Holà, chers lecteurs! Je sais, je sais, vous serez déçu de ce nouveau chapitre. Je me déçois moi-même de ne pas être capable d'écrire plus vite (pour pouvoir arriver plus vite à des moments plus...croustillants...-), alors, je comprends ce que vous ressentez! Mais voilà : sexy blondie fait son apparition dans ce chapitre!!! Enfin, ça commence très lentement, mais ce n'est qu'un début, mais je vos promets que vous ne serez pas déçus pour les autres qui vont suivre. Alors, d'ici là, retenez-vous de baver, et essayez d'apprécier celui-ci, même si le beau Draco n'est pas vraiment présent...

CHAPITRE 3

12, Grimmaurd Place

La nouvelle lui fit l'effet d'un coup de poing dans le ventre, le genre qui vous coupe le souffle. Ça y est, c'était à nouveau la fin du monde. Tous les bons et douloureux souvenirs de Sirius allaient refaire surface. Il ne voulait pas y aller. Dieu sait à quel point il ne voulait pas. Il aurait préféré affronter Voldemort une sixième fois que de retourner dans la maison où son parrain avait grandi. Mais il savait qu'il devait y aller. Il savait que s'il ne le faisait pas, ça serait la fin du monde. Parce qu'il savait que seul, il ne pourrait vaincre ses ennemis. Ils le prendraient et l'emmèneraient à leur maître. Et il se ferait tuer, et là ce serait la fin du monde. Parce qu'il n'y aurait plus personne pour le vaincre. Plus personne sur son chemin. Que de pauvres innocents qui se feraient assassiner en refusant de descendre à un trop bas niveau, celui où l'on fait souffrir des familles entières sans aucune raison.

Oui. Harry vaincrait Voldemort. Plus personne ne mourrait. Parce qu'il était là à présent, il avait compris. Il avait compris que son destin était de vaincre le Seigneur des Ténèbres, et rien d'autre. La mort de Cédric l'avait fait se sentir coupable, celle de Sirius plus que jamais, en plus de lui briser le cœur à jamais. Mais là, son ennemi avait encore frappé : sur la belle Cho Chang et sa famille, sur le nom qu'il a jadis aimé. C'en était trop. Ça ne pouvait plus durer. Il releva la tête vers son mentor et le regarda dans les yeux.

Dumbledore n'avait jamais vu ses yeux dans ceux de Harry. Il en avait vu de toutes sortes : des yeux où on y lit de l'amour, de la tristesse, de la douleur, de la colère, de la détermination, du courage. Mais là, c'était étrange, vraiment très étrange, tellement que pendant un instant, il eut peur. Mais il comprit bien vite. Il ne put s'empêcher de lui sourire lorsque Harry acquiesça à sa demande. Un sourire de soulagement, parce qu'enfin, le monde allait ressortir des Ténèbres. C »était sans doute pas grand chose, mais pour le jeune homme, qui n'avait plus personne à présent, c'était un très grand pas vers l'avant. Oui, Harry Potter acceptait sa mission.

Harry s'était diriger à grands pas vers la maison pour aller préparer ses affaires, laissant Dumbledore à l'arrière dicter ses directives aux Weasley et aux membres de l'Ordre. Il ne savait pas s'il se sentait bien ou mal, seulement il savait ce qu'il avait à faire, et il se sentait bizarre. Il prit sa valise et entreprit de la remplir avec toutes ses affaires. Il fut sorti de sa pensée par l'arrivée de son meilleur ami.

-« Harry... tu vas bien...? » Celui-ci le regarda dans les yeux et lui répondit plus que honnêtement.

-« Oui. Oui, je vais bien, parce que vous êtes là. » Il lui sourit. C'était le sourire du vrai Harry. Celui qu'il avait rencontré un premier septembre, il y a de cela cinq longues et belles années. Il finirent leur bagages en silence, heureux, mais tout de même préoccupés par la situation.

Il était impossible de passer inaperçu, au nombre de personnes qu'ils étaient. Alors, ils avaient élaborés un plan. Bien entendu, la cachette se trouvant en plein quartier de Moldus. Puisqu'ils étaient au nombre de douze, et qu'il était préférable qu'on ne les voit pas tous, il fut décidé que Le professeur Lupin ferait plusieurs allés et retours, caché sous la cape d'invisibilité de Harry. Tous les adultes devaient se déguiser, laissant aux plus jeunes la loisir d'essayer la cape de leur héros. Ils firent d'abord un premier allé : Fred et George passèrent les premiers avec leur ancien professeur de Défense Contre les Forces du Mal, en compagnie d'une Mrs Weasley déguisée en Moldu, portant un longue robe paysanne démodée, dont la couleur était agencée avec ses cheveux, et un Mr Weasley vêtu d'un legging marron et d'un gilet de sport de couleur jaune, rouge et bleu. Ce dernier chuchota le mot de passe pour ouvrir la porte et entra en jetant un coup d'œil derrière lui, s'assurant que personne ne le voyait. Il laissa la porte légèrement entreouverte, afin de faciliter la tâche aux autres. Suivirent donc Tonks, dont le costume était tout à fait réussi (les cheveux blonds retenus à l'arrière en queue de cheval et habillée d'un jean et d'un chandail rouge à manches longues) ainsi que Ron et Ginny sous la cape. Remus les fit rentrer, puis se dirigea pour une dernière fois vers les deux adolescent qui restaient, Bill et Charlie étant allé avec Dumbedore à Poudlard afin de régler quelques affaires.

Hermione et Harry se dirigèrent vers la maison. Harry redoutait le moment où il allait passer la porte. Il prononça le mot de passe d'une voix qui laissait entendre qu'il avait un peu peur. Il préféra fermer les yeux, et pénétra dans la sombre demeure. Lorsqu'il rouvrit ses yeux, il retrouva les mûrs entre lesquels il avait passer la quasi totalité de ses vacances de l'année dernière. La maison était tout sauf chaleureuse, mais étrangement, il se sentait bien. Il n'éprouvait pas de douleur face à tous les souvenirs, bons ou mauvais, qu'elle renfermait. Aussi bizarre que cala puisse paraître, il sourit. Non pas d'un sourire rieur, ou de soulagement. Seulement qu'un simple sourire, un vrai, comme celui d'un Harry quelques mois plus jeune – un Harry d'avant la mort de Sirius. Il se remémorait tous les meilleurs moments qu'il avait passés avec lui, surtout les derniers, alors qu'il ne se souciait pas qu'il ne lui restait que quelques mois à vivre. Il était tellement plongé dans ses pensées qu'il ne sentit pas une larmes rouler sur sa joue. On ne saurait dire une larme de quoi; c'était un mélange de joie et de tristesse.

Le jeune garçon monta à l'étage pour porter ses bagages dans la chambre où lui et Ron avaient l'habitude de dormir. Il les posa sur ce qui était habituellement son lit, et jeta un regard à l'entour de lui. Il retrouvait toutes ses pensées et ses émotions qu'il avait eues l'été dernier, comme si elles étaient restées en suspens dans l'air, en attendant que leur propriétaire revienne les chercher. Il y avait l'espoir d'aller vivre avec son parrain, l'angoisse qu'il avait éprouvé avant son procès, la tristesse dû à la mort de Cédric, et aussi l'amour qu'il avait pour Cho. Cho. La belle asiatique qu'il avait embrassée, la magnifique jeune fille qu'il avait vue se faire tuer, elle, totalement dépourvue de tout moyen, lui, simple spectateur et impuissant. Il en était là maintenant, avec plus de haine que jamais envers le Seigneur des Ténèbres. Et maintenant il pleurait de rage. Son pire ennemi était en train de détruire tout le monde autour de lui, les gens qu'il aimait. Et qui dit que les prochaines victimes ne seront pas un des jumeaux Weasley ou Tonks, ou encore pire, Hermione ou Ron.

Ça faisait trois fois que Mrs Weasley appelait Harry pour le repas, mais il ne répondait toujours pas. Alors elle envoya Hermione et Ron le chercher. Peut-être qu'il n'allait pas très bien finalement, peut-être qu'il avait besoin de ses meilleurs amis? Ils montèrent les marches et pénétrèrent dans la pièce où était son meilleur ami. On le trouva couché sur son lit, pleurant silencieusement. La jeune fille s'en allait le consoler, mais son petit ami l'arrêta, préférant y aller lui-même. Il s'approcha et vint s'asseoir à côté de lui.

-« Hé, Harry! Qu'est-ce qui se passe? Tu nous dit que tu vas bien, et puis après tu te remets à pleurer. S'il te plaît, Harry, dis-moi, enfin! Je suis ton meilleur pote, pas vrai? » Il lui donna une tape amicale dans le dos, mais le jeune homme était toujours en pleurs. Après environ cinq minutes, il s'arrêta, net. Il fixa le vide pendant quelques secondes, puis se mit à parler à voix basse, de sorte que Hermione, restée à l'entrée, dû se rapprocher pour comprendre ce qu'il disait.

-« La guerre est enclenchée. Et tu vas le payer cher. Très cher. Je ne te laisserai pas toucher aux gens que j'aime. Jamais. Tu as commencé la bataille, mais j'en ressortirai vivant J'en sais plus que toi sur la prophétie. Et c'est moi qui te tuerai, Tom, moi qui en ressortirai vivant...moi... ». Il se leva et descendit les escaliers en route vers la cuisine. Ron et Hermione étaient vraiment intrigués par ce qu'il venait de dire. La prophétie... Qu'est-ce que c'était que cette histoire? Enfin. Il ne le restèrent pas très longtemps, la faim commençant sérieusement à leur tenailler l'estomac.

Harry avait mieux que bien dormi. Il pensait que le fait de se retrouver dans la maison de Sirius lui serait fatal, qu'il ne voudrait plus jamais sourire, que ça ferait comme si un Détraqueur le tenait dans ses bras. Mais ce n'était pas le cas. Il était encore une fois le dernier à se lever. Il descendit à la cuisine et arriva en même temps que les hiboux de Poudlard. Tout d'un coup, son degré d'énergie – déjà à un niveau critiquement haut – doubla, car c'était maintenant que son avenir se jouait. Un hibou au plumage brun vint vers lui et lui tendit sa patte, à laquelle était attachée la précieuse lettre. Tout était devenu silencieux dans la pièce. Hermione et Ron n'avaient pas encore ouvert leur lettre; ils étaient tout aussi nerveux que Harry. Ce dernier prit une grande respiration, puis décacheta l'enveloppe et en ressortit un morceaux de parchemin sur lequel était écrit ses résultats d'une écriture très bien soignée.

Mr .Potter,

Nous sommes heureux de vous apprendre que vous avez réussi 4 des 5 Brevets Universels de Sorcellerie Élémentaire. Voici donc vos résultats :

Métamorphose :E

Potions :A

Défense Contre les Forces du Mal :O

Sortilèges :A

Astronomie :D

Avec nos sentiments distingués,

Cornélius Fudge, Ministre de la Magie

Aretha Turner, Département des B.U.S.E.

Bien qu'il n'avait pas réussi l'examen d'Astronomie, il était particulièrement heureux. Enfin, il avait ce qu'il voulait : il allait pouvoir exercer la profession de son choix, c'est-à-dire, Auror. Certes, il lui faudrait encore travailler fort pour accéder à son but – l'image du professeur Rogue venait d'apparaître dans son esprit – mais il ferait tout pour exceller, et ce, avec l'aide du professeur McGonaggal. N'avait-elle pas dit qu'elle ferait tout ce qui est en son pouvoir pour que Harry devienne Auror, et ce jusqu'à sa mort? Enfin. Ce temps était bien loin (pour lui en tout cas), il avait autres choses qui occupaient son esprit, comme par exemple, comment il allait vaincre Voldemort!

Cette journée-là fut particulièrement joyeuse. Au début, Ron faisait la moue en se plaignant que sa petite amie était un cerveau – Hermione avait réussi toutes ses BUSEs avec la mention Optimal – mais il retrouva bien vite le sourire en pensant qu'il avait fait mieux que Harry en ayant ses cinq brevets. Mrs Weasley était particulièrement fière de son fils, croyant qu'il ferait comme ses frères jumeaux.

L'heure du souper arriva. Pour féliciter les jeunes gens, la mère de Ron avait préparer tout un festin : cinq gros et magnifiques poulets, accompagnés de frites et de légumes cuits à la vapeur. Pour dessert, elle avait fait des biscuits aux brisures de chocolat tout l'après-midi. Alors que tous allaient sortir de table, quatre nouveaux hiboux vinrent leur rendre visite, apportant les listes des livres à acheter pour Ron Hermione, Harry et Ginny.

-« Bien! Alors, ce soir nous nous coucherons tôt, car demain nous allons magasiner! » déclara Mrs Weasley.

Tous se levèrent tôt le lendemain matin. Tellement que, à huit heures précises, ils étaient prêts à partir. Cette fois, Maugrey Fol Œil s'était joint à eux. « Pour te voir, Harry » qu'il avait dit. Mais ce dernier pensait que c'était fort probablement pour plus de sécurité, étant donné des circonstances. Ils prirent donc le chemin habituel – la poudre de Cheminette – et arrivèrent là encore plus excité, puisqu'ils allaient rentrer à Poudlard pour une nouvelle année. Étant donné qu'ils n'avaient pas tous besoin de la même chose, ils se séparèrent donc, Harry en compagnie de Charlie et de Tonks, Hermione avec Mrs Weasley, le professeur Lupin et Ginny, et Ron avec le professeur Maugrey et Bill.

Comme Harry avait grandi tout en beauté cette année – grandit, oui, mais aussi développé tout en muscles – il avait besoin de nouvelles tenues. Ils allèrent donc chez Madame Guipure pour faire faire sur mesure de nouvelles robes pour Harry, qui avait maintenant l'air d'un homme. Pour prendre ses mesures, on dut lui demander d'enlever son chandail, attirant ainsi les sifflements de Tonks. Heureusement, il n'était pas à la vue de tout le monde dans le magasin. Les seules personnes qui le verraient étaient Tonks, Charlie et celle qui occupait la deuxième cabine d'essayage.

-« Merde, Tonks, arrête un peu! Tu me gênes, là!

-Wow! Harry! Et comment elle s'appelle, celle qui mérite tous les efforts que tu mets dans le développement de tes muscles?

Harry était tout rouge. Tonks pensa qu'on ne devait pas lui faire souvent des compliments, vu sa réaction, mais elle se contenta de lui tirer la langue, et Charlie émit un petit rire. C'est à ce moment que choisit la jeune personne de la cabine pour sortir et montrer sa tenue.

-« Alors, chère tante, est-ce que tu crois que mon corps est mis en valeur dans cette tenue? » Il se retourna et aperçut Harry, qui le regardait avec des yeux où on pouvait voir une lueur de dégoût dans ses yeux. Ils se dévisagèrent un instant, puis ils ouvrirent enfin la bouche.

-« Potter.

-Malefoy.

-À ce que je vois, tu te tiens toujours avec cette pauvre bande de roux, Potter. Dommage que tu n'ait pas choisi le bon camp quand l'occasion se présentait, n'est-ce pas Potter! » Dit-il en désignant Charlie d'un coup de tête. Harry n'avait pas envie de s'abaisser à répondre à une de ses insultes. Alors il prit la robe que Mme Guipure lui tendait et se dirigea vers la cabine l'autre cabine en donnant un coup d'épaule à Malefoy, le faisant presque tomber par terre.

Il s'enferma dans la cabine d'essayage et enfila la nouvelle tenue. Celle-ci était celle qu'il porterait pour les occasions spéciales, et était particulièrement belle. Elle était en soie verte, et était très simple, laissant la beauté de la riche étoffe faire son effet. Lorsqu'il sortit, il vit les yeux de Draco Malefoy le regarder le temps d'une seconde, mais Harry préféra les ignorer. Cette tenue lui allait parfaitement bien. Elle faisait ressortir ses yeux, et donnait à son teint une couleur moins laiteuse. En plus, elle était si fine qu'on devinait le corps d'Apollon qu'il s'était sculpté. Oui, elle était faite pour lui. Il acheta trois autres robes de sorcier noires et de la même taille, puis alla payer. Il s'empressa de quitter le magasin, ne pouvant rester plus longtemps dans la même pièce que son deuxième pire ennemi. Il n'y pensa plus et alla acheter ses livres avant d'aller rejoindre les autres, et ce, toujours en compagnie de Charlie et Tonks.

Tous les autres étaient installés devant une Bièreaubeurre aux Trois Balais. Il restait trois places vides, justement pour Harry, Tonks et Charlie. Ils s'assirent à leurs chaises respectives, et Charlie fit signe à Mrs Rosmerta de leur apporter trois Bièreaubeurre supplémentaires. Mrs Weasley décrivait les nouvelles robes qu'elle avait achetées pour Ginny et celle de Hermione. Tous s'amusaient follement et riaient en évoquant le souvenir de la robe de Ron pour le bal en quatrième année, sauf Mrs Weasley, qui elle, trouvait Qu'elle serait encore portable si seulement son plus jeune fils n'avait pas aussi grandi. À ces paroles, Ron remercia le ciel de lui avoir fait prendre quelques centimètres depuis ce temps-là.

C'était un bel après-midi, mais pas pour tout le monde. À l'autre coin de la rue, un jeune homme blond les regardait.

-« Potter. J'ai beau te détester, mais je ne peux m'empêcher de t'envier. Tu as des amis – pas simplement des pots de colle qui te suivent partout à cause de ta popularité – et tout le monde te connaît. Tandis que moi, je n'ai que le nom de mon père. Mais encore là, est-ce vraiment une fierté que d'être le fils du lèche-cul du Seigneur des Ténèbres?... Mais, qu'est-ce que je fais là, moi? Non. Je suis un Malefoy, et un Malefoy n'est pas jaloux. Jamais... » pensa-t-il. Il jeta un dernier coup d'œil, puis s'en alla dans la direction opposée, seul avec sa solitude.

Voilà! Mon beau chéri est entré! - Ça démarre, alors attachez vos culottes avec de la broche. Alors, pour vous faire plaisir, j'ai décidé de soumettre deux chapitres!!! Il en reste encore un, mais il n'y a pas encore de scène intéressante pour H/D, alors soyez patients!!! (je sais, je vous le dis à chaque début et fin de chapitre, mais bon, ça m'aide à mieux me concentrer!!!)(aucun rapport avec ce que je viens de dire, alors laissez tomber) N'oubliez pas les REVIEWS!!!!!!!!!!!!!