La bergère ensanglantée
Par Tsubaki Hime
Et voilà, c'est la fin… La fin d'une fic où j'y ai mis tout mon cœur, avec le superbe Comte Cain, le beau majordome Riff et la ravissante Maryweather. Cet univers m'a plus que ravie et je pense très sincèrement refaire une petite histoire bien sanglante sur ce manga. Mais je suis terriblement en manque de mes Shinigami d'amour et en attendant d'avoir une nouvelle idée pour Comte Cain, je vais aller écrire une petite histoire sur Yami no Matsuei. Enfin bref, je remercie toux ceux et celles qui ont lu cette histoire et l'ont appréciée à sa juste valeur. Je suis tellement contente car « La bergère ensanglantée » n'étant que ma deuxième histoire publiée, ça fait vraiment plaisir de savoir que des gens prennent le temps de la lire et de me dire ce qu'ils en pensent. Je remercie donc (je vais pas le faire dans l'ordre alphabétique, sorry) : Dragon (ne me tapes plus sur les doigts à cause d'une divinité, ok ?), Nelja (tes conseils porteront leurs fruits, et j'espère que tu liras ma fic sur Yami no Matsuei, s'il te plaît), Alo-Chan (tes poèmes restent gravés dans ma tête et au fait, je suis toujours une fan de ta fic UA, à quand la suite ?), Mellyna Yanou (merci encore, j'attends toujours la fin du Sablier du Temps, tu sais mais tout vient à point à qui sait attendre, ne ?), et aux autres que je n'oublie pas (ah non, ça jamais) : CryNienna (Tes fics sont excellentes et celle « Lamento en la mineur pour un violon brisé me fait frémir, quand pourrais-je un style aussi beau que le tien.. Jamais ? Ah bon, tant pis, snif…) et aussi Kima Muraki (Merci encore ma Kima-Chan) ainsi que µarc (ton conseil m'a aidé, encore merci). Ben voilou ! J'espère n'avoir oublié personne… Si c'est le cas, je suis impardonnable mais bon, sorry.
Voici donc la fin et j'espère que vous allez comprendre les agissements de Richard et la toxine (ça vous a longtemps turlupiné ça).
Blood Kiss,
Tsubaki Himé
Epilogue
Le ciel était si pâle. Comme s'il lui-même pleurait cette âme qui s'était envolée. Le vent, glacial, mordait les joues blanches de la fillette, qui, les yeux rougis par les pleurs, s'était avancée à l'endroit que son frère lui avait désigné. Un magnifique arbre vigoureux, trônant au milieu d'une plaine, la cime sombre se mouvant avec grâce dans la brise. Une telle tristesse semblait s'émaner de cet endroit.
La jolie blonde, son regard bleu fixant la terre, resserra ses mains gantées sur la lus belle des fleurs, une splendide créature aux pétales d'améthystes, brillant de mille éclats rouges semblable au sang de cet être que Maryweather avait tant apprécié. Délicatement, avec toute la douceur dont elle était capable, elle posa cette fleur tout contre le tronc de l'arbre, prenant garde à ce qu'aucune partie de sa peau mise à nu n'entre en contact. Puis, avec tout le sérieux nécessaire, elle joignit ses mains et murmura de sa voix douce toutes les qualités de cet homme, encore et encore. Mais à cette simple pensée, ses yeux se mirent à lui brûler et sans s'en empêcher, des larmes vinrent de nouveau à glisser sur ses joues froides. Un sanglot interminable qui lui secouait les épaules mais elle continua à parler, même lorsque des bruits de pas derrière elle se firent entendre.
Une main réconfortante se posa près de son cou.
"Mary… C'est bon… Tu peux t'arrêter…"
La jolie fillette se tourna vers son frère, les yeux encore plus brillants de perles salées. Un jeune homme la regardait avec tendresse et tristesse, son regard vert pailleté d'or semblant pleurer à sa manière. L'une de ses mains était crispée sur son épaule, là où une balle d'arme à feu l'avait touché.
"Grand… Grand Frère", souffla Maryweather. "Pourquoi…?"
Sa phrase se bloqua dans sa gorge en même temps que cette plainte assourdie par les sanglots. Sans rajouter un seul mot, elle se blottit contre son frère, pleurant toutes les larmes que son corps de petite fille gardait au fond de lui-même.
"Je voulais pas… Pourquoi..?" Murmura Mary d'une voix étouffée contre le manteau de son frère." Je… ne… voulais pas… Richard…"
"Chut, c'est fini", Mary, fit Cain d'une voix apaisante, passant une main douce dans ses cheveux blonds et fins comme de la soie. "Ne t'en fais pas pour lui, je t'en prie…"
"C'est pas juste… Idiot! Idiot de Richard!"
Les deux corps serrés l'un contre l'autre n'entendirent pas arriver, d'un pas lourd, un homme aux cheveux argentés et au regard limpide, assombri par le ciel et la tristesse. Il portait en mains un dossier très rempli.
"My Lord…"
Cain se dégagea avec douceur des bras de sa sœur pleurant toujours.
"Oui, j'arrive."
Mary prit un mouchoir qu'elle passa sur ses yeux humides. Elle eut un faible sourire.
"Je vais rester près de cet arbre le temps que tu parles avec Riff. Je ne veux pas… écouter toute cette sale histoire qui a coûté la vie à Richard".
"Très bien", approuva son frère avant de poser ses lèvres sur ce front pâle, lui montrant tout l'amour qu'il lui portait.
Cette petite fille… avait déjà le regard de quelqu'un qui a vu la Mort passer tant de fois. Et dire que le comte avait ce même regard depuis sa naissance. Les Hargreaves étaient tous maudits, même elle, même cette princesse aux yeux bleus, à la pureté d'un ange.
Le majordome amena son maître à l'écart, lançant au passage un coup d'œil attristé à la jolie blonde qui, agenouillée contre la terre, s'était mise à contempler la splendide fleur d'améthyste et de sang. Le vent transformait ses cheveux en une toison d'or des plus envoûtantes.
Cain, remontant le col de son manteau pour se protéger du froid, toisa son majordome avec sérieux.
"Tu as trouvé quelque chose?"
"Je dirais même que j'ai trouvé une vraie mine d'or. La secte de Richard, se nommant Lune Sacrée, était une organisation religieuse associée à Delilah, commandée par votre père. Hal Forrest et Alexis Hargreaves avaient depuis longtemps cette association. La Lune Sacrée regroupait toutes sortes de fanatiques près de ce domaine car l'astre qui était leur emblème se fait clairement voir par ici. Je compte une bonne douzaine de participants, avec pour exemple l'avocat Kingsley de Chelsea, qui venait à Cornouailles chaque mois pour leur rassemblement et aussi le très important conseiller Guarding."
"En clair une bonne partie de la classe supérieure", fit Cain, réfléchissant intensément. "Que faisaient-il lors de ces « rassemblements »?"
"Ces personnes croyaient à la pureté absolue de l'âme pour atteindre l'Eden. Mais d'après une chartre très récente, les sacrifices humains étaient interdits et pour n'éveiller aucune soupçon, ils brûlaient des arbres dans la forêt ainsi que quelques animaux. D'après les quelques informations, ils désiraient purifier la terre pour être les seuls à accéder au Palais de Dieu."
"Purifier dans le sens « tuer », « brûler », un combat de la perfection", renchérit Cain." Je comprends enfin ce que Bridget voulait dire en parlant de la lune rouge. Une secte de tueurs… Mais en fait, pourquoi Richard a-t-il repris cette organisation de fanatiques? Après tout, elle venait de son père qui a tué sa mère, la toute première victime de la « bergère ensanglantée »."
Riff baissa le regard, fixant la terre avec réflexion. Pour cette question, il n'avait pas besoin des renseignements que les policiers lui avaient donné au moment même où il avait prononcé un mot. Il connaissait la raison par cœur.
"Je pense qu'il avait fait ça pour se venger à sa propre manière. En effet, j'ai découvert que la secte allait bientôt être dissoute sur l'ordre de Richard. Mais s'il n'y avait que ça… A l'époque de Hal Forrest, des enfants avaient disparus dans la forêt. On n'avait retrouvé aucun corps."
Cain écarquilla les yeux.
"Tu veux dire que Hal Forrest, lui, faisait des sacrifices humains?"
"L'affaire a été étouffée par Alexis Hargreaves. Je n'ai eu les renseignements sur ce problème il y a tout juste une heure. Harceler Scotland Yard n'est pas de tout repos, My Lord."
Cain essaya de sourire mais n'y parvint point. Une haine brûlant battait dans ses veines, un poison douloureux et violent.
"Richard a voulu faire disparaître cette secte qui avait eu raison de bon nombre de personnes", commenta-t-il, comprenant tout peu à peu. "En interdisant tous les droits des représentants de la secte, petit à petit. Tout ce que son père avait engendré, Richard se chargeait de le faire disparaître lentement. Comme une torture au-delà de la mort. Peut-être que l'assassinat de son père n'était pas une sanction assez forte pour lui et qu'il s'est arrangé pour tout effacer ce qui gardait une quelconque trace de lui. Une vengeance éternelle. Mais Bridget et Amandine avaient découvert tout ça, c'est pourquoi qu'il les a tués. Mis à part les autres membres de la secte, personne ne devait être au courant. Je parie de Cowll, l'inspecteur de police, en faisait partie."
"Exactement."
"Hum, je me disais aussi qu'ils ne nous accusaient pas beaucoup."
Riff désigna d'un geste très discret Mary qui continuait de prier, son regard bleu fixant les branches de l'arbre, se mouvant avec une grâce tellement triste.
"Pour la toxine trouvée sur les pièces", fit Riff. "J'ai trouvé qu'elle venait de la fleur de Richard, la Sublima Amethysta. C'est en effet une plante qui a développé ses défenses jusqu'à secréter une mince pellicule de poison sur ses pétales et la tige. La plupart du temps, cette toxine en contact avec la peau provoque des plaques mais lorsqu'elle touche le visage, elle s'insinue par la seule voix possible, c'est-à-dire les yeux. On peut donc développer une conjonctivite et si on ne soigne pas assez vite, l'iris se déforme, la pupille se fige et en conclusion, la personne peut devenir aveugle. C'est l'une des conséquences si la personne touchée n'a pas la moindre plaie sur le corps. Car cette toxine, en plus de rendre aveugle, vous le savez, peut passer le sang et bloquer les organes vitaux majeurs et ainsi faire mourir la victime."
Cain, en fixant sa sœur, ne put s'empêcher de frissonner. Heureusement que Riff avait soigné Maryweather à temps et ce fut dans un soupir de soulagement qu'il remercia Mary de ne s'être pas blessée avant de toucher la fleur. Une seule écorchure et…
"Tu veux dire que Bridget avait cette même déformation de l'iris?"
"Oui, c'est en regardant votre sœur que je me suis aperçu de cette anormalité. J'ai donc téléphoné au médecin-légiste s'occupant du corps de Bridget Garren et il m'a avoué que pendant l'autopsie, il avait trouvé une déformation dans les yeux du corps. De toute évidence, elle était devenue aveugle avant de mourir. Richard avait donc posé du poison sur ses yeux et dans la plaie qu'il avait taillée dans sa paume. Le pétale qui manquait sur la fleur d'après vous avait dû servir à l'empoisonnement."
"Une autre façon de se venger. Je crois que Richard voyait à travers Bridget sa mère et il s'est servi d'elle pour lui montrer toute la souffrance de celle qui était morte pendue avant elle."
Le vent se fit encore plus froid. La gorge sèche, Cain fixa l'arbre où par deux fois, on avait retrouvé un cadavre. Tous deux étaient des jeunes filles simples, pendues avec toute la souffrance qui en résultait. Et cette fleur, magnifique emblème de la Mort, reposait négligemment sur le tronc tandis qu'une petite fille priait en silence, se protégeant de cette toxine qui avait presque eu raison d'elle. Le comte frissonna.
"My Lord…"
"Je ne crois pas… que Richard avait en tête de reprendre la secte Lune Sacrée pour continuer à marcher sur les traces de son père. Il voulait la détruire à petit feu, une rébellion, la trahison d'un fils par rapport à son père. Il avait envie… de fuir…"
"N'a-t-il pas réussi, My Lord?"
Cain étira un petit sourire attristé.
"Je dois bien avouer qu'il a parfaitement réussi son coup. Désormais, il pourra aller librement là où il veut, sans se soucier ce que nous, pauvres mortels, nous essayerons d'accomplir pour résoudre cette enquête. Mais c'est fini, plus jamais il n'y aura de « bergère ensanglantée ». Les membres de la secte vont tous s'enfuir, rejoindre d'autres organisations ou bien taire leurs actions barbares. Et puis… cette fille aussi…"
Riff eut un bref soupir.
"J'ai aussi fait ce que vous m'aviez demandé pour ça, My Lord. Des bûcherons ont retrouvé tôt ce matin le cadavre d'une jeune fille en plein milieu d'un petit chemin. La mort, d'après les autorités, remonte à maintenant plusieurs mois. Des traces de poignards ont été découvertes sur le cadavre. La mort aurait été pratiquement instantanée. Pensez-vous à la même chose que moi, My Lord?"
"Oui, Riff…"
« Clarisse ou qui que tu sois… »
Cette fille à la solde de Delilah avait tué la véritable Clarisse, et avait caché le corps pendant tout son travail. Vu que les gens du coin ne la voyaient jamais, il lui était facile de lui prendre sa place et ainsi exécuter sa sale besogne. Son travail terminé, elle avait, en marque de moquerie, laissé à découvert le cadavre de celle dont elle avait pris l'identité. Simple mais remarquablement interprété. Et maintenant, elle avait dû « le » retrouver, celui au sourire de démon, qui dans l'ombre se jouait de son fils en malmenant les pièces de son échiquier.
« The Hermit, ne crois pas que tu t'en tireras aussi facilement! Toi aussi, tu t'es prise à quelqu'un qui m'était cher et comme tous les autres de Delilah, tu le paieras! »
"My Lord?"
"Oui, Riff?"
"Il serait préférable pour nous de rentrer à Londres. J'ai préparé les dernières affaires, il ne nous reste plus qu'à atteler la voiture."
Les épaules de Cain se voûtèrent. Fatigue, tristesse, mélancolie se peignaient sur son visage d'ange tombé. Dans un gémissement, il posa sa tête contre le buste de Riff et respira son odeur, encore et encore, sans plus se soucier du froid autour de lui. Le cœur de celui qu'il aimait battait dans une mélodie qu'il adorait. Et de nouveau, cette impression de faim se mit à le tirailler, pressante et douloureuse. Quelle drôle de chose… Avoir faim d'une personne, de tout son être, à en devenir fou. Après tout ce qui s'était passé, cette étrange envie s'était de nouveau emparée de lui, sournoise et maligne.
"My Lord…?"
"Riff… Si un jour je voulais de nouveau « fuir », serais-tu quand même à mes côtés et utiliser ta force stupide pour me retenir?"
Le majordome tressaillit. Ses mains crispées sur le dossier ne lui permettaient pas de prendre son maître dans ses bras. Dire qu'il en mourait d'envie.
"Je ferais tout pour vous, My Lord… Mais si nous avons tous deux envie de nous enfuir, faisons-le. Une fois, rien qu'une fois"…
Cette phrase… Cain releva la tête vers le visage le plus réconfortant qu'il connaissait. Que voulait dire son majordome? Mais à cet instant, cela n'avait plus d'importance.
"Riff, tu n'es vraiment qu'un idiot… qui a toujours raison…"
Ce qui suivit, jamais Riff ne l'oublia. Cain, dans un geste très discret, se hissa vers l'homme de onze ans de plus que lui et ses lèvres, esquisses sensuelles qui ne demandaient qu'à être goûtées, se posèrent sur la bouche de Riff. Sur le coin de ses lèvres demeurait le goût sucré de celui qui était un enfant maudit. Mais l'instant, trop éphémère pour les deux hommes, cessa presque aussitôt. Abasourdi, Riff fit tomber le dossier de ses mains qui dans un brusque coup de vent s'envola en multiples débris de feuilles blanches, semblables à des fantômes légers et gracieux. Cain, toujours accroché au cou de Riff laissa échapper un grand éclat de rire, s'amusant à la fois de ce spectacle et du visage figé de surprise de son majordome.
"My Lord!" S'offusqua Riff, sentant le rouge lui venir ridiculement aux joues.
"Je n'ai pas m'en empêcher", rétorqua Cain sur un ton puéril mais tout à fait adorable.
Il se dégagea des bras de Riff qui inconsciemment les avait posés sur son dos avant de s'éloigner avec un petit sourire aux lèvres.
« Ce n'est qu'une question de temps, Riffel Raffit… Tu verras… »
"Mary, nous y allons!"
"D'accord, Grand Frère!"
Tout en regardant sa sœur courir vers lui, Cain se sentit apaisé. Un étrange sentiment qui lui disait pour une fois encore, il n'avait pas gagné. Mais cela n'avait pas d'importance pour l'instant. A ce démon qui était son propre père, Cain allait faire la même chose que Richard. Lentement, à petit feu, il détruirait avec un plaisir non-feint tout ce qui avait un rapport avec celui qui partageait son sang et le voir mourir avec souffrance serait un délice que personne d'autre ne pourrait lui procurer.
Ses yeux de pierreries maudites se posèrent sur l'arbre droit et vigoureux. Les années pouvaient passer, il demeurait toujours debout car ses racines avaient goûté le sang de deux personnes. Deux bergères au regard de mort, deux femmes dont la fin avait été tracée par une main cruelle qui s'appelait le destin. Et cette roue infernale qui marquerait l'avenir du jeune homme ne cesserait de tourner, encore et encore, sans jamais s'arrêter, emportant dans une folie meurtrière tous ceux qui avaient blessé des êtres chers. Au grand jamais, le jeune homme ne fuirait. Car, reposant sous la terre, un âme gémissait vers le ciel, en attendant que la lune à la couleur de sang vienne la purifier. Le destin d'un Enfant Maudit allait se jouer sous cet astre et ce… pour le meilleur et pour le pire…
Un, deux, trois …Jolie bergère…Démon malsain, montre incertain..
Un, deux, trois, … tes moutons te regardent te balancer…
Toi qui es devenue la femme du roi des mauvais lutins…
Six pence sont dans ta poche, un morceau de pain dans ta sacoche…
Un mouchoir dans ta robe de lin, dans tes cheveux brillent une broche d'étain…
Un, deux, trois…, que tombent les gouttes rouges…
Un, deux, trois…, que s'essoufflent tes plaintes et tes supplications…
Un, deux, trois … Jolie bergère…
Cela est ta punition…
And that's all…?
The End
J'espère que tout cela vous a plu (oui, oui, je sais, mon disque est rayé). Pour la prochaine fic, retour au Monde des Morts pour une enquête douloureuse. Cette fic est la suite de "Poupée de sang" donc si vous l'avez pas lu, alors y jetez un p'tit coup d'oeil. "Sing and Die" pour la prochaine fois. A bientôt!
