N.d.A : Coucou tout le monde !!! Me revoilà avec le deuxième chapitre de cette fic !!! Je suis désolée du temps qu'il a pris pour être mis en ligne, mais je ne vais pas vous faire la très longue énumération de toutes les excuses plus ou moins valables qui pourraient être plaidées pour ma cause ! Je me contente simplement de souhaiter à ceux que ça concerne de bonnes vacances ! Pour les autres… et bien… Courage !!! Je vais maintenant me museler pour vous permettre de lire ce chapitre et j'espère qu'il vous fera bonne impression !!! Bonne lecture !!!

(Les réponses aux reviews se trouvent en fin de chapitre ! )

Disclaimer : Oh ! Rage ! Oh ! Désespoir ! Mais pourquoi nous imposer de telles souffrances alors que chacun loue les prouesses de J.K Rowling, l'heureuse inventrice d'Harry Potter et de tout ce qu'y s'y rattache ! (Comprenant bien sûr les multiples produits dérivés de ce succès et dont les publicités parfois très caricaturales nous assaillent sur nos téléviseurs deux mois avant Noël, dans l'espoir qu'un chérubin bien inspiré commende le-dit produit à ses parents jusqu'à ce que satisfaction s'en suive… Désolée… )

Une vie à la mer

Chapitre II :

Le début d'un travail difficile

Comme la caresse légère d'un ruisseau sur une pierre polie et arrondie par les ondes, le doigt lumineux d'un rayon de soleil de fin d'été glisse sur ma paupière encore close derrière des yeux embués dans le sommeil. Aussi sûrement qu'un serpent qui guette sa proie, il s'infiltre sournoisement parmis les ténèbres protectrices et m'oblige à refaire surface dans cette vie qui n'est plus la mienne. J'ouvre un œil…que je referme aussitôt. Pourquoi faut-il que la seule brèche dans les tentures soit placée exactement à l'endroit de mon visage ? Mais je secoue la tête en signe d'abandon. La vie a décidé de m'emmerder ; elle le fera jusqu'à mon dernier souffle. Je m'asseye en tentant d'étouffer les craquements du lit et repousse avec brusquerie le tissu suspendu aux baldaquins. Un regard circulaire suffit pour que je remarque les silhouettes endormies de mes compagnes de chambrée. Jugeant inutile de les réveiller si tôt, atteindre le couloirs sans un bruit est ma première action de la journée. Une fois à destination, je repousse en douceur le battant de la porte et descends dans la salle. Roulée sur un fauteuil, Pattenrond lové comme un bienheureux au creux de ses bras, Hermione s'abrutit déjà d'un milliard de connaissances qui ne lui servirons probablement pas avant deux ou trois ans. Le siège d'en face étant libre, je prends la permission de m'y affaler. La tête d'Hermione se lève paresseusement, comme s'il lui en coûte d'arrêter sa lecture intensive, et lorsque ses yeux se posent sur moi, un large sourire étire son visage maintenant jovial.

- Je ne t'ai pas entendue descendre. Bien dormi ? demande-t-elle.

Je lui dédie une expression gratifiante pour son comportement vis à vis de moi et des récents évènements puis lui réponds en toute simplicité :

- Assez, merci.

Calmement, elle referme son livre qu'elle dépose à ses pieds et m'observe à nouveau. Je sens qu'une question lui brûle les lèvres, et comme je n'ai aucune envie de lui répondre, je la coupe dans le fil de ses pensées :

- La dernière chose dont je puisse avoir envie, c'est qu'on ressasse le passé. Ne me demande pas d'explication sur mon comportement, s'il te plaît, car les raisons qui me poussent à agir ainsi sont bien trop douloureuses pour accepter de les dire à voix haute. Si tu tiens à m'aider, fais comme si de rien n'était, d'accord ?

Son visage se fait indulgent et ses mains se tendent en signe d'apaisement.

- C'est comme tu veux, Gin'.

Un silence gêné s'installe pendant que, visiblement, mon interlocutrice cherche un sujet neutre. Il est temps pour moi de mettre les premiers rouages de mon plan à exécution, tout en douceur, sans éveiller les soupçons… Je la devance donc :

- Vous avez quoi, en première heure ?

Elle fait mine de réfléchir intensément, un doigt tapotant sur sa tempe, puis adopte une mine déconfite en me jetant un regard en biais :

- Ma mémoire me fait défaut… Aurais-tu l'extrême amabilité de m'éclairer sur le chemin de la découverte de mon futur ?

Á mon tour, je prends un air concentré, avant de faire une mimique triomphante et d'exulter à la Trelawney :

- Mon troisième œil m'annonce une grande nouvelle ! Je vois dans ton future proche une pièce sombre… Très sombre… Un homme aux cheveux gras et… Oh ! Cours de potion en commun avec les Serpentards ! Joie !

La jeune fille en face de moi acquiesce d'un air morose, tout enthousiasme évaporé.

- Fais pas cette tête ! Y'a des beaux mecs à Serpentards.

- Peut-être, mais un Serpentard, même s'il a le physique d'un Apollon, restera toujours un crétin de la pire espèce.

- Donc tu es d'accord qu'il y en a qui valent le coup d'œil.

- J'ai pas dis ça !

- Mais tu n'as pas dis le contraire !

- Non, mais…

- Pas de mais. Raconte à tata Ginny…

- Tata Ginny ? C'est débile, comme surnom…

- On s'en fiche. Allez, vas-y !

- Quoi ?

- Raconte !

- Raconter quoi ?

- Tu le fais exprès ?

- Mais par Merlin, que veux-tu ?

- Non, tu ne le fais pas exprès… Bon. Je veux savoir si, physiquement, il y a un garçon de Serpentard que tu trouves canon, est-ce assez clair ?

- Oui, ça va, merci. Il me reste encore quelques neurones opérationnels… bougonne Hermione en prenant un air pincé. Et puis de toutes façons, saches que je ne porte pas une grande importance à la gente masculine, alors les Serpentards…

- Au moins un nom.

- Tu en as, de ces questions, toi, dès le matin… J'en sais rien ! Bon… Peut-être… Certainement pas Malfoy…

- Pourtant toutes les filles de Poudlard bavent devant lui…

- M'en fous ! J'ai dis : pas Malfoy.

- Alors qui ?

- Tu m'embêtes !

- Je sais.

- Zabini. Voilà. Tu es contente ?

Elle l'a dit ! Oui ! Et bien, par Merlin, qu'est ce que c'était long ! Maintenant que je suis sur la bonne voix, continuons…

- Oui, très ! Zabini, dis-tu… Intéressant…

- Qu'y a t'il encore ?

- Tu n'es pas réellement intéressée par lui, non ?

- Mais puisque je viens de te dire que non !

- Tant mieux…

- Pourquoi ?

La voilà qui commence à poser des questions… Je suis une boss ! Hum, hum… Je devrais peut-être dire à mon ego de redescendre d'un étage… Recommençons. Je suis très douée !.. Ah ! C'est mieux. Et maintenant, je dois faire attention de ne pas y laisser des plumes…

- Ce sont des ragots… Tout ceci ne t'intéresserait pas, Hermione, tu es trop douée pour y prêter la moindre attention.

- Ce n'est pas parce que je sais me servire de mon cerveau que je dois pour autant être exclue des conversations… Je veux savoir ! s'insurge la jeune fille.

Une Hermione roulée, une ! Désolée ma grande pour ce que je vais faire, mais tu fais partie d'un rouage qui me mènera à ma vengeance, et mes scrupules sont morts en même temps que ma famille. Cela m'est égal d'être maudite pour l'éternité si les personnes qui sont responsable de ce drame croupissent et se noient dans leurs remords. Ginny Weasley n'existe plus. Je ne suis plus que la messagère de la justice. Ma justice…et celle des miens. Ma récompense sera immense si mon entreprise est couronnée de succès, et je n'hésiterais pas à faire des choses plus terribles les unes que les autres… Pour ma famille…

Avec une mine de conspiratrice, je me déplace pour que le son de ma voix, maintenant presque inintelligible, lui parvienne :

- Et bien… Á la fin de l'année dernière, j'ai surpris une conversation entre deux filles de Serpentard. Planquées derrière une étagère, au fond de la bibliothèque, je ne les avais tout d'abord pas aperçues. Puis le nom de Zabini est parvenu sournoisement à mes oreilles et ma curiosité a été décuplée. Sans qu'elles ne me remarquent, tel l'ombre de la nuit, je me suis faufilée jusqu'à n'être plus qu'à quelques mètres d'elles, le tout très bien orchestré et sans le moindre soupçon de la part de l'ennemi. Alors j'ai pu, derrière mon abris de bois qu'était un rayon particulièrement imposant de livres sur… Voyons voir… Ah ! Zut ! Je ne me souviens plus du sujet…

- Ce n'est pas d'une très grande importance ! Continue ! supplie alors mon interlocutrice.

Tiens, tiens, tiens… C'est qu'elle y prend goût, aux commérages, notre petite miss je-sais-tout nationale ! Quelle heureuse nouvelle… Pour moi, bien sûr… Pas que certain se mettent à croire en mon désintéressement subit ! Tu veux la suite ? Il n'y a qu'à te laisser guider par mes paroles jusqu'au jardin de l'escroquerie !

- Puisque tu insistes. Je disais donc que leur conversation m'est parvenue et que, discrètement planquée, j'ai tout entendu ! Elles disaient que Zabini était un mec supra canon, le deuxième de leur liste, d'après ce que j'ai compris, et qu'elles ne comprenaient pas son intérêt pour une certaine élève de cinquième année. Là, tu comprendras parfaitement ma soif de savoir… Les filles ont ensuite continué à commérer durant plusieurs minutes sans me donner la moindre piste, puis, juste avant qu'elles ne se lèvent, l'une d'entre elles a laissé échapper : "Je ne comprendrais jamais ce qu'il trouve à cette cruche de Parvati." !

Les yeux de ma locutrice ont un sursaut de surprise, puis se laissent aller dans une moue déçue.

- Et c'est ça, ton scoop de l'année ?

Oh ! Tu as l'air dépitée… Ne t'avais-je pas prévenue de l'inintéressance de mes propos ?

- Et bien oui ! Qu'y a t'il ? Tu le savais déjà, c'est ça ? dis-je pour garder contenance.

- Non, non… Je l'ignorais… Mais de savoir une telle chose ne va sans doute pas changer le cours de ma vie… Finalement, tu avais raison : tous ces commérages ne me passionnent pas, se justifie alors Hermione.

Tu as tort sur un point, ma belle, car ce que tu viens d'apprendre va peut-être modifier le cour de plusieurs vies… Si, bien-sûr, tu réagis comme j'espère que tu le fasses...

Étape numéro une du plan made in moi effectuée ! J'ai comme l'impression qu'une belle journée se profile à l'horizon… Il serait temps, d'ailleurs, que j'aille me préparer pour en profiter.

- Je te l'avais bien dit que tu es trop intelligente pour porter de l'attention à des propos aussi futiles… Mais enfin, tu me connais, je ne peux vivre sans ! La vie est ainsi. Bon, je te laisse car l'heure tourne et je suis encore en pyjama. Á tout de suite !

Un bon plus tard, je m'éloigne déjà à grands pas. Elle me suis des yeux lorsque je gravis l'escalier qui monte à mon dortoir, puis arbore une mine pensive en reprenant le livre posé à ses pieds.

§

- Remarquablement correct, mademoiselle Weasley. Cinq point seront ajouté à votre maison, accorde le professeur McGonagall en détaillant par dessus ses lunettes de harpie mon crapaud visqueux.

C'est la quatrième fois déjà que mon savon d'un aspect douteux se transforme en batracien d'aspect encore plus douteux. J'en ai marre ! Et ça me fait une belle jambe de savoir que cet exploit insignifiant rapporte cinq malheureux points à la maison des héros indignes. Alors que je reçois le compliment de la vieille avec un sourire d'une hypocrisie discrète, mon regard se pose sur l'œuvre d'un élève de premier rang : un savon vert des marais arbore une queue d'une couleur repoussante, le tout gigote frénétiquement et la texture de la chose semble rendre difficile son maintient dans une main… L'aspect est encore plus suspect que tout ce que j'ai vu jusqu'à présent… Y comprit de mon propre chef-d'œuvre… Ce qui veux tout dire. Cet imbécile de Crivet s'est encore fait remarquer. Je me demande bien ce que je lui trouvais, à l'époque… Sans doute des belles paroles ! Tandis que je le dévisage avec quelque mépris, ce qui le met subitement très mal à l'aise, la fin du cour sonne enfin.

Fidèles à l'appel de la nourriture, les élèves se piétinent sans vergogne pour atteindre le plus rapidement possible la délivrance de leurs estomacs torturé par la famine. Je me laisse aller dans une moue résignée avant d'emboîter le pas d'une condisciple. Le terme du dédale de couloirs me fait déboucher sur la Grande Salle. J'y pénètre comme à mon habitude, et mes yeux sont immédiatement accrochés par Dumbledore que se restaure à la place qui lui est réservée.

Cet instant d'inattention suffit à un traître du nom de Thomas pour m'administrer un croche-pieds d'une mesquinerie hallucinante. Bien-entendu, je ne peux rien faire lorsque mon corps se trouve projeté dans les airs malgré lui. Puis, comme je m'y prépare, le choc avec sol pierreux survient, provoquant un claquement sur diverses parties de mon corps. Mais je ne crie pas. Je ne lui fais pas ce plaisir. Tous les élèves alentours se sont tus et attendent ma réaction. Les professeurs sont encore trop loin pour percevoir l'agitation provoquée. Usant de toute ma dignité, je me relève dans un froissement de tissu et lisse du plat de la main ma robe empoussiérée. L'éclat de rire de Dean me parvient parmi le brouhaha des conversations de ceux qui n'ont rien remarqué à la scène. J'aurais dû me douter qu'il ne serais pas assez idiot pour croire longtemps en mon innocence lors de sa mésaventure de la veille. Dommage pour lui ! Je fais pivoter mon corps dans un mouvement sec et hautain, me plaçant face à lui. J'ai désormais le loisir de le faire taire d'un simple regard flamboyant. Il doit certainement penser que, tout compte fait, il aurait peut-être été mieux inspiré en laissant nos enfantillages du soir précédant là où ils en étaient restés. En un éclair qui lui laisse à peine le temps de déglutir, je comble l'espace qui nous sépare et lui lance mon poing fermé en plein dans la mâchoire. La violence du coup le fait tomber de son banc. Je crains que ce fut douloureux pour lui, car je l'entend gémir. Pauvre petite chose innocente… Il n'a bien évidemment pas le culot d'aller se plaindre aux enseignants, ce qui l'aurait mis dans une position délicate vis à vis des ses propres actes.

Les regards médusés des témoins de ma colère ne m'empêchent aucunement de rejoindre l'emplacement que j'occupe quotidiennement pour prendre mes repas. Je remplis mon assiette avec désinvolture, puis avise les expressions de mes camarades présents, ce qui accroît encore plus mon irritabilité. D'un ton agressif, je leur lance un : "Quoi ?" teigneux. Leur intérêt se dissipe comme fumée au vent et ils reprennent avec empressement leur repas. Même Hermione ne s'aventure pas dans une litanie sur mon comportement. Je présume qu'il s'agissait là de l'ultime tentative de vengeance de Thomas, vu le résultat peu encouragent, ce qui atténue légèrement mon mécontentement. La pause de midi prend fin sans que je ne me soit mêlée aux conversations environnantes. Je me rends dans une humeur maussade à mes cours de l'après-midi.

§

Les yeux dans le vague, des parchemins étalés en un champs de bataille devant lui, Harry se morfond, seul, dans un coin de la salle commune. En l'observant ainsi, je ne peux m'empêcher de ressentir une vague de haine pour ce criminel. Il n'est rien de plus pour moi… Criminel ! Bon. Calme-toi, Ginny, et reprends ton sang-froid. Je ne peux rien obtenir sans lui. Il m'est nécessaire. Je dois lui parler et lui assurer mon amitié et mon soutient. Ainsi seulement pourra s'accomplir mon projet… Mais rien que l'idée de lui sourire contracte mon estomac en un nœud douloureux et me cause des nausées… Cependant, quoi que je puisse ressentir, je dois me contrôler et aller lui parler.

Respirant profondément pour faire taire en moi toute l'animosité que je lui voue, je commence à m'approcher. Un pas… puis deux… lentement… j'inspire… puis expire… plus que quelques mètres… Et, soudain, sans crier gare, cet imbécile se lève d'un bond, envoyant à terre tous ses papiers, et quitte la pièce d'un pas haineux. Que… Quoi ? Non mais je rêve ! Il ne m'a même pas remarquée ! Argh ! À mon tour habitée d'une rage destructrice, je quitte la pièce en jurant. Pour la deuxième fois de la journée, j'ai profondément choqué les âmes sensibles de ma maison. Une multitude de couloirs défilent sous mes pieds avant que je daigne me calmer. Ma colère fais place à de l'abattement alors que des larmes se mettent à couler le long de mon visage sans que je puisse rein n'y faire. Parfois, je ne comprends pas très bien ces crises d'angoisse qui me tombent dessus sans me demander mon avis. Mais qu'y puis-je faire ? Pas grand chose, sans doute… Je m'abandonne donc à ce sentiment incontrôlable et m'affaisse contre un mur pour me laisser aller au découragement. Voilà comment passer de la colère au désespoir.

Je ne peux dire combien de temps je suis restée ainsi, mais ce qui est sûr, c'est que lorsque je me relève enfin, mes muscles se révèlent atrophiés. Ma bouche se tordant en une grimace de douleur, je frictionne vigoureusement mes jambes engourdies. Il me vient ensuite à l'esprit que la journée est sur son déclin et qu'aucune sensation de faim ne se manifeste, malgré les sillons secs qui bariolent ma peau et témoignent d'une forte émotion. Je décide donc de ne pas me rendre au repas du soir. L'année dernière, mes frères m'ont fait découvrire ce qu'ils nommaient la "Salle d'Ali-Weasley"… J'opte pour une soirée dans cette merveille… Morte de rire par mon jeu de mot débile… Hum, désolée. Après avoir soigneusement évité de me retrouver nez à nez avec un fouineur inopportun, je suis enfin en vue de la pièce. Coup d'œil à gauche : personne. À droite : désert également. Baguette magique en main, je tapote cinq fois sur le coin supérieur gauche d'une toile représentant un paysage d'automne vidé de son occupant principal et j'énonce les paroles requises : "Vive la rébellion et mort aux tyrans." Mes chers frères avaient une dent contre l'autorité… Rien ne se passe mais je perçois le changement de consistance de la peinture. Un dernier regard dans le couloir et je fais le pas qui m'amène de l'autre côté du mur.

Des torches s'allument immédiatement sur les cloisons, éclairant ainsi un petit espace meublé avec un goût douteux. Les parois sont recouvertes d'une fresque surprenante et ravissante : le professeur Rogue y déambule librement et, régulièrement, il se trouve face à des personnages le mettant dans des situations plus grotesques les unes que les autres : il y a par exemple Rémus le tenant pieds et poings liés et la tête en bas, ses longs cheveux gras balayant le sol poussiéreux, ou Neville l'affublant des robes et chapeaux de sa grand-mère, ou encore des indigènes tournoyant en exécutant des pas de danse rituels autour d'une marmite bouillante le contenant, un os en travers du nez. Tous ces spectacles amènent sur mon visage un large sourire. J'aime mes frères…. Puis, lorsque Rogue s'échappe des griffes des cannibales pour se retrouver marié au professeur McGonagall, je me dirige vers la vieille armoire coincée dans un angle. C'est un petit bijou, ce meuble : il suffit de vouloir quelque chose, de le demander et Hop ! il suffit de se servire ! Bien-sûr, ça ne fonctionne que dans les limites du raisonnable… Nourriture et boissons principalement, mais aussi inventions des célèbres frères Weasley… Penser ainsi à eux me brûle à nouveau les yeux. Je me sens d'humeur à oublier…

Lorsque j'ouvre la porte de l'armoire, je constate, comme prévu, qu'elle est remplie de bierreaubeurre alcoolisées. Je déteste ces saloperies, mais elles me permettent de me plonger en état d'amnésie momentanée… Et j'aime ne plus penser… Je remplis mes bras d'un chargement de bouteilles que j'entrepose sur la table basse, devant un large canapé dépenaillé aux armoiries des Gryffondors. Je prends soin de m'y affaler bruyamment avant de décapsuler un contenant. Je jette un clin d'œil complice à mon reflet, un miroir étant entreposé derrière la petite table, et descends ma première dose… les murs sont désespérément statiques… deuxième… Oh ! ça tourne !… troisième… arrière démon ! Tu ne m'atteindra pas ! Un loup-garou dans le château… Déplorable ! Hic !… quatrième… tiens ! ça existe, les éléphants roses, maintenant ?… cinquième… ohhhhhhhhhh ! Je vole !… sixième… comme il est mignon !!! Le professeur Rogue devrait mettre des tutus fluos plus souvent, ça lui va tellement bien ! Surtout quant y danse le Lac des cygnes…septième… hein ? elle est immense, cette matraque ! Mais, que… Aïe ! pourquoi qu'elle me tape ? Vandale ! Oh ! J'y vois plus rien… Professeur Rogue ? Professeur ?… Haaaa… Je crois que je m'endors…Je… haaaaa…. Bon ben, bonne nuit les zolis petits professeurs Rogue tout mignons en cygnes volants !… Hic !

N.d.A : Et voilà la fin de ce chapitre ! J'espère sincèrement que vous avez passé un agréable moment durant cette lecture ! Si le cœur vous en dit et si personne ne vous hurle qu'il est tard et qu'il faut aller dormir, vos impressions et commentaires sont les bienvenus !

Gros bisous,

Ambrazka.

Réponses aux reviews :

Je tiens tout d'abord à remercier personnellement chacun d'entres vous pour m'avoir laissé un petit mot ! Je les ai tous énormément appréciés et ils m'ont vraiment encouragée ! J'espère également que ce chapitre aura été à la hauteur de vos espérances !…

Sasha krum : Moi ? Distiller les informations ??? Meuh non… (auréole au-dessus de ma tête ) Bon… J'avoue : je compte être très sélective quant aux révélations qui seront faites aux cour de l'histoire ! Mais c'est pour ton bien ! Je t'assure ! Ok… Ok… Je ravoue : cela part d'un léger sadisme de ma part… mais la délivrance n'en sera que plus appréciée !!! Mais tu as parfaitement compris le principe : cela ne sert à rien de poser des questions ! (à moins que ce ne soit une question de vie ou de mort… Lol!) Gros bisous ! Ambrazka.

Paprika Star : Ah ! Mystère, mystère ! Et il te faudra attendre pour le savoir !!! Mais tu verra, tes questions trouveront des réponses ! Gros bisous ! Ambrazka.

Alixe : Je suis d'accord, je vous mène la vie dure !!! Mais la patience est toujours récompensée !!! Alors courage ! Gros bisous !Ambrazka.

MinouC : Le principe ne change pas : je ménage mes effets ! Lol! Mais bien essayé ! En tout cas, je suis heureuse de voir que mon histoire te plaît autant !!! Et encore désolée pour le retard… Gros bisous ! Ambrazka.

Broack Dincht : Je croyais que Zell était fils unique ?!? Hum... Désolée… Je suis juste un peu fatiguée… Revenons à nos moutons… Je crois que tu as bien saisit l'ambiance général que je cherche à faire passer ! Et la comparaison avec Uma Thurman est très… hum… représentative !!! Tu dois peut-être te douter du pourquoi du comment, d'ailleurs…! Gros bisous ! Ambrazka.

U.S Hermy : Coucou toi !!! ça va ? J'espère que l'attente n'aura pas été trop douloureuse ! Lol! Et j'espère également qu'elle en aura valu la peine ! Oh… Je t'ai déprimé ? J'espère que Rogue à réussit à te remonter le moral ! Sinon je peux pas te dire si on a une chance de les revoir ou pas ! C'est pour le suspens, tu comprends ? Aller ! Tu t'en remettra, non ? Et puis de toutes façons, tu finiras bien par le savoir ! Lol! Il suffit d'attendre ! Et tu as raison, Gin' aurait pu porter le vert et argent…Mais je la préfère en Gryffondor, ça fait paradoxal ! Lol! Au fait : merci pour le compliment, il m'a fait très plaisir ! Big bisous ! Ambrazka.

Beru ou bloub : Désolée de te le confirmer mais, effectivement, les explications que tu attends sont quelques unes des intrigues de l'histoire… Donc : il faudra savoir attendre ! Lol ! Gros bisous ! Ambrazka.

Watterlily : Coucou !!! Tu ne m'as pas répondu pour mon dernier mail, j'en conclus trois probabilités :

- Ton ordi a eut la très bonne idée de se transformé en joyeux feux d'artifice et malgré le spectacle éblouissant, tu ne peux plus rien en tirer…

- Des brocolis mutants, déçus que je leur aie échappé sont venu t'enlever durant ton sommeil et ils t'ont vendu à des papous de Papouasie nouvelle guinée qui t'ont fait cuire dans de l'eau trop salée… J'aime pas cette supposition…

- Tu me fait la tête… Bouhouhou !!!!!!! (je préfère encore l'autre idée ) S'il te plait, fais moi un signe de vie ou n'importe quoi pour me dire que c'est pas ça !!!!!!!

Dans tout les cas, j'espère que ce chapitre t'a plus ! Et j'attends impatiemment la confirmation que tu n'a ni été rayée de la surface de la terre, ni subit l'incompétence de l'informatique, ni nourrit certaines rancunes à mon égard…Big Bisous ! Ambrazka.

Amiastine : Coucou ma grande !!! Tout d'abord, je promet de ne rien te dire !!! Lol! Et je sais que Ginny paraît exagérée, mais c'est justement là dessus que je joue… Et puis faut dire qu'elle à perdu toute sa famille, la pauvre !!! ça laisse des séquelles ! Lol! En tout cas, j'espère que ce chapitre t'as plut ! BBBB!!! Ambrazka.

Hirondelle : Merci de m'encourager pour l'évolution de Ginny ! Je suis d'accord avec toi : Ginny fait "salle gosse", mais elle a d'assez bonnes raisons pour être traumatisée… J'ai tout de même tenté de prendre en compte tes critiques lors de l'écriture, et j'espère que cela se ressent… Mais je crois surtout qu'il faudra du temps pour l'évolution du personnage, car pour l'instant, n'oublies pas qu'elle n'a que 15 ans, elle qu'elle vient de perdre toute sa famille…Cela laisse des traces ! Mais je suis impatiente de savoir ce que tu as pensé de ce chapitre et n'hésite surtout pas à me faire part de tes opinions ! C'est comme ça qu'on progresse ! Gros bisous ! Ambrazka.