Petite note: Bon voilà, snif, c'est la fin ! J'ai pris énormément de plaisir à écrire cette fic, surtout, la seule chose que je vous demanderais : Pitiéééé ! Pas tapeeeer ! Hum.. bref, voilà et merci pour toutes vos reviews, ça m'a motivé pour écrire un autre slash. Et devinez sur qui ?
Réponse aux reviews
onarluca: merci pour ta review, ça m'a fait plaisir. J'espère que tu vas aussi aimer la fin. Bisous et encore merci.
Lapieuvredudesert: lindowel toute rouge, tu es toute pardonnée. Avec d'aussi gentilles reviews, elles m'ont bien fait rire et surtout m'ont fait super plaisir. J'espère que la fin ne va pas décevoir. Pour les dessins, je t'enverrais un e-mail. Gros bisous.
Enyia : Tu as du m'envoyer ta review au moment où je postais le chapitre 3 donc je te réponds seulement au chapitre 4. Merci pour tes compliments, ravie que tu aies aimé. J'espère que ça va continuer. Bisous.
Lovely A : je suis désolée de t'avoir retardée pour une chose aussi importante que l'école ( honte à moi ) . J'espère que ça a été quand même. En tout cas, merci d'avoir quand même pris le temps de m'envoyer une review. Ca fait toujours plaisir. Gros bisous.
crazysnape : Trop forte ta review ! Elle m'a bien fait rire. Merci pour les compliments, je suis contente que tu trouves que je décris bien les sentiments des nos deux persos préférés. Que veux tu pour Vincent, il est vraiment trop bête. J'espère que tu vas aimer la fin. Bisous.
vert emeraude : Pitié, pas taper ! Les choses sérieuses tu dis ? Il t'arrive de traiter dans tes reviews ? Rassure moi, tu es une non violente ? lindowel qui se ronge les ongles avec anxiété. J'espère que tu ne vas pas être trop déçue par la tournure que prennent les choses. Bisous et merci d'avoir suivie cette histoire.
elymilly : une fan de plus ? lindowel qui sautille de joie. Merci beaucoup. J'espère que tu resteras dans ma liste de fans ( euh ? quelle liste ? ) après avoir lu la fin. lol. Bisous.
slydawn : quand on lit des review aussi gentille que la tienne, on a toujours peur de décevoir. Merci beaucoup, j'espère que ça ne sera pas le cas en tout cas. Bisous.
sohaya : Bon comme tu es juste à côté de moi, je vais faire court. Merci beaucoup pour ta review, j'espère que tu vas aimer la suite. Mdr. Bisous.
Alllba Ambre : d'abord, de rien pour les reviews. Ensuite, merci beaucoup pour la tienne, je suis contente que tu aies trouvé le dernier chapitre amusant, je m'étais éclatée pour l'écrire. J'espère que même après lecture de ce chapitre, tu continueras à me soutenir ( j'en aurais besoin je pense…lol ). Gros bisous et merci encore.
Ddy: tu as raison pour vermine (comme tu l'appelles si bien) dans les films elle est super agaçante à se frotter à Ron et Harry, en plus, tu as vu comment elle frappe Drago ? Ridicule ! Enfin… Désolée de les avoir mis ensemble mais bon, on ne peut pas dire que j'insiste beaucoup sur leur relation ! En fait, suis plus sûre de préférer Ron à Harry, disons, que je les aime autant. Mais une chose est sûre, c'est Drago que je préfère ! Tu as raison, c'est vrai que Harry s'en prend plein la gu…, mais que veux-tu, c'est l'amour… En tout cas, merci pour ta longue review qu m'a fait plaisir. J'attends de voir ta réaction pour ce chap. ( sadique ? heu…) Bisous.
Chapitre 4 : Quand nos deux héros sont découverts…(…ou comment se faire lyncher. lol)
'POTTER ET MALEFFOY SONT ENSEMBLE ! POTTER ET MALEFOY !' hurla la voix incroyablement aiguë de l'esprit frappeur.
Les deux adolescents se figèrent sur place, paralysés alors que le son horripilant résonnait dans les couloirs, se répercutait sur les murs et retentissait à l'infini…
Incapable du moindre mouvement, ils entendirent avec horreur des bruits de pas s'approcher de la salle où ils se trouvaient, encore serrés l'un contre l'autre.
Ils eurent quand même le bon sens de s'éloigner l'un de l'autre au moment où les premiers élèves se précipitaient dans la pièce.
'OH !' s'exclamèrent à l'unisson les deuxièmes années qui étaient arrivés les premiers. Choqués, ils dévisageaient les deux garçons, ayant du mal à croire aux paroles du fantôme.
Une grande agitation régnait dans le couloir du deuxième étage, le professeur MacGonagall n'avait aucune idée de ce qu'il se passait mais elle trouvait inadmissible que des élèves fassent autant de bruit durant de heures de cours.
Excédée d'avoir été perturbée dans le sien, elle regarda d'un mauvais œil l'attroupement d'élèves.
'Mais enfin, que se passe-t-il ici ?' demanda-t-elle d'un ton sec.
Personne ne répondit, trop choqué pour parler.
La sévère écossaise promena son regard sur la foule d'élèves. Elle l'arrêta sur une petite fille à l'air timide.
'Melle Sue ? Pouvez m'expliquer ce qu'il se passe ?'
Mais la jeune fille garda le silence et montra du doigt l'intérieur de la salle.
Le professeur se fraya un chemin jusque la porte, préférant en avoir le cœur net.
Ce qu'elle vit l'étonna : Harry Potter se tenait tout près de Drago Malefoy, les habits froissés, les cheveux décoiffés, dépenaillés comme s'ils venaient de…
'Mr Potter ! Mr Malefoy !'
Sa voix était glaciale.
Les deux garçons retinrent leur souffle.
'Encore en train de vous battre ? Vous ne vous arrêtez donc jamais ! Suivez-moi ! Vous allez vous expliquer avec le directeur !'
Les deux coupables lâchèrent un soupir de soulagement. Mais alors qu'ils espéraient tout juste pouvoir s'en sortir, Peeves revint à la charge. Il n'était visiblement pas prêt à les laisser s'en tirer ainsi.
Il raconta avec un enthousiasme assez déplacé et une profusion de détails ce qu'il avait vu.
Quand il eut fini son récit, le professeur MacGonagall avait pris une drôle de couleur, entre le jaune et le vert. Pendant un moment, personne ne parla. Un temps s'écoula où on n'entendait plus que la respiration saccadée des deux coupables. Finalement, la voix cassante du professeur mit fin à ce supplice :
' Est…est ce vrai ?' balbutia-t-elle, visiblement très secouée.
Les deux garçons se consultèrent aussitôt du regard. Que fallait-il faire ? Valait-il mieux mentir et faire croire qu'ils s'étaient battus ?
Un seul regard suffit à les renseigner sur la marche à suivre.
Ils nièrent farouchement, corps et âme.
Comment Peeves, cet immonde esprit, osait-il les accusait de ces horreurs ? C'était inadmissible !
Le professeur MacGonagall, visiblement soulagée, avait repris des couleurs un peu plus normales.
'C'est bien ce qui me semblait… Peeves !' continua-t-elle s'adressant au fantôme. 'N'avez-vous rien d'autres à faire que de véhiculer de tels mensonges ? Vous n'êtes donc bon qu'à proférer des insanités et à embêter les gens qui vous entourent ? Soyez certain que je toucherais mot de cette histoire au baron sanglant !'
Puis se tournant vers les deux garçons qui n'avaient pas bougé d'un pouce : 'Quant à vous, Potter et vous, Malefoy, votre attitude me déçoit beaucoup. Evidemment, je n'en attendais pas moins de votre part…' dit-elle en regardant Drago, 'mais vous, Potter, je vous croyez un peu plus intelligent. Suivez moi chez le directeur.'
Sans rien ajouter, elle tourna les talons et quitta la salle du crime.
Peeves était atterré. Comment cette vieille folle osait-elle remettre sa parole en doute ?
Avant que Drago et Harry ne quittent à leur tour la pièce, il leur cria : 'Ne croyez pas vous en sortir aussi facilement! Je vous ai vus vous embrasser !'
Ils ne trouvèrent rien à lui répliquer, trop embarrassés pour parler.
Les yeux pétillants de Dumbledore ne les quittèrent pas, à partir du moment où ils rentrèrent dans son bureau.
La directrice ne prit même pas la peine de frapper à la porte du bureau ni de saluer son occupant.
Elle entra en trombe et débita aussitôt :
'Professeur Dumbledore, c'est inadmissible ! Figurez-vous que ces deux garnements étaient encore en train de se battre et…'
Le vieux magicien leva une main en signe d'apaisement :
'Je sais, Minerva, je suis déjà au courant…'
' Ah bon ?'
' Oui, Peeves est passé dans mon bureau en hurlant une étrange histoire sur Mr Potter et Mr Malefoy. J'avoue qu'au début, j'ai eu du mal à tout saisir...' Il lança un coup d'œil amusé à Harry qui rougit.
' Ah ! Ce Peeves est vraiment insupportable ! Il faudrait vraiment faire quelque chose pour lui !'
' Oh, vous verrez, il s'en lassera très vite...'
'Certainement, mais tout de même ! Aller raconter de telles horreurs… !'
Le sourire du directeur s'élargit. ' Allons ma chère, n'exagérons rien…'
La directrice des Gryffondors ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose mais se ravisa et la referma.
Elle semblait aussi surprise que Harry et Drago.
Dumbledore fit semblant de pas remarquer leur trouble et continua, cette fois en s'adressant aux garçons :
'Alors, que dites-vous pour votre défense ? Des deux côtés, vous êtes accusés de crimes abominables semble-t-il… Quelle version défendez-vous ?'
'Celle comme quoi nous nous battions, bien sur. ' Répondirent-ils en cœur.
'En êtes-vous bien sur ?' Les yeux bleus du directeur semblaient pouvoir lire en eux comme dans un livre ouvert. Les deux adolescents étaient gênés par ce regard pénétrant. Ils continuèrent cependant sur leur lancée et affirmèrent avec le plus de conviction possible qu'ils n'avaient fait que se battre.
Le vieux directeur poussa un léger soupir. 'Très bien, dans ce cas, vous me voyez dans l'obligation de vous punir car vous savez qu'il est interdit de se battre dans l'école, que ce soit en utilisant la magie ou à la méthode des moldus…'
Puis, il rajouta, les yeux plus pétillants que jamais : ' Vous auriez confirmé la version de Peeves, vous auriez été exempt de punition puisque ce dont il vous accuse n'est pas défendu par le règlement, en dépit de ce que vous pourriez penser… Par contre, vous battre…'
Harry eut soudain terriblement envie de se transformer en petite souris et de se terrer dans son trou à jamais…
Car il était persuadé que Dumbledore savait la vérité.
'Un petit caramel ?'
Les deux garçons regardèrent la boîte de friandises que le directeur leur tendait avec incertitude.
Il va sans dire que cette histoire fit le tour de l'école. Le soir, tout le monde était déjà au courant.
Au repas, on ne parlait que de ça.
Drago et Harry n'étaient pas descendus. Ils répugnaient à se montrer et préféraient se cacher dans leur dortoir respectif jusqu'à ce que cette histoire se calme et que les élèves, lassés, parlent d'autre chose.
Ron, Hermione et les autres compatissaient pour ce qui arrivait à leur ami. Bien sûr, ils ne croyaient pas du tout à ce que Peeves n'avait cessé de répéter toute la journée. C'était complètement grotesque.
En réalité, personne ne croyait réellement à l'histoire colportée par Peeves, à son grand désarroi d'ailleurs. Seulement, ça amusait beaucoup les élèves, en manque de ragots ces derniers temps.
Ginny, qui venait d'arriver dans la grande salle, s'affaissa sur une chaise à côté de son frère Ron.
'Pfffff…Quelle journée ! Tiens, Harry n'est pas là ?' demanda-t-elle après un moment.
'Non, il a préféré rester dans son dortoir.' lui répondit Hermione. 'Dobby lui a apporté à manger. Je crois qu'il est très embarrassé par ce qui arrive. Je ne vois pas pourquoi d'ailleurs. Tout le monde sait très bien qu'il n'a pas embrassé Malefoy. Beurk ! Quelle horreur !'
Ginny leva un sourcil interrogateur : 'Horreur ? Moi, je trouve que Malefoy est plutôt mignon…'
Ron recracha ce qu'il avait dans la bouche.
'QUOI ?' hurla-t-il, au bord de la crise cardiaque. 'Malefoy ! Mignon ?'
Sa sœur haussa les épaules : 'Ben oui…' répondit-elle nonchalamment, comme s'il s'agissait d'une évidence.
Elle jeta un regard à son frère dont le teint devenu dangereusement blanc était sur le point de vomir. Puis poussa un gros soupir :
'Oh, écoute, Ron. Evidemment, je hais Malefoy pour tout le mal qu'il nous a fait. Simplement, on peut quand même reconnaître qu'il est plutôt beau gosse. Toutes les filles censées te le diront ! Demande à Hermione !'
Ron, blanc comme un linge, se retourna aussitôt vers cette dernière :
'Rassure-moi, ce n'est pas vrai n'est ce pas ?'
Silence.
'Hermione ?' répéta-t-il, sur le point d'exploser.
Silence.
Ginny éclata de rire : 'Tu vois, je te l'avais dit ! Ah ah ah ah !'
Ron, sur le point de fondre en larme, s'accrocha à Hermione : 'Pitié, dis moi que ce n'est pas vrai, pitié, Hermione, ce n'est pas possible…'
Ginny tapota l'épaule de son frangin d'un air compatissant. 'Allez, ce n'est pas si grave, grand frère…'
'Comment ça, pas si grave ?' s'étrangla-t-il.
Mais Ginny leva les yeux au ciel : ' Tu es exaspérant !' et avant qu'il ne rétorque, elle continua :
'N'empêche, imaginez ne serait ce qu'une seconde Harry en train d'embrasser Malefoy. Vous trouvez pas qu'ils vont pas mal à deux ?'
BOUM !
'Ginny !' Hermione lança un regard de reproche à la jeune fille rousse, alors qu'elle tentait de ranimer le grand bêta, évanoui sous le coup de trop grandes émotions, et accessoirement son petit ami…
Cela faisait deux heures maintenant que Harry avait mangé (Dobby avait été si empressé de le servir qu'il en avait mis partout sur le couvre-lit ) et il arpentait sa chambre de long en large, incapable de tenir en place, en se remémorant les évènements de la matinée.
Inlassablement, cette phrase lui revenait en tête, le torturant : il avait embrassé Malefoy !
Comment était-ce arrivé ? Comment avaient-ils pu… ? Et surtout, comment avait-il pu aimer ça ?
Harry poussa un soupir excédé. Ca ne servait à rien de rester là à se morfondre tout seul. Il voulait tirer cette affaire au clair. Et le seul moyen, c'était d'aller en parler directement avec Drago.
Il s'empara de sa cape d'invisibilité et sortit précipitamment du dortoir, bien déterminé à aller le voir.
Il se glissa furtivement hors de la salle commune, heureux de posséder une telle cape. Il n'avait vraiment pas envie de subir les moqueries de ses camarades !
Puis, il s'engouffra dans les couloirs du château, prenant la direction des cachots.
Alors qu'il avançait prudemment dans les sombres couloirs déserts du sous-sol, il percuta quelqu'un.
C'était Malefoy.
Un peu essoufflé, il ne laissa pas le temps au blond de protester.
'Malefoy, je voulais te voir, il faut qu'on discute.'
'En effet…'
Ils se regardèrent, chacun dans l'attente que l'autre fasse le premier pas. Mais aucun d'entre eux n'ouvrit la bouche, du moins, aucun d'entre eux n'ouvrit la bouche pour parler…
Ils se jetèrent dans les bras de l'autre comme des affamés, et s'embrassèrent avec passion.
Harry entoura possessivement la taille de Drago et se pressa contre lui, tout en lui dévorant les lèvres.
Mais Drago en voulait plus. Il plaqua Harry contre le mur et appuya son corps sur lui. Il glissa ses mains sous son pull pour caresser la peau douce de son torse et s'attaqua à son cou.
Harry pencha la tête en arrière et gémit de plaisir alors que Drago frottait lascivement son entrejambe contre le sien.
Ca y est, il était de retour au paradis.
Sauf que Harry ne voulait pas être en reste. Jusqu'à présent, Drago avait plus ou moins toujours pris l'initiative. Il fallait que ça change.
Il retourna assez brutalement le serpentard, inversant ainsi leur position.
Cette fois, c'était Drago la proie et lui le prédateur.
Il se mit à mordiller le lobe de l'oreille du blond qui poussa des petits soupirs de plaisir avant de revenir prendre possession de sa bouche.
Il se détacha un peu de lui et ramena les mains de Drago au dessus de sa tête. Puis, il plongea son regard émeraude dans les beaux yeux gris du garçon, avec un air de défi.
Harry aimait assez dominer et Drago, même s'il ne l'aurait jamais avoué, ne trouvait pas non plus déplaisant d'être ainsi à la merci du survivant.
Harry commença par déposer de légers baisers sur les lèvres du blond avant de les mordre sauvagement.
Des années de frustrations sexuelles aidant, Harry, le gentil petit Gryffondor, se lâchait enfin.
Mais, alors qu'une des mains du serpentard glissait sous son pantalon, une voix particulièrement désagréable coupa leur élan, refroidissant instantanément leur ardeur, de la même façon que l'aurait fait un seau d'eau glacé.
'Mais qu'est ce que … ?'
Ils se retournèrent et ce qu'ils virent les cloua sur place : Rogue était là, juste à quelques pas, avec ses cheveux gras et son nez crochu.
'Potter ?' Cracha-t-il d'une voix haineuse. ' Veuillez lâcher Mr Malefoy immédiatement ! Qu'est ce qu'il vous prend ? Encore en train de le menacer ? Vingt points en moins pour …'
Il s'arrêta net, devenu soudain livide.
Ses yeux passèrent plusieurs fois de Harry qui n'avait pas bougé d'un pouce, à la main de Drago particulièrement mal placée…
Ses yeux noirs fixaient cette main, s'écarquillant d'horreur au fur et à mesure que le professeur réalisait ce que cela signifiait. Harry pouvait presque entendre les déclics dans son cerveau.
Rogue devint si pâle que le garçon crut qu'il allait s'évanouir.
'Alors ce que disait Peeves était vrai…' murmura-t-il, son regard toujours posé sur la main de Drago.
Celui-ci se décida enfin à la retirer.
Il sursauta et releva alors la tête vers eux, une lueur de démence dans le regard.
Drago et Harry reculèrent instinctivement, craignant que leur professeur n'ait pété un câble et décide subitement de les supprimer.
Mais il se contenta de dire : 'Dans mon bureau ! Tout de suite !'
Ils déglutirent mais n'osèrent protester.
Ils le suivirent jusque dans les cachots, pressant le pas pour ne pas se laisser distancer.
Arrivés dans son bureau, Rogue s'y installa et fit apparaître deux sièges en face de lui.
Il leur fit signe de s'asseoir. Croisant les mains, il y appuya son menton, sans les quitter des yeux.
Son regard était insondable. Les deux garçons n'en menaient vraiment pas large, ils se demandaient quel sort horrible le directeur des serpentards leur réservait.
' J'avoue que ce que je viens de voir m'a beaucoup choqué…' commença-t-il, ' mais je pense pouvoir expliquer ce qui vous arrive, car vous conviendrez que… hum… et bien, votre comportement est assez inhabituel, et que dans votre état normal, jamais vous n'auriez fait… et bien…ce que vous venez de faire.'
Les deux garçons restèrent silencieux, attendant avec anxiété l'explication de leur professeur.
'La potion.' Lâcha-t-il enfin.
Ils clignèrent des yeux plusieurs fois, ne comprenant vraiment pas où il voulait en venir.
'La potion Attractum Contraria ! Enfin Potter, arrêtez de me regarder avec ce regard de limace ! Je sais que vous n'êtes pas brillant mais quand même !'
Harry sentit une colère monter en lui. Malefoy non plus n'avait pas un regard très expressif !
Voyant que Rogue ne leur donnerait pas plus ample information, il se mit à réfléchir intensément.
Fronçant les sourcils, il se concentra de toutes ses forces…
…et la lumière fut.
' Vous voulez dire que c'est à cause de votre saleté de potions qu'on agit comme ça !'
Oups. Mauvais pour moi ça.
Rogue dont les yeux brillèrent de malveillance et les lèvres se retroussèrent en un rictus sadique, se leva brusquement.
Le professeur au teint cireux se pencha vers le gryffondor, si près que le jeune homme pouvait sentir son haleine sur le visage.
En voyant son directeur de maison si proche de Harry, Drago ressentit une violente poussée de jalousie. Cette simple vision lui était insupportable et il dut se retenir pour ne pas attraper Rogue par la peau du cou et l'éloigner de SON Harry.
Drago secoua la tête. Il fallait vraiment trouver un remède. Ca devenait vraiment invivable.
' Exact Potter ! Heureux de constater que le pois chiche qui vous sert de cervelle a enfin saisi. C'est en effet cette 'saleté' de potion, comme vous le dites si bien, qui est la cause de ce qui vous arrive. Du moins, je ne vois pas d'autre explication. Maintenant, à vous de décider si vous voulez ou non l'antidote.'
Gloups.
Rogue était vraiment trop prêt là.
' Vous m'écoutez Potter !'
'Heu… oui, oui ! Bien sûr, professeur ! On veut l'antidote !'
' Vous n'avez pas dit s'il vous plait…'
Harry lui lança un regard noir mais se força quand même à réitérer sa demande plus poliment.
Rogue eut un sourire mauvais, manifestement satisfait d'avoir une fois de plus humilié le garçon.
' Attendez moi là, je vais chercher l'antidote dans ma réserve.'
Il ouvrit la porte mais hésita un moment à sortir.
Il se retourna vers eux, un sourire malveillant accroché aux lèvres et déclara:
' Et essayez de ne pas vous sautez dessus jusqu'à mon retour…'
Puis, il disparut dans le couloir.
Seuls, ils étaient de nouveau seuls.
Harry était terrifié.
Terrifié par ce qui pourrait lui arriver mais surtout terrifié par ce que lui pourrait faire.
Et c'était pas l'envie qui manquait…
Pleinement conscient de la présence de l'autre, les deux adolescents cherchaient à occuper leur esprit en attendant le retour de leur professeur avec l'antidote qui mettrait fin à leur calvaire.
Car ce qui leur arrivait était un véritable supplice.
Ne plus avoir le contrôle de son corps… c'était infernal.
Harry espérait que l'antidote marcherait.
Sinon, on est bon pour Saint Mangouste…
'Il est long !' lâcha soudain Malefoy, le faisant sursauter.
'Oui. Espérons qu'il lui reste de l'antidote...'
Un sourire étira les lèvres du blond : 'N'est ce pas de la peur que je perçois dans ta voix ?'
Harry ne répondit pas, soudain fasciné par ces deux lèvres vraiment adorables qui semblaient l'appeler…
'Potter ! Arrête de me regarder comme ça !'
'Euh…oui, désolé…' Harry se força à regarder ailleurs.
Bon Dieu, mais qu'il se grouille le vieux ! Je vais plus tenir longtemps moi !
Heureusement, cinq minutes plus tard, Rogue revint dans la salle avec dans les mains, deux petits flacons remplis d'une potion bleu turquoise.
Dieu soit loué… c'est pas trop tôt ! Je suis sur qu'il a fait exprès de prendre son temps ! Bien évidemment, il doit trouver ça amusant…
Harry était persuadé avoir décelé une lueur de déception dans les yeux du professeur quand celui-ci était rentré dans la salle.
Il leur tendit à chacun un flacon qu'ils burent d'une traite.
Un lundi matin, dans un certain couloir que nous connaissons bien…
'Dégage de mon chemin Potter ! Tu vois pas que tu gènes ? '
' C'est toi qui vires Malefoy !'
' Je n'ai pas d'ordre à recevoir…' Il le regarda avec une mine dégoûtée. '….d'un type comme toi.'
' Pauvre con.'
' Laisse tomber, allez viens Harry.' Hermione lui prit le bras et l'éloigna du serpentard.
Le gryffondor eut un dernier regard empli de haine et de dégoût pour le blond avant de tourner les talons.
Après l'incident de la potion, Harry et Drago se détestaient encore plus qu'avant. Evidemment, ils ne parlèrent à personne de ce qu'il leur était arrivé.
Les deux garçons faisaient leur possible pour absolument tout oublier. Mais ce n'était pas évident…
Quoiqu'il en soit, les jours reprirent leur cours normal. Enfin, pas tout à fait…
' Non Harry. Pour la huitième fois, je refuse de t'effacer la mémoire !'
'Mais, professeur Dumbledore…'
' Harry, j'ai dit non alors n'insiste pas… '
Le survivant eut beau bouder, supplier, rien n'y fit. Dumbledore resta imperturbable.
The end.
Je répète : Pas taper !
Cette fois, c'est sur, c'est bien la fin, il n'y aura pas de suite ! lol.
Gros bisous et dîtes moi s'il faut que j'aille me pendre.
