Chapitre 34 : Problème de courrier.

Hermione dut secouer Ron pour qu'il se remette du choc que lui avait causé cette révélation. Puis ils « postèrent » le livre et ce que Dumbledore leur avait demandé.

Harry, lui, finissait aussi sa journée. En anatomie, il étudiait le corps partie par partie, précisément. La manière de soigner le corps viendrait plus tard.

Ainsi, s'est lorsqu'il méditait qu'il sentit une zone de son cerveau l'appeler. Le sort qui le connectait en quasi-permanence au dortoir de Ron s'était réveillé : Il avait du courrier.

Il appela le livre à lui : Tout d'abord, il avait une lettre du directeur. En fait une carte, avec un point, et ses coordonnées : la mine qu'il voulait. Son piège se mettait en place. Avec la carte se trouvait une chaussette unique.

Après quelques secondes de réflexions, il lança un sort pour détecter la magie. La chaussette en était chargée :

Un portoloin ? Merci, pour transplaner, mieux vaut tout d'abord connaître les lieux de départ et d'arrivée.

Ensuite, il lut la lettre de Hermione :

Comme tu l'avais demandé, voici les renseignements que j'ai pu trouvé sur la fondation de Poudlard. Je peut jurer que ces renseignements sont vrai, et les plus complets existant dans le monde sorcier. Mais ne me demande pas pourquoi, ce serait trop long à t'expliquer, et tu ne me croirais peut-être pas.

La première réunion de L'Association de Défense a eue lieu. Et, devine quoi, Malfoy y était. On ne peut pas dire que cela ait plût à Ron, mais je te préviens, si jamais tu le rencontre, pense à Rogue.

Penser à Rogue ? Se pourrait-il que Malfoy soit en réalité du côté de Dumbledore ? Non, impossible, ou du moins, il n'y était pas, peut-être a-t il chargé. On ne sait jamais. Je ferai attention.

A ses lignes suivait trois parchemins sur la fondation de Poudlard. Il commença à en lire le début :

Poudlard fut fondé il y à mille ans. Les quatre plus grands sorciers anglais de l'époque avaient décidé de fonder une grande école de sorcellerie en grande Bretagne pour que le plus de sorciers possibles apprennent à contrôler leur pouvoir. Loins des Moldus, chez qui la méfiance grandissait, avec l'apparition des balais en Europe.

Leur choix se porta assez vite sur un paysage alors désolé : une plaine sans aucune végétation : un cataclysme semblait avoir eut lieu. A l'ouest se dressait cependant une forêt touffue qui semblait avoir été protégée.

Le cratère qui était au pied de la falaise se remplissait peu à peu de l'eau du ruisseau qui la traversait.

Ils furent tous d'accord pour utiliser cet endroit si particulier et à le remodeler entièrement. Puisque tout semblait avoir été détruit par un énorme bouleversement.

Sur l'origine, les quatre étaient d'avis différent :

Rowena Serdaigle pensait à la chute d'une météorite.

Godric Gryffondor soutenait que seule la magie avait put faire cela.

Helga Poufsouffle pensait qu'il ne fallait rien conclure trop vite, et qu'un enquête devait être menée

Salazar Serpentard se ralliait à l'opinion de Godric, mais il avançait une hypothèse de plus : La grande armée du Seigneur des Ténèbres autoproclamé avait été anéantie, du moins aux dires de leur parents. Selon lui, la magie utilisée pour la détruire aurait pu largement créer un tel cataclysme.

Cependant, Godric comme Rowena ne le crurent pas, et se moquèrent de sa théorie fondée sur une histoire pour gamin. Alors, pour éviter que cela ne dégénèrent entre les sorciers quelque peu susceptibles, Helga leur proposa de commencer ce pour quoi ils étaient venus, et profiter du terrain au lieu de se chamailler pour savoir la raison de son arrangement.

Ils acceptèrent et se mirent au travail. La falaise fut creusée pour créer les fondation de ce qui allait devenir le château le plus fort d'Europe.

Harry arrêta là la lecture. Apparemment, Hermione a trouvé une source fiable. Bien, comme je le pensait, aucun sorcier n'est au courrant des « exploits » de Ti'Fall : ils sont passés dans les histoires, puis oubliés, étant trop imprécis. C'était pour le mieux. Les elfes ne devaient pas connaître à nouveau une tragédie telle que celle là.

Bien, au lieu de méditer, cette nuit, je vais visiter la mine que Dumbledore m'a trouvé.

Harry toucha la chaussette, et fut transporté instantanément : Après trois heures de déambulation dans les couloirs de la mine, Harry avait fait le tour. Cette mine était vraiment très petite, et les murs ne semblaient plus très solides… Elle s'effondrerait comme un château de cartes. Parfait, c'est pile ce qu'il me fallait. En plus, je n'ai vu aucune habitation aux alentours. Personne ne risque d'être blessé. Donc faisons donc ce petit souvenir.

Allant dans le couloir le plus profond et le plus long, il s'aménagea une petite chambre dans l'extrémité. Elle était assez spacieuse et contenait un lit, un bureau, une bibliothèque, ou du moins, d'apparence.

Et sur la table, Harry métamorphosa une pierre en pensine.

Bien, maintenant, le plus dur : les sentiments, et la prophétie.

Se concentrant, Harry changea ses sentiments : il se fichait que Voldemort envoie quelqu'un pour trouver cette mémoire. La prophétie pourrait détruire Voldemort, si un mange mort la trouvait.

A cette pensée, Harry s'ajouta même un sentiment de réjouissance à la vue d'un Voldemort défait…Puis, il lança l'illusion :

Il leva sa baguette et toucha sa tempe, puis mit la pensée prélevée dans la pensine : Celle ci se mit alors à tournoyer :

Sibylle Trelawney parla :

-Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche… il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois… et le seigneur des ténèbres le marquera comme son égal mais …

Et la silhouette disparut. Satisfait, Harry rangea la pensine dans son armoire, et mit fin à son enregistrement de souvenir. Son piège se mettait en place.

Ensuite, il rentra à la forêt interdite, pour se reposer. Il répondrait a son courrier le lendemain.

Lorsque Harry se réveilla, il décida de répondre immédiatement :

Je suis content que vous ayez trouvé de tels renseignements, merci de me les avoir transmis, je sais maintenant ce que je voulais savoir.

Pour la DA, j'espère que tout se passera bien.

A plus tard.

Après avoir écrit ce mot de remerciement pour ses amis, il en écrit un pour Dumbledore :

Merci, elle est parfaite.

C'était tout. Cela fait, il envoya d'abord le mot pour le directeur, qui devait en théorie arriver dans son bureau. Cependant, la petite perturbation qu'il avait déjà sentie se manifesta à nouveau. Seulement, ce n'était plus une simple perturbation, mais comme un bouclier sur lequel s'écrasait sa magie. Après avoir essayé une heure durant de le passer, il décida de retenter sa chance plus tard, le soir même.

Chiron lui avait demandé de réfléchir à son arc. Cependant, Harry n'avait pour l'instant aucune idée de l'arc qu'il voulait faire. C'est pourquoi, lorsque le centaure lui demanda quel bois il pensait utiliser, il répondit instantanément :

-Du houx ?

-Un arc en houx ? Mais voyons, c'est impossible ! Qu'est-ce qui t'a bien pu mettre une idée pareille en tête ?

-Eh bien, comme ma baguette magique est en houx, c'est le premier bois auquel j'ai pens

-Evidemment, je vois. Mais où penses-tu trouver une branche de houx assez grande pour faire un arc ?

-Je… Je ne sais pas…

-Bon, ce n'est pas grave. Je pense que du bon noisetier sera parfait pour toi, d'ailleurs, voici de quoi travailler.

Il tendit à Harry une grosse branche de noisetier, et tous les instruments nécessaires pour travailler le bois.

- Maintenant, je dois te prévenir. La prochaine fois que tu tireras à l'arc, ce sera avec celui-ci. Donc fais-en un qui te semble parfait.

Un qui me semble parfait ? Mais comment suis-je suppos…

Chiron était déjà parti. Harry se mit donc au travail.

Tout d'abord, penser à la forme de l'arc, se remémorant l'arc qu'il avait utilisé et les défauts qu'il lui trouvait, il commença à dégrossir la branche.

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Ton'Hohass était stupéfié : le monde elfique, son monde, était menacé, et rien ne pouvait être fait contre cela.

Cependant, les paroles de Ti'Fall se voulaient rassurantes : Son monde n'était pas directement en danger. Les protections n'avaient qu'un seule faille…….. Mais quelle faille !

-Encore une tasse de thé ?

-Non, merci, non…

-Arrêtes de penser trop à cela, ce n'est pas comme si c'était la fin du monde…

-PAS LA FIN DU MONDE ! MAIS TU AS TOI MÊME DIT QUE LE MONDE ELFIQUE N'ETAIT PAS AUSSI ISOLE QUE NOUS LE PENSIONS ! COMMENT VEUX-TU QUE JE ME CALMES ?

-C'était bien la réaction que je craignais. Bon, si tu veux, tu peux continuer à y réfléchir, mais que cela ne deviennes pas une obsession ! ET SURTOUT ne le dit pas aux autres elfes.

-Quoi, mais…

-Oui, il devraient avoir le droit de savoir, mais tu as vu ta propre réaction. Peux tu imaginer la panique que cela créerait ?

-Tu as encore et toujours raison, maos que dois-je faire ?

-Croiser les doigts et garder espoir en le futur, tu sais, l'humain que je forme paraît très attaché à Poudlard. Je ne crois pas qu'il le laissera tomber comme cela !

-Es-tu sûr que l'on peut faire confiance à cet humain ?

-ON, bien sûr que non ! Répondit-il sous le regard effrayé de Ton'Hohass, mais je viens de me rendre compte que je fus un mauvais professeur pour le monde elfique. J'ai oublié de vous apprendre l'ouverture d'esprit, et il n'y à rien de tel qu'une crise pour changer un monde.

-Alors tu veux tous nous perdre !

Ti'Fall prit un air offusqué :

-Moi, non, mais je veux vous apprendre encore une dernière chose.

Lorsque Ton'Hohass partit, totalement déboussollé, Ti'Fall se dit pour lui-même :

Non, je ne suis pas sûr que l'on peut faire confiance à cet humain. J'en suis certain…

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Quan Chiron vint chercher Harry, celui-ci avait bien travaillé la branche, dégrossissant la forme d'un arc.

Chiron sourit face à l'avancée du travail de son élève, mais de dit rien d'autre, et l'après midi fut consacrée à l'étude de l'anatomie.

Une fois la journée finie, Harry réesseya de « poster » ses lettres. Cependant, il rencontra la même difficulté qu'auparavant : un mur infranchissable se dressait contre lui.

Après une heure et demie d'efforts vains, il décida de mettre tout son cœur et sa puissance dans une dernière tentative, mais comme les autres, elle fut repoussée très facilement par le bouclier. C'est alors qu'il entendit une voix :

-Que cherches tu à faire, Humain ?

Regardant autour de lui, il ne vit personne, vérifiant par magie les alentours, il ne surprit personne : C'est alors qu'il se rendit compte que ce qu'il avait pris pour une parole n'était en réalité qu'une pensée :

Quelqu'un avait ouvert ses défenses et pouvait lui parler… Il pouvait aussi le contrer. Bref, il était en une bien mauvaise posture…

C'est alors qu'il décida de chercher la source de la pensée, qui semblait provenir de Poudlard, il y avait donc quelqu'un de non humain, et d'aussi puissant à Poudlard. Qui cela pouvait-il être ?

La même pensée se refit entendre, cette fois-ci, Harry se décida à répondre. Méfiant envers cet intru dans ses plans :

-Je m'appelle Harry Potter, et je veux répondre à mes amis qui sont à Poudlard.

-Et pourquoi ne le fais tu pas par des moyens plus…conventionnels ?

-Ce ne sont pas vos affaires ! Et puis d'abord, qui êtes vous ?

-Qui suis-je ? Tu veux peut-être me demander QU'est-ce que je suis, non ?

-Qu'est-ce que…comment…vous êtes…Qu'est ce que ça veut dire ?

-Bien, je vais tout de même te répondre. Je suis Poudlard. Voilà pourquoi je pense que ce que tu fais là me concerne.

-Poudlard ? C'est Impossible !

-Allons impossible n'est pas magique !

-Mettons, pourquoi devrais-je vous raconter mes intentions ?

-Eh bien, vois-tu, mon devoir est de protéger mes occupants, il faut donc que je saches mieux qui tu es, toi qui a déjà pénétré mes défenses.

-Et comment suis-je censé faire, parce que, je vous prévient, ça risque de prendre du temps.

-Laisse moi voir tout ton esprit et tes mémoires, ainsi, je saurai.

-Comment-ça, n'êtes vous pas déjà dans mon esprit ?

-Et bien, je trouve quand même plus poli de demander, et je promet de ne rien déranger.

-Bien, pourquoi pas, mais ne franchissez pas les barrières intérieures de mon esprit sans avoir d'abord lu les souvenirs la concernant.

-Je t'en donne ma parole, ne t'inquiète pas, ça ne devrait pas prendre plus d'un quart d'heure.

Une demie heure plus tard, Poudlard rétabli le contact :

-Merci. Je voulais savoir si il y avait un danger, mais vu ce que j'ai vu… tu as beaucoup de souvenirs intéressants, pour ton âge. Surement trop à ton goût, enfin, tu peux passer, mais si tu veux repasser plus tard, tu devra à nouveau me montrer ton esprit pour confirmer ton identité. Parce que je veux que mes défenses soient maximales, et en plus, le directeur me l´a demandé.

-Bien, portez-vous bien !

-Une dernière chose, pourrais-tu s'il te plait me tutoyer…

-Si v.. tu veux, tu peux aussi.

-Bien, a plus tard, Harry.

Cet accord établit, Poudlard rompit la connexion, et Harry put envoyer ses messages après avoir ajouté une ligne à la lettre pour Hermione :

PS : Pourrais tu s'il te plais me dire tes sources ? Croies moi je ne pense pas que je puisse être étonné maintenant. En tout cas, je te croirai.

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magali Merci

agathe Merci pour tous ces compliments, nouvelle lectrice. (et encore merci de me lire)

David Pour deux chapitre, ce n'est pas un abandon… Merci d'être revenu

mae kusanagi Non, pour les reviews, je ne me plain pas.

Lyls Je continue, je continue…

onarluca A la prochaine

Gh()st Si les deux mondes n'ont pas la même protection, c'est qu'il n'ont pas vraiment les mêmes priorités : Les elfes veulent se cacher de TOUTE intrusion, Poudlard doit pouvoir laisser rentrer des humain, et les protèger.

Certes, Voldy a les détraqueurs, mais c'est pas comme si ils faisaient beaucoup d'effet à Harry, non?

Quand à Ti'Fall, il me semblait avoir dit qu'il s'était fait prisonnier tout seul, non ? Et puis, là, c'était juste son âme qui voyageait, pas son corps.

Philippe Gryffondor Tu as eut la suite, mais c'est très bien d'être honnête, je ne suis pas contre qu'on me dise mes quatre vérités.