Série : gundam wing

auteur :isuzu

genre : bah… un peu sf. Un peu OOC et yaoi aussi( mais la, c'est beaucoup).

Disclamer: en fait, je suis une cousine éloignées de Tokita, alors il me les prêtes.( Duo : c'est beau de rêver encore à son âge pas vrai les gars ? tous : ouais. isuzu : vous êtes méchants… comment ça à son âge !).

Couple : tout ce que je peux dire c'est que je fais pas dans l'originalité alors…

Commentaires - c'est ma première fic sur gundam alors soyez indulgent.

- et voilà les trois autres !

Je sais, c'est un peu chiant mais faut bien que tout le monde en prenne pour son grade…

Réponses aux reviews :

Clôtho : la voilà la suite avec les trois autres… c'est pour ça que c'est un peu plus long. Merci pour ta review elle m'a fait super plaisir.

Florinoir : un grand merci pour ta review (surtout que t'es la première à m'en avoir mise une.). J'espère que la suite te plaira.

Acestus : heureuse qu'elle soit assez original pour te plaire. Voilà la suite.

chapitre 3 :

Quatre :

Un rayon de soleil traversa les carreaux d'une fenêtre et vint se perdre dans une immense pièce. A l'intérieur de celle-ci, trônait une armoire, un lit et divers meuble plus ou moins utile pour une chambre. Une petite tête blonde commença à bouger au fond du lit deux places. Quatre émergeait d'un sommeil qui lui parut extrêmement réparateur si l'on devait le comparer avec ses réel besoin. Il s'assit sur le lit et se frotta les yeux avant de s'étirer comme un petit chaton. Il enfila et se leva du lit mais à peine debout, une douleur à la cheville gauche le fit se rasseoir.

« Tiens ? Quand me suis-je foulé la cheville ? Je sait pas ce que j'ai ce matin mais, je suis incapable de me souvenir de rien. Bah, allons déjeuner et j'y réfléchirais après. »

C'est ainsi qu'un Quatre marchant au radar sorti de la pièce pour se diriger vers la salle à manger. Il entreprit de descendre les escalier mais rata une marche et c'est dans un bruit retentissant qu'il dévala les 30 marche devant le mener en bas.

« Une colline, un homme qui crie mon nom, la mission en Amazonie… Trowa »

Quatre se réveilla en sursaut.

Maître Quatre, vous êtes sur que vous allez bien ?

Ou…oui merci Rachid. Mais dis moi qu'est ce que je fait ici ? J' étais en plein cœur de l'Amazonie pas plus tard qu'hier.

Vous êtes sur que vous allez bien ? C'est exact, vous êtes aller au brésil avec votre père pour affaire et il est encore exact que vous avez fait un petit tour en forêt mais vous êtes revenu hier. Complètement épuisé d'ailleurs…

Mais je…

Quatre fut interrompu par une de ses sœur qui se précipita vers lui pour voir s'il allait bien et pour l'aider à se relever. Une fois debout, la blessure à sa cheville se réveilla le faisant grimacer de douleur.

Rachid, me suis-je blessé à la cheville hier ?

Non. Pourquoi cette question ?

Pour rien, merci d'être venus m'aider.

De rien maître Quatre.

« Alors je n'ai pas rêvé pendant ma chute. J'étais bien en pleine Amazonie et je me suis cassé la figure et Trowa m'a fait ce bandage. Mais comment me suis-je retrouvé ici ? Réfléchissons : il y a eu la forêt, le temple, les plans et… le miroir ! oui, je me souviens d'une lumière éblouissante ! Mais alors, si moi je suis ici, les autres y sont peut-être aussi. Oui mais question : où suis-je ? »

tout à ses réflexions, Quatre entra dans la salle à manger.

Bonjour mon fils, comment vas-tu ce matin ?

Le cœur de Quatre manqua un battement, il releva la tête avec difficulté et regarda l'homme qui se trouvait en face de lui complètement incrédule.

Pè…père ! c'est bien vous ?

Ha ha mais bien sur que c'est moi, qui veux-tu que ce soit ? Tu as dû te faire plus mal à la tête que tu ne le pensait lorsque tu es tombé.

Mais…oui, vous avez sans doute raison père.

Allez viens manger .

Quatre bougea la tête pour dire oui et s'assit. Il n'avait pas cesser de fixer son père durant tout le repas.

« Comment est ce possible ! Père, vous êtes mort il y a longtemps. Non pourquoi me faire revivre ça alors que votre mort a été si douloureuse. Pourquoi faut-il que vous soyez ici en face de moi la, maintenant. Oh ! Votre rire, si vous saviez ce qu'il a pu me manquer. Je sens des larmes qui menace de couler mais je dois les retenir. Pour vous tout est normal mais je sais que tout est faux. Je dois savoir si les autres vont bien, il faut que je sache si eux aussi sont ici et si oui, s'ils se souviennent de tout ou pas. »

son petit déjeuner fini, Quatre monta dans sa chambre et s'installa à son ordinateur pour commencer ses recherches.

« Bien : Heero pour commencer : ah ! ça y est : fils de Odin Lowe, il accompagne actuellement son père pour diverses conférences qui ont lieu en ville. Parfait. Duo maintenant : Duo Maxwell fils de joseph et d'Helen Maxwell, il a un frère du nom de solo… »

Quatre continua ses recherches qui lui prirent une bonne partie de la matinée.

« D'accord, si j'ai bien suivit, ce miroir a essayé de nous représenté notre vie comme nous aurions aimé qu'elle soit. C'est pourquoi toutes les personnes qui nous sont chères soient ici. Mais tout cela n'est qu'une illusion. Mais c'est une si belle illusion .»

Quelqu'un frappa à la porte.

Entrez, dit Quatre sortant de ses réflexions.

Quatre, tu es près ? Demanda son père.

Heu, pour quoi ?

Tu as oublié? Mais enfin, c'est le jour de la semaine que nous nous réservons. Tu sais celle où nous ne sommes que tout les deux.

Oh…. Oui, excusez moi père, j'étais ailleurs. Je descends dans un instant.

« Mais…jamais nous n'avons fait de journée ensemble, rien que tout les deux. Quatre, garde bien en tête que tout ceci n'est qu'une pure illusion. Rien d'autre…C'est curieux, je ne suis pas convaincu que je vais réussir à m'en persuader… »

La journée avançait tranquillement. Ils se promenaient sans but précis à travers la ville. A l'heure du repas, ils mangèrent dans un petit restaurant, pas du tout comme tous ces restaurant dont ils avaient l'habitude mais plutôt dans un endroit populaire. Quatre était aux anges. Non seulement il était avec son père mais en plus il passait la journée seul, chose qui ne s'était jamais produit… Ils sortirent du restaurant et continuèrent leur chemin. Au détour d'une ruelle, ils arrivèrent sur une immense place au milieu de laquelle trônait un ancien temple.

« Ce pourrait-il que ce soit… Non c'est impossible…il faut aller vérifier si c'est bien le même que pendant la mission. »

Père, j'ai très envie d'aller visiter ce temple.

J'ignorais que tu t'intéressait au ancienne culture.

Oh…c'est que… c'est tout nouveau en fait…

Et bien soit, allons voir de quoi ça à l'air.

Quatre et son père prirent deux billets et entrèrent. Tout était exactement comme il l'avait vu durant la mission sauf que ça avait été transformé en musée. Ils écoutèrent le guide leur parler du peuple qui l'avait construit. Il leur raconta le pourquoi du comment. Dans une pièce, il leur montra même l'existence d'un passage secret permettant la fuite du dirigeant.

A la fin de lavisite, ils se retrouvèrent dans le hall. Le guide était occupé à raconter l'histoire des objets exposé et ne faisait pas attention au reste. Quatre en profita pour s'éclipser vers le lieu où se trouvait le miroir lorsqu'il l'avait vu la première fois.

« Il est la, il n'y a pas de doute, c'est lui. Je dois aller chercher les autres pour le traverser à nouveau. »

A la sotie du temple, Quatre buta contre une veille dame. Il s'excusa mais celle-ci la regardait bizarrement.

Maudit ! Pars ! Rentre chez toi ou c'est la mort que tu trouveras !

Que…

La femme s'enfuit aussitôt et son père arriva.

Tout va bien Quatre ?

Ou…oui, aucun problème.

Ils rentrèrent chez eux vers 17h.

Père, j'ai entendu dire qu'un cirque était dans les environs et je me demandait si je pouvait y amener mes neveux ?

Est-il loin ce cirque ?

Non, à une dizaine de kilomètre tout au plus.

Je n'y vois pas d'inconvénient mais tu devrais plutôt demander à leur mère si elles sont d'accord.

C'est déjà fait et elles ont accepté.

Alors très bien. Rachid vous emmènera.

Rachid les emmena donc au cirque. Quatre se demandait comment il allait faire pour gérer 10 gamins complètement excité. Mais heureusement pour lui, ils étaient aussi très obéissant. Le spectacle commença. Les enfants était euphorique et Quatre était content que ça leur plaisent. Soudain, le monsieur loyal du soir annonça :

Et voici, Mesdames et Messieurs le numéro du lancer de couteau effectué par Catherine et son frère !

Un tonnerre d'applaudissement s'en suivit.

« Trowa…enfin… »

Trowa :

Le jour commençait à se lever sur le cirque et les artistes à s'activer à leur entraînement. La première dans cette ville était le soir même et il fallait que tout soit au point. Ce n'était bien sur pas la première fois qu'il faisait leurs numéros mais l'arrivée dans une nouvelle ville faisait toujours rejaillirent la pression. C'est dans cette ambiance qu'un jeune homme brun s'éveilla.

Allez Trowa, dépêche toi, on a beaucoup de chose à faire aujourd'hui.

J'arrive Cathy, j'arrive. Juste le temps de prendre un petit déjeuner et je suis tout à toi. ( en tout bien tout honneur bien sur ! Bande de pervers !)

Trowa se leva et alla prendre son petit déjeuner avec une énergie assez incroyable pour quelqu'un venant d'émerger d'un profond sommeil mais il préférait s'activer plutôt que d'avoir son adorable mais néanmoins chiante sœur sur le dos toute la journée.

Il sortit de la roulotte dans laquelle il vivait avec sa sœur. Ses parents était mort lorsqu'il étaient enfants et c'est ce cirque qui les avait recueilli. Depuis, ils avaient mis au point des numéro tous plus incroyable les uns que les autres. Mais le préféré de toute le troupe ainsi que du public était celui du « lancer de couteau » c'est pourquoi il le faisait à chaque représentation en essayant de le corser de temps en temps pour ne pas trop s'ennuyer en le faisait. Leur amis étaient toujours étonné lorsqu'il regardait ce tour mais Trowa expliquait que c'était grâce au lien qui les unissaient. C'était une parfaite alchimie. Le frère et la sœur s'adoraient tout simplement et était quasiment inséparable.

Tout en se dirigeant vers la cage aux lions, il repensait à tout ce qui s'était produit depuis la mort de leur parents et de la chance qu'ils avaient eu d'être acceptés dans le cirque. Et plus il y réfléchissait, plus il se disait qu'il s'en souvenait tellement bien que c'est comme si on les lui avait gravé dans le crâne. Il en était là dans ces réflexion lorsqu'il s'arrêta devant la tente de Prischa. Prischa était clown et en même temps, il lui arrivait de faire des tours avec des armes. Il affectionnait les armes à feu. Il les couvrait d'éloge à chaque fois qu'il en parlait. Trowa n'avait jamais compris pourquoi. Il se dirigeât vers le fusil posé sur la table. Il était banal mais Trowa l'observa sous toute les coutures.

Tiens, salut Trowa. Que fais-tu ici ?

Salut Prischa. J'admirais ton fusil…

TOI ! Tu admirais mon fusil !Ah ah ne ma fait pas rire, tu as toujours détesté les armes à feu.

Qui t'a dis ça ?

Personne mais ça se voit à la tête que tu tire à chaque fois que tu en vois une.

Trowa chargea alors l'arme et tira dans la cible à côté de lui sans même la regarder.

Dans le mille… Mais comment t'as fait ça !

Aucune idée. C'est la première fois que je tire avec une arme.

T'en es sur ?

Certain.

Bah mon vieux, t'as de l'avenir dans la profession…

Le brun esquissa un sourire et repartit pour s'occuper des lions.

La journée se passa calmement entre les répétions et les cris hystériques de sa sœur qui prétendait que s'il n'y mettait pas un peu du sien, ils n'y arriveraient jamais, d'autant plus qu' il avaient à nouveau corsés le numéro avec les couteaux et qu'il fallait qu'il se concentre sinon il allait finir sa vie à l'hosto ! bref, que de la joie. Mais le français était préoccupé par ce qu'il s'était passé avec Prischa .

« Comment ais-je fait pour viser aussi juste sans jamais en avoir tenu une. Mais quand je l'ai prise, c'est étrange, ma main a trouvé toute seule les gestes à faire pour enlever la sécurité et tirer. »

TROWA !

Qu…quoi ? dit –il en émergeant de sa pensée.

Réagis bon sang ! Tu tiens à mourir ?

Non. Vas-y je suis près.

L'après-midi continua ainsi. Et le soir de la représentation arriva enfin.

Catherine et Trowa étaient derrière les rideaux. Pendant que la sœur harcelait le frère de multiples questions, celui-ci observait le public. Du moins, il faisait semblant d'observer car ses yeux c'étaient fixé depuis longtemps déjà sur un blond entouré d'une dizaine de gamins qui se battaient pour avoir telle ou telle place. Catherine avait remarqué que son frère ne bougeait plus. Elle s'approcha et regarda au même endroit que lui et se mit à sourire ;

Bien bien bien… alors mon petit frère adoré, on fixe un jeune homme sans défense dans l'assistance Hum ?

Trowa rougit jusqu'au oreille, honteux de s'être fait avoir et sachant pertinemment qu'elle n'allait plus arrêter de le bassiner avec ça.

Hum… ça va être à nous, allons nous préparer. Dit-il pour se donner une contenance.

Catherine éclata de rire et le suivit.

Ils entrèrent sur scène 10 minutes après. Trowa n'avait pas cesser de fixer le blond durant tout le numéro et il le lui rendait bien vu qu'il ne le lâchait pas du regard non plus. Il le vit inquiet lorsque le clou du spectacle arriva et que sa sœur devait lui envoyait la dernière lame alors qu'il était attaché à la roue et que celle-ci tournait. Sa sœur visa juste et ils saluèrent la foule avant de sortir. Le spectacle se termina avec eux et le cirque se vida.

Quatre essayait tant bien que mal de réunir ses neveux sans vraiment y arriver . Il finit par y parvenir avec l'aide de Rachid et ils se dirigèrent vers la voiture. Mais au moment de monter, Quatre dit au conducteur d'y aller sans lui et qu'il se débrouillerait pour rentrer. Malgré ses protestations, Rachid, résigné, partit sans lui.

Quatre se dirigea vers l'endroit où il pensait pouvoir voir Trowa c'est à dire vers la cage aux lions. Il ne s'était pas trompé. Le dompteur était là caressant un lionceau.

Excusez-moi…

Trowa se retourna en sursaut.

« lui, mais que fait-il ici ? »

Je suis désolé de vous avoir fais peur.

Heu…ce n'est rien mais que faites vous ici ?

Je voulais vous parler.

De quoi ?

« Me voilà bien moi, j'ai rien prévu, de quoi je vais bien pouvoir lui parler ! Allah viens moi en aide ! »

Tiens mais ne serais-ce pas le petit blond qui était dans le public ? Dit Catherine en arrivant.

« Merci ! »

C'est exact, c'est bien lui. Dit Trowa

Bon…bonjour.

Mais ne rester pas dehors comme ça, vous allez attraper froid. Venez dans la roulotte boire du thé.

D'accord.

Ils se dirigèrent donc tous les trois à l'intérieur et Catherine se mit à faire chauffer l'eau pour le thé. C'est elle qui fit toute la conversation disant au passage et de façon tout à fait innocente que son frère n'avait pas cesser de le fixer pendant tout leur tour. Ce qui eu pour effet de les faire rougir tout les deux. Le thé fut près et ils le burent dans la bonne humeur. Quatre parlait un peu de lui ainsi que Trowa. Au bout d'un moment, Catherine se sentant de trop avec les regards que se lançait les deux jeunes gens, prétexta une excuse et sortit les laissant ainsi seul.

Quatre n'était pas très à l'aise et se mit à trembler mais pas suffisamment pour que le Trowa de ce monde ne s'en aperçoive. Du moins, c'est ce qu'il croyait. Le français l'avait vu mais préféra ne pas y faire attention pour ne pas le brusquer d'avantage. Il préféra lui demander de lui servir une autre tasse de thé. Mais les mains moites de Quatre le trahirent méchamment et la théière tomba pour se fracasser par terre.

Je… Je suis désolé.

Ce n'est rien, on va ramasser.

Ils entreprirent donc de ramasser les morceau jusqu'à ce que leur main ne viennent prendre le même.(quoi ! qui a dit le coup classique ,hein !). Ils se regardèrent et leur visage étaient plus proche qu'ils ne l'auraient pensé. Quatre sentit que celui de Trowa se rapproche du sien. Il n'était plus qu'à quelque millimètre mais Quatre pris de panique s'enfuit en courant.

« Mais qu'est ce qui me prends ! Ce n'est pas Trowa, ce n'est pas mon Trowa… »

Il continua de courir mais s'était sans compter sur sa cheville blessé qui le rappela à l'ordre. Il s'effondra par terre et Trowa parvint à le rattraper.

Quatre, tu vas bien, tu ne t'es pas fais mal.

Quatre ne répondait pas mais le fait qu'il tienne sa cheville répondit à sa question et il sa baissa pour l'examiner. Il releva un peu son pantalon et abaissa sa chaussette pour tomber nez à nez avec un bandage. Soudain, un mal de crâne le saisit et des flash arrivèrent dans sa tête.

Trowa, qu'est ce que tu as ? Demanda Quatre affolé de voir son ami se tenir la tête.

La colline…

Quoi ?

Tu t'es fait cette blessure en tombant sur la colline.

Trowa, tu…

Oui, je me souviens. Le temple et le miroir.

Oui

Il faut retrouver les autres et retourner chez nous.

Wufei :

Tout était calme et respirait le silence : le jour était levé depuis une petite heure, le soleil ne tapait pas encore contre la fenêtre, on pouvait entendre les oiseaux gazouiller de bonheur dehors devant la magnifique journée qui s'annonçait. Bref un paisible petit matin s'annonçait, sans la moindre contrainte et sans le moindre problème.

- JOYEUX ANNIVERSAIRE MAMAN !

L'enfant venait de sauter sur le lit de ses parents en brayant à tut tête des joyeux anniversaire par-ci et des joyeux anniversaires par là.

Xiao lang ! Descends d'ici tout de suite !

Oui papa ! répondit le garçon avec un sourire à faire pâlir d'envie le Shinigami.

Wufei, tu ne devrais pas être aussi méchant avec lui, son geste partait d'une bonne intention.

C'est vrai papa, maman a raison. Tu devrais écouter maman plus souvent tu sais parce qu'elle à souvent raison maman et puis…

Et si tu allais faire ton petit déjeuner !

Voui papa ! J'y vais ! (y vous fait pas penser à quelqu'un des fois ? parce que moi, rien qu'à l'écrire y me crève.)

C'est pas vrai, même à sept heure du matin ce monstre à une énergie de tout les diable.

Hi hi, va prendre ta douche, je vais aller voir si le « monstre » n'a pas fait trop de dégâts.

D'accord.

La jeune femme prit une robe de chambre et se dirigea vers la porte pour sortir.

Au fait Meiran, bon anniversaire.

Merci mon chéri. Fit-elle avec un grand sourire.

Wufei partit prendre sa douche. Il rejoignit toute sa petite famille pour prendre le petit déjeuner.

Dis papa, je peux donner mon cadeau a maman ? Hein dis, dis, dis ?

Non, ce soir avec le gâteau comme tout les ans.

Mais papa, j'ai envie qu'elle l'est tout de suite ! siteplaît !

Voyant son mari perdre patience, Meiran demanda en quoi consistait la visite qu'il allait faire avec l'école.

Bin en fait, on va visiter un temple. Tu sais, celui qui est sur la grand place. La maîtresse trouve que c'est très instructif et que nous en avons besoin pour enrichir notre culture générale.

Le garçon avait dit la dernière phrase en imitant sa maîtresse. Leur fils était quelqu'un de très vivant et il n'avait jamais une panne d'imagination pour faire des bêtises, ce qui avait le don d'énerver ses parents.

Tu devrais aller à l'école au lieu de faire le pitre. Tu vas être en retard.

Pff ! D'accord.

Et met y un peu plus d'entrain s'il te plaît. L'école est un lieu charmant où tu apprends les rudiments de…

Bon bah j'y vais moi ! Au revoir p'pa ! Au revoir m'man !

A ce soir mon chéri.

A ce soir.

L'enfant sortit dans un vacarme retentissant ce qui fit soupirer Wufei.

Il ne s'arrête donc jamais ?

Que t'arrive-t-il ce matin ? D'habitude, tu te montres plus patient avec lui.

Wufei ? Réponds moi.

Je ne c'est pas, j'ai une sensation étrange.

Comment ça ?

… c'est sans importance. Je dois aller travailler.

Le chinois pris son manteau et sortit de la maison. Il était professeur de chinois ancien ainsi que de la culture chinoise. Mais il était surtout un passionné d'arme chinoise : il avait chez plusieurs sabre qu'il magnait à la perfection. Il était certes très jeune pour enseigner mais ayant toujours été assez intelligent, il avait sauté plusieurs classes. En réalité, il était l'assistant du professeur mais celui-ci étant faignant, lui laissait faire tous les cours n'intervenant que très rarement.

Comme tout les jours, il faisait ses cours, parlant de la famille en Chine et de la culture en règle général mais aujourd'hui, il ne le faisait pas avec la même passion qu'à l'accoutumé. Il repensait sans cesse à cette sensation de ne pas être à sa place. Le professeur s'en était aperçu, lui dit que s'il le désirait, il pouvait le remplacer pour les cours et qu'il pouvait prendre sa journée. Wufei y réfléchit et finit par accepter, n'étant de toute façon pas assez en forme pour faire quoi que ce soit.

Il errait dans la ville et se mit à la recherche d'un cadeau pour sa femme.

« Qu'est ce qui m'arrive aujourd'hui, je traîne dehors au lieu de donner mes cours, je perds patience avec mon fils. Mon fils et ma femme… Ce sont les meilleurs choses qui me soit jamais arrivées alors pourquoi me suis je énervé? C'est comme si je rejetais en bloc son comportement. Il me fait penser à quelqu'un. Oui, mais à qui. Ma mémoire refuse de se réveiller. »

Wufei s'arrêta devant une boutique et observa un petit kimono bleu. Meiran adorait le bleu. Il se décida à entrer dans le magasin et en sortit avec un petit paquet sous le bras. L'heure de manger sonna mais il décida de ne pas rentrer chez lui. Il appela sa femme pour le lui dire.

Tu es sur que tu vas bien, je commence à sérieusement m'inquiéter

Ne t'inquiètes pas, tout va très bien, j'ai juste beaucoup de travail

Alors à ce soir dans ce cas.

Oui, à ce soir.

Wufei raccrocha le téléphone et retourna s'asseoir à sa table.

« Et voilà que je mens à ma femme maintenant. Il y a vraiment quelque chose qui ne va pas chez moi aujourd'hui. »

Le reste de la journée se déroula ainsi : Il était plongé dans ses réflexions et s'arrêtait devant quelques boutiques de temps à autre. Il s'arrêta à une boulangerie et acheta le gâteau ainsi que les bougies. (par pudeur, nous tairons l'âge de Meiran…). Et il rentra chez lui à l'heure habituel : 18h30.

Le soir venu, toute la famille se retrouva autour de la table pour le dîner. Meiran ouvrit ses cadeaux : un kimono et un petit collier de perle offert par son fils. Elle les remercia et ils commencèrent à manger.

Alors Xiao Lang, comment était ta visite ? Demanda son père.

C'était super ! On a vu plein de jolies choses et j'ai même été le seul à remarquer la présence d'un ancien miroir.

Un miroir !

Oui papa, le guide m'a expliqué que selon certaines croyances, ce miroir était capable de projeter l'illusion de la vie que nous aurions souhaité avoir.

C'est très intéressant. Répondit sa mère.

Oui. D'ailleurs, je n'était pas le seul à m'y intéresser parce que juste avant moi, il y avait un jeune homme blond qui le contemplait aussi.

Un jeune homme blond ! reprit Wufei

Oui.

Tu peux me le décrire ?

Bah… Blond, les yeux bleus et il avait à peu près ton âge et ta taille. Pourquoi ?

Tu ne saurais pas son nom par hasard ?

Si il s'appelle Quatre. Je le sais parce que quand il est sorti, il a percuté une vieille femme qui lui a dit : « Maudit ! Pars ! Rentre chez toi ou c'est la mort que tu trouveras » et puis elle et partit et son père est arrivé et a demandé: « Tout va bien Quatre ? » alors c'est comme ça que je sais comment il s'appelle. D'ailleurs, j'ai rien compris de ce que disais la vieille femme…

Mais Wufei n'écoutais déjà plus.

« un miroir… Un blond du nom de Quatre… Mais pourquoi ma mémoire refuse-t-elle de revenir. Il faut que j'aille la-bas. Ce miroir est la clé! J'irais à ce temple à la première heure demain. »

Le reste du dîner passa rapidement. Ils montèrent tous se coucher. Meiran était de plus en plus soucieuse pour son mari mais préféra ne rien dire.

Le lendemain arriva enfin. Wufei n'avait pas dormi et comme il l'avait dit, il était partit au temple. Il se retrouva devant le miroir sans trop savoir quoi faire. Mais comme il s'en doutait, il ne lui était pas étranger. Au bout d'un moment, le miroir se mit à scintiller. Le chinois eut un mouvement de recul. Il vit des images apparaître. D'abord une forêt puis le même temple… Au fur et à mesure que les images défilaient, il se souvenait. Sa mémoire lui était maintenant entièrement revenu et il commençait à comprendre les mots de la vieille femme. Si ils restaient tous dans ce monde, ils mourraient tous. Mais il était déterminé. Tous ce qu'il avait jamais voulu était ici alors non, il ne rentrerait pas. Quitte à affronter la mort pour ça, il resterait avec ceux qu'il aimait.

A suivre…

Isuzu : Serais-je sadique ?

Wufei (sueur froide) : Je te le confirme…

Isuzu : A ce point là?

Quatre : oui, à ce point là…

Isuzu : alors… vivement le prochain chapitre ! Niark niark niark !

Heero : Que quelqu'un l'arrête !

Duo : pitête que si on lui envoie plein de reviews elle se calmera un peu ?

Quatre : faut espérer…

Duo: Des reviews please !

Isuzu: Hey, j'ai pas dit que j'étais d'accord...