Titre : Seul au monde
Spoilers : Tome 1 à 5
Genre : Drama
Auteur : KaKa La Zen
Résumé : Une chanson chantée, une vie dévoilée.
Couple : Hum… Vous verrez à la fin…
Disclaimer : Tout appartient à J.K., sauf peut-être quelques personnages, cette fic et les fautes d'orthographe et de grammaire que je pourrais faire…
Tout avait commencé le sept septembre 1997, quelques jours après le début des classes. Pourtant, tout allait bien.
Dans les quatre maisons confondues, il n'y avait aucune haine. Slytherin et Griffindor s'entendaient comme larrons en foire. Tout ça était dû à la chanson du Choixpeau, l'année passée, lors du banquet. Les premières années avait été consternés du discours et encore, le mot ne suffisait pas, tandis que les autres années, particulièrement les plus vieux, avait réfléchis.
Maintenant, après plus d'un an, les élèves bénissait le Choixpeau. Une paix immense régnait à Poudlard, seulement rompue par les deux préfets en chefs – décidés à ce que Hufflepuff et Ravenclaw ne gagnent jamais la coupe – et encore plus particulièrement la préfête en chef, Hermione Granger.
Ce nom était maintenant honni comme l'était les noms de Draco Malfoy – le préfet en chef – et Harry Potter, en février et mars dernier. Ça c'était replacé depuis qu'ils s'étaient mis ensemble, heureusement.
Les seules personnes à avoir été dérangés par cela avait été Mme Pomfresh, qui s'ennuyait dans son infirmerie depuis que personne ne venait plus la voir pour des potions anti-maux de tête et soulage oreille, car les élèves avaient tous soufferts des oreilles… ainsi que les jumeaux Weasley, qui avaient fait fureur avec leurs bouchons qui empêchait d'entendre les cris, mais qui permettait d'entendre le reste sans problème.
Ça avait fait chialer le professeur Snape qui ne pouvait plus crier sur les Griffindor parce qu'ils ne les entendaient plus.
Parlant de Snape, son nom était encore plus honni qu'avant, son caractère de cochon – chien l'insulterait, dixit Remus et Harry – s'était encore empiré.
Et tous les élèves en connaissaient la raison, sauf les protagonistes. Donc, tout ça avait commencé un jeudi 7 septembre…
Flash-Back
École de Poudlard, le deuxième jeudi du mois de septembre
On était jeudi.
Et le jeudi, pour les Griffindor, c'était Potion à la première période.
Or, Snape ne pointait pas son nez. Il devait être en retard de deux minutes, déjà, ce qui n'était jamais arrivé. Même le plus retardataire, Blaise Zabini de Slytherin, était arrivé depuis une minute trente, c'est dire.
Bref, les élèves de septièmes années se tournaient les pouces en attendant le professeur Snape. Draco Malfoy discutait avec le trio, fait qui était commun depuis le mois de février de l'an passé avec Blaise Zabini, tandis que Parvati Patil, Lavande Brown et Pansy Parkinson discutait chiffons.
Dean Thomas dessinait dans son cahier tandis que Seamus essayait, comme depuis sept ans, de le convaincre que le Quidditch était bien meilleur que le football (soccer).
C'était donc assez normal. Le climat de Poudlard était comme ça depuis la sixième année, le discours du Choixpeau en cinquième, puis en sixième, les avaient fait réfléchir, surtout celui de sixième.
Beaucoup de Slytherin étaient devenus amis avec des Griffindor, certains se faisant renier par leur parents à la même occasion. Mais les amitiés allaient bien, les maisons se mélangeant avec plaisir.
Le couple à avoir le plus fait parler de lui – téléphone arabe, ragots – était en plus dans cette classe. Il datait du mois de mars, mais ça se voyait comme le nez sur la figure de directeur qu'ils s'aimaient.
C'était le couple à avoir créer beaucoup de tension à Poudlard. Il y a quelques mois, on ne pouvait pas les enfermer sans qu'ils se tapent dessus. Maintenant, ils feraient autre chose si on les enfermerait.
Vous êtes chou, vous savez, les mecs ? dit Parvati Patil en souriant.
Elle s'adressait à Harry et Draco.
Mouais, mais on peut dire que vous avez fait bouger Poudlard, l'an passé, par exemple, dit Pansy, qui s'entendait bien avec le trio, elle aussi.
Coups, bagarres, piques acérées… commença Ron.
Tours à l'infirmeries, crises de nerf, duels de magie… finit Hermione, imperturbable.
Après ça, dit Lavande, c'était plutôt le contraire.
Les mecs cités affichèrent un visage rouge tomate.
Me souviens surtout quand Ron s'est évanoui, moi, dit Hermione en souriant.
J'adore toujours autant cette photo !
Blaise ! dit Ron.
Oui, mais elle est drôle.
Ron bouda.
Il boude ! Il boude ! Il boude !
Tout le monde se mit à rire. S'il y avait une année où les élèves s'entendaient bien, au final, c'était les septièmes années. Depuis que ceux à avoir été mangemorts avaient été renvoyés, l'entente régnait dans l'école.
Le seul à avoir un caractère de cochon était encore et toujours Severus Snape, qu'ils attendaient depuis cinq bonnes minutes.
Qu'est-ce que vous faites là ? demanda Remus Lupin, qui venait d'apparaître avec Nymphadora Tonks.
Ceux-ci devaient en principe surveiller les couloirs lorsqu'ils n'avaient pas de cours, mais c'était très rare de les croiser, parce que…
Tiens, tu te promènes dans les couloirs, c'est nouveau, Moony, dit Harry.
Rougissement de Remus… et Tonks.
Au fait, félicitations pour les fiançailles, vous deux, dit Blaise aux deux professeurs.
Qui a dit ça ? dit Remus.
Ses yeux se posèrent sur le trio, puis sur Harry qui souriait largement.
Harry…
Moui ?
Je te déteste.
Oui, c'est ça !
Il ne vit pas arriver le sort qui lui mit les cheveux verts, puis l'affiche flottante au dessus de lui qui proclamait « Je suis Harry Potter, la pire pipelette de Poudlard » en néon.
La classe se mit à rire.
Ôte lui ça ! exigea Draco.
Pas avant qu'il se soit agenouillé en disant « Excuse moi, Oh Grand Lunard, Dieu des Maraudeurs ».
Pouffements de rire de Tonks et des élèves, sauf de Draco.
Je ne veux paaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaas ! Protesta Harry. Parce que le dieu des maraudeurs, c'est mon père, pas toi !
Non, c'est moi !
Mon père !
Moi !
Mon père !
Moi ! Euh, au fait, que foutez-vous là ?
Mon père, Remus ! On attend Snape !
Il n'est pas là !
Non…
Bon, ben on va aller voir s'il ne serait pas dans l'école…
Moui…
Ce fut donc des septièmes années qui partirent à la recherche de Severus Snape, aidés de deux professeurs qui n'avaient pas cours.
Au fait, c'est mon père.
Moi…
Mon père.
FERMEZ VOS GUEULES ! hurla Hermione.
Elle se fit regarder, sceptique, par les couples présents.
Hermione, tu sais que tu as l'air frustrée, comme ça ? dit Ron.
Je-ne-suis-pas-frustrée !
SI !
TA GUEULE RON !
Frustrée sexuelle, murmura Draco.
Parlant de ça, si notre cher préfet en chef ne veut pas se retrouver les couilles en rose, il devrait la fermer.
C'est ce que je disais.
Hermione sortit sa baguette et regarda Draco d'un air qui n'annonçait rien de bon.
Tu devrais la fermer, Drac', intimèrent les Gryffondor entiers, surtout Harry.
Elle a l'air d'une furie… Elle me rappelle en troisième année, dit le dit Draco, qui commençait à avoir peur.
Moui, dit Ron. Effectivement, c'est épeurant.
CLAC ! CLAC !
Le bilan ? demanda Harry.
CLAC !
Aie, je vous plains… dit Remus. La préfête frustrée fait son come-back.
CLAC !
Miss Granger ! Dix points de moins à Griffindor ! dit Tonks qui n'appréciait sûrement pas qu'on baffe son homme devant elle.
Hermione afficha une mine très frustrée.
Au fait, Harry, c'est pire qu'en troisième année… dit Draco.
CLAC !
Hermione ! Arrête de le baffer, bon sang !
Hey, on dirait le professeur Snape !
Pansy venait de crier ça en désignant un endroit, par terre.
Moui, je suis d'accord, dit Parvati.
Elle leva les cheveux de l'homme, évanoui par terre et dont les plaies étaient très sanguinolentes.
C'est le professeur Snape… et ses cheveux ne sont pas gras, annonça-t-elle.
Je te crois, dit Harry. Tu aurais hurlé sinon…
Ils se mirent à rire.
On l'apporte à l'infirmerie ? proposa Lavande.
Très bonne idée, dit Remus.
Deux élèves – Draco et Blaise – le firent léviter tandis qu'ils prenaient la direction de l'infirmerie.
Chouette ! Un patient ! dit Pomfresh en ouvrant la porte.
Elle se fit fixer par les élèves et se mit à rougir, gênée.
Bon, mettez le sur le lit… Miss Granger, si vous voulez bien m'aider un petit peu ? Cela vous dérange-t-il.
Non, madame Pomfresh.
Les deux femmes s'occupèrent ainsi de Snape sous la supervision – ou plutôt, le voyeurisme – des élèves et des deux professeurs qui papotèrent jusqu'à leur fin de cours.
Fin du Flash-Back
Et depuis ce temps, Hermione faisait une fixation sur ce qu'elle avait vu et surtout, sur ce qu'elle n'avait pas vu.
Maintenant, on était en février 1997, Voldemort était détruit depuis le 24 décembre et les élèves de l'école de Poudlard pensaient au suicide collectif tandis que les jumeaux étaient contents de revendre leurs bouchons. Pomfresh voyait plusieurs patients par jour et était très contente.
Les Griffindor voyait déjà la manchette dans le journal. En gros titres, il y aurait SUICIDE COLLECTIF À POUDLARD : LES RESPONSABLES, LE PROFESSEUR DE POTION ET LA PRÉFÊTE EN CHEF.
Ensuite, la journaliste – qui serait Rita Skeeter à l'unanimité – parlerait de tout ce qui s'était passé pendant les derniers mois.
Bref, les élèves pensaient au suicide collectif.
Mais pas ce soir. Tout le monde où presque étaient dans ses dortoirs, les préfets en chefs entamait leurs rondes de soirées pour prendre quelques élèves coupables qui n'étaient pas dehors. Bref, tout allait bien.
Quelques minutes plus tard, Hermione avait déjà sorti du placard la plupart de ses amis – Blaise et Ron, Pansy et Parvati, Lavande et Padma, Susan et Dean, Seamus et Justin, Luna et Ginny ainsi que Remus et Tonks – qui étaient rentrés en bougonnant dans les appartements sous-loués du préfet en chef et de la préfête qui n'était pas au courant du tout. Bref, autant dire que les fauteuils, tapis moelleux et autres endroits étaient occupés, tandis qu'Harry faisait ses devoirs en attendant que son préfet en chef de petit ami rentre pour qu'ils fassent la même chose que les autres couples.
Hermione avait également sortis quelques Poufsouffle et Serdaigle à coups de trente points à chaque fois – Padma, Luna, Susan et Justin allaient encore faire la gueule, surtout qu'Ernie et Hannah faisait partie des Hufflepuff ainsi que Terry et Lisa, des Ravenclaw – sous les rires de Draco, à qui elle menaçait toujours de transformer ses couilles en roses.
Tout allait donc bien et même Rusard avait peur de la furie.
Hermione et Draco finissaient leurs rondes au sommet de la tour d'astronomie, lieu apprécié des amoureux. Elle ouvrit donc la porte, vit deux élèves et hurla un :
DEHORS ! 30 POINTS EN MOINS À HUFFLEPUFF ET RAVENCLAW ET UNE RETENUE AVEC RUSARD, VOUS DEUX !
Deux élèves de cinquième, qui était en train de prendre du bon temps sur le sommet de la tour d'Astronomie, endroit de prédilection pour tout les amoureux de Poudlard, partirent en maugréant un « Elle est frustrée sexuellement ».
10 POINTS DE MOINS À HUFFLEPUFF ET RAVENCLAW !
Les élèves s'enfuirent.
La jeune femme les regarda, un rictus sadique aux lèvres, se sauver d'elle en courant.
Ils ne gagneront jamais la coupe, sourit la jeune femme à son alter ego, Draco Malfoy, qui se tenait un peu plus loin d'elle.
Non, parole de préfet en chef.
Retourne à ta chambre, Drac', on t'y attend.
Et toi ?
Moi, je vais regarder les étoiles.
Moui… dit doucement le jeune homme.
Il partit.
La jeune femme, une fois sûre qu'il soit suffisamment éloigné, s'assit sur la balustrade et se mit à chanter, d'une voix douce, une chanson qu'elle avait entendue lors d'un voyage qu'elle avait fait en France :
On dit souvent que j'ai l'air d'avoir
Tout pour moi mais c'est sans savoir
Des fantômes qui me hantent
Les requiems que je me chante.
Je joue au dur chaque jour qui passe
Et les pierres de chaque mur un jour se cassent
Je suis peut-être la roche qu'on croit
Mais je suis plus fragile que je veux qu'on voie.
Maman m'a dit avant de partir :
Montre jamais tes faiblesses et dans le pire
Reste fort ravale tes larmes
Car ta fierté restera ta plus belle arme.
Donc je sais rire quand il le faut
Mais 'faut pas croire je craque dès qu'on me tourne le dos
Je marche droit pour ne pas plier
D'ailleurs je chante souvent pour ne pas crier.
Quand je pense à la vie
J'fais face à mes nuits
Chaque jour qui se lève me dit que...
Je suis seul au monde
Y'a rien à faire, je suis seul au monde
Je peux plus me taire, je suis seul au monde
Je me sens seul au monde.
J'hais Noël et toutes ses bêtes fêtes
De famille et tout ce qui rappelle ma plus belle vie
Je suis jaloux de vous les chanceux
Qui prenez votre chair et votre sang pour acquis.
J'ai horreur de votre pitié
Je prends très mal votre générosité
Ca fait déjà un bout que je me suffis
C'est pas vrai mais pour être fort c'est ça que je me dis.
Quoi qu'il arrive il faut que je reste dans mon rôle (ouais)
Quoi qu'il arrive il faut pas que je perde mon contrôle (ouais)
Je pense à moi et avoir le reste du monde
Car avec les années je me suis rendu compte.
Que si c'est pas moi ce sera personne
Pas moi ni toi ni personne
Ici-bas c'est chacun pour soi
Pour les pauvres et fiers solitaires comme moi.
Quand je pense à ma vie
Seul face à mes nuits
Chaque jour qui se lève me dit que...
Je suis seul au monde
Y'a rien à faire, je suis seul au monde
Je peux plus me taire, je suis seul au monde
Je me sens seul au monde.
Je suis seul au monde
Y'a rien à faire, je suis seul au monde
Je peux plus me taire, je suis seul au monde
Je me sens seul au monde.
Des fois je trouve l'amour dans les yeux de l'une
Des fois je trouve un jour dans les bras de l'autre
Et à toutes celles qui m'aiment encore,
Qui m'aiment à tort, qui m'aiment trop fort
Je vous dois ma survie, merci encore
Cela n'engage que nous
Je suis seul au monde
Y'a rien à faire, je suis seul au monde
Je peux plus me taire, je suis seul au monde
Je me sens seul au monde.
Je suis seul au monde
Y'a rien à faire, je suis seul au monde
Je peux plus me taire, je suis seul au monde
Je me sens seul au monde.
Quoi qu'il arrive
Quoi qu'il arrive
Seul au monde, quoi qu'il arrive...
Seul au monde...
Un peu plus loin, Draco Malfoy souriait. Il l'entendait très bien chanter, de la tapisserie où il était caché. Et son sourire s'était intensifié en voyant passer le professeur Snape, qui s'était lui aussi arrêté pour l'entendre chanter.
Peut-être que ce serait aujourd'hui, le Jour J… Après cinq mois de baffes, d'hurlements et d'autres joyeusetés du même genre, ça allait peut-être s'arranger… Il remarqua au passage qu'elle chantait très bien et que de plus, la chanson était très adaptée à son béguin. Il félicita – très rare, ça – son père de lui avoir appris le français.
Il tendit l'oreille, pour entendre la conversation.
Bonjour, miss Granger, que faites-vous dehors par cette heure ?
Je fais ma ronde, professeur.
Pourtant, je ne vois aucun élève dans le coin.
Je viens de jeter un Hufflepuff et une Ravenclaw dehors.
Où est votre alter ego ?
Parti rejoindre son chéri…
Oh. Vous devriez rentrer.
Je regarde les étoiles.
Vous allez prendre froid.
Je m'en fous.
Si j'étais vous, je n'aimerais pas la boucane qui me sortirait par les oreilles après avoir pris la potion Pimentine.
Mouais…
Vous chantez bien, miss Granger.
Vous m'avez entendu ? dit-elle, épouvantée.
Oui… Et j'aime bien la chanson, elle me représente bien, je trouve.
Vous connaissez le français ?
Oui… Ma mère était française.
Ah.
Où avez-vous appris cette chanson ?
Un voyage en France, l'été passé.
Ah.
Professeur, vous dites qu'elle vous représente bien ? Toutes les paroles ?
Assez, oui…
Hermione se leva sur la pointe des pieds et l'embrassa. Draco détourna les yeux en souriant, ce n'était pas un voyeur. Il attendait simplement la suite des événements.
J'aimerais vous aider à ôter les fantômes qui vous hantent, professeur. Comme ça, vous ne serez plus seul au monde.
En effet, miss Granger.
Le professeur se baissa à son tour et l'embrassa. Quant à Draco, il partit comme un dératé vers ses appartements avertir tout le monde. Il arriva donc devant une tapisserie, représentant un couple de Griffindor – Slytherin et cria le mot de passe.
Hey, tout le monde ! cria Draco. Au salon !
Au signal, on en vit sortir une dizaine. Draco s'était toujours demandé pourquoi il y avait autant de chambres dans cet appartement.
Quoi, encore ? dit Pansy en sortant, le linge de travers.
Paix à nos oreilles ! dit Draco en souriant.
Comment ça ? La seule paix à nos oreilles qu'on pourrait avoir, c'est qu'Hermione se serait mise avec Snape, dit Ron.
Ce qui est fait.
QUOI ?
Moui… Ils se sont embrassés sur la tour de l'astronomie. Soit dit en passant, Hermione chante très bien…
La tour d'astronomie ? Ron, tu me dois deux gallions, dit Lavande.
Beuh, y aurait pas pu faire ça aux cachots ! protesta celui-ci.
Nan ! Et c'est mieux de même, dit Lavande. Faudrait annoncer ça aux élèves ! Qui a un hibou ?
Harry, Ron, Padma, Susan, Draco et Pansy levèrent la main.
Envoyez une lettre à Griffindor, l'une chez le directeur, une à Ravenclaw, une à Slytherin, une à Hufflepuff et l'autre à Remus !
À vos ordres, chef Lavande ! dit Padma.
Rougissement de celle-ci. Et ce fut fait. Cinq minutes plus tard, les hiboux revenait sans lettre, tandis que les professeurs et élèves de cinquièmes, sixième et septièmes entraient par les cheminées pour fêter ça.
À Hermione et sa chanson !
OUAIS !
Au fait, c'est quoi la chanson, Dray ?
Seul au monde de Corneille !
Ben, vive Corneille !
OUAIS !
C'EST QUOI CE BAZAR ? COMMENT ÇA, IL Y A DES PROFS ICI ? hurla Hermione qui venait de tirer le tableau.
On fait une petite fête, répondit Draco. Et toi, t'es quarante-cinq minutes en retard, t'étais où ?
Rougissement d'Hermione.
Là, tu sais pourquoi on fête.
JE VAIS TE TUER, DRACO !
Mouais, je crois que ton petit ami n'apprécierait pas que je meure.
En fait, j'apprécierais beaucoup, dit ledit petit ami. Tue le.
OUAIS !
Draco se mit à courser, poursuivie par une furie peut-être pas grande, mais qui faisait mal en maudit…
Un petit verre, Professeur Snape ?
Avec plaisir, monsieur Potter.
Ils regardèrent avec amusement la course entre les deux, tout comme les professeurs et les élèves. Le bilan fut que Draco n'était plus reconnaissable à la fin et Hermione non plus, d'ailleurs.
Le lendemain matin, Draco Malefoy parada avec des oreilles de chien, les cheveux roses, des pattes de canard et avec une affiche inscrit « Je suis Draco Malefoy, le pire voyeur de Poudlard » tandis qu'Hermione parada avec des oreilles de lapin, les cheveux mauves, des pattes d'ours et une affiche disant « Je suis Hermione Granger et je ne suis plus une frustrée sexuelle ».
