Hello world!!!

Je vous présente ma première fic, qui s'intitule « Harry Potter et le Prince au Sang Mêlé ». Bon, pas très original comme titre, vous allez me dire. Mais j'ai voulu écrire le tome 6 (que j'attends patiemment...)(en fait pas si patiemment que ça, vu l'état dans lequel je suis pour essayer de découvrir ce qui va se passer avant de le lire... ce qui n'arrivera pas de si tôt vu la vitesse à laquelle JKR écrit... mais bon. Je fais avec!!! -) à ma façon... Alors, à ceux qui assaisonnent leur nourriture avec de la poudre de Harry/Draco, à la soupe!!! - Mais je vous avertis, ce que vous attendez n'arrivera pas tout de suite, vous connaissez Harry aussi bien que moi... Alors, pour le moment, prenez plaisir à mon histoire, mais pas trop... (Mais vous pourrez dès que notre héros commencera à y voir clair!!! -) D'ici là, je vous souhaite une bonne lecture!!! J'espère que vous aimerez...

CHAPITRE 1 Retour à la réalité

Cet été-là chez les Dursley n'avait rien de particulier. En fait, il était tout à fait identique à tous les autres. Même avec les années, son oncle Vernon, sa tante Pétunia et son cousin Dudley, étaient toujours aussi méchants envers Harry. Mais avec le temps, ce dernier s'était forgé une épaisse carapace recouverte d'un espèce de miroir, de sorte que chaque méchanceté sortie de la bouche d'un des membres de sa « famille » (appelons ça ainsi, même si cela n'en est et n'en sera jamais une) était automatiquement renvoyé par le jeune garçon. Mais, étrangement, cet été-là était différent.

La mort de Sirius avait causé un grand choc à Harry. C'est ce qu'une personne normale ne le connaissant pas jugerait simplement en observant la manière dont il se comportait. Mais pour Ron et Hermione, ses meilleurs amis depuis maintenant cinq ans, c'était beaucoup plus. En fait, il y avait plusieurs mots pour décrire ce qui s'était passé dans sa tête : tempête, ouragan, tornade, coupe à blanc, rasage, raz-de-marée, etc. Mais il y en avait un, décrivant l'étendue des dégâts, qu'ils avaient peur de prononcer, et même, de penser : irrécupérable?!?! Ça, ils ne le savaient pas trop. Car, ils avaient beau eu lui écrire des dizaines de lettres, Harry n'avait répondu qu'à une seule (quand Hermione lui avait écrit qu'elle était maintenant avec Ron) pour leur dire qu'il était content pour eux et qu'il allait bien. Ça s'arrêtait là. Ses meilleurs amis l'avaient même appelé une fois.

-HHHHAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRYYYYYY!!!!!!!!! Rugit l'oncle Vernon.

Harry se doutait bien de ce dont il s'agissait. Il avait entendu la sonnerie du téléphone, puis le cri de son oncle « adoré ». N'ayant pas envie de se faire réprimander plus, il descendit aussi vite que ses jambes et sa volonté le lui permettait.

-QUE T'AI-JE DIT LA DERNIÈRE FOIS QUE TES « AMIS » ONT APPELÉ? HEIN? RÉPONDS-MOI!!!!!!!!!

-Qu'ils ne devaient plus appeler ici, je sais.

Harry pris le combiné et le porta à son oreille :

-« Harryyyyyyyyyy!!!!!!!!!! Oh! Je suis si heureuse de te parler!!! »

C'était Hermione.

-« Bonjour Hermione.

-Dis-moi Harry, comment vas-tu? J'ai entendu ton oncle hurler de ton côté. J'espère qu'ils ne te font pas trop la vie dure, car si c'est le cas, crois moi, je vais leur voir ce dont je-

-Ça va Hermione. Je vais bien. » Son ton laissait voir une pointe d'agacement.

-« ...

-Quoi???

-Tu es sûr que tu vas bien? » Sa voix s'était faite encore plus douce qu'à l'habitude.

-« Tu sais, Ron et moi nous t'avons envoyé des dizaines de lettres, et tu n'as répondu qu'à une seule, alors, puisque nous avons déduit que le moyen du courrier était inutile, nous avons pensé à te téléphoner.

-Des dizaines, tu dis? Pourtant je n'en ai reçu qu'une seule... » mentit Harry. Mais il n'avait pas envie de discuter avec Hermione. Ni Ron, ni Neville, ni Ginny, ni Luna, ni Dumbledore. Il avait simplement envie de passer de vraie vacances. Des vacances de tout, y compris ses amis.

-« Ah... Bon. C'est bien dommage. Alors, comment tu te sens ces temps-ci? As-tu eu des visions de Voldemort?

-Écoute, Hermione. Ce n'est ni le moment, ni l'endroit d'en parler. Et puis, de toute façon, c'est la dernière chose à laquelle je voudrais penser en ce moment. Alors, s'il te plaît, pourrions-nous changer de sujet?

-D'accord. Je... je comprends.

-NON!!! Non, tu ne comprends pas!!! Et tu ne comprendras jamais! Ni toi, ni Ron, ni personne d'autre! Tu ne sais pas ce que c'est que de perdre sa seule famille, ni de se retrouver d'un seul coup avec tout le poids du monde sur les épaules! Alors, bon sang, arrêtez de me dire que vous comprenez, que vous savez ce que je vis, parce que c'est faux! C'EST ARCHI-FAUX!!! ET ÇA LE SERA TOUJOURS!!!!!!!!! » rugit-il au téléphone. Sur ce, il le raccrocha si violemment qu'il le fit tomber par terre, et se cassa en mille morceaux sous le choc. Dieu, qu'il était en colère. Il n'avait jamais été aussi empourpré d'aussi loin qu'il se rappelle. Même après ce crétin de Malefoy et son air hautain. Même après le Professeur Rogue. Même après Dumbledore lorsqu'il lui avait appris l'existence de la prophétie. Même après Voldemort. Cette fois-ci, c'était pire, parce qu'il était tout simplement en colère contre lui-même. Son oncle Vernon était furieux. Non seulement une amie de Harry avait osé appelé, mais en plus, le principal concerné venait de casser son téléphone! Alors qu'il allait se mettre à lui crier après, Harry se retourna vivement. Mais Vernon ravala sa salive, il ne pouvait plus lui crier après. Car, pour la première fois de sa vie, il voyait l'orphelin pleurer. En se rendant compte qu'une larme descendait le long de sa joue, Harry déguerpit et s'en alla s'enfermer dans sa chambre. Ça s'était passé hier matin. Depuis, il n'était plus sortit de sa chambre que pour aller faire ses besoins.

-« Courage, Harry » soupira-t-il pour lui-même. Il se décida enfin à sortir du lit, son horloge indiquant qu'il était plus de 10 :00 du matin. Il prit ses lunettes sur la table de chevet et les apposa sur son nez en se demandant pourquoi les Dursley ne l'avait pas réveillé plus tôt. Ce n'était pas dans leurs habitudes de le laisser dormir. En fait, ce n'était tout simplement pas dans leurs habitudes le laisser avoir un minimum de paix. « Peut-être ont-ils décidé de me laisser vivre un bon été (pour une fois)? » songea-t-il, plein d'espoir. Mais il ne put s'empêcher de penser à Sirius. Normalement, il aurait dû être avec lui, il aurait dû passer cet été en sa compagnie, au lieu d'être dans cette prison accompagné de ces infâmes Moldus. Il aurait dû avoir du plaisir, avoir encore le goût de vivre, et parler et rire en compagnie de son bien-aimé parain. Mais voilà, Sirius était mort. Il chassa vite cette pensée de son esprit, et descendit à la cuisine.

Là, il découvrit les trois Dursley assit autour de la table. Oncle Vernon était occupé à lire le journal, tante Pétunia à préparer le café, et Dudley, à avaler sa énième portion d'omelette au bacon, son petit-déjeuner favori. Lorsqu'ils se rendirent compte de sa présence, ils le regardèrent avec de grands yeux. On aurait dit que le temps s'était arrêté tellement ils étaient immobiles. Dans leurs regards, on pouvait lire un peu de colère et de peur, avec un soupçon de pitié.

-« Quoi?! » demanda Harry, visiblement curieux de tous ces regards fixés sur lui. Puis, comme par magie, les trois se réanimèrent, retournant à leurs activités comme si de rien n'était. Harry prit place au dernier siège vide, entre son cousin et sa tante, en face de son oncle. Aussitôt, tant Pétunia arriva avec une grosse assiette d'omelette au jambon et une tasse de café, qu'elle posa devant Harry.

-« Mange, avant que ça ne refroidisse, lui dit-elle, de la voix habituelle qu'elle lui réservait.

-Euh... Merci, tante Pétunia, mais je n'ai pas très faim. » répondit Harry. Malgré le fait que l'on commençait à voir les os à travers sa peau et son teint verdâtre, il était vrai qu'il n'avait pas très faim, même si son dernier repas remontait au déjeuner de la veille. En fait, depuis le début de l'été, entamé depuis deux bonnes semaines, il n'avait presque rien avalé. Tout pour ajouter à son corps déjà pas très corpulent et son teint presque laiteux, faisant apparaître sa cicatrice encore plus rosée.

-« ÉCOUTE CE QUE TA TANTE TE DIT!!! » cria son oncle. Harry n'avait pas envie de le contredire. Pas aujourd'hui. Un autre jour peut-être. Alors il s'empara de sa fourchette et attaqua sa portion, presque aussi grosse que celle de Dudley. Il prit une bouchée, puis une autre, et encore une autre, jusqu'à ce qu'il se rende compte que ce n'était pas si mauvais, et que, finalement, il avait faim (l'appétit vient en mangeant!).

Pendant qu'il vidait son assiette, il ne remarqua pas que son oncle était en train de le détailler des pieds à la tête, qu'il remarquait à quel point il était maigre. Il vit cependant l'ombre de quelques muscles peu développés, « sûrement à cause du sport qu'il pratique dont l'autre cinglé barbu m'a parlé hier » songea oncle Vernon. En effet, Dumbledore en personne était venu rendre une petite visite aux Dursley la veille, pour leur parler de Harry.

Ce dernier était dans sa chambre (il y était depuis le matin, et l'heure du souper approchait), et le reste de la maisonnée était sagement installée au salon en train de regarder les nouvelles du soir. Quand, vers 19 :30, on sonna à la porte. Drrrriiiiinnnnng!!!!

-« Duddlinouchet, veux-tu bien aller ouvrir, s'il te plaît?

-Oui, M'man! »

Celui-ci alla ouvrir. Vernon, voyant que personne ne parlait dans la pièce à côté, se leva et alla voir par lui-même. Puis, il se figea. Un vieil homme, grand, à la longue barbe argentée et aux lunettes en demi-lunes, se tenait sur le pas de la porte, accompagné de deux hommes : l'un au visage fin et à l'air bienveillant, l'autre, l'air mauvais, avec un œil qui n'arrêtait pas de tourner dans son orbite. Figé sur place, Vernon fut bientôt suivi de sa chère femme, qui, dès qu'elle vit les nouveaux arrivants, ne put s'empêcher de pousser un petit cri. Puis, reprenant un peu ses esprits, elle les invita à entrer d'un signe de tête, bien trop apeurée à la seule pensée de ce qui arriverait si elle ne le faisait pas. Les six personnes passèrent au salon. Voyant qu'il n'y avait pas de place, Vernon, le visage de plus en plus rouge de colère et de peur, fit savoir à son fils, d'un signe de tête, d'aller chercher une chaise supplémentaire. Mais Dumbledore intervint :

-« Allons donc, mon bon garçon, ce n'est pas nécessaire, j'en traîne toujours avec moi. » Et sur ce, il fit apparaître d'un coup de baguette magique un de ses habituels sièges rouges, et s'y installa confortablement, donnant ainsi une jolie couleur pourpre au teint déjà cramoisi de l'oncle Vernon.

-« Alors, Monsieur...?

-Dumbledore. Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore. Je suis le directeur de Poudlard.

-Et... que nous vaut l'honneur de votre visite? », lui demanda l'hôte, maintenant au teint livide de peur. Décidément, il était condamné à passer le reste de la soirée à changer constamment de couleur de teint.

-« Eh bien... je suis venu vous parler de Harry.

- ...

-Je m'inquiète de son état de santé, et je suis venu vous demander un service en échange d'un autre de ma part.

-Hé bien! Harry va très bien, alors je ne vois pas pourquoi vous vous inquiétez, et-

-Ce n'est pourtant pas ce que l'on m'a dit. J'ai été mis au courant par Hermione Granger et Ron Weasley, les meilleurs amis de Harry. Ils m'ont informé que lorsqu'ils ont appelé chez lui – en l'occurrence, ici même – il a été pris d'un accès de fureur lorsqu'on lui a demandé comment il allait. Mais voyez-vous, c'est la première fois que ça arrive, et c'est aussi la première fois que celui-ci ne se réjouit pas à l'idée de parler avec ses amis. Je crois que ceci est relié au choc qu'il a eu à la suite de la perte de son parrain, en juin dernier.» À ces mots, les trois hommes s'assombrirent.

Vernon était maintenant vert (de peur), Pétunia, blanche comme un drap (choquée par le tant de savoir du vieil homme) et Dudley... Dudley n'était plus là. Sûrement avait-il peur de subir le même sort qu'il y a cinq ans!

-« Qui? Son parrain? Mais il n'a pas de parrain! » Puis il se souvint. Oui, il en avait un. Il lui en avait parler, une fois. C'était ce tueur, ce Sirius Black. Il redevint blanc. À cette image, Dumbledore eu une lueur de malice dans les yeux.

-« Alors, en venons maintenant à la raison pour laquelle nous sommes ici. Je vous demanderais d'entraîner Harry. En échange, je vous promets que ce sera le dernier été que vous aurez à l'héberger. » Vernon retrouva la couleur habituelle de son teint.

-« Ah! Si c'est ce qu'il faut pour ne plus voir ce jeune mal élevé, alors autant commencé tout de suite! Alors, en quoi consiste son entraînement? Mais, j'espère qu'il ne me coûtera rien, car je ne dépenserai pas un rond pour lui!

-Nous avons un bon terrain d'entente, alors! Bon, tout d'abord je dois vous informer des raisons de cet entraînement. » Il s'assombrit à nouveau. « Il y a de cela dix-sept ans, je reçu une information qui bouleversa ma vie. J'étais en compagnie d'une enseignante pour le cours de divination même si je ne croyais pas en l'utilité de ce cours. C'était en des temps très sombres pour le monde magique. Un certain mage noir, du nom de Lord Voldemort, semait la terreur partout. Il tuait des gens, les torturait, tout simplement parce que ceux-ci refusaient de devenir ses partisans. Alors que j'allais m'en aller (car je ne croyais pas qu'elle aie le moindre don pour prédire l'avenir, même si elle était descendante d'une très grande voyante), elle se mit à parler bizarrement. Elle était en état de transe. Elle me dit :

Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche... il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois... et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore... et l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit... Celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois... »

Le silence fut. Personne n'osait parler suite à cette révélation. Dudley était apparu sur le pas de la porte, les yeux écarquillés, Vernon était absorbé par les dernières paroles du vieil homme, et Pétunia avaient les yeux grands ouverts, et la peur se lisait sur son visage. Elle bégaya :

-« Ce... cet homme... le Seigneur des... des Ténèbres... c'est lui qui... qui a tué ses parents... n'est-ce pas? » Dumbledore acquiesça d'un signe de tête.

-« Et... quel est notre rôle à jouer là-dedans? » demanda Vernon, n'ayant visiblement aucune idée de ce qu'il aurait à faire.

-« Voyez-vous, Harry est un très grand sorcier. Il est connu de toute personne ayant un minimum de connaissances magiques, parce qu'il est Celui Qui A Survécu. Les 31 octobre 1981 (Pétunia étouffa un petit cri de surprise), Voldemort s'en alla en personne chez les Potter, ce qui était assez rare, car il n'y allait que si les gens lui avaient fait du mal en personne. Il ne connaissait qu'une partie de la prophétie, et il voulait des Potter comme alliés, car ainsi, il aurait automatiquement Harry avec lui. Mais voilà, tout ne se passa pas comme il l'avait prévu. James et Lily Potter montrèrent leur résistance, la mère en particulier. Après avoir tuer son père, Voldemort se tourna vers votre sœur, Madame Dursley. Le Seigneur des Ténèbres ne voulait que tuer Harry. Mais Lily était là devant lui, le suppliant de prendre sa vie à sa place. Ce qu'il vit. Mais alors qu'il lança le sort de mort contre le jeune Harry, à l'époque âgé d'à peine un an, le sort rebondit sur son front et fonça droit sur Voldemort, le rendant ainsi à moitié mort. Harry est le seul qui ait jamais survécu au Lord Noir. »

Les Dursley ne disaient rien. Ils ne cessaient de regarder Dumbledore, qui venait de leur annoncer qu'ils avaient le Messie dans leur maison.

-« Harry est un garçon très intelligent, et très doué pour la magie. Depuis sa première année à Poudlard, il a rencontré bien plus de risques que quiconque. À onze ans, il sauvait une seconde fois le monde en empêchant le Seigneur des Ténèbres, s'étant alors emparé du corps d'un des professeurs de l'école, de retrouva sa vie. En deuxième année, il affrontait le Lord Noir sous sa forme d'adolescent. En troisième année, il s'est battu contre une centaine de Détraqueurs, comme ceux qui les ont attaqués lui et votre fils l'été dernier. En quatrième année, il a dû assister à la renaissance de Voldemort en voyant un de ses amis se faire tuer et échappant lui-même à la mort de justesse. Et finalement, en juin dernier, il s'est battu dignement contre ses partisans, parce qu'il est aller au-devant du danger pour vouloir sauver son parrain, ce qui fut tout à fait inutile. Car, voyez-vous, la cicatrice en forme d'éclair qu'il a sur le front n'est pas qu'une simple cicatrice. C'est ainsi que son rival a fait de lui son égal, il y a quinze ans. Les deux sont liés inconsciemment, ce qui fait qu'il peuvent ressentir les émotions et les sentiments de l'autre, et parfois même, ce que l'autre est en train de faire. » Tout le monde frissonna à cette idée. Harry pouvait donc voir ce que Voldemort faisait!

-« Tout au long de sa cinquième année, il a reçu des cours d'Occlumancie, qui sert à fermer son esprit à ceux qui essaient de s'y infiltrer. De son côté, le Seigneur des Ténèbres a compris qu'il pouvait manipuler Harry, car il a aussi découvert ce qui faisait sa force : l'amour. Il lui a fait croire que son parrain, sa seule famille, s'était fait prisonnier par ces partisans. Ayant soudain peur pour la vie de celui qu'il considérait maintenant comme son père, il est allé le sauver, même si ce n'était qu'un piège pour pouvoir avoir le reste de la prophétie. Ce n'est que là-bas qu'il se rendit compte de son erreur en rencontrant les Mangemorts. L'Ordre du Phénix, s'occupant de défendre le monde magique contre Voldemort, était au courant de l'intervention de Harry, et y allèrent s'en hésiter, avant qu'il ne soit trop tard. Malheureusement, Sirius Black en faisait partie, et il fut tuer par une des partisanes du Lord Noir, se trouvant à être une de ses cousines éloignées. Cette confrontation s'est passée au siège même du Ministère de la Magie. Le ministre de la magie ne cru au retour de Voldemort, que lorsque ce terrible événement arriva. Je dois vous annoncer que depuis juin dernier, nous sommes officiellement en guerre.

Je vous demande donc, à partir de maintenant, que vous êtes chargés de l'entraînement de Harry pour le reste de l'été. Ce dernier n'est en sécurité que dans deux seuls endroits au monde : L'École de Sorcellerie de Poudlard, et votre maison. Son état est lamentable. Il doit reprendre des forces pour pouvoir affronter son destin. Si vous acceptez, je vous promets que ce sera le dernier été que vous aurez à l'héberger. De plus, comme ce ne sera plus le « chez-soi » de Harry, les barrières magiques ayant été créées naturellement par l'amour de Lily pour son fils, je m'engage en en créer des similaires, qui feront que vous ne risquerez plus rien tant que vous serez dans votre maison. » La famille Dursley l'écouta attentivement, soudainement très intéressée par l'idée de ne plus avoir à héberger Harry. Puis, oncle Vernon prit la parole.

-« Puisque nous ne risquerons rien... c'est d'accord. »

Ce souvenir, semblant pourtant loin même si ce n'était que la veille au soir, revenait à la tête de Vernon Dursley. Il regardait toujours Harry, lorsque ce dernier remarqua que son oncle l'examinait des pieds à la tête.

-« Mais qu'est-ce que vous avez tous, ce matin???, demanda-t-il, visiblement troublé par cette attitude tout à fait différente des Dursley qu'il connaissait.

-Harry, aujourd'hui tu iras t'entraîner avec Dudley, et ce pour le reste de l'été », répondit-il, sur un ton n'admettant aucune réplique. Harry Potter était de plus en plus curieux : d'abord, il n'avait jamais dormi autant dans sa vie et il avait droit à une portion d'omelette au bacon aussi grosse que celle de Dudley. Et maintenant, il allait faire du sport, et son cousin n'avait même pas répliqué. Oui, tout ça était très bizarre. Mais il ne posa aucune question et répondit d'un simple « D'accord. ».

Ça faisait des semaines qu'il n'avait pas bougé, et il appris qu'il avait beaucoup d'autres muscles que ceux qu'il développait grâce au Quidditch, son sport préféré. Bien que l'entraînement de Dudley était particulièrement essouflant (10 km de course, suivis d'exercices visant à raffermir les muscles des bras, des jambes et du tronc, bref, tout le corps en entier, et pour finir, de délicieuses figures de relaxation), il s'habitua assez vite. Et même si son oncle l'avait habituer à faire tous ces exercices en compagnie de son cousin détesté, il aimait plutôt ça. Depuis qu'il s'y était mis, il dormait mieux, mangeait une portion de nourriture qu'un adolescent normal consommait, et sa peau prenait une teinte plus foncée, étant donné que les exercices se faisaient à l'extérieur. Bientôt, il retrouva sa force, et même plus, et oublia partiellement son parrain. Il adorait bouger (ça lui rappelait un peu les entraînements de Quidditch) et avait presque hâte de retourné à Poudlard pour y jouer avec ses amis, et battre une fois de plus la maison des Serpentards. Oui, il avait hâte de retrouver ses amis.

Nous étions aujourd'hui le 31 juillet. C'était l'anniversaire de Harry. Et, chose un peu surprenante, il avait retrouvé sa bonne humeur habituelle. Pourquoi? Parce qu'il savait qu'il recevrait les cadeaux de ses amis. Il était dans sa chambre, en train de finir un devoir particulièrement difficile de Métamorphose, quand une minuscule chouette, très excitée de le revoir, arriva par la fenêtre que Harry avait laissé ouverte. Coquecigrue. Il était accompagné d'un magnifique hibou grand duc, qui avait de la difficulté à voler à cause des paquets visiblement attachés à ses pattes. Il ouvrit tout d'abord les enveloppes, que le minuscule hibou lui tendait impatiemment en poussant des petits cris suraigus. La première provenait de Hermione :

Joyeux anniversaire Harry!

J'espère que tu aimes ton cadeau, et j'ai très hâte de te voir avec ! J'espère que la taille est bonne. J'y ai été à l'œil, mais je ne sais pas si ton corps a changé, alors, si ça ne fait pas, il y a toujours la possibilité de l'échanger! Au fait, Harry, comment vas-tu? Je m'inquiète pour toi. Tu n'as pas répondu à mes dernières lettres .Enfin, si tu veux parler, tu sais que je serai toujours là, d'accord?

Encore Bon Anniversaire!

Hermione xxx

P.S. Nous avons encore une surprise pour toi! Mais c'est quelque chose que nous ne pouvions enballé. Alors, soit patient, ça ne tardera pas...

Bizarrement, Harry était vraiment heureux de recevoir des nouvelles de Hermione. Même s'il tait terriblement intrigué par le cadeau de sa meilleure amie, il ouvrit d'abord l'autre enveloppe, celle contenant la lettre de Ron :

Salut mon vieux!

Au fait, Bon Anniversaire!!! Hé, J'ai une bonne nouvelle : si tu en as envie, ma mère t'invites à venir passer les trois dernières semaines de vacances à la maison! Tu sais, j'espère vraiment que tu vas venir, je m'ennuie de mon meilleur pote! Enfin, fais ce que tu veux.

Bon Anniversaire, encore!

Ron

P.S. Moi aussi, j'ai une surprise pour toi... mais tu verras plus tard!

Harry se précipita sur les paquets, que le plus grand des hiboux tendait maintenant avec impatience. Il défit le premier paquet, celui de Hermione, qui contenait une magnifique tenue de Quidditch. Elle était d'un rouge magnifique, un peu comme celui des plumes de Fumseck, le phénix de Dumbledore, avec une bordure dorée sur les flancs, et ornée d'un H et d'un P entrecroisés, le tout brodé avec du fil d'or. Il l'essaya tout de suite : elle lui allait comme un gant. Elle était juste assez ajustée et laissait voir l'ombre des muscles qu'il s'était forgés en si peu de temps. L'autre paquet, celui de Ron, contenait des friandises : des dragées surprises de Bertie crochues, quelques bouteilles de Bièreaubeurre, des Chocogrenouilles, des plumes en sucres de chez Honeydukes... Ses bonbons préférés, qui étaient accompagnés d'un gâteau d'anniversaire fait par la mère de Ron, et, ce qui le fit bien rire, quelques confections de Fred et George. Il répondit aussitôt à ces amis. Il leur dit qu'il allait bien, qu'il les remerciait pour leurs beaux cadeaux, et qu'ils se reverraient au Terrier dans une semaine.

Étrangement, après le départ des hiboux, il attendait encore quelque chose, mais il ne savait pas quoi. Il détestait cette sensation, mais voyant qu'elle ne partait pas, il fit avec, se concentrant maintenant sur le devoirs de Rogue. Au début, il avait de la difficulté à se concentrer, essayant de mettre le doigt sur ce qui le rongeait, mais il finit par être absorbé par le travail.

Il était tellement concentré qu'il n'entendit pas sa tante l'appeler pour le souper, et qu'il ne vit même pas le soleil aller se coucher tranquillement. Il fut tirer de son trvaial lorsqu'une douleur se fit sentir au niveau de sa cicatrice. « Hum... Il est impatient... parce que tout est trop tranquille... ». Il décida qu'il avait assez travailler aujourd'hui, alors il se leva et alla admirer le ciel. Il repensait à sa douleur, trouvant bien étrange que Voldemort n'avait pas attaqué de l'été. Peut-être qu'il devrait en parler à Sirius... Puis, Harry comprit. C'était son premier anniversaire sans Sirius. C'était ça qu'il avait attendu toute la journée : ses nouvelles. Mais Harry, tu sais très bien que Sirius est mort. Oui. Il était mort. Et c'était la première fois que ça faisait aussi mal. C'était son seizième anniversaire et la chose qu'il souhaitait le plus au monde, hé bien, il ne pouvait l'avoir. Il s'assieds sur son lit, et se mit à pleurer. Silencieusement. Puis, il pleura de plus en plus. Les larmes n'arrêtaient pas de couler. Ce qu'il voulait, c'était de sentir les bras de Sirius autour de lui pour le consoler. Mais il savait que c'était impossible. Sirius était mort.

Il pleurait tellement qu'il n'entendit pas les pas dans les escaliers, ni les trois coups cognés contre la porte de sa chambre, ni la présence de deux personnes dans sa chambre, qui n'étaient ni oncle Vernon, ni tante Pétunia, ni Dudley. Puis, il sentit des bras se serrer autour de ses épaules. Des bras consolants, remplis de compassion et de compréhension. Des bras doux et confiants.

C'était Hermione.

Voilà!!! J'espère que vous avez aimé. J'ai essayé de respecter le plus possible le style de JKR, j'espère que c'est réussi ! - Bon je sais, vous allez être déçu de ce que je vais dire, mais bon : vous devez être patient avoir d'avoir un slash Harry/Draco, vu la vitesse à laquelle avance l'histoire. Mais soyez patient, vous ne serez pas déçu!!!! Sur ce je vous laisse, et svp, laissez moi des reviews!!!!!