Voici donc le dernier chapitre de notre histoire. C'est vrai qu'elle est courte, mais bon... Topcerise et moi (vous devinez donc que c'est coccinellealbinos qui écrit, hein, vous êtes trop forts...) on est en discussion pour une nouvelle fiction à deux, donc avis aux interressés. J'invite aussi ceux qui ne pourront pas attendre à visiter nos profils respectifs (ben quoi faut bien se faire un peu de pub!)

Donc merci pour les quelques 10-12 reviews qu'on a reçues. Comme on dit, ce qui compte, c'est la qualité, pas la quantité! Concentrons-nous là-dessus...


Chapitre 7 – On a toujours besoin de plus petit que soi

Calculant approximativement le temps qu'il avait passé tout nu, Goyle marchait en direction de la bibliothèque. Il ne connaissait pas cette Cho, alors à quoi bon continuer de la chercher en vain?

Seul, il alla s'asseoir à une petite table et fit semblant de lire des bandes dessinées. Il n'y pouvait rien s'il avait toujours eu du mal à comprendre ces trucs là, non? Tout ça pour dire qu'il vit entrer le professeur McGonagall.

Étonnamment, elle… Non, plus rien maintenant n'était étonnant. Malheureusement, donc, elle entra et se dirigea vers Goyle.

– Vous saurez, mon cher Goyle, que je n'ai pas du tout apprécié ce que vous avez fait. Je crois que vous savez que de tels actes risquent de vous faire renvoyer de l'école.

– Mais enfin professeur, j'ignore ce que j'ai fait!

– Ne jouez pas cette carte, mon cher. Même Rogue a admis que vous deviez être renvoyé. Suivez-moi.

Penaud et confus, Goyle suivit silencieusement McGonagall jusque dans son bureau. Arrivés, elle le fit asseoir dans un siège devant son bureau de bois et fouilla dans un tiroir de celui-ci.

Ayant trouvé ce qu'elle cherchait, elle s'approcha et l'étouffa presque avec ce qui lui sembla être un grand morceau de coton beige. Aveuglé et étourdi par le manque d'air, il dût mordre dans le tissu pour qu'elle relâche son emprise. Mais elle le gardait toujours plaqué contre le visage du jeune garçon.

– Qu'est-ce que c'est? Hein? QU'EST-CE QUE C'EST? Hurla McGonagall dont les yeux parcouru de veines rouges exprimaient une telle fureur que Goyle ne savait pas s'il devait ou non répondre.

– Heu… se lança-t-il, toujours le tissu en bouche et dans les yeux. Ch'est du tichu, cha ch'est chûr… On dirait des bobettes…

– Oui, Gregory, des bobettes. MES bobettes! Que faisaient mes sous-vêtements dans la volière, mr. Goyle?

– J'en sais rien, avoua-t-il.

– C'est bien évident.

McGonagall semblait s'être un peu calmée. Elle avait relâché toute pression sur le visage du pauvre Goyle et avait baissé le ton de sa voix.

– Comment… comment pouvez-vous être sûrs que c'était moi? demanda Goyle après quelque secondes.

– Une Serdaigle, Cho Chang, vous a vu lors du coup. Elle est considérée comme complice puisqu'elle ne vous pas empêché d'enfreindre les règles. Elle sera renvoyée aussi, comptez là-dessus.

Un long silence s'installa alors entre eux-deux.

– Je… commença timidement Goyle, je suis désolé. Jamais je n'aurais dû abuser de l'alcool. J'ai perdu la tête. Je n'ai jamais été très brillant mais je réalise aujourd'hui que mieux valait une tête vide que pas de tête du tout.

McGonagall retira ses lunettes et fixa Goyle dans les yeux. Jamais elle ne l'avait entendu parler ainsi de lui-même, de ses sentiments. Peut-être était-il sincère, après tout. Pourquoi en avait-elle fait tout un plat? Il était trop tard, maintenant. Rogue était au courant, la sentence devait être appliquée. Trop tard pour le pardon.

– Je suis désolé, répéta-t-il.

– Je le suis aussi, avoua-t-elle.

Elle offrit de l'accompagner au train spécial qui les raccompagnerait chez-eux, lui et la serdaigle. Une fois sur le quai, elle lui tendit une grande enveloppe.

– C'est un jeune Gryffondor qui voulait qu'on vous remette ça.

– Merci, professeur.

Il monta dans le train, découragé par son avenir désormais gâché, gâché par une soirée. Sur le quai, la jeune serdaigle discutait avec McGonagall. Le train ne partirait pas avant 10 minutes.

Sur la grande enveloppe qu'il s'apprêtait à ouvrir était inscrit un nom, probablement celui du gryffondor en question, Collin Crivey. Dans l'enveloppe se trouvait une sorte d'album de photos, mince mais large. Sur la couverture, il était écrit : Quand on croit que tout est perdu.

Il tourna la page. Sous chaque photo, il y avait un commentaire écrit à la main.

Sous la première, il était écrit : Hier soir, tu as perdu un ami. L'image étant celle de Draco jetant un sort à la bieraubeurre. Sous la deuxième, on avait inscrit : Hier soir, tu as perdu ta dignité. La photo le montrant en train de roter au visage de la copine de son ami. Sous la troisième était ce commentaire : Hier soir, tu as perdu la face. C'était quand il avait perdu aux échecs.

Sous la quatrième, encore un message : Hier soir, tu as perdu le contrôle. Les images de Lavande et du lac se succédèrent jusqu'au cinquième message : Hier soir, tu as perdu ton orgueil, l'image le montrant tel que dans les sexy poudlariens.

Il continua de tourner les pages, regrettant encore plus chcune de ses actions. Puis, il tomba sur le dernier commentaire. Celui-ci faisait toute la page :

« Mais durant tout ce temps, tu n'as jamais perdu le plus important; ton alibi. »

Ensuite se succédaient des photos de Cho elle-même donnant un cachet de drogue à Goyle, des photos de cette même élève prenant du polinectar, se changeant en Goyle. Des images de Cho accomplissant toutes les choses dont Goyle avait été accusé. Une photo où elle était dans les gradins en criant. Chaque fois qu'elle ouvrait la bouche, une bulle se dessinait et on pouvait y lire : Griffondor doit gagner, ou vous le paierez, sales serpentard.

Puis, la photo la plus importante : Le vrai Goyle, devant l'horloge de l'écoleà minuit précis, complètement sous l'effet de la drogue de Cho, dans les bras d'un garçon inconnu. Collin Crivey.

Goyle sortit du train à une vitesse folle. McGonagall dû bien admettre que Goyle avait raison et alla vite chercher le jeune Collin. On trouva Cho Chang seule coupable et Goyle put rester à l'école.

Une chose pourtant clochait dans cette histoire : Comment et pourquoi Crivey s'était-il trouvé dans la salle commune des serpentard et comment avait-il pu être au même moment à deux endroits en même temps?

Cela, cependant, serait une toute autre histoire…