Titre: Esther
Auteur: Hermimi
Résumé: Un bracelet, une date, un coup de foudre. Tout ces éléments font qu'Esther se retrouve a une autre époque. Mais elle n'est pas là par hasard. Elle y est pour accomplir une mission des plus importante sur laquelle son existence dépend.
Note : Pour ceux qui lisent La Malédiction de , je suis désolée qu'elle est en suspend indéterminé. J'ai commencer le chapitre, mais je n'arrive pas à le compléter, par manque de motivation. Ceci dit, je ne l'abandonne pas. Juste me laisser un moment pour y revenir. Désolée de l'attente
Disclamer... Bon... dois-je vraiment le répéter... Que rien ne m'appartient mais tout revient à JKR qui a enfin terminer le tome 6 (Yipppeeee) Mais un jour vous verrez, je serai pas obliger d'écrire de disclamer pour mes propres histoires :-P
Bonne Lecture
-----------
Allée des Embrumes, 15 août 2011, 20h
Tout était calme cette nuit. Une nuit de pleine lune. Ce qui expliquait pourquoi tout était désert. L'Allée des Embrumes avait toujours été reconnue pour être malfaisante et personne de sensé n'osait s'y aventurer lorsque la nuit était tombée. Enfin, presque personne.
Disons tout simplement que Harry Potter n'avait jamais fait les choses comme les autres. Non seulement, avait-il vaincu le mage noir le plus puissant après Salazar Serpentard, à l'âge de 17 ans, mais était aussi le plus jeune des aurors ayant été accepté sans la formation de trois ans. Il avait monté rapidement les échelons et se trouvait maintenant à la tête de sa propre équipe. C'était sa fierté.
Mais son plus grand accomplissement, à ses yeux, restait sa famille. Après s'être ouvert les yeux, il était tombé amoureux de la plus belle fille de l'école. Il ne comprenait toujours pas pourquoi il avait mit tant de temps à la remarquer. Peut-être étais-ce le fait qu'elle était la petite sœur de son meilleur ami. Il ne se souvenait que vaguement ce qui lui avait ouvert les yeux, ce souvenir est confus dans son esprit. Comme si, ce n'étais pas encore arriver, mais qu'il le saurait pareille. Nah, c'est stupide. Quoi qu'il en soit, ils filaient le parfait bonheur. Le jeune couple avait décidé de suivre la tradition des Weasley et d'avoir une famille nombreuse et ils attendaient leur sixième enfant. Leur fille la plus âgée, Esther, venait d'avoir onze ans, le 31 juillet, en même temps que son papa atteignait les 32 ans.
Elle avait reçu sa lettre de Poudlard, un peu plus tôt cette semaine là et c'était pour cette raison qu'elle accompagnait son père sur le Chemin de Traverse. Harry s'était volontairement proposer pour accompagner la jeune fille, afin d'éviter la longue et pénible marche à Ginny. D'ailleurs, il voulait gâter sa plus vieille avec un nouveau balais. Eh oui, elle avait hérité du talent de son père et de ses oncles, et comptait bien devenir LA plus jeune joueuse depuis un siècle, tout comme son père l'avait été. En bref, ils avaient passés une journée papa-fille et ils prenaient pour l'instant un repas rapide au Magicland Burger, son restaurant préféré.
Après être passés chez Florian, Harry se rappela qu'il devait faire quelque chose pour le bureau. Son habituel commis était entré en collision avec son balai sur un poteau de félétone Moldu. Il se retrouvait donc obliger de faire les commissions lui-même. Chargé de ses sacs, il prit l'étroit passage entre deux boutiques, dans un des coins sombres du Chemin de Traverse. Il prit Esther à l'écart quelques instant, la prévenant de ne pas s'éloigner, de ne parler à personne et surtout de ne toucher à rien.
« Promis papa! »
Ils se dirigèrent donc en direction de l'apothicaire. L'officier Champagne, un français d'origine, était arrivé avec une étrange substance. Harry l'avait aussitôt envoyé dans un laboratoire, mais rien de concluant n'était parvenue à identifier le rôle ou les composantes de la substance. Ils avaient donc suggérer à Harry d'aller consulter un collègue établit sur l'Allée des Embrumes. Peut-être pourrait-il l'éclaircir.
Pourquoi est-ce que cet endroit devait être aussi macabre. On croirait qu'il renferme un loup garou, un vampire, ou une quelconque bête de la nuit dans chaque coin ombré. Cet endroit fou la trouille, pensa Esther. Je comprends pourquoi papa et maman préfère l'éviter. Tout ce qu'elle souhaitait, c'était partir au plus vite.
Arg!
C'était quoi ce bruit?
Et ça? Étais-ce le bruit d'un grattement de griffes d'un loup garou sur la pierre?
Elle s'arrêta.
Un froissement de tissus. C'était celle d'un vampire, elle en était sur. Une envolée de chauve-souris passa au dessus de sa tête, poussant des cris perçant. Ce fut tout ce que cela prit pour perdre le peu de courage qu'il lui restait. Elle voulait se coller à son papa et ne plus s'éloigner. C'était trop froid comme atmosphère. Il y avait peut-être un détraqueur dans un des barils. Elle se retourna vers son père. Mais où était-il?? Papa??
« Je peux t'aider jeune fille? » Questionna une femme à l'allure de harpie. « Peut-être voudrais-tu une tête réduite pour commencer ta collection et effrayer tes petits camarades? » Ajouta-t-elle en en sortant une de sa poche la tenant par les cheveux.
« PAPAAAAAAAAAAA! Au secours, attends-moi. » S'écria-t-elle en se mettant à courir.
Elle ne s'arrêta pas. Enfin, elle fut obliger lorsqu'elle entra en collision avec quelqu'un qui n'était nul autre que son père.
« Où étais-tu passée mon poussin? Je me faisait un sang d'encre. »
« Désolée. Je t'avais perdu de vue. »
« Allons-y nous y sommes presque. » Dit-il en lui pointant une boutique, à la vitrine crasseuse, et où l'enseigne représentait un chaudron qui n'était plus pendu que par un gond.
« J'aime pas cet endroit. »
« Il n'y a pas beaucoup de monde qui l'aime. »
Ils entrèrent à l'intérieur. La porte émit un drôle de croassement lorsqu'ils la poussèrent et un nuage de poussière s'éleva dans l'air lorsque le vent s'engouffra par la porte, ce qui les fit tousser.
« Il y a quelqu'un? »
« Bonsoir, Monsieur. Mademoiselle. Comment puis-je vous être utile? »
« Votre collègue, M. Euréka, m'a suggéré de venir vous voir au sujet de ceci… Esther, ne t'éloigne pas trop et ne touche à rien. » Ajouta Harry avant de se retourner vers l'apothicaire.
« Oui, papa. »
Elle se promenait, regardait les différentes substances qui flottaient dans les contenants en verre couvert de poussière et de toiles d'araignées. Elle se demandait ce qu'ils pouvaient bien contenir. Devant un pot qui semblait contenir un fœtus humain, elle songea finalement que c'était peut-être mieux de ne pas savoir et que c'était une bénédiction que les pots ne soient pas identifiés.
Un mouvement captura son attention dans le fond de la boutique. Elle aurait juré avoir vu des pieds en dessous du rideau. Elle s'approcha du voile mangé aux mites. Ils bourdonnaient comme le nid d'abeilles qui s'était créé dans la fenêtre de sa chambre l'été précédent.
D'ailleurs, elle avait bien rit quand ses oncles Fred et George s'étaient improvisés exterminateurs et étaient venu enlever le nid en vue d'étudier les diverses propriétés du miel et du venin des abeilles, en vue d'une quelconque autre farce ou attrape. Ils s'étaient retrouvés couvert de piqûres sur tout le corps. Définitivement, comme le disait si bien sa grand-maman, ils ne vieilliront jamais.
Elle sursauta lorsqu'une petite bête, ressemblant étrangement à une fée, avec deux bras et deux jambes supplémentaire, en plus d'être couvert d'une épaisse toison noire, apparue devant elle. Elle sursauta à la vue du doxy et son pied se coinça dans un trou du plancher, la faisant tomber sur les fesses.
« Ouch! »
« Attention, là-bas! »
« Désolée, je suis tombée. »
Elle décoinça son pied et continua son exploration. Sa cheville lui faisait un mal de chien et elle était toute égratignée. Tant qu'elle n'enfle pas, ça devrait aller, se dit-elle.
Un rayon de Lune filtrait à travers la vitre et se promenait le long du carrelage et frappait un petit objet brillant sous le comptoir. Elle se pencha et le prit. Un petit bracelet en argent, lettré. Elle savait qu'elle ne devait toucher à rien, mais un bracelet ne pouvait pas faire de mal, non? Elle le mit autour de son poignet droit et regarda les lettres former son nom. Secrètement, la date d'aujourd'hui s'était écrite à l'endos du bracelet ce qui faisait qu'elle ne pouvait pas la voir.
Elle retourna à l'avant de la boutique, retrouver son papa, qui concluait son affaire avec le vieux monsieur. Ils sortirent à l'extérieur, mais personne ne vit le coup d'œil malveillant que leur envoya le vendeur, lorsqu'ils quittèrent la boutique. Il avait vu la petite prendre le bracelet. Il espérait juste qu'elle ne saurait pas ce qu'il faisait.
Elle jouait avec, le faisant tourner deux tours vers la droite, un vers la gauche, trois autres vers la droite. Un homme vêtu de noir passa précipitamment à côté d'eux et bouscula la jeune fille qui tomba dans les sacs et les barils devant une boutique d'objets magiques à l'allure bizarre. Son père l'aida à se relever et elle replaça une bouteille qui était tombé d'une étagère à l'extérieur de la boutique.
« Beurk, papa, c'est écrit, à consommer avant le 15 août 1997? T'étais encore à Pou… »
Ce fut tout ce qu'Harry entendu avant que le vent se mette à siffler et qu'un éclair s'effondre sur sa fille. Lorsque la fumée eut disparue, il n'y avait plus aucune trace de son ainée.
-----
Alors qu'en pensez-vous?? Review SvP
