Chapitre 4
Lorsque Shiryu parvint au temple de verseau, il fut immédiatement surpris par le froid glacial qui y régnait mais n'y trouva aucune trace du chevalier d'or qui était supposé le garder.
- Quelle chance, décidément, se dit Shiryu avant d'apercevoir trente mètres devant lui une espèce de gros cube de glace.
- Tiens, ça tombe bien, j'avais un peu soif, s'écria-t-il.
Il se précipita sur l'énorme glaçon et entreprit de le lécher avec délectation mais s'aperçut rapidement que sa langue était maintenant complètement collée à la glace.
- Merde, pensa le chevalier du dragon. J'avais vraiment pas besoin de ça! Comment je vais faire pour me décoller?
- Je peux t'aider, dit derrière lui une voix familière.
- Ngghndsnn, répondit Shiryu qui faisait preuve pour une fois d'une certaine pertinence.
- N'essaie pas de parler, chevalier. Je vais te délivrer. EXCALIBUR!
La langue de Shiryu fut tranchée net par l'épée de justice. Le chevalier du dragon hurla longuement en crachant du sang, puis se retourna pour faire face à son "sauveur" Shura.
- Ne me remercie pas Shiryu, dit celui-ci. Je t'ai suivi jusque là parce qu'aujourd'hui, j'ai fait une grande découverte. En fait depuis que je t'ai vu tout à l'heure, quelque chose a changé en moi. Oui, je crois que je suis tombé am...
Mais il n'eut pas le temps d'achever la diction de ce mot mystérieux car un craquement sourd, suivi d'une violente explosion détonnèrent dans la salle. Des débris de glace furent projetés un peu partout alors qu'un type en blanc qui respirait avec difficulté venait de s'extraire des restes du cube de glace.
- Merci de m'avoir délivré, haleta-t-il à l'adresse de Shura. Ton épée doit vraiment être exceptionnelle pour avoir réussi à fendre le cercueil de glace de Camus.
- Hein? Mais qui es-tu, toi, s'écria Shiryu.
- Je suis Hyoga, chevalier du cygne, répondit l'autre. Mon maître Camus m'avait enfermé dans ce cercueil de glace parce que je fais un gros complexe d'Oedipe et que je veux encore baiser le cadavre de ma mère qui se trouve au fond de l'océan, ce que réprouve bizarrement Camus, qui pourtant avait accoutumé de m'enculer avec sa bite de glace lorsqu'il m'enseignait son art de combat, et d'ailleurs...
- Ca va, ça va, l'interrompit Shura. Tu n'es pas chez un psy, ici. Je ne cherchais même pas à te délivrer. Mon bras a dû déraper, voilà tout. Dégage maintenant! Il faut que je discute avec Shiryu.
- Je ne bougerai pas d'ici! répliqua Hyoga. Du moins pas sans Shiryu. Je l'ai toujours aimé! Et je viens d'avoir la preuve que cet amour est réciproque!
- Pffff! Et quelle est cette preuve, si je puis me permettre? demanda Shura.
- Quand j'étais dans mon cercueil de glace, je l'ai parfaitement vu m'exciter avec sa langue, répondit Shiryu. Il l'agitait comme s'il voulait me lécher tout le corps.
- Voyez-vous ça! s'écria Shura. Les chevaliers de bronze sont donc vraiment tous stupides. Il ne faisait que lécher le glaçon.
- D'accord, dit fermement Hyoga. Demandons-lui! Par lequel de nous deux veux tu être baisé, Shiryu?
Shiryu secoua la tête en balbutiant de façon incompréhensible.
- Je crois qu'il vient de dire que ça lui était égal, dit Shura. On a qu'à se le faire tous les deux.
- Ouais, d'accord, répondit Hyoga.
Shiryu essaya bien de s'enfuir mais Shura pouvait se déplacer à la vitesse de la lumière.
- Brûle mon cosmex! gueula ce dernier avant de lui enfoncer son pénis tranchant dans les entrailles.
Pendant ce temps, Hyoga se faisait sucer son sexe glacé qui se couvrait peu à peu de sang.
- Putain, ça fait bizarre de se faire faire une pipe par quelqu'un qui n'a pas de langue, haletait-il.
A défaut d'être dans le fromage, le pauvre Shiryu était vraiment dans la merde, d'autant plus que Shura lui tailladait les intestins de plus en plus fort. Au bout de quelques minutes, Hyoga éjacula. Son sperme glacé faillit venir à bout de Shiryu qui manqua de s'étouffer. Peu après, ce fut au tour de Shura de balancer sa sauce dans les entrailles du chevalier du dragon.
- Qu'est ce que ça veut dire! retentit soudain une voix toute proche.
- Ah Camus, tu tombes bien, dit Shura. Voilà de la chair fraîche si tu veux.
- Comment ça? rugit Camus. Qui t'a permis de délivrer Hyoga. Comment as-tu osé te livrer à de tels actes avec lui. Il m'appartient, tu entends?
- Eh calme toi, Camus, ricana Shura. Tu prends ton élève et moi je prends Shiryu, voilà tout.
- Bon d'accord, acquiesca Camus sans faire plus d'histoires. Bon allez, viens Hyoga, on a des choses à se dire.
Et il tira le chevalier du cygne par une oreille et l'amena dans les bas-fonds de son temple.
- Quant à nous, mon petit Shiryu, dit Shura, on n'en a pas fini. A partir d'aujourd'hui tu seras mon esclave.
Et il amena le pauvre Shiryu qui ne pouvait faire que crier dans son temple. Mais là, dans la grande salle. Seiya les attendait.
- Je vais tu tuer, chevalier, s'écria Seiya. Car j'ai réussi à atteindre le septième sens.
- Pourquoi m'as tu attendu? demanda Shura en réprimant un sourire.
- Je suis un chevalier loyal et courageux, je ne fuis pas devant la bataille, se vanta Seiya. Mais toi, tu n'es qu'un fils de p...
- EXCALIBUR!
Au grand effroi de Shiryu, la tête de Seiya roula par terre. Shun arriverait trop tard, il était maintenant le seul avec Hyoga à pouvoir sauver Athéna.
- Personne n'a le droit d'insulter ma mère, pleurnicha Shura. C'était une danseuse de flamenco parfaitement respectable, mais elle a été tuée par un taureau enragé dans une corrida alors qu'elle cuisinait de la paëlla pour mon père.
- Pffff, quelle ridicule accumulation de clichés, dit Camus qui venait tout à coup d'apparaître avec un béret sur la tête, une baguette de pain sous le bras et un litron de rouge à la main. Dis, tu n'as pas quinze sesterces? Hyoga m'a demandé si je pouvais aller lui acheter du Tartare à l'épicerie du coin?
En entendant cela, Shiryu crut à un message d'Athéna. Il se dit que c'était son unique chance de s'enfuir et de tenter de sauver la déesse. Il bondit vers la sortie, contourna le temple du verseau mais il s'arrêta net devant le temple du poisson. Un homme lui bloquait le passage.
