Titre : Question d'amour...

Auteur : Kyralya

Disclaimer : Pas à moi... Qui a dit "encore heureux" ?

Genre : Bah là en fait je sais pas... Après "Abandon", je vois pas vraiment quel est le nouveau genre de c'te fic. Une chose est sûre, on a quitté le gimauve, bonbon et sucré.

Résultats définitifs du sondage :

Pour "Duo" : 3 votes

Pour "le haut des cuisses de Duo" : 8 votes

Abstention : 4

Sur un total de 14 votes (je sais : 3 plus 8 plus 4 15 ! Oui mais y a Linou qui a voté pour les deux - uniquement dans le but de m'embêter ! Alors ça fait 15-1 14 ! Et dire que j'ai eu mon bac S avec 10 en Maths ! C'est pas avec une démonstration comme celle-là que je l'aurais eu !)

Merci pour tous ces votes !

Réponses aux reviews :

Pas d'adresse e-mail et comme je ne voulais pas rester sans y répondre :

Merci beaucoup à Duhkha pour ta review pour "Mourir pour renaître", elle m'a énormément touchée. Il y a des reviews comme la tienne qui laisse des traces, s'imprimant secrètement dans le cœur et qui motive dans ces moments où la foi s'égare. Merci à toi !

Petite note :

Désolée pour ce "mini" sous-chapitre mais je vous promets d'updater le prochain très vite !


Chapitre III : "Sacrifices..."

Sous-chapitre 1 : Trois semaines plus tard...

POV de Trowa :

Trois semaines qu'il n'est plus là, trois semaines déjà qu'il est parti. Trois semaines qu'il s'y enferme chaque jour pendant des heures attendant son retour, effleurant sans relâche de ses doigts les traces de sang séchées sur le mur meurtri. Trois semaines de quarantaine. Pour lui. Pour nous. Sans aucune nouvelle. Pas une. En trois semaines. Duo semble s'enfoncer dans les remouds flasques d'une déprime dévastatrice, refusant tout contact, de n'importe quelle sorte, même avec Quatre. Trois semaines de silence. Il ne dit plus un mot, se couchant rarement avant les premières lueurs de l'aube et se levant toujours avant que le soleil ne soit plus rogné par la ligne d'horizon. Ses nuits doivent être trop peuplées de sombres songes pour qu'il puisse vouloir les allonger. Les miennes n'en sont pas moins courtes. Quatre est comme perdu ces temps-ci. Il refuse d'aborder le sujet avec moi, je sens bien qu'il le voudrait mais je crois que lui-même ignore ce qui lui arrive. Chaque nuit, il gémit, pleure parfois, hurle et s'agite comme si sa vie était en danger. Et moi, je suis là, impuissant, n'arrivant ni à le réveiller, ni à le calmer. Je passe des heures à le prendre dans mes bras, veillant à ce qu'il ne se blesse pas dans ses moments d'agitation brusques et désordonnés, lui murmurant des mots doux apaisants qui n'ont aucun effet. Et le matin, il se réveille plus fatigué que la veille. Il s'épuise un peu plus chaque jour... ou on l'épuise. Serait-ce possible que ses cauchemars soient liés à son empathie ? Qui alors ? Heero ? Duo ? Lequel des deux fait souffrir mon bel ange des sables la nuit durant ? Et pourquoi ne revient-il pas ? Où est-il, ce frère d'armes à la présence de glace ? Que lui fait-on subir ? Chacun de nous se sent incomplet, dépossédé d'une partie de lui-même. Il était notre point de repère, immuable, notre étoile polaire (1). Et cela fait trois semaines que notre boussole s'affole d'avoir perdu son Nord. Bien sûr, il nous est arrivé d'être séparé plus longtemps, en mission, seul ou à deux, plus rarement à trois mais jamais à quatre. Cinq oui, quatre non. Je croise le regard de Wufei. Il est... différent. Il brille d'une lueur consciente de sa rareté. À trop s'être enfermé dans ses méditations interminables, il a enfin trouvé la réponse à sa question. Et cette nouvelle réalité l'angoisse, tout comme moi. Nous n'avions pas prévu ça, nous n'avions pas été préparés à une telle éventualité. Comment aurions-nous pu imaginer que la confiance mutuelle et indispensable entre les membres du groupe s'accompagnerait d'une dépendance ? D'une dépendance presque viscérale, au-delà d'une drogue ou d'une quelconque substance au mécanisme intrinsèque, au-delà de tout. Une nécessité devenue aussi absolue et inconnue que respirer. Une nécessité dont on se rend compte qu'elle est là, qu'elle existe que lorsqu'on en est privé, jusqu'à ce que le corps la réclame supprimant toute autre demande de l'esprit. (2) Cette nécessité devenue manque. Un manque. Oui, il nous manque. Heero nous manque.

Fin du POV.


(1) Ça fait pas un peu cliché ça ???

(2) Arrêtez donc de respirer un peu, vous comprendrez mieux ce que je veux dire par là !

Pardon pour ce sous-chapitre excessivement court mais bon, c'est du Trowa aussi ! Ne lui demandez pas de pondre 15 pages, il peut pô !!! Je vous mets le prochain sous-chap' dès que possible ! Je vous donne pas le titre parce que... il faut les boules ! Mara, dégage de mon clavier ! Elle a raison, il fout les boules ! Mais euh ! Moi je l'aime bien ! Pourquoi ça ne nous étonnes pas ?

D'ici là, portez-vous bien !!!