Voilà voilà, le deuxième chapitre. J'ai décidé de le mettre en ligne tout de suite, puisqu'il n'y a rien d'extraordinaire qui se passe (je veux dire par là de scène entre Harry et Draco -), mais bon, soyez patient, ça s'en vient! Probablement que ça va commencer au chapitre 5 ou 6... Mais bon, ce ne sont que des approximations... Mais pour l'instant, appréciez le deuxième chapitre de ma fic!!!
CHAPITRE 2
Le Terrier
« Surprise... » lui chuchota-t-elle à l'oreille. Malgré ce qui s'était passé l'autre jour, il ne put s'empêcher de se blottir dans ses bras, et de pleurer de plus belle contre la chaleur de son cou. Il avait l'impression qu'il avait le cœur rempli de toute la peine du monde. Et en plus, il avait la plus grande des responsabilités sur les épaules. Non seulement Dumbledore, mais aussi le monde magique en entier comptait sur lui pour combattre le Seigneur des Ténèbres, Celui-Que-Tout-Le-Monde-Craint. Mais comment pouvait-il le vaincre s'il n'était pas capable de surmonter la mort d'une seule personne, alors qu'il savait très bien que des tas et des tas d'autres allaient suivre? Il était si misérable, mais en la présence de ses deux meilleurs amis, Hermione à côté de lui et Ron sur le pas de la porte, lui apportait un grand réconfort. Après dix minutes à verser un torrent de larmes, dix minutes qui lui parurent comme des heures, il s'arrêta enfin de larmoyer.
-« Ça va mieux, maintenant? , lui demanda Hermione, une lueur d'inquiétude dans les yeux.
-...oui...merci...
-Allez, vieux! On est venu te chercher! Mon père nous attend dans la voiture, en bas. Il est en train de discuter avec ton oncle et ta tante. » À cette image (Arthur Weasley en train de discuter avec des Dursley très effrayés), Harry ne put s'empêcher de retenir un petit rire.
-« Bon! Tu vois, quand tu veux!!! Allez, on va t'aider à faire tes bagages. Au fait, tu as essayé la robe de Quidditch que je t'ai offerte? Elle te fait au moins, j'espère!
-Oui Hermione, on jurerait qu'elle a été conçue pour moi!
-Tu vois! Je te l'avais bien dit! », dit-elle, à l'annonce de Ron, celui-ci se contenta de faire une petite moue forcée.
En quinze minutes, ceux-ci avaient réussi à tout faire rentrer les affaires de Harry dans sa valise, et en même temps, à lui faire oublier un peu la raison de sa peine. Il descendirent avec le Harry des derniers jours, souriant et confiant. Il était heureux de quitter cette prison. Enfin, il allait pouvoir vivre!!! Au moment où il passait la porte en saluant son oncle Vernon, sa tante Pétunia et son cousin Dudley d'un simple signe de la main, le maître de la maison lui demanda de s'approcher. Étonné, il dit à ses amis de l'attendre et qu'il en avait pour une minute, puis se retourna vers sa « famille », visiblement très curieux.
-« Alors, Harry... C'est ici que tout se termine... Ton directeur nous a informé que ce serait le dernier été que nous t'accueillions chez nous, alors on voulait te dire au revoir... » Ce qu'il fit le troubla au plus haut point : il lui donna une bonne poignée de main et une tape dans le dos. Pétunia l'embrassa sur les joues, et Dudley l'enlaça comme Dean ou Seamus l'aurait fait (pas comme Ron, voyons, son meilleur ami était unique, mais quand même...).
-« Hé! bien, voilà... Au revoir...
-Et... bonne chance... »
Et Harry passa la porte d'entrée pour la dernière fois de sa vie, rejoignant Ron, Hermione et Mr Weasley dans la voiture empruntée au Ministère. Alors qu'il tournait le coin de rue, il regarda une dernière fois la maison où il avait grandi. C'était bizarre, mais il avait quelques regrets. Non pas de quitter les Dursley, mais bien parce qu'il allait commencer la « vraie » vie, loin de celle des Moldus, paisible et tranquille.
-« C'était mon dernier été là-bas...
-Comment ça? , s'écria Ron, étonné de cette révélation.
-Mon oncle m'a dit que Dumbledore lui avait informé que ce serait le dernier été qu'ils auraient à me garder. Je comprends maintenant l'attitude bizarre qu'ils avaient depuis quelques temps!
-Hé ben... J'ignore où tu vas habiter, mais je suis sur que ce sera mieux qu'avec ces horribles Moldus!!! »
Le reste du trajet se passa en silence, tous étant perdus dans leurs pensées : Harry essayait de deviner où il allait habiter durant l'été suivant, Hermione, essayant d'imaginer la tête du nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal, et Ron, à propos de sa surprise pour Harry. Ils étaient tellement concentrés que pour eux le trajet, normalement d'environ deux heures, leur parut comme long d'une demi-heure. Lorsqu'ils arrivèrent, le reste de la famille Weasley était à l'extérieur en train de les attendre. À la grande surprise de Harry, il y avait aussi Lupin, Tonks, et même Bill et Charlie, les grands frères de Ron.
Il sortit de la voiture en affichant un grand sourire à tous ceux qui étaient présents, au grand bonheur de Ron et d'Hermione. La première personne qu'il alla voir fut le professeur Lupin. Il s'arrêta devant lui, et ils se regardèrent une seconde dans les yeux, lisant la tristesse de l'autre, avant de s'étreindre ne serait-ce que pour retirer la moindre goutte de courage dans les bras de l'autre. Les autres le regardaient tristement, en devinant ce qui pouvait créer autant d'émotions entre les deux. Harry se détacha enfin et alla voir Tonks. Cette fois, elle portait les cheveux très courts et dressés sur sa tête, d'un beau bleu électrique. Aussi étrange que cela puisse paraître, ça allait très bien avec ses yeux – naturellement – bleus.
-« Alors, t'es prêt à affronter le grand méchant loup? » Harry lui répondit d'un sourire. Pour lui, Nymphadora Tonks était un peu comme sa grande sœur. Il aimait se chamailler ou discuter avec elle, tout dépendant de comment il se sentait. Heureusement, elle le connaissait assez bien pour toujours le savoir.
Mrs Weasley le prit par les épaules et le fit entrer en débalant tout son discours habituel (« Alors Harry? Comment tu vas? Tu dois sûrement avoir faim? Hé bien, hé bien! Tu as bien grandit cette année! »). Tous étaient très excités par la présence de Harry, et ce dernier ne cachait pas sa joie d'être entouré de ses amis et de sa vraie famille. Lorsqu'il entra dans la maison, une délicieuse odeur pénétra dans ses narines et ne fit qu'accentuer la faim qui tenaillait son estomac depuis le début de la journée. Il faut dire que son petit-déjeuner était rendu loin, et il était maintenant l'heure de souper. Puis, il pénétra dans la cuisine. La table était mise, et les petits plats cuisinés par Mrs Weasley étaient déjà sur la table. C'est peu dire que tout le monde les attendait pour le repas!
La foule qui suivait Harry et Mrs Weasley s'attabla tout de suite. Il y avait Mr Weasley au bout de la table, à côté duquel se trouvait Charlie, puis Harry, Hermione, Tonks, Ginny, Mrs Weasley, le professeur Lupin, Fred, George, Ron, Bill, pour enfin revenir au maitre de la maison. Tous étaient d'une nature soudainement joyeuse. Pour sa part, Harry se sentait, pour la première fois de l'été, vraiment chez lui. Il était heureux. Il engagea la conversation avec Hermione et Ron à propos de l'A.D., Bill et Charlie discutaient avec leur père à propos des emplois disponibles Ministère, Tonks et Ginny à propos de filtres d'amour (un truc de filles, quoi), le professeur Lupin donnait sa recette de ragoût de boulettes au thym à Mrs Weasley, et Fred et George parlaient à voix basse, le sujet principal étant fort probablement la réation d'un nouvel article pour leur magasin de farces et attrapes. L'an dernier, les jumeaux avaient quitté le collège de Poudlard pour la création de leur magasin. À ce qu'avait dit Ron, les affaires allaient trs bien pour eux.
Après avoir mangé jusqu'à plus faim, le besoin de sommeil s'installa parmi eux.
-« Les enfants, il est temps d'aller dormir. Demain sera une grosse journée., déclara Molly au enfants, sur un ton un peu fatigué. Mais personne n'eut le courage de répliquer, car tous étaient tout aussi fatigué qu'elle.
-Bonne Nuit, m'an! », répondirent les jumeaux en chœur.
Hermione et Ron échangèrent un dernier baiser avant d'aller se coucher, sous les regards écoeurés de Fred et George.
Tous les jeunes montèrent se coucher, Fred et George dans leur chambre, Harry dans celle de Ron, et Hermione dans celle de Ginny. Les deux amis mirent leurs pyjamas sans dire un mot, puis se s'installèrent chacun dans leurs lits respectifs, toujours en silence. Harry apposa sa tête sur l'oreiller, et comme par magie (peut-être que son oreiller avait été ensorcelé...) ses paupières se firent lourdes. Au bout d'un petit moment, Ron brisa le silence :
-« Harry...
-Mmm...
-Bonne nuit!
-Mmm... 'Nuit! »
Et tous les deux sombrèrent dans un sommeil des plus réparateurs.
Les rayons passant au travers de la fenêtre réveillèrent un Harry plus qu'endormit. Mais, il se leva assez vite, car il ne ressentait plus aucune fatigue. À en juger la hauteur du soleil dans le ciel et le lit de Ron vide, il constata que la journée était entamée depuis plusieurs heures déjà. Il fit ses habituels 150 redressements assis et les quelques 100 pompes, puis descendit prendre son petit-déjeuner, ou son déjeuner, il ignorait l'heure qu'il était. Il trouva les onze autres, tous attablés autour d'une gigantesque assiette de crêpes qui avaient l'air vraiment délicieuse. Tous remarquèrent sa présence.
-« Bonjour Harry! Tu as bien dormi?, lui demanda gentiment Mrs Weasley.
-Oui. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien au réveil! » C'était la pure vérité. Même s'il avait fait beaucoup de sport dernièrement, son sommeil était parfois agité. Il faisait des cauchemars, concernant Sirius ou encore les craintes qu'il avait face à Voldemort. Mais cette nuit-là, c'était un beau rêve. Il avait rêv qu'il était nommé capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor. Il mangea comme un ogre. Et c'était tout à fait normal pour un jeune homme de seize ans, dont la croissance avait été un peu retardée, et dont le corps se développait maintenant tout en muscles...
Ils montèrent, lui et Ron, dans la chambre de ce dernier, pour se changer et mettre des vêtements de sport. Mr Weasley avait eu la merveilleuse idée de faire un match de Quidditch dans leur vaste cour, idée qui avait plus que plu à tout le monde. En deux temps trois mouvements, ils étaient déjà prêts, balais sous le bras. Ils sortirent et, bien qu'ils furent très rapides, ils étaient les derniers arrivés. Mr Weasley était au centre et tenait le rôle d'arbitre.
-« Allez les garçons, on n'attend plus que vous pour commencer! Alors, les équipes seront comme suit : Ginny et Ron comme Attrapeurs, Harry, Tonks, Fred et George en tant que Poursuiveurs, Bill et Charlie dans les buts, et Hermione et Rémus comme Batteurs. Alors, nous avons l'équipe des filles : Ginny, Hermione, Tonks, Harry et Charlie – désolé les gars – et l'équipe des gars, constituées de Ron, Fred, George, Bill et Rémus. Alors, attention! Enfourchez vos balais... Au coup de sifflet : 1, 2, 3... Fuit!!!! » Les dix joueurs s'élevèrent, mais Harry était le plus rapide. Il fonça directement sur le Souaffle et fit une passe à Tonks, qui le lui renvoya. Il tira et... C'EST LE BUT!!!
-« Dix à Zéro pour les filles!!! » Harry continua sur sa lancée. Même s'il n'était pas à son poste habituel – celle d'Attrapeur – il se sentait terriblement bien : il pratiquait son sport favori (que dis-je, sa passion!) en compagnie des gens qu'il aimait le plus au monde. C'était ça qui lui donnait autant d'énergie. Lui et Tonks, formant un duo d'enfer, marquèrent encore et encore, faisant plus qu'enrager l'équipe adverse. Tout à coup, Harry vit Ginny plonger ves un point bien précis. Il suivit on regard et aperçut lui aussi le Vif d'or. Il cria : « Ouais Ginny! Tu vas l'avoir! Tu y es presque! Allez!... Ouais!!!! » Et comme elle s'emparait de la minuscule boule dorée, une grosse explosion se fit entendre. On entendait des hurlements et des pleurs. Puis, Remus s'écria : « Tout le monde à la maison! Harry, va chercher ta cape d'invisibilité et vient me rejoindre tout de suite après. » Harry s'élança en balai vers la maison et courut jusqu'à la chambre de Ron pour prendre la précieuse cape. Il fit si vite que lorsqu'il sortit il croisa les autres qui rentrait, totalement affolé. Il vola jusqu'à Lupin, et suivit ses directives : « Voilà... Harry, met la sur tes épaules, et arrange toi pour qu'on ne voit pas non plus ton balai. Quand à moi, je vais me jeter un sort de Désillusion, et puis tu vas me suivre. On va aller explorer la scène, mais reste toujours à haute altitude. Tu te sens d'attaque? »
Pour toute réponse, Harry mit son précieux cadeau et s'élança. Il s'éleva très haut dans les airs, jusqu'à frôler les nuages. On avait beau être le premier août, la température était assez basse à cette altitude. Néanmoins, ils arrivèrent rapidement sur les lieux. En bas, il y avait une vingtaine de Mangemorts qui torturaient une famille entière. La mère pleurait et hurlait en même temps, les implorant de ne pas leur faire de mal. C'était étrange comment ils entendait bien... Probablement parce que la femme devait crier fort. Étrangement, elle lui faisait penser à sa propre mère. Il sentit que ses yeux lui piquaient, que des larmes en sortaient et que son nez se faisait soudainement plein. Il voulut prendre un mouchoir dans sa poche. Alors qu'il en sortait un, il sentit entre ses doigts une ficelle. Il la regarda attentivement et se rendit compte que c'était une oreille à ralonge. Sûrement ue fred ou george en avait glissé une dans sa poche lorsqu'il les avait croisé. Il prit alors une dangereuse décision : il se jeta un sort de Silence, ajusta l'oreille a ralonge à son oreille, puis descendit en piqué directement vers les lieux du crime. Il sentait le vent qui faisait claquer sa cape, mais personne ne pouvait l'entendre. Il reconnut alors une magnifique jeune fille qui était étendue juste en-dessous de lui. « Cho... » pensa Harry. Ses sales Mangemorts avaient attaqué la famille de son ex petite amie. Et dire qu'ils n'étaient qu'à environ un kilomètre du Terrier. Il vit quelques jets de lumière verte jaillir, et il dut rapidement bougé pour ne pas en recevoir un de plein fouet. Alors qu'un des Mangemorts se détachait des autres pour se diriger vers Cho, la seule encore vivante, il entendit une voix glaciale, une voix qu'il connaissait. Lucius Malefoy, le favori de Lord Voldemort lui-même. Il laissa échapper un sourire mauvais. « Alors... On est du côté de ce cher Harry Potter, n'est-ce pas? Et on fait partie de L'Armée de Dumbledore en plus! Et bien, et bien... C'est pas beau tout ça! Mon cher fils m'a parlé de toi. Il m'a dit que tu étais très belle – ce que je dois avouer, en effet – mais je ne peux pas en dire autant de tes goûts... Mon cher fils m'a dit que tu avais refusé ses avances et que tu lui avait préféré Potter. » Pour toute réponse, la jeune fille cracha au pied du Mangemort. Pour la suite, Harry préféra se fermer les yeux, en même temps que Malefoy prononçait les mots du sortilège de mort. C'en était fini. D'abord Cédric, puis Sirius, et maintenant Cho. Les Mangemorts transplanèrent tous vers une destination inconnue. Harry enleva le sort de silence, puis atterrit en douceur, aux côtés de la belle asiatique. Il s'agenouilla et prit son corps inerte et froid dans ses bras. Il réenfourcha son balai et s'élança tranquillement dans les airs, malgré le poids en plus. Lupin l'avait vu faire, mais ne dit rien, se contentant de suivre le jeune homme. Ils arrivèrent enfin au Terrier. Tout le monde les attendait à la porte, mais en voyant le cadavre dans les bras de leur ami, leurs mines s'assombrirent, et Hermione et Ginny éclatèrent en sanglots. Une personne se détacha du groupe et vint vers Harry. Un vieil homme, grand, au nez fin, s'avança vers le héros. Jamais il n'avait paru aussi vieux et las. Dumbledore et Harry se ragardèrent dans les yeux, puis le directeur lui parla à voix basse, pour que lui seul puisse l'entendre :
-« Et bien, Harry... Tu n'est plus en sécurité ici... Vous devez tous partir d'ici au plus vite. Tu vois où je eux en venir, n'est-ce pas? » Il acquiesça. Oui, il savit très bien : dès maintenant, ils devaient se rendre dans un endroit secret, là où Harry ne voulait plus jamais mettre les pieds. Le quartier général de l'Ordre du Phénix. La maison des Blacks.
La maison de Sirius.
Voilà! J'espère que vous avez aimé. C'est un peu triste comme fin, non? Enfin. Au moins, elle ne sera pas sur le chemin de Draco... Mouhahaha!!! Lol Je ne sais pas si je vais mettre le chapitre 3 en ligne tout de suite, mais bon... on verra. Mais pour ça, ça me prend des reviews!!!!!! Svp!!!!! Je vais pleurer!!! :'(
