galouz: et même 10 reviews! Youpi ;-)! Ouh non Hermione ne va pas lâcher l'affaire! Elle risque même de s'impliquer un peu trop...Hinhin, mystère et boule de pin des Landes! ;-)
virg05: moi je verrai plutôt ça comme une tentative de la préserver de lui-même, vu qu'il se déteste, mais on peut le voir comme un froussard aussi, oui...
Britany LovArt: ah ok ça me rassure...;-)
bohemio: euh...tu sais que c'est pas moi l'auteur? Je ne fais que traduire!lol! C'est pas moi qui fait ça à Snape! Quoique j'aime beaucoup ce que Auror Borealis lui fait. Moi je l'aime bien comme ça! T'inquiètes, il va s'adoucir, mais pas tout de suite.
bee orchid: héhé, c'est pas bien mais ça marche!lol! Et tu constatera que mon délai était des plus brefs! ;-)
BoB Chiri: mais non il est pas méchant, il croit faire ça pour le bien de Hermione, rooo! Au fait j'ai vu ta review sur "C'est une blague": déjà merci, et puis c'est super que tu te sois inscrite sur HRFRHO! Faudra que tu viennes sur le chat un samedi soir! Chez nous c'est à partir de 21h donc chez toi 15h je crois. Moi je ne peux pas y retourner avant fin janvier mais bon. Ton AMI le gentil Snape revient bientôt au fait!lol! Enfin, pas vraiment gentil, mais moins cruel.
Misslady19: hum...pari perdu!lol! Snape pourrait tenir beaucoup plus longtemps que ça. C'est Hermione qui pose problème à ce niveau là... Mais leur histoire ne va pas être facile, à partir du prochain chapitre la fic dérive un peu du sujet d'origine tu vas voir...
Vengeresse: il fait ça pour la protéger. C'est une raison un peu classique mais bon... Et...Tu vas comprendre dans ce chapitre pourquoi il dit qu'il n'y a pas d'avenir pour lui, et donc pour eux...La fic originale tu peux la trouver sur le groupe WIKKT (tu sais, l'équivalent anglais de HRFRHO): tu t'inscris, et tu cherches les fanfictions de Auror Borealis dans les "files". Bonne lecture! Mais surtout ne raconte rien aux autres! ;-)
vivi: moi dans n'importe quelle situation qui inclue Severus je voudrais bien être à la place de Hermione, si! lol! Enfin sauf si il meurt devant ses yeux...ah non ça c'est pas bien...;-) Suite rapide demandée, suite rapide accordée!:-)
aurelia: bravo, tu es la dixième review :-)! Comment il se déclare? Euh... pas de déclaration en vue, et non... Regarde la fin de ma note. Merci pour la reviewet bonne lecture!
oO°OoO°Oo
Héhé, je les ai eu mes 10 reviews!lol!Merci beaucoup à vous 10!Je viens juste de m'en apercevoir. Et comme promis je mets immédiatement la suite. En fait depuis hier j'étais toute triste parce-que je n'avais aucune "review alert" sur ma messagerie, alors que j'avais posté le 6ème chapitre de Blank Slate ET quatre nouveaux opus à "C'est une blague".Je pensais que tout le monde s'en fouttait alors...Et puis tout à l'heure je suis arrivée sur la page d'accueil de ff. net et j'ai vu que j'avais 45 reviews au lieu de 38!! En fait c'est que j'avais désactivé les alertes sans faire gaffe!lol! Donc je suis toute contente, j'en ai eu pour "C'est une blague" aussi!lol, moi pas douée!
L'autre raison pour la quelle je poste aujourd'hui c'est que je veux absolument publier le chapitre 9 vendredi, avant de repartir à Bordeaux. Comme ça je mets le 8 mercredi et ça fera des intervalles de 2 jours. Vous me suivez?lol!
Au fait, j'ai l'impression qu'il y en a qui s'attendent à ce qu'il y ait une belle histoire d'amour entre Mione et Sevichou. Hum... C'est pas pour tout de suite on va dire... L'histoire devient beaucoup plus compliquée à partir du chapitre 8, et limite dark à partir du 9. Donc prenez votre mal en patience... :-)
Un petit DISCLAIMER pour la route: et oui j'ai complètement oublié! Alors les personnages et l'univers Harry Potter sont à JKR, l'histoire à Auror Borealis et les fautes de traduction à moi!lol
Blank Slate
Auteur : Auror Borealis
Chapitre 7
Remus fut instantanément réveillé et sur le qui-vive, l'adrénaline inondant son système nerveux devant les insistants cognements sur sa porte. Il enfila rapidement ses robes et attrapa sa baguette sur la table de nuit avant de répondre à l'appel.
Snape se tenait sur le pas de la porte, balançant, la main prête à frapper une nouvelle fois. Il tomba presque en avant quand Lupin ouvrit la porte. Le loup-garou le rattrapa dans ses bras et le guida à l'intérieur, puis l'aida à s'asseoir sur une chaise.
« Tu es malade, Severus ? Tes maux de tête sont revenus ? »
« Non, je suis pas malade, Remus. » Snape tapota amicalement la tête de l'homme accroupi devant lui et qui examinait son visage. « Mais c'est gentil à toi d't'inquiéter. » Ses mots étaient très mal articulés et l'odeur de Ogden's Old Firewhiskey flottait comme un nuage entre eux.
Lupin se releva et soupira. Ce n'était pas la première fois qu'il voyait Severus éméché, mais ça n'avait jamais été à ce point. Il s'était certes demandé comment son ami allait bien pouvoir faire face au nouveau fardeau émotionnel qui avait été placé sur ses épaules depuis le dernier rassemblement des Mangemorts , mais il s'était attendu à quelque chose d'un peu plus subtil.
« Je peux peut-être t'offrir du thé, Severus ? »
« T'as pas quelqu'chose de plus fort ? »
« Oui, mais même si je serais plus qu'heureux de discuter aussi longtemps que tu voudras, j'aimerais tout autant que tu ne perdes pas connaissance devant moi. » Si ce n'est pas déjà trop tard, pensa-t-il.
« Tout l'monde me déteste, Remus. » Il y avait quelque chose de comique dans le visage triste de Snape.
« Je ne te déteste pas. Je t'aime plutôt bien, en fait. »
« Tu es le seul. Et tu devrais m'détester, t'sais. Après c'que j'… » Il échappa un rot bruyant et fétide. Remus ne put empêcher son nez sensible de se plisser devant le relent putride. « 'scuse-moi. Après ce que j't'ai fait. »
Lupin savait qu'il parlait de ce qu'il qualifiait de Second Incident de la Cabane Hurlante. Le matin suivant, Snape avait "accidentellement" laisser filtrer l'état de loup-garou de Remus, faisant presque ses valises pour lui et lui ouvrant grand les portes de Poudlard. Aussi amer que ce le fut à l'époque, il savait que Snape avait fait la seule chose qu'il pouvait vraiment faire; quoi que l'on dise ou que l'on fasse, il avait négligé de prendre sa potion Tue-Loup, et avait été incapable de se contrôler durant sa transformation en loup. C'était un miracle que personne n'ait été tué, et il le savait. Ajouté à cela, il y avait le fait que Severus avait travaillé dur entre-temps pour perfectionner la potion, si bien que ses effets toxiques avaient été grandement réduits, et il avait personnellement fait une pétition pour le retour de Lupin au poste de professeur de Défense Contre les Forces du Mal quand il était une nouvelle fois redevenu vacant. Dans l'ensemble, c'était très facile de pardonner Snape. Mais il connaissait assez bien son ami pour savoir que sa culpabilité par rapport à ça était encore profondément ancrée en lui, et le serait probablement toujours.
« Tu n'avais pas le choix, Severus. J'étais un danger pour les élèves et les autres professeurs. Il n'y avait vraiment rien à pardonner, et de plus, tu m'as aidé à revenir. »
« Je t'aime, Remus, tu le sais, hein ? » S'il vous plaît, faites qu'il ne se souvienne pas de ça demain, pensa Remus. Il n'a pas besoin d'encore autre chose d'aussi mortifiant.
« Je t'aime aussi, Severus. » Il tendit une tasse de thé noir bien fort à Snape.
« Personne d'autre ne m'aime. » gémit misérablement le Maître des Potions.
« Il se trouve que je sais que Albus t'aime comme son propre fils. »
Snape renifla. « Grand homme, Dumbledore. » Lupin sourit de nouveau, cette fois devant la citation inconsciente de Snape d'une des phrases favorites de Hagrid.
« Oui, c'est vrai, Severus. »
« Hermione me déteste. »
Lupin resta silencieux à ceci. Pour autant qu'il le savait, ce devait certainement être vrai. Elle n'avait pas bien pris du tout sa méthode pour mettre fin à leur courte mais intense relation.
« T'sais qui m'déteste pas ? »
« Qui, Severus ? »
« Jonathan. Il me l'a dit. » Des larmes remplirent les yeux de Snape.
Remus s'interrogea pendant un moment, cherchant à remettre ce nom. Il y parvint vite.
« Severus, pourquoi ne me parlerais-tu pas de Jonathan ? »
« On ne pouvait pas parler à travers notre lien, Remus, mais on pouvait tout sentir. Physiquement, émotionnellement, tout. C'était un grand homme aussi. Pas grand comme Dumbledore, mais bon, vraiment bon. Il était tout ce que je suis pas. J'aurais du mourir là-bas, et il aurait dû vivre. Il avait une famille qui l'aimait. Les gens tenaient à lui, parce qu'il était bon et respectable et gentil. Il m'a pardonné de pas l'avoir sorti de là. » Il s'arrêta pour se moucher. « Les gens me détestent. Et je les pousse à me détester, parce que c'est la seule façon que j'ai de pousser quelqu'un à ressentir quelque chose de fort pour moi. J'ai poussé Hermione à tomber amoureuse de moi, et maintenant je l'ai poussée à me détester. Encore. C'était pas moi qu'elle aimait, de toute façon ; c'était l'écho des souvenirs de Jonathan. Je prie le ciel pour qu'ce soit moi qui soit mort cette nuit, pas lui. Je veux mourir, Remus. »
Grands Dieux, c'est sérieux, pensa Lupin. Il connaissait très bien son dégoût de lui-même, mais le fardeau que Severus pensait parfois être sa vie n'était pas quelque chose dont il discutait, avec qui que ce soit, jamais. Il y avait très longtemps, la nuit où il avait avoué à Dumbledore être un Mangemort, le vieux sorcier lui avait fait jurer de ne pas attenter à sa propre vie. Que Snape raconte ceci à Lupin des années plus tard, lors d'une discussion nocturne qui n'avait pas impliqué tant d'alcool que ça, en disait long au loup-garou. Dumbledore n'aurait pas insisté sur une telle promesse s'il n'en y avait pas eu la nécessité. Et Snape ne l'aurait jamais mentionné devant Lupin, si ça n'avait pas été la façon la plus proche pour lui de se décharger du secret de son terrible besoin. Que Severus en parle maintenant, WhiskydeFeu ou non, signifiait qu'il avait presque atteint sa limite. Comment puis-je t'aider, Severus ? se demanda-t-il, anxieux pour son ami.
Snape continua à parler, informant Lupin de ses soupçons sur le fait que des sorts de mémoire légers avaient été utilisés sur lui avant, le poussant à ajouter des concoctions expérimentales à celles qu'il ingurgitait habituellement avant de répondre aux convocations que la Marque Noire transmettait. Il décrivit la désolation qu'il avait senti, se voyant à travers les yeux du Moldu condamné, aussi charitable que la vue de cet homme eut été. Il savait maintenant que Voldemort avait su d'une façon ou d'une autre qu'il arriverait à vaincre le puissant sort de mémoire, mais que le faire lui causerait énormément de douleur. Ceci, pensait-il, était la raison pour laquelle il n'avait pas tout simplement été tué. Voldemort n'allait pas tuer alors qu'il y avait encore de la souffrance à arracher à l'une de ses victimes.
Les yeux de Snape commençaient à se fermer, résistant à ses efforts pour les maintenir ouverts, et il essayait d'empêcher sa tête de tomber sur sa poitrine. « Je suis si fatigué. » marmonna-t-il. Il se leva maladroitement et commença à se diriger vers la porte, mais ne protesta pas quand Remus le conduit à la place vers le lit. Il aida Snape à revêtir une de ses chemises de nuit et l'installa dans le lit avant d'aller s'étendre sur le canapé pour le reste de la nuit.
o§o
Remus fut réveillé par un grognement fort, désorienté pendant un instant de se trouver sur la banquette. Puis il se rappela son visiteur de la nuit précédente, et ouvrit les yeux pour voir Snape assis, une main appuyée sur la tête.
« De quoi te rappelles-tu exactement à propos de la nuit dernière ? »
« Tu n'as pas besoin de crier, Lupin. » Snape ferma les yeux en signe de douleur.
« Je n'ai pas crié. Il y a quelque chose que tu peux prendre contre ça ? »
« Bien sûr. » dit sèchement l'homme aux cheveux noirs « Je n'aurais pas commencer à boire si je ne pouvais pas y remédier, ou me faire redevenir sobre, si besoin était. »
« Dis-moi où le trouver, et j'irai te le chercher. »
Snape s'affaissa de nouveau sur son oreiller, une main sur les yeux. Il dit à Lupin où aller chercher et où le trouver. Quand le loup-garou revint avec une petite fiole verte, Snape la reçut avec reconnaissance et prit plusieurs longues gorgées.
« Ça va mieux. Merci, Lupin. »
« De rien, Severus. »
Lupin décida de laissa parler Snape en premier. Le silence s'étira sur de longs moments.
« Lupin… est-ce que j'ai dit quelque chose de particulièrement…idiot…la nuit dernière ? »
« Ta définition est probablement différente de la mienne, mais oui, plusieurs des choses que tu as dites pourraient correspondre à cette description. »
« J'ai pleurniché sur le fait que personne ne m'aimait, n'est-ce pas ? »
Remus fit un grand sourire. « Ouaip. »
« Je devrais vraiment m'abstenir à vie. Si seulement je pouvais être un saoul silencieux, plutôt qu'un larmoyant. »
« Te connaissant, te voir larmoyer est un vrai plaisir, Sev. »
Snape lui lança un regard noir en réaction au surnom. « Quoi d'autre ? »
Lupin hésita, et Snape soupira. « Est-ce que je t'ai bassiné avec des menaces de mettre fin à mes jours ? »
« Je ne pense pas que bassiné soit le bon mot. »
« Je ne le ferai pas, tu sais. »
« J'espérais bien que non, Severus. »
« Je dois trop de choses à trop de monde. Et maintenant Hermione… » Snape enfouit son visage dans ses mains.
« Connais-tu bien la poésie Moldue, Severus ? »
« Shakespeare, un peu de Coleridge, Shelley, Blake, Donne, quelques autres. Pourquoi ? »
« Un type américain, Robert Frost, en a écrit un que tu devrais aimer, je pense. »
Lupin chercha un parchemin et une plume dans un tiroir, et commença à écrire. Severus le regarda avec un mélange d'ennui et de curiosité. Le poème était court, et Lupin lui tendit vite le parchemin.
Whose woods these are, I think I know
His house is in the village, though.
He will not see me stopping here
To watch his woods fill up with snow.
My little horse must think it queer,
To stop without a farmer near.
Between the woods and frozen lake,
The darkest evening of the year.
He gives his harness bells a shake
To ask if there is some mistake.
The only other sound's the sweep
Of easy wind and downy flake.
The woods are lovely, dark and deep
But I have promises to keep
And miles to go before I sleep
And miles to go before I sleep.
Snape le lut, un léger, presque imperceptible sourire triste étirant ses lèvres. Il renfila ses robes par-dessus la chemise de nuit empruntée à Remus, et rangea le parchemin dans sa poche.
« A chaque fois que tu auras besoin de parler, Severus… »
« Je sais. Merci. » Puis il fut parti.
A suivre…
oO§Oo
Je voudrais précisé un truc pour le « Puis il fut parti ». En anglais : « Then he was gone. » C'est quelque chose qu'on ne peut pas retranscrire en français, en tout cas pas avec l'effet voulu. Et j'ai beaucoup aimé cet effet c'est pour ça que je vous l'écrit là. En fait pour moi ça veut dire « et l'instant d'après il avait disparu comme s'il n'avait été qu'un souvenir. » !!lol ! J'espère que vous voyez ce que je veux dire. J'ai essayé d'utiliser le temps le plus approprié mais il n'y a qu'en anglais qu'on peut vraiment percevoir l'effet.
Pour le poème, je l'ai laissé en anglais parce que c'était plus joli que d'écrire un truc en français sans rime. Personnellement je ne comprends pas sa signification, mais j'ai toujours été nulle en poésie… D'ailleurs à la fac je DOIS étudier un recueil de Robert Frost de 200 pages environ, mais j'ai eu du mal à arriver à la 80ème là !lol !
Je vous le mets quand même en français s'il y en a qui veulent essayer de comprendre la réaction de Severus et pourquoi Remus le lui fait lire.
A qui sont ces bois, je pense que je le sais (ou « que je le connais »)
Sa maison est dans le village, pourtant.
Il ne me verra pas m'arrêter ici
Pour regarder ses bois recouverts de neige.
Mon petit cheval doit trouver cela bizarre,
De s'arrêter sans même une ferme à proximité.
Entre les bois et le lac gelé,
Le soir le plus sombre de l'année.
Il fait tinter la clochette de son harnais
Pour demander s'il n'y a pas une erreur.
Le seul autre bruit est le mouvement
Du vent léger et des flocons qui tombent.
Les bois sont charmants, sombres et profonds
Mais j'ai des promesses à tenir
Et des kilomètres à faire avant de dormir
Et des kilomètres à faire avant de dormir.
Voilà voilà… Je sais pas pour vous mais moi ça ne me parle absolument pas. J'ai compris juste la fin: je pense que les bois représentent la mort, et que le voyageur est sur le point de se laisser mourir, mais qu'il pense aux gens qui comptent sur lui, et à tout ce qu'il à accomplir avant d'aller "dormir" éternellement. Mais bon, bof…Et quant au début...Je dois être trop bête pour la poésie. En tout cas ça m'énerve de ne pas comprendre. Bref, si vous pouvez m'éclairer…
Prochain chapitre mercredi donc ! Mais je peux refaire le coup des 10 reviews remarquez...sauf que cette fois ce sera 12!lol! Non, promis, la suite mercredi!
Oh, au fait, si vous vous rappelez de mon avertissement du premier chapitre, c'est au chapitre 9 que ça va se passer. Là je suis en plein dedans, après je m'attaque au 10.
