Titre : Question d'amour...

Auteur : Kikisé ? C'est Kyralya !!! mdr ! (Ok, j'avoue, c'était nul !)

Disclaimer : En hommage à Drusilla02 : "Un jour, ils seront miens. Oh oui ! Un jour, ils seront miens !" Ah, c'est beau l'espoir ! D'autant plus que je les ai pas eu pour mon anniv' ! :'(

Couples : Classique : 03x04x03 et 01x02x01. Mais bon, rien n'est immuable...

Genre : "Amour, amour je t'aime tant, je t'aime tant !" J'hallucine, tu l'as mis ! Bah oui ! Fallait bien qu'on case un jour du "Peau d'Âne" dans notre fic ! Il est trop nul ce film... c'est pour ça qu'on l'aime !

Petite note à l'intention des reviewers et lectrices :

Je suis désolée d'avoir mis autant de temps à vous répondre et à updater ce sous-chapitre mais y a eu un cas de force majeure : plus de forfait internet ! Argh ! Va falloir que je gère mieux que ça la prochaine fois ! Vive l'illimité !

Je vous remercie de me lire, j'espère que vous aimerez ce petit sous-chapitre. C'est mon "cadeau d'anniversaire de moi à moi" pour vous. Kisu ! Et bonne lecture !

Réponses aux reviews :

Bienvenue à toutes mes nouvelles reviewers : Linou (copine !), Youkai et Lian Landra !!! Merci beaucoup pour vos reviews !

Parce que 20 ans, ça se fête, bonne lecture !


Sous-chapitre 11 : Ablutions °o0

Duo claqua la porte et s'y adossa pour contenir ses larmes. Il n'avait pas envie de courir, ni même de se réfugier dans un coin reculé du petit chalet. Non, il voulait s'arrêter, se reposer, ne plus penser à rien. La porte se déroba brusquement sous lui et il n'eut pas le temps de retrouver son équilibre. Il était lourdement tombé mais n'avait pas ressenti le contact brutal qu'aurait dû se produire avec le sol. Il réalisa qu'il était tombé sur Heero, celui-ci avait par réflexe refermé ses bras autour de la fine silhouette de Duo le protégeant avec son corps de cette chute.
- Duo, attends !

L'Américain se retourna pour lui faire face avec l'intention de le tuer du regard mais quand il croisa les deux océans cobalts du Japonais qui ne semblait pas vouloir détacher son étreinte de son torse, il se lova au creux de son cou. Il l'aimait tellement, il avait tant souhaité qu'un jour il passe ses bras autour de lui, rien qu'une fois, une toute petite fois, il s'imaginait qu'il aurait pu s'en contenter mais maintenant qu'il avait goûté à la douceur de sa peau, il ne voulait plus s'en décoller. Surtout que cela paraissait tellement réciproque à cet instant. Il ne pouvait pas s'éloigner d'Heero alors qu'il lui offrait un de ces moments rêvés tant de fois.
- Pardonne-moi Duo. Je ne suis pas doué...
- Je sais. Je... je vais t'apprendre. T'apprendre à m'aimer.

Heero resserra son étreinte pour lui montrer qu'il n'attendait que ça et dans la promesse qu'il serait bon élève. Quatre s'éclipsa discrètement par la petite porte qui menait au cellier et en ressortit par l'autre qui donnait sur l'escalier. Il leva les yeux au ciel dans une prière muette, leur souhaitant tout l'amour possible, comme le sien. Il eut une pensée pour Trowa qui devait encore être dans le camp ennemi à cet instant et implora son dieu de lui accorder la réussite de cette mission. Cette sombre mission qu'il ne sentait pas sous les meilleures auspices.

Dans la cuisine, toujours allongés sur le carrelage, Duo et Heero profitaient pleinement de l'instant présent. L'Américain commença à lui couvrir le cou de tendres bisous tandis qu'Heero dessinait les courbes de son corps, ces mêmes courbes qu'il réinventait le matin même sur le drap de leur lit. À cette pensée, le Japonais laissa vagabonder son esprit dans le passé pour retrouver tous les petits détails qui lui avaient fait aimer cet être, si différent de lui, cet être de lumière et de ténèbres. Méritait-il ce bonheur d'être aimé de lui ? Était-il digne de l'amour d'un ange même si celui-ci se disait au service de la Mort ? Pourquoi l'avait-il choisi lui ? Qu'avait-il à lui donner ? Il fut rapidement rappelé par Duo qui l'interrogeait de son regard améthyste.
- Euh, rien... Je... Laisse, c'est pas important.
- Allez ! Dis-moi ! S'il te plaît ! T'étais si concentré, c'est forcément important ! Steuplaît ! Dis-moi à quoi tu pensais ?
- À toi.

Un doux murmure qui fit plus de bruit dans le cœur de Duo que s'il l'avait hurlé. Il s'empara de ses lèvres un instant avant de se réfugier dans son cou pour se remettre de ses paroles. Ces deux mots repassaient en boucle dans sa tête. [À moi ! Il pensait à moi !] Son cœur devait avoir sorti ses ailes et s'être envolé pour qu'il ressente un tel bien-être qui n'imaginait pas exister.
- Duo ?
- Oui ?
- La fenêtre. Tu es mort de froid. Faut... faut se lever.

Non ! Duo ne voulait pas briser ce monde merveilleux dans lequel il était plongé, il n'avait pas froid, pas si cela voulait dire qu'Heero devait le lâcher. Mais, il l'avait déjà fait rouler sur le côté et s'était libéré de leur étreinte. Abandonné seul sur le dur carrelage de la petite cuisine, Duo ressentit la morsure du froid s'emparer de lui. Il faut dire qu'il était torse nu et que l'appareil à crêpes qui lui avait permis d'ôter son T- shirt ne fonctionnait plus depuis que Quatre s'était pudiquement éclipsé. Grelottant de plus en plus, il se releva en regrettant la présence d'Heero qui aurait pu rester pour le réchauffer un peu avant d'aller fermer cette maudite fenêtre grande ouverte sur une saison qui promettait d'être froide. Il allait se retourner pour lui en faire la remarque quand il sentit deux mains se refermer doucement sur ses épaules. Heero avança la tête et lui murmura doucement à l'oreille :
- Je crois que je te dois ça.

Il déposa avec lenteur ses lèvres juste derrière son oreille, à la naissance de ses longs cheveux. Exactement comme le bisou que Duo lui avait fait dans le couloir avant le repas. Duo réprima un léger frisson de douceur.
- On dirait le baiser d'un papillon.

Il renversa sa tête en arrière pour la poser sur le torse du Japonais qui referma ses bras autour de lui.
- Duo ?
- Moui.
- Où est ton T-shirt ?
- J'sais pas. Quelque part.

Après la fenêtre, le T-shirt ! N'allait-il donc pas le laisser savourer les doux moments qu'il lui offrait ? Heero lui attrapa soudainement les poignets et les lui monta fermement mais avec douceur au ciel.
- Mais, qu'est-ce que tu...
- Chut...

Il lui glissa le dit T-shirt accompagnant d'une main cajoleuse chaque morceau de tissu qui allait recouvrir sa peau blanche.
- ... je crois que je l'ai trouvé.

Le jeune Américain se mit à frissonner de plus en plus au fur et à mesure que les caresses se rapprochaient fiévreusement du bas-ventre. Il fit descendre ses bras en arrière et referma ses mains sur l'épaisse chevelure du brun appuyant légèrement sur sa tête qui s'attelait à le faire une marque amoureuse à la base du cou. Bizarrement, ce ne fut pas Heero qui mit un terme un peu brutal à cette intimité mais Duo qui se glissa soudainement d'entre ses bras. Il afficha un air taquin avant de proclamer :
- Bon, bah, j'vais prendre une douche, moi ! Qui m'aime me suive !

Il fit onduler sensuellement son corps traversant le salon pour rejoindre leur chambre, se sachant poursuivi d'un regard cobalt intrigué par les derniers mots qu'il avait prononcés. À peine sorti du séjour, il s'arrêta pour écouter si son invitation avait été comprise mais il constata vite à regret que le Japonais préférait débarrasser la table du repas plutôt que de l'accompagner. [Je vais trop vite. Il n'a pas l'habitude. Faut que j'y aille plus en douceur sinon je vais finir par le braquer.] Sur ces réflexions, il s'engagea dans l'escalier, le gravissant quatre à quatre fredonnant un air américain enjoué. Il aperçut Quatre au bout du couloir qui semblait ruminer ses pensées.
- Ça va Quatty ?
- Euh, oui oui !

Il avait relevé la tête surpris qu'on lui parle soudainement puis réalisant que c'était Duo, il adopta un ton plus inquisiteur et lourd de sous- entendus :
- Et toi ?
- J'vais me prendre une bonne douche !

Le sourire jusqu'aux oreilles, il s'enfonça dans la chambre désertant le couloir que le jeune Arabe se remit à arpenter d'un pas inquiet. Toujours au rythme de sa chanson, Duo fit tournoyer ses vêtements à travers la pièce pour finir nu comme un vers devant la porte de la salle de bain. Il entra comme s'il faisait une entrée sur scène de rock prenant sa natte dorée comme micro. Il se remit à chanter et à se tortiller de plus belle tout en faisant sauter l'élastique qui enserrait ses cheveux. Il alluma le robinet d'eau chaude à fond et dosa au minimum supportable l'arrivée d'eau froide. C'est dans un nuage de vapeur qu'il se glissa dans un rythme endiablé entre les parois en verre de la douche. Quand Heero arriva dans la chambre, il la trouva embuée à la manière d'un hammam. Il eut une pensée pour Quatre qui affectionnait ce genre d'endroits chauds et humides pour leurs vertus purifiantes pour la peau et l'âme mais aussi sûrement pour les corps dénudés qui s'y promenaient en toute impudeur. Il vérifia l'absence de mail sur son ordinateur avant de décider d'aller fermer la porte entrouverte qui laissait s'échapper la vapeur lourdement chargée d'odeur de shampooing. Au moment où il posa la main sur la poignée, son regard tomba accidentellement (1) sur le miroir du lavabo qui lui renvoyait l'image de Duo. Il chantait une autre chanson, plus douce, aux paroles plus langoureuses. Il s'amusait à tracer du doigt dans la buée d'une paroi un énorme cœur dans lequel il dessina deux initiales : H et D. Il se recula un peu pour mieux contempler son œuvre avant de déposer amoureusement ses lèvres sur le H. Il fut brusquement interrompu par un bruit sec accompagné d'un vent frais qui vint lui chatouiller le corps, remontant le long de sa colonne vertébrale lui arrachant un frisson, il se tourna vers la manifestation sonore et tomba nez à nez avec Heero. Le jet d'eau de la douche l'arrosait copieusement, détrempant ses vêtements qui lui collèrent peu à peu à la peau révélant les courbes parfaitement dessinées d'un corps musclé par un entraînement régulier et intensif. Dans un élan pudique, Duo s'insurgea contre cette présence inattendue.
- HEERO ! Je prend ma douche et...

Sa phrase se perdit entre les lèvres d'un Heero fiévreux. Il sentit des mains avides parcourir son dos jusqu'à ses fesses.
- Heero, attends ! La douche...

Il ne put pas encore une fois finir sa phrase mais une main d'Heero abandonna à regret les formes pleines et rondes de son postérieur pour éteindre les robinets d'eau. Ses lèvres se perdirent dans l'immensité délicieusement blanche de son cou, la parcourant de milles baisers alors que ses mains se découvrirent une âme d'exploratrice partant à la conquête d'un territoire inconnu recelant des trésors d'amour et de tendresse insoupçonnés. Duo abandonna vite l'idée de freiner l'ardeur dévorante du Japonais, mettant de côté son envie de le découvrir peu à peu, capitulant sous les assauts incessants de son envahisseur et se laissa aller au désir de plus en plus manifeste de son corps caressé. Heero le plaqua contre une paroi embuée y imprimant l'empreinte de son corps, s'empara de sa bouche avant de laisser s'égarer ses mains dans la longue chevelure de son partenaire. C'était la première fois qu'il les voyait détachés, ils étaient infiniment plus longs et épousaient les formes parfaitement déliées du corps dénudé de leur propriétaire. Il se sentit aspiré dans des abîmes améthystes dont il n'avait aucune envie de sortir quitte à y rester prisonnier sa vie durant. Duo profita de ce moment d'apaisement pour ôter le débardeur trempé qui ne dissimulait plus depuis longtemps la musculature idéale du jeune adolescent. Il promena des mains agiles sur son torse réinventant sous ses doigts les traits du désir qui envahit Heero au plus profond de son être. Il se pressa un peu plus contre lui, savourant à son tour les attaques sensuelles de l'être aimé. Doucement, Duo remonta ses caresses et enserra de ses bras sa nuque pour prendre appui sur ses épaules musclées. D'un mouvement brusque des ses reins, il hissa ses jambes autour de la taille du Japonais. Surpris, Heero dut faire un pas en arrière pour rétablir un équilibre précaire, refusant ne serait-ce qu'un instant de desserrer son étreinte, quand son pied rencontra une surface mouillée et glissante, le privant du précieux appui recherché. Ils s'affalèrent par terre, sortant à moitié de l'étroite cabine de douche, sans que ni l'un ni l'autre n'ait fait un mouvement pour ralentir ou stopper cette chute. Duo qui enserrait toujours Heero entre ses genoux s'assit sur lui, réalisant l'importance du désir émanant du jean trempé et partit dans un rire sonore.
- T'as... glissé... sur ton... débardeur !

Apparition miraculeuse, rarissime : Heero lui décocha un tendre sourire qui illumina encore un peu plus son visage.
- Reviens un peu par là, toi.

Il lui saisit les épaules le ramenant sur son torse avant de lui cajoler le dos. Duo immisça ses mains entre leurs deux corps collés pour faire sauter le bouton d'un pantalon devenu un peu trop gênant à son goût et profita de l'espace ainsi libéré pour titiller un désir étourdissant. Des prénoms murmurés dans un souffle d'amour déchirant le silence, deux corps se perdant dans les plaisirs indéfinissables d'une recherche de tendresse. Heero roula sur le côté et surmonta le corps révulsé de désir. Sa langue traça un sillon mouillé aux détours subtils sur le torse blanc jusqu'au nombril. Elle s'y attarda augmentant une envie aveuglante arrachant quelques supplications murmurées. Duo chercha frénétiquement un support auquel accrocher ses mains dans un besoin de garder contact avec la réalité au risque de se perdre dans un infini de bonheur. Dans un mouvement désespéré, il courba le dos ce qui déplaça l'endroit en proie aux baisers de son partenaire. Heero plaça ses mains au creux des reins que Duo avait inconsciemment libérés et poursuivit sa descente langoureuse. Il déposa toute une série de caresses à la base du membre gonflé avant d'y accompagner quelques coups de langue qui se faisait de plus en plus audacieuse.
- Yuy ! Duo ! Vous êtes là ?

Cruelle intervention ! Il n'en fallut pas moins pour que le Perfect Soldier réapparaisse au détriment du Shinigami. Il se redressa et, sans que sa voix ne trahisse la délicate situation dans laquelle ils se trouvaient, répondit au trouble-fête :
- Oui Barton. (2)
- Réunion dans le salon dans cinq minutes.
- Ok.

[Trowa ! Non ! Heero, tu ne peux pas me laisser comme ça ! Pas dans cet état-là !] Mais il était trop tard, malgré les quelques caresses suppliantes de Duo, Heero avait disparu entre les parois de glace que son cœur avait instinctivement redressées. Il se releva abandonnant Duo à une frustration extrême, prit une serviette et tout en commençant à se frictionner les cheveux se tourna indifféremment vers Duo :
- T'as cinq minutes. Je ne t'attendrais pas au-delà.


(1) "accidentellement", c'est ça, on y croit ! Espèce de voyeur, il a fait exprès, oui !

(2) Je vais la tuer, la tuer, tuer, tuer, tuer... Argh ! Je vais te tuer Trowa ! C'est un complot ou quoi ? Quatre puis Trowa ! Vous êtes jaloux, c'est pas possible ! On vous empêche, vous, de faire vos petits trucs ? Je vais me venger, vous allez souffrir un peu plus que prévu, na !

Trowa : Mais, c'est de ta faute ! C'est toi la fanficeuse !

On me cherche c'est ça ? Kyralya, arrête avec Némo : ça te réussit pas, après, on va penser qu'on fait toutes pitié !

Quatre : Non, on n'oserait pas. Mais faut bien dire que tu y es un peu pour quelque chose...

Alors, toi le blondinet, tu ferais mieux d'en profiter de ton Trowa avant que ça tourne mal !

Trowa : Comment ça, "avant que ça tourne mal" ?

Je ne dévoilerais rien ! Mais vous allez douiller ! Chacun son tour après tout.

Duo : Ouais parce que pour l'instant, c'est tout pour moi, j'en ai marre !

Mais j'ai jamais dit que j'en avais fini avec toi Duo !

Duo : TT Bouh ! T'es méchante avec moi ! Wuffy, lui, il a rien, c'est pas juste !

Mais c'est parce que je t'aime bien ! Et puis, pour Wufei, c'est vrai qu'il est assez tranquille, je sais pas pourquoi. Peut-être parce qu'il me fait peur...

Heero : Si y a que ça, je peux te faire peur ! BOUH !!!!

MINOU !!!!!!!!!!!!!!!!!! ("Monstres et Cie") Tu peux pas y arriver pas parce que tu es mon Heeroninouchet d'amour !

Heero : Duo, arrête de rire !

Duo : J'adore ce surnom ! Tu me le prêtes ?

Oui, bien sûr !

Heero : Omae o korosu !

Si j'veux d'abord, c'est moi la fanficeuse ! Niack, niack !

Nouveau sous-chapitre fini ! Good ! (À la manière de "Chobits" de Clamp, j'explique pour celles qui connaîtraient pas : le pouce levé, en super super gros plan et une petite spirale sur la pulpe du pouce) Alors, qu'est-ce que vous en dites de ce petit sous-chapitre ? Légèrement frustrées ? Légèrement ! Tant mieux ! C'est fait pour ! Niack, niack ! Que j'aime être cruelle ! Surtout quand j'ai déjà écrit le sous-chapitre suivant ! Moi je l'ai déjà lu ... review, review, review ! Bon, comme j'ai conscience d'être une méchante fille, (Non ? Sans blague!) je vais mettre la suite en ligne très vite (surtout que j'ai du forfait maintenant !!!)

Kisu !!!