Chapitre deux : Résurrection
Auteur : Toundra Email : toundra216 a hotmail .comOrigine : Harry Potter
Disclamer : Je les ai demandé à ma fête, àNowel, mais j'ai rien reçu… Snifff…( Les persos sont pas encore à moi…)
Genre : Angst… Drama… Mystère !
Couples : Harry Potter / et beaucoup d'autres…
Note : Pas frapper moi ! Si les persos n'ont pas les bons caractères… hey bien, c'est ma manière à moah de les voir ! À pluche !
Artemis : Merci pour les commentaires ! J'espère que celui-là est mieux. Toujours un peu court, malheureusement, mais je fais ce que je peux !
Sahada : Que dis-tu de lui ?
-
Je veux que vous écriviez : « Je ne dois pas dire de mensonges » murmura le professeur Ombrage en tendant une plume à Harry.
Mais ce dernier ne prit pas la plume, toujours immobilisé par le sort de Voldemort. Du sang coulait entre ses jambes, il pouvait sentir la chaleur malsaine se propager sur sa peau. Il avait tellement mal ! Les Mangemorts… l'avaient brisé. Tout simplement. La plume que lui tendait le professeur se mit à bouger d'elle-même, à écrire la phrase sur son ventre nu, sur son sexe. Un long cri déchirant perça l'air alors que le joueur de Quidditch se tordait de souffrance sur le sol.
- Mmm, il me semble que je n'ai pas encore réussi à faire grande impression, reprit Ombrage avec un sourire. Eh bien, nous n'aurons qu'à recommencer demain soir, n'est-ce pas ? Vous pouvez partir.
Le jeune Potter la regarda avec de grands yeux effarés. Le sang se répandait partout ! La plume continua d'écrire, sur son corps. Sur ses jambes, sur sa gorge. Sur son front. La cicatrice en forme d'éclair se mit à brûler alors que mensonge hurlait la vérité.
Dumbledore avait essayé – tant de fois ! – de pénétrer l'esprit du jeune homme. Mais même le plus puissant des sorciers ne peut rien y faire lorsque la volonté de centaine de personnes se dressait devant un seul. Pourquoi Harry s'était-il fait tant d'ennemis ? Non, il n'avait pas dû le souhaiter, il ne devait même pas savoir qu'il avait tant d'adversaires…
Severus ? demanda doucement Dumbledore en se levant. Allez chercher le Critérium…
Madame Pomfresh resta sidérée. Une des seuls à savoir ce que c'était le critérium, elle craignait cette potion plus que tout. Certes, elle pouvait ramener quiconque dans le monde réel, mais à quel prix ! Le professeur Snape regarda encore un peu le directeur, incertain. Même s'il détestait Potter au plus haut point, le fait que le jeune homme risque de perdre son caractère à lui et sa mémoire, le faisait réfléchir.
Il sera assez fort… rajouta Dumbledore en se rassoyant près de Harry.
Mais qui cherchait-il à convaincre ? Si seulement il pouvait savoir à quoi rêve Harry, il pourrait l'aider ? Il se doutait d'une chose, une seule, mais tellement évidente !Tom Jedusor alias Voldemort, était responsable de l'état de Harry Potter.
Le serpent dressait la tête le plus haut possible et frappait une fois, deux fois, trois fois, plongeant profondément ses crochets dans la chair de l'homme. Il sentait ses côtes se briser sous sa morsure, il sentait le flot de sang tiède. L'homme hurlait de douleur… Puis il se taisait… tombait en arrière et s'effondrait contre le mur… Du sang se répandait sur le sol…
- Harry ! HARRY !
Il ne pouvait même pas répondre ! Le serpent continuait de s'acharner contre l'homme sur le sol, le mordait et le frappait. Harry était le serpent. Il ÉTAIT la bête ! Et ne pouvait même pas la contrôler ! Il voyait dans les yeux du reptile, éprouvait de la joie à battre le vieil homme, mais ce n'était pas lui ! Vieil homme ? Non… NON ! Le jeune homme était en train de tuer Dumbledore, de le déchiqueter ! la bête avait faim… Elle se pencha et englouti la tête du directeur entre ses crochets…
- NON ! Dumbledore !
Harry ! Harry, réveille-toi !
Le directeur de Poudlard avait senti une fissure dans le sortilège. Il y avait encore une chance ! Le Critérium était sur la table, sa couleur mauve envahissait peu à peu la chambre trop blanche, trop aseptisée.
Ne me force pas à l'utiliser ! Je t'en pris !
Lui qui était toujours maître de lui, il se laissait aller comme un enfant ! Mais la seule manière de sortir Harry de son cauchemar véritable, était de penser comme lui…
- SIRIUS ! hurla Harry alors que son parrain traversait le voile en tombant.
- Tu ne peux rien faire, Harry…
- Il faut aller le chercher, le sauver, il est simplement passé de l'autre côté !
- Il est trop tard, Harry.
- On peu encore le rattraper.
Harry voyait quelqu'un se débattre avec une violence rageuse, mais Lupin ne le lâchait pas.
- Tu ne peux rien faire, Harry… Rien… C'est fini pour lui, rajouta Remus en prenant l'étranger par les épaules.
- Tu ments ! Ce n'est pas vrai ! cria l'inconnu en sortant sa baguette. Tu as toujours été jaloux de lui et de moi ! C'était mon parrain !
Un éclair rouge. Aveuglante. Et une douleur fugace à sa cicatrice. Harry venait de tuer un autre de ses amis, un autre de ses proches…
« Non… Arrêtez ! Faites que tout cela s'arrête, que la mort de Sirius et celle de Lupin ne revienne pas… Arrêtez ! ARRÊTEZ ! » hurla Harry, mais aucun son ne sortit de sa gorge.
Harry tomba sur le sol, la souffrance perlant sur son corps, dans son cœur. Il… il avait tué tant de gens ! Péniblement, le Survivant sortit sa baguette magique et la pointa sur son front. Sur sa cicatrice.
- Viens, que je t'aide, Harry… lui dit tendrement Hermione en mettant sa main par-dessus celle de son ami. Je vais t'aider. Tout va disparaître.
« Moi aussi » pensa le jeune Potter en souriant. Tout va finir…
- Avec moi Harry, rajouta Ron. Dis-le avec moi.
Un autre sourire frôla les lèvres du jeune homme.
- Avada Kedavra !
Et la mort arriva…Harry ! répéta Dumbledore d'une voix éteinte, contrite.
Severus préparait la fiole de Critérium, se fouettait mentalement pour ne pas faire tomber une goutte de trop. Il avait haï James Potter, mais son fils était le dernier espoir de tout le monde des sorciers. Un peu son dernier espoir à lui aussi.
Professeur… Amenez… Amenez la fiole… Je vous en pris.
SIRIUS ! hurla Harry en terrorisant madame Pomfresh.
Il avait les yeux grands ouverts, mais saignait de partout. Il était lucide, lucide ! Il vivait ! Dumbledore en ressentit une joie profonde, mais il devint bien vite anxieux. Harry vivait, c'était bien. Cependant, personne ne pouvait dire s'il pourrait survivre à ses blessures.
Vous… vous n'êtes pas vrai ! Vous êtes juste à pour me persécuter !
Harry chercha des yeux sa baguette, la découvrit sur la table basse près de lui. Il la prit et la pointa sur Snape.
Je vais vous tuer ! Je ne mourrai pas une nouvelle fois ! Vous… vous êtes un ennemi ! Pas un ami ! Je vais vous tuer !
Le professeur bougea les lèvres alors que Dumbledore sortait sa baguette magique. Il tenta de rassurer son élève, mais rien n'y faisait. Ses rêves l'avaient marqué profondément. À l'encre indélébile, comme le mot mensonge écrit sur son front.
Harry… écoute-moi ! essaya le directeur, mais en vain.
Non ! J'ai tant tué que deux morts de plus ne me fera rien ! Ava-
Non ! Madame Pomfresh le retint et l'empêcha de continuer. Tu… tu ne dois pas…
Harry les regarda, effaré. Que… Qu'avait-il fait ? Tout le monde le regardait si étrangement ! Dans les yeux clairs de Dumbledore et dans la terreur que reflétait Severus, le jeune Potter sut. Il sut qu'il avait failli tué pour de vrai. Un sanglot lui secoua les épaules. Il avait voulu assassiné les gens qu i l'aidait… Et Ron… Et Hermione qui l'avaient aidé. Qui avaient voulu le voir mort… Il avait tellement mal… Il aurait préféré mourir que de subir à nouveau les regards sur lui.
Je veux disparaître… murmura Harry en se roulant en boule, ignorant les flèches de douleur qui le perçaient de partout.
Nous t'aiderons Harry. Nous serons toujours là pour toi…
Dumbledore se voulait rassurant, mais il doutait de la véracité de ses propres propos. Un jour, son protégé devra s'ouvrir. Tout révéler. S'il gardait cela dans son cœur, tout pourrait mal tourner…
D'un coup de baguette, Madame Pomfresh soigna les blessures physiques du jeune homme, horrifiée par l'étendue de celles-ci. Partout, le sang coulait, ne s'arrêterait pas sans la magie bienfaitrice. Elle tentait également de ne pas entendre les sanglots pénibles et blessants. Dumbledore tentait de rassurer le jeune homme alors que Severus était parti chercher une potion sécurisante.
Que c'est-il passé ? Raconte-moi tout Harry.
Pas… Pas tout de suite ! Je ne peux pas !
La terreur s'empara une nouvelle fois du Survivant qui voulut se dérober du bras réconfortant de son directeur, mais celui-ci le retint fermement, n'arrêtant pas de murmurer des mots incompréhensibles pour Madame Pomfresh.
Severus arriva rapidement, légèrement essoufflé par sa course. Oui, il avait couru. Courut pour sauver le fils de son pire ennemi. Mais l'espoir de tous. Il survivra, comme il y avait quinze ans. Il survivra et fera honneur à son ennemi d'enfance.
Tenez Pot…- Tiens Harry. Bois. Ça t'aidera.
L'adolescent était méfiant. Et si c'était un poison ? Si Voldemort voulait encore le tuer ?
Harry, c'est moi qui lui ai demandé de t'apporter cela, rajouta Dumbledore en voyant le visage soucieux du jeune homme.
Le professeur Snape se sentit blessé dans son orgueil. Pourquoi ne pouvait-il pas prendre ce que lui, lui donnait ? Pourquoi fallait-il que le directeur explique tout, rassure tout le monde ? Severus détourna le regard. Personne ne devait voir cette fracture ouverte qu'il avait au cœur. Si aider le fils de son ennemi d'autrefois le forçait à affronter toujours ce regard de méfiance, de colère, le professeur de potion ne survivrait pas, lui.
Le blessé prit la fiole et la but d'un coup. Un tournis le prit, mais c'était seulement le sommeil. Le vrai sommeil. Celui qui est sans rêve. Sans cauchemar.
Le directeur de Poudlard soupira et remercia Severus du regard. Madame Pomfresh jouait avec ses mains, anxieuse.
Nous n'avons pas à nous en faire pour les prochaines vingt-quatre heures.
Mais qu'est-ce que ça sera après?
Alors? Alors! Reviews si vous plait!
