Tchalut ! Moi plus bobo tête, moi répondre reviews maintenant ! ;-)

Harana : oui oui ça va mieux merci lol ! oui le chapitre 16 était très sympa, celui-là est différent mais beaucoup plus long

Dumati et Kytice : mais non, c'est déjà là, lundi ! ;-)

Wendy Malfoy : gnihihihi…je ris tout bas…parce que je sais ce qui se passe dans ce chapitre…mouhahahaha ! (tu vas m'en vouloir quand tu vas comprendre !lol) Sors les mouchoirs ;-)

Galouz : merci pour les deux reviews. Oh oui, mater un Severus qui se déshabille… aaaah… bref, hum, passons, j'ai une fic à updater au lieu de rêver moi ! ;-)

Minerve : hum, eh, héhé… ça peut pas être pire tu dis ? Ben bonne lecture de ce chapitre !  Non, ce n'est évidemment pas pire, mais ce n'est pas facile non plus… Ben quoi, c'est sympa de faire des potions au lieu de… mouais… ;-) Ahlàlà, je ne sais pas ce qu'on va faire d'eux… Les marier c'est déjà fait, leur faire partager un lit aussi… y'a plus qu'à les droguer…je vois que ça ;-)

UHermy : oh, un Severus qui se frotte contre mes… aaah, je me serais pas figée moi ! lol ! Merci !

Agath : si, si, Severus qui rit, c'est imaginable. Sur me dvd bonus de HP3, on voit une très courte séquence de deux secondes je pense où Alan Rickman rate une prise et se marre. Ça fait bizarre certes… ;-) Biz

Bohemio : celui-là est très long réjouis-toi ! 

Sammy : cute ? oh, tiens, encore une québécoise si je ne m'abuse ;-)

Mily : les rebondissements c'est dans celui-là ne t'inquiètes pas. Merci et à lundi prochain !

Britany LovArt: oh, moi, à la place de Hermione, sans aucune hésitation!;-) Elle me plaît pas la chevelue là...

o§o

Chapitre 17

Retourner en classe fut un soulagement pour Hermione. C'était le signe que sa vie retrouvait un semblant de normalité. Ses deux premiers cours se déroulèrent bien, et elle se rendit compte qu'elle n'était pas aussi en retard qu'elle le craignait. Son habitude à travailler depuis des années lui assurait de ne pas être beaucoup pénalisée lors d'une courte période loin de ses études, mais elle s'était quand même inquiétée.

Il y eut une certaine confusion en cours vis-à-vis de la manière de s'adresser à elle. C'était la seule élève mariée à Poudlard ; ses professeurs ne voulaient pas la mettre mal à l'aise en la faisant sortir du lot. Le Professeur Lupin la prit à part avant le cours de DCFM.

« On pourrait s'en tenir à Granger, si tu préfères. » proposa-t-il

Elle avait déjà énormément réfléchi au sujet. Finalement, elle avait décidé que ce n'était vraiment pas important. Elle ne voulait pas risquer de donner à Severus une raison de penser qu'elle n'était pas fière de partager son nom.

« Mrs Snape sera très bien, Professeur. »

o§o

Hermione avait une demi-heure de libre avant le déjeuner, et elle décida d'aller rendre visite aux Gryffondors. La Grosse Dame refusa de la laisser entrer.

« Je suis désolée, ma chère. » dit-elle, sincèrement bouleversée pour Hermione. « Ils ont changé le mot de passe hier. Je peux appeler un préfet, si vous voulez. »

« Non merci. » dit Hermione. Jamais elle n'avait ignoré le mot de passe, en sept ans à Gryffondor. Elle se sentit humiliée. En plus de cela vint le sentiment qu'elle n'appartenait plus à sa maison. Découragée, elle rebroussa chemin.

Hermione s'était arrangée pour retrouver Severus en bas du grand escalier juste avant le déjeuner, de façon à ce qu'ils puissent entrer ensemble dans la Grande Salle. Il utilisait normalement l'entrée des professeurs, mais il lui avait proposé un support moral en l'escortant personnellement jusqu'à la table des Gryffondors avant de rejoindre son propre siège parmi le personnel enseignant. Il la trouva assise sur un piédestal appartenant à une armure du quatorzième siècle, partie en visite pour l'après-midi. L'expression sur son visage commençait à devenir bien trop familière pour lui.

« Que s'est-il passé, mon amour? » Le petit mot tendre s'échappa avant qu'il s'en rende compte, mais il ne ressentit aucune envie de le retirer. Il lui tendit la main et la mit debout.

« J'ai essayé d'entrer à Gryffondor. Ils ont changé le mot de passe... » Sa respiration s'amplifia d'une façon qui en général signifiait que les larmes n'étaient pas loin.

« Ils changent les mots de passe des maisons au moins une fois par semaine, Hermione. Souvent une fois par jour. Tu le sais. »

« Oui, mais... mais je n'ai jamais ignoré le mot de passe. Je sais toujours le mot de passe. » Des élèves curieux passèrent à côté d'eux sur le chemin du déjeuner. Ceux d'entre eux assez hardis pour fixer la jeune épouse bouleversée du Maître des Potions furent découragés par un regard empoisonné du Maitre des Potions lui-même.

« Severus, je n'y appartiens plus. » Le chagrin dans sa voix choqua Snape. Il avait anticipé le fait qu'elle se sentirait exclue de la maison qui avait été son foyer pendant sept ans. Il ne s'y était pas attendu si tôt, par contre, pas plus qu'il n'avait pensé que cela lui ferait si mal. Il choisit ses mots avec soin.

« Gryffondor un jour, Gryffondor toujours, Hermione. Quelle que soit ta maison, c'est la même chose. Tu ne dors plus à Gryffondor. Tu ne passeras plus autant de temps dans votre salle commune que tu le faisais auparavant, bien que je m'attende bien à ce que tu veuilles y aller de temps en temps. Mais tu es toujours une Gryffondor, Hermione, je te le promets. Je vais faire en sorte que l'on te donne le mot de passe à chaque fois qu'il changera. » Il tira ostensiblement sur la cravate rouge et or qu'elle portait sous ses robes. « Et maintenant je vais t'escorter à ta place à la table des Gryffondors. » Il la conduisit jusqu'à un siège à côté de Harry Potter avant de continuer son chemin vers la table des professeurs.

Draco Malfoy s'arrêta derrière Hermione quelques instants plus tard.

« Comment ça se fait que tu ne sois pas assise avec les professeurs, Granger ? Tu fais tellement ce que tu veux d'eux que l'un d'eux t'a carrément épousée. Pourquoi est-ce que tu t'encanailles avec ces gosses? »

« Pourquoi est-ce que je m'assierais avec les professeurs, Malfoy ? Est-ce que j'ai l'air d'un professeur? » demanda-t-elle avec mépris.

« Non, tu as l'air de la p... »

Neville Londubat se leva, pressant presque son nez contre celui de Draco.

« Tu... Tu as intérêt à être plus respectueux envers Mrs Snape. » dit-il. Sa voix tremblait, mais il ne montra aucun signe de céder, même quand Goyle et Crabbe apparurent derrière Malfoy. Ron se leva aussi, se plaçant derrière Neville. A dix-sept ans, Ron était devenu vraiment très grand, et faisait au moins dix centimètres de plus que Crabbe, qui était le plus grand des trois Serpentards. Crabbe et Goyle firent marche arrière. Harry tâta ostensiblement sa baguette à travers sa manche. Malfoy renifla, mais s'en alla.

Depuis la table des enseignants, le Professeur Snape avait regardé la scène pensivement.

o§o

« Mr Londubat. » Neville se raidit instinctivement. Être appelé par Snape pendant un cours était rarement une bonne chose pour lui. « Qu'obtiendrez-vous si vous ajoutez de la racine d'asphodèle en poudre à une infusion d'armoise? »

La salle devint silencieuse. Neville avait vraiment une chance de connaître celle-là. C'était la toute première question que Snape avait posée à cette classe, pendant leur première année, et aucun d'eux n'était prêt de l'oublier. Mais bon, Neville avait bien plus mauvaise mémoire que la plupart...

« La Goutte du Mort-Vivant, m-m-monsieur. »

« Excellent.Vingt points pour Gryffondor. Mr Malfoy. »

« Professeur » Le mot fut lâché avec un reniflement. Ce garçon ne savait pas s'arrêter, pensa Snape.

« Mr Malfoy, vous resterez après le cours. »

Le blond prit un air renfrogné, mais ne protesta pas. Autour de lui, les autres Serpentards commencèrent à chuchoter entre eux à propos du flagrant favoritisme montré aux Gryffondors. Ce n'était tout simplement pas juste, dirent-ils.

o§o

Dans le couloir, Hermione jeta un regard en arrière vers la porte ouverte avant de s'en aller avec Harry et Ron.

« Alors, vous pensez qu'il veut le voir pour quoi? » demanda Ron avec un grand sourire

« Je crois que je peux imaginer. » dit Harry

« J'aurais aimé rester pour voir ça. » dit Ron « Je veux le voir dire à Snape "Je le dirai à mon père" »

« Je ne crois pas que rapporter quelque chose à son père ait encore un impact sur Snape, enfin, pas que c'en ait vraiment eu un jour, maintenant que j'y pense. » dit Harry songeusement. « Il a arrêté de favoriser les Serpentards le jour où il a retrouvé sa mémoire, et réalisé qu'il ne pouvait plus espionner pour Dumbledore. Je ne pense pas que ce soit une coïncidence. Tu es terriblement silencieuse, Hermione. » ajouta-t-il.

« Je ne veux pas qu'il se sente obligé de faire ça pour moi. » dit-elle. Elle était fatiguée des batailles menées en son nom.

« Ça ne me gênerait pas de le faire moi-même. » dit Ron, serrant ses poings et frottant ses phalanges. « Je serais plus qu'heureux de cogner cette saleté de fouine au sol. Mais je dois l'admettre, je suis curieux de voir ce que Snape va lui faire. Je commence presque à apprécier le bâtard graisseux...oups. Désolé, Hermione. »

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« Je crois que vous connaissez la raison de mon mariage assez soudain, Mr Malfoy. »

Snape n'avait aucune envie de perdre son temps à défier le rejeton de Lucius Malfoy.

Draco ne le regarda pas. « Vous vous êtes fait la petite Sang-de-Bourbe dans votre laboratoire. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Vous l'avez mis en cloque ou un truc comme ça? »

La main de Snape se crispa, un peu comme celle de Ron, un couloir plus loin. Il brûlait d'envie d'attraper la gorge de l'insolent jeune homme et de la serrer jusqu'à ce que toute vie disparaisse de son corps.

« Votre habitude peu judicieuse de parler mal de ma femme, aussi bien devant elle que dans son dos, est la raison pour laquelle vous êtes ici, Draco. Votre utilisation de cette épithète coûtera cinquante points à Serpentard. » (1)

Draco avala sa salive. Il ne se préoccupait plus vraiment des points de sa maison depuis un petit bout de temps, mais ses camarades n'allaient pas être contents de lui.

« Dites-moi comment vous avez su pour le Sacrifice Virginal. » la voix de Snape était dure.

« A votre avis ? Mon père me tient informé de ce qui se passe en dehors de ce tas de pierres. »

« Vous avait-il parlé de l'accueil auquel je devais m'attendre la dernière fois que je l'ai vu? » Le ton caressant ne trompa pas Draco. Il pâlit encore plus.

« Non, Professeur ! Je jure qu'il ne me l'a pas dit. Je ne savais même pas qu'il y avait un rassemblement cette nuit là. J'étais aussi renversé que tout le monde quand ils vous ont ramené, comme ça... »

L'expression de Snape ne s'adoucit pas, mais il se rappelait effectivement de l'anxiété de Draco devant son état. Non, le garçon m'aurait averti, pensa-t-il. Il sentit une partie de sa colère s'évaporer.

« Aspirez-vous à porter la Marque des Ténèbres, Draco? »

Le blond se mordit la lèvre. « Non, Professeur Snape. Je ferais n'importe quoi pour l'éviter. Mais la prochaine fois que je vais rentrer à la maison... »

« Je vois. Je peux peut-être vous aider, si vous le souhaitez. »

Severus put le voir dissimuler un sursaut d'espoir. Pour un garçon riche et gâté, se dit-il, Draco avait connu son lot de déception et d'amertume. L'homme soupçonnait que les balais de course et les robes stylées compensaient peu le fait d'avoir le plus vieux des Malfoy comme parent.

« Je n'ose pas m'opposer à mon père. » murmura enfin Draco « Mais s'il vous plaît, je ne veux pas... » Il ne finit pas.

« La décision doit être la vôtre, ou je ne pourrai rien faire pour vous. »

Malfoy hocha la tête.

« Maintenant revenons au sujet de ma femme. »

Le corps entier de Draco se raidit. Le ton glacial était fermement de retour.

« Je vous aiderai à éviter la marque du Seigneur des Ténèbres, comme je l'ai dit. Mais j'exige que vous m'expliquiez pourquoi vous ressentez le besoin de propager les détails de ses actes et leurs conséquences à travers Poudlard. » Snape était certain de connaître la réponse, mais il voulait l'entendre de Draco.

« Mon père m'a dit de le faire. »

« Bien sûr. Je comprends votre réticence à l'idée de lui désobéir. Vous seriez fou si vous ne craigniez pas Lucius. Mais sachez bien une chose, Draco. » Le velours était de retour dans la voix froide. « Vous devriez me craindre tout autant. Et du fait que je suis à Poudlard, et lui non, qui croyez-vous que vous devez craindre le plus? »

Les mains de Draco tremblaient en agrippant son cartable, remarqua Severus. Bien.

Draco compris qu'on lui demandait de prendre sa décision maintenant ; on ne lui donnerait pas de temps pour y réfléchir. Mais ce n'était vraiment pas un choix du tout.

« Vous savez ce que c'est, Serpentard, Professeur. Pansy n'est pas ma petite amie. C'est ma gardienne. Tout ce que je fais, tout ce que je dis, est rapporté à mon père. Si je me comportais gentiment avec Granger... »

« Mrs Snape. » corrigea doucement Severus. Le message était clair pour Draco : je protège ce qui est à moi, et elle est à moi. Ne la fais pas chier.

« Mrs Snape. » répéta Draco, la voix tremblante. « Bref, si j'étais sympa avec elle... Vous devriez savoir de quoi je parle. »

Snape laissa ses traits se dérider infimement. Il savait exactement ce que Draco voulait dire.

« Je ne peux pas vous rendre la vie à Serpentard plus facile, Draco, même si je ferai ce que je peux. Mais si j'entends encore le mot « Sang-de-Bourbe » s'échapper de vos lèvres, je vous jetterai dans les bras de Voldemort moi-même. Je suis certain que je n'ai pas besoin de vous déconseiller de répéter la scène de ce midi »

Draco fut surpris de constater que l'idée de ce qui allait venir, maintenant qu'en gros il n'avait plus qu'à se déclarer ouvertement opposé à Voldemort, ne l'effrayait pas autant qu'il l'aurait crû. La pensée de son père le terrifiait plus que tout. Mais malgré tout, en promettant à Snape de bien se conduire avec Hermione dans le futur, il se sentit plus libre qu'il ne l'avait jamais été de sa vie.

o§o

Un appareil ressemblant fortement à un Scrutoscope était posé sur la cheminée dans le salon des Snape. Il commença à tournoyer, en émettant un son fort et haut perché. Hermione, assise à la table, le livre de Botanique ouvert devant elle, le regarda d'un air interrogateur.

« Un problème à Serpentard. » dit Severus « Je n'en ai pas pour longtemps. »

o§o

Le vacarme diminua quand Snape entra rageusement dans la salle commune. Il était plus qu'ennuyé par cette interruption dans sa soirée.

L'altercation avait été rapide et sanglante. Draco était étendu par terre, immobile, près du couloir menant au dortoir des garçons. Son nez était manifestement cassé. Snape espérait que les trainées pourpres qui avaient laissé des éclaboussures dans tous les sens autour de la forme inerte pouvaient être mises sur le compte de cette seule blessure. Le garçon était aussi blanc qu'un parchemin neuf.

Les élèves qui étaient restés là se dépêchèrent de fournir à Snape, en parlant très fort, des versions un peu conflictuelles de l'affrontement. Il fit silencieusement le tri parmi eux en s'agenouillant à côté de Malfoy, essayant de déterminer s'il était sûr de le déplacer. Finalement il le souleva et aboya plusieurs noms, ordonnant à ceux qui semblaient impliqués de le suivre alors qu'il emmenait le garçon inconscient à l'infirmerie.

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Beaucoup plus tard, Draco s'assit dans son lit. Son nez avait été soigné, mais il resterait toujours légèrement tordu. Madame Pomfresh s'était occupée de quatre côtes cassées, deux testicules brisées, un larynx presque écrasé et une commotion cérébrale.

Snape n'avait pas mis longtemps à découvrir ce qui s'était passé dans sa maison. Les élèves qui avaient refusé de répondre aux questions qui leur avaient été posées avaient été bourrés de VeritaSerum, après que Snape ait obtenu le consentement de Dumbledore.

Juste après être retourné à Serpentard suite à sa conversation avec Snape, Draco avait pris Pansy Parkinson à part et lui avait dit que c'était fini entre eux. Pansy avait agit par rapport à des ordres de longue date, qui décrétaient que si l'héritier Malfoy montrait le moindre signe de sortie du "droit chemin", elle devait le renvoyer à son père par n'importe quel moyen. Elle l'avait mis sous Imperius dans l'intention de le faire marcher jusqu'aux limites du terrain de l'école et transplaner à la résidence des Malfoy. Il l'avait surprise en repoussant le sort et en sortant sa baguette. Plusieurs de ses anciens amis, qui avaient souscrit aux loyautés de Mangemort de leurs parents, avaient répondu en le désarmant, puis en le maintenant alors que Crabbe s'était mis à le battre sans mercie.

« N'auriez-vous pas pu être un peu plus futé, Draco ? Comme vous l'avez dit, je sais comment est Serpentard. Et vous aussi. On ne rentre pas dans cette maison en annonçant que sa loyauté à Voldemort est révolue. » La culpabilité submergeait Snape. Il se sentait responsable de tout ça, du fait qu'il avait demandé à Draco de choisir ce jour même.

« Je ne m'attendais pas à ce qu'elle le prenne si mal, Professeur. Je pensais qu'elle pleurerait ou quelque chose comme ça, pas qu'elle me lancerait un Impardonnable. » Sa voix était un croassement rauque et douloureux.

« A votre manière, vous êtes aussi marqué que Potter, Draco. Voldemort vous considère comme la chose la plus proche d'un héritier pour lui. Bien sûr que vous êtes surveillé de près. J'aurais dû vous avertir de ne pas montrer de signe de votre décision. Je vous ai proposé de l'aide, et voilà ce que je vous ai donné à la place. » Les yeux noirs scintillèrent de haine pour lui-même.

« Ce sont des conneries, Professeur. J'aurais du savoir ce qui se passerait. Je les connais mieux que vous. Et ils n'auront pas d'autre chance. » Draco se frotta la gorge, qui lui faisait encore énormément mal.

« Dehors, Professeur. » dit Madame Pomfresh « Mr Malfoy a besoin de repos. Et vous aussi, je pense. » ajouta-t-elle, l'observant attentivement. « Remercions le ciel que vous soyez arrivé à temps, Severus. » dit-elle en le conduisant vers la porte « Ces petits sauvages l'auraient achevé. »

Est-ce qu'elle me croit si fragile ? se demanda Snape. « Gardez vos manières pour vos patients, Poppy. » dit-il durement, avant de sortir.

o§o

Hermione était encore debout quand il rentra, assise sur le canapé, les jambes repliées sous elle.

Il se dirigea vers un meuble à vitrine et en sortit une bouteille de brandy. Il la leva vers elle avec un regard interrogateur, et elle secoua la tête. Il se servit un verre et le vida d'un trait.

« Tu es parti longtemps. » dit-elle, voyant qu'il ne parlait pas.

Il ferma les yeux. Il venait juste de quitter un élève blessé par sa faute pour en retrouver une autre.

« Draco a été battu presque à mort ce soir. Parkinson et Crabbe ont été renvoyés. Miss Parkinson a été mise en garde à vue par le Ministère pour l'utilisation de l'Imperius. »

Snape pouvait voir le choc et la compassion à son égard qui emplissait le visage de Hermione. Il savait qu'elle cherchait quelque chose d'apaisant à dire, et espéra qu'elle ne ferait pas l'effort. Il la vit du coin de l'œil se lever et venir se placer derrière lui, l'entourant de ses bras alors qu'il se versait un autre verre de brandy.

Il soupira et ferma de nouveau les yeux, cette fois à cause du désir. Il se laissa aller à l'embrassade pendant un moment, la sentant appuyer sa tête entre ses omoplates. Le besoin d'elle menaça de le submerger. Il se sentit durcir. L'idée d'être étendu chastement à côté d'elle encore une nuit était insupportable.

L'idée de l'utiliser pour se réconforter était pire.

Il se dégagea de ses bras et s'écarta.

« Il est tard. Tu devrais être au lit. »

« Toi aussi, Severus. » Son ton était indéniablement séducteur. Mon Dieu, avait-elle vraiment envie de lui ? Ou se montrait-elle juste gentille parce qu'elle sentait sa détresse ? Une baise par pitié conclurait admirablement cette journée abominable, pensa-t-il. Particulièrement si ça venait de sa propre femme.

« Je dois... m'occuper de quelques choses avant d'aller dormir. »

« Ça peut sûrement attendre jusqu'à demain matin ? Tu as l'air épuisé. »

« Je viens juste de dire que ça ne peut pas. » dit-il sèchement. Elle tressaillit, et il retint une excuse. « Va te coucher, Hermione. »

La douleur fit vibrer sa voix quand elle répondit.

« Bien. Bonne nuit, alors. » lança-t-elle avant de claquer la porte de la chambre.

Snape passa la seconde nuit de son mariage à essayer en vain de s'installer confortablement sur le canapé, pendant que son épouse sanglotait dans leur lit.

A suivre...

oOo§oOo!

(1)Alors, définition d'épithète... Mot qui qualifie un substantif ; Qualification épithète injurieuse. Bon, substantif...lol ! Tout mot qui désigne un être, un objet. Ouais bon en gros épithète ça veut dire injure. Aah, les anglophones et le « je-passe-du-langage-populaireà-l'ultra-soigné-en-moins-de-deux » ! lol

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Raaa ! Encore un Draco gentil ! C'est un des rares trucs qui m'a agacé dans cette fic...

Bon il était long ce chapitre, wouhou ! Je ne sais pas exactement combien de temps j'ai mis, mais en tout cas je l'ai fait en plusieurs fois. Les trois prochains à savoir les trois derniers, le sont aussi. Je peux pas dire que je serai contente d'en finir, parce qu'après tout c'est moi qui ait décidé de me lancer là-dedans, mais bon, quand même ça sera un soulagement -)