Bonjour, je voulais simplement vous remercier pour ces belles reviews et aussi vous prévenir que ceci est probablement l'avant-dernier chapitre. Mais je continue à écrire des fics, il n'y a pas assez de fics sur Ron et Hermione. Il me semble que c'est évident qu'ils sont faits l'un pour l'autre! En tout cas, je ne partirai pas un débat...

Alors, merci!

Cloporte(En passant, la fin de ce chapitre est pas très bien réussie tant qu'à moi...)

Chapitre 14 Sur le chemin de traverse

Dès lors, Percy revint vivre avec sa famille. Il reprit sa chambre et Hermione s'installa dans la chambre de Ginny. Même si Ginny était une grande amie et une charmante hôte, Hermione regrettait les temps où Ron pouvait venir la rejoindre dans sa chambre. Et depuis, Ron en semblait profondément irrité, malgré sa joie de revoir son frère.

Percy était revenu, c'était ce qui comptait. Mrs. Weasley était aux anges et semblait toujours avoir une chanson à fredonner. Ginny avait beaucoup parlé avec ce frère qu'elle ne connaissait pas bien. Malgré son retour, les jumeaux ne pouvaient s'empêcher de le taquiner. La seule différence était que le grand frère éclatait de rire.

Quelques jours après son retour, pendant le petit-déjeuner, un grand hibou aux plumes d'argent fit un arrêt à la table des Weasley. Quatre lettres, venant de Poudlard et contenant les listes d'effets à avoir pour l'année scolaireétaient adressées à Harry, Ron, Hermione et Ginny.

La réalité revint à Hermione. Une autre année scolaire, les regards des autres élèves, leurs questions et la routine les attendaient. Il ne restait plus qu'une semaine avant la rentrée.

-Une semaine, soupira Hermione.

En dessous de la table, Ron lui prit la main.

-Un été...lui dit-il.

La jeune fille le fixa d'un regard incompréhensif.

-L'été le plus mémorable de toute ma vie, expliqua-t-il.

Et, le plus discrètement possible, il s'avança et l'embrassa sur la joue. Hermione se sentit très honorée; jamais il n'osait, devant sa familleêtre aussi impudique. Elle lui sourit.

-Alors, les enfants! Je propose que nous nous rendions sur le Chemin de Traverse aujourd'hui! Qu'est-ce que vous en pensez?

Ils acquiescèrent avant d'aller se changer pour s'y rendre...

De l'extérieur, les murs du magasin étaient d'un bleu royale. L'écriture or resplendissait au soleil de l'après-midi. 'Farces pour sorciers facétieux'. Hermione sourit. Fred et George étaient si fiers de leur résultat. Mrs. Weasley entra la première en tenant le bras de Percy. Ginny la suivit et le trio rentra à son tour.

Hermione n'avait qu'un seul mot pour décrire l'ambiance qu'il y régnait: chaos. Et ce mot représentait bien l'esprit des jumeaux. De longues étagères s'élevaient jusqu'au haut plafond. Elles contenaient toutes des produits qu'Hermione ne su identifier. Et sans prévenir, un pot en verre explosait en confitis. Des objets volaient en tous sens à une vitesse incontrôlable. Il y avait un comptoir réservé aux friandises et sans surprise, Hermione remarqua les toilettes à proximité.

-Bonjour! s'exclama Fred.

-Alors, comment trouvez-vous notre boutique? demanda avidement George.

-C'est génial! s'exclama Ginny en attrapant au vol une carte de visite qui était ensorcelée.

-Merveigneux! rajouta Ron la bouche pleine de jujubes multicolores.

-Hilarant! indiqua Harry en s'étouffant de rires en voyant Ron recracher les bonbons au goût de savon.

-Un bon travail! renchérit Hermione en souriant à Ron.

-Je dirais même que c'est très...imaginatif! encouragea Percy.

Tous les regards se posèrent sur Mrs. Weasley qui restait silencieuse.

-Maman?

Ses petits yeux perçants s'étaient quelque peu agrandis et avaient pris un air rêveur en examinant les lieux. Elle fixa les murs remplis d'images de leurs articles. La vieille caisse qui chantait une chanson vulgaire lorsqu'on l'ouvrait. Puis enfin, son regard se posa derrière le comptoir. Une vieille photo était installée. Toute la famille Weasley qui souriait à tout ce remue-ménage. Lentement, un sourire éclaira son visage.

-Je suis fière de vous! dit-elle, les larmes aux yeux.

Elle lâcha le bras de Percy et s'empara des jumeaux sans ménagement. Sans s'en rendre compte, Hermione réalisa qu'elle s'était un peu écartée de la scène. Elle serait toujours une spectatrice à ce genre de situations...

Elle prit discrètement le chemin de la porte extérieur et sortit. L'air était lourd, mais frais. Depuis les nombreuses attaques de Voldemort, les rues étaient beaucoup moins peuplées. Les sorciers étaient pressés. Tous semblaient marcher avec une méfiance qui offusquait Hermione.

-Tu n'as pas peur, toute seule, espèce de SangdeBourbe?

Elle se retourna vivement et reconnut un des êtres des plus haïssables qu'elle connaisse.

-La ferme, Malfoy!

Le jeune homme eût l'air faussement peiné. Il leva les yeux au ciel et remarqua l'enseigne du magasin des Weasley.

-Au moins, il y en a dans cette famille qui font de l'argent!

Elle l'ignora, mais sa remarque l'avait choqué au plus haut point.

-Avoir des parents aussi pauvres...

Il la regarda malicieusement.

-Ça doit être tellement insupportable!

Il s'était rapproché d'elle et ses yeux brillaient d'une lueur sadique. Elle détourna la tête pour ne pas voir cette lueur apeurante. Elle pouvait sentir son souffle tiède sur sa joue.

-Plus insupportable encore que de se faire abandonner par ses pare...

Il n'eût pas le temps de finir sa phrase, Hermione s'était élancée sur lui. Sous la surprise, il tomba à la renverse. Toujours sur lui, Hermione continua de le couvrir de ses poings. Sa rage était si puissante qu'elle ne sentait pas la douleur lui tenailler les jointures lorsqu'elle le ratait et tapait le sol.

Soudain, des bras tacheté de tâches de rousseur la soulevèrent et l'emprisonnèrent dans une étreinte. Hermione releva la tête pour voir Ron qui dévisageait Malfoy, qui s'était redressé. Ce dernier les fixa en gagnant un sourire empreint de haine et de méchanceté.

-Tu as de la chance d'avoir un sauveur, Granger.

Ron l'ignora royalement et dirigea Hermione avec lui loin de Malfoy, mais avant qu'ils ne puissent s'éloigner, il leur lança:

-Le pauvre sauve l'abandonnée!

Puis, Ron comprit ce qui avait mis Hermione en colère. D'un geste rapide, il s'avança vers Malfoy. Celui-ci semblait sidérer sur place. Les poings de Ron étaient devenus blancs. Pendant un instant, Hermione crut que s'en était fini de Malfoy. Mais, à la dernière minute, Ron s'arrêta et fixa Malfoy avec un profond dédain.

-Ne t'avise plus jamais de lui parler parce que sinon je ne m'arrêteraipas.

Il se retourna etrejoignit Hermione en l'entrainantdans le magasin.