A TIDUS, un reviewer (et lecteur) très attentionné : voici la suite.

Merci à toi aussi, Pottre-68, et, voici la suite tant attendue...

Chapitre 6 : Quand un pilier disparaît... :

Sous l'enseignement de Ti'Fall, Harry s'aperçut vite qu'il serait souvent très fatigué : Après une matinée à augmenter sa puissance et sa vitesse, il passait un après-midi à étudier la technique : De nouveaux sorts à réaliser et à perfectionner De nouvelles potions à savoir confectionner...

Et en plus, Ti'Fall lui faisait faire deux heures de sport intensif par jour, pour augmenter sa condition physique : Sans compter l'échauffement, déjà difficile, il devait faire une heure de gymnastique, pour la souplesse, et une heure de musculation...

Ces deux derniers soirs, Harry s'était effondré, endormi avant de toucher son lit. Mais il était content de son entraînement : Il avait déjà commencé la théorie pour être animagus ou pour transplaner. Ti'Fall lui avait donné une semaine pour étudier, avant de passer à la pratique.

Ron avait espéré pendant toute une journée voir Hedwidge arriver, avec une lettre de Harry, sachant très bien que les possibilités étaient on ne peut plus minces, d'après ce qu'il avait retenu de sa conversation avec Hermione : Cela faisait une journée qu'il était retourné dans son état méditatif :

Même la fête organisée par sa famille pour le féliciter de ses buses (il avait le nécessaire pour devenir Auror...) n'avait pas pu le maintenir joyeux pendant plus d'une heure... Il avait certes le droit de pratiquer de la magie, mais il s'inquiétait surtout pour Harry :

A sept heures, ce fut presque un soulagement pour lui, quand Dumbledore réunit Tonks, Lupin, Maugrey, Hermione et lui, pour aller voir chez les Dursleys.

Lupin avait changé, lui aussi : au tout début des vacances, il paraissait immensément triste, mais il était redevenu comme auparavant, ne montrant pas sa peine.

Arrivé chez les Dursleys par Portoloin, ils furent reçus par un Vernon pâle, tremblant, et bredouillant des excuses : -Je ne savais plus quoi faire, cela fait trois jours qu'on ne l'a pas vu, et sa porte résiste à toute tentative pour l'ouvrir...

Sans un mot, les sorciers allèrent jusqu'à la chambre de Harry, que Dumbledore ouvrit d'un coup de baguette. Comme il le redoutait, et comme il s'y attendait, la chambre était vide : aucune trace de Harry à part des lettres : Une pour Lupin, une pour Dumbledore, une pour Ron et une pour Hermione.

A Lupin et Dumbledore, il disait de ne pas s'inquiéter, qu'il était en sécurité, et qu'il faisait tout pour que plus personne ne soit mis en danger par sa faute, qu'il reviendrait quand il serait près, mais qu'en attendant, toutes leurs recherches seraient surement inutiles.

Dumbledore lut sa lettre et la rangea, se tournant vers Lupin, qui lui demandait : -Qu'est-ce qu'on va faire, maintenant ?

-Et bien, Harry ne nous a pas interdit de le chercher, nous pourrons donc commencer par là, bien que je pense pouvoir prévoir le résultat. Sinon, attendre, que faire d'autre. Bien sûr, continuer à faire ce que nous faisons déjà : résister à Voldemort, comme Harry nous le demande.

-Hermione avait elle aussi lu sa lettre. Elle hocha la tête, prit sa baguette sans être vue, et lança deux sorts : un sur la lettre de Ron, qui ne l'avait pas encore lue, sous le choc, et un sur sa lettre.

Même si les adultes demandaient à voir ces lettres, ils ne devraient pas trouver quoi que ce soit leurs permettant de retrouver Harry.

Après qu'elle l'ait fait, elle regarda autour d'elle : personne ne semblait l'avoir remarqué.

Les sorciers repartirent donc au Terrier, où Hermione devait passer le reste de ses vacances, ayant demandé la permission à ses parents.

Une fois arrivés, Dumbledore réunit l'ordre, demandant à Ron et Hermione de les rejoindre une heure plus tard, avec leurs lettres, quand ils les auraient lues.

Hermione aurait juré qu'elle avait vu Dumbledore lui sourire en coin en disant cela.

Hermione passa une heure avec Ron, le persuader de laisser Harry faire se qu'il voulait, et si possible empêcher « les adultes » de le retrouver fut assez difficile, mais Hermione réussit. Elle transforma donc les lettres, après les avoir copiées et mises en sûreté, pour que personne ne puisse retrouver Harry : il n'y avait pas eu grand chose à censurer : Juste le fait que, à Poudlard, il y aurait toujours quelqu'un de sûr qui sache où le trouver, et que Harry remerciait Hermione « pour tout ». Ron fronça d'ailleurs les sourcils sur ce passage, mais Hermione lui dit qu'elle lui expliquerait dès que cela serait possible : après la réunion avec l'ordre.

Dumbledore avait fini avec les membres de l'ordre : après que la moitié fut partie, Hermione et Ron rentrèrent dans la pièce : Un dizaine de personnes étaient présentes. Dumbledore les présenta comme celles qui allaient rechercher Harry, pendant deux mois, si passé ce délai, Dumbledore ne l'avait pas retrouvé, il déclarait forfait. Ainsi, il demanda aux deux camarades de Harry, s'ils avaient la moindre piste, et de prévenir une des personnes présentes, si jamais il en trouvaient une.

Après avoir lu les lettres, et en fait une copie, Dumbledore les rendit à Ron et Hermione, toujours avec un petit sourire en coin : -Faites ce que vous dit Harry, cela me paraît assez sage, mais sachez que se promener dans Poudlard la nuit est toujours une infraction aux règles

Harry leur demandait de continuer le plus possible l'entraînement de « l'armée de Dumbledore », pour que tous soient près à se défendre.

Hermione rougit, mais acquiesça.

Dumbledore les renvoya après cela, restant pour régler « des derniers détails » avec Rogue :

-Albus, que dois-je faire ? Voldemort à perçu un changement de pensée chez Harry, puis, plus rien, il n'arrive plus à le surveiller, et m'a demandé de lui fournir des explications dès que possible.

-Le dire à Voldemort, bien sûr ! Lui dire que nous ne savons absolument pas où il se cache, et que nous nous sommes mis à sa recherche.

Hermione et Ron s'enfermèrent à nouveau dans la chambre de Ron, avec un sort d'insonorisation : Hermione voulait éviter que Ginny entende pour l'instant ce qu'elle allait dire à Ron. En sa présence, Ron serait, elle en était sûr, moins compréhensif et moins attentif. Elle lui expliquerait après...

-Voilà, Ron, Harry me remercie, car je suis responsable de son départ.

Après quelque cris et imprécations de Ron, elle continua et lui expliqua tout. Ce qui ne fut pas une mince affaire...

Une heure plus tard, Hermione laissait un Ron totalement stupéfait, mais conscient des faits, il suivrait Hermione : sur ce coup là, il ne voulait pas faire de bourdes.

Lors du dîner, tout le monde ne parla que de la disparition de Harry. Hermione fit comprendre à Ginny qu'elle voulait lui parler.

Ainsi, une demi-heure plus tard, Ginny sortit de la chambre d'Hermione dans le même état que Ron quelques heures plus tôt.

Les deux plus jeunes Weasley allaient passer une nuit blanche...