Titre : Question d'amour...
Auteur : Kyralya
Disclaimer : Non, je refuse ! J'en ai marre de le noter alors je le noterais pas !!!
Genre : Euh, fic qui part en live, dérapage complet (contrôlé, je vous assure), bref, le début des ennuis !!!
Petite note :
Deux mois jour pour jour que j'ai fait mon entrée dans le monde de la fanfiction ! Joyeux anniversaire de 2 mois Kyralya ! Merci ! Et tout spécialement pour l'occasion, je suis sur Bordeaux pour cette update ! Ça se fête ! Restaurant Japonais ce soir ! Youpi ! Miam !
Bonne bouffe ! Euh, je veux dire bonne lecture !
Sous-chapitre 14 : Abandon
-Laisse-moi !
[Jamais !] Malgré l'ordre qu'avait proclamé Heero, Duo rentra dans la chambre, il ne pouvait pas le laisser dans un tel état d'autodestruction. Il s'approcha doucement, sans mouvement brusque, comme on approche un animal sauvage, lui donnant le temps de s'habituer à notre présence. Il posa une main timide sur l'épaule du Japonais qui tremblait sous l'effet de sa crispation extrême, il s'effondra brusquement comme si cette main apaisante venait de lui porter le coup fatal, lui ôtant tout envie de se battre pour un idéal interdit.
- Calme-toi Heero ! Ça ne vaut pas le coup de te mettre dans des états pareils... ça... ça ne te ressemble pas !
Il s'accroupit derrière lui pour l'enlacer dans ses bras, cherchant par quels moyens il allait pouvoir le faire soigner au plus vite.
- Je suis seul responsable...
- Heero ! Non... Ce n'est pas de ta faute !
- Je mets en péril l'équilibre du groupe.
- Arrête de dire n'importe quoi ! Ils avaient un bon système de défense, c'est tout ! C'est pour cela que l'infiltration était anormalement facile ! Ils n'ont pas jugé avoir besoin de patrouilles...
- Tu ne comprends pas. Ce n'est pas mon virus lamentable qui a tout fait échouer, c'est... c'est toi !
- Moi ? Mais, qu'est-ce que j'ai fait ?
- Rien ! Non, tu n'as rien fait mais c'est toi ! C'est toi mon problème ! Tu m'as réduit à néant, je ne suis plus rien, je ne fais plus rien si je peux être avec toi, si je suis avec toi. Les sentiments nous rendent faibles !
- Heero ! Arrête ! Tu ne fais que réciter ce que J. a bien voulu t'apprendre !
- Je n'ai pas le droit, c'est dangereux ! Nous sommes en guerre... et je suis un soldat ! Il nous est interdit d'avoir des sentiments !
- Et Quatre ? Et Trowa ? Tu trouves qu'ils représentent un danger ? Pourquoi ont-ils le droit, eux et pas nous ?
- Parce que...
- Ils peuvent s'aimer, eux ! Je veux t'aimer, moi ! Laisse-moi t'aimer !
- Parce que... parce que je vais te faire souffrir ! Je n'ai pas de sentiments ! Je vais te blesser sans le vouloir, tu vas m'en vouloir de te blesser sans cesse, tu vas m'aimer et me haïr à chaque instant, me pardonner et me reprocher toutes mes erreurs jusqu'à ce que ça te détruise au plus profond de ton cœur ! Et je ne veux pas ! Je ne veux pas être responsable de ça Duo ! Tu n'as pas le droit de m'imposer ça !
- Heero, chaque seconde passée à tes côtés excuserait toutes les souffrances que le monde entier pourrait m'infliger en une vie entière...
- Non ! Tu te trompes ! Tu as tort !
Non, ce n'était pas possible, Heero ne pouvait pas lui dire ça après tout ce qui s'était passé. Il ne pouvait pas vouloir que tout s'arrête. Duo refusait de comprendre les mots qu'il prononçait, il ne voulait pas voir où Heero les emmenait malgré lui. Son cœur lui criait de se taire mais l'esprit du Perfect Soldier restait sourd et continuait à l'entraîner vers ces ultimes mots :
- Duo, c'est fini.
- Ça n'a même pas vraiment commencé ! Tu nous laisse même pas essayer ! Tu as peur Heero ! C'est tout ! C'est rien ! Moi aussi j'ai peur, c'est normal d'avoir peur ! Heero, c'est juste de la peur !
Le jeune Japonais repoussa les bras qui l'enserraient, lui faisant comprendre qu'il avait pris sa décision et que rien ne le ferait changer d'avis. Duo ne se rendait pas compte qu'il venait d'abattre sa dernière carte, il s'accrochait désespérément à l'illusion que tout pouvait encore changer, que celui qu'il aimait allait d'une seconde à l'autre tourner un visage radieux vers lui proclamant qu'il rigolait. Il tenta plusieurs fois de retoucher la peau délicate de son amant mais à chaque fois sa main restait dans le vide, évitée de justesse au dernier moment. Il répétait sans cesse les mêmes mots "peur, c'est juste de la peur". Mais un soldat parfait ignore la peur, il se doit de l'ignorer.
- Dis-le moi ! Dis-le moi dans les yeux que tu ne m'aimes pas ! Que tu ne veux plus m'aimer !
Il était effondré, ne sachant plus à quoi se raccrocher, comment le raccrocher. Heero se redressa, le regarda froidement dans les yeux de toute sa hauteur avant de lui répondre, détachant chaque syllabe sans cligner des yeux une seule fois :
- Je ne t'aime pas Duo. (1)
Il l'avait fait ! Sans sourciller, avec un tel aplomb, une telle assurance. Tout ce bonheur n'avait donc été qu'illusoire, un bref moment d'égarement. C'était comme si rien n'avait existé. Duo se sentit submergé par la douleur qui venait lui fendre le cœur et qui s'amusait à torturer les morceaux brisés comme un chat joue avec sa proie avant de la dévorer. Des larmes silencieuses s'écoulaient le long de ses joues blanches, aucune plainte n'arrivait à franchir ses lèvres, aucun souffle. Son esprit et son corps se scindèrent en deux parties, la première s'était arrêtée de fonctionner, n'arrivant pas à intégrer la douleur tandis que la deuxième s'activait malgré tout, malgré cette absence de l'esprit. Son corps s'aida du mur pour se lever et manqua de retomber sur le sol plusieurs fois. Il se précipitait hors de la petite chambre quand il se heurta à un corps froid et statique. Duo n'eut pas le temps de voir qui l'avait ainsi ralenti que son corps l'avait déjà entraîné dans la petite salle commune où les trois autres l'attendaient. Il se jeta dans les bras de Quatre le renversant par terre.
- Duo ! Qu'est-ce qu'il se passe ? Qu'est-ce que tu as ?
[Non ! Quatre, pas toi, ne me demande pas ça ! Tu le sais, tu es le seul à comprendre ce que je peux ressentir !] L'américain voulait juste pleurer, juste verser toutes ces larmes qui déchiraient son être, juste se réfugier dans les bras de son ami, il voulait... il voulait juste mourir. Faire cesser cette souffrance, cette intolérable souffrance. Ne plus ressentir, ne plus penser, n'être tout simplement plus là, ne plus rien subir. Mais la Mort accepterait-elle de reprendre son enfant ? Elle qui l'avait si souvent épargné, pourquoi ne le souhaitait-Elle pas à ses côtés ? Il ne voulait plus porter le lourd linceul qu'Elle lui avait confié.
- Duo ! DUO ! Parle-moi ! Duo !
- Qu'est-ce qu'il a ?
- Je... je ne sais pas, Trowa ! J'en sais rien !
Wufei regarda un instant Trowa l'air interloqué. Son empathie lui poserait-elle des problèmes ces temps-ci ? Il s'était plaint à plusieurs reprises de quelques maux de tête tenaces mais ils s'étaient vite dissipés avec un ou deux cachets d'aspirine. Le jeune Arabe se consacra à bercer doucement son meilleur ami, ne pouvant rien faire d'autre que d'essayer vainement de le calmer.
[Pardon Duo. Ce n'était qu'un beau rêve, nous avons juste fait un beau rêve. Je ne peux pas t'aimer, je ne peux pas même si je le veux de tout mon être. Je n'ai pas le droit d'aimer. Nous, pauvres créatures des bas-fond, il nous est interdit d'aimer. (2) Un oiseau peut aimer un poisson, mais où pourraient-ils vivre ? (3) C'est pour toi que je le fais ! Tu es trop... pur. Je ne te mérite pas, je ne ferais que t'entraîner dans ma chute. La douleur que tu ressens n'est rien comparé à ce que tu aurais subi si je ne t'avais pas quitté maintenant. Je suis désolé. Pardonne-moi Duo.]
Il lui était rentré dedans violemment et n'avait pas eu un regard en arrière pour s'excuser. Même s'il comprenait pourquoi, il estimait que le minimum s'imposait quelque soit la situation. Il pénétra dans l'étroite pièce et contempla un instant le mur défoncé et la mare de sang qui s'étendait autour de son protégé. Il eut un petit regard agacé devant la position de soumission qu'il lui offrait : à genoux, les mains sur les yeux retenant des larmes qui se mêlaient au sang s'échappant encore de ses plaies. Il avait détruit son œuvre, saboté des heures d'entraînement intensif, tout réduit à néant en quelques secondes. Il était grand temps qu'il reprenne les choses en main, qu'il le remodèle une nouvelle fois, il le perfectionnerait, il abattrait toutes les failles, il le rendra invincible ! Il s'avança vers le corps recroquevillé avant de le frapper violemment, le propulsant contre le mur.
- Soumission ! Serait-ce de la soumission ? Que t'ai-je appris ? En aucun cas ne faire preuve de faiblesse ! Répète !
Il le saisit par le cou avant de le lancer à travers la pièce.
- RÉPÈTE !
- Ne... ne jamais faire preuve de faiblesse.
Heero ne luttait plus, il avait perdu la foi. Le voir à ses pieds, le voir se laisser frapper... Il n'était plus ce qu'il avait fait de lui.
- Debout ! Te rends-tu compte de ce que tu es devenu ? Un faible ! Un danger ! Tu as vraiment cru que tu pourrais aimer ?
- Je... Non ! Je n'ai pas de sentiments... je n'ai pas de sentiments...
Il ne faisait que lui dire ce qu'il voulait entendre mais la conviction avait disparue. Il fallait qu'il réveille en lui l'esprit du Perfect Soldier. À tout prix !
- Tu les as mis en danger, tu nous as tous mis en danger ! Au nom de quoi ? De l'amour ? L'amour n'existe pas, 01 ! Il n'est qu'utopie, une vieille fable que l'on raconte pour cacher la laideur ce monde ! Tu n'es pas de ceux qui se laisse abuser par de la poudre aux yeux. Il est temps.
- Oui, il est temps.
Heero se releva enfin, une lueur de victoire scintilla dans les yeux du professeur J. , il le récupérait. Il sortit de la chambre, se sachant suivi de près par le pilote du Wing. Chaque pas vers la salle commune résonnait comme les trompettes de la victoire. Il fallait qu'il lui assène l'ultime coup de grâce, il voulait qu'il assiste à son triomphe. [Que la vengeance est douce !] J. ne s'arrêta que lorsqu'ils furent au centre de la pièce ronde, savourant le doux spectacle de la déchéance de l'Américain.
- Vois Heero à quel point les sentiments nous rendent vulnérables. Souviens-toi de ce jour où tu t'étais égaré, souviens-toi des conséquences de cet égarement.
Derrière lui, Heero fixait un point éloigné droit devant lui, refusant de jeter un regard même un instant vers ses coéquipiers. S'il le voyait, s'il croisait son regard, ces magnifiques prunelles améthystes qui le hantaient toutes les nuits depuis des mois, il mourrait plutôt que de le laisser souffrir. Mais il ne fallait pas. Il se devait d'être fort pour la paix, pour le monde, pour lui... Il serra les poings pour emprisonner entre ses doigts meurtris la faiblesse dont il faisait preuve. Quelques gouttes de sang s'échappèrent de ses poings et s'écrasèrent silencieusement au sol. Le professeur J. reprit la direction de la salle d'entraînement par un couloir sombre. Heero l'y suivit d'un pas décidé après s'être presque imperceptiblement arrêté devant la mince frontière que le pas de la porte représentait et qui le séparerait à jamais de Duo.
POV de Quatre :
Il s'était arrêté, il avait hésité. Mais il a choisi. Choisi de le laisser, de l'abandonner. Il s'engouffrait à présent dans les ténèbres désireuses d'éteindre la flamme qui avait réchauffé son cœur de glace, ne laissant derrière lui que quelques gouttes de sang qui n'allaient pas tarder à s'assécher.
Fin du POV.
La mission avait lamentablement échouée, sur tous les points et cette défaite, mère de néfastes changements, n'avait hélas pas fini d'enfanter et promettait de sa sombre descendance bien d'autres tourments à venir.
[Mission failed... Failed...]
(1) Aie, là ça fait mal...
(2) Je sais, j'ai piqué la réplique de "Moulin Rouge" mais il faut dire qu'elle n'avait pas qu'à être aussi belle !
(3) Ok, je sais, faut que j'arrête de piquer mes répliques dans des films d'amour ! Mais c'est siiiii joliiiii ! Là, c'est tiré de "À Tout Jamais, la Véritable Histoire de Cendrillon."
Voualà ! Deuxième chapitre fini ! Piouf ! On aura mis le temps ! Le premier fait tout ridicule à côté. Va falloir que je fasse attention à la longueur de mes chapitres parce que si ça continue, le troisième risque d'être encore plus long et donc interminable ! Il faut dire aussi que si je me tenais à mes prévisions initiales, je n'aurais plus ce problème ! Mon plan ne me sert à rien puisque je le modifie sans cesse ! Et le pire, c'est que plus j'en écris, plus j'ai l'impression que j'en ai encore à écrire ! Désolée mais cette fic ne sera pas courte ! Elle va s'étaler bien plus que ce que j'avais prévu, j'espère que ça ne vous dérange pas ? D'un autre côté, maintenant que je suis lancée, pas question de la bâcler ! Non, je tiens à ce que ma première fic soit potable pour que dans quelques années, quand j'aurais l'esprit mélancolique, je puisse la relire sans m'esclaffer à toutes les lignes ! Et puis, si vous la lisez, c'est qu'elle doit être un minimum intéressante, non ? Ou bien, c'est juste histoire de passer le temps ? Oskour ! Me voilà dans une grosse période de doute ! Faut-il que je continue, est-ce vraiment la peine ? Oui ! Mon histoire est somme toute banale et sans intérêt ! On s'en fiche, c'est tout mimi et c'est tout ce qui compte. Help ! Qu'est-ce que vous en pensez ? Je laisse tomber ? Sortez-moi de ce gouffre profond qu'est le manque d'assurance ! Review, viens à mon secours !
Sinon, moi je connais ce qui va se passer ensuite ! Vous aimeriez savoir hein ????? En fait, la fanficeuse est une pote à moi, elle m'a fait lire la suite en avant-première et exclusivité (je suis la gamma-lectrice, oui ou non !!!). Bon, aller, je vous fait un résumé court, je suis pas chienne ! Heero, qui n'assume son attirance pour les jeunes garçons pré-puberts, décide de se retirer du monde en devenant prêtre catholique. Duo, dépité, sort avec Quatre et ils partent en cure de thalassothérapie en Suisse, Trowa, pas content, se suicide, et Wufei qui se retrouve par conséquent tout seul, s'achète un chien qu'il appellera Toby ('ssis 'ssis Toby ! [Blam]) (Là, c'est de "Basile, détective priv"). Là, du coup, j'imagine que vous avez beaucoup moins envie de lire la suite, non ??? Maieuh, tu m'as pourri mon groove ! Désolé, vous avez pourri le groove de la fanficeuse. Escusez-moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii [chute par la fenêtre suivie de ... BLAM ! ] (Bon, là c'est dans "Kuzco, l'empereur mégalo" : on vous avait prévenu, on est fan de Disney ou on l'est pas !!! Ouais, mais là, ça devient grave !)
À plus !!!
