Titre : Question d'amour...

Auteur : Kyralya

Disclaimer : Aucun des personnages ne m'appartient (Pour l'instant ! J'ai pas encore tout épuisé ! Il me reste le kidnapping...)

Couples : 03x04x03 et notre 01x02x01 n'est plus... Snif ! Y a des fois, comme ça, où je ne m'aime pas mais alors pas du tout !

Genre : Euh, genre pas grand chose en fait !


Sous-chapitre 2 : Tu redeviendras le Perfect Soldier Heero !

POV de J. :

Ça avait été long... et dur. Surtout pour lui. Il avait tout subi, les pires choses que j'avais pues imaginer, tout ce qu'il avait fallu que j'imagine pour le faire réagir. (1) Ce qu'il se refusait de faire les premiers jours. Puis, enfin, au bout d'une semaine, je croyais que ça y était, que tout était fini, que le Perfect Soldier était de retour. J'avais réussi ! Pourquoi avais-je donc le sentiment bizarre que cela avait été trop facile, qu'Heero n'avait finalement pas opposé beaucoup de résistance ? Pourquoi avais-je eu le besoin d'un dernier test, d'un ultime test ? Je préparai une série d'images qu'il devait analyser, une série de photos dont il devait déterminer les dangers. Et parmi elles, un portrait. Un magnifique portrait du pilote 02. Souriant comme jamais, Maxwell Duo dans toute sa détestable splendeur. Il fit défiler les images à une vitesse folle et ne cilla pas une seconde quand le portrait passa. Rien, aucune réaction décelable. Il se tourna ensuite vers moi, me sortant une série de chiffres qui correspondaient aux images représentant un danger potentiel avant de sortir de la salle d'examens. Je vérifiai ses réponses : le pilote n'y figurait pas. Il ne le considérait plus comme un danger, il n'y avait plus à craindre de lui, mon œuvre était parfaite, à nouveau. Sa simple vision ne risquait pas d'anéantir le dur travail d'une semaine éprouvante. Rassuré sur mon pressentiment, je décidai de laisser tranquille Heero pour le reste de la journée et de me pencher sur mes autres travaux que j'avais délaissés. J'avais travaillé jusque tard dans la nuit quand à 3h00 du matin, éreinté, je me traînai dans les couloirs sombres pour rejoindre mes appartements. Une faible lumière bleutée attira soudainement mon regard. Elle filtrait légèrement au bas d'une porte, en me rapprochant, je réalisais que cette porte était celle de la salle d'examens. Non, ça ne pouvait pas être... Il n'avait pas... Une raison autre que ce qui me venait inlassablement à l'esprit devait expliquer cette étrange lumière qui n'avait pas lieu d'être, qui ne pouvait être ! Ce que je vis au travers la serrure m'écœura au plus profond. Heero était agenouillé sur la table à la place du clavier du super-ordinateur et n'avait d'yeux que pour l'écran. Ses mains le parcouraient sans cesse dans de multiples caresses. Ses yeux avaient cette lueur détestable, cette lueur que j'avais crue lui avoir enlever. Était-ce à cause de la lumière diffuse de l'écran ou bien ses yeux brillaient un peu plus, augmentant l'étrangeté de ses prunelles cobalts, si exceptionnellement rares notamment pour un Japonais. Heero s'était joué de moi, il avait caché son jeu avec adresse, il y était encore et toujours profondément attaché. Que lui avait-il donc fait pour qu'il résiste à ce point ? Pour qu'il me résiste à ce point ? J'aurais ma revanche Maxwell, tu me paieras cet affront ! Je le jure, tu ne t'en tiras pas comme ça. J'obtiendrais son sacrifice mental ! (2) Je reprendrais mon dû. Il est à moi. À moi seul ! Je te casserais, je te réduirais à néant, Heero sera celui qui t'affligera ma vengeance, tu ne seras plus rien. La victoire n'en sera que plus belle !

Heero se retourna brusquement, il avait enfin ressenti ma présence. Il avait retrouvé son regard de glace et semblait sur le qui-vive. Il se tourna une dernière fois vers le portrait du pilote qu'il caressa une dernière fois avant d'éteindre le moniteur. Dans l'obscurité soudaine, il s'était redressé et s'approchait silencieusement de ma position. Je repris alors le plus naturellement possible ma progression vers mes appartements. Je ressentais son regard glacial m'accompagner jusqu'à ce qu'une intersection me fit disparaître de son champ de vision. Le lendemain, je lui fit reprendre l'entraînement, n'hésitant pas à le maltraiter autant physiquement que mentalement. Je lui sacrifiai toutes mes journées et mes nuits, toutes mes pensées, les moindres instants de ma vie pendant deux autres semaines, mais le résultat obtenu était... jouissif ! Son entrée les avait tous fait sursauter. Ils s'étaient écartés sur son passage, ébahis devant mon travail. (3) Un mélange de stupéfaction et d'admiration teintaient leurs yeux. (4) Tous reconnaissaient ma suprématie, (5) tous sauf un. Il n'était pas dans la salle commune mais errait dans sa chambre comme il en avait pris l'habitude depuis trois semaines. Oh ! Jubilation extrême quand il le saisit par le col pour le jeter dehors. Sans un mot, sans un regard. L'indifférence dont il faisait preuve était un spectacle ravissant.

- HEE-CHAN !!!

Il aurait beau défoncer cette porte à coups de poings, il ne parviendra jamais à abattre les remparts que j'avais dressés. Il me toisa les yeux mouillés. (6) Allez ! Reconnais ma suprématie ! Tu as perdu, définitivement perdu !

- Vous ne faites que le détruire ! Il... C'est un être humain, il doit faire preuve de sentiments !

Pauvre fou ! Tu ignores donc tout. Je le protège de la folie des Hommes. Voile-toi la face tant que tu veux, Heero ne subira plus ta sinistre influence ! Je lui répondis d'un sourire narquois avant de sortir du quartier des pilotes pour mieux savourer ma victoire. Ce n'est que le début, Maxwell, le début de ta déchéance !

Fin du POV.

- HEE-CHAN !!!

Au cri que poussa Duo, Quatre, Trowa et Wufei sortirent de leur torpeur. Ils étaient comme entrés en transe quand Heero avait son apparition dans la petite pièce circulaire. Il leur était apparu comme un roc, inébranlable et n'avait pas daigné leur accordé un seul regard même s'il n'aurait pu que leur en donner un glacial. Ils croisèrent le professeur J. qui retournait à son labo, le sourire jusqu'aux oreilles. Tout essoufflé malgré la courte distance qui séparait la pièce commune du couloir où Duo s'était effondré, Quatre lui adressa un regard noir et n'obtint en réponse qu'un sourire encore plus satisfait. Il le poursuivit des yeux s'enfoncer dans l'ombre d'un couloir avant de se souvenir que son meilleur ami était au plus mal.

- Duo ! Est-ce que ça...

Il ressentit alors une douleur s'insinuer dans son cœur, si intense qu'il avait l'impression qu'il se brisait. Non, Duo n'allait pas bien et le voile qui recouvrait son empathie s'était si brusquement levé que Quatre se sentait à la limite de l'évanouissement. Il essaya de rehausser ses barrières mentales avant de penser à d'approcher l'Américain. Trowa et Wufei s'attelaient déjà à réconforter maladroitement leur ami quand Quatre put enfin s'approcher d'eux. Mais soudain, sa vue se brouilla douloureusement pour ne devenir qu'une sombre spirale infinie qui attira sa conscience dans les ténèbres. Il n'eut que le temps d'hurler de douleur, la main pressée sur la tempe avant de s'écrouler par terre, inanimé.


(1) Je vous épargnerais les atrocités qui ont bien pues fleurir dans son esprit de malade mental !

(2) Premier sacrifice ! Quel sera le deuxième ? Pour qui sera-t-il ? Les paris sont ouverts !

(3) "ébahis" tu rêves mon gars, prends pas tes rêves pour des réalités !

(4) Ce mec n'a pas le jugement impartial !

(5) Il est pas imbu de lui-même déjà ! Il est détestable, à la limite vomitif ! MAIS IL EST VOMITIF ! On peut savoir pourquoi tu le fais si ignoble ? Parce qu'il l'est ! C'est tout, c'est comme ça, j'arrive pas à le voir autrement ! Non, moi j'aime bien ! Je veux aussi la suprématie (de moi) sur le monde ! Tout comme ce bon J. ! Je suis aussi cruelle, sadique, dominatrice et je comprends aisément que mes soldats soient des machines qui n'écoutent que mes ordres (vont pas se mettre à réfléchir non plus...) Calliclès, t'as pas oublié de prendre tes petites pilules roses par le plus grand des hasards ? Tu sais, ces petites pilules que le médecin t'a prescrites ! Oui, c'est vrai qu'il était pas trop d'accord pour que je sorte de mon Centre de Réadaptation des Grands Malades Mentaux sans avoir complètement fini ma thérapie... On le comprend !

(6) Bravo, il pleure ! T'es content de toi j'espère !

J. : Oui, ça va. Quoique, tu peux pas faire mieux ?

Pire tu veux dire !

J. : Tout dépend de quel point de vue on se place...

Pauv' mec ! Tu ne mérites même pas que je t'écoute ! Casse-toi avant que j'm'énerve !

J. : Wouahahahahah ! Le monde entier sera sous la domination de mon œuvre ! Je serais adulé par tous ! Ouvrez les yeux pauvres brebis égarées ! Je ne fais que vous montrer la voie à suivre !

BLAM !

Vous croyez que j'ai frappé un peu trop fort ? Écoute, s'il est mort, je crois que personne ne t'en voudra. Ouais, moi j'aurais frappé plus fort je crois. Il ne respire plus quand même. Je pourrais avoir des ennuis, vous croyez pas ? Personne à part nous n'est au courant, t'accroche un parpaing à ses pieds et tu le jettes dans un lac ! Hop ! Ni vu ni connu j't'embrouille ! Mouais, pas bête ! Pas de preuves, pas de problèmes...

PLOUF !

(Se frottant les mains) Bon, si on y allait nous ? C'est pas l'toutou mais faut promener l'chien ! Oh tout poilu, te toutou !!! Oh to papouilles !!! Arrête de martyriser ce pauv' chien Calliclès !

Petite note super pas importante :

Aujourd'hui est un jour magnifique ! Je viens de faire mes premiers pas à la télé ! En tant que figurante mais quand même ! C'était pour un téléfilm ! Raah ! C'était trop bien ! Quand je vous disais, une journée exceptionnelle ! Je suis désolée de la "pourrir" avec un sous-chap' aussi nul mais bon... Je fais avec ce que j'ai (écrit) ! lol !

Tout plein de kisu de la part d'une future star (j'm'y crois trop déjà !)