Auteur : La petite naine

Titre : Depuis que tu es parti...

Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi !

Genre : Angst, Romance sûrement slash par la suite !

Note très importante : Je pars Samedi en vacances donc pas de chapitre avant la rentrée. J'essayerais d'écrire pendant les vacances mais je ne vous promet rien. Sinon je sais que mais chapitre ne sont pas très long et je m'en excuse par avance mais c'est ma première fic à chapitre et j'ai beaucoup de mal à remplir mes chapitres. Ah aussi! Je compte changé mon pseudo donc voilà ne vous inquietez pas de voir cette fic changer de nom d'auteur. ;)

Réponse aux reviews du chapitre 2 :

Onarluca : Voila le chapitre trois. Il n'est pas plus long que l'autre alors voila je suis désolée. j'espère que tu apréciera quand même ce chapitre. Bisous.

Miss-nymphadora : Cruel tu trouves? Bon alors voilà enfin la suite. J'espère qu'elle te plaira. Merci pour ta review. Bisous.

Aurelia : Je suis désolée pour le temps entre chaque update mais comme je le dis plus haut j'ai du mal à remplir mes chapitres. Mes updates seront donc toujours espacées et tu m'en voit sincérement désolée. En espérant que ca ne te découragera pas pour la suite. Bisous.

Benane : Pas de problème sur la longueur de ta review, j'adore ca! Surtout quand elle sont comme les tienne. Je te remercie et espère que ce chapitre sera à la hauteur de ce que tu attends. Merci pour tes compliments qui m'on fait très plaisir. Bisous à toi.

Lune : Merci pour ta review. J'espère que tu aimes la suite.

Depuis que tu es parti...

Chapitre 3

La porte s'ouvrit lentement. Le regard du châtain fit le tour de la pièce. D'abord sur le bureau qui semblait inutilisé depuis bien longtemps, puis sur la malle béante étendue au sol, et enfin sur le brun. Il était méconnaissable. Tout son être transpirait la souffrance. Il avait beaucoup maigrit, ses joues s'étaient creusé, et il nageait encore plus qu'avant, si cela était possible, dans ses vieux vêtements miteux. Son regard était vide de toute joie. Seul une intense douleur semblait y briller. Le cœur de Remus se sera sur les preuves évidentes de la peine du jeune homme. Il pris une grande respiration et s'approcha courageusement du lit du survivant. Il s'assit délicatement au pied de celui-ci et dit doucement comme s'il avait peur d'effrayé le gryffondor en parlant trop fort :

''- Bonjour Harry.

- Professeur Lupin.''

Il avait lâché ses deux mots d'une voix si faible que le loup-garou avait du tendre l'oreille pour l'entendre. Sa voix semblait incertaine, comme s'il n'était plus habitué à l'utiliser. Lupin se tordait les mains et semblait cherché ses mots. A son grand étonnement se fut Harry qui prit la parole le premier.

''- Si c'est Dumbledore qui vous envoie vous pouvez y retourner. Je ne veux pas mettre les pieds dans la maison de Sirius.

- Je ne suis pas là pour ça. Dumbledore voulait que tu restes encore ici un moment mais je m'y suis opposé. Je suis là sans autorisation.''

Une nouvelle lueur s'était allumé dans les yeux de Harry. L'étonnement. Il n'aurait jamais penser que quelqu'un puisse un jour s'inquiété pour lui au point de braver un refus du directeur de Poudlard.

''- Professeur... Je ne comprends pas. Si vous n'êtes pas la sur ordre... Pourquoi êtes-vous là?

- Pour commencer, je suis venue t'écouter. Dans un deuxième temps je m'occuperais de toi.

- Je regrette mais je n'ai pas besoin qu'on prenne soin de moi. J'ai passé les quinze premières années de ma vie à me débrouillé seul. Je pense pouvoir continuer.

- Moi je ne le pense pas. J'aurais te prendre sous mon aile bien avant. C'était mon devoir. Il y a longtemps que j'aurais dû outrepassé les ordres d'Albus et me décider à prendre soin de toi comme tu le mérite. Je suis désolé de ne pas m'en être rendu compte Harry.

- Ce n'est pas votre faute personne ne peut se rende compte, personne ne comprend de toute façon. Alors n'essayez même pas.''

Le ton était dur. Il le regretta aussitôt. Le lycanthrope ne sembla pas y avoir porté une quelconque attention. Il se leva, puis se dirigea vers la fenêtre. Il observa un moment les étoiles. Puis il dit sur un ton parfaitement calme :

''- Oh ! Bien sûr ! Je n'ai pas la prétention de comprendre ce que c'est d'avoir le poids de l'avenir du monde sorcier sur les épaules. Mais je sais ce que c'est d'être différent. Et puis moi aussi j'ai perdu un être qui m'était cher.

- Je sais professeur. Je suis désolé de vous avoir parlé si méchamment. Mais c'est juste que...

- Tu souffres.''

Le regard de Remus était chargé d'inquiétude et le jeune homme sembla s'en apercevoir. Il détourna les yeux et dit d'une voix mal assurée :

''- Ne perdez pas de temps à vous tracassez pour moi. Je m'en sortirais.''

A ses mots, le loup-garou se rapprocha. Il se glissa entre la tête du lit et le corps émacié. Mettant une jambe de chaque côté du jeune homme, il entoura alors les épaules de ses bras. Il ne bougea pas pendant quelques instants et voyant que le gryffondor ne le repoussait pas, il commença à le bercer. Doucement, de droite à gauche, de gauche à droite. Puis une sensation humide attira son attention. Le jeune homme n'arrivait plus à contenir ses larmes et il commença à sangloter. Soudain, alors que le lycanthrope ne si attendait pas, il se retourna et en enfouissant son visage baigné de larmes dans le coup de son vis-à-vis, ses pleurs redoublèrent d'intensité. Ils restèrent ainsi un long moment. Harry pleurant et Remus promenant une main réconfortante sur son dos secoué de violent sanglots. Puis le temps passant, le jeune homme se calma peu à peu. Sa respiration devint plus calme et il s'endormit épuiser entre les bras rassurant du dernier des maraudeurs.

La journée touchait à sa fin et au dehors, le soleil se couchait lentement, ses derniers rayons rougeoyant envahissant la petite chambre. Le survivant grogna de mécontentement gêné dans son sommeil, et remua dans son sommeil. Il ouvrit péniblement les yeux et poussa un bâillement à s'en décroché la mâchoire. Puis ses yeux tombèrent sur le corps face à lui. Il se souvint qu'il avait pleuré et que Remus l'avait bercé, puis plus rien, le trou noir. Il se dit qu'il s'était sûrement dû s'endormir. Il n'eut pas l'occasion d'approfondir ses pensées car son professeur se réveillait. Ce dernier, après avoir repris ses esprits, resserra sa prise sur le corps du jeune gryffondor et lui demanda gentiment :

''- Tu te sens mieux Harry ?''

Il lui répondit d'un signe de tête positif. Remus recommença à lui caresser les cheveux en un geste apaisant. Harry lâcha un soupir de contentement. Puis s'agrippant plus fortement au loup, il lui demanda :

''- Il va falloir que l'on retourne place Grimmaud, ,n'est-ce pas ?

- Cela serait bien en effet.

- Je... enfin... Si j'accepte d'y retourner, vous promettez de rester avec moi ?

- Je le promets Harry. Je sais que retourné là-bas va être une dure épreuve pour toi. Mais je jure de t'aider à la surmonter. Elle et toutes les autres.

- Je peux vous poser une dernière question ?

- Bien sûr !

- Vous n'allez pas mourir hein ?

- Non. Je reste avec toi.

- Merci.''

Il restèrent encore un moment l'un contre l'autre, puis le jeune homme se détacha de son professeur. Il lui fit un sourire timide, puis se dirigea vers sa malle. Il la ferma et se tournant vers son professeur lui demanda :

''- Comment allons nous nous y rendre ?

- Je vais transplaner avec toi. Prend ta valise et donne moi la main.''

Sa main droite tenant fermement sa malle, il glissa la gauche dans celle du lycanthrope. Dans un pop sonore il se retrouvèrent devant la maison de Sirius. La prise d'Harry, se raffermit sur la main de Remus. A peine la porte refermée derrière eux, le jeune homme cessa tout mouvement. Ses yeux fixés sur le vide, il tentait de retenir ses larmes. Ils restèrent un long moment comme cela, le plus vieux essayant de réconforté le plus jeune en caressant sa main de son pouce. Ils n'avaient toujours pas bougé quand Dumbledore arriva pour leur demandé de les suivre dans son bureau. Ils parcoururent quelques couloirs. Le vieil homme s'installa derrière son bureau pendant que les deux autres prenaient place sur des fauteuils. Il les observa un long moment, ses yeux pétillants s'arrêtant sur leurs mains toujours entrelacées...

A suivre...