
Ma reviewer russe ! J'ai toujours le cœur qui bat la chamade de savoir que tu vas me traduire ! C'est... le plus beau cadeau que tu puisses me faire ! T'es exemptée de cadeau d'anniversaire ! La Russie ! C'est tellement loin ! Et on me lit là-bas ! Et TU me lis là-bas ! J'en ai une de ces chances !!! Ton avis sur ma fic compte énormément et je suis à ta disposition si tu as des questions ! Bisous !!!
- Naera Ishikawa :
Quand nos deux chouchou (-s ou -x à la fin ? Bonne question...) seront-ils ensemble ? C'est la grande question ! Je vais pas pouvoir répondre parce que sinon, ça me détruit toute la fic ! Tout ce que je peux dire, c'est qu'il y en aura pour toutes ! Hum, hum... phrase à méditer...
- Kamara :
Kikou ! Alors, je le dis pour toutes celles qui n'auraient pas lu ta review : elle n'a (heureusement) aucun lien de parenté (Tant pis t'es sœur de mooooooooooouuuuuuuuuuuaaaaaaaaaaaa quand même !!!) avec ma tarée de bêta-lectrice ! Piouf, rassurée mouâ ! Aie ! Allo SOS fanficeuses en détresse ? Oui, on me tape tout le temps dessus. Comment ça c'est normal ! Mais euh ! Bref, la suite arrive comme tu le vois ! Qu'en penseras-tu ? Bien, pas bien ? À toi de me le dire...
- Chris52 :
Milles pardons de t'avoir prise pour un mec ! Désolée ! Mais que veux-tu, j'espère tellement qu'un mec me lise et me laisse une 'tite review que quand j'ai vu ton pseudo, mon cœur a failli s'arrêter ! Si tu pouvais suggérer, comme ça, au hasard d'une discussion avec Olivs, d'aller lire ma fic et de me laisser une review, ça pourrait me faire un chouette cadeau d'anniv' ! (Mais qu'est-ce que t'as à réclamer des cadeaux d'anniv' tout le temps comme ça toi ! Ça ne se fait pas ! Oui mais bon, 20 ans quand même, ça mérite bien un tcho cadeau, non ? Et puis, je suggère juste des petits trucs qui me feraient plaisir... En plus, celui-là, il compterait pour 2 : cadeau de la part d'Olivs qui me laisse une review - même pour me dire que c'est pourave et que c'est une honte de publier ça - et de la part de Chris52 qui sera celle qui m'a permise d'avoir une review d'un mec... Tout le monde me suit ? Ronfle, ronfle... Peuh, ça fait plaisir de se savoir écoutée...)
- Kikioutou :
Waouh ! Une nouvelle reviewer ! Ça se fête, non ? J'espère que la suite va te plaire ! Tu as aimé le coup de l'aspirine, tu devrais adorer ce sous-chapitre alors !
- Tenshi :
Snif, snif ! Pas d'adresse e-mail à laquelle te répondre... Tant pis, je vais te répondre en différé ici ! Merci pour ton compliment et voici la suite ! Tu as raison, ce n'est que le début ! Tant de choses sont à venir !!! Patience, vous saurez tout à la fin ! Logique ! Kisu !
- Ariane Maxwell-Shinigami :
Que des nouvelles reviewers ! Chouette ! J'ai été voir les fics que tu avais écrites et je te promets que dès que j'ai 5 minutes de libre (c'est pas gagné avec tout ce qu'il me reste à écrire...) j'y jette un coup d'œil plus approfondi ! J'espère que tu aimeras toujours autant ma fic et que tu continueras à me laisser une 'tite review !
Nouveau chapitre !!! C'est la fête ! Par contre, je tiens à vous préciser que ce chapitre sera très long et très découpé en très beaucoup de sous-chapitres alors PATIENCE ! Les updates seront "normalement" très rapprochées les unes des autres. "Normalement", tout dépendra de... Non, ne gâchons pas le suspense !
Bonne lecture et n'oubliez pas qu'un petit mot (même désagréable) est le bienvenu et m'incite à m'améliorer ! Au fait, vous voulez savoir quand sera ma prochaine update en exclu ? Laissez-moi une review ! Avec e-mail parce que sinon, je vais pas pouvoir vous le dire ! Ça y est, on peut dire que la fic commence un tout petit peu à s'interactiver (ça existe comme verbe ça ?) !
Chapitre II : "Failed..."
Sous-chapitre 1 : Hypotension orthostatique (1)
Heero se fit réveillé par un faible bruit. Il mit quelques secondes pour l'identifier : c'était le frôlement du drap sur le corps de Duo. Puis il ressentit un poids s'enlever du matelas, serait-ce possible que Duo se lève avant lui ? Il entrouvrit un oeil et aperçut Duo se dirigeant vers son ordinateur. [Il est pas possible ! Il cherche déjà les ennuis ou quoi !] Alors qu'il s'apprêtait à bondir hors du lit pour le surprendre, le jeune pilote de Deathscythe se saisit de la tasse vide posée juste à côté de l'ordinateur et se retourna vers le lit. Heero referma rapidement les yeux et fit semblant de dormir tout en épiant les moindres gestes de son ami. Duo contourna le lit sur la pointe des pieds et plaça la tasse à côté de la sienne sur le plateau puis il prit le paquet de chips du bout des doigts pour qu'il crisse le moins possible. Au son du paquet, Heero grogna légèrement comme s'il le dérangeait dans son sommeil. Duo resta alors en suspend le temps qu'il finisse de s'agiter et reprit son mouvement le plus lentement possible. Heero s'amusait à écouter son souffle court et discret alors qu'il s'éloignait à pas de chat pour sortir de la chambre. Après avoir vérifié d'un coup d'œil discret que Duo était sorti, le Japonais s'étira de tout son long et dans la seconde qui suivit se recroquevilla et roula sur le côté à l'exacte place qu'occupait le natté dans le lit. Il s'y nicha avec volupté ressentant encore la chaleur et l'odeur du jeune homme. Il caressa du bout des doigts le drap dessinant l'empreinte imaginaire de son corps quand un bruit sourd accompagné presque immédiatement d'un plus aigu le fit se relever dans un sursaut. S'en prendre le temps d'enfiler un T-shirt, Heero se précipita dans le couloir. Il aperçut une masse informe dans l'escalier comprenant trop bien ce qui s'était passé.
- Duo ! Ça va ?
Ne l'entendant pas répondre, il accourut. Duo était étendu au milieu de chips et de chocolat, ses magnifiques yeux améthystes étaient vides fixant un point imaginaire. (2)
- Duo ! DUO ! NON !
Il s'accrocha au corps de son ami en proie à une peur panique.
- Duo... À l'aide ! Vite ! Duo...
Alerté par les cris d'Heero, Wufei arriva traînant des pieds et grognant tout ce qu'il savait.
- Non mais c'est pas bientôt fini ce vacarme, j'aimerais bien...
Le spectacle qui s'offrait à ses yeux lui fit baisser la voix et il termina sa phrase dans un murmure.
- ... dormir... J'appelle Sally !
Heero s'agrippait au corps de Duo comme pour l'empêcher de partir, il le souleva pour se placer sous sa tête et adoucir son contact au sol tandis que Trowa suivi de Quatre atteignaient le haut de l'escalier. À la vue de son meilleur ami inconscient, le jeune Arabe voulut se ruer sur lui mais Trowa l'en empêcha l'enserrant fermement entre ses bras.
- Duo ! Qu'est-ce qu'il a ? Heero ! HEERO ! Qu'est-ce que tu lui as fait ?
La voix du Japonais s'éleva tremblante et expliqua difficilement la situation. Plus il avançait dans son récit, plus ses bras se resserraient contre le corps de Duo. [C'est ma faute ! C'est ma faute !]
Wufei arriva en courant au pied de l'escalier répétant les ordres de Sally :
- Faut le recoucher ! Elle arrive. Elle... elle va arriver, faut le recoucher... (3)
Heero se releva péniblement accablé par le poids inerte de Duo. Trowa esquissa un mouvement pour l'aider mais le regard glacial que lui lança le Japonais lui fit faire un pas en arrière. Le jeune Français sentit un frisson lui parcourir l'échine et s'écarta un peu plus. Heero remonta les quelques marches et se dirigea lentement vers leur chambre sans un regard pour ses compagnons.
- Non Quatre. Laisse-le, il a besoin d'être seul avec lui.
- Mais, Duo...
Trowa enlaça son amant et l'entraîna contre son gré dans le salon.
Sally arriva une dizaine de minutes plus tard à peine coiffée, les boutons de sa blouse attachés à la va-vite. Elle réclama quelques précisions avant de se rendre dans la chambre. Heero était assis sur le bord du matelas tenant entre ses doigts ceux de Duo, il semblait comme renfermé dans une prière silencieuse quand Sally lui posa une main sur son épaule le sortant de sa torpeur.
- Heero, tu veux bien sortir s'il te plaît, je vais l'examiner.
Il haussa brusquement l'épaule faisant tomber la main de l'infirmière et sortit rapidement de la chambre. Arrivé à la porte du salon, il s'arrêta et essaya de retrouver son attitude et sa contenance habituelle. Sur le canapé, Quatre s'était blotti dans les bras accueillants du jeune Français et Wufei triturait un quelconque objet entre ses doigts agiles dans l'unique fauteuil. Heero alla s'asseoir à côté de Quatre d'un air détaché mais il ne réussit pas à y rester plus de deux minutes. Agacé et impatient, il arpenta de long en large la petite pièce qui leur servait de salon.
- Calme-toi, ça ne sert à rien de t'inquiéter.
Le sens des mots prononcés avec sagesse par le jeune Arabe résonnèrent en Heero, lui apportant enfin l'explication au sentiment qu'il éprouvait depuis bientôt dix minutes.
- Mais je ne m'inquiète pas ! Je... (il chercha ses mots) je suis inquiet pour la mission ! s'il ne se rétablit pas vite, c'est foutu et...
- Arrête de te mentir Heero ! Je sens bien que tu culpabilises...
Quatre s'interrompit, conscient de ce qu'il venait de dire et ne fut pas surpris de voir des yeux cobalts s'abattre violemment sur lui. Il n'avait pas pu s'empêcher de sonder le cœur tourmenté de son ami grâce à son empathie et la colère d'Heero à son égard était légitime. Son intrusion n'était pas respectueuse. Il fut très vite empli d'un vide glacial. Il avait toujours été admiratif devant la capacité du Japonais à contrôler ses sentiments et à les réduire à néant mais les rares fois où il avait ressenti ce vide envahir son cœur, Quatre ne pouvait s'empêcher de penser que ce don n'était qu'une façon de mentir à son âme et que cela le détruisait un peu plus à chaque fois. Sally débarqua dans cette atmosphère tendue et fint de l'ignorer se lançant dans son diagnostic :
- Bon, je vous fais un topo rapide. C'est rien, il va bien, il est juste affaibli par le sang qu'il a perdu hier soir et il a eu un étourdissement ce matin en se levant. Dans notre jargon médical, on appelle ça un malaise d'hypotension orthostatique. Oserais-je dire que c'est classique...
À la vue des regards outrés des quatre jeunes hommes, Sally freina son ardeur et reprit plus sérieusement :
- ... enfin, il faut qu'il reste calme et qu'il évite de bouger pendant deux-trois jours. Ce qui implique : pas de mission ! On ne peut pas prendre le risque de le perdre... mais, euh... c'est pas grave, j'vous assure ! Il sera vite sur pied.
Wufei la raccompagna à la porte en la remerciant d'être venue si vite et rejoignit ses compagnons dans le salon. Heero s'était retourné face à un mur et dit d'une voix détachée et autoritaire :
- Bon, faut le remplacer. 03 ou 05 avec moi.
- Non. C'est pas possible.
Heero se retourna légèrement surpris que Trowa le contredise, ceci n'arrivait qu'en de très rares occasions, ils étaient le plus souvent d'accord surtout en ce qui concernait les missions.
- Wufei ne peut pas rester avec Duo, il va péter un câble et énerver Duo plus qu'autre chose. Moi tout seul avec Quatre et Duo, je vous laisse deviner que Duo risque de se retrouver seul assez souvent...
La dernière réflexion de Trowa attisa le feu qui dévorait les joues de Quatre.
- Donc, tu restes ici avec lui et Quatre.
- Je... Non ! C'est ma partie de mission...
- T'es le seul qui arrivera à le contenir et puis, c'est quand même de ta faute ! Non ? Alors, assume !
Le jeune Français s'en voulut de rejeter la faute sur Heero mais il savait que cet argument serait le seul à vraiment peser dans la balance. Il se tourna vers Wufei pour cacher son embarras.
- Prépare-toi, on part dans deux heures maxi.
Heero passa en trombe à côté d'eux et sortit du petit chalet en claquant de fureur la porte. Il se dirigea vers l'arbre le plus proche et y enfonça le poing le plus violemment qu'il put. (4) Il se laissa ensuite glisser le long du tronc pour entrer dans une phase d'acceptation.
(1) L'hypotension orthostatique, qu'est-ce que c'est que ça ? (Accrochez-vous, ça va être scientifique !) C'est une chute de tension due au passage rapide et brutal entre la position couchée et la position assise ou debout. (Je vous détaille pas le mécanisme de régulation de la pression artérielle, je suis pas sûre que ça vous intéresserait !) Cette chute de tension peut entraîner une perte de connaissance due à l'arrêt (temporaire) de l'irrigation en sang du cerveau. En gros, ça déconnecte ! En règle générale, la personne victime d'un malaise d'hypotension orthostatique retrouve très vite ses esprits (attention, j'ai dit en règle générale !)
(2) Celui qui ose me dire qu'on ne peut pas tomber dans les pommes les yeux ouverts, je l'étripe ! J'ai testé l'hypotension orthostatique et j'affirme qu'on PEUT tomber dans les pommes les yeux grands ouverts ! même révulsés qu'ils peuvent être les yeux ! Attention, vous avez une pro du malaise d'hypotension orthostatique devant vous alors, la contrariez pas ! Pour ceux que ça intéresse, je peux faire une thèse là-dessus avec impressions et sentiments avant, pendant et après. Et sur les immondes gouttes qu'on doit prendre après un malaise du genre aussi ! Avis aux amateurs !(Vous pouvez quand même la contredire... ça pourrait être space une thèse de Kyralya...)
(3) Bah panique pas comme ça Wufei ! On a compris, on va le recoucher en attendant qu'elle arrive ! Tu vois qu'on a compris !
(4) Aie ! Il pense pas à l'arbre ou quoi ! Comment ça on s'en fout de l'arbre ? Bah, pas moi ! Heero, lui, c'est un trop fort qui ressent pas la douleur... Mais arrêtez de me taper ! Ok, ok ! On s'en fout de l'arbre. Pauv' Heeroninouchet d'amour ! (C'est mon expression à mouâ ! Pas touche sans autorisation écrite de ma main !) Viens me voir, je vais te soigner, mouâ !
