Chapitre Premier – Cinq Minutes

Grâce à la rapidité d'Obscur, la cavalière arriva en début d'après-midi au Market. Saluant les gardes royaux, la femme prit la direction du bureau de poste, et y laissa l'argent dû, toutes les lettres à poster, et prit toute celles destinées au villageois.

Espoir sortis du bureau, et retourna au côté d'Obscur.

Espoir – Bon… Une bonne chose de faite. On rentre ?

L'étalon tourna la tête vers un petit magasin où se trouvait un petit groupe d'enfant fixant l'intérieur, juste sous une grande affiche ou était inscrit « Confiserie Royal ». Espoir sourit, puis se dirigea vers la boutique et y pénétra. L'elfe à l'oreille coupée prit plusieurs petites sucreries pour les enfants, quelques cubes de sucres pour Obscur puis un bâton sucré pour elle.

Du coin de l'œil, Espoir remarqua ce qui attirait la convoitise des petits de la rue, une boîte de chocolat au différentes saveurs. Mine de rien, la jeune femme prit la boîte, puis la regarda quelques instants avant de l'apporter avec ses autres choses et de l'acheter, sous le regard triste du groupe.

Quelques minutes plus tard, elle sortit de la boutique, regarda autour d'elle pour voir le groupe plus loin, assis sous un arbre, les mines tristes. Souriante, Espoir se dirigea vers l'aîné du groupe, qui se releva avec un air énervé sur le visage. Sans lui laisser le temps de parler, la blonde lui tendit une boite enveloppée dans un beau papier rose et blanc.

Le garçon regarda la boîte d'un air suspect, puis ouvrit le papier, lentement… Pour trouver la boîte de chocolat. Ses yeux vert cherchèrent la jeune femme au travers des grandes personnes. Autour de lui, les plus jeunes tiraient ses vêtements pour avoir leur part.

Espoir était déjà remontée sur le dos du cheval quand l'aîné finit par la trouver et lui crier des remerciements avant de diviser la boîte entre tous.

Contente de sa journée, Espoir se remit en route, quittant le Marquet en fin d'après-midi. Le soleil avait prit des couleurs orangées de fin de journée. Un groupe d'oiseau glissait dans le ciel orange vers l'infini. Le vent tiède était un vrai délice sur le visage et dans les cheveux de la jeune femme.

Le galop de l'étalon berçait Espoir qui fini par se mettre à rêvasser de tout et de rien. Mais elle fut tirée de ses songes par un bruit suspect dans des petits arbres le long de la route. Stoppant la course de son cheval, l'elfe fronça les sourcils pour voir ce qui s'y cachait. Ce qui en sortit lui fit avoir des sueurs froides.

Deux fantômes sortirent et lui foncèrent droit dessus. La haine d'Espoir s'empara de son cœur. S'il y avait des êtres qu'elle détestait a tout rompre était bien les fantômes de la terre d'Hyrule. Ceux qui, plus jeune, lui avait déchiré son oreille droite et lui avait fait subir tellement de peurs et de souffrances. Sortant son épée et sans réfléchir, elle fonça droit vers eux. Les pas lourd de l'étalon résonnaient aux alentours. Comme si le temps s'était arrêté.

D'un coup bien placé, Espoir trancha le premier en deux, qui disparu en une petite boule de lumière, le deuxième avait profité que l'attention de la guerrière était portée sur le premier pour se glissé derrière elle et cherchait a l'attraper par le cou. Les pattes puissantes du cheval l'envoya valser plus loin, donnant le temps à Espoir de réaliser son erreur et de faire foncer son compagnon vers l'esprit et de lui faire connaître le même sort que son confrère.

Juste avant de disparaître. Le fantôme déclara qu'ils avaient bien travaillé. Espoir ne comprenait pas de ce qu'il voulait dire. Quand une explosion assez lointaine la fit pivoter… dans la direction du Kakarico Village.

Espoir – Non… Vite ! Fonce Obscur !

L'étalon se cambra puis s'élança comme une fusée vers le Village. Pour finalement arriver devant une vision d'horreur.

Le village était en feu, les gens essayaient de fuir dans tout les sens. Les hommes cherchant à protéger les plus faibles de l'attaque de spectres au formes elfique. Espoir reprit son épée, puis sont bouclier et poussa un cri de guerre, fonçant droit vers un esprit qui lui tournait dos, concentré à attaquer une vieille dame, lui tranchant la gorge de part en part. Un sang, noir et visqueux ne coulait pas sur la lame, il y restait sans rien faire, comme une sorte de mélasse épaisse.

La vieille dame se redressa de peine et de misère et indiqua a Espoir que le trois quart des gens s'étaient enfermer dans la maison du chef. Et que ceux qui n'étaient pas dans la maison devait être mort au moment où elle lui parlait. La jeune femme sauta en bas de son cheval et y plaça la dame.

Espoir – Allez vite vous y réfugier. Je m'occupe du reste.

La femme s'élança en courant vers l'arrière de la ville pour voir s'il n'y avait pas des survivants. Tristement, elle n'y trouva que des morts. Seul un homme était toujours vivant, mais très grièvement blessé. Du mieux qu'elle pu, Espoir le ramena vers la maison du chef.

Espoir – CHEF ! CHEEEF !

L'homme au cheveux noirs finit par sortir et accourra, accompagné de deux gaillards, vers le duo. Une fois le blessé entre bonne main, la jeune blonde retourna sur ses pas, ignorant les cris du chefs et des deux autres, lui disant de revenir et de se mettre à l'abri.

Arriver au centre de la ville, prêt du puit, elle entendit une voix fantomatique lui parler.

? – La… fin… Sombre… n… …spoir…

Espoir – Qu… ?

Elle n'eut le temps de pivoter sur elle-même, pour voir une ombre furtive la frapper, et fut projetée sur un mur d'une maison en construction. Un craquement horrible, la douleur traversant tout son corps, son esprit envahie par la brume. Écrasée sur le sol, Espoir releva la tête et ne pu rien voir, qu'une ombre gigantesque se tenant face à elle.

? – Manque… temps… gwu… hahah… hahaha… Sommeil… ternel…

Ce fut la dernière chose qu'Espoir pu voir et entendre. Le rire, lointain, de plus en plus loin.

Puis, le silence.