Chapitre 1 : Rêve ou réalité ?
Salut ! Je vous souhaite le bonsoir amis des fanfictions ! Donc voici le premier chapitre. J'avais oublié de préciser que dans le premier chapitre, le point de vue étai celui de Harry mais bon, je pense que tout le monde avait compris ; ) ! Ce chapitre est conçu sur le point de vue de Chloé, l'une des nouvelles arrivantes…
Au passage, un grand merci à Atalinia et à ma très très chère potesse Lizounette !
Bizousss à tous !
PS : Il faut sauver Kiki !!!
Je dois bien avouer que j'adoooooooore particulièrement les plats en sauce. Par contre, il est bien entendu évident que je déteeeeeeeeeste tomber dans un plat en sauce. On se demande pourquoi je suis en train de faire l'apologie des plats en sauce. Eh bien, c'est très simple en vérité. En effet, il se trouve que, pas plus tard que tout de suite, je baigne, littéralement, dans un pn de bl de me de plat en sauce. Je me répète là non ?
Autres détails mineurs à prendre cependant en compte, c'est que je suis dans une immense salle remplie de monde, que tout ce monde me regarde, que mes meilleures amies sont éparpillées un peu partout dans cette salle et que tout cela ressemble beaucoup trop à Harry Potter.
- Eh les filles, regardez, je fais un rêve digne de ceux d'Alice ! On est dans Harry Potter !
C'est moi ou il y a comme un écho là ? Julie ?? Mais elle ne peut pas penser que c'est son rêve vu que c'est le MIEN ! Mettons les choses au clair…
- Hé Julie ! Je te signale que c'est MON rêve pas le TIEN !
- Le MIEN !
- Nan ! Le MIEN !
Tiens… Alizée se joint à la guerre des possessifs…
- Sortez de mon rêve les filles, sérieux !
Malika…
- C'est pas le tien, ok ?!
Même Audreen, qui vient de sortir de son coma profond, s'y met.
- Le MIEN !!!!!!!!!!!!!
Et voici Charlotte et Emmie, qui viennent tout juste de descendre de ce qui semble être un professeur Rogue très en colère, achevant, comme il se doit, le refrain en chœur.
- Mesdemoiselles, du calme, je vous prie… Pourquoi au juste pensez-vous être en train de rêver ?
Comique… Un personnage de rêve qui me demande pourquoi je pense être en train de rêver… Julie a raison, il n'y a que Lilice pour aller chercher des trucs pareils ! Cette fille déteint trop sur moi… D'ailleurs, pourquoi elle est pas là ?
- Vous êtes Dumbledore ?
Ma p'tite Audreen, la reine des questions qui ne servent à rien… Je l'adore…
- Non c'est Lord Voldemort qui se tient au beau milieu de la grande salle de Poudlard ! Qui veux-tu que ce soit ?
Cette intervention inopinée d'Alizée plonge Audreen dans un état de vexation avancé. En tous cas, je crois que je n'ai jamais fait de rêve aussi réaliste… C'est dingue, quand Alizée a prononcé le nom de Voldemort, j'ai vu la majorité de l'assistance tressaillir. Y en a même quelques-uns qui sont tombés de leurs bancs.
- C'est qui Voldemort ? Et on est où là ?
Ah, j'avais oublié qu'Emmie était, en ce bas-monde, la seule bipède dotée de conscience qui ne connaisse pas Harry Potter.
Bien sûr, re-tressaillement. Ceux qui s'étaient cassé la binette tout à l'heure et qui tentaient laborieusement de se relever ont rechu lamentablement.
- Moldues ou sorcières ?
Là, le vieux me scie les pattes…
- Pardon ?
Malika, comme d'habitude, a deux de tension…
- Je vous demande si vous êtes des sorcières ou des moldues.
Intervention de votre serviteur.
- Euh… Ca dépend.
- Ah vraiment ? Et de quoi ?
C'est une petite femme à tête de crapaud et à la voix anormalement gamine qui vient de parler. Ombrage… J'en déduis que nous sommes dans le cinquième tome. C'est pas le tout, mais elle m'a posé une question, il faudrait peut-être que je lui réponde.
- Eh bien, à la base, c'est vrai que nous sommes… des Moldues comme vous dites… mais, après tout, c'est un rêve, on peut faire ce qu'on veut.
- Je suis désolé de vous décevoir, mais il se trouve que vous vous trouvez dans la réalité la plus réelle qui puisse être…
Evidemment, accès d'hilarité immédiat. Les filles aussi sont mortes de rire. Moi-même, j'ai mal aux côtes… Une seconde… Mal aux côtes ? Je croyais qu'on ne pouvait pas avoir de sensation pendant son sommeil. La crise est stoppée net. J'ai besoin d'être sûre. J'avise un pauvre type à l'air niais en face de moi qui me dévisage. Il a l'air terrorisé. Je l'interpelle :
- Hé toi !
L'intéressé continue de me fixer en clignant des yeux mais ne me répond pas. Je retente le coup :
- Hou hou !! Y a quelqu'un là-dedans ?
Cette fois, il ouvre et ferme la bouche telle la carpe. Je commence à en avoir marre…
- Je te parle !!!!!!!!!!!!!
- Qu…quoi… Qu'est-ce que tu…u veux ?
- Est-ce que je peux te toucher ?
Ma réplique plonge le garçon dans une abîme de perplexité. C'est qu'il est sensible le petit. Et en plus il a les idées mal placées. Quoi qu'en y réfléchissant bien, j'aurais certainement réagi de la même façon. Mais là n'est pas la question…
- T'affoles pas ! Je veux juste savoir si tu es réel, c'est tout.
- D'ac…d'accord…
J'avance doucement la main vers lui, je ne dois pas le terrifier plus qu'il ne l'est déjà. Je passe mes doigts sur sa joue.
- EH MERDE !!!!
Le contact est doux, chaud… Humain… Non, ça n'est pas possible. Ca ne peut pas être vrai…Et pourtant… Les filles me regardent bizarrement. Je ne sais pas si c'est parce que j'ai hurlé ou parce que je suis en train de caresser le visage de quelqu'un que je ne connais même pas, et franchement je m'en fiche, ce n'est pas mon problème principal en ce moment…
- Chloé, est-ce que ça va ? me demandent Audreen, Charlotte et Julie d'une même voix.
- Non, ça ne va pas… Maintenant professeur Dumbledore, pourriez-vous nous dire comment nous sommes arrivées ici ?
- Chloé, tu es dans un rêve, tu es arrivée ici en t'endormant…
- Alizée, je me passerai de tes commentaires. En plus, nous ne sommes PAS en train de rêver…
- Bien sûr que si ! Qu'est-ce que tu racontes ?
- Audreen, tu es intelligente alors fais marcher tes méninges ! Tu ne trouves pas bizarre qu'on fasse toutes le même rêve ? Et regarde autour de toi… Tu ne penses pas que c'est un peu trop réaliste pour être sorti de ton imagination ? Non ?
- En effet, ça l'est un peu trop… Pour répondre à votre question de tout à l'heure, je n'ai pas la moindre idée de la manière dont vous êtes parvenues jusqu'ici et sachez que je n'y suis pour rien. Vous êtes des Moldues, vous n'êtes pas sensées connaître cette école, ni Voldemort d'ailleurs.
- C'est ça que vous ne comprenez pas très bien… Nous vous connaissons… Et même très bien…
- Chloé, ils n'existent pas ! Ce n'est qu'une histoire ! Un putain de roman stupide ! Ca n'est pas réel !!! rugit Malika, au bord de l'hystérie.
- Si ce n'est pas réel, alors comment tu expliques que je soie sur la table des…
Je m'interromps un instant et observe l'uniforme noir du garçon, dessus, est cousu un blason rouge et or.
- …des Griffondors, que je parle à Dumbledore et que nous soyons en plein milieu de la grande salle de Poudlard ? D'ailleurs, regarde bien, regarde le gars là-bas, tu vois bien que c'est Harry Potter, tu l'as reconnu n'est-ce pas ? Et est-ce que tu trouve qu'il ressemble à Daniel Radcliffe ?!
- Hum hum… Excusez-moi…
Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir de qui il s'agit… C'est vrai que dans notre monde sa fausse toux est devenue légendaire…
- Quoi ?
- Je vous prierai d'être un peu plus polie quand vous vous adressez à moi jeune fille.
- Pourquoi ?
- Parce que je suis une adulte et vous une enfant.
- Et alors ? Vous pensez que je vous dois respect et obéissance ?
- C'est exactement cela.
- Dans ce cas vous vous fourrez gravement le doigt dans l'œil, car je n'ai pas la plus petite intention de respecter ou d'obéir à une personne telle que vous…
- Une personne telle que moi ? Comment pouvez-vous savoir qui je suis ? Vous ne me connaissez pas…
- Ma chère Dolorès, je pense que la réponse à cette question, comme celles de toutes les autres d'ailleurs, peut attendre demain matin et je crois également qu'il serait bon que tout le monde aille se coucher immédiatement. Les préfets, ramenez les élèves dans leurs dortoirs. Quand à vous, mesdemoiselles, suivez-moi, je vais vous indiquer un endroit où vous pourrez vous reposer.
Je ne sais pas pourquoi je suis Dumbledore ni comment j'atterris devant le tableau. J'ai le cerveau complètement déconnecté. J'entends vaguement Dumbledore qui nous donne le mot de passe. J'entre dans un immense dortoir, je ne fais pas vraiment attention à la déco. Le vieux directeur sort. Je sens qu'aucune d'entre nous n'a envie de parler. Je m'écroule sans me déshabiller sur un des lits et je m'endors, priant pour que le lendemain, je me réveille dans ma bonne vieille chambre en me rendant compte que tout cela n'était qu'un cauchemar…
