Auteur : Plume Yune

Titre : Harry Potter et le secret du lion d'or

Genre : euuhh ! Un peu de tout je pense (romance yaoi et autre !)

Source : Harry Potter (bien sûr les personnages ne m'appartiennent pas ils sont la propriété de JK Rowling)

Chapitre 6 : Halloween

Tout le monde était prêt même les filles mais Mila tardait à rejoindre les autres. Harry décida d'aller voir ce qu'elle faisait pendant que les autres commençaient à descendre dans le parc. Lorsqu'il arriva au dortoir des filles, il entendit la voix de Mila prise de sanglots. Il s'avança et remarqua qu'elle était debout, devant une photo et elle était en train d'allumer une bougie.

« Bonne fête papa, maman, Marie. Ce soir c'est Halloween et demain la fête des morts. J'allume cette bougie pour vous célébrer et pour vous dire que je continue à vous chérir et …dit Mila

CRAC !

Harry ! Mais qu'est – ce que… commença Mila terrifiée.

Excuse – moi, je ne voulais pas te faire peur. J'étais venu te chercher pour aller au parc. Dit Harry confus. Ce sont tes parents et ta sœur?

Oui. Je voulais juste honorer leurs mémoires. Excuse – moi nous pouvons y aller. Dit Mila en essuyant son visage.

Ils te manquent, n'est –ce pas ? demanda Harry.

Comme toute personne qui a perdu sa famille. Harry je t'en pris allons – y… je … je ne veux pas en parler. Dit Mila en tirant Harry de force.

Comme tu veux. Dit –il en la suivant. Au fait tu es très belle.

Merci toi aussi ». dit – elle.

Puis ils partirent en direction du parc où ils devaient attendre les élèves des écoles de Beaubâtons et de Durmstang. Lorsqu'ils arrivèrent ils se dirigèrent au troisième rang là où Ron et Hermione leur avaient garder des places.

« Que faisiez –vous ! MacGonagall nous a passé un savon parce que vous n'étiez pas là ! gronda Hermione.

Ah ! Vous voilà ! Mais qu'aviez – vous dans la tête ? Quand je dis 19 heures c'est 19 heures et pas 19 heures 10 ! s'époumona MacGonagall devant Harry et Mila.

Excusez –nous, professeur. Tout est de ma faute. Je me suis endormie, Harry n'a fait que me réveiller. Dit Mila.

Dans ce cas dix points en moins à Gryffondor pour votre manque de vigilance. Vous avez de la chance que nos hôtes soient en retard. Dit MacGonagall qui partit en direction du directeur.

Pourquoi ne lui as – tu pas dit la vérité ? demanda Harry.

Je ne voulais pas que toute l'école soit au courant ! » dit Mila.

Le vent frais s'engouffrait sous les robes, les élèves frissonnaient et l'on commençait à entendre de forts gargouillements. Quinze minutes venaient de passer depuis l'arrivée de Harry et Mila, les écoles de Beaubâtons et de Durmstang n'étaient toujours pas arrivées.

On entendit un grand bruit dans le ciel. On aurait dit que l'on frappait l'air violemment. Puis on vit apparaître deux énormes chiens volants. Ces chiens étaient sans nul doute long d'une bonne vingtaine de mètres, leur peau était composée de poil et d'écailles aux reflets bleu, vert et rose1. Des élèves étaient assis sur leur dos, leur atterrissage fut accompagné de « oh ! » d'extase des élèves de Poudlard. Les élèves de Durmstang et leur directeur, couverts de leurs gros manteaux de fourrure, descendirent des chiens qui repartirent dans les airs. Ils allèrent s'installer à côté des élèves de Poudlard pendant que Karkaroff lui allait voir Dumbledore et attendirent l'arrivée des élèves de Beaubâtons.

Quelques minutes plus tard des formes d'un blanc neige apparurent à la lisière de la Forêt Interdite. Dans les rangs de Gryffondor, on entendit Hermione s'indigner : « Ils n'ont pas le droit, c'est un animal sacrée ! » tandis que Mila s'extasiait : « Waouuh ! Quelles sont belles ! J'avais rêvé à plusieurs reprises de licornes mais là elles sont encore plus belles que dans mes rêves ! ». Tous les élèves de Poudlard ainsi que ceux de Durmstang s'extasient de ces splendides animaux. Les élèves de Beaubâtons étaient assis sur des licornes et Mme Maxime, leur directrice, était en tête du cortège et semblait cacher quelque chose sous son manteau. Elle alla à la rencontre des deux autres directeurs pendant que ses élèves allaient s'installer à côté de ceux de Poudlard.

« Bonsoir Dumbledoreu et Karkaroff. Jeu meu deumandais si vous pouviez prendre soin deu ceu petit. Dit Mme Maxime qui fit découvrir un poulain de couleur or mais au lieu d'avoir un corne il avait des ailes et avait beaucoup d'égratignures. Son clan leu reujeutteu et il n'accepteu pas une aideu humaineu. Continua – t – elle.

Je pense que Hagrid en prendra grand soin. Mais il y a peut – être quelqu'un qui pourrait s'entendre avec lui mieux que quiconque. Dit Dumbledore. Miss Morgan, pouvez –vous venir s'il vous plait.

Oui, professeur. Dit Mila en arrivant à hauteur des directeurs.

Une élèveu ? Dumbleudore, pensez –vous vraiment queu... s'écria Mme Maxime.

Miss Morgan, pensez –vous pouvoir faire quelque chose pour lui ? demanda Dumbledore. Son clan le rejette et il n'accepte aucune aide humaine à part bien sûr celle de Mme Maxime. Dit –il en souriant.

Professeur, êtes –vous certain que... commença Mila inquiète.

Ne vous inquiétez pas de toute façon il est tant de le dire à vos amis. Interrompit Dumbledore.

Bien, je ne sais pas si mon aide sera bénéfique mais je vais essayer. Dit Mila. Pouvez- vous le posez à terre, professeur ? » demanda Mila à Mme Maxime.

Mme Maxime s'exécuta et posa le poulain à terre. Le poulain fit quelques mètres puis s'arrêta et tapa le sol de son petit sabot. Mila avait pris dans sa main sa robe et s'avançait en direction du poulain. On voyait maintenant le poulain et Mila de profil. Mila s'arrêta et s'accroupie en face du poulain qui continuait à racler le sol de son sabot. Elle leva sa main, la seule dont elle pouvait se servir, en montrant sa paume au poulain. C'est alors, à la surprise de tout le monde, Mila se mit à parler au petit poulain. Pourtant personne ne comprenait ce qu'elle lui disait, seule Hermione avait compris ce qu'il se passait et l'expliqua à son entourage : « C'est incroyable ! Elle parle le licornien. Cette langue a été oubliée depuis des siècles. C'est génial, je... je me sens bercé par sa voix, je ne pensais pas que cette langue puisse être aussi mélodieuse. » Toutes les écoles regardaient le spectacle qui s'offrait à leurs yeux, ils prenaient soin de noter tous les détails de peur de manquer quelque chose qui ne se reproduira peut – être jamais plus.

Le poulain semblait s'être calmé et Mila continuait à lui parler. On aurait dit que un lien inséparable était en train de les unir à jamais. Contre toute attente le poulain se dirigea vers Mila et mit son museau au creux de la paume de Mila et elle se mit à lui frotter le museau. Des larmes coula de ses yeux mais bizarrement ses larmes étaient de couleur or était –ce la robe du poulain qui se reflétait dans ses larmes ou étaient – ce bien ses vraies larmes ? Personne n'aurait pu y répondre. Mila continuait de le caresser et il se laissait aller au rythme de ces caresses si douces, à ces caresses qu'il cherchait. Puis Mila fit apparaître de sa main, un jet de couleur rouge aux reflets or qui entoura tout le corps du poulain. Mila continuait à pleurer mais elle souriait aussi, d'un sourire qu'aucun de ses amis n'avaient vu auparavant, un sourire plein de tristesse, de compassion, un sourire bienveillant, le sourire d'une mère à son enfant. Puis petit à petit on vit les blessures du poulain disparaîtrent, la bulle où se trouvait le poulain s'effaça et Mila sembla à bout de force, le poulain hennit de joie et releva la tête de Mila, ses cheveux cachait son visage mais on aurait pu dire qu'elle était contente. On l'entendit même rire un peu avant de se relever pendant que le poulain gambadait joyeusement autour d'elle, elle riait de le voir si heureux qu'elle se prit au jeu du poulain et se mit elle aussi à sauter, à courir.

Mais quelque chose interrompit ce moment plein d'émotion, le groupe de licornes qui avait amené les élèves de Beaubâtons se dirigea vers Mila et le poulain qui s'arrêtèrent en les voyant venir. Une licorne était en tête du groupe et semblait être le chef, le poulain se remit à taper du sabot et semblait furieux, Mila semblait comprendre ce qui se passait et se mit devant le poulain. Le chef du groupe de licornes semblait dire quelque chose à Mila qui se mit à son tour à lui parler en licornien. Mila s'inclina devant lui et il posa sa corne sur le bandage de Mila, le même phénomène se produit un jet sortit de la corne et encercla Mila. Quand la bulle s'effaça Mila enleva son bandage et sa blessure avait disparue. Personne ne comprit pourquoi mais Mila monta sur le dos du chef des licornes qui se mirent toutes à galoper. Mila était heureuse, elle levait même les mains et elle riait aux éclats et ses cheveux volaient dans le vent. Cela dura cinq bonnes minutes, personne ne parlait, personne ne bougeait sauf Dumbledore : « Elle en avait besoin. » Puis le groupe s'arrêta et Mila descendit et caressa le chef du clan. Le petit poulain qui avait couru avec eux se dirigea vers Mila et attendit à ses côtés qu'elle est finit de le remercier. Puis elle se dirigea vers les directeurs suivis de près par le poulain.

« Bien, Dumbleudore jeu crois bien queu ceu peutit va rester auprès deu sa nouvelle amie. Dit Mme Maxime.

Si Miss Morgan et le poulain accepte bien sûr. Dit Dumbledore d'un ton jovial que personne ne lui connaissait.

Heu ... moi je suis d'accord professeur... répondit Mila. Puis – je lui demander s'il accepte, professeur ?

Bien sûr ». Répondirent Mme Maxime et Dumbledore.

Mila se pencha et se mit à lui parler dans cette merveilleuse langue. Il regarda tour à tour Dumbledore, Mme Maxime et Mila. Puis il se mit à gambader joyeusement. Mila se redressa et s'adressa aux directeurs.

« Il accepte, professeurs. Et il souhaiterait vous dire au revoir Mme Maxime. Dit Mila.

Sgnifff ! C'est mignon. Dit Mme Maxime qui se baissa pour le serrer dans ses bras.

Et si nous allions nous restaurer ! proposa Dumbledore. Miss Morgan, je vous confie notre nouvel invité. »

Tout le monde le suivit sauf Harry, Hermione, Ron, Mila et le poulain et Hagrid.

« Fantastique ! s'écria Hermione en allant à la rencontre de Mila suivie de Ron et Harry.

Splendide ! dit à son tour Ron.

Epoustouflant ! s'exclama Harry.

Monumental ! dit Hagrid qui venait d'arriver à leur hauteur. Tout le monde se tourna vers lui stupéfait. Bah ! Quoi !2

Comment as – tu fais pour te faire accepter par lui ? demanda Hagrid abasourdi.

Pourquoi ne nous as – tu jamais dit que tu parlais le licornien ? demanda Hermione.

Pourquoi ne nous as – tu jamais dit que avais le pouvoir de guérison ? demanda Ron.

Et où as – tu appris à monter à cheval ? demanda Harry aussi étonné que les autres bien que sa question paraissait saugrenue.

Hé...bien. Tout d'abord, je répond à la question d'Hagrid. Je lui ai tout simplement dit les mots qu'il fallait. Ensuite, j'ai su que je parlais le licornien Hermione à la rentrée. En fait Harry avait sorti une licorne en bois de sa poche pour la peigner et elle a parlé, et pas en bien. Au début je n'y pas cru mais quand j'ai fait la connaissance du groupe de licorne dans la Forêt j'ai reconsidéré ce à quoi je pensais. Ron, tu m'as demandé pourquoi j'ai le pouvoir de guérison, demanda Mila à Ron qui acquiesça. Lors des mes différentes excursions nocturnes, le groupe de licornes m'a raconté l'histoire de ma famille, elles m'ont aussi parlé de ce pouvoir, je me suis donc mise au travail mais je ne pensais pas le réussirent aussi bien ce soir.

Comment ça ? demanda Harry.

Bien en fait jusqu'à il y a quelques temps, je pouvais guérir tout être vivants mais je ne le contrôlait pas totalement, les blessures passaient du soigné au soignant. Ce pouvoir demande beaucoup d'énergie pour quelqu'un de non – entraîner.

Ca n'explique toujours pas comment as – tu fait pour monter aussi bien à cheval alors que... dit Harry.

Bien sûr que si. S'indigna Hermione. Elle a appris au près des licornes de la Forêt.

Excuse – moi de te contredire Hermione, mais tu fais erreur. Les licornes de la forêt refusaient que je les monte.

Mais alors... comment ? demanda Harry.

Je me suis juste rappeler comment ma sœur montait à cheval. Et dire qu'avant j'avais une peur bleue des chevaux, tout cela est bien étrange. Répondit Mila.

Je comprends mieux pourquoi tu n'étais pas souvent dans ton lit. Dit Hermione.

Oui. Dit Mila en souriant. Hagrid, je n'ai pas bien compris ce qu'à voulu dire le professeur Dumbledore tout à l'heure ? demanda Mila.

Oh ! je pense que comme tu n'as pas d'animal et qu'il t'a appelé au lieu de moi, ça veut sans doute dire que ce poulain t'appartient. Lui répondit Hagrid attristé qu'un animal aussi fabuleux ne puisse lui appartenir.

Mais Hagrid, avec les cours, je ne pourrais pas tout le temps m'en occuper. Alors je me demande si vous ne pourriez pas le faire quand je suis en cours. Dit Mila.

Oh ! Ce sera avec plaisir ! s'écria Hagrid ayant retrouvé sa joie.

Lui as –tu trouvé un nom ? demanda Hermione.

Oui, il s'appelle Alya. Dit Mila enthousiaste.

Bien, Alya tu vas aller dans ma maison en attendant que le dîner soit finit. » Dit Hagrid en s'adressant au poulain.

Mila parla à Alya qui suivi Hagrid avec quelques réticences.

« Ouf ! J'ai réussi à le convaincre de rester chez Hagrid et que je viendrais le voir après le bal. Bon si on y allait maintenant. » Dit Mila en s'adressant à ses amis.

Les quatre amis se dirigèrent vers la Grande Salle pendant qu'Hagrid emmenait Alya dans sa cabane. Le banquet venait de commencer, les goinfres s'empiffraient, certains se léchaient les babines et les français cherchaient du regard quelque chose de mangeable selon eux. Mila discutait avec les Gryffondor s'étonnant encore de cette étrange cérémonie pendant qu'Harry avait la tête dans son assiette écoutant ça et là les conversations alors que Ron et Hermione se parlaient tout bas en rougissant et en gloussant à tout vent.

La table des professeurs avait été décalée pour laisser un espace à une estrade. A la fin du banquet, le directeur souleva par un sortilège les tables et les chaises et les mis au fond de la salle pour dégager une piste de danse. Les bougies flottantes baissèrent d'intensité et les Bizarr' Sisters commencèrent à jouer un air lent et mélancolique. On vit quelques couples danser sur la piste puis petit à petit la piste fut presque pleine. Ron et Hermione dansaient dans un coin se regardant dans le blancs de yeux et en souriant bêtement. Pendant que Harry et Mila eux aussi dansaient, Harry s'amusait à la faire tourner très vite au déplaisir de Mila qui commençait à avoir mal au cœur. Heureusement Harry arrêta ses tour ayant remarquer ses deux amis se regarder bizarrement.

« Mila, qu'est-ce qu'ils ont Ron et Hermione ? demanda Harry inquiet de leur étrange comportement.

Tu n'est pas au courant ? demanda Mila.

Je devrais être au courant de quoi ? s'indigna Harry.

Eh, bien ils sortent ensemble depuis hier soir. Lui répondit Mila.

Comment ! Ah ! Ca explique son sourire béat. » Dit Harry.

Personne ne comprit pourquoi mais Mila passa des bras de Dean, Neville, Finnigan, aux jumeaux et d'autres garçons en très peu de temps. Mais le plus étrange Drago Malefoy lui aussi a fait valser Mila et pour une obscure raison il avait seulement dit « Après cette danse ». Harry reprit Mila dans ses bras se disant quand même que c'est sa cavalière et pas celle de tout le monde. Mais à peine avaient – ils fait trois tour que Matthias Milevin arracha brutalement Harry des bras de Mila, il le poussa violemment vers une chaise et fit valser Mila qui essayait de se débattre. Malheureusement étant en supériorité physique, Matthias réussit à la plaquer contre son torse. Mila se débattait tant bien que mal mais quelque chose la vidait de son énergie et commençait peu à peu à perdre esprit. Harry cherchait désespérément un moyen de la sortir de ce tyran mais voyant que Mila faiblissait à vue d'œil, il fonça sans réfléchir, donna un coup de poing à Matthias en pleine figure dont le sang commença à couler. Matthias lâcha Mila qui tomba sur le sol et il partit en trombe de la Grande Salle se tenant le nez. Harry aida Mila à se relever et allèrent s'asseoir dans un coin pendant que les festivités reprenaient.

« Que s'est- il passé ? demanda Harry perplexe.

Je ne sais pas mais je n'avais pas prévu ça. Lui répondit Mila en se frottant l'endroit où se trouvait sa pierre.

Prévu quoi ? demanda Harry de plus en plus inquiet.

Hmm... heu... rien du tout, oublie ce que je viens de te dire. Lui répondit Mila.

Oublier ! » s'exclama Harry sentant la colère lui montée au nez.

Mila fila en vitesse avant qu'Harry ne mette la main sur elle pour demander des explications par la porte de la Grande Salle. Harry la suivit alors qu'elle venait juste de sortir. Elle s'arrêta tourna la tête vers la droite et sourie en disant « Il arrive » à une personne caché dans l'ombre de la porte. Puis elle partit tout droit et fût effacer par l'ombre au moment où Harry sortait de la Grande Salle en l'appelant par son nom. Mais il fut stoppé par une main qui l'attrapa brutalement. Harry ne voyait pas son agresseur qui le plaqua violement contre le mur glacé, il essayait de se défaire de l'emprise de celui-ci mais visiblement l'agresseur semblait plus fort que lui.

« Arrête de bouger, Potter ! s'exclama l'agresseur.

Malfoy ! s'étonna Harry ne comprenant pas pourquoi Malfoy le plaquait ainsi sur le mur.

Oui... heu... commença – t – il à bredouiller.

Tu veux bien me lâcher ? grogna Harry.

Heu... non. hésita Drago

Pourquoi ? Mais ... commença Harry

Chut ! murmura Drago en mettant une main sur la bouche d'Harry et en se collant un peu plus prés de lui pour qu'on ne le voit pas.

Saleté de Potter ! Tu me le payeras ! » grogna Matthias qui passa devant eux et en prenant le chemin que Mila avait pris quelques minutes plus tôt.

Harry sentait le souffle chaud de Drago sur sa joue, une de ses jambes entre les siennes et son torse chaud collé au sien, Harry sentait une poussée d'adrénaline lui monter jusque dans l'échine qu'il refoula lui donnant une sueur froide que Drago remarqua. Drago attendit que les pas de Matthias se fondent pour enlever sa main de la bouche d'Harry et il s'attarda sur celle – ci notant chaque détails. Harry remarqua que Drago avait le regard fixé sur ses lèvres. Il joua carte sur table et l'embrassa le premier. Ce fut un baiser bref mais terriblement simple et doux, quelque peu hésitant mais désireux, et chargé d'émotions. Harry se retira doucement laissant ses lèvres se décoller de celles de Drago, il rouvrit ses yeux lentement attendant la réaction de Drago. Harry avait le cœur qui battait la chamade. Drago, lui, ne savait plus où se mettre. Ils étaient tous les deux passés au rouge fushia et un lourd silence s'en suit. Harry pensant se prendre la raclée du siècle ferma fermement les yeux, dit :

« Vas –y. Je l'ai mérité.

Mériter quoi ? demanda Drago perplexe.

Bah ma baffe ! » s'écria Harry ayant ré ouvert les yeux surpris de la réaction de Drago.

Le blond se mit à rire pendant que le brun avait une envie intense de se fracasser la tête contre un mur. Tout à coup, le blond s'arrêta de rire et pris un air quelque peu inquiétant selon Harry. Le blond s'approcha de lui lentement le fixant de ses yeux gris avec un sourire malicieux. Puis il l'embrassa, plein de fougue demandant de plus en plus au brun qui du le retirer de sa bouche pour pouvoir respirer. Puis ils reprirent leurs lèvres dans un baiser long et imperceptiblement délicieux, plein de soif d'exprimer quatre ans de haine en amour. Drago avait commencé à passer une main sous la chemise d'Harry pendant que celui-ci l'avait dévêtit de sa cape et l'avait complètement décoiffé. Leurs hormones se refroidir radicalement lorsqu'ils entendirent des cris féminins provenant de l'entrée du château menant au parc. Harry reconnut les cris et se précipita vers l'entrée, en criant des « Mila » suivit de près par Drago tentant vaguement de se revêtir. Malheureusement ils arrivèrent trop tard. Mila semblait inanimée et Matthias pleurait à chaudes larmes en la tenant dans ses bras. Harry se dirigea vers Mila et Matthias, les yeux et les joues humides, rejetant violement Matthias contre le mur pour tenir le corps de son amie dans ses bras.

« Mila ! pleura –t –il. Je te vengerai. » Dit-il en se remettant à verser toutes les larmes de son corps.

Son nouvel amant ne savait pas quoi faire, attristé lui aussi qu'une si chouette personne soit morte et que son amant en était extrêmement malheureux. Puis :

« Matthias ! Mais … Mais que s'est –il passé ? demanda Drago.

Je… je… ne sais pas, je… je l'ai trouvé comme ça. Répondit Matthias en séparant chaque syllabe.

Menteur ! s'écria Harry. Il la hait ! Pourquoi la pleurerai-tu ?

Parce que… commença Matthias.

Parce que … quoi ? demanda Drago tentant vaguement de retenir ses larmes et sa fureur.

Il l'a tué ! J'en suis sûr ! dit Harry tentant de reprendre des forces en tenant toujours le corps inerte de son amie.

NON ! hurla Matthias. C'est faux !

Dans ce cas pourquoi ? demanda Dumbledore qui venait d'arriver suivit de Rogue et MacGonagall.

Parce que… commença Matthias retenant ses larmes et se mordant la lèvre inférieure.

Parce que quoi ? insista Rogue.

Parce que … je l'aime. » Dit Matthias après avoir regarder Mila et baisser la tête. Puis il se mit à pleurer sans retenue.

Albus… était –elle vraiment morte ? demanda MacGonagall à Dumbledore qui s'était penché sur Mila pour prendre son pouls.

Non Minerva. Lui répondit –il après un soupir de soulagement.

Mais alors ! demanda Drago. Pourquoi ne se réveille t- elle pas ?

Parce qu'on lui a jeté un sort extrêmement puissant de magie noire, Mr Malefoy. Répondit Dumbledore. Mr Malfoy ramenez Mr Milevin dans sa tour, Mr Potter emmenez Miss Morgan à l'infirmerie, professeurs je vous demanderai de venir avec moi. »

Tout le monde s'exécuta. Drago tentait difficilement de consoler Matthias quand les autres Serpentard arrivèrent dans leur tour. Harry avait insisté fortement pour rester au chevet de Mila pendant que Ron et Hermione l'avaient rejoint apprenant la nouvelle de la bouche d'Harry dont la voix était serrée et rendue rauque par les pleurs. Pendant que tous les professeurs étaient réunis dans la salle des professeurs où l'ambiance y était plutôt agitée jusqu'à l'arrivée de Dumbledore :

« Chers professeurs, j'ai une nouvelle peu réjouissante à vous annoncer. Commença Dumbledore. Comme vous le savez Mr Potter et Miss Morgan sont liés par une ancienne prophétie. Mais l'un ne va pas sans l'autre. Il est arrivé malheur à Miss Morgan, elle est en ce moment même à l'infirmerie plongée dans un sommeil profond provoqué par un sorcier qui pratique parfaitement la magie noire. Je vous charge donc à tous de trouver un remède au plus vite. Je ne sais pas ce qui pourrait se passer si elle ne revient pas vite. Vous n'êtes pas sans savoir que se sont de très grands amis, j'ai peur que si elle ne revient pas rapidement Mr Potter se laisse mourir. Et maintenant allez vous mettre au travail, je vous autorise à parler de ce qui vient de se passer cette nuit aux élèves. » Termina Dumbledore en s'écroulant dans un fauteuil fatigué comme il ne l'a jamais été.

Les professeurs sortirent de la salle et allèrent se coucher, après que les autres écoles soient retournées chez elles. Le lendemain toute l'école fut au courant et adressait des mots gentils à Harry, Ron et Hermione. Mais un silence de mort régnait dans tout le château même le Chevalier du Catogan avait arrêté de mentir et dire n'importe quoi et veillait lui aussi au chevet de Mila pendant qu'Harry était en cours durant plus de deux semaines. Celui-ci en avait perdu toute envie de vivre, il ne suivait plus les cours jusqu'au jour où Mila, dans son sommeil, avait crié « Matthias ! Je te hais ! » d'une voix pleine de haine. Il en avait averti Mme Pomfresh qui se précipita vers elle. Mais elle ne s'était pas réveillée, son sommeil était devenu violent, elle semblait souffrir pensait Harry. Même s'il voyait Drago en cachette et qu'il en parlait avec Ron et Hermione, il préférerait parler de ses escapades nocturnes avec Mila mais il n'abordait pas ce sujet quand il était à son chevet. Le même jour, Harry avait rendu visite à Alya et bizarrement celui –ci essayait de voler avec ses petites ailes fragiles. Il se dirigea vers lui et lui parla :

« Je suppose que Mila t'avait promis de t'apprendre à voler ? demanda Harry. Alya lui avait répondu par un hennissement et se remit à battre des ailes. Moi je veux bien t'apprendre comme ça quand elle se réveillera elle sera très heureuse de savoir que tu voles ». Dit Harry reprenant espoir.

Alya fut très content et sauta de joie et réussit même à faire rire Harry. Harry partit à la volière chercher Hedwige et commença son apprentissage. Pendant qu'Harry apprenait à voler à Alya et que Ron et Hermione se faisaient des papouilles dans un coin de la bibliothèque, un étrange visiteur se trouvait au même moment au chevet de Mila.

« Mila pardonne-moi… complètement fada tes parents… je me bats pour redevenir… pov' nulle… comme avant. C'est tellement … pfff Potter et sa bande de Jimmy Neutron… horrible ce que je t'ai fait… je vais les tuer de mes propres mains… pourras –tu me pardonner… je hais Potter ! » dit le visiteur avec beaucoup de difficulté.

Celui-ci allait sans aller quand il remarqua une larme de couleur or coulée le long de la joue de Mila. Il retourna sur ses pas et recueillit la larme dans sa main qui se transforma en une pierre en or. Le visiteur sourit et sortit de l'infirmerie. Pendant une semaine, Harry avait réussit à faire voler Alya mais le sommeil de Mila était agité et sa température n'arrêtait pas de faire des pics. Les professeurs avaient cherchés partout un remède même chez les moldus mais ils n'avaient rien trouvé en deux semaines et leur moral tomba au plus bas et se fit sentir dans tout le château.

Alors qu'un jour Ron, Hermione et Harry était au chevet de Mila Drago fit irruption dans l'infirmerie proclamant des « J'ai trouvé ! » en se faisant réprimander par Mme Pomfresh, il accourut tenant dans ses mains un livre l'air triomphant :

« J'ai trouvé ! Tout est dans ce livre de magie noire que mon père m'avait offert pour mon anniversaire. Dit Drago avec dégoût.

Hein ? dirent en chœur les trois amis.

Mais oui, je vous explique. Dit-il en ouvrant son livre. Sort de sommeil profond : faites boire ou manger la potion ci-dessus à une personne amoureuse. Elle doit être administrée par une personne amoureuse de la victime et non –consciente de ses actes pour que le sort fonctionne.

Quels sont les effets ? demanda Hermione.

Mmh… La victime tombera dans un sommeil où elle devra se battre… stoppa Drago cette phrase laissant perplexe tout le monde… elle paraîtra morte mais son pouls sera faible. Si on n'administre pas l'antidote avant la fin de la troisième semaine la victime mourra dans d'atroces souffrances.

Dit moi vite quel est l'antidote ! s'écria Harry en secouant son amant par le col de sa chemise.

Heu… Harry si tu le lâchais il pourrait peut être te le dire. Intervint Ron voyant que Drago était passé du violet au bleu.

Ah … Heu... Oui… excuse moi. Dit Harry en relâchant son amant qui put reprendre son souffle.

Bien. Alors il faut… commença Drago qui devint pâle comme un linge.

Quoi ? demandèrent les trois amis.

Il faut que les deux amants boivent la potion ci-dessous dont l'ingrédient principal est des pommes cultivées par la victime, que la personne amoureuse non consciente auparavant déclare sa flamme à la victime et qu'ils s'échangent quelques gouttes de leur sang.

Effectivement, nous avons un sérieux problème. Dit Hermione

Comment vas-t-on faire pour trouver des pommes que Mila a cultivé ? demanda Ron

Et comment faire pour que Matthias lui déclare sa flamme ? demanda Harry

Matthias ! s'exclamèrent les trois autres.

Oui, au début de l'année il m'avait dit qu'il était amoureux d'elle de même que le soir du drame mais ce qui est bizarre c'est son comportement. » répondit Harry.

Mais sans que personne ne comprenne la main de Mila attrapa vivement celle d'Harry et la serra extrêmement fort3. Tout le monde sursauta et Mila articula difficilement : « l'île aux pommiers ». Puis plus rien, la pression qui s'effectuait sur la main d'Harry avait disparue et Mila se remit à dormir mais tremblait comme une feuille4.

« L'île aux pommiers ? Vous connaissez ? demanda Harry.

Drago et Ron secouèrent la tête de droite à gauche mais Hermione, elle, leur dit :

« Retrouvez – moi tous les trois à la bibliothèque dans vingt minutes ; »

Hermione se précipita dans sa chambre et pris un énorme livré posé sur la table de nuit de Mila. Tandis que Drago, Harry et Ron se dirigeaient vers la bibliothèque où Hermione les rejoignit essoufflée.

« Mila faisait une recherche sur sa famille et plus précisément sur la fée Morgan. Commença Hermione

Et alors ? demanda Ron.

Et alors ! Mila m'avait raconté la légende de l'île aux pommiers. On y trouverait sur cette île des pommiers mais… dit Hermione.

Mais quoi ? demanda Harry.

Mais cette légende est tellement vieille, je ne sais s'il l'on peut y trouver des pommes mûres, de plus je ne sais pas où trouver cette île. Termina Hermione.

Allons demander à Mila, qu'avons- nous à perdre. Dit Drago

Elle ! s'exclama Ron. Nous dire trois mots l'a énormément fatiguée se serait trop lui demander.

Peut être mais il n'y a qu'elle qui puisse nous le dire. » Dit Hermione.

Puis ils partirent à l'infirmerie attendant que tout le monde soit couché mais une fois là –bas.

« Matthias ! s'écria Drago.

Ne t'avise pas de la toucher ! » s'insurgea Harry prêt à lui sauter au cou.

Matthias partit précipitamment de l'infirmerie puis ils allèrent s'installer autour du lit de Mila.

« Mila nous avons besoin de ton aide. Dit Ron

Nous avons trouvé l'antidote mais nous ne savons pas où se trouve l'Ile aux Pommiers. » dit à son tour Hermione.

Ils attendirent que Mila refasse la même chose mais rien ne se produisit. Puis Drago décida de rompre le silence :

« Pfff… c'est sans espoir. Souffla – t – il.

Oui, dommage. Dit Hermione. Si seulement je savais…

Tiens je ne savais pas que Mila portait une bague à sa main gauche. » dit Harry.

Tout le monde se pencha sur la main en question. Puis Harry entreprit de retirer la bague mais il se sentit transporté autre part. Il voyait plein de paysages, de lieux où se trouvait Mila, comme ses souvenirs mais en accélérés. Puis il stoppa net et semblait tomber tout était devenu noir. Harry rouvrit ses yeux et vit Mila penchée à deux centimètres de son visage.

« Hé ben, c'est pas trop tôt. Je me demandais quand lequel d'entre vous allait me toucher.

Hein ! Qu'est –ce que je fais ici ? Je suis en train de rêver ? demanda Harry.

Mais non, gros bêta. J'ai fait venir ton esprit ici. Dit Mila dans un petit éclat de rire

Où sommes –nous ? demanda à nouveau harry.

Dans un endroit que j'ai crée. Enfin que mon esprit a crée. Lui répondit –elle.

Ah… ne sus que répondre Harry. Mais pourquoi tu as crée… ? demanda Harry.

Parce qu'ici je ne souffre pas, c'est un peu comme être entre la mort et la vie. Quand je suis ici, Le Néant ne pénètre pas mon esprit comme ça il n'utilise pas ce qui me fait le plus peur pour me détruire.

Heu… si je comprends bien le Néant utilise tes peurs pour te faire mourir. Dit Harry

Tu cogites vite. Dit Mila. Tout ce qui se passe dans mon esprit se passe dans la réalité. Maintenant il faut … Ah ! Ah ! »

Mila se tenait difficilement à Harry qui ne savait quoi faire mais ce qu'il vit le fit froid dans le dos. Une tête et des épaules transparentes ayant la même forme que Mila sortaient de son corps. Harry sentit que cela ne présageait rien de bon.

« Mila ! Que se passe – t'il ? demanda – t'il quand elle eu repris un peu ses esprits.

Ce n'est rien, juste un procédé de mort lente très douloureuse. Répondit Mila. Il va falloir faire vite il ne va tarder à nous retrouver. Viens je vais te montrer.

Me montrer quoi ?demanda Harry pendant qu'elle l'entraînait vers un court d'eau.

Regarde bien, Harry, je ne pourrais pas le faire une deuxième fois. » Dit Mila en faisant passer sa main au dessus de l'eau et Harry pu voir une ombre devant la mer. Il enregistra tous les détails jusqu'aux paroles et aux gestes effectués par l'ombre.

Harry conclut que c'était la façon dont il pourrait trouvé l'île aux pommiers. Mais tout à coup le ciel s'obscurcit, les plantes perdirent la vie qui était en elles. Tout devenait froid, sans vie, tout devenait vide, il n'y avait plus que le vide.

« Va t'en ! Tout de suite ! hurla Mila.

Mais… commença Harry.

Dans quelques secondes ce monde va être détruit Harry. Tu ne dois pas rester ici, je risque moins que toi. » dit Mila.

Mila le poussa violement et Harry sentit son corps se remplir de nombreux picotements, maintenant il voyait Mila flou bien qu'il porte encore ses lunettes. Tout devient noir autour de lui, puis un peu de lumière et enfin les visages de Ron, Hermione et Drago. Tout le monde le regardait perplexe puis tout à coup Mila se mit à s'agiter dans son sommeil, de la sueur sur son front commençait à apparaître, elle semblait de se débattre mais ne criait pas. Le plus inquiétant c'était un double d'elle transparent qui sortait de son corps.

« Nous n'avons plus beaucoup de temps ! s'exclama Harry après que Mila soit sortit de sa torpeur. Suivez –moi, Mila m'a montré comment aller à l'île aux Pommiers.

Mila ! demandèrent perplexe Ron et Hermione en le suivant dans le vestiaire de Quidditch.

C'est compliqué, elle vous l'expliquera mieux que moi mais pour l'instant il faut y aller. Répondit Harry.

Je vais préparer la potion et mijoter Matthias, rejoignez – moi à la bibliothèque. Dit Drago.

Compris ! « répondirent en cœur les trois gryffondor ayant déjà enfourchés leur balais.

Tous trois allaient très vite mais un orage éclata lorsqu'ils arrivèrent au dessus de Londres. La foudre frappait fortement elle toucha même le balai d'Hermione qui la fit perdre l'équilibre et tomba en chute libre sur Big Ben.5 Ron se précipita dans sa direction et la rattrapa de justesse. Harry les rejoignit.

« Vas – y sans nous Harry, nous, nous retournons au château nous occuper de Mila ! dit Ron.

Ok ! » acquiesça Harry qui se mit en direction de l'île aux Pommiers.

Pendant que Harry traversait l'orage à vive allure sur son Eclair de Feu, Ron et Hermione arrivait au chevet de Mila dont l'état s'était aggravé. Harry s'arrêta dans une petite crique au bord de mer et se plaça face à la mer, son balai à la main puis il prononça « Par tous les sorciers de la Terre, Mila Morgan a besoin de ton aide ! » Mais rien ne se produisit, « j'ai du me tromper quelque part ! Mais où ? C'est vachement le bon moment pour avoir un trou de mémoire, en potion je dis pas mais là ça urge ! » Pensa Harry. Puis il reprit à haute voix « Bon. Par tous les saints, Sésame ouvre toi ! … Non ce n'est pas ça… Allez dit toi que tu es Hermione… Nan très mauvais exemple ! … Bon, j'ai un cerveau faut que je m'en serve… Par la Fée Morgan, Mila Morgan a besoin de ton aide ! » Un sourire se dessina sur son visage quand l'eau de la mer se souleva en formant un dôme sur l'île aux pommiers. Harry enfourcha son balai et fonça droit sur l'île où étrangement le soleil rayonnait alors qu'il faisait nuit noire. Lorsque Harry arriva à la lisière de l'île une barrière en forme de tête de femme qui ressemblait beaucoup à Mila le stoppa dans son élan et lui demanda :

« Qui es – tu pour nous déranger ?

Je suis Harry Potter, descendant de Godric Gryffondor.

Son dernier descendant est encore en vie. Alors cela veut – il dire que les descendants de Godric Gryffondor et de la Fée Morgan sont enfin réunis ? demanda le visage.

Oui mais plus pour longtemps si je n'obtiens pas les pommes que je suis venu chercher. Dit Harry irrité qu'on lui fasse perdre du temps.

Bien mais je te préviens, tu ne resteras ici pas plus de cinq minutes passé ce délai tu sombreras sous l'océan comme ceux qui l'ont fait avant. » Dit le visage de femme.

Le visage disparut laissant le champ libre à Harry qui fonça droit sur les pommiers où il en cueillit deux. Puis repartit à vitesse grand V6 en direction de Poudlard, évitant de ci de là les éclairs. Il évita même un avion moldu en voulant éviter la foudre. Pendant ce temps Drago avait commencé à préparer la potion et alla chercher Matthias dans son lit.

« Matthias ! Matthias ! chuchota Drago en le secouant.

Hmmm… Quoi ? demanda celui –ci se réveillant péniblement

Il faut que tu viennes avec moi c'est très important ! dit Drago en le forçant à se lever le voyant se rendormir.

Mais qu'est –ce qu'il y a de si important ? demanda Matthias en s'habillant.

Viens vite ! » insista Drago qui l'entraîna jusque dans la bibliothèque.

Drago arriva avec Matthias à la bibliothèque un peu après Ron et Hermione qui avaient emmené Mila toujours vêtu de sa robe de bal, elle était plus blanche que d'habitude. Matthias ne comprenait pas pourquoi il était ici, ni rien de ce qui était en train de se passer sous ses yeux ; Hermione s'affairait à prendre soin de Mila, allongée sur une table. Ron et Drago faisaient quelque chose avec un chaudron. Comme personne ne se préoccupait de lui expliquer le pourquoi du comment il se retrouvait avec le pauvre, la Sang de Bourbe et Drago il décida de retourner se coucher. Mais au moment même au il posa la main sur la poignée, la porte s'ouvrit sur Harry dégoulinant tenant dans une main son balai et dans une autre deux pommes. Tout le monde se retourna vers lui, un sourire d'espoir se dessinant sur leurs visages. Harry referma la porte à clé avec un sort ne laissant d'autre le choix à Matthias que de rester sur place puisqu'il avait oublié sa baguette sur sa table de nuit. Drago s'approcha de son amant, pris les pommes en embrassant Harry laissant un Harry stupéfait, un Matthias bouche bée et des sourires gênés de la part de Ron et Hermione. Matthias n'en croyait pas ses yeux, il se pinça même plusieurs fois pensant à un rêve mais rien, il restait là pendant que Harry et Drago épluchaient les pommes et les faisaient mijoter dans le chaudron en se disant des mots doux, virant l'un après l'autre au rouge. Ron et Hermione eux étaient dans un coin sombre et semblaient se faire des papouilles un peu trop entreprenantes. Puis Drago s'écria « C'est prêt ! Préparez –le. ». Les trois gryffondor s'exécutèrent. Ils s'avancèrent vers Matthias et l'encerclèrent. Matthias, terrifié, se mit à courir partout dans la bibliothèque. Ron et Harry, comme des benêts, le suivirent, mais Hermione eut la superbe idée de lui lancer un sort d'immobilisation ce qui donna aux deux écervelés l'occasion de reprendre leur souffle. Puis après l'avoir attaché et installé à côté de Mila, il le forcèrent à boire la potion concoctée par Drago puis ensuite ils firent de même avec Mila. Bien évidemment ils n'avaient aucune idée pour obliger Matthias à déclarer sa flamme à Mila, ils se regardèrent puis regardèrent Matthias qui ignorait complètement Mila en leur lançant un regard noir. Pourtant Mila était allongée juste à côté de lui, elle sur la table et lui assis sur le banc.

L'état de Mila était au plus mal, l'être –elle sortait de son corps maintenant jusqu'aux genoux, il ne restait plus beaucoup de temps. Hermione proposa de s'éclipser pour laisser seul Matthias avec Mila, tout le monde accepta sauf Harry, qui voulait absolument voir. Alors ils se réfugièrent entre deux rangées de livres et se couvrirent de la cape d'invisibilité d'Harry. Matthias ne savait que faire il était coincé dans la bibliothèque et les autres étaient partis. Puis tout à coup un cri retentit le faisant sursauter, il se retourna et vit Mila qui gigotait de douleur, l'être – elle sortant aux chevilles. Matthias s'approcha mais s'arrêta net une voix aigue et perçante le paralysa sur place : « Matthias, n'oublie pas qui est ton maître. Tu dois me servir. Moi Lord Voldemort ! » Matthias semblait lutter, un coup il était plié de douleur et d'un autre il se remettait debout comme si de rien n'était. Puis tout à coup il se mit à crier « NONNNNN ! » et tomba au sol le souffle court. Puis il se releva regarda ses mains, son corps comme s'il avait retrouvé son corps et dit « J'ai l'impression d'avoir fait un mauvais rêve ! Mais qu'est –ce que je fais ici ? ». Il regarda autour de lui et vit une Mila transparente gambader joyeusement dans la bibliothèque et une autre en chaire et en os allongée sur une table. Il s'approcha de Mila allongée sur la table, dont la vie s'était enfuie. Il la regarda malheureux se rappelant toutes les horribles choses qu'il lui avait dites et faites alors qu'il était amoureux d'elle, pourquoi ne lui avais – t'il jamais dit ? Il caressa de sa main droite sa joue blanche et froide.

« Ô mon amour ! ma femme ! La mort qui a sucé le miel de ton haleine n'a pas encore eu de pouvoir sur ta beauté : elle ne t'a pas conquise ; la flamme de la beauté est encore toute cramoisie sur tes lèvres et sur tes joues, et le pâle drapeau de la mort n'est pas encore déployé là… Ah ! chère Mila, pourquoi es – tu si belle encore ? Dois –je croire que le spectre de la Mort est amoureux et que l'affreux monstre décharné te garde ici dans les ténèbres pour te posséder ? … Horreur ! Je veux rester ici près de toi, et ne plus sortir de ce sinistre palais de la nuit ; ici, ici, je veux rester avec ta chambrière, la vermine ! Oh ! c'est ici, que je veux fixer mon éternelle demeure et soustraire au joug des étoiles ennemies cette chaire lasse du monde… (Tenant le corps embrassé.) Un dernier regard, mes yeux ! une dernière étreinte, mes bras ! et vous, lèvres, vous, portes de l'haleine, scellez par un baiser légitime un contrat illimité avec la Mort ! (Saisissant un petit poignard sur la table.) Viens, amer conducteur, viens, guide amer. Pilote désespéré, vite ! lance sur les brisants ma barque épuisée par la tourmente ! A ma bien aimée ! (Brandit le poignard vers son cœur.)7 »

NONNN ! cria Harry sortant dessous la cape. Tu peux encore la sauver, regarde !

Il n'est pas encore trop tard ! dit l'être transparent en gambadant dans la bibliothèque et le répétant plusieurs fois.

Hein… Mais comment ? demanda Matthias.

Oui, il faut que tu échanges quelques gouttes de ton sang avec le sien. lui répondit Harry. »

Matthias s'exécuta vivement, il se coupa la chair d'un de ses doigts ainsi qu'un de ceux de Mila et il posa son doigt ensanglanté sur celui de Mila. Rien ne passa, tout le monde souffla de désespoir mais quelques minutes plus tard on entendit Mila reprendre son souffle comme si elle sortait de l'eau. Son souffle était saccadé mais reprenait peu à peu son rythme pendant que tout le monde sortait de sa cachette et éclatait de joie. Matthias l'embrassa partout sur le visage pendant que Harry soulagé alla embrasser son amant qui fit dire à Mila son premier mot un « Oh ! » d'extase. Ce qui fit rire tout le monde. Mais McGonagall et Rusard arrivèrent à ce moment – là ce qui refroidit légèrement l'atmosphère.

« Que faites vous ici à une heure si tardive ? s'écria McGonagall terriblement en colère tandis que Rusard affichait un sourire de satisfaction.

Eh bien, ... nous… nous nous… commença Hermione.

Bonsoir, professeur. dit Mila d'un ton jovial.

Que faites vous ici miss Morgan vous devriez être à l'inf… » Mais elle n'eu pas le temps de finir sa phrase qu'elle s'évanouie en réalisant que Mila était réveillée.

Quelques minutes après que le professeur ait repris ses esprits, elle leur demanda de les suivre au bureau de Dumbledore. Ils allaient tous partir quand on entendit quelque chose de creux tomber, c'était Mila, elle avait voulu se lever pour marcher mais les muscles de ses jambes étaient atrophiés. Matthias retourna sur ses pas et la pris dans ses bras. Puis ils se dirigèrent tous au bureau du directeur en silence. Une fois en haut, ils trouvèrent le vieux directeur endormit sur son bureau, McGonagall le réveilla et lui expliqua que Rusard était venu la voir car il avait entendu des cris provenant de la bibliothèque où ils les trouvèrent tout les six.

« Pourrais –je avoir des explications ? demanda Dumbledore visiblement avide de savoir, bien qu'Harry douta qu'il ne le sache déjà.

Eh bien… commença Hermione.

Malefoy nous a aidé a ramené Mila, il avait trouvé la formule dans un de ses livres. Mila nous a aidé d'une certaine manière à pouvoir obtenir tous les ingrédients puis grâce à Milevin, qui a retrouvé son esprit, on a pu la faire revenir. L'interrompit Ron.

C'est un peu court mais ça me suffit. Le plus important c'est que Miss Morgan soit de nouveau parmi nous. Dit Dumbledore.

Mais vous ne les punissez pas, professeur ? intervint Rusard.

Non, pas aujourd'hui, Argus, je suis bien trop heureux pour le faire.

Mais… Mais… balbutia Rusard.

Vous pouvez retourner à vos dortoirs. Mr Milevin, emmenez Miss Morgan à l'infirmerie pour que Mme Pomfresh lui administre une potion pour ses jambes. Et moi je vais pouvoir allez me couchez serein, bonne nuit à tous ». Dit Dumbledore en sortant du bureau en baillant.

Tout le monde s'exécuta. McGonagall ramena Ron, Hermione et Harry dans le tour de Gryffondor pendant que Rusard emmenait Drago, lui aussi, à sa tour et pendant que Matthias emmenait Mila à l'infirmerie. Mme Pomfresh lui fit boire une potion qui lui permit de marcher à nouveau. Avant que Matthias et Mila ne se séparent ils parlèrent un moment, Matthias prit la main de Mila juste avant qu'elle ne monte les marches :

« Si j'ai profané avec mon indigne main cette séparation sacrée, je suis prêt à une douce pénitence : permettez à mes lèvres, comme à deux pèlerins rougissants, d'effacer ce grossier attouchement par un tendre baiser. Dit Matthias en lui baisant la main.

Bon pèlerin, vous êtes trop sévère pour votre main qui n'a fait preuve en ceci que d'une respectueuse dévotion. Les saintes mêmes ont des mains que peuvent toucher les pèlerins paume contre paume : c'est le fervent baiser des pèlerins. Lui répondit Mila en mettant sa paume contre celle de Matthias.

Les saintes n'ont – elles pas des lèvres, et les pèlerins aussi ? lui demanda Matthias.

Oui, pèlerin, des lèvres vouées à la prière.

Oh ! alors, chère sainte, que les lèvres fassent ce que font les mains. Elles te prient ; exauce –les, de peur que leur foi ne se change en désespoir.

Les saintes restent immobiles, tout en exauçant les prières.

Restez donc immobile, tandis que je recueillerai l'effet de ma prière. (Il l'embrasse sur la bouche.) Vos lèvres ont effacé le péché des miennes.

Mes lèvres ont gardé pour elles le péché qu'elles ont pris des vôtres.

Vous avez pris le péché de mes lèvres ? ô reproche charmant ! Alors rendez –moi mon péché. (Il l'embrasse encore.)

Vous avez l'art des baisers. Mais adieu, les cérémonies ! M'aimes – tu ? Je sais que tu vas dire oui, et je te croirai sur parole. Ne le jure pas : tu pourrais trahir ton serment : les parjures des amoureux, font, dit-on rire Jupiter… Oh ! gentil Matthias, si tu m'aimes, proclame –le loyalement : et si tu crois que je me laisse trop vite gagner, je froncerai le sourcil, et je serai cruelle, et je te dirai non, pour que tu me fasses la cour : autrement, rien au monde ne m'y déciderait… En vérité, beau Matthias, je suis trop éprise, et tu pourrais croire ma conduite légère ; mais crois –moi, gentilhomme, je me montrerai plus fidèle que celles qui savent mieux affecter la réserve.

Madame, je jure par cette lune sacrée qui argente toutes ces cimes chargées de fruits !...

Oh ! ne jure pas la lune, l'inconstante lune dont le disque change chaque mois, de peur que ton amour ne devienne aussi variable !

Par quoi dois –je jurer ?

Ne jure pas du tout ; ou, si tu le veux, jure par ton gracieux être, qui est le dieu de mon idolâtrie, et je te croirai.

Si l'amour profond de mon cœur…

Ah ! ne jure pas ! Quoique tu fasses ma joie, je ne puis goûter cette nuit toutes les joies de notre rapprochement ; il est trop brusque, trop imprévu, trop subit, trop semblable à l'éclair qui a cessé d'être avant qu'on ai pu dire : il brille !... Doux ami, bonne nuit ! Ce bouton d'amour, mûri par l'haleine de l'été pourra devenir une belle fleur, à notre prochaine entrevue… Bonne nuit, bonne nuit ! Puisse le repos, puisse le calme délicieux qui est dans mon sein, arriver à ton cœur !

Oh ! vas –tu donc me laisser si peu satisfait ?

Quelle satisfaction peux –tu obtenir cette nuit ?

Le solennel échange de ton amour contre le mien.

Mon amour ! je te l'ai donné avant que tu l'aies demandé. Et pourtant je voudrais qu'il fût encore à donner.

Voudrais – tu me le retirer ? Et pour quelle raison, mon amour ?

Rien que pour être généreuse et te le donner encore. Mais je désire un bonheur que j'ai déjà : ma libéralité est aussi illimitée que la mer, et mon amour aussi profond : plus je te donne, plus il me reste, car l'une et l'autre sont infinis. (On entend des pas.) J'entends du bruit dans l'escalier. Cher amour, adieu ! … Doux Matthias, sois fidèle. Bonne nuit ! Bonne nuit ! Si douce la tristesse de nos adieux que je te dirais : bonne nuit ! jusqu'à ce qu'il soit jour. (Elle se retire.)

Que le sommeil se fixe sur tes yeux et la paix dans ton cœur ! Je voudrais être le sommeil et la paix, pour reposer si délicieusement ! … ô céleste, céleste nuit ! J'ai peur, comme il fait nuit, que tout ceci ne soit qu'un rêve, trop délicieusement flatteur pour être réel.8 »

Ils rentrèrent chacun à leur dortoir et allèrent se coucher. Dorénavant tout est rentré dans l'ordre, il y a même plusieurs nouveautés !

Blabla de l'auteur : Et voilà un nouveau chapitre bon faudra attendre longtemps avant que vous ayez les autres je ne les ai pas encore écrit et le bac se rapproche donc… Gomenasai !

Blurp3 Il est vrai qu'on voit pas assez Drago et que tu seras déçu par ce chapitre mais je te promets que les prochains seront différents, de toute façon j'ai une bonne qui est entrain de mûrir MOUAHAHAHA !

Artemis pardonne moi aussi si on voit pas assez Drago et Harry comme je l'ai dit à Blurp3 j'y remédierai dans les prochains chapitres ! Par contre j'ai remis le chapitre 1 tu pourras donc le relire !

Donc voilou maintenant je mets au travail enfin j'espère que j'aurais le temps !

1 Se conférer au chien volant de l'Histoire sans fin

2 Vous avez compris le rapprochement !

3 Comme quand les femmes accouchent ! lol !

4 Comme moi à mon lycée au Mans

5 A mort Hermy ! A mort ! Mouhahahaha :p

6 Pff ! Comme le TGV mais au moins il n'a pas 1h de retard !

7 bon avez reconnu j'espère c Roméo et Juliette de W. Shakespeare g changé un ou deux petit truc.

8 Je rappelle ici ke c encore Roméo et Juliette de Shakespeare en aucun cas je reprend tout l'histoire juste les moments cruciaux :P d'ailleurs je change qqs trucs. Donc l'histoire de Roméo et Juliette ne m'appartient pas, ni les personnages ok ?

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