Série : gundam wing
auteur :isuzu
genre : bah… un peu sf. Un peu OOC et yaoi aussi( mais la, c'est beaucoup).
Disclamer: en fait, je suis une cousine éloignées de Tokita, alors il me les prêtes.( Duo : c'est beau de rêver encore à son âge pas vrai les gars ? tous : ouais. isuzu : vous êtes méchants… comment ça à son âge !).
Couple : tout ce que je peux dire c'est que je fais pas dans l'originalité alors…
Commentaires - c'est ma première fic sur gundam alors soyez indulgent.
Réponses aux reviews :
Yami Shino : Tout d'abord merci pour ta review. Je tiens à te préciser que c'est pas une deathfic que j'écrit donc Wuffy a de grandes chance de s'en sortir…
Florinoir : kikoo. Merci pour ta review elle m'a fait plaisir (comme toujours !). la réponse à ta question est dans le prochain chapitre.
Bonne lecture !
Chapitre 4 :
Trowa et Quatre se dirigèrent vers une voiture pour retourner vers le temple et retraverser le miroir pour retourner chez eux. Si tout fois il pouvait appeler ce lieu où ils n'avaient ni ami ni famille un chez eux. Trowa pris le volant et démarra. Ils n'avaient pas ouvert la bouche depuis qu'ils étaient partis. A vrai dire aucun des deux ne savaient que dire. Ils étaient tout les deux plongés dans leur pensée.
Ils sursautèrent en entendant une sonnerie de portable.
Allô ? Dit Quatre en répondant.
Quatre ! Mais où es-tu bon sang, nous sommes mort d'inquiétude !
Père ! Par… pardon, j'ai rencontré un vieil ami et je n'ai pas vu le temps passé mais ne vous en faites pas, il me ramène en voiture. Je serais là d'ici une petite demi heure.
D'accord. Mais je t'en pris, à l'avenir, préviens quand tu rentres tard !
Oui père.
Au fait mon fils, je souhaiterais que tu m'accompagne demain dans l'après midi, j'ai parlé à un de mes collègues de ton projet pour la sauvegarde des pingouins en Islande du nord ( je sais pas si y en as mais c'est pas grave…) et il m'a paru extrêmement intéressé. Il souhaiterait donc s'entretenir avec toi.
Aucun problème. On en reparle ce soir père.
D'accord, à ce soir.
Quatre raccrocha le téléphone et fixa son regard à l'avant. Il ne regardait rien de particulier. Ses yeux était vide de toute expression si ce n'était peut-être du profonde tristesse.
Quatre ? demanda Trowa inquiet. Tout vas bien ?
Oui, c'était mon père qui s'inquiétait juste pour moi… rien de très important en somme.
Malgré les efforts que Quatre faisait pour l'en empêcher, ses larmes étaient montées à ses yeux et menaçaient de couler. Ce n'était que grâce à un effort sur humain qu'il parvenait à les laisser où elles étaient. Le français n'était pas dupe. Il voyait les yeux brillant de son ami mais il n'avait jamais été très doué pour remonter le moral des gens. Il préféra simplement ne pas remuer le couteau dans la plaie en posant des questions.
Je dois régler une affaire urgente demain. Dit Quatre. Je ne pourrais donc pas venir avec toi l'après midi , où tout du moins en début.
Il avait dit cela sur un ton qui n'admettait aucune discussion possible de toute façon, Trowa ne l'en aurais pas empêché. Il savait trop se que son père représentait pour lui. Il était presque jaloux de lui. Il aurait aimé connaître sa famille. En y réfléchissant, il ne s'était jamais demandé à quoi pouvait bien ressembler sa mère ou son père. Mais il était surtout jaloux de l'amour que le fils portait au père. Lui aussi voulait que Quatre l'aime aussi fort mais que pouvait-il espérer ? Lui l'orphelin, lui le sans nom ?
Trowa sortit de ses réflexion lorsqu'il entendit la voix de Quatre lui indiquer le chemin de sa maison. Ils y arrivèrent rapidement. Trowa était encore une fois éblouit par l'immensité de la bâtisse qui se tenait devant lui. A chaque fois qu'ils étaient en planque dans une maison de Quatre, à chaque fois il était estomaqué par la taille de la maison et à chaque fois il se disait qu'il devait pourtant y être habitué.
Trowa ? Tu peux dormir ici si tu veux. Les femmes de chambre te prépareront un lit où dormir.
Je ne voudrait pas déranger.
Mais que me chantes-tu là ? Tu ne me dérangeras jamais. Ni moi ni ma famille.
Je te remercie mais je vais rentrer Catherine m'attends.
D'accord.
Et la voiture démarra puis disparu dans au coin de la rue.
Heero et Duo courraient en direction du temple. Le Japonais devançait l'américain qui semblait traîner le pas. Le pilote n°1 ne s'en formalisait pas il savait qu'il était perplexe à l'idée de rentrer et de quitter tout ceux qu'il a aimé mais il savait qu'il finirait par faire le bon choix à la fin.
Il arrivèrent au temple mais celui-ci était fermé. Rien de néanmoins dramatique pour deux terroristes comme eux. En deux temps, trois mouvements, la porte fut ouverte. Ils pénétrèrent dans l'édifice et cherchèrent le miroir des yeux. Il était à la même place que lorsqu'ils l'avaient trouvé. Heero s'en approcha lentement et il vit le miroir s'animer quand il fut a quelques centimètres de lui. Tout à coup, il aperçut des formes floues dans le miroir, qui à peu à peu se précisèrent, et enfin apparut à ses yeux le monde qu'ils avaient pourtant quitté 24h auparavant.
Duo se tenait derrière Heero. Il observait le miroir, le souffle court et les yeux exorbités par l'appréhension. Le métisse se retourna vers son compagnon et demanda à celui-ci :
Alors ? tu es prêt ? On y va ?
Duo restait statufié devant le reflet et ne disait mot. Quelque secondes s'écoulèrent avant que le jeune Américain ne fasse brusquement demi-tour, avant de s'enfuir à toute vitesse.
Il entendit Heero hurler son nom mais ne se retourna point.
Le jeune japonais resta quelques instants pantois, avant de se mettre à la poursuite de Duo. Celui-ci courut à travers toute la ville et se retrouva devant chez lui, ils se précipita sur le pas de la porte, ouvrit énergiquement celle-ci. Il fut « accueilli » par ses parents et son frère qui étaient justement en train d'appeler la police pour signaler la disparition de Duo.
DUO !
HEERO !
ON PEUT SAVOIR CE QUE C'EST QUE CE BORDEL ? DUO ! OU ETAIS TU, TOUT CE TEMPS ! ON S'EST FAIT UN SANG-D'ENCRE !
Papa, maman, je peux tout expliquer...
Oui, crois moi que tu as intérêt à te justifier ! et bien ! Et peut-on savoir qui est ce jeune homme, au juste ?
Heu…un ami…on s'est croisé à la sortie des cours, on a été boire un petit verre (coca, hein…l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération), heu…on a pas vu le temps passer et le serveur nous a dit qu'il était l'heure de la fermeture et on s'est pressé pour rentrer
Et pourquoi ce jeune homme est-il ICI plutôt que CHEZ LUI ?
Heu…
…
Heu…bon…chéri, c'est pas grave…Duo, on verra ça demain, allons nous coucher.
Le père Maxwell fulminait littéralement de rage (la colère est un pêcher capital…), mais au bon vouloir de sa femme céda. Le père de Duo s'attendait à ce que, après les avoir entendu les propos de sa femme, Heero s'en aille sans demander son reste, mais celui-ci n'en fit rien. Se sentant revenir à des instincts plus primitifs que la vague résolution qu'il venait de prendre, il ne put s'empêcher de demander d'une manière plus agressive qu'il ne l'aurait souhaité :
Jeune homme ?
Heu…j'ai invité Heero à dormir ! dit Duo d'une toute petite voix.
Plait-il ?
Je l'ai invité à dormir…pourquoi, y a-t-il un problème ? demanda Duo feignant d'ignorer le problème.
Heu…bon chéri, écoute, on verra ça demain…en attendant, ce jeune garçon peut rester ici ce soir, ça ne gênera personne, non ?
Grumpff ! émit le père Maxwell.
Duo et Heero avait posé un matelas par terre et y ajoutèrent une couverture. Duo, qui voulait rejoindre son lit, se prit malencontreusement le pied dans la couverture d'Heero, avant de trébucher et de tomber sur Heero qui, n'ayant pas vu le coup venir, n'eut pas le temps de réagir et se laissa entraîner dans la chute de l'Américain. Duo se retrouva à cheval sur Heero, à une distance de la bouche du japonais si restreinte qu'il pouvait sentir son souffle brûlant caressant ses lèvres presque sensuellement .
Wufei sortit du temple et se dirigea vers sa modeste demeure. Il fut accueillit par une Meiran étonnée de le voir rentrer si tôt.
Wufei ? je te croyais au travail, que fais tu ici ?
J'ai pris un jour de congé…
Heu…mais pourquoi ?
Je voulais passer la journée avec toi.
Tu es bizarre, en ce moment…
Je ne vois pourquoi…
Tu agis de manière inhabituelle depuis hier, et ça a empiré quand Xiao-lang nous as parlé du temple qu'il a été visité, il y a un problème, en ce moment ? au travail ? a moins que le problème ne soit à la maison ?
IL N'Y A AUCUN PROBLEME! NI ICI, NI AILLEURS ! hurla Wufei tellement fort que sa femme, apeurée, recula brusquement.
Wu…Wufei…tu me fais peur…
COMMENT JE TE FAIS PEUR ? TU NE VOIS PAS QUE C'EST VOUS QUI ME FAITES PEUR ? TELLEMENT PEUR QUE J'EN DORS PLUS LA NUIT, TU NE VOIS PAS, CA ? TU NE VOIS PAS ?
Meiran, hallucinée, recula franchement jusqu'à toucher le mur. Puis, la surprise passée, reprenant son assurance coutumière, se redressa avant de se mettre à crier :
NON, JE NE VOIS PAS, JE NE TE RECONNAIS PLUS, TU N'ES PLUS LE MEME !
SI JE SUIS TOUJOURS LE MEME ! JE N'AI PAS CHANGE ! MAIS JE NE SUIS PAS CELUI QUE TU AS RENCONTRE, JE NE SUIS PAS CELUI DONT TU ES TOMBE AMOUREUSE, JE NE SUIS PAS CELUI QUE TU AS EPOUSE ET JE NE SUIS PAS CELUI QUI T' A DONNE UN ENFANT !
Mais…Que dis tu ? répliqua Meiran, refroidie.
Wufei reprit son souffle et un silence pesant s'installa durant de longues minutes.
Je ne viens pas…d'ici. Je suis un terroriste luttant pour les colonies et pour la cause de la pacifiste Réléna Peacecraft, au cours d'une mission mes coéquipiers et moi on a traversé sans le savoir le miroir qui se trouve dans le temple, et on a atterrit ici. Ce matin je suis allé voir ce temple et j'ai découvert la vérité. Tu es ma femme, morte pour la paix il y a longtemps, et Xiao-lang n'existe pas.
Tu es fou !
Non, c'est la vérité.
Tu te tend compte de ce que tu dis ? tu renies mon existence et celle de notre fils ?
Ce n'est pas mon fils.
Wufei se retourna et sortit de la maison sous les yeux effarés de celle qui n'avait jamais existé que dans sa mémoire. Il ne revint qu'a la nuit tombée.
Heero profita de cette proximité pour engager la conversation, alors que Duo était passablement troublé par leur position respective.
Alors, tu m'expliques ?
Expliquer quoi ?
Tu sais très bien de quoi je veux parler
Non.
Si.
Non.
Duo…
Je ne veux pas les quitter.
Tu le dois
Je ne puis 1
…
…
Duo…toi, moi, Quatre, Trowa et Wufei ne sommes pas de ce monde…les gens qui nous entourent finiront bien par s'en rendre compte. Et ce jour là que leur diras-tu ?
La vérité.
Tu crois qu'ils te croiront ?
J'en suis sur…
Fi ! sois réaliste…tu te vois annoncer à tes parents et à ton frère que tu es un terroriste, que tu as tué des centaines de personnes, et que dans ta réalité, ce n'était pas tes parents, ce n'était pas ton frère, qu'ils n'avait aucun lien les uns avec les autres et qu'ils sont morts. Tu ne comprend pas que rien n'est vrai ? A moins que tu ne refuses de comprendre
C'est faux…
Qu'est-ce qui est faux ? que tu ne comprend pas ou que tu refuses de comprendre ?
Duo se releva et se dirigea vers son lit quand il sentit soudainement une douleur vivace au crâne . Il s'agrippa au montant du lit, mais cela n'échappa pas Heero.
Qu'as tu ?
Rien, un vertige.
…
bonne nuit.
Hn.
Trowa et Quatre se retrouvèrent au temple vers 10h. Quatre voulait lui montrer le passage secret qu'il avait découvert au cas où ils seraient amenés à l'utiliser. Puis Quatre l'informa de ce que la vieille personne lui avait dit.
Et qu'est- ce qu'elle voulait dire, selon toi ? Quatre ? Tu es sûr que ça va ? Tu es tout pâle, soudai…
Trowa n'eut pas le temps de finir sa phrase, Quatre s'effondra dans ses bras.
A suivre…
1 : référence au Cid, de Corneille, désolé, petit délire…
Duo : Je pleure beaucoup dans ce chapitre…
Heero : Je parle beaucoup dans ce chapitre…
Wufei : Je gueule beaucoup dans ce chapitre…
Trowa : Je pense beaucoup dans ce chapitre…
…
…
Quatre : Je ne fais rien dans ce chapitre…
Isuzu : Vous m'ennuyez dans cette fic…
Wufei : Je croyais que c'était l'avant dernier chapitre ?
Isuzu : Je sais mais en fait, je l'ai coupé en deux, pour vous faire souffrir un peu plus. Reviews onegai !
