Titre : Harry Potter et le Prince au Sang Mêlé
Auteur : Marie Potter
Rating : R
Couple : Harry/Draco
Disclamer : Tous les personnages et les éléments sur lesquels cette histoire est basée appartiennent à J.K. Rowling.
Salut à tous!
Je suis vraiment contente que ma fic vous plaise! J'ai eu des reviews seulement quelques minutes après avoir posté le chapitre 8! Ça fait vraiment plaisir. Ce qui fait que j'ai décidé de posté le chapitre 9 tout de suite, pour vous faire plaisir! Dans celui-ci, vous serez heureux d'apprendre qu'il y aura un rapprochement entre Harry et Draco. Encore une fois, on ne peut pas espérer trop, puisqu'ils se haïssent toujours (enfin, non, ils ne se haïssent pas, mais ça, ils ne s'en sont pas rendus compte…), alors, pour ceux qui attendent le lemon avec impatience, je vous laisse dans l'attente… désolée… On en aprend aussi un plus (évidemment!) sur la Prophétie.
Je remercie grandement onarluca, vert emeraude, serpentis-draco, moony the chupz et Hannange, pour vos reviews. Je suis profondément touchée!
Maintenant, je vous laisse à votre lecture. J'espère que vous apprécierez!
Marie Potter –xox-
Chapitre 8 : Harry Potter et le Prince au Sang Mêlé (partie 2)
-Maintenant, Draco, il y a quelques petites choses que j'aimerais savoir à ton propos, demanda Dumbledore de sa voix la plus douce, tout en lui tendant un mouchoir. Draco accepta d'un signe de tête.
-Dis-moi tout ce que tu sais à propos du Prince au Sang Mêlé. Je crois que Harry a le droit de savoir.
-…Comme je l'ai dit tout à l'heure, Merlin avait prédi la venue du Prince au Sang Mêlé. Il l'avait appelé ainsi en l'honneur de son puissant charisme, sachant qu'il serait admiré ou craint par plusieurs gens, mais aussi à cause de ses grands pouvoirs et son rôle de «Sauveur». Sauveur d'un côté comme de l'autre. Mais, ce que je ne comprends pas, c'est le «sang mêlé», alors que le mien est pur… Savez-vous quelque chose, professeur?
-J'ai bien peur que oui. Les familles Malefoy et Black sont connues pour être les plus «pures» de par leur sang. Par conte, d'après mes recherches… le tien ne l'est pas.
-Mais c'est impossible! Ce sont mes vrais parents, je suis leur portrait craché! s'indigna Draco en regardant le vieil homme sortir un épais dossier de son tiroir. À son nom.
-Oui, ce sont tes parents biologiques. Mais jamais ils ne t'auraient dit que tu n'es pas un «sang pur». Ils sont beaucoup trop fiers de leurs noms. Selon ce que j'ai découvert, tes pouvoirs ne sont pas naturels. Bien avant ta naissance, lorsque nous avons retrouvé les écrits de Merlin, cette histoire de Prince devint très populaire. Les gens, effrayés par Voldemort, espéraient secrètement que viendrat un Sauveur pour mettre fin aux hostilités. Comme les premiers Chrétiens attendant la venue du Christ. Et puis, arriva la fameuse Prophétie, la première. Je ne t'ai pas dit qu'il y avait, dans le pub, qui l'avait écoutée. Heureusement, par contre, que le Mangemort qui était là ne l'eu pas toute entendue. Il était bien trop pressé d'aller raconter tout ça à son maître. Et c'est homme, Draco, c'était ton père.
Le moment entre cette époque et ta naissance est flou. Je ne peux donc qu'établr une hypothèse. Draco, avant tout, tu dois savoir que tu n'es pas entièrement humain.
-Bien sur que je suis humain! C'est quoi, cete putain d'hypothèse, paniqua Draco.
-S'il te plaît, laisse-moi au moins terminer avant de t'énerver, dit calmement Dumbledore d'un air las.
-Hey, ça va aller, tu verras, ce n'est pas si terrible, énonça Harry d'une voix douce. Étrangement, cela sembla l'apaiser et il fut bientôt de nouveau concentré sur les vieil home, sous l'œil attendri de ce dernier.
-Bien. Je crois que l'arrivée imminente de Harry effraya quelque peu Voldemort. Peut-être, pour je ne sais quelles raisons, avait-il peur d'échouer contre lui. Pour être certain de gagner, peut-être espérait-il que cette guerre serait LA guerre prédite par Merlin, et qu'il aurait besoin de l'aide du Prince. Enfin… la tienne. J'ai ici des dosiers médicaux te concernant. Et partout, il est indiqué que… tu es…
-…un demi-dieu…, acheva Harry dans un soufle. Aucun des deux, Dumbledore et Draco, n'avait remarqué qu'il avait pris les dossiers et les lisait.
-Un quoi, demanda Draco d'une voix blanche.
-Un demi-dieu, Draco. Sais-tu comment on «fabrique» les dieux?
-Non…
-Il s'agit d'un rituel très complexe. Il s'agit d'exécuter des tâches dans un ordre précis, l'étape finale étant celle de l'acte de reproduction lui-même. Mais les dieux sont des êtres dangereux, à un point tel qu'on ne peut même pas imaginer, car dépourvus de toute humanité. Le suel moyen de t'avoir de son côté était de te laisser à moitié humain. C'était impossible à réaliser, et pourtant tes parents ont réussi. Ton père devait se… retirer de ta mère juste avant qu'il ne vienne. Ce fut toute une réussite. Et avec un timing parfait : je ne sais pas si vous êtes au courant, mais vous avez vu le jour la même date, à la même heure, à la minute près…
Les deux garçons n'en croyaient pas leurs oreilles. C'était tout simplement incroyable. Draco décida de briser le silence pesant.
-Et un… demi-dieu, ça a quoi comme pouvoirs?
-Voilà qui devient intéressant. Draco, tu n'es pas un demi-dieu ordinaire. Tu as été créé dans un seul but : permettre à la Lumière ou aux Ténèbres. Nul ne sait l'étendue de tes pouvoirs, et cela parce que tu ne les as pas encore eus. N'oublie pas que l'on ne naît pas bon ou méchant : on le devient. La seule manière d.obtenir tes pouvoirs et de réaliser la Prophétie, eh bien… il faut que soit Harry, soit Voldemort veule bien te les donner.
-Oui, mais comment, s,Inquiéta Draco.
-Tu devras un jour ou l'autre choisir ton camp. Sinon c'est ta vie que tu mettras en danger. Ta fonction est d'aider un des deux camps. Puisqye tu n'as pas encore atteint ta plein maturité, tu as encore le temps. Le processus est long et pénible. Tu obtiens tes pouvoirs des Dieux, qui eux passeront par Harry ou Voldemort, mais seulement s'ils te jugent assez forts, assez dignes d'eux. Sinon, tu auras échoué, et tu seras tué sur le coup.
-Et vous croyez que je suis assez digne et fort…, fit Draco, le teint à présent livide.
-Pour le moment, je n'en suis pas certain. Et c'est la même chose pour toi, Harry. Le rituel te prendra énormément d'énergie magique pour survivre, si toutefois Draco choisit de t'aider, répondit Dumbledore d'un air grave.
-Mais, professeur, qu'allons-nous… commença Harry.
-En temps du rituel, vous serez prêts. Harry, j'avais prévu te faire suivre des cours privés de perfectionnement. Tu te rapelles?
-Oui…
-Ces cours sont très exigeants, car ils sont donnés par des mages très puissants. Vous apprendrez toutes sortes de magies et de moyens de combat sans baguette. Vous aurez aussi les mêmes matières qu'à Poudlard, mais en accéléré. Ce qui signifie qu'en peu de temps vous en serez autant, sinon davantage que vos professeurs.
-Quand allons-nous commencer, professeur, s'excita Harry, heureux à l'idée d'être meilleur en potion que Rogue.
-Le temps joue contre nous, alors je vous veux prêts cette nuit. Je vous attendrai dans le Hall vers minuit. Je vous donnerai mes dernières instructions avant votre départ. Je vous demanderais de ne rien révéler à personne. Si vous n'avez plus de questions, vous pouvez partir.
Draco se leva rapidement, et sans un mot, quitta la bureau de Dumbledore en claquant la porte. Le viel homme prit un air triste et posa ses yeux qui avaient tant vu sur Harry.
-Peu m'importe s'il choisit ou non de vivre, j'espère seulement qu'il n'ira pas du côté de Voldemort.
Harry hésita un peu, puis finalement posa la question qui lui brûlait les lèvres.
-Professeur, la Prophétie dit qu'il faut que je m'unisse à Malefoy pour vaincre Voldemort. Mais… de quelle manière?
-Désolé, Harry, mais je l'ignore. S'il choisit de s'unir à toi, je ne sais pas si vous devrez unir vos âmes ou vos magies. Je sais que ce sera la plus grande force de Draco, et vous aurez à la trouver à deux.
-Croyez-vous que j'ai une chance contre Voldemort, demanda sérieusement le jeune garçon. Le vieil homme sourit, une lueur d'espoir étincela dans ses yeux bleus.
-Je n'en doute pas une seconde. Draco a renoncé à devenir Mangemort, tout simplement parce qu'il ne le pouvait pas. Son âme est aussi pure que la tienne. Et je dois aussi ajouter que les Prophéties ne mentent jamais. Ce qui signifie qu'il a déjà commencé, d'une manière ou d'une autre, à s'unir à toi, et qu'il faudra empêcher Voldemort de s'emparer de lui. Oh, déjà midi, ajouta Dumbledore en jetant un coup d'œil à sa montre de poche. Le temps file, nous devrions descendre déjeuner. De tout manière, j'ai une annonce. Je crois qu'un après-midi de congé pour tous les élèves sera suffisant pour que tu fasses tes bagages ainsi que tes adieux à Mrs. Granger et Mr. Weasley…
Ils descendirent à la Grande Salle en silence, Harry songeant à comment il allait pouvoir annoncer la nouvelle à ses meilleurs amis. Au moment où il allait ouvrir la porte, le vieil homme l'arrêta.
-Harry, ne leur dit rien de plus que le nécessaire.
-Oui, professeur.
Et sur ce, il entra dans la pièce pour s'instaler en face de Ron et d'Hermione. Il n'était pas assis que déjà sa meilleure amie le réprimandait à propos du fait qu'ils ne savaient pas où il était passé. Mais elle fut interrompue par le directeur qui réclamait le silence.
-Je voulais seulement vous annoncer que vous avez tous congé cet après-midi. Vous êtes libres de faire ce que vous voulez.
La nouvelle fut accueillie par une série d'applaudissements. Dumbledore s'assit en lançant un clin d'œil d'encouragement à Harry. Ce dernier se tourna vers ses amis.
-J'ai passé l'avant-midi dans le bureau de Dumbledore.
-Alors, du nouveau, s'intéressa Ron.
C'est justement la raison de l'après-midi de congé…
-Oh… s'étonna Hermione.
-Oui, j'ai à vous parler. Mais nous irons à l'extérieur, loin de tout le monde.
Les deux acquiescèrent, avides de savoir, devant un Harry quelque peu anxieux, les yeux sans cesse posés sur la place habituelle, vide de Draco Malefoy.
En quelques heures, le temps s'était couvert. Il faisait gris au-dehors, le vent soufflant tristement les feuilles mortes qui avaient gardé hypocritement leurs belles couleurs.
-Comme n'importe quel humain, pensa Harry. Lle errent seules, sans vie, faisant croire à tout le monde qu'elles sont heureuses.
Ils s'arrêtèrent au gros rocher près du lac. Le même vent envoyait des gouttelettes d'un froid mordant sur leurs visages faussement joyeux. Hermione prit les devants, voyant que personne n'osait parler, sentant que l'heure était grave.
-Alors, qu'est-ce qui se passe?
Harry se leva et s'avança jusqu'où ses pieds ne pouvaient toucher l'eau. Il regarda au loin, essayant de retirer chaque petites parcelles de courage dans ce beau paysage triste.
-Je dois partir.
-Quoi? Mais tu vas où, s'indigna Ron.
-Je n'en sais rien. Je dois aller suivre des cours de perfectionnement, répondit Harry d'un ton morne.
-Alors, on vient avec toi, ajouta Ron d'un air déterminé. Mais Harry ne répondit rien, le vent ébouriffant toujours plus ses cheveux déjà décoiffés, le regard perdu dans le lointain à la recherche d'un quelconque espoir.
-Harry, ça ne va pas? J'ai l'impression que quelque chose te tracasse…, risqua doucement Hermione. Harry ne se détourna pas, l'écho de sa voix se perdant dans les airs.
-Vous ne pouvez savoir à quel point j'aimerais pouvoir tout vous révéler et vous emmener avec moi pour pouvoir supporter… ça… Mais je ne peux pas.
-Harry… Je vois bien que tu ne vas pas bien du tout…. Dis-nous.. Pourquoi? Pourquoi ne pouvons-nous pas t'accompagner, continua la jeune fille, maintenant à ses côtés.
-Parce que je n'y vais pas seul, et que ce n'est pas seulement pour la Prophétie.
-Et qui a la chance de venir avec toi, demanda Ron, arrivant à son tour à la hauteur de son ami.
Une bourrasque plus forte souffla sur eux, tandis que le ciel couvert laissait échapper son eau à grosses gouttes. Chez Ron et Hermione régnait l'inquiétude tandis que Harry n'était que tempête. Jamais il n'avait pensé que ce serait aussi dur. Ils ne pouvaient comprendre. Et c'était surtout cela qui le déchirait : ne rien pouvoir leur dire. Il ferma les yeux, recevant la pluie tombant de plus en plus drue comme un coup de fouet, puis murmura le nom de son allié
-Malefoy…
-QUOI, s'exclama Ron en serrant les poings. Mais pourquoi lui?
Les yeux toujours fermés, blessés par le fait que, en effet, son meilleur ami ne comprenait jamais rien, répondit d'un ton las et fatigué.
-Si tu crois que j'en ai envie… Mais je suis obligé de lui faire confiance, et vous aussi. Un jour, peut-être, vous comprendrez, mais pour le moment j'ai… je n'ai pas le droit… À mon retour, je vous dirai tout…
-Je comprends, dit Hermione en mettant sa main sur son épaule pour le soutenir.
Ron hésita, puis finalement prit son meileur ami par les épaules.
-Hé… tu pars combien de temps?
-Je ne sais pas. Quelques jours, quelques semaines, quelques mois… Je reviendrai.
Les deux adolescents hochèrent la tête, puis à leur tour rejoinrent leur meilleur ami dans le paysage, le ciel tombant sur leurs épaules fragiles d'enfants, ne faisant qu'un avec la tempête.
Harry avait terminé ses bagages durant l'après-midi et avait déjà fini de manger. Il avait laissé ses amis, leur expliquant qu'il souhaitaitfaire ses adieux au château, au cas où il partirait pour des mois. Mais les deux amoureux savaient qu'il voulait simplement être seul.
Il était maintenant passé vingt-deux heures, le couvre-feu étant déjà passé. Le Gryffondor prenait le chemin de la tour d'Astronomie, ne voulant pas retourner voir ses amis. Il poussa la lourde porte. Lorsqu'il entra, il fut surpris de voir qu'il n'était pas le seul à avoir décidé d'y monter pour prendre l'air.
Draco Malefoy, les cheveux complètement indisciplinés par le vent, avait pris place sur le muret de pierre, les jambes pendant dans le vide. La fumée de sa cigarette sortait tranquillement par bouffée de ses lèvres rougies par le froid. Harry s'approcha de cette figure nostalgique de son ancien ennemi.
Sans le regarder, Draco sortit une autre cigarette, la prota à ses lèvres, l'alluma et la tendit au brun. Ce dernier en prit une bouffée, la fumée toxique lui serrant la gorge en une étreinte douloureuse mais attirante. En laissant sortir ce qui restait de fumée par son nez fin, il brisa le silence apaisant qui s'était installé entre eux. La pluie tombait toujours, des éclairs zébraient le ciel.
-C'est chiant, hein? Malefoy lança son mégot en bas de la tour.
-Qu'est-ce qui est chiant, Potter?
-Le fait de se faire coller une putain de Prophétie sur le dos.
-Oui, c'est chiant. Mais le pire, c'est d'apprendre que tes parents t'ont créé seulement pour l'exaucer, cette putain de Prophétie. Que ton seul but dans la vie est de se soumettre au «bon» ou au «mauvais» côté. De se lever le matin en étant déçu de s'être réveiller. De n'avoir personne au monde. De n'être rien du tout seulement un pion de plus dans cette guerre de merde!
Tout en parlant, le ton avait monté, Draco s'était levé et était à présent debout sur le muret de pierre large d'a peine quelques centimètres. Harry le regardait faire avec horreur, impuissant.
-Malefoy, descend, tu vas tomber…
-Je n'en ai rien à foutre. Je n'en peux plus, tu comprends cela, Potter? Je n'ai même plus la force de continuer!
-Descends! Harry avait fermé les yeux.
-Et pourquoi cela? Donne-moi une seule raison de ne pas sauter!
-Parce que j'ai besoin de toi…, murmura Harry.
-C'est cela. Tout ce que tu veux, c'est de survivre à Voldemort. Et moi, qu'est-ce que j'ai dans tout ça? Rien! Crois-moi, tu n'as pas besoin de moi, Potter.
Des larmes coulaient le long de ses joues, se mêlant aux gouttes de pluie qui revolaient sur son visage. Il avait compris. Il avait besoin de lui. Et pas seulement pour la Prophétie. Les yeux toujours fermés, il ajouta d'une voix brisée :
-Je me fous complètement de la Propétie. Tout ce que je veux, c'est de vivre libre. Je n'ai plus l'espoir d'un futur où ce sera possibe. J'ai besoin de toi, simplement pour continuer à vivre…
Draco se retourna, touché, puis descendit de son perchoir. Lentement, il s'avança jusqu'au brun, des larmes commençant à trouver le chemin de ses joues. Il prit son visage entre ses mains blanches et essuya les larmes en une douce caresse. Il le força à le regarder, le vert rencontrant une nouvelle ois le gris, et avec un sourire, répondit :
-Bien, au moins, on est deux…
Voilà! Je vous poste le chapitre 10 la fin de semaine prochaine! J'espère que vous avez aimé…
