Bonjour!
Je vous présente le cinquième chapitre (déjà!). Eh oui! J'ai fait vite! Je m'en voulais de ne pas vous avoir envoyer le chapitre 4 avant, alors je vous ai écrit le 5!!! -
Bientôt le 6... vous allez adorer!!!
Marie Potter –xox–
CHAPITRE 5
Révélations
Ce soir-là, Harry était rentré au dortoir en plein milieu de la nuit. Pour le maximum de bonheur qu'il pouvait avoir aujourd'hui, la salle commune était déserte, ce qui voulait dire que ses amis n'étaient pas restés pour l'attendre. Il s'arrêta quelques secondes devant les quelques braisees restant dans le foyer, espérant qu'il se ravive comme son désir de trouver le bonheur dans cette vie infernale, puis empruntant l'escalier à son dortoir. Il ne prit pas la peine de se changer ni de défaire son lit soigneusement fait par les elfes de maison et s'étendit de tout son long. Il s'endormit presque automatiquement, dormant d'un sommeil sans rêve.
Le lendemain matin, lorsqu'il s'éveilla, il n'était qu'environ cinq heures du matin. Il voulait être seul, alors il alla prendre une courte douche froide puis sortit du château pour profiter des derniers soupirs de l'été chaud qu'ils avaient eu.
Il aimait la solitude. De toute façon, il n'avait pas le choix. Il était seul au monde, abandonné par tous les êtres qu'il aimait, alors valait mieux s'y faire tout de suite. Il aimait bien le lac. Il aimait s'y arrêter et faire rebondir des galets sur les eaux apparemment calmes. Mais aujourd'hui, il n'en avait pas envie. Il préférait se promener et faire le tour du terrain de l'école.
Quand approcha l'heure de son premier cours, il rentra et alla chercher son emploi du temps de la semaine. Et merde, alors. Il commençait l'année avec double cours d'histoire de la magie. De quoi dormir une bonne partie de l'avant-midi. Heureusement, suivaient les cours de Botanique, puis de Métamorphose.
Il n'avait pas pris son petit-déjeuner, et de toute façon il n'avait pas faim. Alors, il monta chercher ses affaires dans son dortoir, puis s'en alla vers la classe de Mr Binns avec plus de quinze minutes d'avance, ne voulant en aucun cas croiser Ron et Hermione.
Lorsqu'il arriva, quelqu'un attendait déjà, assis contre le mûr, les jambes contre la poitrine. Quand il aperçut Harry, il lui fit un sourire triste.
-« Bonjour, Harry!
-Bonjour Neville... »
Harry s'assit à côté de lui. Les deux garçons étaient l'un à côté de l'autre, voyageant par la pensée, comprenant par le silence de l'autre le pourquoi de la tristesse et la peur qui les avaient envahis.
-« Harry, j'ai peur.
-Mais il ne faut pas Neville, il ne faut pas, soupira Harry.
-Je sais, mais je ne peux pas m'en empêcher.
-...
-Harry?
-Mmm...
-Est-ce que tu crois que l'on a une chance contre lui? Je veux dire... contre V-Voldemort? ». Harry se tourna vers lui et le regarda dans les yeux, de son regard éteint.
-« J'en sais rien. Peut-être que non, en fin de compte. »
La conversation s'arrêta là, car il y avait d'autres Gryffondors qui venaient dans leur direction pour eux aussi suivre le cours.
Le cours commença par l'habituel et ennuyeux discours de début d'année, puis par les interminables notes de cours. Harry s'installa à l'arrière entre Neville et la fenêtre, de façon à être le plus loin possible de Ron et Hermione – cette dernière se mettait toujours en face du professeur, et Ron s'assoierait inévitablement à ses côtés.
Le cours se passa plus rapidement que prévu, la fenêtre étant à ses sôtés afin de pouvoir se retirer de l'ambiance nulle et endormante. Lorsque la cloche annonça la fin du cours, il se dépêcha afin de ne pas croiser ses amis. En fait, il ne voulait plus vraiment être leur ami. Il ne voulait plus vivre tout ça avec eux. De toute façon, il ne pouvait rien faire. C'était à lui, et à lui seul, de vaincre Voldemort. Alors, autant couper les ponts tout de suite.
Il s'en alla directement à la Grande Salle sans prendre la peine d'aller porter ses affaires au dortoir. Comme il allait s'asseoir à la table des Gryffondors, Mrs McGonagall vint le voir.
-« Mr Potter!
-Oui, Professeur?
-Suivez-moi, je vous prie. Le professeur Dumbledore souhaite vous voir dans son bureau. »
Harry quitta la grande salle en même temps que Ron et Hermione y entrait. Il ne leur adressa pas la parole, et continua de suivre sa directrice de maison. Ils arrivèrent enfin devant la gargouille qui gardait le bureau de Dumbledore.
-« Bièreaubeurre. » articula parfaitement McGonagall. Celle-ci fit passer Harry devant elle, puis s'en alla, le laissant ainsi seul avec son patron.
Harry pénétra dans le bureau. Rien n'avait changé. Tout était aussi beau qu'en juin dernier. Il regarda Fumseck, et celui-ci lui adressa un clin d'œil.
-« Harry.
-Bonjour Professeur!
-Voudrais-tu une tasse de thé?
-Oui, merci. » Le vieil homme versa le liuide chaud dans une tasse blanche finement décorée de minuscules fleurs bleues, avec une attention aussi grande qu'une poule nourrissant ses poussins. Harry sourit intérieurement.
-J'aimerais bien expliquer ta présence ici en te disant que je t'invitais simplement à prendre le thé, mais ce n'est pas le cas.
-...
Harry, j'ai une autre tâche à te confier.
-...
-Tu sais autant que moi que la menace de l'extérieur se fait de plus en plus grande. Je veux parler de Voldemort et de ses partisans, bien entendu. Et comme tu ne pourras pas tout faire tout seul, j'aimerais que tu reconstitue l'A.D.
-Mais...
-Attends, je t'explique. Vois-tu, pendant l'été, j'ai fortement songé à un plan d'attaque. À chaque année, pour leur dix-sept ans, Voldemort imprime sa marque sur l'avant-bras de plusieurs adolescents, ce qui fait que malgré le grand nombre de Mangemorts enfermés à Azkaban, leur nombre augmente considérablement. Alors, avant que tu puisses atteindre Voldemort, tu devras affronter un grand nombre de sorciers très bien instruits en magie noire. C'est ici que notre « armée » entre en jeu. Je te demanderais d'éduquer des élèves que j'aurai personnellement choisis sur les différentes techniques de défense et d'attaque. Bien évidemment, je t'aurai montré les sorts que tu devras leur enseigner. Je t'apprendrai des sorts de Magie Noire et de Magie Pure. L'attaque se fera dès que je vous aurez jugés prêts.
-Mais, professeur, qu'arrive-t-il si eux nous attaquent avant que nous soyons en mesure de les affronter?
-C'est une possibilité que je n'ai pas écarter, mais je préfère ne pas y penser. Cependant je continue à y réfléchir, et dès que j'aurai une bonne idée, je t'en parlerai.
-... Mais, professeur, peut-être devrions-nous trouver un nouveau moyen qui pourrait servir autant à attaquer qu'à se défendre?
-Où veux-tu en venir, Harry?
-Je veux dire que ça nous prendrais une arme moldue. Nous savons tous deux que les Mangemorts ont bien trop de fierté pour leur sang pur pour avoir tout intérêt pour les inventions moldues. Je propose donc que l'on utilise donc les armes à feu et qu'on nous apprenne les techniques de combats.
-C'est intéressant. Même très intéressant, Harry! J'ai déjà entendu parler des dégâts causés par ces armes, mais il faudrait que je m'informe un peu plus à propos de ça.
-Oh, mais c'est très simple : vous n'avez qu'à regarder un de ces films d'action américains! ». À cette réflexion, tous les deux se mirent à rire. C'était la première fois depuis longtemps pour Harry, et ça lui fit du bien.
Ignorant complètement que le temps filait à une vitesse folle, ils continuèrent à discuter ainsi le reste de l'après-midi, à propos de comment ils réussiraient à vaincre le mage noir. Puis, réalisant qu'il était maintenant l'heure du souper, Harry décida qu'il devait maintenant partir. Avant de quitter, il dut décidé que la première réunion de l'Armée de Dumbledore aurait lieu le lendemain soir.
-« Une dernière chose, Harry... Je crois que tu devrais parler de la prophétie à tes amis dès ce soir... n'est-ce pas? » Et sur ce, il lui adressa un clin d'œil qui se voulait rassurant.
Le jeune garçon sortit donc du bureau avec un tout nouvel état d'esprit. Il était tout de même plus qu'intrigué de trouver qui ferait parti de la formation. Il conclut par contre que c'était sûr que ceux qui l'avaient accompagnés en juin dernier lors du faux sauvetage en feraient inévitablement partie.
Le repas était déjà commencé. Harry entra dans la Grande Salle la tête haute, et ne manqua pas de remarque que quelques regards étaient dirigés vers lui. Il se souvenait que la dernière fois qu'on l'avait vu était la veille, à la même heure. Il se dirigea donc vers la table des Gryffondors et ne put s'empêcher de s'asseoir entre les deux amoureux, à leur plus grande surprise.
-« Harry! Mais où étais-tu donc passer!, s'indigna Hermione, qui ne comprenait pas comment il était possible de manquer la première journée d'école de l'année.
-J'étais avec Dumbledore, Hermione.
-Mais comment se fait-il que nous n'y soyons pas allé avec toi? Tu vas bien, Harry?
-Oui, Ron. Oui. Maintenant, j'aimerais vraiment mangé, je n'ai rien avaler de la journée. »
Il jeta un coup d'œil à Neville, Ginny, et Luna, qui avait décidé que maintenant elle mangeait à la table des Gryffondors, puis leurs dit à voix basse, pour que seuls ces cinq personnes l'entendent :
-« Écoutez, j'ai quelque chose de la plus grande importance à vous dire. Alors, rendez-vous à la salle sur demande à vingt heures trente. »
Harry avait mangé asez de nourriture pour nourrir dix personnes aussi grosses que lui. Il était maintenant tellement gavé qu'il en avait un peu mal au cœur. Mais peut-être aussi que son malaise était dû à sa grande nervosité. En effet, il avait peur de la réaction de Ron et de Hermione quand il se rendrait compte qu'il leur avait caché ça pendant tout ce temps. Enfin, ils étaient ses amis, alors, ils devaient comprendre.
Pour se détendre, il s'en alla préparer la salle sur demande. Il passa trois fois devant le mûr où allait apparaître la porte. Celle-ci aparut, comme prévu, et Harry s'y engoufra. Les mûrs étaient prints en bleu ciel, une couleur qui rendait l'atmosphère paisible et tranquille. Dans un coin, un feu brûlait, répandant une chaleur agréable et enveloppante. Et au centre de la pièce, deux sofas d'un blanc cassé et bien mouelleux, qui encadraient un grand tapis en fourrure d'ours polaire. C'était très bien. Harry enleva ses souliers et pris place dans un des canapés.
Jamais il n'avait été aussi bien assis. Tout le stress qui s'était accumulé jusque là partit d'un seul coup. Pour la première fois depuis longtemps, il était bien. C'était probablement dû à la couleur des murs, ou un truc dans le genre, mais il s'en foutait. Il était trop bien pour penser à quoi que ce soit.
Il entendit la porte s'ouvrir. Tout le poids retomba lourdement sur ses épaules. D'un coup. Il tourna la tête et vit que c'était Luna. Elle avait son air « Lunatique » de d'habitude. Elle lui adressa un sourire, puis vint s'assoir en face de lui. Suivirent bientôt Ginny, puis Ron, Hermione et Neville, qui étaient tous trois ensemble. Toujours en silence, il prirent place autour de Harry. Ce dernier prit une grande respiration, puis commença.
-« J'aimerais que vous m'écoutiez jusqu'à la fin avant de dire quoi que ce soit. Et ça vaut aussi pour toi Hermione. C'est à propos de Voldemort et de moi. De ce que nous avons vu dans le Département des Mystères le jour de la mort de Sirius...
-Harry... C'est à propos de la prophétie, hein? C'est ca? » Harry confirma les dires de Neville. Pendant près d'une heure, il débala le tout, de la prophétie sortie de la bouche de Trelawnet jusqu'à sa récente conversation avec Dumbledore sur le moyen de vaincre Voldemort.
À la fin, tous étaient bouche bée. Neville parla le premier.
-« Tu peux compter sur moi Harry. Je te suivrai partout où tu iras. Je te le promets. » Et sur ce, il donna une tape amicale dans le dos de son ami. Puis Hermione enchaîna.
-« Mais... pourquoi tu ne nous as rien dit?
-Pour vous protéger. Je ne voulais pas qu'il vous arrive quelque chose. » Elle lui adressa un sourire bienveillant. Finalement, ça s'était bien passé.
Ils partirent tous vers les vingt-deux heures. Harry, lui, resta dans la salle, et s'endormit dès que la porte se referma derrière ses amis. Il dormit d'un sommeil des plus réparateurs.
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