J'ouvre les yeux, je suis sous des couvertures chaudes, dans mon lit, je me pelotonne un peu plus contre mon oreiller, sentant encore une fois la douce chaleur qui règne dans mon lit, il faut dire que j'ai passé la moitié de la nuit à pleurer dehors, dans le froid, Anna aussi peut-être…

J'enfouis ma tête dans mon oreiller, pourquoi m'a-t-elle laissé seule à pleurer comme une imbécile dans la nuit noire ? Elle avait l'air aussi désespérée que moi, elle pleurait aussi d'ailleurs…

Dire que la soirée avait bien commencé, j'étais montée me coucher, arrivée dans ma chambre j'ai vu qu'un des vêtements de Horo traînait sur mon lit, je suis descendue, le vêtement à la main, prête à lui jeter en pleine figure et arrivée dans la cuisine, je l'ai vu en train d'embrasser Tamao, entre deux assiettes sales et à moitié trempées dans l'évier, il l'embrassait !

Pourquoi cela m'a-t-il fait aussi mal ? C'est mon grand frère, il allait bien avoir une petite amie au moins une fois dans sa vie ! Mais…

C'est mon grand frère…

J'ai quitté la cuisine en courant, lâchant au passage ce que je tenais à la main, ils ne s'en sont même pas aperçu, j'ai traversé la maison en courant et je suis allée dehors, pourquoi dehors ? Parce que la maison était tout de suite devenue très étouffante quand je les avais vu…

J'ai marché dans le vide pendant une bonne heure, il devait être onze heures quand je suis revenue à la réalité et que des larmes ont commencées à rouler sur mes joues, je les ais laissé tomber sur mon kimono, puis je les ais essayé avec ma manche en me disant qu'il fallait que je rentre, les étoiles commençaient à apparaître et un vent froid s'était levé.

Je suis repartie en courant vers la maison, j'ai du me tromper à un croisement, en tournant, j'ai assisté à un spectacle dont je me serais bien passée ce soir là, Yoh se tenait contre…Hao ! Et celui-ci faisait doucement glisser sa chemise sur ses bras, tout en l'embrassant dans le cou !

Si j'avais été la Pirika normale ce soir là, je crois que j'aurais poussé un cri suraigu en les montrant du doigt et en leur donnant tous les noms possibles et imaginables, mais la vue de mon frère avec quelqu'un m'avait déjà suffisamment choquée sans qu'en plus je vois ça ! Au lieu de ça je suis restée planter à les regarder, puis je me suis reculée doucement et je suis repartie le plus vite possible.

J'ai couru au hasard, je ne savais pas où j'allais ni où j'étais, à un moment, je me suis arrêtée, je me suis écroulée au sol et les larmes ont de nouveau recommencer à couler, c'était trop ! J'en avais beaucoup trop appris en quelques minutes ! Je ne voulais pas retourner à l'auberge, j'en avais assez, je voulais rester là, rester là et mourir…

Tout à coup, j'ai senti une main douce qui glissait dans mes cheveux, je me suis retournée, Anna se tenait assise devant moi, des larmes glissaient sur son visage, la douleur et la tristesse se lisaient dans ses yeux, elle devait être au courant pour Yoh… Elle qui d'habitude ne laissait pas paraître ses sentiments, elle avait l'air tellement triste, sa peine devait être à la hauteur de la mienne, je me dis qu'à ce moment là, c'est elle qui aurait eu le plus de raison de faire ce que j'ai fait, j'ai jeté mes bras autour d'elle pour aller me blottir dans ses bras, laissant mes larmes allées sur la douceur de son kimono qui caressait ma joue. Et puis j'ai eu envie de tout lui dire, parce que ce que je savais était un fardeau trop lourd à porter et qu'il fallait que j'en parle à quelqu'un.

« Je suis au courant, je suis au courant pour Horo et Tamao, je suis au courant pour Yoh et pour Hao ! »

A présent, je me dis que ces mots ont du être bien cruels pour elle…

« Laisse moi tranquille, je ne veux aucun traitement de faveur, ni aucune pitié de la part des autres, et surtout de toi, je ne vais pas rester planter à pleurer comme idiote comme toi, je ne vois pas en quoi ce qui concerne Yoh, ce qui me concerne, te regarde ! »

Elle s'est levée, sa chaleur et la douceur de ses bras sont parties, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai eu envie de la sentir à nouveau contre moi.

« Non, s'il te plait Anna, reste avec moi ! »

J'ai agrippé ses bras avec mes deux mains, mon frère m'avait déjà abandonné, je ne voulais plus être seule ! J'ai senti se troubler au contact de ma peau, peut-être avait-elle, elle aussi, besoin de chaleur et de réconfort, mais elle s'est dégagée vivement de mon emprise.

« Je t'ai dit de me laisser tranquille ! »

Et elle est partie, me laissant seule à sangloter dans la nuit noire, sous le regard des étoiles…

Je relève la tête de mon oreiller, je ne dois pas me laisser abattre à cause de ce qui s'est passé cette nuit ! Je sors de mon lit et remets les couvertures et les draps bien à leur place, je vais descendre et faire comme si de rien n'était, personne ne sait que je suis sortie hier soir de toute façon, à part Anna, mais si elle le dit, elle devra elle-même avouer qu'elle était dehors et les autres se demanderont pourquoi.

Je m'habille, fais ma toilette et descend, bizarrement, il n'y a aucun bruit, le matin on entend toujours Chocolove raconter une de ses blagues foireuses, Ren et Horo se disputer avec Yoh et manta en train d'essayer de les calmer, Ryu en train d'essayer de draguer Tamao pour à la fin se prendre une claque d'Anna, et moi, en train de rire des blagues de Chocolove pour qu'il ne se sente pas trop triste du fait qu'elles sont nulles. Mais aujourd'hui, il n'y a aucun bruit.

Je pénètre dans la cuisine, Anna est assise tranquillement à table en train de siroter un thé, elle ne me voit même pas quand je viens me mettre en face d'elle et que je me sers un jus d'orange, ou alors elle fait semblant de ne pas me remarquer. Un silence de mort règne dans la pièce, je n'arrive pas à engager la conversation alors je bois jus d'orange après jus d'orange, sans m'arrêter. Je finis par en avoir assez et lance :

« Où sont les autres, j'avais dit à Horo que je devais m'occuper de son entraînement aujourd'hui ! »

Elle hausse un sourcil par-dessus sa tasse de thé, puis elle la pose et lance d'une traite, d'une voix glaciale :

« Horo et Tamao sont partis pique-niquer pour la journée, Ryu est avec sa bande, j'ai envoyé Chocolove, Ren et Manta faire les courses et Yoh… »

Elle se lève et prend sa tasse de thé pour la mettre dans l'évier.

« Yoh est quelque part, il est parti ce matin sans un mot. »

C'est de nouveau le silence, mais je peux presque entendre le cri qu'elle a envie de pousser et je peux presque voir les larmes qu'elle retient à grand peine.

« Anna… »

Je pose ma main sur la sienne, mais elle l'enlève rapidement et se redresse.

« Tu vas rester ici pour t'occuper de la maison, tu dois faire la vaisselle, la poussière et préparer le déjeuner, dépêche-toi, il doit être prêt à midi pile ! »

Je reste ébahie devant elle, la bouche ouverte comme un poisson rouge, je n'en crois pas mes oreilles, où est passée la fille qui la veille m'a tenue dans ses bras, je regrette presque d'avoir penser du bien d'elle, je sens la colère m'envahir et me redresse, lui faisant face.

« Qui es tu pour me donner des ordres, je ne suis pas ton esclave, fait donc ta ménage, ta lessive et ton repas toute seule, ça te changera ! Tu passes tes journées affaler devant la télé, à donner des ordres aux autres, on dirait que tu te fiche de ce qu'on pense, mais pourtant hier soir Anna, tu m'as tenu dans tes bras, tu m'as consolé, c'est vrai que c'est moi qui aurait du faire ça plutôt que toi, mais pourquoi as-tu fait ça ? Tu fais croire aux autres que tu n'as pas de sentiments, mais ce n'est pas vrai, je l'ai vu hier soir Anna ! Pourquoi caches tu ta vrai personnalité ? Pas étonnant que Yoh t'es quitté après… »

Je mets ma main sur ma bouche, pour arrêter celle-ci.

« Excuse moi, je ne voulais pas te dire ça… »

« Tu l'as dit comme même. »

Son ton est froid, glacial, dénudé d'expression, comme d'habitude, et pourtant, moi, je peux voir tous les sentiments qui s'en échappent. Elle quitte la cuisine, me laissant seule, comme un automate, je m'approche de l'évier et commence à faire la vaisselle, l'eau glisse sur mes mains et entre mes doigts, mais je ne la sens pas, pourquoi cela me rend tellement triste qu'elle soit fâchée après moi ? Même quand je me disputait avec Horo, ça me rendait moins malheureuse ! Une autre eau vient se mêler à celle du robinet, à la différence que cette eau là découle de mes yeux.

Je regarde la pendule au mur, onze heures, j'ai passé une heure à pleurer au-dessus d'une tasse de thé et maintenant il ne me reste qu'une heure pour préparer le déjeuner ! Je me jette littéralement sur le frigo et regarde ce qu'il y a à l'intérieur, deux côtelettes de porc pané, un vieux chou qui traîne, du riz et un pot de moutarde pas entamé, je décide de faire un tonkatsu accompagné de riz.

Je commence à faire frire les deux côtelettes, je les découpe en tranches, je râpe le chou et le mets dans une assiette à côté deux côtelettes et d'un peu de moutarde, je fais cuire le riz, puis je le mets dans un grand bol. Je mets la table, pour deux personnes.

Anna arrive et nous commençons à manger, je vois qu'elle trouve ma nourriture bonne, mais pas un commentaire ne jaillit de ses lèvres, le silence qui règne me stresse, je n'en peux plus, l'envie de retourner pleurer au-dessus de la tasse de thé est pressante, j'ai également envie de me lever et de lui crier ses quatre vérités, vois t-elle combien elle me rend triste ? J'ai envie de me réconcilier avec elle, j'ai envie qu'elle me prenne dans ses bras, j'ai envie de sentir à nouveau la douceur qui émanait d'elle, comme hier soir…

Pourquoi ?

La question arrive comme un boulet dans mon esprit, pourquoi en effet ?

Mais elle ne me laisse pas le temps de répondre, se lève et s'en va. Je suis à nouveau seule.

Je prends nos deux plateaux et commence à les laver, tout à coup, le bruit de la télé parvient à mes oreilles et me fait l'effet d'un feu d'artifice dans ma tête, j'en ai assez ! Je n'en peux plus ! J'éteins le robinet rageusement, laissant la vaisselle en plan dans l'évier, et je me dirige à grandes enjambées vers le salon où elle est là, devant la télé, en train de grignoter un biscuit, comme si elle était seule dans cette maison, comme si je n'étais pas là, comme si je n'existais pas !

Je m'empare de la télécommande, je la braque devant la télévision que j'éteins, je la pose et me plante face à elle.

« Rallume la télé. »

C'est tout ce qu'elle me dit, de sa voix froide, monotone.

« NON ! J'explose, non je ne la rallumerai pas ! J'en ai assez maintenant, tu n'as pas le droit de me traiter comme ça ! Tu n'as pas le droit de ma laisser seule toute la matinée à tourner et retourner mes pensées dans ma tête, tu agis comme si tu étais au-dessus de tout ça ! Mais ce n'est pas vrai, tu es aussi atteinte que moi à tout ce qui se passe dans cette maison, je sais que tu souffres de la relation qu'il y a entre Yoh et Hao, comme moi, je souffre de la relation qu'il y a entre Horo et Tamao, à la différence que moi, je ne suis pas aveugle à mes sentiments, je ne suis pas comme toi Anna, je ne refoule pas ce que je ressens. C'est toi-même hier qui m'a dit « je ne vais pas rester planter à pleurer comme idiote », et bien c'est ce que je vais faire, je vais essayer de parler à mon frère, mais jamais je n'irais contre son bonheur, car c'est ça la véritable amitié Anna ! Toi tu restes assise ici, devant la télé, tu donnes des ordres aux autres, tu refoules tes sentiments, et bien tu n'es qu'une idiote ! Continue comme ça et tu peux être sûre que tout le monde te quittera comme l'a fait Yoh ! »

Je suis à bout de souffle après avoir verser toutes ses paroles, j'entends les battements de mon cœur qui cogne à toute vitesse contre ma poitrine, je ne remarque même pas que Anna, pour une fois dans sa vie, n'a pas lancer une de ses répliques sanglantes. Je lève les yeux vers elle, elle est toujours allongée par terre, devant la télé éteinte, comme il y a quelques minutes, sauf qu'elle tremble de tous ses membres. Je murmure :

« Anna ? »

Elle tremble encore plus en m'entendant dire son nom, je réalise à quel point mes paroles ont dépassé ma pensée et à quel point la déchirure dans son cœur doit être profonde, je la ressens comme si elle était dans le mien et porte une main à mon cœur, comme elle doit souffrir !

Qu'ais-je fais ? Qu'ais-je fais ? Qu'ais-je fais ?

Je tourne les talons et part à toute vitesse loin de l'auberge, loin de la maison, loin d'elle.

Je cours, je dépasse le visage pach et arrive dans la forêt, mais je ne m'arrête pas, mon bandeau se prend dans une branche et se déchire, mais je continue, j'enlève mon gilet, devenue encombrant, et je continue ma course, je ne m'arrête pas, j'ai peur que si je m'arrête, mes pas me reconduisent à l'auberge, me reconduisent auprès d'elle.

J'arrive dans une clairière, je m'assois dans l'herbe, les genoux repliés contre moi, mes bras les encerclant, je reste comme ça, le temps se fige pour moi, je veux rester comme ça, je veux rester ça, je veux rester comme ça…

« Pirika ? »

Je relève la tête, Ren se tient devant moi, il doit être surpris de me trouver là, les cheveux défaits, en tee-shirt…

« Tu ne devais pas passer la journée avec Anna ? »

Je baisse les yeux, des larmes coulent à nouveau sur mes joues, j'entends Ren pousser un soupir et s'asseoir à côté de moi.

« Ecoute, si ça te fait plaisir, raconte moi ce qui s'est passé ! »

Je lui raconte mon après-midi, il reste impassible, les yeux dans le vague, il ne fait même pas un geste quand je termine mon récit.

« Tu sais, je pense que tu as eu raison de dire à Anna tout cela, mais tu t'es trompé sur un point, je ne crois pas qu'elle refoule ses sentiments, loin de là, à mon avis, elle les accepte tellement que ça doit être ça qui lui fait tellement mal au fond d'elle. Mais… »

Il fronce les sourcils.

« A mon avis, tu devrais la rejoindre, ce n'est jamais très plaisant d'entendre ses quatre vérités, surtout quand on est Anna, il est possible qu'elle l'ait vraiment mal pris. »

Pendant qu'il me dit ces phrases je réfléchis, et la question que je me suis posée reviens dans ma mémoire.

Pourquoi ?

Pourquoi cela me rend tellement triste qu'elle soit fâchée avec moi, pourquoi ais-je envie de la sentir contre moi, de sentir sa chaleur et sa douceur entre mes bras, pourquoi cela m'a tellement énervée qu'elle repousse le fait que nous nous sommes vues cette nuit ?

Et la vérité m'apparaît soudain, évidente.

« Dis moi Ren, est-ce que…est-ce que c'est mal d'aimer quelqu'un, même si cette personne est aussi une fille ? »

Je le vois sourire.

« Tant que tu l'aimes, ce n'est pas mal, le fait d'aimer quelqu'un n'a rien de mal ! »

Je me redresse, lui aussi, il se tourne vers moi, son ton est à nouveau sérieux.

« Ecoute Pirika, je crois qu'il vaut vraiment que tu la rejoigne, plus j'y pense plus je me dis que tu devrais y aller ! »

« Pourquoi, qu'est-ce qui se passe ? »

« Je t'ai déjà dit que ce n'est jamais très plaisant d'entendre ses quatre vérités, surtout quand on est Anna, si elle éprouve les mêmes sentiments que toi à ton égard, alors, peut-être que ce que tu lui a dis l'a fait horriblement souffrir. »

Je le regarde, je ne veux pas entendre ni comprendre ce qu'il va me dire, je baisse les yeux mais il m'oblige à le regarder.

« Je pense que tu l'as blessé sans le vouloir, à un tel point qu'elle veuille mettre fin à ses jours. »

Les mots atterrissent comme un poignard dans mon cœur, mes yeux s'agrandissent de frayeur. L'information a à peine atteint mon cerveau que je pars vers l'auberge, je cours le plus vite possible, j'entends mon cœur qui bat dans ma poitrine, je ne sens pas mes pieds qui foulent le sol, j'ai l'impression de voler, je ne sens pas ma respiration, il n'y a qu'une seule chose clair dans ma tête : arriver le plus vite possible, si elle meurs, alors je n'aurais aucune raison de vivre !

J'ouvre en grand le porte de l'auberge, je me rue à l'intérieur, la vaisselle s'entasse toujours dans l'évier, la télécommande est toujours là où je l'ai posé, je grimpe quatre à quatre les escaliers.

« Anna, Anna, tu m'entends ? ANNA ? »

J'entre dans sa chambre, je la vois en train de tenir son foulard rouge entre ses mains, il est passé autour de son cou et elle tire, les yeux perdus dans le vague, elle tire, encore et encore.

Je reste figée de stupeur, puis je m'élance, j'écarte ses mains de son foulard, j'enlève celui-ci et je le jette au loin, elle me regarde sans comprendre, je la prends par les épaules, je l'oblige à me regarder dans les yeux.

« Non Anna, tu ne peux pas mourir maintenant, tu m'entends ? Tu ne peux pas mourir maintenant ! »

Elle pleure, entre ses larmes elle me demande :

« Pourquoi ? »

« Parce que…parce que…parce que je t'aime ! »

Et je la prends dans mes bras, comme j'aurais du le faire la nuit dernière.

Elle est surprise au début, puis elle pleure à nouveau, elle sourit entre ses larmes, je sens à nouveau cette délicieuse chaleur émaner d'elle.

Elle relève la tête et essuie ses larmes. Ses yeux rencontrent les miens.

« Je t'aime aussi. »

Elle m'embrasse, je l'embrasse aussi, une douce chaleur m'envahit, je sens ces bras autour de moi, je sais qu'elle aussi ressent la même impression venant de moi.

Je ne suis plus seule dans la nuit noire.

xxx°xxx°xxx

Sen /tient son sabre devant la télé: je vais détruire cette télé, au moins je n'entendrais plus le générique de la VF de Shaman King et le générique des Feux de l'Amour à la suite !

Yoh : eh mais nooooon, t'as encore un chapitre à taper ! d'ailleurs comment ça se fait que t'entende ces deux génériques n.nu ?

Sen : on m'a jeté un sort, je suis condamnée à les écouter jusqu'à ce que j'ai terminé cette fanfic TT TT !

Hao : eh oui c'est le destin XDD !

Yoh : t'es sur que t'y es pour rien dans cette histoire de génériques à la suite Nii-san n.nu ?

Hao /sort une cassette de dessous de sa cape: ben j'ai juste enregistrer les génériques sur une cassette que j'ai mis en boucle XDD !

Sen /complètement effondrée devant sa télé: TT TT

Yoh : t'es dur Nii-san n.nu !